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prospectic · 2 years
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Evolution du nombre de e-retailers en Belgique
Voici l'évolution du nombre de e-retailers en 🇧🇪 au cours des 15 derniers mois (source: www.retis.be)
Cet histogramme montre clairement un tassement de la progression des acteurs de vente de produits en ligne, depuis maintenant 6 mois, que ce soit en Flandre, en Wallonie ou à Bruxelles. L’engouement observé en début de pandémie s'est dissipé.
Sur le terrain, nombreux sont ceux qui croyaient facile de vendre en ligne, et qui ont dû constater un faible succès après avoir adopté une mauvaise stratégie de positionnement / commis des "erreurs de débutants".
REM: Ces chiffres ne reprennent pas les entreprises vendant surtout offline, ainsi que les vendeurs en ligne de services, de même évidemment que les acteurs ayant "oublié" de déclarer leur activité en ligne (proportion probablement non négligeable, cette non-déclaration étant fréquente en dropshipping).
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prospectic · 2 years
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Réglementation du marketing d’influence en Belgique
Les règles en matière de marketing d'influence viennent d'être précisées par le SPF Economie.
Vous faites une communication promotionnelle dès que vous remplissez les 2 conditions suivantes : 1⃣ Vous mettez en avant oralement, visuellement ou textuellement, une offre (un produit, une entreprise, un service, une marque) 2⃣ Vous recevez un avantage de la société derrière cette marque, ce produit ou ce service (ex: produit offert, invitation à un événement) C’est le cas également lorsque vous partagez avec vos followers un code de réduction que vous avez reçu d'une marque, vous offrez des produits pour la marque, ou vous organisez un concours pour celle-ci. Sauf si le caractère publicitaire du post est évident aux yeux de tous, la publication doit être accompagné d'un tag explicite comme « réclame », « publicité », « annonce ». L'influenceur rémunéré doit également s'inscrire à la BCE et communiquer son n° d'entreprise ainsi que ses coordonnées postales et son e-mail sur sa page profil.
Pour plus d’information sur ces règles
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prospectic · 3 years
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Les labels TIC, objets d’incentive territoriale
Les labels TIC, objets d’incentive territoriale
Les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont l’objet d’enjeux de compétition, entre individus, entre groupes, entre sociétés, entre régions ou entre pays. Des innovations en découlent, qu’elles soient purement technologiques, ou stratégiques (en termes de marketing, d’usage,…). Cette compétition s’exerce en continu, naturellement, mais elle peut être stimulée, motivée…
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prospectic · 3 years
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Les démarches administratives pour lancer un e-commerce en Belgique
Les démarches administratives pour lancer un e-commerce en Belgique
[et_pb_section fb_built=”1″ _builder_version=”4.9.10″ _module_preset=”default”][et_pb_row _builder_version=”4.9.10″ _module_preset=”default”][et_pb_column type=”4_4″ _builder_version=”4.9.10″ _module_preset=”default”][et_pb_text _builder_version=”4.9.10″ _module_preset=”default”]Vous êtes en Belgique et vous avez envie d’entreprendre dans la vente en ligne en devenant un(e) e-commerçant(e) ? Vous…
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prospectic · 3 years
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En click & collect, le droit de rétractation s'applique t-il ?
Oui !
Beaucoup de commerçants refusent les retours de produits dans ce cas. En fait, à tort ! En cas de click & collect, si la commande a été passée en ligne de façon ferme, il faut appliquer la réglementation européenne de protection du consommateur en cas de vente à distance. 
Le consommateur a 14 jours calendrier, à dater du lendemain où il a retiré sa commande, pour faire valoir ce droit, sans devoir se justifier.
Article complet
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prospectic · 3 years
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Nouvelles règles de TVA en e-commerce
L’U.E. appliquera le 1/7/2021 de nouvelles règles pour la TVA en e-commerce. Peut-on espérer une plus grande équité entre e-commerçants ?
