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#Ong Agir pour impacter
elhadjlirwane · 2 years
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Conakry : l’Ong ‘’Agir pour impacter’’ fait une collecte de fonds en faveur des personnes démunies
Conakry : l’Ong ‘’Agir pour impacter’’ fait une collecte de fonds en faveur des personnes démunies
La collecte dont il s’agit est faite à travers une formation payante en art oratoire, initiée par cette structure, à Conakry. Elle s’est déroulée sur trois week-ends, avec une participation remarquables des jeunes, dans la salle de conférence des studios kirah à Kipé. «Cette formation s’inscrit dans un cadre purement humanitaire. Nous agissons dans le domaine de l’humanitaire. Nous nous sommes…
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actualiteenguinee · 2 years
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Conakry : l’Ong ‘’Agir pour impacter’’ fait une collecte de fonds en faveur des personnes démunies
Conakry : l’Ong ‘’Agir pour impacter’’ fait une collecte de fonds en faveur des personnes démunies
La collecte dont il s’agit est faite à travers une formation payante en art oratoire, initiée par cette structure, à Conakry. Elle s’est déroulée sur trois week-ends, avec une participation remarquables des jeunes, dans la salle de conférence des studios kirah à Kipé. «Cette formation s’inscrit dans un cadre purement humanitaire. Nous agissons dans le domaine de l’humanitaire. Nous nous sommes…
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reseau-actu · 5 years
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La mise au point des organisations non gouvernementales de l'environnement sur la viande : ne pas se tromper d'ennemi. Il y a en France des élevages durables.
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Manger de la viande est-il mauvais pour le climat ? Pas forcément. Il y a 3 semaines, des personnalités avaient appelé à ne plus manger de viande du tout le lundi. Ce lundi 27 janvier, en exclusivité sur RTL, les grandes organisations non gouvernementales de l'environnement, dont Réseau Action Climat, Greenpeace France, la Fondation pour la Nature et l’homme ou encore WWF se démarquent et veulent faire une mise au point : manger moins de viande oui, mais il ne faut pas se tromper d'ennemi et fustiger tous les élevages. Il y a aussi des fermes en France qui font de la viande durable. Sauver l’élevage durable français passera par une réduction de la consommation de viande… industrielle ! Face aux polémiques faisant suite à l'initiative Lundi Vert, une mise au point s’impose : loin de stigmatiser l’élevage en général, nous [1] voulons soutenir l’élevage durable. La baisse de la consommation de viande peut et doit se faire en réduisant nos achats de viandes industrielles et de viandes importées. Elle se fera alors au profit des élevages français durables respectueux des éleveurs, de l’environnement et de notre santé. Nous mangeons une viande de plus en plus industrielle : mauvaise pour la santé, les animaux et notre planète Nous consommons de plus en plus de viande issue d’élevages industriels[2]. Or ces élevages industriels sont dangereux pour l’environnement, pour la santé et pour le bien-être des animaux car ce sont des systèmes très intensifs en engrais de synthèse, en pesticides, en énergie, etc. Parmi les problèmes majeurs se trouve la production d’aliments pour les animaux qui engendre une forte utilisation d’engrais, à l’origine de gaz à effet de serre, et de pesticides. Ces animaux sont majoritairement nourris avec des aliments importés : principalement des tourteaux de soja OGM causant de désastreux dégâts en termes de déforestation, d’accaparement des terres et de volatilité des prix sur les denrées alimentaires de première nécessité. Sans compter les impacts sur le bien-être animal. Les conditions de vie en élevage industriel, très intensives, ne sont pas adaptées aux besoins fondamentaux des animaux. Un niveau de bien-être animal satisfaisant ne peut pas y être atteint. Aujourd’hui, en France, ces systèmes d’élevage concernent 95% des cochons ou encore 80% des poulets de chair. Les produits transformés utilisent majoritairement de la viande issue de ces types d’élevage. Ces produits sont mauvais pour la santé. L’ANSES préconise depuis 2017 une diminution de la consommation des produits transformés et plafonne la consommation de viande rouge et surtout de charcuterie. En 2015, la viande transformée a été classée cancérogène par l’OMS[3]. Qu’elle soit brute ou transformée, qu’elle soit produite sur le sol français ou importée, la viande dont nous ne voulons pas est issue des élevages industriels. Et celle que nous voulons doit permettre de sauver l’élevage français. Réduisons la consommation de viande industrielle pour sauver l’élevage durable français. De nombreux éleveurs français entretiennent les paysages, maintiennent les haies et les prairies naturelles, permettent aux animaux un accès au plein air, protégeant ainsi la santé humaine, la biodiversité, les sols et l’eau. Très faiblement dépendants des importations, ces modes d’élevages durables sont plus rémunérateurs pour les éleveurs[4] et plus respectueux du bien-être des animaux. Repenser notre consommation de viande permet à tous de soutenir les systèmes d'élevage français durables. Une baisse de la consommation de viande permettrait, outre les bénéfices sur notre santé, les animaux et notre planète, de réaliser des économies et de rediriger les achats vers des produits animaux de qualité et durables[5]. Il s’agit en fait de mettre un terme à une dépendance à l’élevage industriel. C’est de notre point de vue la réponse à apporter au débat sur la consommation de viande : moins et mieux. C’est aussi la seule bonne réponse pour donner accès à tous à une alimentation durable. Nous pouvons faire le choix d’une transition agricole et alimentaire qui soit soutenable pour la planète, bonne pour la santé de tous, rémunératrice pour les éleveurs, créatrice d’emplois[6] et même bénéfique pour la balance commerciale de la France. Ce choix c’est la réduction de la production et de la consommation de viande industrielle. Alors face à la domination des lobbys agroalimentaires sur l’élevage français, face à l’étranglement des prix pour les éleveurs qu’elle génère, face à des systèmes qui dénient les besoins des animaux, face au risque que la production de viande industrielle fait peser sur notre santé et notre environnement, il ne faut pas se tromper d’ennemi. C’est bien pour sauver ce savoir-faire ancestral qu’est l’élevage, respectueux à la fois des paysans, des animaux et de leur environnement que nous devons aujourd’hui changer notre façon de consommer la viande, pour favoriser les produits de qualité, ceux issu de l’élevage durable français, et éloigner de nos assiettes la viande industrielle et transformée. Nous prônons le Moins pour Mieux : pour notre santé, pour notre planète, pour les animaux et pour les éleveurs.
