Tumgik
#latronico
yourtrashcollector · 9 months
Text
Per le generazioni passate era stato molto più facile capire chi essere, da che parte stare. I problemi di allora, benché più pressanti, sembravano anche più facili da risolvere in modo chiaro. Oggi le scelte erano troppe e ognuna si dilatava in una selva di biforcazioni che finiva per escludere ogni possibilità di cambiamento drastico.
Vincenzo Latronico, Le perfezioni
3 notes · View notes
iannozzigiuseppe · 1 year
Text
Premio Strega 2023. I dodici finalisti
Premio Strega 2023. I dodici finalisti. Silvia Ballestra, La Sibilla. Vita di Joyce Lussu (Laterza), presentato da Giuseppe Antonelli Maria Grazia Calandrone, Dove non mi hai portata (Einaudi), presentato da Franco Buffoni Andrea Canobbio, La traversata notturna (La nave di Teseo), presentato da Elisabetta Rasy Ada D’Adamo, Come d’aria (Elliot), presentato da Elena Stancanelli Gian Marco Griffi,…
Tumblr media
View On WordPress
4 notes · View notes
eva248 · 9 months
Text
Lecturas de septiembre. Segunda semana
La mano armada / Carlos Pérez Merinero. Editorial Grupo Terra Trivium, 2020 Yo al señor que escribe La mano armada voy y lo fusilo porque no se puede consentir, aunque como lector necesito leer ese libro una vez al año… por perversión o lo que sea. Y como no hay otros lo tengo que escribir yo. Hay mucha intencionalidad en La mano armada. Ya había muchas novelas no policiacas que tenían el…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
miss-mesmerized · 1 year
Text
Vincenzo Latronico - Die Perfektionen
Vincenzo Latronico – Die Perfektionen Anna und Tom kommen nach Berlin. Es ist die Zeit, als es viele aus aller Herren Länder in die deutsche Hauptstadt zieht. Sie finden günstige Wohnungen und arbeiten freiberuflich an ihren Laptops in Cafés. Zwischen Kunstgalerien und Nachtclubs verwischen Arbeit und Privatleben und alles scheint für die 20 bis 30-Jährigen möglich. Nur gelegentlich kommt der…
Tumblr media
View On WordPress
1 note · View note
mezzopieno-news · 2 months
Text
ARRIVA LA PRIMA TERAPIA PER LA SLA CHE SI SCIOGLIE IN BOCCA
Tumblr media
È stata approvata ed è ora disponibile in Italia la prima formulazione orodispersibile dell’unica molecola finora approvata per rallentare la progressione della Sclerosi Laterale Amiotrofica, il riluzolo.
Prodotta dall’azienda italiana Zambon, è una sottile pellicola da sciogliere sopra la lingua senza necessità di acqua né di sforzo muscolare, che favorisce il mantenimento dell’autonomia di chi vive con Sclerosi Laterale Amiotrofica e migliora l’aderenza terapeutica anche in caso di disfagia, la difficoltà a deglutire cibi solidi e liquidi che colpisce 8 pazienti di SLA su 10. “La disfagia condiziona la vita delle persone con la SLA: alle ripercussioni psicologiche e sociali del non poter più mangiare come un tempo, si aggiungono anche quelle sull’aderenza al trattamento. I dati di un’indagine europea mostrano che la difficoltà di deglutire abbia portato a rinunciare o a ritardare l’assunzione della terapia quotidiana. È quindi chiara la portata della formulazione orodispersibile di riluzolo potrà favorire l’assunzione della terapia – evitando di dover frantumare le compresse e rischiando quindi una perdita di principio attivo – con effetti positivi sia sull’aderenza al trattamento, sia sull’autonomia dei pazienti” commenta il Professore Adriano Chiò, Direttore della Neurologia della Città della Salute e della Scienza di Torino.
