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Dernier jour à Bali: marché aux poissons et repas les pieds dans l’eau sur la plage de Jimbaran.

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Conclusion

Notre périple d’un mois nous a fait découvrir un pays aux multiples facettes où cohabitent différentes confessions et croyances : islam modéré et tolérant, peu infiltré pour l’instant par les mouvements extrémistes; animisme tourné vers ses traditions ancestrales; christianisme (catholiques et protestants).

Puissance économique en pleine expansion, où l’extrême misère semble avoir été éradiquée, l’Indonésie est un acteur asiatique prépondérant aux nombreux atouts qui dans les prochaines décennies pourrait concurrencer ou freiner la suprématie chinoise. Depuis ma première visite au pays Toraja en 1992, je constate que le développement n’a pas été fait au détriment des us et coutumes ancestraux. Le marché aux bestiaux (buffle et cochon) de Rantepao est toujours existant, il s’est même agrandi pour répondre aux besoins d’une population en constante augmentation. Les maisons traditionnelles, les fameuses ‘tongkonan’, restent l’habitat privilégié des nombreux clans de cette ethnie, en dépit de l’avancée indéniable du modernisme. Mais partout où notre périple nous a emmenés (Java central et oriental, Florès central et occidental, Sulawesi sud et central), toujours le même accueil bienveillant, des habitants souriants, gentils, aimables et respectueux, toute confession confondue. Et surtout, un sentiment de sécurité omniprésent. Vu l’étendue et la diversité de l’Indonésie, les chances sont grandes qu’un jour nous y reviendrons.

Nota bene Sylvie: Nous avions beaucoup hésité à venir compte tenu des catastrophes naturelles possibles en Indonésie. Nous avons été épargné tout au long de notre voyage mais il n’empêche que la terre a bougé durant ce mois de vacances: les Moluques d’abord, puis Bali alors que nous y étions, puis le Bromo a craché du feu après notre départ et enfin Jakarta ces derniers jours. Ce pays immense évolue au rythme des caprices de la nature mais les habitants semblent vivre cela avec une certaine fatalité !

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3 - 5 août

Après notre nuit de rêve, nous partons à 7h du matin pour rejoindre la mer. Deux nuits à Bira pour se détendre avant le retour. Au programme: farniente, snorkelling sur l’île de Liukang, baignades. On en profite aussi pour déguster crevettes, calamars et poissons grillés.

Puis retour sur la capitale. On s’arrête en route pour voir un chantier naval. Le travail du bois est admirable. Décollage pour Bali en fin de journée. Demain on rentre...

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2 août

Nous quittons le pays Toraja après une magnifique expérience passée dans ces montagnes. En route pour la mer, nous faisons un stop à mi-chemin dans la ville de Siengkang. Aussitôt arrivés, nous faisons une excursion lacustre à bord d’une pirogue à la découverte de la faune et la flore du lac Tempe. Nous accostons sur une maison sur pilotis. Il y en une centaine dispersée sur ce lac qui attire de nombreux paysans pour une activité de pêche saisonnière. En cours de navigation, nous faisons la rencontre de pêcheurs qui déploient sur les berges d’énormes filets traditionnels semblables à des ombrelles géantes. Dès notre arrivée à l’hôtel débute une tragédie qui aura son dénouement une heure et demi plus tard. Sylvie et Benjamin découvrent avec horreur 3 cafards de la taille d’une souris en train de batifoler sur un des sacs de voyage. Hurlements... Et c’est là que Megapaps-Terminator fait son apparition et les extermine de 2 coups de baskets. Épisode 2: Benjamin au bord de l’hystérie refuse de dormir dans cette chambre;Sylvie va au desk se plaindre. La manager lui jure par les grands dieux sunnites que la chambre avait été désinfestée le matin même. De retour dans la piaule, une nouvelle bestiole nous nargue. Nouveaux hurlements! La manager, avec le renfort de notre guide, constate l’intrus et décide de resprayer toute la chambre. Que neni! De retour, nous retrouvons un nouveau cafard agonisant. C’en est trop pour les enfants qui refusent catégoriquement de dormir à l’hôtel. S’engagent alors des pourparlers interminables avec la manager qui nous propose plusieurs chambres, dont la « suite royale » au dernier étage. Manque de bol, lorsqu’on la visite, un cafard s’immisce dans notre discussion. Au final, la seule solution proposée par les enfants est de partager la chambre de Marco et de Matteo dans laquelle nous nous répartissons 2 lits simples à 4. Les garçons nous imposent par ailleurs de dormir la lumière allumée. Une nuit de rêve dans un endroit quelconque mais inoubliable ! On vous épargnera ici la preuve en images de ce génocide de blattes.