[1] Associations écologistes, de solidarité nord-sud, ou pour une amélioration des conditions d‘élevage : Réseau Action Climat, Greenpeace France, Agir pour l’Environnement, WWF, CIWF France, WECF France, Fondation pour la Nature et l’Homme, Alofa Tuvalu. [2] Credoc, 2018. Gabriel Tavoularis, Eléna Sauvage, Les nouvelles générations transforment la consommation de viande, Crédoc, Consommation et modes de vie, n°300, septembre 2018. [3] OMS, 2015. www.who.int/mediacentre/news/releases/2015/cancer-red-meat/fr/ [4] Réseau CIVAM, 2016. Réseau CIVAM, L’observatoire technico-économique des systèmes bovins laitiers du Réseau CIVAM, exercice comptable 2015, décembre 2016. https://www.wwf.fr/agriculture-durable [5] WWF, 2018. https://www.wwf.fr/alimentation-durable [6] Quirion, 2016. Evaluation socio-économique du scénario Afterres2050 afterres2050.solagro.org/2016/02/afterres2050-un-solde-net-de-148-000-emplois
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Lumière sur… Juan Ortiz responsable du Service aux adhérent·es
Juan a rejoint Greenpeace il y a deux ans. Son sens de l’innovation, son ardeur au travail et sa personnalité étonnante ont immédiatement impressionné le personnel et les adhérent·es de Greenpeace. Il est temps de faire plus ample connaissance!
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© Juan Ortiz. Juan en compagnie de son chien Seven.
Qu’avez-vous fait avant de vous joindre à Greenpeace, et comment ces expériences vous ont-elles préparé à assumer votre poste actuel?
Avant d’occuper mon poste actuel, je travaillais pour Public Outreach, une organisation qui aide les organismes caritatifs et les OBNL à recruter des donateurs et donatrices mensuelles—le plus souvent par l’entremise de conversations en personne. Solliciter des fonds m’a appris beaucoup de choses sur ce qui motive la prise d’action. Les gens hésitent à s’engager avec une ONG pour deux raisons : ils ne savent pas par où commencer, et personne ne leur a lancé une invitation! Selon moi, les raisons qui ont initialement convaincu un individu à s’engager resteront une source de motivation à long terme. La plupart des gens veulent nous faire bénéficier de leurs compétences et agir en conformité avec leurs valeurs. C’est pourquoi une grande partie de mon travail consiste à mettre nos adhérent·es en contact avec des ressources leur permettant de vivre de manière durable, de protéger les forêts, d’écrire aux responsables politiques, de sensibiliser leurs élèves en classe, et de tisser des liens avec d’autres personnes tout aussi déterminées à protéger la planète.
L’on présume que la pandémie a changé profondément votre manière de travailler et celle de votre équipe. Comment avez-vous réussi à vous adapter?
En effet, cette année a tout changé. Mais de prime abord, je dois dire que j’ai la meilleure équipe qui soit. Si vous avez déjà échangé des courriels ou discuté avec mes collègues Marie et Sydney, vous savez à quel point elles sont attentionnées et avenantes. En travaillant à domicile, nous avons perdu la possibilité de voir nos adhérent·es et bénévoles en personne. Les services postaux ont été perturbés et presque toutes nos communications ont pris un virage numérique. Mais nous avons misé sur notre créativité et notre esprit d’équipe pour maîtriser les chassés-croisés téléphoniques, les systèmes de publipostage et les logiciels de téléphonie IP. Notre plus grand défi a été de ne pas pouvoir échanger nos idées en personne. Nous avons réussi malgré tout à tirer le meilleur parti du télétravail et à trouver tous les moments de joie et de chaleur humaine qu’il est possible de trouver en ligne.
Vous vous impliquez aussi dans le comité sur la diversité, l’équité et l’inclusion de Greenpeace Canada, ainsi que dans le comité pour renforcer les alliances autochtones. Pouvez-vous nous en dire plus sur leur importance, et leur impact sur votre travail?
Il est erroné de croire que la justice climatique et sociale, et plus spécifiquement les enjeux économiques et raciaux, sont mutuellement exclusifs. Rien n’est plus faux. Les peuples autochtones représentent moins de 5 % de la population mondiale mais restent dépositaires de 80 % de la biodiversité mondiale. Il est impossible d’obtenir la justice climatique sans garantir la souveraineté autochtone. De plus, les peuples autochtones sont surreprésentés dans les statistiques de pauvreté d’une région à l’autre. Les forces qui détruisent notre planète sont les mêmes qui oppriment les populations essayant de prendre sa défense. Je crois que toutes nos luttes sont interreliées—qu’il s’agisse de la défense de las souveraineté des peuples autochtones, de notre quête de justice climatique, ou des revendications pour les droits des femmes, des personnes noires, trans ou handicapées. Aider les gens à comprendre l’immense potentiel de ce travail collectif et solidaire est l’une de mes tâches préférées. C’est en unissant nos forces que nous remporterons la victoire.
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communication365 · 6 years
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Le futur nous appartient
Nous faisons face à un changement radical de paradigmes.
Il ne s’agit pas seulement de révolutions technologiques, sociales, géopolitiques ou environnementales. Il s’agit de modifications fondamentales au coeur de ce qui constitue nos systèmes de pensée, nos êtres, la vie et notre définition même d’Humanité.
Comment suivre le rythme ? Comment nos organisations et institutions peuvent elles s’adapter et prospérer dans un monde où rien ne resemble au passé ?
Comment agir ensemble pour créer un impact positif sur notre monde ?
Comment les entreprises, les associations, les ONG, les gouvernements, la génération montante et plus largement les communautés peuvent travailler ensemble pour répondre aux défis et bâtir une société plus inclusive, positive et prospère ?
Imaginez une communauté globale créé depuis le terrain, par des membres tout autour du globe passionnés et obsédés par l’idée d’avoir un impact positif sur leur monde.
Imaginez le rassemblement des plus brillants penseurs et doers à l’échelle globale et locale, mobilisés pour comprendre et accompagner les organisations et les individus à s’adapter et prospérer dans un monde qui évolue à une vitesse croissante.