De nouvelles règles fiscales, avec l’objectif de lutter contre la fraude à la TVA
Une fraude massive est observée depuis des années en matière d’application de la TVA lors des opérations intracommunautaires de vente à distance, où des vendeurs appliquaient un taux plus avantageux que celui normalement en vigueur (…en omettant de respecter les règles d’application lorsqu’un certain seuil de vente intracommunautaire était dépassé), et surtout lors des opérations d’importation, où la TVA est très souvent complètement éludée. Cette dernière fraude est estimée à plus de 5 milliards d’euros par an. Considérable !
Depuis une dizaine d’années, la Commission Européenne est mobilisée pour modifier les règles d’application pour la TVA. Le processus décisionnel fut long, car en matière de fiscalité, l’unanimité des Etats Membres est requise. A défaut de pouvoir harmoniser les taux de TVA, la Commission s’est attelée à agir pour éviter des distorsions de concurrence en e-commerce, avec des règles qui favorisaient les e-commerçants situés dans les pays les moins taxés par rapport aux e-commerçants et commerçants situés dans le pays de l’acheteur, et surtout pour éviter une concurrence déloyale de produits importés à l’importation par un vendeur non européen.
2 fuites de robinet enfin fermés !
Une manière de frauder pour les vendeurs non européens consistait à déclarer les produits comme ayant une valeur inférieure à 22 €, afin de ne pas devoir déclarer une TVA à l’entrée de l’U.E., ou bien de faire un carrousel via des transports fictifs au sein de l’Europe et souvent des tiers transporteurs de complaisance. Cette exemption de 22 € sera dorénavant supprimée.
De plus, à partir du 1/7/2021, le principe général en e-commerce intracommunautaire (d’un pays membre de l’U.E. vers un autre) sera l’application du taux de TVA du pays du consommateur lorsqu’il s’agit de ventes à distance à des particuliers (ou bien à des professionnels non assujettis: régime de franchise, organismes publics, associations n’effectuant pas d’opérations relevant de la TVA).. C’était déjà le cas depuis 2015 pour les services électroniques (cloud, e-books,…). Ce sera maintenant également le cas pour les biens achetés à distance par des consommateurs situés dans un autre état membre que le vendeur, ainsi que pour presque tous les services (en ligne ou non) prestés dans un autre pays membre pour des consommateurs (acheteurs particuliers), tels que par exemple des entrées à des salons.
Plus grande équité entre e-commerçants s’adressant aux mêmes clients
Ces nouvelles dispositions permettront aux e-commerçants situés dans un pays à haut taux de taxation à la valeur ajoutée de ne plus être injustement pénalisés lorsqu’ils vendent dans d’autres pays européens (par exemple un e-commerçant danois, soumis à 25% de TVA, pourra dorénavant appliquer une TVA de 17% à un client luxembourgeois, en équité avec un e-commerçant luxembourgeois qui peut appliquer ce taux aux clients nationaux).
Une exception de simplification administrative pour les TPE sera d’application. Elle concerne les très petits e-commerçants, vendant pour moins de 10 000 € / année civile hors de leur pays, qui pourront appliquer le taux de TVA national. Mais ce seuil bas devrait éviter des concurrences fiscales déloyales entre e-commerçants actifs à l’international.
Les nouvelles règles détaillées sont décrites dans ce dossier établi par le cabinet Retis
Pour un e-commerçant belge, ces nouvelles règles sont donc une bonne nouvelle pour vendre notamment en France, en Allemagne, au Luxembourg…
Il faut toutefois noter que ce différentiel est maintenant plus faible que dans les années 2000: les dernières crises économiques ont poussé les pays du sud de l’Europe qui pratiquaient de faibles taux de taxation à se rapprocher des autres, de sorte que les écarts au niveau des taux “normaux” (standards) ont été réduits. Par contre, des taux “super réduits” existent toujours, comme celui de 3% au Luxembourg pour notamment des biens dématérialisés, et même 0% en Irlande pour certains produits non transformés, alors que ces mêmes produits seront taxés à 25% au Danemark, l’extrême étant 27% pour certains produits en Hongrie.
