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#Étienne souriau
thricedead · 1 month
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"Gender and sexuality" are just a really rigid application of Étienne Souriau's dramatic functions to be real... might elaborate but I don't know if you would all think I'm crazy. Maybe it's also a little bit like Greimas' actantial model but I find the dramatic functions much more agreeable, since life is a performance on the stage.
In any concievable manner, gender is like this⬇️
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dj-bouto · 3 years
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   •    L'ébauche est soit, en charpenterie, le dégrossissement du bois pour en faire une poutre, un balcon (du francique balk, "poutre"), soit l'extrait de mortier (cf. l'irlandais balc, "mélange boueux"). Elle est dans le bâtiment la préparation encore grossière d'un ouvrage. Par suite, elle est en peinture et sculpture la disposition préparatoire des masses ; et, dans un sens plus figuré en littérature et musique, elle est la mise en place des grandes lignes d'une oeuvre avec quelques fragments rédigés de manière encore provisoire (ceci la distinguant du simple plan).    •    Elle est ambiguë. D'un côté, elle n'est qu'une esquisse approximative de l'oeuvre, prime essai d'organisation du matériau, sans valeur tel quel. D'où l'acception péjorative d'oeuvre informe qui n'a pas encore atteint son achèvement. De l'autre, elle est le temps du choix créatif qui, par un geste spontané ou médité, par l'ébauchoir, mène l'oeuvre de la velléité à la présence (cf E.Souriau, correspondance des arts, IV, XII) en marquant la matière d'une fin spirituelle transformant la nature en art. D'où une beauté imprévue, tels les Esclaves de Michel-Ange.    •    Par là elle pose la question d'une herméneutique de l'origine matérielle, spirituelle de la création ; ainsi, selon Heidsick, "l'ébauche mentale (…) l'ébauche incessamment continuée (…) montrent très clairement comment l'oeuvre à venir détermine l'esquisse qui en est le chemin" (L'inspiration, III, 5).
---> CANEVAS, DÉGROSSIR, DESSIN, ESQUISSE.
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abridurif · 3 years
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Avoir une âme, c’est posséder des richesses que l’on n’a pas ; c’est vivre positivement certaines vies irréelles ; c’est être plus grand que soi (…) ; c’est constituer un univers substantiel et être soi-même cet univers, sans qu’il soit fait d’autre chose que d’événements sans substance, d’opérations transitives et de phénoménalités labiles. La moindre connaissance concrète des hommes suffit à montrer qu’il en est ainsi pour tous, mais avec de grandes variations proportionnelles. La plupart n’occupent véritablement (si l’on peut parler ainsi) qu’une faible partie de leur dimension cosmique. Les uns, d’ailleurs, se contentent parfaitement de cette condition ; et sans rien tenter pour mieux faire, s’enferment dans cette petite région d’eux-mêmes (…). Presque pas d’âme (…). D’autres sont ouverts. Si largement ouverts vers le vague et vers le vide qu’ils n’occupent et ne possèdent rien. De l’âme, beaucoup d’âme, mais si ténue, si inconsistante, si vague, si peu possédée, qu’au fond ce n’est rien.
Étienne Souriau, Avoir une âme, essai sur les réalités virtuelles, 1938
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fashionbooksmilano · 5 years
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Design et Merveilleux : de la nature de l’ornement                    Design and Wondrous : on the Nature of the Ornament
Marie-Ange Brayer, Spyros Papapetros, Martine Dancer-Mourès et Sophie Fétro
Editions Hyx,  Orléans 2019, 184 pages, 135 illustrations,  Anglais, Français Isbn  978-2-37382-015-7
euro 45,00
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La notion d'ornement en design s'inspire des arabesques, des motifs et des systèmes décoratifs de la nature. En associant ces formes aux nouvelles technologies et aux nouveaux matériaux, le design se naturalise et se métamorphose.                                                                                                    Le catalogue Design et Merveilleux : de la nature de l'ornement, réalisé dans le cadre de l'exposition éponyme du Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole, nous montre cette évolution; trait d’union entre « le naturel et le surnaturel » (Étienne Souriau), où l’ornement s’ouvre alors à la notion de « merveilleux ».                                                                         L'ouvrage questionne une histoire récente du design où la notion d’ornement se donne au cœur de nouvelles logiques de conception et de production. L’ornement réapparaît au premier plan au début des années 1980, en Italie, avec le groupe Memphis. Une nouvelle approche libératoire transforme alors l’ornement en système narratif. Avec l’avènement du numérique et la redéfinition du rôle de l’ornement, dès les années 2000, la forme ornementale se donne à présent dans une dimension calculée de morphogenèse : sa dynamique s’ancre dans les processus de croissance de la nature. Dans toutes ces réalisations, la dimension générative de la nature a conféré à l’ornement un rôle structurel nouveau.  Une sélection d'œuvres de plus de cinquante artistes, organisée en sept thématiques : L'ornement comme nature, Fractales, Arabesques, Ornement et numérique, Merveilleux, Évanescences, Cabinet de curiosités
