Tumgik
17anstoujours · 1 year
Text
« Beau Sire, Dieu, je supplie que tu fasses pour La Hire ce que tu aimerais que La Hire fît pour toi si tu étais La Hire et que La Hire fût Dieu. »
Prière de La Hire sur la supplication de Jeanne d'Arc cité dans Mark Twain, Le Roman de Jeanne d'Arc
Tumblr media
27 notes · View notes
17anstoujours · 2 years
Text
« Comment ne pas voir que le malheur est en train de s'abattre sur nous ? Nous avons des voitures qui parlent, des trains qui roulent sans conducteurs, des satellites en orbite géostationnaire qui nous surveillent jusque dans nos salles de bains, des cartes de crédit pour consom mer plus, des cœurs et des reins dans nos congélateurs pour remplacer nos organes rongés par les molécules de la chimie industrielle, mais nous avons perdu la paix, silence, la confiance, le naturel, le bon goût, la douceur, le rire. »
Sébastien Lapaque, Sermon de saint François d'Assise aux oiseaux et aux fusées.
Tumblr media
6 notes · View notes
17anstoujours · 2 years
Text
« Deux innocences qui se croisent se connaissent déjà. »
Matthieu Falcone, Campagne
Tumblr media
7 notes · View notes
17anstoujours · 2 years
Text
« On n'écoute jamais les hommes comme Volbert ou comme moi : nous sommes suspects de bon sens et le bon sens a toujours paru terne dans toutes les armées du monde. C'est pour cela que les militaires commettent avec éclat tant de sottises. »
Tumblr media
Les Chimères noires, Jean Larteguy
4 notes · View notes
17anstoujours · 2 years
Text
« On n'écoute jamais les hommes comme Volbert ou comme moi : nous sommes suspects de bon sens et le bon sens a toujours paru terne dans toutes les armées du monde. C'est pour cela que les militaires commettent avec éclat tant de sottises. »
Tumblr media
Les Chimères noires, Jean Larteguy
0 notes
17anstoujours · 2 years
Text
« Mercenaire était un métier qu'on ne pouvait tolérer à notre époque et dans de telles circonstances [...] Sa bouche
s'était crispée dans un sourire de gosse résigné à ce que jamais les grandes personnes ne le comprennent [...] Les êtres de cette sorte se dérobaient
avant qu'on ait le temps de les connaître et de les juger ; ils étaient agaçants ! Avaient-ils peur qu'on les méprise ? »
Les Chimères noires, Jean Larteguy
Tumblr media
6 notes · View notes
17anstoujours · 2 years
Text
« Le château de sable a été inventé pour ne pas s'ennuyer à la plage. Depuis, il n'a jamais perdu de son utilité. C'est une activité qui n'a rien de dérisoire; un défi aux éléments, un acte démesuré par sa finitude: la construction la plus éphémère qui soit, dans le matériau le plus simple et le plus abondant, dont le destin est d'être balayée par la mer jusqu'à être définitivement effacée. Le château de sable face à la marée montante est un pied-de-nez à l'inéluctable. »
Fantaisie sablière, Adrien Jaume, Latitude Mer #2
©️Flore de Préneuf
Tumblr media
5 notes · View notes
17anstoujours · 2 years
Text
Le 1er mai 1954, après 6 mois de combats éprouvants, le Général Giap, commandant en chef de l’armée Viet-Minh, enclenche l’ultime phase de l’opération sur Dien Bien Phu. Le sort de l’Indochine française est scellé.
Depuis le 13 mars, l’armée Viet-Minh a lancé une attaque d’une envergure sans précédent sur la cuvette fortifiée de Dien Bien Phu. Résistant aux attaques depuis de longues semaines, les soldats français sont écrasés sous un déluge de fer et de feu visant à faire sauter le verrou installé par l’État-major contre l’avis des hommes présents sur le terrain.
Repoussant cette première vague par un effort héroïque, notamment du bataillon « Bigeard », les pertes humaines et matérielles sont considérables et la citadelle est isolée en raison de la destruction du terrain d’aviation. Le ravitaillement n’est possible que par largage alors même que la météo se dégrade et qu’arrive la saison de la mousson.
À partir du 20 avril, il pleut sur Dien Bien Phu. L’eau s’accumule dans la cuvette, les hommes s’enfoncent dans la boue. Face à la menace d’étranglement, le général de Castries, commandant de la citadelle, ordonne de resserrer le dispositif. Le 1er BEP, éternel chien de berger, se lance entre la meute et les compagnies qu’il protège lors de leur repli. A la chute du camp, il comptera 576 tués et disparus.
