Tumgik
superadouline · 4 months
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J'aimais beaucoup la vie. Même si je n'ai pas encore compris pourquoi ce 31 janvier, elle m'a arraché les deux seuls êtres que mes parents m'aient offerts.
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superadouline · 4 months
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Bidzouille la fripouille
Tu sais moi, j'ai compris dès le début que ça tournait pas rond. Tu t'es mise à vomir un 20 décembre à 23:30 et... Je savais que ce n'était pas un épisode de vomissements comme les autres. C'est vraiment fou quand on y pense, car le premier symptôme qui m'a alerté est aussi le dernier symptôme que tu as eu avant que je te laisse rejoindre le paradis des chiens. Je ne t'oublierai jamais Shelby. Je n'oublierai jamais tout ce que tu m'as offert. Le plaisir et la fierté d'avoir mon premier chien de race. L'apprentissage de l'éducation positive, du training au clikker. Nos visites à l'ehpad où tu rendais tellement heureux les gens autour de toi. Quand pendant les mutilations je suis partie en courant derrière cette fille et que tu m'as attendu bien sagement derrière la barrière de Freedom. Je m'étais contentée dans la précipitation d'un assis pas bouger. Ça a dû durer 15minutes et tu n'as jamais bougé... Et pourtant c'était pas un ordre qu'on avait bossé des millions de fois. Ta volonté de me faire plaisir était surdimensionnée. Notre attachement réciproque était indestructible. Et puis il y a eu cette avant dernière consultation où même dans la douleur tu as joué ton rôle protecteur envers Leïla... Tu m'as marqué à jamais Shelby. Tu m'as tout donné pendant 8 ans, c'était 8 ans incroyable. D'un regard tu les faisais tous se ratatiner. T'étais la force tranquille. J'ai même encore en tête cette vidéo où tu défends la saxo d'un rottweiler. T'avais peur de personne quand il s'agissait de ton territoire. T'étais un bon chien. Mon meilleur chien comme je le disais souvent. C'est pour ça que, quand j'ai compris que c'était foutu, je me suis précipitée pour te trouver un lit confortable... Te faire accéder une dernière fois à de la nourriture de qualité. Je mangeais de l'air pour que tu puisses manger de la bonne protéine. Ta tête douce d'abricot me manque. Tes bruits de dragon au repas, tes pleurs derriela fenêtre. Toutes ces choses que je savais qui ne seraient pas éternelles. Mais j'en ai eu conscience dès que tes petites pattes ont touché le sol de Scaer, que tu n'allais pas être éternelle. Alors j'ai profité de toi, encore et encore. Et puis il y a eu ce dernier jour. Celui où j'ai enfin réussi à te parler, pour de vrai. À te dire toutes ces choses qui me consumaient de l'intérieur. Puis t'as décidé qu'il était temps pour toi de partir. Ça m'a tellement bousillé dedans que je ne sentais plus la douleur. Depuis que t'es partie j'ai cette grosse dose d'adrénaline à l'intérieur de moi qui m'anesthésie quotidiennement. Je ne sais pas comment t'as fais ça mais j'ai la hargne, j'ai la rage, j'ai la haine. T'es mon moteur. Je vais créer un monstre. Et tu seras cet ange à l'origine de tout ça. J'espère que tu as retrouvé Kronk là-haut et que vous jouez comme des fous. À bientôt mon meilleur chien ❤️
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superadouline · 4 months
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Mes petits chiots 💔
Et dans mes insomnies je ne pense qu'à vous. Je crève de douleur. Je ne sais pas d'où me vient cette force. Mais putain elle est incroyable. Je suis prête à niquer le game pour vous.
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superadouline · 4 months
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Tumblr media
Ça devrait etre interdit de souffrir autant.
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superadouline · 9 months
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Une nouvelle aventure commence.
Adios Lithium et Xanax.
Bonjour Quétiapine et Lexomil.