In Europa e in Italia il riluzolo è oggi l’unico farmaco approvato per la SLA. Agisce sul glutammato, un messaggero chimico del cervello e del midollo spinale che causa la distruzione delle cellule nervose se presente in quantità eccessiva. ___________________
Fonte: Zambon; Adnkronos; foto di Fernanda Latronico
Tumblr media
VERIFICATO ALLA FONTE | Guarda il protocollo di Fact checking delle notizie di Mezzopieno
BUONE NOTIZIE CAMBIANO IL MONDO | Firma la petizione per avere più informazione positiva in giornali e telegiornali
Tumblr media
Se trovi utile il nostro lavoro e credi nel principio del giornalismo costruttivo non-profit | sostieni Mezzopieno
14 notes · View notes
bonheurportatif · 1 year
Text
En juin, j’ai séché
1er juin (Je me suis réveillé une heure trop tôt, et rendormi trop peu longtemps.) (Je n'ai pas maigri.) J'ai bouclé une année d'ateliers devant une classe de collégiens modérément motivés. Ma chérie m'a acheté deux croissants. (J'ai eu le souffle court tout l'après-midi à cause des allergies.) Cadette a été acceptée dans tous ses vœux d'orientation. Ma chérie m'a fait remarquer que j'avais encore interverti Cadette et Benjamine dans les notes du mois précédent. J'ai à nouveau tout corrigé. J'ai lu Dimensions variables, de Pierre Escot et Hubert Renard.
Tumblr media
2 juin (J'ai passé une nuit étouffante.) Ma chérie a obtenu l'affectation qu'elle souhaitait. Je suis arrivé à mon rendez-vous à l'heure, à la minute près (mais essoufflé). Sous l'insistance du pharmacien, j'ai inhalé ma première dose de poudre directement dans l'officine. J'ai reçu Dissonances dans la boîte aux lettres. J'ai rattrapé une petite heure de sommeil. (J'ai été ensuqué tout l'après-midi.) J'ai somnolé une petite heure de plus. J'ai lu ce mot, "habitudinaire", dans Les Perfections. (J'ai eu la goutte au nez et le goût du sang dans la bouche, à trop éternuer.) (Ça s'est engueulé dans la rue, pour des histoires de bagnoles touchées.) J'ai cuisiné des petits pois à la sauce tomate et aux épices, avec des lardons de tofu fumé et des patates sautées. J'ai fini Les Perfections, de Vicenzo Latronico. 3 juin J'ai enfin passé une nuit complète. J'ai accompagné Benjamine et Cadette à la marche des fiertés. Je suis tombé sur un vieux copain parti vivre à Tahiti. Avec ma marinière, mes lunettes et mon bob, des jeunes manifestants ont été tout contents d'avoir trouvé Charlie. Junior nous a rejoint pour un bout de marche. Malgré la crème solaire, j'ai eu le cou chaud en fin de soirée. On a pris un verre en famille dans notre ancien quartier. (J'ai reçu les photos pour finir la mise en page d'un journal de classe. Reflets, cadrages, lumières... la photographe ne s'est pas foulée.) Nous avons ri au souvenir des passages des enfants aux urgences. (L'odeur de clope des voisins s'est insinuée jusque dans le salon.) 4 juin Je me suis décidé à me mettre en short. (La caisse rapide a bugué et il a fallu scanner à nouveau tous mes achats après les gens que je pensais doubler.) (Pour leur fête, j'ai écouté en stéréo ma mère et ma belle-mère ressasser les lieux communs habituels.) J'ai écouté monter l'orage. (J'ai cassé un verre.) (J'ai chassé les moustiques à coup de revue.) 5 juin (Je me suis réveillé en pleine nuit avec la gorge en feu.) Ma chérie a acheté des rouleaux de printemps végétariens. Junior a validé son année universitaire. Je suis tombé sur un vieil enregistrement des filles chantant et s'accompagnant au ukulélé. Emmanuel a confirmé sa venue pour le festival de cinéma à la fin du mois. On a élaboré des mini-plans pour assurer sa présence éditoriale sur le site. (Je me suis mouché toute la journée.) (J'ai eu la tête dans le coton toute la journée.) Je me suis ajouté un sirop pour compléter ma collection de médicaments du soir. J'ai éclaté quelques moustiques sur la tête d'Yves Bonnefoy en couverture du Matricule. 6 juin J'ai presque bien dormi. Mes deux narines sont redevenues conjointement fonctionnelles. (J'ai coupé devant une cycliste que je n'avais pas vue au stop.) J'ai fini un premier état de mon récit de séminaire. La chaleur et l'absence du moindre souffle d'air m'ont mis à la peine. J'ai retrouvé toute prête ma préparation pour l'atelier du soir. (J'ai renseigné une touriste égarée et quelques instants plus tard, j'ai réalisé que je lui avais donné de mauvaises indications.) L'atelier a été paisible. (Tous les symptômes de ces derniers jours me sont retombés dessus sur la route du retour.) 7 juin J'ai passé une très bonne nuit, et me suis réveillé avec un nez et une gorge presque en état de fonctionnement. J'ai accompagné Benjamine à vélo. J'ai vite trouvé une bonne âme avec qui discuter pour ne pas me sentir seul en attendant la réunion. J'ai salué Catherine, Charlotte, Carole, Renaud, Céline. (Mon ventre s'est mis à gargouiller.) J'ai papoté avec Céline et nous avons été les derniers à sortir. Tandis que nous discutions, on voyait des nuées de pollen passer devant les fenêtres. J'ai salué Martine et j'ai salué Édouard. Je n'ai pas travaillé l'après-midi. J'ai essayé de déboucher ma tuyauterie nasale en suçant des petits bonbons à l'eucalyptus. J'ai reçu un appel de ma mère pour me dire qu'elle avait fait une sérieuse réaction allergique au pollen.
