enlabsence

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Après des mois passés à errer dans les calanques, des jours et des nuits enfermés dans le labo, des heures de découpe et de collage, Didier Derien et moi vous présentons enfin Bleu comme toi, un livre d'artiste tiré à 15 exemplaires en cyanotype. info par messagerie

#bleucommetoi #cyanotype #stenope #pinholephotography

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A lire ici, mon témoignage sur la résilience que @deuxiemepage a bien voulu publier

https://www.deuxiemepage.fr/2018/11/21/resilience-s-5-projet-blanc/?fbclid=IwAR3_t_0YHZwjEvmL5gBJ_rJpAbdxOOJwN5tZprT48wjVm5rSUePNd8K32l8 

#projetblanc

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encore quelques jours pour venir voir mes linogravures sur le Cours Estienne d’Orves de Marseille

voir et pourquoi acheter... 120€ avec encadrement dont 40€ versés aux services d’oncologie et de chirurgie pédiatrique de l’hôpital de la Timone

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Je ne veux pas

— de souvenir

ma contribution au numéro 3 de la Revue La Piscine — l’éternel et l’éphémère

La revue est en vente en ligne ici: bit.ly/LaPiscineN3

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Richard Serra, Still from ‘Hand Catching Lead’, 2009, 2-color lithograph/screenprint

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Cette série s’intitule « comme on avale nos vies ». A travers les images de mon propre vécu, je fais un clin d’œil à l’héroïne du livre d’Olivier Bourdeaut « En attendant Bojangles ».

Elle aurait pu tout autant s’appeler “En attendant”.

Une poignée de jours, le temps d’un ailleurs, une succession de moments envolés, savourés et fous. Presqu’une vie avalée en quelques heures, une vie qui coule jusqu’à déborder, qui s’étrangle.

Une vie avec tout ce qu’elle peut charrier de nostalgie, de légèreté, de liberté. Une vie, à satiété. Une dernière gorgée, comme une ivresse, avec ses lendemains dans l’aube bleutée de ton absence.

Une mise à nu comme une mise à l’eau.

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J'envisage mon prochain projet photographique qui touche un sujet sensible: la perte d'un enfant en cours de grossesse. Cependant, je ne parviens pas à rencontrer suffisamment de femmes pour progresser. La matière est fragile, j'en sais quelque chose ayant moi-même vécu cette épreuve. Je cherche des personnes qui se sentiraient de me rejoindre sur ce propos. Je vous fais suivre les mots que j'ai posé: C'est mon histoire, elle s'est passée il y a 13 ans. Hospitalisée en urgence, mon bébé a succombé au septième mois de grossesse. Je suis sortie de la maternité sans enfant, dévastée. Cette douce réalité, devenue un vertigineux cauchemar, j'ai dû l'apprivoiser au fil des jours et des années. Un état de stupeur qui ne m’a jamais véritablement quittée. Dire que tout est plus facile aujourd’hui, ne serait pas juste; mais j’ai su rassembler mes douleurs, mes questions restées sans réponse, ma culpabilité et ma colère comme autant de chaînes, telle une jupe trop longue qu’on remonterait pour continuer à avancer. Comme une nécessité, depuis quelques années je pratique la photographie. Après des cours du soir à l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d'Arles, j’ai suivi en 2015 un workshop organisé par les Rencontres de la Photographie d’Arles puis en 2016 une masterclasse sur Paris encadrée par des photographes professionnels. J’ai décidé cette année de mettre ma profession entre parenthèse (je suis fonctionnaire à l’aide sociale à l’enfance), pour me consacrer pleinement à mon activité artistique. Mon travail photographique questionne la notion d’absence. C'est la lecture d'un petit livre "Le nageur dans la mer secrète" de W. KOTZWINKLE qui me pousse aujourd'hui à parler de cette rencontre qui n'a pas eu lieu. Je cherche les cicatrices laissées par la perte de l’enfant, les fêlures, qu’elles soient visibles ou pas, les barrages érigés par celles qui ont vécu l'épreuve. Une femme dont l'enfant n'est pas, est-elle différente? Porte-t-elle sur son visage une expression particulière? Est-elle identifiable dans la société? A-t-elle encore la même place? Comment est-elle considérée? Se sent-elle une autre? C’est mon histoire mais c’est peut-être aussi la vôtre. J’aimerais vous proposer de faire un bout de chemin avec moi, le temps d’échanger sur nos vécus et de décider ensemble si une image pourrait être construite autour de l'absence de l'enfant.

Eglantine Rocchia

[email protected]

#appelàparticipation

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je vous livre la version finale de mon film photographique — fondamente nuove

la bande son est signée Bastien Burger la pellicule est un film Washi S, elle a été développée dans ma salle de bain, les négatifs ont été numérisés

sous-titrage en italien [cc]

#Vimeo #absence #venise

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— flair

workshop en avril 2015 les Rencontres d’Arles avec Ljubisa Danilovic

c’est un soir d’été c’est une femme c’est un port - c’est une envie chevillée au corps

elle regarde la mer elle se dit “une seule vie” elle se demande “qu’en faisons nous”? elle plisse les yeux - comme elle faisait enfant

et dans un équilibre fragile elle arrête le temps - légèrement elle s’échappe

#Vimeo #flair

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— voir à travers tes yeux juste une minute ou deux

crédit musique — Suffren https://m.soundcloud.com/suffren-music

#absence