Simplification administrative bienvenue pour les e-commerçants
Probablement encore plus important que cette harmonisation des règles d’application, l’ouverture du One-stop-shopping “OSS” facilitera grandement les opérations de déclaration, en permettant de les effectuer en une seule fois par trimestre, pour tous les pays de vente, par voie électronique, dans sa propre langue, et en versant en une fois le montant global aux autorités fiscales nationales (chargées ensuite de dispatcher les montants dus aux homologues étrangers).
Ce travail administratif était jusqu’à présent particulièrement laborieux, et donc coûteux, notamment en Tchéquie, en Espagne et en Italie. Cette évolution ne peut donc qu’être saluée.
La fin de la fraude à la TVA en e-commerce ?
Ce paquet réglementaire “TVA e-commerce” devrait réduire sensiblement certaines formes de fraudes “basiques”, qui avaient explosé ces dernières années. Ainsi des douaniers relèvent au moins une infraction économique / fiscale sur environ un colis sur 2 contrôlés aux ports et aéroports de fret belges !
Le diable est toutefois dans le détail, et certaines sociétés ont d’ores et déjà repéré des failles au système, en complexifiant les chainons d’importation, avec de multiples intermédiaires. De plus, une partie significative de la fraude à l’import en e-commerce était relevé lors d’import dans des ports britanniques. Le Brexit étant entré en vigueur, ce maillon risque d’être encore plus faible.
Pas encore assez d’e-commerçants informés et de contrôles pour faire respecter l’équité
Reste surtout à voir si sur le terrain les moyens suffisants seront déployés pour contrôler le respect de ces nouvelles règles. A 3 mois de ce changement, en Belgique, la question se pose particulièrement, surtout avec l’explosion de l’importation de produits asiatiques depuis 2020, les effectifs douaniers étant proportionnellement faibles. Et plus de 90% des e-commerçants ignorent ces nouvelles règles d’application pourtant dans quelques semaines seulement.
Par ailleurs, la fraude fiscale ne constitue qu’une partie des formes de concurrence déloyale: l’importation de produits non conformes aux normes CE, le non-respect des règles européennes sur la publicité (faux prix barrés, faux compteurs à rebours, “live shopping” pratiquant du marketing d’influence camouflé,…) et la contrefaçon (non-respect des droits intellectuels sur les marques et modèles déposés) sont très fréquemment rencontrés et pour l’instant très peu poursuivis lorsque le vendeur est situé hors Europe vu la complexité des procédures. Même au sein de l’Europe, cela reste assez problématique.
Et si la nouvelle réglementation engendrera une obligation pour les marketplaces de veiller à ce que leurs vendeurs soient en ordre, une série de cas particuliers, des montages impliquant des intermédiaires indélicats, et des interprétations divergentes de la réglementation pourraient encore permettre de passer à travers les mailles du filet.
Affaire donc à suivre...
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prospectic · 3 years
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Discord en négociation pour un rachat par Microsoft
Microsoft n'a pour l'instant pas bien réussi en services sociaux on line développés en interne et destinés au grand public. Il tente de compenser en rachetant des réseaux sociaux existants. Après LinkedIn, cette approche semble se confirmer, avec Discord : https://www.wsj.com/articles/microsoft-is-in-exclusive-talks-to-acquire-discord-11616715164
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prospectic · 3 years
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Engagement d'un. consultant & formateur en e-commerce (M/F)
Engagement d’un. consultant & formateur en e-commerce (M/F)
RETIS ? RETIS (www.retis.be) est un cabinet-conseil spécialisé en e-commerce et plus globalement en transformation numérique des activités économiques. Il est actif en Belgique, au Luxembourg et en France.  Il conseille des starters dans le lancement de leur projet de vente en ligne, il accompagne des PMI/PME existantes afin qu’elles exploitent l’e-commerce comme canal de vente supplémentaire, il…
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prospectic · 3 years
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Engagement d'un. consultant & formateur en e-commerce (M/F)
Engagement d’un. consultant & formateur en e-commerce (M/F)
  RETIS ? RETIS (www.retis.be) est un cabinet-conseil spécialisé en e-commerce et plus globalement en transformation numérique des activités économiques. Il est actif en Belgique, au Luxembourg et en France.  Il conseille des starters dans le lancement de leur projet de vente en ligne, il accompagne des PMI/PME existantes afin qu’elles exploitent l’e-commerce comme canal de vente supplémentaire,…
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prospectic · 3 years
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Quels sont les impacts environnementaux de nos achats en ligne ?