Allez on verra, accroche toi A2. ❤️
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superadouline · 10 months
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Meurtrie. Mais bien comme il faut 🔪💔
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superadouline · 10 months
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Paraît que je suis belle mais seulement quand je pleure. Quand j'avale quelques cachets cherchant la paix et ce, quelle que soit l'heure. Ils ont vu tellement de feux éteints tout au fond de mes yeux et la peur des lendemains, bien cachée dans ma voix.
On peut me voir sourire parfois, depuis que mon chien dort, il était bien trop triste et bien trop faible mais depuis qu'il est mort... Je sais désormais qu'il existe, sous les cerisiers blancs, l'espoir d'un rêve égoïste de vivre tranquillement.
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superadouline · 11 months
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Je m'en rappelerai toute ma vie.
Une séance d'ostéo des plus banales, j'étais dans mon troisième trimestre. Je souhaitais être en forme physiquement pour pouvoir accoucher par voie basse dans les deux mois qui suivaient. Jamais ô grand jamais, je n'aurai imaginé ne serait-ce qu'une seconde, que je ferai une hémorragie sur place, à 30min de chez moi, 1h de l'hôpital.
Je me souviens de ce sang qui ne cessais de couleur sur le sol du cabinet le temps que je me traîne laborieusement jusqu'aux toilettes, les mains entre les jambes, comme par réflexe, par souhait que cela s'arrête. Et comme j'ai pensé fort que tout allait s'arrêter maintenant, que j'avais sans doute au fond de moi, raison depuis le début, la maternité n'était pas faite pour moi.
Je n'avais pas pris de poids du tout, je ne passais pas mon temps à toucher mon ventre, je ne sentais pas de lien incroyablement fort entre moi et mon bébé. Il y a des moments où j'avais l'impression d'accéder à ces choses et ces sentiments mais je crois que je m'interdisais de l'aimer, de peur que ça finisse mal, de peur d'être blessée encore une fois.
Alors que le sang ne s'arrêtait de couler, j'ai pris mon courage à deux mains, j'ai traversé la rue, pleine de sang, j'ai été rejoindre le parking où se trouvait ma voiture, j'ai pris une serviette dans mon coffre et je me suis assise dessus au volant. J'ai tant pleuré que je ne voyais pas la route. J'ai appelé ma soeur.
"Allô Audrey je perds beaucoup de sang j'ai besoin de toi, que tu me dises que ça va aller."
C'était idiot de lui demander de m'assurer ce genre de choses car la façon dont sa voix s'est serrée indiquait qu'elle avait tout autant conscience que moi que c'était une situation où l'issue pouvait être fatale.
Aussi stressée pouvait-elle être je n'ai pourtant pensé qu'à elle à cet instant précis. Elle était mon aîné, elle était pmette et maman avant moi. Elle avait la force que je n'avais plus à ce moment là.
Alors j'ai conduis, jusqu'à chez moi, en gardant en mémoire que de toute façon j'étais à 1h de l'hôpital, je ne pouvais pas conduire plus longtemps sans risquer de m'évanouir. J'ai laissé toutes les larmes s'échapper de mes yeux sans chercher à les retenir, j'ai vu un nombre incalculable de buses m'indiquant que j'allais encore vivre une épreuve pour laquelle je n'étais pas préparée et ça m'a effrayé.
Anthony m'a rejoint à la maison. Je lui ai demandé de ne pas regarder mais il n'a pas pu s'empêcher et il a vu le sang et les caillots glisser le long de mes cuisses pendant cette douche. Il m'a demandé de ne pas trainer car il fallait y aller. Je lui ai demandé de mettre dans un sac mon chargeur de téléphone et mon doudou, j'ai embrassé mes chiens et je suis partie, comme si je savais qu'en ce 16 novembre, je disais au revoir pour un moment à mes bêtes. Ça paraît inimaginable tout ce temps perdu, le retour maison, la douche, les bisous aux toutous, mais je pense quelque part que ça m'a aidé à accepter la suite sans rien regretter. J'avais fais ce que j'avais à faire.
Une fois arrivés à l'hôpital, j'étais tout de même loin de me douter que je n'en sortirai que lorsque je serai maman.
