22azania2

[22azania2]

Je ne suis jamais a l’aise.

Je ne suis jamais libre de mes pensées.

Je ne suis jamais libre dans mon Amour.

Dieu, Libère leur amour, Libère mes oreilles, Libère mon Amour, Libère la flamme.

C’est une demande qui m’est chère, je veux les aimer, je veux les voir, je veux l’aimer, je veux le croire.

Je ne me suis jamais senti en sûreté a 100% autres de quelqu’un, auprès de mes proches, de mes amis, de ma famille, j’ai toujours la douce impression qu’ils partiront un de ces jours, et cela fait bientôt 1ans que j’aie cris sur un sujet similaire en expliquant que la confiance en soit est ce apporte une aisance a accepter l’amour que les autres nous porte. Aujourd’hui une situation différente me ramène a des sentiments similaires, sauf que cette fois, je n’ai nul part ou aller, nul part ou me réfugier, et au lieu de relire mes mots doux qui pourraient bien m’aider je préfère me re apitoyer sur mon sort en écrivant a quel point j’ai peur, a quel point j’ai passé 22 ans de ma vie a être sur la défensive et dans la hâte que l’on me dégage, a quel point cette dernier phrase n’aurait jamais du être au passé car c’est toujours comme ça que je lame comporte.

Cet été je voulais écrire sur la liberté, j’avais déjà quelques axes notamment alimenté par des lectures de Rumi ou de parole de chanson ou même de film. Je voulais passer par la critique du capitalisme, le travail, pour aller vers la religion et comment elle nous liberté d’un poids parfois bref c’était comme d’habitude bateau mais j’avais besoin e comprendre la liberté pour moi et quelles étaient ces conditions et des limites. La limite a la liberté, c’est drôle ça. Et si la limite était juste en face de moi, dans ce miroir. Et soi la limite n’était même pas visible, a peine palpable. Lorsque je pensais a la liberté j’imaginais beaucoup parler d’une liberté de mouvement, la liberté dans les actes, la liberté du temps. J’imaginais très peut parler de liberté d’esprit de sentiment alors que c’est la que ce trouve le réel problème. J’ai demande de la liberté a Dieu et il me l’a donné, physiquement j’ai eu la liberté de temps, la liberté dans le travail, la liberté dans le capitalisme; J’en suis extrêmement reconnaissante. Maintenant il s’agit de comprendre que la plus grosse liberté qui m’est ôté s’agit de celle que je m’autorise, la liberté des sentiments, la liberté de ressentir, la liberté d’aimer et d’être aimer. Cette liberté j’essaye chaque jours de me l’accorder, de m’accorder cette liberté qui me pousserait vers la vulnérabilité d’avoir mal, ou d’Eure positive. Ça me fait penser a ma propre chanson lol mais, il faudrait aussi que je réécoute quand je dis avoir mis mon coeur dans mes yeux dans ma bouche et dans mes oreilles, il faudrait mettre le coeur dans le cerveau, et puis vraiment l’enfoncer dans les oreilles pvrcequ’il semblerait que la connexion soit difficile.

[22azania2]

Palestinian women pick wild mustard flowers which grow in fields across the Gaza Strip, March 20, 2016. Mohammed Abed

[22azania2]

Palestine, 2006 - ANJA NIEDRINGHAUS 

[22azania2]

100MiROiRS

Un miroir lui permet une noyade mondaine, une noyade qu’elle essaye d'éviter mais le regard l'entoure comme La force au-dessus d’elle. 

N’est-il pas d’ailleurs le seul regard auquel se fier ? N'est-Il pas assez grand pour l'empêcher de tomber dans un de ses miroirs ? 

Pourquoi donner la force de sa destruction aux mortels, tous en quête de quelque chose de plus grand que ma peine.

[22azania2]

[22azania2]

AUTOMOBiLE

Expérience de la vie de loin. Accepter la seule liberté qu’est de se laisser mener par le courant en gardant tête froide. Se voir perdre conscience de l'absurdité des rêves. La fine limite que la verdure permet d’effacer, à bon ou mauvais escient. Sentir chaque situation filer entre ses doigts comme un autre fragment d’une vie vecu dans le noir. On aura oublié la seconde d'après, on y était pas de toute façon. 

