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laurencearguin-blog · 5 years
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SÉANCE #11: ESPIONNE RUSSE
Dans mon dernier billet, j’ai abordé le sujet de la censure des fake news faite par le gouvernement russe. Certes, cette mesure peut être utilisée afin d’empêcher la circulation de fausses informations. Par contre, si mal utilisée, cette mesure pourrait avoir des répercussions graves sur la liberté d’expressions des utilisateurs. En effet, un groupe de personnes contre cette mesure s’est formé afin de dénoncer la nouvelle loi russe. Ils dénoncent le fait que le gouvernement aura maintenant le pouvoir de « bloquer les sites Internet et les comptes sur les réseaux sociaux sans aucune forme de procès » (Le Figaro, 2019 : En ligne). D’ailleurs, entre temps, une deuxième loi a été adoptée. Elle permet de punir les gens qui portent offensent aux symboles russes. En plus, ils ont instauré un Internet « sous terrain » qui serait capable de fonctionner indépendamment des serveurs mondiaux (Le Figaro, 2019 : En ligne). En effet, ces pressions faites par le gouvernement russe ont l’effet d’un abus de pouvoir. On peut d’ailleurs voir ces façons de faire en Chine, qui est reconnue comme un pays où l’accès à Internet est restreint et censuré pour les citoyens (Le Figaro, 2019 : En ligne). Souvent déclaré comme étant seulement de la surveillance à titre préventif, les gouvernements peuvent abuser de leur pouvoir afin d’avoir accès à des informations de ses citoyens.
Selon moi, il est important d’avoir un certain contrôle sur ce que l’ont rendu public sur Internet. Par contre, en publiant nos informations au grand public, nous acceptons que tout le monde y ait accès. De ce fait, est-ce que le fait de protéger nos informations reste notre devoir ou celui des sites sur lesquels on rend notre information publique?
Bibliographie
Le Figaro. 2019. « Russie : une loi contre les fake news en ligne adoptée ». Agence France Presse. 6 mars 2019. En ligne, URL : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2019/03/06/97001-20190306FILWWW00179-russie-une-loi-contre-les-fake-news-en-ligne-adoptee.php. Consulté le 7 mars 2019.
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laurencearguin-blog · 5 years
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SÉANCE #10 : Quand fake news rime avec vaccination
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Depuis de nombreuses années, un groupe de personnes milite contre la vaccination. Suite à l’arrivée des médias sociaux, le mouvement a pris davantage d’ampleur avec la circulation rapide et la multiplication des informations. En effet, nombreux sont les vidéos ou les messages publiés par rapport aux préjudices des vaccins. Par exemple, entre 2009 et 2015, 549 972 tweets sur la vaccination ont été partagés et la moitié d’entre eux étaient contre le vaccin (Fleury, 2018 : En ligne). Cependant, les informations transmises ne sont pas nécessairement véritables et vérifiées. Cette désinformation est donc considérée comme des fake news. D’ailleurs, plusieurs millions de fausses informations circulent sur le web à tous les jours, mais ce genre de fake news est un problème majeur puisque ça touche directement la sécurité et à la santé publique. À cause de la rapidité à laquelle va l’information sur Internet, « les médias sociaux contribuent à diminuer les taux de vaccination » (Fleury, 2018 : En ligne).
Selon moi, il est difficile de vérifier si la nouvelle est vraie ou non. Souvent basée sur des informations qui paraissent crédibles, il peut être facile de tomber dans le panneau des fake news. De plus, dans un monde où la source d’information la plus utilisée est les médias sociaux, il a davantage de risques d’être exposer aux fake news. En fait, au Québec, environ 80% des utilisateurs s’informent à partir des réseaux sociaux (CEFRIO, 2018 : En ligne).