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superadouline · 1 year
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Faut que je me soigne
J'ai brulé toutes les pages
J'les ai cachés dans le sable
Souviens-toi à qui tu donnes
C'est souvent eux qui te lâche,
Des fois je repense à tous ce que j'ai pas fait
Et si je pouvais tous refaire, qu'est-ce qui changerait
J'veux plus perdre de temps
J'ai plus vingt ans
J'suis un zombie, j'ai l'âme en cendre
J'sais même pas ou je vais
Je me suis perdue dans un cauchemar
Y a des morceaux de vie dans mes larmes
Quand j'en laisse sortir, c'est des bouts de moi qui partent, merde
Ça ils peuvent pas l'voir
Bientôt y'aura plus rien
Je laisserai juste une liste noire,
J'attends tous les jours que le soleil se lève
Des mois dans la nuit et y a rien qui l'arrête,
Et y a rien qui l'arrête, non...
J'sais pas ce que je deviendrai
Si j'tombe encore au fond du trou
J'suis pas la seule femme au cœur de loup,
Le mal faut pas le contenir, ça t'empoisonne
Faut s'en défaire
Mais si je le laisse sortir, comment je l'arrête?
J'suis pas d'ceux qui n'ont pas d'âme
Qui brisent des vies, qui sortent des lames
Tu connaitras jamais les gens
Derrière chaque ange y a peut être un diable
Si j'fais toutes ces erreurs, c'est pour enfin comprendre qui je suis
T'sais quand tu vis trop dans la peur
Tu deviens souvent ce que tu fuis
J'ai fait des rêves noirs
Quand j'étais perdu dans les limbes, y avait peu d'espoir
Y avait toujours des nuages au-dessus des remparts
J'me battais contre des ombres
Mais c'était moi, tout ça, c'était moi
Faut que j'vide c'qu'il y à dans ma tête
J'en voulais à cette vie et à la terre
J'ai crié, mais j'étais bloqué sous la mer
J'vois cette gosse qui m'ressemble et qui m'dit
"Rassure-toi, la lumière reviendra"
J'sais qu'cette vie c'est pas si simple qu'elle brûle des fois,
Tu sais je veux faire au mieux, je ne suis pas celle que je laisse voir
Un jour tu verras comme c'est beau
Si t'as peur du vide, alors vole plus haut
Faut que j'rentre chez moi
Qu'est-ce qu'on deviendrait si je baisse les bras?
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superadouline · 1 year
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Je suis déçue que personne ne fasse l'effort de comprendre que je suis malade. Que je suis hyper exigeante envers moi même afin de ne pas le laisser paraître, que je lutte en permanence. Que je connais souvent la bonne réaction à avoir mais que c'est la mauvaise qui se passe et que je suis la première à en souffrir. C'est un combat de tous les jours.
Mon sommeil est important, mon alimentation, mes moments de solitude, toutes ces choses font que mes phases sont moins dures. Mais on me demande quand même un rythme soutenu, un rythme de personne sans pathologie. Ben parfois c'est pas possible. Il faut savoir que je me suis imposé un rythme professionnel qui me convient. Une vie familiale super remplie qui me comble également. Et que parfois je n'ai plus de place pour la sociabilité le week end. Et j'aimerai qu'on respecte ça. Je vis pour moi, pas pour les autres. Je n'ai qu'une vie. Une seule. Qui peut se terminer d'une minute à l'autre comme tout le monde seulement moi j'en ai conscience et je veux en profiter. Positivement. Je ne veux plus m'imposer d'invitations ou de réception, je veux juste prendre soin de moi, les autres passeront après. Je ne veux pas que Leïla grandisse avec une maman épuisée par son travail sa vie de famille ses amis sa famille sa belle famille. Je veux qu'elle grandisse avec une maman épanouie et parfois fatiguée mais jamais à bout. Elle sera très sensible j'en suis certaine. Et si jamais elle est touchée par le SOPK ou la bipolarité, je souhaite lui montrer la bonne voie face à ces pathologies. Ces handicaps invisibles que personne à part ma soeur ne prend en compte.
