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Les stats !

Tout est rangé, la lessive est faite... il est l’heure des comptes de ce voyage...

21 : le nombre d’étapes

1715,15 : le nombre de kilomètres parcourus

19 : le nombre de départements visités (Jura, Ain, Isère, Drôme, Hautes Alpes, Alpes de Haute Provence, Vaucluse, Gard, Aveyron, Cantal, Corrèze, Creuse, Allier, Cher, Nièvre, Seine et Marne, Essonne, Val de Marne, Paris)

7 : le nombre de parcs naturels visités (Vercors, Lubéron, Alpilles, Cévennes, Grandes Causses, Millevaches, Gâtinais)

19 229 : le nombre de mètres de dénivelé positif grimpés 

5 : le nombre de cols grimpés (deux dans le Vercors, un dans le massif du Diois, deux dans les Cévennes)

104 : le nombre d’heures passées à pédaler

500 000 : environ le nombre de coups de pédale

1 : le nombre de jours sans étape

16,57 : la vitesse moyenne sur le trajet

4 : le nombre de kilos laissés sur l’asphalte

25 : environ le nombre de litres d’Orangina bus

0 : le nombre de crevaisons

1 : le nombre de sauts de chaîne

3 : le nombre de regonflages de pneus

25 : le nombre de kilos trainés dans les sacoches (avec le vélo et l’équipement, environ 40 kg)

9 : le nombre de nuits au camping

10 : le nombre de nuits à l’hôtel

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Étape 21 : Egreville à Paris

Dernier jour sur le vélo, pour une étape pas toujours très drôle !

Départ d’Egreville avec un copain pour rejoindre mon appartement à Paris, sous la pluie qui a vite cessée.

Première portion assez calme, sur des routes peu fréquentées et plates.

Puis, à partir de Corbeilles Essonne, tout s’est gâté... chemins, trafic...

Pas une partie de plaisir de naviguer entre les voitures ou entre les trous et les bosses...

Quelques 130 kilomètres plus tard, l’arrivée à Paris en deviendrait presque réconfortante !

Demain, je ferai les comptes de ce voyage !

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Étape 20 : Saint Benoit sur Loire à Egreville

Étape très tranquille, complètement plate, des bords de Loire aux plaines du gâtinais.

Départ un peu plus tard qu’à l’accoutumée pour ne pas arriver trop tôt à Egreville, où je dors chez un copain pour faire la route jusqu’à Paris demain en binôme !

Temps assez maussade, tout au long de la journée, et un peu de pluie sur la fin.

En tout un peu plus de 80 kilomètres et environ 400 mètres de dénivelé.

Petites routes dans la plaine pour commencer, jusqu’à Montargis, puis une portion de canal du Loing avant de retrouver Ferrieres en Gatinais, pour une petite visite de l’abbaye.

Pour finir par une petite vallée et les grandes plaines du gatinais !

Demain, dernier jour 😰😰😰

Direction Paris !

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Abbaye de Fleury, à Saint Benoit sur Loire. Avec les reliques de Saint Benoit. Visite au son de l’orgue !

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Étape 19 : Cosne sur Loire à Saint Benoit sur Loire

Étape 100% Loire à Vélo.

Départ dans la brume matinale de Cosne, avec des températures assez fraîches mais supportables.

Quelques kilomètres de sortie d’agglomération assez fréquentés, avant de retrouver l’itinéraire aménagé de la Loire à Vélo.

Itinéraire qui n’est pas que de la piste cyclable, loin de la ! La petite moitié du parcours est du chemin, parfois même plutôt pour les VTT ! L’autre moitié est tantôt de la petite route partagée vélo / voiture, tantôt de la piste réservée aux vélos.

Mais le problème principal... c’est qu’on ne voit que très peu la Loire ! Le parcours serpente de village en village, chacun ayant visiblement voulu être sur le tracé, en imposant parfois d’assez gros détours par rapport au fleuve... sans grand intérêt...

Dommage que l’itinéraire n’ait pas été plus lié à la Loire, parce que les portions les plus intéressantes sont clairement celles qui suivent les berges.

