Tumgik
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Autour d’une table sont assis onze enfants, une mère et un père.
Ils sont du petit village d’Amqui, en Gaspésie, à environ une heure de route peut-être de Rimouski, la grosse ville à l’époque des environs.
Après chaque messe du dimanche, en revenant de l’Église, c’est la fête pour la famille Bélanger. Eh oui, un buffet immense, aussi immense que la panse des yeux, s’étale sur la table à manger familiale. C’est ma grand-maman, la mère de mon père qui a tout préparé à manger pour célébrer le jour du congé du Seigneur. Les rires sont au rendez-vous et les sourires encore plus. Tout le monde se détend de leur semaine et est heureux d’être réuni autour de la table à manger. Grand-papa s’ouvre une bière et en ouvre une deuxième pour les gars, ses garçons et leur en verse une petite part à chaque dans un verre. Grand-maman, elle, elle se verse un verre de vin maison, et en verse un petit verre pour chacune de ses filles. Et puis ce n’est pas du vin fait à partir de raisins, mais à partir de riz. Elle est bien ingénieuse cette femme-là.
Il faut se rappeler que c’est un grand buffet tous les dimanches, et les membres de la famille de mon père en profitent pour s’aimer et déguster le repas du Seigneur concocté par ma grand-maman. Et lui, mon père, il garde ce souvenir de sourire, d’odeur de plats maisons, et de sa famille, bien précieusement au fond de son cœur, de cette fameuse coutume du dimanche, autour de la table familial.
-Caroll Lynn
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Quand j'étais petite, je me souviens que lorsque nous avions de la visite à la maison...
entre les différents services composant le repas, mon frère et moi allions sous la table alors que les invités étaient toujours assis autour de celle-ci. Nous étions cachés par la grande nappe et nous nous amusions à dessiner sur des petites cartes de carton que nous fabriquions à partir de boîtes de papiers-mouchoirs vides. En fait, nous dessinions de Ninjas! Nous attribuions des pouvoirs différents à chaque Ninja
Comme j'étais très timide quand j'étais petite, je crois que j'appréciais le fait d'être cachée et de pouvoir être dans ma bulle tout en sentant la présence rassurante des adultes tout autour de moi
Je me souviens du sentiment de sécurité que j'avais en regardant toutes les paires de jambes qui m'entouraient!
Aujourd'hui, cette table est devenu mon espace de travail. Je m'y installe pour faire mes devoirs et pour dessiner. Elle représente encore un espace sécuritaire me permettant d'entrer dans mon monde et de me concentrer.
- Marie
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Les repas c'était jamais un moment agréable dans ma famille.
C'était souvent tendu parce que mon père était généralement préoccupé ou de mauvaise humeur. Il était également imprévisible à cause de l'alcool. Je suis l'aînée de la famille, j'avais environ quatorze ans et mon frère le plus jeune avait neuf ans. On était tous les deux assis de chaque côté de lui, c'était notre place attitrée à la table.
Un soir on mangeait du poulet et c'est souvent plus facile à manger avec les doigts, surtout les cuisses. Alors mon frère avait abandonné sa fourchette et mon père, sans préavis a fait comme pour lui planter sa propre fourchette dans la main. Il n'a pas brisé la peau mais a frappé assez fort pour laisser quatre marques rouges. La violence et la méchanceté de son geste nous a tous apeurés et nous a fait beaucoup de peine pour mon frère. Lui aussi a regretté son geste...mais il était trop tard.
Ces choses là ça ne s'effacent jamais.
- Anonyme
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Je me rappelle surtout c'qu'on y sacrait d'ssus en alternance entre la gouache, les chatons pis le spaghetti mangé avec les doigts.
- Évelyne
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Chez nous avec les quatre fistons, il y avaient autant de chats sous la table que d’enfants autour de la table.
Les gars avaient pour habitude de refiler ce qu'ils n’aimaient pas aux chats. Guillaume leur donnait ses brocolis et partageait même son biberon de lait avec ses deux chats. Chez nous c’était toujours plein de monde. Parfois on était plus de quinze à table surtout à la cabane à sucre. Pâques, épluchette Noël etc., c’était toujours chez nous. On était rarement que six à la maison.
Table: En plus, six c'est déjà une bonne gang!
Brigitte: Je m’en rends compte maintenant mais dans le feu de l’action c’était normal et merveilleux d’avoir autant de vie autour de moi. Avoir une grande maison avec une grande table pour recevoir toute ma gang  ce serait génial mais ça devra attendre encore un peu.
T: Ça viendra! Je vous le souhaite!!
B: Ça fait rappeler de beaux souvenirs et je vois ma gang autour de la table et ça me rend nostalgique.
T: On va venir vous voir bientôt et on se fera une bonne bouffe tous ensemble! Passes une belle journée! À bientôt xox
B: Bye bye à vous deux bisous et bon appétit.