Une tempête s’abat ici, tout est au ralenti, les gouttes de pluie tombent une par une à la vitesse d’un escargot. Le vent violent paraît doux dans la lenteur de son esprit, des douces brises sur les joues mouillées. Les dégâts s’ils existent encore seront comptés dans un silence lourd. Enfermé dans un imaginaire qui n’est ni radieux ni mauvais, on douterait même de son existence. 

[22azania2]

“AFRODHIT” by IZA

Album Art shot by Mar+Vin

[22azania2]

Y a un truc de poétique dans le fait d’écouter du boom bap pas trop fort dans le métro, le bruit des rames du train et du vent qui claque qui se fondent avec la musique. C’est beau.

[22azania2]

MiRAGE

En general je me plains, comme si l'écriture n'était la que pour m’entendre pleurer, délibérer sur à quel point je suis LA personne la plus triste au monde. Sauf qu’aujourd’hui je me suis réveillée avec des étoiles dans les yeux, dans le ventre et dans la tête. J’ai souvent des regains de confiance je n’en parle juste pas. Ils sont souvent accompagnés d’un sentiment latent de peur (que cela ne dure pas) de honte (si cela ne dure pas), de gêne (d'écraser quelqu’un).

Bien évidemment que la confiance n’est pas linéaire, mais, il y a une différence entre ne pas être linéaire et être défectueuse. Ou périodique. L’été est une saison magnifique qui permet de «vivre », l’été donne des éléments de folie, l'été nourrit l’impulsivité, les festivités. Le soleil vient toucher directement le nombril, de 5 heures à 21 heures, il est là à titiller la dopamine, à titiller le chaton à l'intérieur peinant a devenir lion. Et si l'été n'était pas juste une pleine lune, qui me permet de me transformer en la personne que je suis réellement, qui me permet d'éclore sans honte. Comme la pleine lune et le loup garou, somnole en moi une confiance qui se réveille pleinement l'été.

Bref j’aimerais faire court. Aujourd’hui j’en ai enfin parlé, j’ai enfin admis ce qui m’as toujours fais peur d’admettre, une chose que j’ai admis toujours qu’à moitié, que j’ai admis sous le prisme du superficielle, aujourd’hui je l’ai admis et j’ai ressentis. La chaleur du soleil dans le torse. Je l’ai dit à haute voix et j’y ai cru pour de vrai.

Je suis importante, et je comprends pourquoi mes copines m'apprécient, j’ai enfin compris pourquoi elles m’aimaient. Alors oui je n’ai jamais reussi a apprecier entierement mes amitiés du fait que, tant que la raison n’est pas tangible dans mon esprit je mettrais toujours en question l’amour et l'appréciation que me porte l'autre, sans pour autant que cela m'empêche d’aimer en retour. Je doute juste, un peu… Mais aujourd’hui j’ai compris, du moins je l’ai ressenti, cet amour propre, cette appréciation de moi-même; sans ça il est impossible de voir ce que mes copines voient, et la, en jouant avec mes cartes, je me suis dis : wsh mais oui omg.

Mais d’un coup j’ai été prise par la peur d’une prochaine fois ou je serais de nouveau aveugle par la détestation et la haine envers moi même. Car comme un mirage; ma confiance en moi se fait désirer.

Peut-être que ma confiance sera un mirage pour la vie, alors il faudra que j'écrive chaque fois quand je l’ai vu et non pas simplement quand je l’ai perdu. Peut-être pourrais-je la transformer en une vraie source, qui coule, qui perd un peu de son flux mais qui coule tout le temps.

[22azania2]

La nuit d’été passe comme un éclaire

Il en a des choses à dire l’oiseau la nuit

[22azania2]

[22azania2]

RELAX

Le plus difficile c’est de vivre avec l’angoisse au bout des doigts. L’angoisse au bout de chaque mots, de chaque interactions, de chaque action entreprise avec peur.

Repenser quelques heures après avoir dit bonjour à comment j’ai dit bonjour, à comment j’ai d’abord hésité à dire bonjour. À comment j’ai fait mine de ne pas les voir car si j’étais celle qui les remarquait en première alors j’étais celle qui devait y aller en première.