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jojobegood1 · 7 years
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L'Océan est vivant
"L'OCÉAN EST VIVANT" : DEPUIS 20 ANS, MSC AVANCE POUR LE PRÉSERVER
"L'océan est vivant". Alors, pour préserver les écosystèmes marins, MSC a créé un référentiel de pêche durable à l'échelle mondiale.
Les amateurs vous le diront : « manger du poisson, c’est bon pour la santé ». Le problème, c’est que ce n’est pas toujours bon pour la planète… Alors, pour que l’on puisse faire le plein d’oméga-3 et d’oméga-6 tout en préservant les écosystèmes marins, le label MSC, qui fête actuellement ses 20 ans, encourage et atteste d’une pêche durable.
« L’océan est vivant » : tel est le slogan de la nouvelle campagne lancée par MSC pour fêter son vingtième anniversaire. Objectif ? Sensibiliser les consommateurs et leur montrer que la préservation des ressources halieutiques (ressources vivantes aquatiques) nous concerne tous et que chacun peut agir à son échelle en privilégiant des produits durables.
Le nombre d’espèces de poissons labellisés MSC est en plein essor. Aujourd’hui, 12% des captures de poissons sauvages dans le monde proviennent de pêcheries durables certifiées, soit deux fois plus qu’en 2010. À l’horizon 2020, le label espère atteindre les 20%. La pêche durable a l’avenir devant elle, mais encore faut-il savoir la reconnaître et la soutenir.
Le label MSC, 20 ans d’histoire
Tout a commencé dans les années 1990, alors que la surpêche de morue faisait rage au large de Terre-Neuve, une île canadienne. Comme trop souvent, il a fallu que l’espèce décline dangereusement pour que les autorités réagissent.
Une catastrophe écologique et économique plus tard, WWF et Unilever créent MSC (Marine Stewardship Council) en 1997. Dans la foulée, l’organisation met au point un système de reconnaissance et d’incitation à la pêche durable pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise.
Devenu rapidement indépendant, MSC dispose désormais d’un référentiel inédit à l’échelle internationale. De la langouste d’Australie occidentale au saumon sauvage en passant par le thon et beaucoup d’autres… Tous ces poissons existent en pêche durable certifiée, il ne tient qu’aux amateurs de faire un choix éclairé au moment du passage en caisse.
C’est quoi une pêche durable ?
Pour être certifiée durable, une pêcherie doit respecter 3 principes.
Tout d’abord, des stocks de poissons pérennes : la pêcherie doit laisser suffisamment de poissons dans la mer pour que l’activité puisse se faire indéfiniment et que les stocks puissent se renouveler.
Ensuite, un impact minimal sur l’environnement marin : la pêcherie ne doit pas perturber les habitats ainsi que les autres espèces animales et végétales présentes dans la zone. L’écosystème doit maintenir sa diversité et ne doit pas être modifié.
Finalement, un système de gestion efficace : les ressources et les moyens de subsistance des populations ne doivent pas être influencés et il est nécessaire de respecter les lois en vigueur localement.
MSC dispose d’un Référentiel environnemental sur 28 indicateurs qui permettent d’évaluer les pêcheries qui souhaitent certifier leur activité.
Pour délivrer ses certifications, MSC s’appuie sur les avis d’organismes de certification indépendants, des scientifiques, des professionnels du secteur et des ONG environnementales. Bien sûr, sur certaines pêches, ces dernières aimeraient que les critères soient encore plus stricts. Un levier d’amélioration entendu par MSC qui explique :
« Une pêcherie durable, lorsqu’elle obtient sa certification MSC, peut continuer à s’améliorer pour la conserver. Lors des évaluations réalisées par des auditeurs et des experts scientifiques indépendants, des points de progrès peuvent être identifiés ; ils indiquent à la pêcherie les améliorations possibles pour augmenter son niveau de durabilité comme l’obtention de données scientifiques plus poussées sur certaines espèces, sur les habitats ou le stock cible. Avec plus de 20 ans de recul, le travail des pêcheries certifiées MSC porte ses fruits au plan des espèces comme au plan des écosystèmes et de l’environnement. Du maintien en bonne santé des populations de poisson, à la gestion durable des pêcheries en passant par la diminution des impacts sur les écosystèmes et l’habitat marins, les pêcheries certifiées MSC ont fait des progrès en améliorant leurs pratiques, leurs connaissances et leur gouvernance. En 20 ans, 94% des pêcheries du programme MSC ont apporté plus de 1 200 améliorations ou innovations pour une pêche plus durable, dans l’intérêt de tous. »
Une volonté des consommateurs, mais…
Au total, 69% des Français se disent prêts à changer leurs habitudes d’achats en faveur d’une alternative durable.
Et, contrairement à ce que l’on pense, de nombreux produits de la mer sont labellisés : entre autres, 55% des captures mondiales de poissons blancs, 46% des prises de homards et de langoustes ou bien encore 16% des prises mondiales de thon.
Il est même possible de consommer « local » et durable. En France, la pêcherie de sardine de Bretagne Sud et, plus récemment, les pêcheurs de bulots normands de la Baie de Granville, ont été certifiés MSC. Aujourd’hui, de grandes marques s’engagent et proposent des produits labellisés MSC et issus d’une pêche durable. Une démarche qui permet également aux consommateurs de savoir d’où viennent les produits qu’ils avalent, ce qui, à notre époque, est déjà une victoire.
Mais, pour une préservation optimale des ressources, c’est encore trop peu… Au delà de la volonté et des intentions, le choix de produits durables ne se retrouve pas encore dans les comportements d’achats. Si la « durabilité » semble plus importante que le « prix » ou la « marque » dans la motivation des clients, ils sont 60% à avouer qu’ils ne remarquent pas les produits écolabélisés pendant leurs courses.