France Stratégie, le CGEDD, et l’Inspection générale des finances publient un rapport "Pour un développement durable du #ecommerce ".
Cette mission n’a pas mis en évidence de différence fondamentale dans les modes de production des produits vendus en magasin ou en ligne même si le commerce en ligne a des positions très fortes dans les secteurs où les importations de pays hors Union Européenne sont majoritaires (produits électroniques, vêtements, jouets…). La principale différence de bilan GES relevée entre ces deux canaux de distribution repose donc sur les étapes finales d’entreposage et de distribution au consommateur.
Ce rapport souligne que, pour être efficace du point de vue environnemental, la livraison du dernier kilomètre doit privilégier les flottes décarbonées et optimiser les flux. S’agissant de l’artificialisation des sols, l’augmentation du nombre d’entrepôts liée au commerce en ligne contribuerait à hauteur de moins de 1 % de la consommation annuelle d’espaces naturels.
Les recommandations suivantes sont émises:
Améliorer l’équité en matière de fiscalité, de protection du consommateur et de concurrence entre les différentes formes de commerce. La possibilité pour les géants du numérique d’échapper largement à l’impôt doit être corrigée par l’adoption d’une fiscalité plus adaptée. La mise en place d’une compensation carbone aux frontières de l’Union européenne permettra également d’internaliser l’impact environnemental dans les prix.
Mieux prendre en compte la logistique dans l’aménagement territorial.
Améliorer le bilan environnemental du commerce en ligne en réservant l’accès aux zones urbaines à des véhicules émettant moins de particules fines et de gaz à effet de serre (GES), dans des délais brefs adaptés au contexte local, avec un accompagnement adapté. La mission recommande de privilégier la livraison en point relais en zones urbaines et de rendre obligatoire une facturation distincte de la livraison ainsi que la communication du bilan carbone de celle-ci pour permettre au consommateur de choisir son délai de livraison.
Encourager la numérisation des acteurs économiques français afin de promouvoir un commerce en ligne durable. L’objectif est de permettre aux TPE/PME de créer ou de participer à des outils de commerce en ligne efficaces sur le marché local et national comme à l’exportation.
Créer un label « commerce en ligne durable » plus ambitieux que la réglementation en associant des critères environnementaux, sociaux et économiques afin de permettre aux consommateurs de mieux identifier les acteurs du marché les plus responsables.
Rapport complet
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prospectic · 3 years
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Comment le Gouvernement Fédéral belge envisage t-il  l’accompagnement des TPE/PME au numérique ?
Le Gouvernement fédéral planche sur un service d’accompagnement gratuit vers le numérique, à destination des commerçants, de l’HORECA, des TPE/PME et des indépendants impactés négativement par la crise sanitaire. L'objectif serait, à partir de mai 2021, via un site web et un contact center accessible les matinées par tél, chat ou e-mail, d'aider ces entreprises à maîtriser, de façon autonome, les outils nécessaires à la mise en place de solutions digitales adaptées à leurs besoins.
Un grand opérateur disposant d'un call center et de relais de communication, ainsi qu'une start-up active dans les apps seraient pressentis pour assurer cette tâche pour le compte des autorités publiques. Souhaitons que cette initiative ne soit qu'un maillon (un 1e niveau) d'une politique plus complète d'accompagnement à la transformation numérique du secteur du retail, d'autres niveaux, plus approfondis, devant être vraisemblablement déployés (difficile qu'un e-commerçant puisse être en mesure d'établir sa propre stratégie de positionnement en ligne et être capable de maîtriser un e-shop de façon autonome en même pas une demi-journée d'accompagnement).