Tumblr media
8 juin J'ai mis du temps avant de me mettre au travail. J'ai attendu la pluie. (Un de mes commanditaires m'a informé de sa volonté de réduire son volume de "wording".) J'ai relu, repris et terminé la mise en page de mon récit. J'ai senti, enfin, l'odeur de la pluie sur le sol chaud, et des effluves de chèvrefeuille. 9 juin L'orage a rafraîchi l'air. J'ai retrouvé Raoul et Viki. Nous avons réfléchi à de futurs projets éditoriaux pour la rentrée prochaine. Je suis tombé de fatigue à la sieste. Cadette a décroché l'appartement qu'elle convoitait. 10 juin Un son lointain de trompette, depuis l'école de musique, s'est fait entendre toute la matinée. Les locataires allemands ont quitté la maison d'en face. (J'ai été indécis tout le matin, ne sachant pas si j'avais envie d'écrire, de lire, ou de m'atteler à d'inévitables tâches domestiques.) J'ai tenté de compléter un dossier en ligne. J'ai enfin réussi à associer l'imprimante à mon ordi. J'ai consacré du temps à redonner une nouvelle forme à la "liste de mes travaux passés". (J'ai lâché l'affaire au "catalogue des actions proposées".) Ma chérie a apporté un légume de l'espace. J'ai lu Faits, lecture courante à l'usage des grands débutants, de Marcel Cohen. 11 juin J'ai nettoyé mon dossier "téléchargements". J'ai imprimé une nouvelle série de cartes postales. (J'ai mis trop d'ail dans l'houmous, mais ma chérie m'a dit que non, au contraire.) J'ai lu La voix sombre, de Ryoko Sekiguchi. J'ai lu le nouveau volume des Cahiers d'Esther, de Riad Sattouf. 12 juin J'ai fait des vocalises dans la voiture pour clarifier ma voix éraillée. J'ai signalé l'erreur de cotation d'un bouquin de la bibliothèque universitaire. J'ai signé pour deux mois d'exposition et une journée d'études à l'automne prochain. J'ai mangé un flan de légumes tout seul au resto. J'ai trouvé une carte Pokemon très rare sur le quai de la gare. J'ai avancé d'une case plusieurs tâches distinctes : un peu de boulot, un peu de santé, un peu d'école. J'ai appris le nom de la maladie des couilles pas descendues. Junior a changé de dizaine. J'ai éclaté un moustique sur la tête de Maurice Pons. 13 juin J’ai été pris dans un embouteillage. J'ai dû appeler à six reprises pour prévenir de mon retard. La musique d'attente du cabinet médical était digne d'une cérémonie d'obsèques. Je suis passé immédiatement, malgré mes vingt minutes de retard. J'ai encore avancé d'une case sur pleins de petites merdasses. Benjamine a eu une révélation tardive. Je me suis aspergé de vinaigrette. J'ai vu les tâches disparaître sous l'effet de la terre de Sommières. (J'ai oublié de prendre mon antihistaminique.)