Fin du parcours à Saint Benoît sur Loire. En tout, un peu plus de 90 kilomètres, majoritairement plat (300 mètres de dénivelés).

Plus que deux jours avant Paris 😱

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Étape 18 : Dun sur Auron à Cosne sur Loire

Étape pluvieuse et venteuse !

Départ ce matin de Dun sur Auron, sous la pluie !

Matinée de pédalage sur les routes de plaine rectilignes qui traversent le Berry jusqu’à la Loire, avec tout l’attirail imperméable...

Vent de trois quart face qui a un peu compliqué la tâche, il a fallu appuyer sur les pédales, même si le profil était plutôt plat !

Pas très agréable, mais pas désagréable non plus : du vélo utile, de quoi faire des kilomètres à bon compte (même si le compte aurait été encore meilleur sans le vent)

Puis arrivée sur les bords de Loire à la Charité sur Loire vers midi, lorsque la pluie a cessé.

Mais le vent a pris le relais, beaucoup plus fort, et cette fois ci en pleine face... 40 kilomètres de Loire à vélo pour remonter jusqu’à Cosne sur Loire, en passant par Sancerre.

La encore, un terrain plat, mais il a fallu lutter contre le vent... pas de tout repos ! Heureusement, le temps s’est levé, et j’ai même eu droit au soleil. Qui devrait également m’accompagner demain.

Un peu plus de 100 kilomètres aujourd’hui, avec un dénivelé de 400 mètres environ.

Demain direction Chateauneuf sur Loire, juste avant Orléans.

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Étape 17 : Montluçon à Dun sur Auron

Du plat !

Étape quasiment plate du début à la fin, pour rejoindre la petite ville de Dun sur Auron.

J’ai changé mes plans ce matin juste avant le départ : je devais rejoindre Moulins, mais des orages étaient annoncés à la mi journée sur le parcours... alors que le temps était prévu un peu meilleur en direction du Nord...

C’était également l’occasion de faire presque 50 kilomètres de piste cyclable le long du canal du Berry. Je n’en avais pas fait jusque là... un peu de repos !

Très belle piste, entrecoupée de portions non asphaltées, pour dérouiller un peu le vélo.

A partir de midi, la pluie est arrivée... et de la pluie bien franche ! J’ai dû sortir tous les imperméables, K-Way et surpantalon... mais j’ai tout de même fini les baskets en piscine...

Beaucoup plus simple physiquement sur le plat, de quoi récupérer, en 80 kilomètres et un peu plus de 300 mètres de dénivelé seulement. Juste une cote a 4% de moyenne, de 2 kilomètres environ pour se réchauffer un peu juste avant la pluie !

Cette fin de semaine s’annonce dans tous les cas bien plus facile que le reste du parcours.

Demain direction Cosne sur Loire, en passant par la Charité sur Loire pour allonger un peu le parcours et faire une portion de la Loire à Vélo.

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Étape 16 : Felletin à Montluçon

Départ sous la bruine de Felletin pour une étape de près de 80 kilomètres et un peu plus de 900 mètres de dénivelé. Destination Monbrison, porte (pour moi de sortie) de l’Auvergne.

Pas beaucoup de photos aujourd’hui car le temps a été assez gris jusqu’à la fin de l’étape...

Beaucoup de petites routes dans la Creuse, assez agréable à rouler, avec un schéma assez constant toute la journée : descendre, traverser le pont qui enjambe la rivière ou le ruisseau en fond de vallée, et remonter ! Puis recommencer !

Assez éreintant pour les jambes, même si in fine, l’étape ne fait pas tant de dénivelé qu’hier.

Étant arrivé assez tôt à Montluçon, j’ai le temps de visiter un peu la ville... et demain, direction Moulin, avant de retrouver les bords de Loire à partir de mercredi.

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Étape 15 : Seilhac à Felletin

Du soleil... et beaucoup de vent pour cette traversée du plateau des Millevaches !

Très beau paysages de campagne et de forêts pour cette étape un peu longue et assez relevée... un peu moins de 100 kilomètres pour 1 500 mètres de dénivelé.