Il y a des progrès à faire. Alors, petit rappel, le label MSC, c’est ce petit « poisson bleu » :
Encore une fois, c’est bien souvent la manière dont nous utilisons notre porte-monnaie qui pourrait changer la donne… À nous de faire les choix de consommation qui respectent nos valeurs.
https://www.youtube.com/watch?v=X6WvMBt69FA
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vivantdanslevivant · 4 years
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Dépasser l’alarmisme bloquant : Laurent Mermet montre qu’au-delà des bonnes intentions et du bon accueil qu’elle reçoit, la prolongation et l’amplification de masse du discours d’alerte posent des risques de dérives contre-productives... flous, contradictions et incohérences à la base du discours d’alerte lorsqu’il devient une forme d’action prolongée et massifiée... situation métastable, en partie bloquée et bloquante. Comment réagit l’État ? [33:28]  s’interroger sur la réception, par les acteurs et les parties prenantes des différents intérêts. - en premier, c’est l’État, que l’on va prendre sous 3 angles :     D’abord il y a la tête de l’État : le président de la République, le premier ministre. En fait, la vie quotidienne de l’État, c’est de subir des pressions de toutes sortes de groupes qui défendent des intérêts généraux (ces intérêts généraux, certains les considèrent comme particuliers, mais c’est souvent des intérêts qui concernent de très grands nombres de gens ou la totalité de la population). Finalement, l’État, c’est son job d’arbitrer, d’équilibrer, d’articuler entre eux. C’est le job du politique d’articuler entre eux, de chercher des synergies, et d’arbitrer les contradictions entre ces pressions. Donc là, l’État est dans son élément. Et il est d’autant plus dans sa zone de confort avec le mouvement du climat.     Premièrement, c’est un mouvement bon enfant. Si on compare aux Gilets Jaunes, ou à des mouvements qui posent de véritables problèmes d’ordre public ou de paix civile, on est loin du compte, c’est plutôt cool.     Deuxièmement, c’est une cause qui ne fait pas polémique, puisque la tête de l’État est même de tout cœur avec la question du changement climatique.    Et puis d’une manière un peu plus rusée, comme les revendications sont floues, la pression n’est pas vraiment difficile à diffuser, puisqu’on peut redéfinir le problème, le cadrer autrement, etc.   - Deuxième volet de l’État : le ministère de l’environnement, c’est-à-dire la partie, disons politique de l’État, qui s’occupe des questions d’environnement. Et là, pour eux, c’est tout bon !  Hulot l’a bien souligné : plus le plus le public vociférait, plus il était content, parce que ça mettait du vent dans les voiles de son ministère par rapport aux autres dans l’arbitrage!  On est dans le cas classique: le ministère de l’agriculture a ses manifs d’agriculteurs, le ministère des transports a les hurlements des cheminots, etc. Chaque ministère représente un intérêt général sectoriel spécifique. Là il en va de même, donc tout roule. - Troisième volet de l’état : la machine administrative et technocratique. Elles s’y retrouve complètement, parce qu’une des conséquences de ces appels et de cette pression, c’est d’inciter à prendre de la réglementation, à augmenter la dépense publique, et finalement à donner des marges de manœuvre et à élargir le périmètre d’action des administrations… et du coup à faire prospérer le business propre des administrations. Donc elles n’ont absolument aucune raison de détester ça, au contraire c’est très bon pour elles.
Le monde économique, académique, les ONG : [36:26] - du côté du monde économique, les acteurs principalement intéressés, ce sont les filières qui peuvent profiter de cette idée qu’on va faire de gros sacrifices, et dépenser plein de fonds publics, tout en essayant de réfléchir un peu plus vite et superficiellement sur les conséquences.  On va donc se retrouver avec, par exemple, tous les différents lobbys d’énergie dite renouvelables qui se disent “ok, crédits publics massifs, on va être moins vigilant sur les impacts environnementaux…”. On est, aujourd’hui même, en train de réviser les textes pour diminuer les enquêtes publiques et les autres précautions environnementales sur les projets d’énergies renouvelables… Et puis, on ne va pas non plus se préoccuper des conséquences sociales ; c’est-à-dire que si les programmes d’éoliennes (qui n’apportent pas grand-chose sur le changement climatique) conduisent à doubler le prix d’électricité, et donc à mettre dans le malheur l’équivalent des Gilets Jaunes en ce qui concerne l’électricité, on s’en fiche un peu, puisqu’il y a urgence à agir, il faut faire quelque chose. Le revers de la médaille, c’est que, là-dessus, il y a des fortunes qui se bâtissent, des entrepreneurs qui entrent dans le secteur. Par ailleurs, le fait de mettre ça à grande échelle, avec de grands programmes publics très visibles, favorise les grandes entreprises par rapport aux autres acteurs économiques et sociaux, d’une manière qui n’est pas forcément super productive. Mais là aussi, tout le monde est content. - Les #ONG environnementales, je vais être très bref. C’est leur business, donc elles sont à la manœuvre là-dedans. C’est du vent dans les voiles, c’est simplement le business as usual, amplifié par une heureuse mobilisation qui va nous faire des membres, des cotisations, des occasions d’agir, d’aller parler dans les médias, etc. Je suis peut-être caricatural, je n’ai pas trop creusé. Restons-en là. - le monde académique. Il est très important, parce que c’est lui qui aliment en contenu les discussions d’experts sur ce phénomène, et qui le valide ou pas finalement, en tout cas contribue à lui donner une forme de crédibilité. Si je vais par là, il faut regarder d’abord les chercheurs en sciences dures : les écologues, les climatologues, etc. Pour eux, c’est du pain béni. Ils vont signer les appels, parce que leurs recherches portent que là dessus,  ils sont convaincus que c’est absolument fondamental. Le fait de crier pour qu’on agisse leur est tout à fait naturel. Ça les soulage des angoisses qu’ils ont quand ils étudient des conséquences du changement climatique et autres. Donc ils sont à fond dans le phénomène. - les chercheurs en sciences sociales : Il y a d’abord ceux pour qui ça alimente un moulin de stéréotypes politiques, du genre: “le néolibéralisme”, “le changement climatique”, “les lobbies”, “les groupes d’intérêt”, etc. Donc pour eux, rien de nouveau sous le soleil, on va mouliner ça dans les “collections sur l’anthropocène”. On est dans le business as usual, ça n’apporte absolument rien à la prise d’actions ou au déblocage de l’alarmisme bloquant. Ensuite, les autres, ceux qui pourraient avoir des points de vue analytiques et critiques sur le phénomène. Mais la plupart d’entre eux font profil bas. Pourquoi fâcher, en se mettant du mauvais côté de l’opinion et de la force? Il y en a très peu qui sont spécialistes dans l’action environnementale. En fait, ils ne sont pas particulièrement préoccupés de l’efficacité environnementale de l’action, ils s’intéressent plus aux dynamiques sociales en général. Et puis il y aurait une troisième catégorie, c’est les donneurs de leçons, il n’en manque pas ! Eux ils vont être, notamment (j’y reviendrai dans un instant), dans la figure de l’intellectuel.