Tumblr media
14 juin J'ai dormi comme un loir, je me suis réveillé sans réveil (avec le souffle voilé). J'ai plié la couleur, étendu le blanc. J'ai envoyé un premier travail, un second. Une amie a proposé de venir nous visiter (avec sa mère !) J'ai créé la liste des centaines de secrets recueillis ces deux années et j'ai entrepris de les classer par grandes familles : amour, sexe, famille, santé, affirmation de soi, dépréciation, envie d'en finir, confessions tardives, messages à faire passer. J'ai complètement oublié le rendez-vous d'orthodontie de Benjamine, jusqu'à ce que l'alarme me le rappelle (Benjamine avait oublié elle aussi.) Nous sommes arrivés pile à l'heure. (J'ai oublié le dossier de prise en charge.) (Nous sommes restés 5mn.) Cadette et ma chérie ont décidé de rester une soirée de plus sur l'île. J'ai croisé la voisine et sa fille et on ne s'est pas forcé à parler. (Je me suis lancé dans une recette plus longue que nos appétits.) (J'ai pris la mauvaise poêle et mes patates ont collé dans le fond.) Je me suis souvenu de la formule du périmètre du cercle.
15 juin J'ai poursuivi mes diverses tâches à petits pas. J'ai pris mes premières marques pour les deux expos de la rentrée. J'ai suivi de loin la sortie d'appartement de Cadette. J'ai résilié les contrats. J'ai tenté d'intercéder auprès d'un prof pour Benjamine. (J'ai servi trop de chili.) Emmanuel m'a appelé en m'intimant de ne surtout pas poser de question et de lui rappeler sur-le-champ le prénom de Benjamine. Puis il a raccroché. 16 juin En moins d'une heure, j'ai successivement eu en tête la Symphonie n°3 de Brahms, Dancing Queen de ABBA, la vieille pub pour Skip "il a la formule" et Otto Box de Dominique A. J'ai joué au détective privé pour trouver l'identité d'un journaliste local. J'ai profité d'une opportunité pour reprendre contact avec une ancienne connaissance islandaise. Anne-James Chaton a mis en ligne deux nouveaux titres. (J'ai fait trois fois le tour du parking sans savoir si je devais en sortir.) J'ai trouvé une place dans une petite rue. (Dans le hall d'accueil, j'ai vu une femme emmerder un tout petit môme super sage et qui ne demandait rien, et lui reprocher ensuite d'être un pleurnichard.) (Le bureau de mon rendez-vous sentait fort le tabac froid.) J'ai saisi la perche que m'a tendue la connaissance islandaise pour un futur échange de maison. J'ai reçu confirmation de la résiliation de la box de Cadette, c'est la première fois que ça se passe aussi simplement. J'ai senti la terre trembler. (J'ai passé la soirée happé par des vidéos à la con.) 17 juin J'ai été réveillé à deux reprises, une première fois par le cacardement des voisines en goguette, une deuxième fois par la réplique du séisme. Je me suis levé avec Baby alone on Babylone, de Serge Gainsbourg en tête (la 3eme Symphonie de Brahms, mais avec des paroles). J'ai signalé un problème de lisibilité sur la newsletter de l'INA. J'ai fermé la baie vitrée au réveil des voisines. Au loin, j'ai entendu La Vie en rose joué par un duo de trompettes dissonantes. (Ça a été le va-et-vient des estivants locataires toute la journée.) J'ai lu L'amant, de Marguerite Duras, que je n'avais jamais lu. (À deux rues d'ici, un groupe amateur a joué Knocking on heaven's door.) J'ai regardé mon seul match de rugby de l'année. 18 juin (Le percolateur n'a pas percolé.) (J’ai projeté du café sur mon tee-shirt en soufflant dans la buse.) (Une tornade ménagère est passée.) J'ai lu Une trop bruyante solitude, de Bohumil Hrabal. Pour la troisième fois cette année, j'ai bu de l'alcool. 19 juin J'ai lu ce mot, "ébrieux", dans Mémoire de fille, d'Annie Ernaux, que j'ai fini au matin. J'ai eu une réponse de l'INA, qui va corriger son problème de lisibilité. Une matinée de lectures inspirantes, au gré du web. J'ai travaillé mollement, me contentant d'envoyer quelques mails. J'ai remonté la rue avec Benjamine en marchant au pas. J'ai fait quatre passages à la supérette. J'ai remonté la plage avec Benjamine en marchant au pas. Les filles ont fait des ricochets avec des méduses. (Nous avons passé la soirée à éclater des moustiques.)