Une seconde fois, après le massacre de Cao Bang, la Légion Étrangère voit cette unité d’élite anéantie.
Tumblr media
8 notes · View notes
17anstoujours · 2 years
Text
« Ils furent ici moins de soixante
opposés à toute une armée,
sa masse les écrasa.
La vie plutôt que le courage
abandonna ces soldats français
le 30 avril 1863.»
« Garçon, si par hasard sur ton livre d'histoire
Tu tombes sur ce nom:
Camérone!
Garçon, regarde bien cette page d'histoire
Et n'oublie pas ce nom:
Camérone!
Le ciel de feu du Mexique
A jamais se souviendra
De ce combat héroïque
Dans les murs de l'hacienda.
Dans ce décor gigantesque,
La terre se désaltérait
Du sang qui courait, dantesque,
Sur la prairie qui brûlait.
A Camérone!
Garçon, sur le chemin qui conduit à la gloire
Tu dois trouver ce nom:
Camérone!
Garçon, si ton destin exige une victoire
N'oublie jamais ce nom:
Camérone!
Pour l'honneur de la légion,
Sachant qu'ils allaient mourir
Jusqu'au bout de leur mission,
Fiers de tomber pour l'empire.
Ils étaient 62, face à 2000 cavaliers
Le soleil baissa les yeux lorsqu'ils furent exterminés
A Camérone!
Ce nom qui sonne et qui résonne,
Ce nom qui tonne et qui t'étonne...
Camérone! »
Jean-Pax Méfret, Camérone
Tumblr media
9 notes · View notes
17anstoujours · 2 years
Text
« La réalité dont personne ne débat est que la démocratie n'est pas seulement le système le plus vulgaire, le plus facile à acheter, le plus médiocre dans le choix de ses agents, le moins agile, le moins propre à prendre des décisions... Elle est surtout une douleur...
Depuis que ce système existe, tous ceux qui s'intéressent à la politique, tous ceux qui aiment l'histoire et éprouvent des sentiments fervents pour leur pays ou leur classe, souffrent mille morts, chaque jour. Et c'est cette souffrance que les anarcho-royalistes reprochent principalement à la démocratie bien davantage que ses vices fonctionnels.
Sous ce régime où seuls les cyniques et les décérébrés parviennent à être heureux, des millions d'incultes et de médiocres n'entravent pas seulement l'avènement des sages décisions, mais ils empêchent tout simplement les idéalistes d'être heureux ! Ils les empêchent de se réaliser et d'accomplir leur destin, comme on dit...
Pourquoi le peuple français est-il devenu le plus dépressif et le plus malheureux de la terre ? Parce que, de tout temps, il s'intéressait à la politique sans modération, et que cette passion, sans jamais voir le commencement d'un début d'utopie, ne le passionne plus de la même façon. Aujourd'hui, la politique en France est une tragédie nationale sans issue.
(...) De cette tragédie, de toutes ces vies gâchées chez les militants communistes ou royalistes les plus purs et les plus dévoués à leur idéal, personne ne parle jamais. Au contraire, voilà pour le courant central des "extrémistes", presque des fous et des dangereux ; alors que l'électeur négligent et idiot passera facilement pour un type raisonnable, lui qui ne cesse pourtant d'élire des ordures, des cyniques, des politiciens balzaciens du libéralisme.
Un soir de résultat d'élection présidentielle est de toute façon un excellent moment pour comprendre que la démocratie sert d'abord à rendre des idéalistes malheureux, n'est-ce pas ? »
Rodolphe Crevelle, La doctrine anarcho-royaliste
Tumblr media
14 notes · View notes
17anstoujours · 2 years
Text
« Ô grand vainqueur, de ton séjour de gloire
Assiste-nous, quand ici nous luttons.
Conduis nos pas aux routes de victoire ;
Jusqu’à la mort s’il faut, nous te suivrons. »
Tumblr media
9 notes · View notes
17anstoujours · 2 years
Text
« Je me battrai jusqu'à la mort et n'attacherai pas plus de prix à ma vie qu'à la liberté. »
Tumblr media
Serment de Platées, Guerres médiques, Diodore, XI, 29, 3
6 notes · View notes
17anstoujours · 2 years
Text
« Grand Saint Joseph qui êtes tout puissant sur les coeurs de Jésus et de Marie, vous que jamais personne n'a invoqué en vain, je me prosterne à vos pieds et vous demande avec la plus ferme et la plus vive confiance...»