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#indonesie #toraja #sulawesi

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1er août

Ce matin le temps est toujours maussade. Les montagnes entourant le haut plateau où nous nous trouvons retiennent les nuages. Cela ne nous empêche pas de refaire une randonnée au nord ouest du pays Toraja. En route, nous nous arrêtons à Lemo, un magnifique village. Puis le chauffeur nous dépose dans une forêt de bambous. Ce matériau que les habitants utilisent pour leurs constructions pousse en grand nombre. Notre promenade avec un petit dénivelé de 400m nous mène à travers des villages traditionnels et des rizières tirant sur le jaune où les paysans travaillent à la récolte du riz. Nous passons devant une école. La cloche a sonné et les garçons sont sollicités par les écoliers de leur âge pour une partie de foot. La bataille fait rage 😉 Le ballon faisant tellement pitié, nous décidons de faire un don à l’école pour qu’elle en achète deux neufs!

Nous poursuivons et arrivons dans un magnifique environnement. Les gens travaillent dans les champs, les buffles se prélassent dans la boue; l’atmosphère est incroyablement paisible. Les enfants apprennent à faire de petits sifflets avec la paille du riz grâce à notre guide. Nous traversons ces terrasses et atteignons le restaurant où nous faisons la halte de midi. L’après-midi nous terminons notre visite par des tombeaux et rentrons à l’hôtel. Les enfants profitent de la piscine et nous refaisons les valises...

#indonesie #toraja #sulawesi

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Dessins de Benjamin: maison traditionnelle et buffle albinos

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31 juillet

Il a plu cette nuit et le ciel est encore bien couvert ce matin. Mais le soleil essaie de percer et nous partons au nord est du pays Toraja dans la région Nanggala pour une randonnée de 3h. Sur un chemin forestier, nous traversons une forêt avant d’arriver sur des rizières en terrasses avec ces maisons en forme de bateau appelées Tongkonan qui se découpent dans ce camaïeu de vert.

Les maisons sont organisées selon un ordre défini: les habitats individuels, d’architecture banale; puis la maison collective du clan, soit la maison traditionnelle, décorée et ornée de cornes et de mâchoires de buffles (représentant le nombre de cérémonies funéraires organisées); et enfin, de petites « maisons bateau » qui sont les greniers à riz du clan.

Nous nous arrêtons en route dans une de ces familles qui nous invite à boire le café et le thé. Ici tous sont paysans. Mais nous sommes impressionnés par le fait que la misère n’existe pas en Indonésie (hors des grandes villes). Évidemment nous suscitons l’étonnement car les touristes ne viennent guère s’aventurer sur ces chemins.

Après le repas de midi, nous visitons le marché des bestiaux: une immense partie est réservée aux robustes buffles, dont la destinée est malheureusement le sacrifice lors des cérémonies funéraires. Idem pour les cochons un peu plus loin. Amis des bêtes, s’abstenir! Nous finissons au marché traditionnel. Dans une boutique souvenir, je fais l’acquisition d’un petit bout de bois décoré issu d’une maison traditionnelle. Les enfants sont ulcérés par le prix trop élevé de ce « truc dont la peinture s’écaille » que je négocie difficilement ! Le guide est du même avis qu’eux et regrette de ne pas avoir vendu les portes de sa maison lorsqu’il l’a rénovée... Finalement la météo s’est maintenue entre nuages gris et passages ensoleillés. De retour à l’hôtel, les enfants profitent de la piscine mais ne font pas de vieux os car il ne fait pas très chaud!