Tumblr media
20 juin J'ai proposé d'organiser différemment les ateliers de l'an prochain au collège. J'ai récupéré Benjamine sous une pluie battante. Les orages nous sont passés dessus. J'ai travaillé (très laborieusement) assis sur une balle gonflable. (Le peu de réactivité de mes correspondants finit par me mettre lentement sous pression.) Je suis tombé à deux reprises, et dans deux textes distincts, sur ce mot, "corydrane", que je n'avais jamais lu auparavant. Je suis allé marcher sur la plage jusqu'au port. J'ai méticuleusement marché sur les coquillages pour les entendre craquer. J'ai mordu dans mon premier abricot de l'année, (encore trop acide). 21 juin (On m'a appelé pour m'engueuler sur le choix d'un sujet d'article. J'ai dû expliquer que ce n'était pas mon choix.) Je me suis endormi au soleil avant le déjeuner et ce n'était pas délibéré. En pensant ne survoler que les premières pages, j'ai lu d'une traite La Place, d'Annie Ernaux. J'ai (peut-être) levé un lièvre. J'ai rejoint les filles sur la plage. Je me suis endormi avant le dîner et ce n'était pas délibéré. Je me suis couché avec La Grenade, de Clara Luciani, dans la tête. J'ai sauté mon tour d'antihistaminique. J'ai été fatigué toute la journée. 22 juin J'ai voulu acheter Libé en kiosque -- pour la première fois depuis longtemps -- mais j'ai appris que le marchand n'en recevait même plus. Je me suis prêté à ce petit jeu, qui m'est toujours déplaisant, de l'interview face caméra. J'ai salué Raoul au loin qui prenait un café. J'ai emprunté un vélo dont les vitesses n'arrêtaient pas de sauter. J'ai aperçu André marcher avec une béquille. J'ai salué Isabelle depuis mon vélo. J'ai feuilleté, chez le libraire, deux livres repérés en ligne, mais ils m'ont finalement parus bien trop érudits pour que je les achète. J'ai arrangé le coup pour le dépôt de bouquins d'Emmanuel. J'ai salué Sandrine et Pascale depuis mon vélo. J'ai vu un peu trop tard, en m'engageant dans le rond-point, que le feu venait de passer au rouge. (Je suis passé au rouge.) J'ai vu un vieux monsieur en très chic pyjama de soie traverser la route à petits pas avec une bouteille de Coca dans les bras. Je suis tombé sur ce mot, "appondre", dans Finsternis. En lisant Finsternis, j'ai pensé que c'était un bouquin pour Oscar. (Les gars du chantier d'à côté ont poncé tout l'après-midi.) J'ai lu ce mot, "satiation", dans Finsternis et j'ai fini Finsternis, de Louis Loup Collet. Les contacts pour mes articles ne se sont manifestés qu'aujourd'hui. 23 juin (J'ai reçu un appel important pile au moment où je devais partir.) (Il y avait quelqu'un devant le QR code pour valider mon titre de transport sur le quai de la gare.) (Il a fallu que je m'y reprenne à plusieurs reprises pour obtenir un scan net.) J'ai salué Anne qui ouvrait la librairie. J'ai déposé le bouquin d'Emmanuel chez l'autre libraire. J'ai salué Doria et Géraldine. J'ai interviewé une élue qui n'avait -- littéralement -- plus de voix. Anne m'a offert un bouquin. J'ai salué François à sa terrasse habituelle. J'ai foutu le bordel dans les marinières pour trouver ma taille. J'ai immédiatement changé de banc quand j'ai vu les pigeons au-dessus de celui sur lequel je venais de m'asseoir. J'ai bouquiné à l'ombre des grands pins. J'ai vu un homme imiter Kevin Costner imitant les bisons dans Danse avec les loups ("tatanka !"). Un homme remonter très lentement le mail sur une trottinette à bout de souffle. Nous avons pique-niqué dans le parc et c'était sympathique. J'ai accompagné Benjamine à une fête de village. Nous sommes rentrés à vélo, soleil couchant, marée haute. Toutes dynamos hurlantes. J'ai supprimé les réveils programmés du temps scolaire. 