- Brigitte
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J’ai pensé à mon beau-père, le chum de ma mère, quand j’étais petit.
Ex-militaire. Assis au bout de la table, face à moi, ma mère à ma droite et mon petit-frère à ma gauche. Chaque fois qu’il était là, quand il ne faisait pas d’over time à l’usine, l’ambiance était plus lourde. Plus sérieuse. Je n’ai jamais chanté à table.
- Olivier
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La famille à mon père est spéciale. Je veux dire, elle n’est pas ordinaire.
Ils étaient nombreux dans cette famille, très nombreux. Ils étaient onze enfants, alors avec les parents, il y avait toujours l’anniversaire de quelqu’un à chaque mois de l’année. Mon père me l’a souvent répété, ils n’étaient pas bien riche en raison de la condition médicale de mon grand-père. Celui-ci ne pouvait plus bûcher le bois comme autrefois, lorsqu’il ne souffrait pas encore d’arthrite. Malgré tout, ma grand-mère s’arrangeait toujours pour avoir un gâteau d’anniversaire pour son enfant le jour de sa fête. Mon père, lorsqu’il me raconte cette histoire, autour de la table à manger du premier étage, dans la résidence familiale, il se revoit môme quand sa mère lui apporte un gâteau pour lui, et un deuxième pour Jeannine, sa sœur jumelle non-identique, pour leur anniversaire. Quelle joie, quelle ivresse de souffler sur ses bougies ou bien d’observer l’un de ses frères ou sœurs souffler sur leurs propres bougies lors de leur anniversaire. Pour mon père, la table familiale résulte à de multiples célébrations, à tous les mois, à tous les ans, pour une nouvelle année dans la vie longue de sa famille et de sa propre vie.
- Caroll Lynn
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Je me rappelle de la table à dîner, dans la serre, le soir, lorsque je devais compléter mes devoirs scolaires en première année du primaire.
Je pouvais y rester assise pendant de nombreuses heures après le souper. La raison pour laquelle je restais aussi longtemps, assise à la table à manger, n’est pas parce que je boudais à faires mes lectures ou à compléter mes pages de devoirs, mais bien parce que je m’efforçais avec peine et mal à comprendre comment résoudre, compléter mes travaux. Ma mère, avec la douceur d’une couverture chaude et la patience de la lenteur d’une tortue, tentait de son mieux, à m’expliquer de quoi mon devoir était question et comment m’y prendre pour le résoudre. J’avais tant de difficulté à me concentrer sur ses explications pour le problème de mathématique cette fois-là, que je suis restée debout jusqu’à 11h30 sans comprendre plus qu’il faut qu’elle était la réponse. Je me rappelle, autour de la table à manger familiale, les efforts que je mettais jour après jour, à comprendre bien des choses qui m’étaient encore inconnues.
- Caroll Lynn
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Autour d’une table sont assis onze enfants, une mère et un père.
Ils sont du petit village d’Amqui, en Gaspésie, à environ une heure de route peut-être de Rimouski, la grosse ville à l’époque des environs.
Après chaque messe du dimanche, en revenant de l’Église, c’est la fête pour la famille Bélanger. Eh oui, un buffet immense, aussi immense que la panse des yeux, s’étale sur la table à manger familiale. C’est ma grand-maman, la mère de mon père qui a tout préparé à manger pour célébrer le jour du congé du Seigneur. Les rires sont au rendez-vous et les sourires encore plus. Tout le monde se détend de leur semaine et est heureux d’être réuni autour de la table à manger. Grand-papa s’ouvre une bière et en ouvre une deuxième pour les gars, ses garçons et leur en verse une petite part à chaque dans un verre. Grand-maman, elle, elle se verse un verre de vin maison, et en verse un petit verre pour chacune de ses filles. Et puis ce n’est pas du vin fait à partir de raisins, mais à partir de riz. Elle est bien ingénieuse cette femme-là.
Il faut se rappeler que c’est un grand buffet tous les dimanches, et les membres de la famille de mon père en profitent pour s’aimer et déguster le repas du Seigneur concocté par ma grand-maman. Et lui, mon père, il garde ce souvenir de sourire, d’odeur de plats maisons, et de sa famille, bien précieusement au fond de son cœur, de cette fameuse coutume du dimanche, autour de la table familial.
-Caroll Lynn
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Petite table en verre et chrome qui, si elle pouvait parler...
aurait sûrement bien des choses à dire des conversations qu'elle a entendues, des amitiés qu'elles a soutenues, et évidemment des repas partagés.
- Martin
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Dans ma petite famille (ma mère, mon frère et moi) l'heure du souper a toujours été un moment très important.