Les #médias : [40:01] Maintenant (très important dans le jeu), je finis par les médias. Pour eux c’est pareil, c’est tout bon. On est dans une formule classique : tu as de l’événement, des manifs, il y a du storytelling formidable ; la petite Suédoise lycéenne, il y a un peu du pathos, des “générations futures”, on est vraiment dans l’emblématique, ces lycéens qui militent pour leur futur, la fraîcheur face au cynisme, des choses de ce genre-là. Par ailleurs, les médias, globalement, ont une faible compétence sur le fond environnemental. C’est trop compliqué. Déjà, quand on voit aujourd’hui, dans les émissions les plus sérieuses de télévision, qu’il faut des heures de débat pour arriver au fond des choses sur les retraites… qui est un dossier complexe, certes, mais beaucoup, beaucoup moins complexe que le problème du changement climatique et de la destruction de la planète! Les médias y parviennent dans les meilleures émissions, mais ont beaucoup de boulot pour le faire. On est très très loin du compte pour ce dont on parle, et, entre le traitement médiatique de cette question et des exposés sérieux, argumentés sur le fond (comme ceux de Jean-Marc Jancovici par exemple), il y a un abîme, qui est pour l’instant loin d’être d’être creusé. Du coup, les médias, sur ce type de dossier, ont une faible capacité à faire une balance juste entre ce qui concerne l’action efficace, et l’action visible ou emblématique. Donc on va dériver vers l’emblématique, par défaut. Et la question ça va être: est-ce qu’on agit ou pas ? Qui bloque ? Qui est du bon côté de la Force ? Des choses de ce genre-là.
Si je fais le bilan, au total, tout le monde s’y retrouve. Il y a énormément d’acteurs que cette situation conforte, alimente, à qui elle convient. Il faut quand même poser la question de ceux qui n’ont pas du tout intérêt à cette affaire-là, comme les pétroliers. Eux, au fond, ils n’ont qu’une stratégie, c’est de choisir le profil bas. Ils comptent sur l’inertie de l’action, ou sur l’action discrète, et c’est relativement facile parce que, comme la théorie de l’action des autres est floue, il n’est pas difficile que leurs actions s’enlisent. Du coup, le fait de jouer profil bas est relativement facile, et on verra après que ça correspond aussi à un état culturel du débat public actuel. On est bien dans quelque chose qui est bloquant, parce que ça aboutit à un équilibre stable. On n’est pas dans une dynamique là, on est dans quelque chose qui est un état d’équilibre stable, avec des montées d’intensité ou des baisses d’intensité, mais quelque chose de bloquant. On a vu, au fond, à la fois le côté alarmisme, qui déraille dans la conception de l’alarme, et le côté bloquant.
[43:16] Il ne reste plus qu’un point à éclaircir, c’est pourquoi les alarmeurs eux-mêmes foncent dans ce système et pour moi, il y a un mot qui résume ça, c’est le confort: ils n’ont pas de vision claire de l’action, mais en revanche, ils ont plein de trucs qui sont très agréables. Le premier, c’est qu’ils ont l’impression d’être lucides là où les autres ne voient pas, et d’agir là où les autres ne font rien. C’est quand même bien agréable!  C’est d’autant plus agréable que le coût de l’action est raisonnable:  dans l’action, il y a une notion qui est les théories de l’action et l’efficacité de l’action (on en a déjà parlé), mais il y a une autre idée, qui est l’engagement, le degré de sacrifice ou d’engagement. J’aime bien chez Boltanski et Thevenot l’idée que, en contrepartie de l’”état de grand” de quelqu’un qui a agi, il a eu une formule d’investissement et un sacrifice. Or là, le sacrifice, j’ai un peu de mal à voir. Quand on explique que des lycéens vont sécher quatre demi-journées de classe, est-ce que c’est vraiment un sacrifice terrible? Comment dire… j’ai un peu de mal à adhérer! Et s’agissant d’adultes qui viennent manifester pendant le week-end, en gros, ça consiste à crier pour que les autres fassent quelque chose, j’ai un peu de mal à considérer ça comme un sacrifice, ou un investissement qui serait particulièrement remarquable. Il y a quand même, malgré ça, un sentiment de supériorité morale humaniste, c’est-à-dire : “nous, on porte l’espoir, nous, on pense que ça va marcher, et donc, il faut vraiment arrêter avec les cyniques, les gens qui disent qu’on ne peut rien faire”, etc., il y a aussi cette dimension de dire: “nous, on est des gens positifs qui construisons l’avenir, les autres, c’est juste des gens qui bloquent”. Il y a un internaute qui a réagi au post sur Aurélien Barrau de manière très intéressante, en disant : “vous nous confrontez à des problèmes, des tensions, des conflits extrêmement douloureux, mais moi je préfère rester dans une vision humaniste, qui nous ouvre la perspective qu’on puisse tout résoudre et vivre bien”, oui, pour moi c’est le choix du confort.
