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J24 • Ivensdorf – Lübeck • 19,1 km
La journée commence mal : la petite dame de la 18 m’a soufflé la dernière tranche de pain au raisin du buffet. C’était un signe. En regardant attentivement sur la carte le parcours du jour, je m’aperçois que le franchissement de la Trave tel qu’il est indiqué par la trace GPX manque d’une certaine matérialité, c’est-à-dire un bon pont à mettre en dessous de nos pieds. À y regarder d’encore plus près, l’autoroute que nous suivons peu ou prou passe sous la Trave. Oh oh ! Un tunnel ! À y regarder d’encore encore plus près, je trouve dans la version anglaise de Wikipedia un article consacré au Herrentunnel (c’est son nom) qui, traduit, dit ceci : “Le tunnel remplace un pont. Les cyclistes qui pourraient utiliser le pont régulièrement ne sont pas autorisés à passer dans le tunnel et doivent faire un détour par Bad Schwartau ou utiliser une navette gratuite avec de longs temps d'attente ”. Bon ben, changement de plan. À défaut de suivre l’autoroute, nous suivrons la voie ferrée sur la rive gauche de la Trave et ferons notre entrée triomphale dans la vieille ville de Lübeck par la porte nord puis descendrons la rue principale (Große Burgstraße) jusqu’à la place du marché qui marquera la fin officielle de notre périple. Et le fait est quelques heures plus tard, nous faisons notre entrée triomphale dans la vieille ville de Lübeck par la porte nord puis descendons la Große Burgstraße jusqu’à la place du marché où le tintement de nos deux chopes de Radeberger Pilsner à la terrasse du Ratskeller marque la fin officielle de notre périple mirbenesque 2022, de Copenhague à Lübeck !
600 bornes pour nos 60 bougies, moi je dis que ça a de la gueule, non ?
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Ça sent bon l’arrivée !
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Clap de fin !
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J23 • Pansdorf – Ivensdorf • 27,8 km
Incroyable journée, folle de rebondissements, où nous avons vu une cigogne s’envoler et faire des ronds dans le ciel ; où nous avons été bloqués pendant plus de cinq minutes à un passage à niveau en cours de test par une employée de la Deutsche Bahn en attente du passage de l’express Travemünde - Lubeck de 11:58 ; où un cantonnier a conseillé à Mireille de visiter la tour de Bismark, haute de 12 mètres et culminant ainsi à 70,05 m au-dessus du Niveau de la mer, pendant que je prenais une photo de Lübeck et ses clochers, qui nous était apparue pour la première fois au loin ; où je me suis éclaté le crâne en relevant trop tôt la tête en sortant par la petite porte au sommet de la dite tour (heureusement j’ai un chapeau de sécurité) ; où nous n’avons pas vu grand chose car depuis Bismarck les arbres ont sacrément poussé ; où nous sommes arrivés à l’auberge du Chasseur Vert (Grüne Jäger) où nous faisons étape, avant l’heure d’ouverture du bar mais où Ursala, la revêche serveuse tout de noir vétue acceptera quand même de nous servir une bière après que j’ai rempli leur maudite fiche de renseignement et payé l’hôtel et quelle m’ait signifié qu’il ne fallait pas compter sur elle pour parler en anglais mais que mon allemand approximatif lui convenait parfaitement ; où nous avons mangé des maqueraux grillés ; où notre promenade digestive nous a conduit sur la digue d’où nous avons vu les ferrys faisant Travemünde - Helsinki en 29 heures embarquer des files de poids-lourds et où enfin, apothéose de cette journée folle, Ursula est venue tambouriner à la porte de notre chambre (la vingt-six) car nous n’avions pas réglé les 60,60 € de notre repas car l’hôtel et le restaurant sont « total » indépendants et bla bla et bla bla. Sachant que je lui ai donné trois billets tous différents, quel a été le montant de son pourboire ?
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De l’avantage d’un certain flou dans l’art
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De l’avantage de pattes qui traînent pour équilibrer tout ça
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De l’avantage de clochers pour être repéré de loin
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De l’avantage d’un bec de couleur claire
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De l’avantage de l’éolien sur le solaire
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J22 • Neustadt – Pansdorf • 19,8 km
Courte étape jusqu’à notre GästeHause dans les bois. Les deux dernières étapes (eh oui, déjà) n’avaient pas été simples à organiser du fait d’une offre assez limitée dans la région. Cet hébergement s'était imposé par défaut, seul point rose avec un lit dedans sur Googles Maps à une distance raisonnable du chemin. Quand on cliquait sur le point rose avec un lit dedans, on arrivait sur un site web sommaire avec dans la partie Kontakt un numéro de fax et un numéro de téléphone, mais pas d’email ! Je ne sais pas où j’aurais trouvé un fax et je ne me voyais pas trop sprecher Deutsch au téléphone. Du coup, avec mon traducteur en ligne favori, j’avais préparé un petit laïus attendrissant comme je sais le faire (nous sommes un couple de randonneurs de 60 ans sur le chemin européen E6 et bla bla bla) que j’avais envoyé par SMS, en espérant que le numéro n’était pas celui d’un fixe. Et ça avait marché ! Chouette !
En arrivant, nous avons été ainsi accueillis d’un « Ach, die Wanderer ! » par notre charmante hôte, qui a de plus un anglais très correct (une qualité pas si courante dans la région). Elle poussera la gentillesse jusqu’à nous réserver une table dans un restaurant du village voisin (que l’on rejoindra à travers bois) pour 18:00, comme il se doit. On est en Allemagne, je vous le rappelle !
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Mode paysage
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Le lièvre est là, tordu
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C’est l’heure « hume des foins »
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Vue tranchée
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Mode portrait
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J21 • Eutin – Neustadt • 31,6 km
Longue et étrange étape sous un ciel grisâtre où nous réalisons que nous voyons peu d’oiseaux, un merle deci-delà, peu d’insectes, un papillon blanc deci-delà (par contre les moustiques ça va), peu de bêtes, une vache deci-delà, peu de cyclistes, un couple à sacoches deci-delà, peu de monde dans les villages. Il faudra attendre l’arrivée à Neustadt pour que ça s’anime avec enfin des familles qui mangent des currywurst-frites à 16:30, des vélos électriques qui vous font sursauter à grands coups de sonnette, des goélands qui arpentent le port et des mouettes qui se moquent de nous, des jeunes locaux qui poussent leur moteur thermique à fond entre deux feux et des vieux en déambulateur. Et plus de moustiques !
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C’était lac elle était
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