Je crois qu'une des pires choses qui puisse m'arriver est arrivée. J'ai pardonné à ma mère parce que j'ai pris le temps de comprendre son geste. Si je l'ai compris c'est que je l'ai vécu ce sentiment d'être à bout. De tout gâcher tout le temps et envers tout le monde. De se sentir comme un poids. De me dire que ma moitié serait plus heureuse sans moi. C'est vrai. Tu te rapprocherai sans doute de ta famille. Tu n'aurai plus à supporter mes humeurs. Ta vie serait plus douce et peut être même que tu reprendrai confiance en toi parce que tu ferai plus de choses; et par toi même et sans jugement.
La phase maniaque déclenche ma colère. Ma colère fait monter ma tension, abîmé mes artères. Paroles ou actions regrettables qui entraînent des remords et donc une phase de dépression, avec une fatigue intense, une envie de ne voir personne et pourtant l'obligation de faire comme si tout allait bien, pour n'inquiéter personne et aussi pour satisfaire tout le monde.
Elle est pas belle ma vie?
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superadouline · 1 year
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Je crois qu'il est l'heure là, toutes les larmes ont séché
Je redeviens distante, je redeviens méfiante
Je suis salement amochée
Les démons reviendront, je connais la chanson
Peut-être que cette vie elle est pas pour moi
Peut-être que je suis là pour une autre raison
Mais dis moi d'où vient tout ce noir
J'ai trop de choses dans la tête, comme un canon sur la tempe
Je parle plus à personne de ma vie
Ils comprendraient pas tout
Peut-être que les pensées invasives seront ma perte
Encore un soir où je perds la raison
Pourquoi tout devient stressant?
Pourquoi tout devient blessant?
Où sont les anges ce soir?
Pourquoi je tousse du sang?
Je vais pas tenir longtemps
Tout le monde dort mais moi je danse sous la pluie, je m'enfonce dans la brume
Je deviens nocive, là je me perds dans des ruines
Et je suis loin du monde, loin de tout, loin de vous, loin de nous
Loin de moi
Un jour je partirai d'ici, me cherchez pas je laisserai pas de trace
Je serai sûrement dans une forêt noire
Au bord d'un lac, je materai la pluie danser la nuit
Tu sais faut pas croire leurs histoires
Souvent les rires se changent en cris
Je sors plus trop de chez moi, ils veulent ma vie mais ils savent pas
Que je suis lunatique, j'ai peur de la vie
Je crois que le temps c'est une maladie
Ouvre moi le coffre et donne moi la batte
Je vais voir le diable, j'ai pas besoin de carte
J'attends un signe et je regarde le ciel
Mais il n'y a que du noir dans ce cri
Encore un soir seul, je crois que j'aime plus les gens
Trop de rapaces là, j'ai mis leurs âmes dans les flammes, je sors plus leur balles
Écoute moi bien, on va foutre le camp
Partir tant que c'est loin d'ici
C'est trop tard, le mal est fait
Remets moi du sable dans le sablier
S'il te plaît
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superadouline · 1 year
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J'ai beau pisser le sang, je continue de me faire tabasser.
Je serre tellement les dents qu'elles finiront par casser.
Allez vous faire...
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superadouline · 1 year
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superadouline · 1 year
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Reprendre possession de ce qui m'appartient.
Je n'osais plus écrire le négatif. Parce que je me sentais lue et que je ne voulais blesser personne. Peut être qu'en révélant l'existence de ce Tumblr, j'avais gâché ma seule chance de pouvoir me confier sans jugement.
Peut être que si je m'étais contentée de déverser ma colère en quelques lignes dont personne ne connaissait l'existence, j'aurai eu l'esprit plus léger.
Je reprends possession de mon Tumblr des aujourd'hui. Celui qui me suit et m'a sauvé depuis 2012. Tout ne sera pas joli ni même acceptable à lire alors n'hésitez pas à rebrousser chemin.