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Cérémonie funéraire des Toraja: moment où ils amènent le cercueil et où ils vont le placer dans la maison principale jusqu’à la fin des célébrations.

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30 juillet

Après une bonne nuit de sommeil, nous partons pour le village de Lemo et déambulons le long de parois rocheuses dans lesquelles des grottes ont été creusées pour l’enterrement des morts Toraja d’un rang social élevé. Les sarcophages y sont déposés avec les objets de valeur du défunt. A l’extérieur, sur des balconnets de pierre sont placées des statuettes en bois appelées ‘tau-tau’ parées d’étoffes colorées à l’effigie des personnes ensevelies. Le culte voué aux morts est au centre de la culture et des traditions Toraja. Il conditionne aujourd’hui encore la vie quotidienne de cette ethnie animiste, qui a accepté partiellement l’héritage religieux des protestants calvinistes, exemple vivant d’un syncrétisme assumé. On s’en est rendu compte en prenant part à une cérémonie funéraire dans le village de Tampang Allo, à quelques pas d’une église protestante. Organisée entre 3 et 7 jours, celle-ci rassemble les membres de différents clans qui ont tous un lien de parenté avec le ou la défunte, venus parfois d’autres îles indonésiennes vénérer sa mémoire. Chaque famille s’annonce dès son arrivée et déclare au chef du clan l’offrande qu’il a apportée: buffle, cochon, nourriture, cigarettes, etc. Les autorités sont présentes pour encaisser la moitié des valeurs offertes. Lors de la cérémonie à laquelle nous avons assisté, on nous explique que la défunte est morte il y a environ une année, que son corps momifié est resté auprès de sa famille qui la considère comme « malade » tant que sa mort n’a pas été célébrée officiellement. Cela a laissé le temps à ses proches d’organiser la cérémonie et surtout de récolter l’argent nécessaire à l’achat des bêtes à sacrifier: 24 buffles pour les plus élevés socialement, 14 pour le 2e rang et plusieurs cochons pour le 3e rang. Un buffle de 10 ans coûte environ 1000€, alors qu’un buffle albinos en vaut 10 fois plus. Sans compter les heures de labeur que la communauté a consacré au montage d’un village temporaire capable d’accueillir plus d’un millier de convives! Le buffle est le seul animal selon la tradition animiste à pouvoir transporter le défunt dans le monde céleste. Au chef du clan de la défunte revient la tâche de faire respecter la tradition, de rythmer la cérémonie, d’orchestrer les défilés et les sacrifices. Nous assistons à toutes les étapes qui animent cette célébration, de l’accueil des convives au sacrifice des bestiaux en passant par le partage d’un succulent repas à base de cochon sacrifié qui a mijoté à l’étouffée pendant près d’une heure dans des cannes de bambous. Lors de son discours, le chef a souhaité à tous les touristes présents la bienvenue et souligné l’importance du respect des croyances, gage de tolérance et de paix. Juste après, c’est au tour du pasteur de prendre la parole et d’adresser son message à l’audience. L’après-midi se poursuit avec la visite à Londa de tombes troglodytes et d’une autre falaise où sont ensevelis des ancêtres royaux. Nous flânons encore une petite heure à la découverte de tongkonans, maisons traditionnelles au toit en forme de coque de bateau, entourées de greniers à riz.