Départ ce matin du camping du lac de Bournazel, sous le soleil qui ne m’aura pas quitter de la journée ! Après ces quelques jours de temps gris, voilà qui fait le plus grand bien !

De la montée, de la descente, avec des profils variés mais quelques passages assez pentus. Ça n’a pas été de tout repos !

Première ascension sur le premier plateau du Limousin, jusqu’à Tarnac, avant de rejoindre des altitudes de près de 900 mètres. Beaucoup de forêts, et beaucoup de limousines dans les prés.

Passage par les sources de la Creuse avant de redescendre sur Felletin, qui sera pour moi la porte de sortie du plateau des Millevaches.

Heureusement, le vent qui souffle très fort, notamment sur les hauteurs, était de trois quart dos. Il me pousserait donc plus qu’il ne me freinait. Je n’ose pas imaginer la journée en enfer que j’aurais pu passer si il y avait eu ce même vent de 60km/h de face...

Demain direction Montluçon, environ 80 kilomètres plus loin. Ce qui me rapprochera de la Loire, que je vais suivre deux jours pour me rapprocher de la région Parisienne...

Plus que 6 jours sur le vélo... ça sent la fin ! ☹️

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Lac de Bournazel. Voilà qui laisse présager une magnifique journée demain sur le plateau des Millevaches !

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Étape 14 : Laroquebrou à Bournazel

Étape qui devait être de récupération... et qui ne l’a pas été du tout !

J’avais prévu d’aller jusqu’à Tulle, soit environ 60 kilomètres et 700 mètres de dénivelé... mais je n’y ai trouvé ni hôtel disponible (visiblement les pèlerinages sur les terres de Chirac ont déjà commencé), ni camping...

J’ai donc décidé de pousser jusqu’à Naves, ou j’ai repéré un hôtel que j’ai (cru) réservé... arrivé sur place, l’hôtel était fermé... et en consultant le journal des appels je me suis rendu compte que j’avais en réalité réservé par erreur dans un tout autre hôtel, de l’autre côté de Tulle, à 20 kilomètres de la ! J’ai donc poussé 15 kilomètres plus loin (pas plats du tout évidemment !) pour trouver un camping sur le bord du lac de Bournazel...

Finalement, 80 kilomètres et 1200 mètres de dénivelé aujourd’hui. Pas évident, car entrecoupés par les recherches et péripéties d’hébergement... la route était également moins intéressante que les jours derniers, car beaucoup plus fréquentée (ce n’est pas le périphérique parisien non plus, je reste en Corrèze !).

Les passages dans les vallées étaient cependant sympathiques. Argentât que j’ai traversée est une jolie ville également. On ne peut en dire tant de Tulle, ou je n’irais pas vivre !

Point positif, il ne devrait pas pleuvoir ce soir, et le soleil fait quelques apparitions, qui devraient être suffisantes pour sécher le cuissard de demain...

Car demain, direction Eymoutiers, ou peut être un peu plus loin, car j’ai déjà fait une bonne vingtaine de kilomètres aujourd’hui en rallongeant le trajet... ce sera exigeant : que de la montée et de la descente, pas un kilomètre de plat !

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Laroquebrou

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Étape 13 : Estaing à Laroquebrou

Nouvelle étape sur les plateaux, cette fois ci du Cantal.

Départ ce matin dans la brume d’Estaing pour une petite vingtaine de kilomètres de descente des Gorges du Lot, avant de rejoindre les Gorges de la Truyère.

Puis il a fallu monter, dans la brume toujours ! Une petite dizaine de kilomètres d’une pente irrégulière, mais avec des passages très exigeants. Heureusement, les jambes étaient en feu aujourd’hui ! Elles ont avalé le dénivelé sans sourciller !

Quelques kilomètres sur les plateaux, toujours le même plaisir : les odeurs, l’air pur, la vue sur les plaines en contre bas !