Aujourd'hui je me sens triste. Comme depuis des jours et des jours. Comme depuis que ma vie n'est pas celle que j'avais imaginé. L'arrivée de Leïla a bouleversé bien des choses dans ma vie, mais c'est tellement un bouleversement positif. En rencontrant ma fille je me suis trouvée moi même. Je me cherchais depuis tant d'années... J'ai découvert le vrai amour mais aussi toutes ses difficultés, je suis tellement reconnaissante que cette grossesse se soit soldée par son arrivée. Tant j'ai eu peur et tant j'ai souffert. La souffrance c'est personnel, c'est pourquoi je ne me tue plus à vouloir faire comprendre aux autres la douleur qui cogne dans ma poitrine depuis le 16novembre. Je crois que les gens pensent parfois que je me suffis à moi même. Ils n'ont pas tort. À chaque épreuve difficile, je me renferme comme une huître. Dans mes heures les plus sombres, je ne compte que sur moi même. Bien sûr j'ai deux piliers, mais il serait préférable de les préserver.
Depuis le 03 janvier, date de retour de Leïla dans notre doux foyer, la vie est plutôt douce. Elle pourrait l'être totalement mais je ne me sens plus à ma place. Je veux dire dans mon couple. Je suis devenue la maman de Leïla. Je ne suis plus la copine d'Antho. Alors je lutte, tant bien que mal à rester la fille qui peut s'amuser au bar où en boite. Qui peut aller faire un tour de moto. Qui prend le temps d'aller chez le coiffeur, chez l'esthéticienne, qui fait du bois et j'en passe. Je travaille dur pour ne pas accepter l'étiquette qu'Anthony m'a, sans doute malgré lui, collée. Par contre il y a une chose que je n'encaisse pas et qui hante mes pensées jours et nuit, probablement la cause de mes insomnies.
Je ne suis pas un chien. Je ne suis pas son chien. Je ne suis pas non plus une grosse sale assise sur son cul toute la journée. Non je ne devrai pas avoir de compte à lui rendre sur l'état de la maison. Je ne devrai subir aucune je ne dis bien aucune pression quant à la propreté du sol, celle des biberons, au rythme des machines à laver, à ce que je mets dans le sèche linge... Je ne devrai pas devoir me justifier du fait que je n'ai pas eu le temps de faire du feu ou que je sois montée en chaussons en haut. En fait, n'ayons pas peur des mots, je me suis de nouveau perdue. Encore une fois, pour faire plaisir et ne pas le perdre, je me suis laissée faire. Ça s'est installé progressivement, doucement. Puis c'est revenu totalement. Ça me rend dingue et j'en suis malheureuse. Je l'ai sans doute trop flatté. Il pense sans doute qu'il en a fait beaucoup et que je ne le reconnais pas. Mais si je sais à quel point j'ai pu compter sur lui durant mon hospitalisation et celle de Leïla. Je sais qu'il a vaincu ses peurs pour Freedom, vaincu sa fatigue pour faire la route, vaincu son stress quant à nos probables décès. Je sais qu'il était mort de trouille le soir seul dans son lit à ne pas savoir de quoi était fait demain seulement nous étions deux (trois) dans le même bateau. Y'a pas un qui a plus souffert que l'autre, y'a pas de comparaison possible nous avons vécu deux expériences totalement différentes et bien sûr que chacun pense avoir vécu pire. Mais je n'ai pas de dette. Je veux qu'il comprenne que tout ce qu'il a donné, je ne dois pas lui rendre maintenant que c'est fini. Quand je l'entends dire qu'il a tout fait tout donné pendant deux mois et qu'il sous entend que maintenant je pourrai bien un peu être gentille et faire tout pour le soulager parce qu'il a repris le travail... Non... Stop...
Aujourd'hui ma vie c'est m'occuper de Leïla avec tout ce que ça implique, les biberons, les couches, les pleurs, les jeux... M'occuper des animaux, les nourrir, ramasser les crottes, jouer avec eux, les brosser, les éduquer. M'occuperbdu terrain pour qu'il ressemble à quelque chose, de la maison pour la même raisoni. Mettre l'aspirateur en route, préparer les repas, équilibrés pour que nous perdions du poids. Gérer les courses, chercher des solutions pour améliorer notre quotidien, faire de chaque jour une fête et essayer de ne pas me perdre en chemin pour ne pas nous perdre tout court. Devoir me justifier de ce que je n'ai pas pu faire dans la journée. A ça, s'ajoutera ma reprise de travail.