Tumblr media
1 note · View note
17anstoujours · 2 years
Text
Récit de l’exécution de R. Brasillach par Me Jacques Isorni
A 8 heures 30, devant les grilles du Palais de Justice, se forme le cortège des six voitures noires qui doivent conduire à Fresnes les personnes requises par la loi et l’usage pour l’exécution. Tout le long du parcours un important service d’ordre constitué par des gardiens de la paix armés de mitraillettes. Aux abords de Fresnes, le service d’ordre est beaucoup plus dense. Dans l’allée de la prison des gardes mobiles font la haie. Nous attendons quelques instants avec les différentes personnalités devant la grille d’accès au grand couloir qui mène à la détention.
A 9 heures juste, nous nous rendons, suivis d’un peloton de gardes mobiles, à la division des condamnés à mort. Le commissaire du gouvernement François ouvre la porte de la cellule de Robert Brasillach et lui annonce d’une voix sèche que son recours en grâce a été rejeté.
Je pénètre à ce moment dans sa cellule avec Maître Mireille Noël et l’aumônier. Robert Brasillach nous embrasse tous les trois. Puis il demande à rester seul avec l’aumônier. Deux gardiens viennent lui retirer ses chaînes. Après sa confession et quelques minutes d’entretien avec le prêtre il me fait appeler ainsi que Mademoiselle Noël. Il me donne alors ses dernières lettres qu’il a préparées pour sa mère, pour sa famille, pour ses amis, pour Mademoiselle Noël et pour moi-même.
Il me donne également les manuscrits des poèmes écrits en prison et une feuille contenant quelques lignes avec ce titre : « La mort en face ». De temps en temps il me regarde avec un bon sourire d’enfant. Il avait compris, dès hier, que ce serait pour ce matin.
« Vous savez, me dit-il, j’ai parfaitement dormi ! »
Comme il doit revêtir son costume civil à la place du costume du condamné à mort qu’il porte, Mademoiselle Noël se retire et je demeure seul avec lui.
« Oui, restez près de moi », me dit-il.
Il me montre la photographie de sa mère et celle de ses deux neveux.
Il les met dans son portefeuille et m’exprime le désir de mourir avec ces photographies sur son cœur. A ce moment, il a une légère défaillance, il pousse un soupir, et des larmes coulent de ses yeux. Il se tourne vers moi et dit, comme s’il voulait s’excuser : « C’est un peu naturel. Tout à l’heure je ne manquerai pas de courage. Rassurez-vous ».
Il s’habille alors tranquillement, avec beaucoup de soin, refait la raie de ses cheveux devant sa petite glace, puis, songeant à tout, retire d’une miche de pain un petit canif et une paire de ciseaux qu’il y avait dissimulées et qu’il me remet. Il m’explique : « pour que personne n’ait d’ennuis ».
Il range ses affaires personnelles dans un grand sac. A ce moment, il a soif. Il boit un peu d’eau dans sa gamelle. Puis il achève sa toilette. Il a le pardessus bleu qu’il portait au procès. Autour de son cou il a passé un foulard de laine rouge.
Il demande à s’entretenir avec Monsieur le Commissaire du Gouvernement Reboul.
Celui-ci s’avance. Il est raidi par l’émotion, le visage tourmenté, d’une grande pâleur.
D’une voix sourde, Brasillach lui fait alors la déclaration suivante :
« Je ne vous en veux pas, Monsieur Reboul, je sais que vous croyez avoir agi selon votre devoir ; mais je tiens à vous dire que je n’ai songé, moi, qu’à servir ma patrie. Je sais que vous êtes chrétien comme moi. C’est Dieu seul qui nous jugera. Puis-je vous demander un service ? »
Monsieur Reboul s’incline. Robert Brasillach continue : « Ma famille a été très éprouvée, mon beau-frère est en prison, sans raison, depuis six mois. Ma sœur a besoin de lui. Je vous demande de faire tout ce que vous pourrez pour qu’il soit libéré. Il a été aussi le compagnon de toute ma jeunesse ».
Le commissaire du Gouvernement lui répond : « Je vous le promets ».
Robert Brasillach lui dit pour terminer : « Consentirez-vous, Monsieur Reboul, à me serrer la main ? »
Le commissaire du Gouvernement la lui serre longuement.
Robert Brasillach m’embrasse une fois encore. Il embrasse également Maître Mireille Noël qui vient de rentrer et lui dit : « Ayez du courage et restez près de ma pauvre sœur ».
Il est prêt. Il ouvre lui-même la porte de sa cellule. Il s’avance au devant des personnalités qui attendent et leur dit : « Messieurs, je suis à vos ordres ».
Deux gardes mobiles se dirigent vers lui et lui passent les menottes. Nous gagnons le grand couloir de la sortie. En passant devant une cellule, d’une voix claire, Robert Brasillach crie : « Au revoir Béraud ! » et, quelques mètres plus loin : « Au revoir Lucien Combelle ! ».