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28 juillet

Matinée consacrée pour les uns à la lecture et pour les autres à la détente au bord de la piscine. Transfert l’après-midi à l’aéroport pour un embarquement à destination de Makassar, capitale des Célèbes, où nous passons la nuit dans un hôtel d’affaires. Petit couac: on n’a pas vérifié l’heure d’embarquement et nous nous retrouvons à attendre 4 heures dans cet aéroport minuscule! Mais c’est mieux dans ce sens que dans l’autre 😉

29 juillet - Benjamin et Matteo

Aujourd’hui c’est la première journée à Sulawesi. Nous avons fait beaucoup de voiture. Notre petit-déjeuner était somptueux: il y avait des donuts, des crêpes, des croissants, etc. Nous avions rv à 7.30 avec notre nouveau guide Martin qui parle français. Du coup, les rédacteurs de ce billet sont très contents! Notre première visite était un site préhistorique. Pour y arriver nous avons pris une pirogue, serpenté à travers des mangroves et vu nager une salamandre. Elle était belllllllllle. Les paysages étaient grandioses: pics karstiques, rizières, maisons sur pilotis, étangs de pisciculture avec des libellules multicolores, rouges, bleues, jaunes... Nous avons marché durant une heure environ à travers champs, rencontrant des paysans qui ramassaient le riz. Notre destination était une grotte avec des empreintes de mains et des pattes de sangliers des premiers habitants de la région. Nous avons trouvé les grottes pas terribles mais l’environnement était top! Puis nous avons repris la voiture pour aller au pays Toraja. On s’est arrêté en route pour déguster un pamplemousse. Il était délicieux. Nous avons poursuivi jusqu’à un village de pêcheurs (les toitures avec une croix en bois sont des paysans, celles en forme de rames appartiennent à des pêcheurs). Nous sommes repartis et avons fait une halte pour manger un très bon poisson. Nous avons quitté la route côtière et commencé à prendre de l’altitude avant de rejoindre notre lodge situé à environ un kilomètre de Rantepao, capitale de l’ethnie Toraja.

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#indonesie #komodo

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27 juillet

On se réveille doucement avec la lumière du jour. Après un bon petit-déjeuner, nous plongeons à nouveau à la rencontre des tortues. Matteo est de la partie mais se chamaille avec son frère qui renonce, très en colère. Nous profitons tout de même en apercevant 4 tortues dans une mer d’un bleu profond: un moment magique!

Nous mettons ensuite le cap sur la dernière île. Snorkeling pour certains: on a l’impression d’être dans un aquarium géant; châteaux de sable pour d’autres. C’est la dernière escale avant de quitter les Komodo. Nous profitons au maximum de ces derniers instants de paradis... puis retour à Labuan Bajo pour l’ultime nuit sur Flores.

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26 juillet

Réveil à l’aube pour assister au lever du soleil du haut d’une colline surplombant l’île de Padar, reconnaissable à ses 3 plages aux couleurs distinctes: blanc, rose et noire. La vue est saisissante. Notre guide nous suggère ensuite de poursuivre à destination d’une grande plage de sable rose. En route, nous avons le temps de déguster de bons pancakes confectionnés par notre cuisinier. Les repas sont variés et très bons: aubergines frites, légumes sautés, calamars, riz et nouilles chinoises, parfois très épicés au goût des enfants. Au large, nous apercevons un groupe de dauphins, apparemment nombreux dans la région. Nous arrivons sur cette immense plage de sable rose. Du jamais vu. Un régal de couleurs et de contrastes. Les enfants partent aussitôt à la recherche des coraux rouges, qui jonchent le bord. Ils en trouvent quelques-uns mais n’en ramènent qu’un seul en souvenir de cet endroit exceptionnel. Notre prochaine étape est le parc national des Komodo, dernière opportunité pour voir des varans. La chance nous sourit à nouveau. Nous en rencontrons quelques-uns, dont un très vieux âgé d’environ 65 ans qui, immobile, se confondait avec un vieux tronc d’arbre. Ensuite, le moment tant attendu pour Sylvie est enfin arrivé. Nous nous dirigeons sur le lieu réputé pour la rencontre avec les raies manta. Un membre de l’équipage et notre guide se positionnent à l’avant du bateau à l’affût d’une silhouette noire. Tout à coup notre guide se jette à l’eau. On fait pareil. Après 10 minutes en haute mer à nager à contre-courant, nous rentrons au bateau bredouille. Quelle déception surtout pour Sylvie qui, après le Japon, devra se contenter de celles vues dans les aquariums. Pour nous remonter le moral, nous filons vers un nouveau spot de plongée où nous sommes susceptibles de voir des tortues de mer. Matteo renonce à nous suivre. Dommage car le spectacle était magique: nous avons suivi plusieurs tortues dont une énorme, majestueuse, qui semblait planer dans les profondeurs marines. Nous rentrons au bateau émerveillés par la beauté de ce spectacle sous-marin. La journée s’achève après un bon repas.