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prospectic · 3 years
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E-commerce et logistique urbaine
L’e-commerce explose, obligeant à repenser la logistique. Les collectivités doivent s’emparer du sujet à l’échelle des aires urbaines en mutualisant les flux, les moyens et les espaces, et en harmonisant les règles de livraison https://www.lagazettedescommunes.com/721033/la-logistique-urbaine-se-construit-un-avenir-plus-vertueux/ @Lagazettefr
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prospectic · 3 years
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"Et si on créait un Amazon wallon?" Peut-être, mais pas dans l'angle de vue habituellement pris en considération !
"Et si on créait un Amazon wallon?" Dans l'éditorial de ce jour de l'Echo, Francois-Xavier Lefèvre relève cette idée parmi le lot de propositions émises lors de la consultation "citoyenne" Get Up Wallonia.
Il est difficile de cerner bien précisément ce que les citoyens entendent derrière cette idée, et surtout ce que les pouvoirs publics devraient faire, à leurs yeux, puisqu'en principe ce type de création relève de l'entrepreneuriat privé (!).
1) S'il s'agit de créer une marketplace locale, il en existe déjà bien assez (voir l'article de Regional IT "les marketplaces: Le miroir aux alouettes?"). En plus elles sont très peu visibles et donc très peu utilisées par les citoyens (peut-être même ceux qui ont émis cette idée en ignorent-ils l'existence). Et pour couronner le tout, les places de marché à capitaux privés se plaignent des concurrences, qu'elles estiment déloyales car subsidiées, des "C-Nowäl" et autres actions lancées par des pouvoirs régionaux ou municipaux. Donc pas vraiment pertinent, surtout au stade actuel du développement du marché. C'était une initiative qui aurait pu être pertinente il y a 10 ans, et qui était d'ailleurs dans les cartons en... 2007 si je me rappelle bien ;-)
2) Par contre, s'il s'agit d'être un catalyseur pour faire en sorte qu'un acteur logistique wallon émerge pour assurer la livraison en circuits courts de produits frais et surgelés (à domicile, mais aussi via des points de desserte), alors cela aurait certainement plus de sens, tant la Wallonie, pourtant terre d'excellence en logistique BtoB de palettes et idéalement située géographiquement au niveau européen, reste un nain au niveau logistique BtoC de colis locaux, surtout hors des grandes zones urbaines.
En parallèle, il y aurait certainement des actions à mener pour aider les entrepreneur.e.s wallon.ne.s fabricants bien établis de produits à valeur ajoutée à exporter plus grâce au numérique, d'ailleurs tant en BtoC qu'en BtoB, pour stimuler leur croissance, le développement d'emplois, mais aussi pour rééquilibrer un peu plus la balance commerciale, qui l'est de moins en moins dans le segment de l'e-commerce compte tenu de la croissance phénoménale des importations en provenance surtout d'Asie. Le nombre de sites d'e-commerce reste en effet particulièrement faible en Wallonie, et pas suffisamment d'emplois sont actuellement créés dans ce secteur pour compenser la diminution inéluctable des postes de travail dans le retail, contrairement notamment au Pays-Bas.
3) Et, si derrière le mot Amazon, on voulait évoquer le succès, nettement plus discret mais très lucratif, de ce géant américain (ou d'ailleurs également d'autres géants comme Microsoft et le groupe Alibaba) dans les activités vers les professionnels (AWS, paiement électronique, secteur de la santé...), alors on ne pourrait que soutenir une révision de la politique d'aide économique (régionale, mais aussi indirectement via les "invests" et structures "Saace") qui diminuerait le saupoudrage vers une quantité de starters, sans guère de discernement sur la pertinence des activités (très peu sont de réels "startups" et actifs dans des domaines présentant une possible monétisation autrement que par le marché publicitaire vers le grand public) et surtout sans guère d'effet levier (ces petits chèques ou apports étant brûlés à couvrir des frais de fonctionnement et non à de la R&D ou à de l'investissement, et il ne reste souvent plus rien après 24 mois), et qui au contraire concentrerait les plus en plus rares moyens publics à soutenir des investissements de "scale-ups" pour qu'elles continuent à créer de l'emploi en Wallonie et ne cèdent pas aux sirènes de terres étrangères plus accueillantes.