24 juin J'ai lu Les émigrés du fleuve Amour, de Patricia Chichmanova. J'ai remis un semblant d'ordre dans mes documents et dossiers. J'ai entendu la fanfare au loin. (Je me suis trouvé face à une longue série de sens interdits disposés temporairement pour l'animation du week-end.) (Je les ai tous pris.) On a fait entrer en une fois tous les meubles à déménager dans la voiture. Notre voisine est venue nous porter des herbes aromatiques exotiques. J'ai senti la petite feuille de basilic viet me piquer la langue. J'ai préparé une nouvelle salade avec des patates et des cœurs d'artichaut. (J'ai entendu la fanfare au loin jouer exactement le même répertoire que ce matin.) Je n'ai pas réussi à résoudre le problème de mise à jour du smartphone de Cadette. (Le smartphone n'a pas voulu s'éteindre.) 25 juin (Le problème du smartphone ne s'est pas résolu par magie dans la nuit.) J'ai pris mon premier bain de mer (tardif) de l'année. J'ai cuisiné le basilic viet dans une nouvelle salade. On a joué au Pendu en fin de repas. Je me suis installé dans le patio pour profiter du courant d'air. J'ai continué à mettre de l'ordre dans mes dossiers. J'ai essayé une nouvelle salade avec du tofu au citron confit et gingembre. (J'ai cassé coup sur coup un petit ramequin d'inspiration asiatique que nous possédions depuis des années et, presque aussitôt après, une petite soucoupe assortie.) (Je ne l'ai pas dit et j'ai repris ma vaisselle.) J'ai rigolé avec les enfants sur un jeu vidéo projeté sur le mur.
Tumblr media
26 juin J'ai mangé un croissant. J'ai remis tous mes articles à l'heure, in extremis. J'ai dû somnoler un peu en écoutant le podcast de Dominique A. J'ai accompagné Cadette de réparateur en réparateur pour son smartphone, en perdant en standing à chaque étape mais en gagnant incontestablement en compétences. J'ai visité le chantier voisin. (J'ai reçu entre-temps de nouvelles commandes.) (Pas le temps de souffler.) J'ai découpé des petits ronds dans la pâte à l'emporte-pièce. J'ai réussi de très bons chaussons ricotta-feta-menthe. J'ai fini le pot de ricotta. Le bruit des vagues de la marée montante a bercé ma chérie. J'ai lu Mon corps de ferme, d'Aurélie Olivier. J'ai éclaté l'abdomen d'une moustique femelle avec Pourquoi les filles ont mal au ventre, de Lucille de Pesloüan, le premier livre qui m'est tombé sous la main. 27 juin J'ai lu ce mot, "éristique", dans un article de Slate. J'ai rédigé la newsletter du festival et elle a été validée presque aussitôt. J'ai reçu les journaux réalisés par les collégiens pendant nos ateliers. Les gars du chantier d'à côté ont travaillé sur la façade et ils étaient bruyants. J'ai rédigé un article sur le car du futur, qui sillonnera bientôt la pampa locale sans chauffeur. J'ai accompagné Cadette chez le dépanneur pour récupérer son smartphone débloqué. On s'est serré à quatre dont deux compte-double dans la minuscule boutique. Le magicien nous a demandé 20 balles. (Il a oublié de nous rendre la carte SIM.) J'ai accompagné Cadette chez le dépanneur pour récupérer sa carte SIM. J'ai reçu des nouvelles du paiement de mes ateliers : il va bien, il est sur la route. J'ai joué de la mandoline à mon chou. On a mis une petite claque aux myrtilles. J'ai écouté ma musique au casque à fond dans le noir en éditant quelques nouvelles cartes. 