Son quotidien à lui c'est sortir les chiens le matin, aller travailler, prendre Leïla le soir, avachi dans le canapé avec son téléphone, le temps que je prenne ma douche. À ça ne s'ajoutera jamais rien.
C'était pas comme ça que je voyais ma vie. Et si j'avais su qu'en me remettant sur pieds rapidement, ce serait devenu comme ça, et ben j'aurai sans doute joué la comédie pour faire durer le soin qu'il m'apportait.
Aujourd'hui mes échappatoires sont les soirées alcoolisées pour le lâcher prise ou la moto pour calmer les nerfs. Lorsque j'émets le souhait de faire l'un ou l'autre, j'ai le droit à : "ah ouais tu nous abandonnes" et même si c'est pour rire et ben c'est pas drôle. C'est pas drôle de devoir trouver de l'air ailleurs qu'auprès de la famille qu'on vient de créer. C'est même culpabilisant. C'est pas drôle de vivre avec des étiquettes sur le dos. Pas normal de s'apprêter et d'entendre "tu vas voir un autre". Lorsque Leïla est sortie de l'hôpital et que nous avons eu la pression des visites, que j'ai refusé en bloc et dit que c'était un motif de séparation s'il n'allait pas mon sens pour sa santé, ce n'est pas normal qu'il m'ait répondu "je me battrai pour l'avoir une semaine sur deux". Ce qui aurait été normal, c'était de faire front avec moi pour sa santé, contre les copains et le famille, le temps qu'il fallait. Pas nous imaginer déjà séparés et me parler de sa garde alternée. Je suis tellement fâchée de ce que j'ai subis en plus de ce qui nous est arrivé.
Mon post partum est totalement bafoué. Ah oui, après le rendez vous et les mots syndrome post traumatique, dépression PP, c'était grave il fallait prendre soin de moi car si je flanchais il n'arriverait pas seul avec Leïla et toute la smala. Deux sourires et 4 rires plus tard, le diagnostic était oublié. Elle va bien Adeline. Elle gère. Elle est épanouie. Elle va avoir du mal à reprendre le travail tant elle est heureuse à la maison.
La complexité de la santé mentale, de la compréhension humaine et des apparences.
J'ai besoin de souffler. D'aller à Guidel en pleine nuit la musique à fond crier à la mer. De rouler à 300 en moto. De ne parler à personne d'autres que ma soeur et Antho. Ma soeur pour le soutien, Antho pour le nécessaire. J'ai besoin d'isolement et ce n'est pas normal.
J'essaye constamment de faire des efforts pour m'améliorer et rendre les gens autour de moi heureux. J'ai autorisé les parents d'Antho à venir des le vendredi soir. Je leur ai confié Leïla 2x deux heures pour nous apprendre le détachement et leur prouver ma confiance. J'ai laissé Virginie nourrir Leïla et lui prendre le bain. Ils ont vécu beaucoup de moments heureux grâce à mes permissions. Et moi? J'ai eu le droit d'entendre "ta mère te fait des misères" "tu vas venir habiter chez mamie" "on revient quand ?"
Je donne la main on me bouffe le bras. J'ai souffert de chacune de ces remarques. "C'était pour rire" ça ne fait rire que vous. Leïla ne dort plus depuis ce weekend. Moi non plus. Antho et ses parents ont bien dormi tout le weekend, vont bien dormir toute cette semaine et celles d'après. Tu comprends comme c'est pas juste? Parce que moi je vais devoir donner 2x plus de ma personne pour retrouver un quotidien normal. Malgré la fatigue et tout ce que j'ai à faire.
Je suis à bout de force. Sincèrement. J'ai plus envie de donner. Plus rien à personne. J'ai plus envie de recevoir non plus. Je veux juste être seule avec Leïla et mes animaux. On va me dire que je ne suis pas gentille et compliquée alors que je suis juste entrain d'encaisser et de m'abandonner.