Afin de protéger ses citoyens des fausses informations, au début mars, la Russie a adopté une loi qui permet « aux autorités de bloquer ou d’infliger des amandes aux médias sur Internet qui diffusent des [fake news] » (Figaro, 2019 : En ligne). Par contre, si utilisées par abus de pouvoir, de telles manières pourraient-elles venir brimer la liberté d’expression des utilisateurs des médias sociaux russes?
Bibliographie :
CEFRIO, 2018. « L’usage des médias sociaux au Québec ». NETendances. Vol. 9, num. 5. En ligne, URL : https://cefrio.qc.ca/media/2023/netendances-2018_medias-sociaux.pdf. Consulté le 7 mars 2019.
Fleury, Jean-Marc. 2018. « Fake news : quel impact sur la vaccination? ». Le Soleil. 21 octobre 2018. En ligne, URL : https://www.lesoleil.com/actualite/science/fake-news-quel-impact-sur-la-vaccination-6f9c09d9d7c04e8be3c10f7d2ce011fb. Consulté le 7 mars 2019.
Le Figaro. 2019. « Russie : une loi contre les fake news en ligne adoptée ». Agence France Presse. 6 mars 2019. En ligne, URL : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2019/03/06/97001-20190306FILWWW00179-russie-une-loi-contre-les-fake-news-en-ligne-adoptee.php. Consulté le 7 mars 2019.
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laurencearguin-blog · 5 years
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SÉANCE #9 : La musique au bout du doigt
Le 30 avril 2017, les 102 magasins HMV du Canada fermaient leurs portes (Simard, 2017 : En ligne). L’industrie du disque a été et est encore touchée par les habitudes de consommation de musique. En effet, avec le développement des applications d’écoute de  musique en ligne comme Spotify ou Apple music, la musique est facilement accessible. Par contre, la musique québécoise ne prend pas autant de place que celle ailleurs au Canada. Selon le fonctionnement des applications d’écoute de musique en ligne, il n’y a pas beaucoup de place faite aux artistes québécois. Par exemple, sur Spotify, les listes de lectures créées par Spotify n’incluent pas nécessairement la musique québécoise. Afin d’être intégrée aux listes d’écoutes populaires, la maison de disque, entre autre, doit bâtir une forte relation avec Spotify (Bélanger, 2015 : En ligne). De plus, la création de listes d’écoute par les plateformes nous suggère fortement ce que l’on doit écouter.
Enfin, si l’artiste accepte que sa musique soit disponible sur Spotify, ça ne lui rapportera pas nécessairement beaucoup d’argent, surtout pour l’artiste québécois qui n’est pas intégré directement dans les listes d’écoute. En fait, un clic rapporte 0.0031$ à l’artiste (Brunet, 2018 : En ligne). 
Selon moi, la musique a toujours été et restera un monde compétitif peu importe si elle est écoutée en ligne ou non. Avec l’industrie américaine, il est très difficile de se faire une place dans les listes de musique populaire. Les sites de streaming devraient-ils prendre cela en considération afin de permettre une diversité d’écoute?
Bibliographie
Bélanger, Cédric. 2015. « Les chansons québécoises à la traine sur Spotify ». Journal de Montréal. 27 décembre 2015. En ligne, URL : https://www.journaldemontreal.com/2015/12/27/les-chansons-quebecoises-a-la-traine-sur-spotify. Consulté le 6 mars 2019.
 Brunet, Alain. 2018. « Le streaming décortiqué ». La Presse. 6 septembre 2019. En ligne, URL : https://www.lapresse.ca/arts/musique/201809/06/01-5195534-le-streaming-decortique.php. Consulté le 6 mars 2019.
 Simard, Camille. 2017. « Fermeture des HMV : la fin d’une époque ». Radio-Canada. 28 janvier 2017. En ligne, URL : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1013682/fermeture-hmv-clients-decus-quebec. Consulté le 6 mars 2019.