20/11/19
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softrobotcritics · 3 years
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Books about kinetic art
Zdeněk Pešánek, Kinetismus: Kinetika ve výtvarnictví – barevná hudba, intro. František Kalivoda, Prague: Česká grafická Unie, 1941, 144 pp; repr., afterw. Tomáš Pospiszyl, Prague: Akademie múzických umění, 2013, 166 pp. [83] (Czech)
L. Moholy-Nagy, Vision in Motion, Chicago: Paul Theobald, 1947, 371 pp. Esp. "The History of Kinetic Sculpture", pp 237-240. (English)
Franz Mon, with Walter Höllerer and Manfred de la Motte (eds.), Movens. Dokumente und Analysen zur Dichtung, bildenden Kunst, Musik, Architektur, Wiesbaden: Limes, 1960, 200 pp. (German)
Stephen Bann, Reg Gadney, Frank Popper, Philip Steadman, Kinetic Art: Four Essays, St. Albans: Motion Books, 1966, 70 pp. (English)
Michael Compton, Optical and Kinetic Art, London: Tate Gallery, 1967, [16+32] pp. Review: Taylor (Leonardo). (English)
Frank Popper, Naissance de l'art cinétique: l'image du mouvement dans les arts plastiques depuis 1860, pref. Étienne Souriau, Paris: Gauthier-Villars, 1967, xiv+227 pp; 2nd ed., rev. & augm., as L'art cinétique, Paris: Gauthier-Villars, 1970, 301 pp. Review: Taylor (Leonardo). [84] (French)
Origins and Developments of Kinetic Art, trans. Stephen Bann, New York: New York Graphic Society, 1968; London: Studio Vista, 1968. (English)
L'arte cinetica: l'immagine del movimento nelle arti plastiche dopo il 1860, Turin: Einaudi, 1970, xix+355 pp. (Italian)
Los orígenes del arte cinético y el movimiento virtual, trans. Julieta Sucre, México: Escuela Nacional de Artes Plásticas, 19??, 36 pp. (Spanish)
Guy Brett, Kinetic Art: The Language of Movement, London: Studio Vista, and New York: Reinhold, 1968, 95 pp. Review: Taylor (Leonardo). [85] (English)
John Tovey, The Technique of Kinetic Art, London: Batsford, 1971, 144 pp; New York: Van Nostrand Reinhold, 1971. (English)
Dušan Konečný, Kinetizmus, Bratislava: Pallas, 1970, 88 pp. [86] (Slovak)
Jonathan Benthall, Science and Technology in Art Today, London: Thames and Hudson, 1972. (English)
Elena de Bértola, El arte cinético: el movimiento y la transformación: análisis perceptivo y funcional, Buenos Aires: Nueva Visión, 1973, 218 pp. (Spanish)
Frank J. Malina (ed.), Kinetic Art: Theory and Practice. Selections from the Journal Leonardo, New York: Dover Publications, 1974, 244 pp. Review: Bornstein (Leonardo). (English)
Frank Popper, Art—Action and Participation, New York University Press, 1975; London: Studio Vista, 1975. (English)
Art, action et participation: l'artiste et la créativité aujourd'hui, Paris: Klincksieck, 1980, 368 pp. (French)
Arte, acción y participación: el artista y la creatividad hoy, trans. Eduardo Bajo, Madrid: Akal, 1989, 314 pp. (Spanish)
Frank Popper, Die kinetische Kunst: Licht und Bewegung, Umweltkunst und Aktion, Cologne: DuMont Schauberg, 1975, 205 pp. (German)
Inmaculada Julián, El arte cinético en España, Madrid: Cátedra, 1986, 396 pp. (Spanish)
V.F. Koleichuk (В.Ф. Колейчук), Kinetizm [Кинетизм], Moscow: Galart, 1994, 154 pp. (Russian)
Denise René, Catherine Millet, Conversations avec Denise René, Paris: A. Biro, 2001, 157 pp. (French)
Margit Rosen et al (eds.), A Little-Known Story About a Movement, a Magazine, and the Computer's Arrival in Art: New Tendencies and Bit International, 1961-1973, Karlsruhe: ZKM Center for Art and Media, and Cambridge, MA: MIT Press, 2011, 576 pp. (English)
Christina Chau, Movement, Time, Technology, and Art, Singapore: Springer, 2017. (English)
Rachel Rivenc, Reinhard Bek (eds.), Keep It Moving? Conserving Kinetic Art, Los Angeles: Getty Conservation Institute, 2018, 175 pp. (English)
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microondes · 4 years
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Vinciane Despret