#komodo #indonesie

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25 juillet

8h30: nous sommes très excités et prêts à prendre le large pour nos trois jours de croisière dans les plus petites îles de la Sonde, l’archipel des Komodo. Nous embarquons sur un vieux rafiot traditionnel. Ce n’est pas le grand luxe mais le bateau est spacieux avec un équipage de quatre personnes aux petits soins. La première halte se fait sur une île au sable blanc. Nous grimpons sur une colline pour profiter d’un beau panorama puis nous plongeons dans l’eau turquoise pour une immersion au paradis des poissons colorés. Nous poursuivons le voyage jusqu’à l’île de Rinca, première opportunité pour découvrir les mythiques dragons de Komodo dans leur habitat naturel. Escortés par un ranger, nous avons la chance d’en observer plusieurs: avachis et endormis, ils semblent plutôt inoffensifs. Mais il faut toujours se méfier de l’eau qui dort... Malgré ce que l’on dit, cette espèce ne date pas de la préhistoire. Un spécimen aurait été découvert au début du 20e siècle. Ils sont redoutables car ils ont 60 bactéries dans la gueule. Du coup une simple morsure fait mourir sa proie à petit feu. Le varan attend patiemment sa mort et la retrouve facilement quelques jours après grâce à un odorat très développé qui porte jusqu’à 5 km. Le troisième arrêt se fait aux abords de l’île de Padar où nous arrivons de nuit et amarrons à côté d’autres bateaux. C’est très venteux et nous tanguons très fortement.

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24 juillet

On quitte la montagne pour retrouver la mer. Demain on naviguera 3 jours dans le parc de Komodo. En attendant une bonne nuit réparatrice est bienvenue!

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23 juillet

Petit déjeuner avec vue mer/rizières et départ pour le village traditionnel de Waerebo. Comme il n’est pas accessible par la route, nous marchons deux bonnes heures pour y arriver. Avant d’être accueillis par le chef de la communauté, nous profitons d’une vue plongeante sur ces maisons aux toits de feuilles de palmiers qui ressemblent à des champignons. Nous sommes un peu déçus car nous pensions dormir chez une famille. Or, une maison est dédiée à l’hébergement des touristes qui dorment tous ensemble (env. 50 pers). Même si ce n’est pas ce qu’on appelle du tourisme de masse, nous ne sommes donc pas les seuls à vivre cette expérience... Comme nous arrivons tôt, nous sommes par contre les premiers à déambuler dans le village composé de 9 habitations. Nous passons une journée très paisible avec les habitants. Les garçons aident à trier les grains de café, jouent avec les enfants... Une journée où le temps s’écoule lentement, où on apprivoise l’ennui pour le pré-ado! Une journée où on réapprend à ne rien faire. À notre grande surprise les touristes arrivent en fin de journée alors que le soleil se cache derrière les montagnes et que les villageois ont déjà regagné leur maison... L’ambiance est sympa; la nuit peu reposante.