Même si cela aurait évidemment moins de visibilité / médiatisation à court terme, cela permettrait de constituer sur le long terme un écosystème plus maillé qu'actuellement, peut-être de nature à rivaliser, dans certains niches, à des "géants". Ce type de politique publique a été lancé dans certains lander allemands au début des années 2000, avec un résultat qui semble maintenant porter ses fruits, par exemple dans le domaine de l'open-source de logiciels de gestion industrielle. Un benchmark plus étendu de ces différentes politiques économiques au travers de l'UE (+ le Royaume Uni, la Suisse, la Norvège, Israel,...) mériterait d'être effectué pour s'appuyer sur les meilleurs pratiques publiques.
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prospectic · 3 years
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Business-model de "Data Brokers"
Explication didactique par Apple des mécanismes de tracking sur le web, qui sous-tend le business-model de « data broker ».
Intéressant de relever cette communication, mi-"grand public" mi-"influence", qui tente de montrer sa différence au sein de la bande GAFAM, en affirmant sa virginité par rapport à ce moyen de monétisation: https://www.apple.com/privacy/docs/A_Day_in_the_Life_of_Your_Data.pdf
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prospectic · 3 years
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10 conseils pratiques pour créer son webshop, à découvrir dans cette infographie animée, diffusée par le SPF Economie (détails: https://economie.fgov.be/fr/themes/line/commerce-electronique/vente-par-internet/creer-une-boutique-en-ligne-ou)
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prospectic · 3 years
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Non, 80% des colis ne viennent pas d’Amazon. Non, subsidier une marketplace locale n’est pas LA solution !
Plusieurs personnes m’ont informé de cette publication sur Facebook: https://www.facebook.com/morrealechristie/posts/3358555164370267
Je suis quelque perplexe à la lecture de ces propos tenus pourtant par un représentant public.
D'une part, c'est complètement faux d'affirmer que "80% des colis distribués en Belgique viennent d'Amazon". La part de marché de cette société en Belgique est bien moindre, même si c'est l'acteur n°1. Ironiquement nous pourrions dire que l'activité logistique d'Amazon reconnait y trouver un réel compétiteur sur place, avec le hub d'Alibaba et que c'est d'une certaine manière grâce à la Région Wallonne...
D'autre part, C-NoWal est une initiative très largement subsidiée, dont les campagnes de promotion en 2018 ont été plutôt critiquées dans le secteur de l'e-commerce wallon, car elle crée une sorte de concurrence déloyale avec les quelques rares places de marché locales privées qui tentent de se positionner en ce domaine. De plus, de multiples études ont montré l'inefficience de financements publics de marketplaces locales. Ce n'est pas le maillon manquant. Peut-être même au contraire.
Je partage par contre la motivation de créer plus de compétition et que celle-ci soit nettement plus équitable, notamment par rapport aux "géants".
La lutte contre la fraude économique et TVA devrait être renforcée. Il faudrait aussi analyser pourquoi le développement endogène dans ce secteur est si faible.
Il semble y avoir pour l'instant 2 freins majeurs au développement de l'e-commerce en Wallonie :
la plutôt faible compréhension des stratégies numériques pertinentes au niveau des entrepreneur.e.s (beaucoup d'initiatives vont malheureusement droit dans le mur)
et la faiblesse de l'offre logistique locale adaptée à cette activité. Ce 2e frein est d'ailleurs majeur dans le contexte actuel. Dans quelques jours l'offre sera malheureusement complètement saturée (et va donc obliger encore plus les commerçants locaux à recourir à des marketplaces et des logisticiens externes).
L'action publique devrait se focaliser sur ces points, en jouant un rôle de facilitateur.
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prospectic · 3 years
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L’e-commerce mode d’emploi
L’e-commerce serait-il devenu le nouveau Eldorado ? Quels sont les pièges à éviter ?  Interview dans Le Soir de ALPI, présentant la formation ‘Lancer votre e-commerce’ qui aura lieu du 23 au 30 novembre 
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