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Il s’est d’abord agi d’un merle. La fenêtre de ma chambre était restée ouverte pour la première fois depuis des mois, comme un signe de victoire sur l’hiver. Son chant m’a réveillée à l’aube. Il chantait de tout son cœur, de toutes ses forces, de tout son talent de merle. Un autre lui a répondu un peu plus loin, sans doute d’une cheminée des environs. Je n’ai pu me rendormir. Ce merle chantait, dirait le philosophe Étienne Souriau, avec l’enthousiasme de son corps, comme peuvent le faire les animaux totalement pris par le jeu et par les simulations du faire semblant. Mais ce n’est pas cet enthousiasme qui m’a tenue éveillée, ni ce qu’un biologiste grognon aurait pu appeler une bruyante réussite de l’évolution. C’est l’attention soutenue de ce merle à faire varier chaque série de notes. J’ai été capturée, dès le second ou le troisième appel, par ce qui devint un roman audiophonique dont j’appelais chaque épisode mélodique avec un “et encore ?” muet. Chaque séquence différait de la précédente, chacune s’inventait sous la forme d’un contrepoint inédit. Ma fenêtre est restée, à partir de ce jour, chaque nuit ouverte. À chacune des insomnies qui ont suivi ce premier matin, j’ai renoué avec la même joie, la même surprise, la même attente qui m’empêchait de retrouver (ou même de souhaiter retrouver) le sommeil. L’oiseau chantait. Mais jamais chant, en même temps, ne m’a semblé si proche de la parole.
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sauvesparlekong · 6 years
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Tremble Paris, Hong-Kong 🇭🇰 devient la capitale du Street-Art. « Classification d'Étienne Souriau Modifier Après plusieurs tentatives et propositions voire querelles sur la classification des arts ou sur la comparaison des arts, Étienne Souriau a proposé sa classification qu'il voulait totale et générale dans son livre La Correspondance des arts, éléments d’esthétique comparée (1969), où il distingue sept classes d’art d’après leurs caractéristiques sensorielles (la saillie, la ligne, la couleur, la mélodie, le mouvement, la prononciation et la lumière). Chaque classe peut produire un art sur deux niveaux, représentatif/abstrait, c’est-à-dire : sculpture/architecture ; dessin/arabesque ; peinture représentative/peinture pure ; musique dramatique ou descriptive/musique ; pantomime/danse ; littérature et poésie/prosodie pure ; cinéma et l'avis photo/éclairage projections lumineuses. » #sauvesparlekong #sauvesparlapoesie @hkwalls (à Sheung Wan, Hong Kong)
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geopoliticsetc-blog · 6 years
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An artist is never the creator, but always the instaurator of a work that comes to him but that, without him, would never proceed toward existence.” (Latour, Modes of Existence, referring to Étienne Souriau)
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revistazunai · 7 years
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A POESIA VISUAL DE SALETTE TAVARES I
Salette Tavares, autora de origem moçambicana que participou do movimento da Poesia Experimental Portuguesa, na década de 1960, ao lado de Ana Hatherly, E. M. de Melo e Castro e Herberto Helder, é uma das vozes mais inventivas do período, mas ainda pouco conhecida no Brasil Nascida em 1922 na cidade de Maputo – então chamada de Lourenço Marques – em Moçambique, mudou-se com a família para Portugal com a idade de dez anos, vivendo em Sintra e mais tarde em Lisboa, onde estudou Ciências Histórico-Filosóficas (1948). Foi bolsista da Fundação Calouste Gulbenkian para fazer uma especialização em Estética, na França e na Itália, onde trabalhou com Mikel Dufrenne, Étienne Souriau e Gillo Dorfles. Realizou também cursos de Filosofia, Estética, Linguagem e Teoria da Arte, em universidades francesas, espanholas e italianas e publicou ensaios de estética na revista Brotéria. Em 1964, logo após a publicação do primeiro Caderno da Poesia Experimental, fez uma visita a Nova York, onde visitou vários museus na companhia do poeta Frank O'Hara e estudou arquitetura moderna com Philip Johnson. A partir de 1965, lecionou Estética na Sociedade Nacional de Belas Artes. Seu primeiro livro de poesia, Espelho cego, foi publicado em 1957, embora ela se dedicasse à poesia desde o final da década de 1940. Entre os livros de poesia que publicou mais tarde, destacam-se Lex icon (1971), Obra poética (1971) e Poesia gráfica (1995), além dos ensaios reunidos em A dialética das formas. Salette Tavares também traduziu os Pensamentos, de Pascal e As maravilhas do cinema, de Georges Sadoul. Em 1979, teve uma retrospectiva da sua poesia visual apresentada na Galeria Quadrum, na exposição chamada “Brincar”, e em 1992 recebeu o Prêmio do PEN Clube português. Salette Tavares faleceu em 1994, em Lisboa, e ainda não tem nenhum livro publicado no Brasil. Sua obra visual, que apresentamos nesta edição da revista Zunái, conjuga o experimentalismo formal, que valoriza a materialidade plástica dos signos, com a expressão subjetiva, a ironia, o espírito lúdico, a desconstrução – do significado e do significante – e a pluralidade de leituras do labirinto barroco.