Sa voix résonne sous la voûte, au-dessus du bruit des pas.
Lorsque nous arrivons à la petite cour où attend la voiture cellulaire, il se retourne vers Mademoiselle Noël et lui baise la main en lui disant : « Je vous confie Suzanne et ses deux petits ». Il rajoute : « C’est aujourd’hui le 6 février, vous penserez à moi et vous penserez aussi aux autres qui sont morts, le même jour, il y a onze ans ».
Je monte avec lui dans la voiture qui va nous conduire au fort de Montrouge. Il s’est assis, impassible, en me prenant la main. A partir de ce moment, il ne parlera plus.
Le poteau est dressé au pied d’une butte de gazon. Le peloton, qui comprend 12 hommes et un sous-officier, nous tourne le dos. Robert Brasillach m’embrasse en me tapotant sur l’épaule en signe d’encouragement. Un sourire pur illumine son visage et son regard n’est pas malheureux. Puis, très calme, très à l’aise, sans le moindre tressaillement, il se dirige vers le poteau. Je me suis un peu détaché du groupe officiel. Il s’est retourné, adossé au poteau. Il me regarde. Il a l’air de dire : « Voilà… c’est fini ».
Un soldat sort du peloton pour lui lier les mains. Mais le soldat s’affole et n’y parvient pas. Le maréchal des logis, sur ordre du lieutenant essaye à son tour. Les secondes passent… On entend la voix du lieutenant qui coupe le silence : « Maréchal des logis !… Maréchal des logis !… ».
Robert Brasillach tourne lentement la tête de gauche à droite. Ses lèvres dessinent un sourire presque ironique. Les deux soldats rejoignent enfin le peloton.
Robert Brasillach est lié à son poteau, très droit, la tête levée et fière. Au-dessus du cache-col rouge elle apparaît toute pâle. Le greffier lit l’arrêt par lequel le pourvoi est rejeté.
Puis, d’une voix forte, Robert Brasillach crie au peloton : « Courage ! » et, les yeux levés : « Vive la France ! ».
Le feu de salve retentit. Le haut du corps se sépare du poteau, semble se dresser vers le ciel ; la bouche se crispe. Le maréchal des logis se précipite et lui donne le coup de grâce. Le corps glisse doucement jusqu’à terre. Il est 9 heures 38.
Le docteur Paul s’avance pour constater le décès. L’aumônier et moi-même le suivons et nous inclinons. Le corps est apparemment intact. Je recueille, pour ceux qui l’aiment, la grosse goutte de sang qui roule sur son front.
Fait à Paris le 6 février 1945,
Jacques Isorni
Avocat à la Cour d’Appel
Tumblr media
14 notes · View notes
17anstoujours · 2 years
Text
« Pour nous, nous n’avons pas à renier le 6 février. Chaque année nous allons porter des violettes place de la Concorde, devant cette fontaine devenue cénotaphe, en souvenir des vingt-deux morts. Chaque année la foule diminue, parce que les patriotes français sont oublieux par nature. Seuls les révolutionnaires ont compris le sens des mythes et des cérémonies. Mais si le 6 fut un mauvais complot, ce fut une nuit de sacrifices, qui reste dans notre souvenir avec son odeur, son vent froid, ses pâles figures courantes, ses groupes humains au bord des trottoirs, son espérance invincible d’une Révolution nationale, la naissance exacte du nationalisme social de notre pays. Qu’importe si, plus tard, tout a été exploité, par la droite et par la gauche, de ce feu brûlant, de ces morts qui ont été purs. On n’empêchera pas ce qui a été d’avoir été. »
Robert Brasillach, Notre avant-guerre.
Tumblr media
11 notes · View notes
17anstoujours · 2 years
Text
« En règle générale, le contrôle technologique du comportement humain ne sera probablement pas introduit dans une intention totalitaire ni même avec un désir conscient de réduire la liberté humaine. Chaque nouveau pas dans l'affermissement du contrôle de l'esprit humain paraîtra la solution rationnelle d'un problème que doit résoudre la société. »
Théodore Kaczynski, La Société Industrielle et son Avenir
Tumblr media
38 notes · View notes
17anstoujours · 2 years
Text
Tumblr media
« L'ouvrier, comme le soldat français, n'a jamais si bien oeuvré que lorsqu'il se glissait dans le gosier quelque goulée de fuchsia languedocien ou de petit blanc de Touraine. Et il ne faut pas trop s'étonner que la courbe du chômage évolue en parallèle à celle de la consommation de sodas. »
Hervé Fardas, Ballade buissonnière pour un Maréchal défunt
16 notes · View notes