[45:47] Reste alors la question, dans ce confort, de ce qui est jusque là dans une dimension du confort, mais qui n’est pas une dimension morale. C’est simplement “j’ai été plus lucide, plus engagé, plus machin”, etc.  Et, il y a aussi un énorme confort moral, et ça, ça renvoie à un contexte culturel un plus large, qui est dominé par la figure de l’intellectuel engagé, tel qu’elle a été posée par Jean-Paul Sartre, il y a cinquante ans: cet intellectuel, c’est quelqu’un qui est conscient et indépendant, là où les autres sont finalement aveuglés par le système. Ce quelqu’un se pose comme lucide face au système, mais en s’exprimant avec une modération qui lui permet quand même de ne pas aller en prison, et finalement de mener une bonne vie, de monter ses pièces de théâtre, d’aller à la manif pour le climat, d’acheter bio, de rouler à vélo, de faire son compost… de faire tout ce qui lui plaît. Donc, je mène une bonne vie, mais j’ai une supériorité morale parce que je suis engagé et lucide, donc je suis cette figure de l’intellectuel engagé. Alors, déjà il y avait beaucoup à dire sur l’intellectuel engagé à l’époque de Jean-Paul Sartre, et se demander si cet engagement cool, qui ne dérange pas ton style de vie tout en te donnant une supériorité morale, est vraiment quelque chose d’aussi admirable qu’il n’y paraît… Mais, dans le contexte contemporain, ça devient pratiquement dérisoire, puisque, là, on ne parle pas de gens qui s’opposent au système, et ne on parle pas d’intellectuels qui ont renversé l’analyse des choses. On parle d’un discours convenu, qui est récité, à peu près dans les mêmes termes, par à peu près tout le monde: les différentes pétitions, elles ont toutes le même texte à trois virgules près, Aurélien Barrau dit exactement la même chose que la lycéenne suédoise de quinze ans. Il n’y a pas non plus de confrontations au système, puisque les uns et les autres sont accueillis à bras ouverts, la lycéenne suédoise est invitée à Davos, elle est invitée dans les forums de l’ONU, dans les enceintes du pouvoir, dans les médias et des conférences TEDx. Donc cette fois-ci, on a l’intellectuel engagé qui est d’emblée l’invité bienvenu du système, du pouvoir. Il n’y a pas vraiment de confrontations ou d’alerte, puisque c’est la tête du système médiatique et politique qui elle-même tient le discours d’alerte, et accueille gentiment les gens qui le tiennent depuis le point de vue de la société civile.
Donc en fait, ce catastrophisme bloqué, c’est un phénomène spécifique au changement climatique et l’environnement, et il s’inscrit dans un contexte culturel et médiatique plus large finalement, où prévaut une institutionnalisation cool de la dénonciation, que tout le monde partage (y compris le pouvoir), d’autocensure des oppositions pluralistes des points de vue, c’est-à-dire toute personne qui ne partage pas ce point de vue là est inaudible, tout simplement, donc n’est pas invitée, ou est diabolisée. Du coup, on est aussi dans un cadre qui, par rapport à la réflexion lucide sur les stratégies réalistes de changement, privilégie de manière complètement déséquilibrée les grands principes et les visions en noir et blanc du genre “zéro émission”, “il faut que”, etc., les actions emblématiques plutôt que les actions efficaces, et un traitement émotionnel: “quel scandale!”, “pourquoi ça bloque!”, “qu’est-ce qui se passe!”, etc. On est dans ce contexte, qui privilégie cet aspect-là, par rapport à la discussion sérieuse des possibilités, des coûts de l’action réelle et de ses conséquences, mais sachant que, dans ce domaine, je considère que ça a des conséquences graves, et qu’il est absolument fondamental maintenant de dépasser cet alarmisme bloquant, qui n’est pas du tout un phénomène sympathique et productif, mais, pour moi, le point de rencontre des impasses dans lesquelles on est arrivé sur le dossier.
... [1:05:40] : Mais le problème, c’est que la massification et l’urgence privilégient les grosses solutions, c’est-à-dire la grosse batterie des méga financements publics, du rouleau compresseur, qui oblige à accepter les éoliennes (sans discussion sur leurs impacts environnementaux), à accepter les usines brûleuses de forêts (sans discuter des impacts environnementaux), et donc, quelque part, la massification et la prise en bloc du discours sont dans le caractère bloquant. Pour que ce soit pas bloquant, il faut pousser moins fort, mais plus finement, pour débloquer. Au fond, il s’agit pas d’enfoncer des portes, mais de défaire des nœuds. Il y a effectivement, parmi les gens qui sont sur le climat, heureusement, plein de gens qui sont sensibles à ces alternatives. Mais le fait de la massification ne sert pas forcément ça, parce qu’au-dessus d’un certain niveau sonore, on n’entend plus. Ça n’est plus qu’une énorme clameur qui ouvre la porte à tout faire, n’importe quoi, mais vite. Donc effectivement je n’essaie pas de dire que les gens qui participent à ça n’ont pas conscience des alternatives, mais que la dynamique d’action dans laquelle ils sont pris ne favorise pas forcément ça. [1:09:30] Je donne un exemple : on va comparer l’isolation des logements et le programme éolien terrestre qui, tous les deux, prétendent être bons pour le changement climatique. L’isolation des logements, c’est une opération qui augmente le confort des personnes, et leur qualité de vie, qui diminue la pression économique sur eux et des dépenses, et qui est extrêmement efficace du point de vue du bilan climatique.
Les éoliennes, c’est des programmes qui dégradent les conditions de vie des riverains, qui détruisent beaucoup de biodiversité, les paysages, des aménités environnementales qui ont une grande valeur, dont la contribution à lutter contre le changement climatique est plus que douteuse vue la structure du système énergétique français…
Alors, pourquoi on est à fond sur le programme éolien et on bute sur l’isolation des maisons? C’est parce qu’avec le programme éolien, on peut faire de grands programmes de financement public, que toutes les grandes entreprises d’énergie s’y retrouvent: #EDF, #Bouygues, etc., et que c’est des opportunités pour de gros entrepreneurs, ou des entrepreneurs moyens-gros, qui vont se faire une fortune d’un million sur un champ d’éoliennes pour les plus petits, etc..
Alors que pour l’isolation des logements c’est tous les métiers de l’artisanat du logement qui sont concernés, des entreprises d’une personne, dix personnes, etc., c’est quelque chose qui ne peut pas être massifié parce que chaque logement a un statut séparé (si on met à part les HLM). L’effort à faire et les manières organisationnelles pour relocaliser, pour soutenir les petits acteurs plutôt que les gros, pour faire des choses qui s’intègrent dans le tissu économique environnemental et social d’une manière positive.  Ça permet de préciser ce que je veux dire, par le fait que la massification et le degré de stridence encouragent les solutions perverses, plutôt que des solutions qui demandent de défaire et de refaire des nœuds organisationnels à d’autres échelles.