A poesia visual de Salette Tavares II
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dj-bouto · 2 years
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  •    Étymologiquement, "qui fait voir de belles images". Le nom indique déjà que le principal intérêt de cet instrument optique est d'ordre esthétique. C'est un tube où deux longs miroirs sont accolés pour former un dièdre de 30° ; pour qui regarde par un bout, les reflets des miroirs l'un dans l'autre donnent des menus objets placés à l'autre bout (généralement des morceaux de verre colorés) une image multipliée qui forme une rosace. Chaque mouvement de ces objets engendre une rosace nouvelle, due au hasard ; c'est donc un instrument de compositions aléatoires, en nombre infini. Le kaléidoscope est parfois utilisé dans les arts plastiques, surtout décoratifs, pour donner des idées. L'interprétation de ses images comme représentatives a aussi été utilisée pour l'invention littéraire. Mais le kaléidoscope est souvent apprécié pour lui-même ; ses puristes considèrent même les autres utilisations comme des déviations. L'adjectif kaléidoscopique est employé par analogie pour qualifier toute succession d'images indéfiniment renouvelées.
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dj-bouto · 3 years
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   •    Jargon est à l'origine une autre forme du mot argot ; il désigne au sens propre ce que les linguistes appellent une langue spéciale, c'est-à-dire une langue qui sur le fonds commun d'une langue vivante courante développe un vocabulaire particulier à un groupe d'individus, compréhensible aux seuls initiés, obscur pour le grand public. Le mot a désigné plus particulièrement, vers la fin du Moyen Âge, la langue secrète des malfaiteurs (voir, par exemple, les poèmes en jargon, de Villon). On a aussi appelé jargon, surtout vers les XVIIè et XVIIIè siècles, tout langage mêlé de termes dialectaux ou étrangers. Toutes ces formes de jargon présentent des aspects pittoresques et ésotériques, parfois amusants, qui les rendent susceptibles d'utilisations littéraires intéressantes.    •    Mais on emploie aussi jargon pour désigner un langage maladroit, aux mots déformés, ou au contraire un langage trop savant, ou celui d'une petite coterie qui n'a des motifs bien vains pour ne pas parler comme tout le monde. Cet emploi du terme jargon est alors péjoratif, et on blâme un écrivain quand on dit qu'il use de jargon.
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dj-bouto · 3 years
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  •    À la fois audacieux et assuré. On a parfois traité de hardi, en littérature, ce dont le contenu heurte les opinions reçues ou courantes, ou les bienséances ; mais ce n'est guère là un sens esthétique. L'esthétique prend généralement hardi de manière laudative ; elle qualifie ainsi ce qui, dans une oeuvre d'art, chez un artiste, un écrivain, est nouveau, hasardeux (car ne s'appuyant pas sur des procédés éprouvés, et prenant des risques techniques), mais si fermement et même puissamment conçu ou exécuté que le résultat est heureux, simple et grand. On parle ainsi d'un style hardi, un plan hardi, etc. En architecture, s'applique surtout à ce qui défie la pesanteur et triomphe de fortes difficultés pour réussir à donner à un édifice une grande élévation.
---> AUDACE.
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dj-bouto · 3 years
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Implique une idée de décontraction plutôt que de laisser-aller.