Des notre entrée au primaire, ma mère a commencé à nous faire jouer à un jeu qu'elle appellait "point fort/point faible" ça constituait à nous faire raconter nos moments préféré de la journée et nos moins bons moments. La seule règles était qu'on ne pouvait pas répéter quelque chose qui avait déjà été dit. C'est une belle technique parentale pour nous faire jaser et d'en apprendre un peu sur les autres. C'est un bon exemple à donner je pense. 
On ne se disais pas nécessairement nos plus grands secrets, mais on avait une idée des journées des autres.
- Daphnée
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Disons qu'une table, ca me rappelle les nombreuses soirées de jeux de société avec mes amis.
Il y a aussi celles où je faisais des constructions de LEGO avec mon demi-frère et qu'on les laissait là des jours durant. Le nombre de fois où on mangeait en compagnie de camions en legos ou de constructions farfelues!
- Annie
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Avant de commencer, il y a une chose qu’il faut que tu saches sur les familles italiennes: la plupart ont deux cuisines.
Quand je dis les familles italiennes, je veux dire celles qui viennent d’Italie, de la première ou deuxième génération. On avait deux cuisines avant de refaire la maison, et là, il y a deux salles à manger, mais pas deux cuisines.
Chez moi, mon père travaille toujours à la table de cuisine en haut, qui est connectée au salon. Il y a des fenêtres, c’est un bel espace pour travailler. Il est toujours là, il passe quasiment aucun temps dans son bureau. C’est là qu’il se repose, c’est là qu’il s’assoit, c’est là qu’il pense. C’est aussi là qu’on mange, la plupart du temps.
La salle de cuisine en bas, c’est comme une plus belle table de cuisine, c’est la table de cuisine que mon père avait dans l’appartement, avant de déménager. Faite à la main, a really nice, like mahogany, beautiful table.
- Mico
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On dit qu’au Québec, la cuisine et la table à manger, c’est tout le temps là que les gens se ramassent dans les partys.
À chaque party que je suis allé, tu vois que les gens chillent pas sur le sofa. Apparemment, je sais pas si c’est partout, mais surtout ici.
Moi, c’est plus une histoire d’enfance. On avait une table en bois, pas la table de cuisine, c’était la table que j’avais dans le sous-sol. Dans le sous-sol, j’avais tout mes jouets, j’étais enfant unique. C’était mon paradis, j’avais ma TV et j’avais cette table en bois.
Quand mes parents se sont séparés, c’est là que c’est devenu la table de cuisine, quand j’avais douze ans, chez ma mère, dans l’appart. Des fois on la collait sur le mur, parce qu’on était juste deux, ça faisait plus de place.
Quand je suis devenue adolescente, je callais tout le temps des chillings, les bouteilles d’alcool sur la table… pis là on buvait, pis on écoutait de la musique, j’avais cet attachement là à la table...
Quand je suis déménagée, ma colloque avait déjà une table, alors on l’a jetée. J’étais comme “Ohh...”. Je me souvenait des party de fête, vin, fondue…
-Mélanie
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À chaque année à noël et à Pâques, on attendant l’appel de notre cousine qui vivait en France.
Cet appel était vraiment important pour nous car c’était comme si elle était avec nous malgré la distance. Malheureusement elle est décédé il y a quelques années, mais on porte toujours un toast à sa santé!
-Camille
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Dans ma famille du côté de ma mère, la nourriture a toujours une place toute particulière, bien précieuse.
Elle sert de prétexte pour faire d’heureuses découvertes sensorielles, d’espace de rassemblement pour la discussion, de lieu de partage des goûts, des expériences et des anecdotes de chacun.
Chez ma grand-mère, les préparatifs sont excitants; les plats, toujours trop nombreux, mais ô combien savoureux. Pour chaque occasion spéciale, elle déploie l’artillerie lourde : sort le kit à  fondue, dégèle ses pâtés préalablement préparés, prépare les patates, arrange les légumes, ordonne à mon grand-père de préparer les brûleurs, me mandate pour mettre la table, somme ma tante de concocter une vinaigrette…
Les plus jeunes rigolent des dernières vidéos de l’heure un peu en retrait, pendant que les « vieux » dressent la table. On dirait un marathon. Tous et toutes tourbillonnent autour d’elle, ajoutant le petit pot de sauce manquant, la salière oubliée ou remplissant les paniers de pain - jusqu’à ce que la chef d’orchestre, Granny Smith, ordonne gentiment à tout le bataclan de s’asseoir et de manger sa soupe.
Alors, la discussion peut reprendre, les plats sont partagés, commentés, dévorés. C’est lors de ces occasions qu’on réalise comme elle est trop petite pour tout l’or qu’elle contient, cette table! "
- Myriam
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C'était le seul moment dans la journée où on se retrouvait tous
et on était tous obligé de raconter comment notre journée c'était passé chacun son tour.
On était obligé de manger tous ensemble, même si on s'était engueulé intense avant, même si on était malade, même si on était des adolescents en pleine crise.
-Eugénie
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