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laurencearguin-blog · 5 years
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SÉANCE #7: VIE PRIVÉE PAS PRIVÉE
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http://www.gezim.fr/linfluence-de-e-reputation-entretien/ereputation/
Nous vivons dans une ère où est-ce que notre vie privée n’est privée que pour personne. Sur Internet, nous avons l’option de partager ou non nos informations personnelles comme notre âge, notre ville natale et/ou actuelle, notre sexe, notre relation amoureuse, notre entourage, nos habitudes de vie ainsi que nos activités préférées (Éducaloi, 2019 : En ligne). Bien que nous ayons le choix de partager notre identité, Internet réussira toujours à aller chercher le plus d’information possible avec notre profil de navigation comme avec les cookies informatiques qui vont cibler ce que l’on consulte sur le web.
D’ailleurs, nous ne sommes pas réellement propriétaires de nos propres informations sur le web. Par exemple, il est facile de publier nos informations ou nos photos, mais un coup que c’est publié, ça ne nous appartient plus, il est donc difficile de les supprimer (Éducaloi, 2019 : En ligne). En 2016, plusieurs personnes ont été témoins ou victimes d’un évènement qui nous a prouvé encore que nous n’avons pas le contrôle total sur nos informations. Lors de la campagne électorale américaine de 2015, Cambridge Analytica, spécialiste d’analyse de données, a « utilisé des données de 30 millions à 70 millions d’utilisateurs de Facebook, recueillies sans leur consentement, en passant par un quiz développé par un universitaire anglais, Aleksandr Kogan » (Audureau, 2018 : En ligne) afin de prédire leur vote selon leurs informations recueillies. Malgré que Donald Trump ait fait appel à leur service lors de sa campagne en 2015, Cambridge Analytica assure que les données recueillies par l’entremise de Facebook n’ont pas été transmises à l’équipe de campagne des républicains (Untersinger et Audureau, 2018 : En ligne).
Selon moi, il est assez difficile de garder nos informations, privées. Sur tous les sites Internet qu’on utilise, les modalités de confidentialité ne sont pas les mêmes, ce qui nous rend la tâche plus complexe afin de nous protéger. Il est certain que nous devons être très vigilant et nous ne devons pas autoriser chacun des sites à aller chercher nos informations, mais je crois que les entreprises ont aussi leur part de responsabilité éthique et que les lois devraient être plus claires pour tous.
Bibliographie
Andureau, William. 2018. « Ce qu’il faut savoir sur Cambridge Analytica, la société au cœur du scandale Facebook ». Le Monde. 22 mars 2018. En ligne. URL : https://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/03/22/ce-qu-il-faut-savoir-sur-cambridge-analytica-la-societe-au-c-ur-du-scandale-facebook_5274804_4408996.html. Consulté le 24 février 2019.
Éducaloi, 2019. Ta vie privée sur Internet. Educaloi.qc.ca. En ligne. URL : https://www.educaloi.qc.ca/jeunesse/capsules/ta-vie-privee-sur-internet.Consulté le 24 février 2019.
Untersinger, Martin et Audureau,William. 2018. « Quellea été l’importance réelle de Cambridge Analytica dans la campagne de Trump ? ». Le Monde. 21 mars 2018. En ligne. URL : https://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/03/21/quelle-a-ete-l-importance-reelle-de-cambridge-analytica-dans-la-campagne-de-trump_5274423_4408996.html
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laurencearguin-blog · 5 years
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SÉANCE #6: Catfish ou pas?
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“Sur internet, personne ne sait que t’es un chien” – Peter Steiner (1993)
On a tous déjà entendu parler d’histoires dans ce genre… Que ce soit une personne qui en séduit une autre sur les réseaux sociaux pour lui demander de l’argent ou tout simplement quelqu’un qui s’amuse à voler l’identité d’une personne pour ensuite l’utiliser sur Tinder, ces deux histoires sont du catfishing. En effet, il est assez simple de se créer une toute nouvelle identité numérique qui s’avère à être un personnage. On peut décider notre sexe, notre âge, notre lieu de naissance, notre profession, notre formation, nos centres d’intérêts, etc… Il est donc difficile de savoir si la personne à qui nous parlons est vraiment la personne qu’elle prétend être.