La chose exécutée avec abandon est faite sans rigueur, mais sans mollesse. L'idée essentielle semble être l'absence d'effort. L'exécutant ou le créateur se laisse porter, conduire, par son oeuvre. Il doit donner l'impression d'une grande aisance, mais sans fautes techniques. On ne peut pratiquer un art avec abandon que lorsqu'on en possède la maîtrise parfaite, qu'on en a totalement assimilé la technique et qu'on l'a dominée.
---> AISANCE, COULANT, FACILE/FACILITÉ, GRÂCE.
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dj-bouto · 3 years
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   •    Au sens figuré, période pendant laquelle un artiste, un écrivain travaille à une oeuvre en cours ; c'est aussi l'état de l'oeuvre pendant cette période. Pour l'auteur, la gestation est un état très particulier, de travail, mais aussi de préoccupation et même de hantise jusque dans la vie courante ; il a l'impression de vivre dans deux mondes à la fois, celui de l'oeuvre et le monde réel ; et il s'est orienté vers l'achèvement, il sent cependant avec l'oeuvre une intimité à laquelle il regrette souvent de devoir mettre fin. Pour l'oeuvre, ce n'est pas seulement l'inachèvement ; c'est un état dynamique de transformations perpétuelles ; les brouillons, les esquisses en donnent une idée, mais ne rendent pas l'essentiel, qui est ce statut de toujours mouvant.
---> CONCEPTION, ESQUISSE.
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dj-bouto · 3 years
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Si le terme de "décoration" se trouve depuis fort longtemps dans le vocabulaire du théâtre, l'adjectif "décoratif" n'apparaît qu'au XIXe siècle, avec une valeur neutre, dans le sens : qui participe à l'ornementation de l'environnement. À partir de là, cet adjectif a pris deux valeurs opposées selon les auteurs ou les mentalités.
Tantôt, il est laudatif : serait décoratif tout ce qui flatte le goût et donne aux hommes une satisfaction hors de l'ordre biologique pur et de l'intellection pure. En ce cas, tout art est décoratif. Le décoratif souligne le structurel (cas des chapiteaux sculptés), renforce le charme d'un édifice en lui donnant une dimension culturelle, renvoie à tel ou tel trait de la sensibilité ambiante. Loin de résulter d'une horreur du vide, le décoratif naît du désir d'exciter l'imagination du public en lui présentant des effets raffinés, calligraphiques sur des thèmes souvent répertoriés.
Tantôt, il est péjoratif, qualifiant un ajout, un superflu, qui altèrent la forme pure, la structure d'un objet, d'un monument. Le décoratif pallie des défauts, des maladresses dans une architecture, un meuble, une reliure... Aujourd'hui, ce sens péjoratif tend à disparaître, et le sens laudatif prédomine.
---> DÉCORATIFS (ARTS), ORNER/ORNEMENT/ORNEMENTAL
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dj-bouto · 2 years
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   •    En général, différence délicate entre qualités très voisines. S'emploie en esthétique pour différents ordres de faits :    •    Dans les arts de la couleur (peinture, tapisserie, broderie, arts du feu…) le terme désigne, soit de fines différences de valeur, ou des valeurs très voisines à l'intérieur d'une couleur (un bleu très pâle, un bleu pâle, un bleu clair, un bleu moyen…), soit, plus souvent, des gradations presque insensibles entre des couleurs très voisines, des tons très proches les uns des autres dans une région du spectre assez étroitement délimitée (un bleu turquoise, un bleu-vert glauque, un vert d'eau…).    •    En musique, le mot désigne des différences ou changements dans la force des sons, et l'emploi expressif de telles différences dans un faible écart d'intensité.    •    En littérature, les nuances sont des variations subtiles de l'expression et du ton, traduisant les modalités ou degrés finement différenciés dans les sentiments, les caractères, les rapports entre les personnes.    •    Il existe une esthétique générale de la nuance, dans la préférence pour les impressions délicates, les différences peu sensibles et pourtant ressenties, les oppositions amorties et jouant sur une étroite échelle. C'est elle que préconisait Verlaine dans son Art Poétique : " Car nous voulons la Nuance encor,/ Pas la Couleur, rien que la Nuance ! ". À exclure ainsi les tons francs et fortement caractérisés, les grands intervalles, on peut obtenir des oeuvres exquises ; mais il y a risque, si l'on n'y veille de près, de tomber dans la fadeur.
---> DEMI-TEINTE, SUBTIL.
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