[1:11:40] De la même manière, les usines brûleuses de forêt, pourquoi elles se développent ? Parce qu’on veut des gros programmes très visibles, avec de gros quotas quantitatifs, donc on va faire appel à de grosses entreprises qui vont mettre en place un rouleau compresseur. L’alternative, c’est de relancer le bois de chauffage local. Les campagnes sont pleines de chômeurs qui pourraient gagner de l’argent, en coupant de manière durable et locale dans des circuits courts, pour favoriser l’emploi local du bois. Là, on serait dans quelque chose de complètement différent, de beaucoup plus résilient qui n’échapperait pas aux populations rurales, qui voient arriver des bulldozers venus de l’extérieur, qui rasent les forêts pour aller les brûler à Gardanne. Donc là, le problème du soutien, c’est que ce soutien, il doit être fin, éclairé par un regard acéré sur qu’est-ce qui est efficace, et quelle est l’articulation entre des solutions efficaces pour le climat, mais qui sont en même temps positives pour les habitants et leur qualité de vie et pour l’environnement. https://www.youtube.com/watch…
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utopiedujour · 5 years
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La mode veut agir pour l'environnement, mais sans contraintes
Trente grands groupes du textile, une des industries les plus polluantes au monde, ont lancé vendredi, en amont du G7, une coalition pour réduire leur impact environnemental basée sur le volontariat, et accueillie avec scepticisme par des ONG. Des pesticides pour produire le coton, des produits chimiques pour teindre les textiles, du CO2 pour transporter un vêtement sur des milliers de kilomètres, des microfibres de plastique émises lors du lavage des textiles synthétiques et qui atterrissent dans les océans. Le secteur de la mode est à l'origine de nombreuses pollutions. from Challenges en temps réel : Économie https://ift.tt/2NnwNzr via IFTTT
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curieuseslettres · 5 years
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Curiosité #62 : Sénégal : l’hôpital de Ninéfécha, « don des Hauts-de-Seine », cherche repreneur [Archive Le Monde 2013]
Plusieurs articles que j'avais écrits pour Le Monde en 2013 ne seront plus hébergés sur le site du journal à compter de fin juin 2019 - la fin de leurs pages de blogs invités. Je reproduis ceux qui me sont le plus chers ici. /// Pour atteindre le village de Ninéfécha depuis Kédougou, chef-lieu de la région sénégalaise du même nom, il faut compter une heure de piste. Là, au beau milieu de la région la plus pauvre du pays, coincé entre les frontières du Mali au nord-est et de Guinée au sud, Ninéfécha émerge en contre-bas des collines. Quelque 500 habitants y vivent dans des huttes traditionnelles. En face, un hôpital, une école, un internat (et des champs de maraîchage) sont menacés de fermeture. Le tout a été financés à hauteur de 6 millions de francs français (914 000 euros) en 2000 par le Conseil Général des Hauts-de-Seine, et a été réalisé deux ans plus tard sous la houlette de la fondation humanitaire de l’ex-Première dame sénégalaise Viviane Wade. Après la victoire de Macky Sall sur Abdoulaye Wade à l’élection présidentielle sénégalaise en mars 2012, Viviane Wade a fait savoir que sa fondation, Agir pour l’Éducation et la Santé, créée après l’élection de son mari en 2000, ne paierait plus le personnel en charge de la restauration des élèves, de la surveillance des bâtiments et du nettoyage. La ministre de la santé alertée du cas Ninéfécha En conséquence, l’internat ne compte plus que quelques élèves, et l’effectif des huit classes a été divisé par deux.  « Nous assurons un service minimum avec l’aide du PAM (programme alimentaire mondial) », indique sur place Dolo Keita, président d’une communauté rurale qui regroupe Ninéfécha et une quinzaine de villages alentour. L’hôpital emploie encore dix personnes, deux sages-femmes appointées par le ministère de la santé et huit personnes détachées par le ministère des forces armées, dont le médecin chef. Celui-ci, Babacar Ndao, assure que « l’hôpital fonctionne normalement ». Mais d’après Francis Klotz, directeur du grand hôpital de Dakar entre 2004 et 2008 et ex-membre du conseil d’administration d’Agir pour l’Éducation et la Santé, la continuation des services de soin « dépendait quasi intégralement des financements de la fondation », qui se sont taris. Car cette fondation, qui œuvrait dans les domaines de la malnutrition et de l’accès au microcrédit, a connu sa Bérézina après la défaite d’Abdoulaye Wade. Dans les mois suivants, elle a été liquidée et ses 200 employés licenciés. Les 835 millions de francs CFA (1,2 million d’euros) prêtés et réclamés à Viviane Wade par Antenna, une fondation suisse spécialisée dans la recherche et la diffusion de technologies adaptées aux besoins des pays en développement, sont remboursés par Abdoulaye Wade, selon la presse sénégalaise. Sollicitée, Viviane Wade n’a pas souhaité répondre à nos questions. Le cas Ninéfécha, selon nos informations, a été transmis à la ministre sénégalaise de la santé, Marie Awa Coll Seck. Celle-ci a donné instruction à ses conseillers de trouver des solutions pour assurer la pérennité des soins. Jusqu’en 2012, le ministère de la santé versait déjà à l’hôpital de Ninéfécha une petite subvention de fonctionnement. Mais avec dix consultations par jour, plus rien ne plaide pour un sauvetage urgent de l'hôpital par les autorités, qui ont bien d'autres dossiers brûlants à gérer pour la santé des 13,8 millions de Sénégalais. Un programme d’entraide médicale conclu en juin 2001 au Haras de Jardy On est loin ce qui avait été prévu par le programme d’entraide médicale conclu entre la fondation Éducation Santé et la Société d’économie mixte Coopération 92. Cette société à capitaux publics et privés a vu le jour à l’initiative de Charles Pasqua, président du Conseil général des Hauts-de-Seine de 1988 à 2004, à des fins humanitaires en Afrique francophone. Elle a été créée en 1992, l’année où la loi sur l’administration territoriale de la République française a permis aux exécutifs locaux d'établir des liens directs avec des communes dans les pays du Sud. L’hôpital de Ninéfécha, établissement de santé privé à but non lucratif, doit alors couvrir un bassin de