Comme lorsque l’on descend du Vercors dans le Diois, la rupture est assez nette en passant de l’autre côté des Gorges du Lot : la Sud, c’est fini ! Les sapins ont pris la place des pins, les paysages sont plus verts, l’atmosphère est différente... Fini aussi l’été ! Les températures et le temps ont changé... la végétation commence doucement à virer au jaune orangé !

Ce soir, hôtel sur les bords de la Cère, à Laroquebrou. Petit cours d’eau que j’ai suivi pendant les 15 derniers kilomètres.

En tout donc, un peu moins de 90 kilomètres, avec un dénivelé de 1300 mètres.

Demain, petite étape de récupération jusqu’à Tulle, en Corrèze.

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Estaing et son château. Je vous épargne l’exposition sur Giscard, qui a transformé le château en musée des gloires de son septennat 😕. Bientôt la Corrèze de Jacques... RIP !

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Étape 12 : Millau à Estaing

Départ ce matin de Millau, pour une étape de moyenne montagne sur les Grandes Causses pour rejoindre la vallée du Lot, à Estaing.

Temps très noir, pas très chaud, et assez venteux... Avec un profil assez difficile : montée sèche dès le 2 éme kilomètre, avant même d’être sorti de Millau.

Mais s’il y a un viaduc, ce n’est pas pour rien... il faut bien sortir de la cuvette !

Les efforts ont été récompensés, car j’ai passé une partie de la journée sur les plateaux des Grandes Causses, vers 1000 mètres, très agricoles, très calmes. Tout ce que j’aime !

C’est d’ailleurs l’adieu au 1000 mètres, puisque c’était la dernière fois du voyage que je passais cette altitude... ☹️

Des vues panoramiques magnifiques sur les monts d’Aubarc et la vallée du Lot... bien qu’un peu encombrées, avant de redescendre d’un étage, pour suivre la rivière Aveyron.

Petit passage par Bozoul : un site très impressionnant 😳

Avant de redescendre encore vers la vallée du Lot et Estaing. Que j’ai traversé lors de mon précédent voyage : toujours aussi beau !

En tout et pour tout, 80 kilomètres pour 1200 mètres de dénivelés.

Demain direction Laroquebrou, pour une étape assez similaire à celle ci : monter... et descendre !

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Étape 11 : Valleraugue à Millau

Étape très humide !

Départ ce matin de Valleraugue, pour monter, dès le kilomètre 2, le col du jour... heureusement de petits pourcentages de 3% de moyenne sur les 4 premiers kilomètres.

Puis une montée très longue, un peu plus de 20 kilomètres, mais avec des pentes assez régulières et douces, entre 5 et 6% tout le long.

Sous la pluie et le vent ! A l’entame du col, le temps s’est fait noir et très vite, il a fallu mettre en place le plan Pluie ! K-way fermé jusqu’au col, capuche sous le casque, veste bien au sec dans la sacoche pour se couvrir pour la descente...

L’ascension s’est très bien passée, et la pluie ne m’a pas vraiment gênée. Le vent un peu plus, mais j’ai très vite trouvé mon rythme, et j’ai pu tout faire d’une traite sur le vélo. La forme est revenue à 100% !

Au sommet, à 1300 mètres environ, changement de tee shirt, et ajout de la veste sous le Kway pour passer l’après midi au sec.

Et ce fut une longue descente, d’abord à flan de monts, toujours sous la pluie et dans le brouillard, puis dans les gorges, sous un régime d’averses (ce qui n’est pas mieux !).

En tout, un peu plus de 80 kilomètres et près de 1300 mètres de dénivelé pour cette étape, qui malgré le temps, était magnifique !

Pas beaucoup de photos du col et de la descente, parce que le téléphone était au sec dans la sacoche, et je ne voulais pas couper l’effort sous la pluie. Mais de très beaux paysages des Gorges, avec des villages perchés, en équilibre au dessus des précipices.

Ce soir, hôtel pour faire sécher les habits ! Et demain, direction Estaing, sur les bords de Lot, que j’ai traversé lors du périple de 2017. Ce sera le seul croisement entre les deux itinéraires !

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Je prends ça comme une bienvenue dans le col du jour !