Cependant, utiliser l’anonymat sur internet ne signifie pas nécessairement; catfish. Effectivement, il existe plusieurs autres raisons de se créer une fausse identité virtuelle. Certaines personnes ont besoin de simuler une identité puisqu’elles ont un réel manque de confiance en soi (Champmartin et Kouyaté, 2017 : En ligne). Elle réussira à créer la personne qu’elle idéalise et qui pourra bien s’intégrer dans un groupe social, dont elle ne fait pas nécessairement partie dans sa vie réelle. Ce sera donc une occasion d’être une version meilleure d’elle-même.
Avec la présence de cookies informatiques, la surveillance web ou toutes sortes de cyberattaques, l’anonymat peut être un moyen de contrôler ses informations personnelles (Champmartin et Kouyaté, 2017 : En ligne). Ça permet à la personne de faire une barrière entre sa vie privée et sa vie virtuelle.
Avec notre exposition souvent totale sur les réseaux sociaux, il y a de plus en plus de vol d’identité. Le problème selon moi, c'est que pour protéger amplement nos informations pour éviter un vol d’identité ou d’informations, nous devrions avoir recours à l’anonymat, ce qui n’est pas nécessairement le désir de chacun. En fait, cela m’amène à me demander, quelle est la limite à ne pas franchir en matière d’exposer notre vie et nos renseignements personnels?
Champmartin, Léa et Kouyaté, Marco. 2017. « Les fausses identités sur Internet ». Les mondes numériques. En ligne. URL : https://lesmondesnumeriques.wordpress.com/2017/02/15/les-fausses-identites-sur-internet/. Consulté le 16 février 2019.
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laurencearguin-blog · 5 years
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SÉANCE #5: Virtuelles ou réelles?
           On a tous ce besoin de se réunir pour apprendre et partager nos intérêts avec les gens qui ont nécessairement les mêmes que nous (Laforest, 2011, p. 55). Avec les réseaux sociaux, on peut désormais le faire avec des milliers de personnes à travers le monde. Que ce soit pour défendre une cause ou partager son intérêt pour les voyages, la mode, la nourriture ou la décoration, plusieurs individus utilisent les réseaux sociaux pour partager leurs intérêts afin de créer, volontairement ou non, leur propre communauté virtuelle.
Même si certains croient qu’Internet éloigne les gens et que les plateformes utilisées par ces communautés sont virtuelles, les liens créés sont bel et bien réels (Laforest, 2011, p. 55). En effet, les gens font partie d’une communauté puisqu’ils s’identifient véritablement au contenu publié ainsi qu’à la personne qui le publie.
Selon Sherry Turkle, les communautés en ligne ne sont que véritables lorsqu’elles sont permanentes (Laforest, 2011, p. 55). Effectivement, tout ce qui est publié sur les réseaux sociaux reste dans le temps d’une façon ou d’une autre, c’est pourquoi elle considère que les communautés en ligne sont réelles, au contraire des chats en ligne, dont le contenu n’est pas permanent (Laforest, 2011, p. 55).
Il est évident pour moi qu’il est possible de créer des liens avec des personnes en ligne et qu’il existe de véritables communautés. Par contre, avec ces exemples de titres d’articles que l’on peut retrouver sur  Internet : 5 étapes pour développer sa communauté Instagram, comment créer sa communauté, comment passer de 0 à 1000 abonnés, quoi faire et ne pas faire sur les réseaux sociaux… Il est à se questionner par rapport à l’authenticité de ces communautés… Faut-il réellement un « manuel d’instruction » afin de créer des liens sur Internet?
Laforest, Annie. 2011. Les communautés virtuelles et le marketing social. ISSUU. En ligne :https://issuu.com/com.ulaval.ca/docs/ communautesvirtuelleshd. (Page consultée le 9 février 2019).
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laurencearguin-blog · 5 years
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