population de 30 000 personnes, comprenant, outre Ninéfécha, les trois villes de la région : Kédougou, Salémata et Saraya. Les soins qui y sont prodigués doivent  aussi faire baisser le taux de mortalité infantile et éviter le transfert systématique des malades les plus graves vers l’hôpital de Tambacounda, à 270 kilomètres vers la côte ouest. L’accord entre Viviane Wade et Charles Pasqua a été officialisé lors d’une soirée de gala donnée le 22 juin 2001 au Haras de Jardy, à côté de Versailles, en marge de la deuxième visite officielle d’Abdoulaye Wade en France. Viviane Wade avait choisi la localité de Ninéfécha sur les conseils d’un proche, le père catholique valenciennois Xavier Gobaille, décédé en 2010. Membre de la congrégation du Saint-Esprit, il avait été envoyé au Sénégal en 1981. En 17 ans de présence, il s'était attelé à la construction d’écoles de brousse et au forage de puits pour les 3 000 Bediks - l’une des dizaines d’ethnies sénégalaises - éparpillés à Ninéfécha et dans les villages alentour. Le 6 novembre 2002, Charles Pasqua avait inauguré le site en compagnie du couple présidentiel. Contacté pour cet article, il n’a pas souhaité répondre à nos questions. Un service de télémédecine en brousse Les nouveaux partenaires n'ont pas lésiné sur les moyens : l’hôpital de Ninéfécha dispose, dans deux bâtiments, d’une maternité, d’un bloc de chirurgie, d’une salle de radiographie et d’échographie, d’un laboratoire médical, de bureaux de consultation en médecine générale et gynécologie-obstétrique, et d’un 4X4-ambulance. Un service de télémédecine ouvert initialement a été abandonné très vite après l’inauguration. « L’hôpital a été conçu pour donner un accès aux soins aux Bédiks, qui étaient particulièrement isolés » explique le professeur Francis Klotz. Malgré ces bonnes intentions, c’est l’accessibilité du site qui a limité son impact sanitaire. Le système d’acheminement des patients a vite périclité : aux premiers jours, deux navettes gratuites quotidiennes faisaient les allers-retours avec Kédougou et Salémata ; aujourd’hui, il n’y a plus qu’une jonction quotidienne entre Kédougou et Ninéfécha, pour 2 000 francs CFA (3 euros) l’aller-retour. « Dans un schéma régional cohérent, cet hôpital aurait dû être construit dans la ville de Kédougou. Tout le monde pense que Ninéfécha remplit un rôle d’hôpital régional alors qu’ils renvoient des malades de là-bas chez-nous. On est dépassé par l’afflux », se plaint, Bassirou Ndiaye, médecin au centre de santé de Kédougou. Dissolution de la SEM Coopération 92 sur des présomptions d’emplois fictifs Ninéfécha est l’un des nombreux projets soutenus financièrement par Coopération 92. La société est d’abord intervenue au Gabon, puis dans d’autres pays d’Afrique francophone, en Asie et à Haïti. L’hôpital est emblématique des « éléphants blancs », surnom donné à ces infrastructures financées à grands frais et devenue coquilles vides. « Les conditions de transparence n’étaient jamais réunies. Nous étions convoqués pour valider des dossiers déjà tout ficelés. Aucun bilan chiffré n’existe sur ce que sont devenues les infrastructures financées mais plusieurs ONG locales ont donné des retours négatifs », confirme Vincent Gazeilles, conseiller général du canton de Clamart (Europe Ecologie-Les Verts), et ancien membre du conseil d’administration de Coopération 92. La société est dissoute le 21 avril 2008 en séance publique du conseil général des Hauts-de-Seine sur des présomptions d’abus de biens sociaux. Le parquet de Nanterre avait ouvert une enquête préliminaire en juillet 2004 pour des malversations financières présumées. L'affaire a été classée en 2008 pour vice de forme après des réquisitions bancaires effectuées par la police sans autorisation. Le Conseil général des Hauts-de-Seine fut son principal actionnaire. Il alimentait tous les ans la SEM avec 1% du budget départemental au titre de la coopération décentralisée.  Plusieurs entreprises privées siégeaient à son conseil d’administration, aux côtés des élus du département, comme la branche construction de Bouygues en Île-de-France, Vivendi, la Lyonnaise des Eaux, l’électronicien Thomson.  « Sans que l’on sache bien ce qu’elles s’y faisaient, puisqu’elles ne participaient pas au financement des projets de développement », raconte Vincent Gazeilles, qui a adressé une lettre de démission à Nicolas Sarkozy en mai 2005. « L’opportunité de faire du bien utile » Élu président du Conseil général des Hauts-de-Seine en avril 2004, à la suite de Charles Pasqua, Nicolas Sarkozy est devenu automatiquement président de Coopération 92. Mais  dès juin 2004, le commissaire aux comptes de la société refuse d’en valider les comptes. Trop compromettant pour un futur candidat à la présidentielle ? « Nicolas Sarkozy et sa directrice de cabinet au Conseil général, Chantal Jouanno, m’avait donné pour ligne de gérer toutes les aides au développement avec la plus grande rigueur. Ce qui a été fait », dit Jean-Jacques Guillet, ex-président de Coopération 92 (après Nicolas Sarkozy) et actuel maire de Chaville (Hauts-de-Seine). François Jay, directeur de Coopération 92 du temps de Jean-Jacques Guillet, se souvient de Ninéfécha comme d'un "quasi désert médical".  "Vu des Hauts-de-Seine, ils se sont sûrement dits, à tort, que les populations locales feraient des kilomètres une fois que le centre de santé serait ouvert, commente Jérôme Clouzeau, conseiller technique auprès de la ministre sénégalaise de la santé. Les structures de ce type n’ont de sens que si elles sont soutenues dans la durée. Ninéfecha a des raisons d’exister, mais ses activités doivent être redimensionnées ». L’hôpital de Ninéfecha permet de soigner les cas bénins de gastro-entérites, des infections respiratoires et les cas de paludisme parmi les villageois. Il traite aussi des cas de Sida dont sont atteints les orpailleurs guinéens et maliens attirés par les ressources aurifères de la zone. Les enfants d’une quinzaine de villages bénéficiaient, jusqu’à la fermeture partielle de l’internat, de cours de langues et d'un enseignement en matière d'agriculture durable. S’il trouvait repreneur, l’hôpital pourrait pérenniser son rôle principal : celui d’un soutien au développement à l’échelle de la communauté de Ninéfecha. S'il trouvait repreneur...
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