28 juin Voiture ? Train ? Vélo ? Vélo. (J'ai fait demi-tour après deux minutes parce que j'avais oublié mon portefeuille.) Et demi-tour aussitôt après, me souvenant l'avoir mis au fond de mon sac. J'ai pédalé ardemment pendant 40 mn et suis arrivé avant le dernier coup de 11h. J'ai poireauté 10 mn en terrasse avant de découvrir que Charlotte m'attendait à l'intérieur du bar. J'ai reconnu Camille, très lointaine connaissance, qui m'a reconnu en retour. Je suis passé récupérer le livre d'Emmanuel à la librairie mais il n'avait pas encore été entré dans le système informatique. J'ai croisé Christine. Je suis passé chercher une salade mais il n'y avait plus de salade. J'ai demandé ce qu'il y avait comme wrap mais il n'y avait plus de wrap. J'ai cherché un îlot de fraîcheur pour manger ma tourte aux épinards mais je n'en ai pas trouvé. J'ai mangé dans le parc. J'en étais à lire, paisiblement, l'Éloge des vertus minuscules, dans un transat ombragé du parc, en attendant l'heure de mon rendez-vous, quand j'ai vu passer la silhouette ténébreuse d'un pilote de monoroue, harnaché de cuir, intégralement casqué. J'ai récupéré deux BD d'une autrice que je vais interviewer. Je suis reparti pour 40 mn de vélo sous le soleil. 29 juin J'ai vu une jeune danseuse faire des pointes en baskets à l'arrêt de bus. J'ai mangé mes croissants face aux tours du Vieux-port. J'ai consolé Benjamine dans le couloir de l'orthodontiste. J'ai tenté de m'isoler des bruits de chantier des gars d'à côté. Je n'ai pas vraiment lu, pas vraiment travaillé. Je me suis baladé virtuellement à Plymouth et j'ai retrouvé le pub près duquel un copain s'était fait chier dessus durant notre séjour linguistique. Je me suis baladé virtuellement à Paignton mais je n'ai pas retrouvé le salon de thé-cafétéria d'où notre petite bande d'ados français bruyants s'était fait virer. J'ai rédigé un article unique. J'ai chargé la voiture pour l'emménagement de Cadette demain. 30 juin (Il y avait un truc pas bon dans mon muesli.) (Je l'ai mangé quand même.) Je n’ai rien fait de la matinée, à part une lessive de draps. Ma demande pour proposer des ateliers a été acceptée. J’ai dérouillé freins et vitesses du vélo de Junior et regonflé ses pneus. L’odeur de la pluie sur le sol chaud m’a saisi en sortant de la supérette. Le train d’Emmanuel est parti avec 50mn de retard. (La malédiction du “Vendredi soir 17h” a encore frappé : j’ai reçu la matière brute de mon pensum délibératif mensuel alors que je me pensais en week-end.) J’ai retrouvé Emmanuel sur le parvis de la gare. Il est tombé une minuscule pluie fine. Je n’ai pas vu Mariane, Eric et Antoine, qui m’ont arrêté dans ma marche. Emmanuel nous a couverts de livres. J’ai dit que je serai présent à la copinade annuelle de ma chérie et je me suis coupé toute possibilité de retraite. (Je n’ai pas trouvé de photos pour la publication mensuelle de mon journal.) (Ni de titre.)
Tumblr media
7 notes · View notes
hamburgerwanderjung · 13 days
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Latronico to San Severino Lucano
0 notes
Text
Basilicata: ecco il nuovo Consiglio regionale
Dodici seggi alla maggioranza di centrodestra a sostegno del governatore uscente e riconfermato Vito Bardi (Forza Italia) e otto per il centrosinistra: è questa la composizione del nuovo Consiglio regionale della Basilicata.     Per la maggioranza sono stati eletti: Carmine Cicala, Maddalena Fazzari, Cosimo Latronico e Michele Napoli (Fratelli d’Italia); Gianuario Aliandro, Michele Casino e…
View On WordPress
0 notes
servizistampa · 5 months
Text
Comunicato #826: Matera, il 1° febbraio convegno su Comunità Energetiche Rinnovabili
Gli ordini professionali della provincia di Matera, insieme a rappresentanti istituzionali, docenti e imprenditori, analizzano le opportunità offerte dalla nuova normativa.