Mais si j’y allais en première, alors je montre de l'intérêt, je montre une volonté de leur parler, et si je montre cette volonté alors je peux être jugé pour celle-ci.

Il y a bon nombre de questions qui me passent par la tête ces temps-ci. Des questions auxquelles j’ai déjà la réponse d’ailleurs. Multiples soient elles, elles ne desservent qu'une seule cause, l'enfermement; Une réponse des plus simples. Libère toi.

Laisse-toi guider par ce qui t’anime et ce qui te donne envie; si tu en as envie de leur parler, de partager, alors parle, partage. L’angoisse c’est l’enfermement. Constant, matérialisé en une plénitude de questions enivrante et encerclante qui se rapproche à chaque seconde. A couper le souffle.

La réalité du monde c’est que tout est différent. Chaque jour est différent. Aujourd'hui il y aura une nouvelle chose à laquelle réagir; et parce qu’il m’est impossible de tout connaître et de tout savoir, je m’enferme dans ce qui m’est le plus familier. La peur.

J’attend que ça passe.

J'attends.

Passive, essayant tant bien que mal de me rendre invisible. Et mes efforts m'éloignent de ce qui m’est cher.

Je joue l’aveugle.

Passive.

J’attend que ça passe.

Que les gens viennent vers moi. Ce n'est pas de ma faute.

J’aimerais venir mais je suis incapable de mouvoir dans un lit remplit d’epées. Je suis incapable de retrouver le chateaux. Je suis pourtant persuadé qu'on a placé ces épées autour de moi exprès mais il est hors de question que je sois celle qui les retire délibérément. Il y a un confort dans la froideur de la lame, le confort de la mort, de l'invisibilité certaine, de l'oubli.

Parce que si l’on m’oublie et que je n’existe plus alors on ne m’aura jamais voulu, et je n’aurais rien à regretter. si je n’essaie pas, ou peu alors je n’aurais rien à regretter.

tout le monde le sait.

Depuis maintenant presque 5 années consécutives.

Est- ce que l'incapacité à changer et à faire mieux fait de moi une looseuse ?

Est-ce que le même discours devient de moins en moins réel ?

Est-ce que j’ai arrêté d’y croire ?

J’ai perdu ma foi. Je me suis réveillée et je l’ai vu courir loin devant moi. Peut-être que la leçon est là. Il faudrait que je cours loins devant sans me questionner parce que c'est le plus important;

L’angoisse m’a éloignée de la foi. Mon coeur bien que noir d’angoisse detient tout au fond de lui une tendresse offerte par la foi, un petit joyaux sous fond vert de pureté.

Il est toujour difficile d’y voire claire dans le noir. C’est répétitif mais la poésie n’en est jamais perdue.

La peur de tout perdre, de ne rien gagner de bon. Parce que oui j’en ai gagné, un tas de choses. J’en ai gagné. Mais parfois j’aurais préféré repartir perdante, le cerveau et la conscience vide.

D'ailleurs ce qu'elle est fatiguée la conscience de toujours être jugé par une bienséance fictive.

Je suis seule.

Tout ça rend égocentré.

Oui j’agirais comme si tu étais invisible, parce qu’ici il n’y a que moi qui compte.

Il n’y a que moi et mes angoisses.

Il n'y a que moi et ma peur d'être perçu.

Non je n’irais pas demander ça, même pour moi, parce que l’angoisse m’en empêche et il n’y a qu’elle. Je ne voit qu’elle, hypnotisée et paralysée par sa présence, j’en ai perdu tout autre objectif. De l’amour à l'amitié à la famille tout cela m’importe peu. En réalité, j’aimerais pouvoir tout perdre et ne rien gagner. Pourtant le joyaux sous fond vert réussit à envoyer quelques braises dans mon corps, et je suis parfois prise par l'envie de leur donner ce joyaux.

[22azania2]

Rihanna and Fall Out Boy’s Pete Wentz and Patrick Stump photographed by David LaChapelle for MTV’s Video Music Awards (2007)

[22azania2]

asterionella algae colonies

[22azania2]

#m:ine #archive of our own

[22azania2]

Faut s’en sortir.

[22azania2]

CREEPi

#empty room #the backrooms #liminal spaces #empty spaces #weirdcore #creepy core #m:ine