Je refuse. Je ne veux plus souffrir. Plus jamais. Encore moins par la faute de quelqu'un.
Je pense que c'est pas mal pour aujourd'hui. Merci Tumblr. Et ça fait pas 50€ la séance. Ça coûte juste des larmes.
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superadouline · 1 year
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Cette fille que tu trouvais tellement douce, mais qu'une fois énervée t'as plus jamais reconnu.
Laisse moi partir et devenir qu'un esprit.
Est-ce qu'on sait vivre? Loin de nous, loin d'ici? On s'était dit tant de promesses au début, au plus profond de moi...
Mais laisse moi partir. Cette fois.
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superadouline · 1 year
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À l'homme que j'aime,
Je sais que tu as un onglet constamment ouvert sur mon Tumblr. Que tu zieutes si je poste ou pas. Pour voir si j'écris des choses que je ne te dis pas. Pour t'assurer de ma santé mentale. Pour savoir si je décharge mes émotions quelque part. Tu le sais, comment je fonctionne. Je hurle en silence les mâchoires fermées le regard fuyant. Ma souffrance se traduit par mon mutisme.
C'est vrai qu'on a encaissé dur ces derniers temps. Depuis janvier je morflais pour Kronk. Sévère. Je l'ai dans la chair. Puis février j'ai eu ma moto. Mars, des projets. Avril je tombais enceinte. Mai j'allais bosser avec le smile. Juin je recommencais à m'investir auprès des toutous. Juillet j'arrêtais de travailler à contre coeur. Août j'appréciais ce repos forcé. Septembre était doux, la vie était belle. Octobre je ramassais des noix, des châtaignes. Novembre tout basculait.
Tu sais je suis fière qu'on ait traversé novembre sans un mot plus haut que l'autre. Sans une embrouille. Sans que nos émotions prennent le dessus sur notre amour. Je savais qu'on était amoureux et soudés, mais là ça a vraiment été confirmé.
De mauvaises nouvelles en mauvaises nouvelles. Puis est arrivée Leïla. La concrétisation de presque 9ans de hauts et de bas. Si tu savais comme je suis fière de toi, fière de nous. On a sauvé l'insauvable. On s'est montrés à nous mêmes puis à tout le monde que l'amour triomphe toujours. Tu te rends compte Tony? De comment on s'est haï ? De comment pour rien au monde on ne se quitterait aujourd'hui ? C'est fou la vie.
Y'a 4 ans si on m'avait demandé ce que je changerai chez toi, j'aurai trouvé un tas de trucs. Aujourd'hui je ne saurai pas répondre. T'es parfait. T'es terriblement beau. Tu es extrêmement attentionné. Très à l'écoute, toujours soucieux du bien être des autres. Tu es ouvert d'esprit. Tu es investis dans tout ce que tu entreprends. T'es tellement gentil. Tu es tout ce dont on peut vouloir qu'un homme soit. Je suis extrêmement chanceuse de t'avoir et j'essaye chaque jour d'être à ta hauteur. On est forts, on communique, on est fusionnels. Je suis tellement heureuse à tes côtés, avec tout ce qu'on a acquérit et construit ensemble. Je t'aime si tu savais, mais je pense que tu le sais. Tu m'as fais l'honneur de m'attendre des années pour que j'accepte enfin de porter ton bébé. Tu ne m'as jamais brusquée, toujours respectée... Pendant cette fin de grossesse compliquée, tu as tellement été présent. Je t'avoue je le savais déjà mais... Tu vas être un papa formidable. Je le sais. Je suis tellement fière de toi, de nous. J'arrête pas de le répéter mais je le pense tellement. Leïla a beaucoup de chance de t'avoir. Moi j'en ai encore plus. J'espère que plus tard, elle trouvera un homme ou une femme qui se comportera avec elle comme tu te comportes avec moi. Je souhaite à tout le monde d'avoir un Tony dans sa vie, dans son lit.
Je t'aime.
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superadouline · 1 year
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Tumblr media
28 Novembre - 11h38
Mon corps donnait vie au fruit de notre amour.
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