Tumblr media
Per giovedì 1° febbraio 2024 (ore 16.30) presso l’Alvino Relais di Matera, è in programma il Convegno “Comunità Energetiche Rinnovabili – Concessione di contributi a favore dei comuni lucani”. L’evento è organizzato dall’Ordine degli Ingegneri della provincia di Matera, e dagli omologhi ordini e collegi degli Architetti Pianificatori Paesaggisti e Conservatori, dei Periti Agrari, dei Geometri e dei Periti Industriali. Inoltre, i lavori registrano la partecipazione della Regione Basilicata, del Consiglio Nazionale degli Ingegneri, dell’ANCI – Associazione Nazionale Comuni Italiani e il contributo di Infodrive – Soluzioni e servizi automotive. Una Comunità Energetica Rinnovabile (CER) è “un insieme di cittadini, piccole e medie imprese, enti territoriali e autorità locali, incluse le amministrazioni comunali, le cooperative, gli enti di ricerca, gli enti religiosi, quelli del terzo settore e di protezione ambientale, che condividono l’energia elettrica rinnovabile prodotta da impianti nella disponibilità di uno o più soggetti associatisi alla comunità) – come si legge sul sito del Ministero dell’Ambiente e della Sicurezza Energetica (F.A.Q.: https://bit.ly/MTconvegnoCER). Dopo gli indirizzi di saluto espressi sia dai presidenti degli ordini e dei collegi partecipanti, sia dall’on. Erica Mazzetti (Componente della Commissione Ambiente, Territorio e Lavori Pubblici della Camera dei Deputati), l’apertura dei lavori sarà affidata all’Assessore Ambiente, Territorio ed Energia della Regione Basilicata, Cosimo Latronico, e al Presidente del Consiglio Nazionale degli Ingegneri, Domenico Perrini. Successivamente, sono previsti gli interventi di Roberto Tricomi (Direttore Generale del Dipartimento Ambiente, Territorio ed Energia della Regione Basilicata), Andrea Bernardo (Presidente dell’ANCI Basilicata), Antonio D’Angola (Docente dell’Università degli Studi della Basilicata) e Francesco Calanna (Infodrive Spa). Il presidente dell’Ordine degli Ingegneri, Giuseppe Sicolo, esprime il suo entusiasmo: “Per trattare un argomento di tale importanza, era nostra intenzione coinvolgere, come sempre, tutte le categorie professionali interessate, che hanno accolto subito il desiderio comune di fare squadra. Alla loro presenza, si unisce l’adesione di relatori di particolare rilevanza. Il futuro della gestione energetica della nostra comunità è materia di condivisione di obiettivi e di visioni, dunque fare rete rappresenta la migliore modalità affinché siano affrontate tutte le tematiche correlate, ed elaborate soluzioni conciliabili con le peculiarità del nostro territorio”.  La partecipazione al convegno da parte degli iscritti agli ordini professionali produrrà un credito formativo di due punti. La chiusura dei lavori è programmata per le 19.00.
0 notes
Text
Matera, il 1° febbraio convegno su Comunità Energetiche Rinnovabili
Gli ordini professionali della provincia di Matera, insieme a rappresentanti istituzionali, docenti e imprenditori, analizzano le opportunità offerte dalla nuova normativa.
Tumblr media
Per giovedì 1° febbraio 2024 (ore 16.30) presso l’Alvino Relais di Matera, è in programma il Convegno “Comunità Energetiche Rinnovabili – Concessione di contributi a favore dei comuni lucani”. L’evento è organizzato dall’Ordine degli Ingegneri della provincia di Matera, e dagli omologhi ordini e collegi degli Architetti Pianificatori Paesaggisti e Conservatori, dei Periti Agrari, dei Geometri e dei Periti Industriali. Inoltre, i lavori registrano la partecipazione della Regione Basilicata, del Consiglio Nazionale degli Ingegneri, dell’ANCI – Associazione Nazionale Comuni Italiani e il contributo di Infodrive – Soluzioni e servizi automotive. Una Comunità Energetica Rinnovabile (CER) è “un insieme di cittadini, piccole e medie imprese, enti territoriali e autorità locali, incluse le amministrazioni comunali, le cooperative, gli enti di ricerca, gli enti religiosi, quelli del terzo settore e di protezione ambientale, che condividono l’energia elettrica rinnovabile prodotta da impianti nella disponibilità di uno o più soggetti associatisi alla comunità) – come si legge sul sito del Ministero dell’Ambiente e della Sicurezza Energetica (F.A.Q.: https://bit.ly/MTconvegnoCER). Dopo gli indirizzi di saluto espressi sia dai presidenti degli ordini e dei collegi partecipanti, sia dall’on. Erica Mazzetti (Componente della Commissione Ambiente, Territorio e Lavori Pubblici della Camera dei Deputati), l’apertura dei lavori sarà affidata all’Assessore Ambiente, Territorio ed Energia della Regione Basilicata, Cosimo Latronico, e al Presidente del Consiglio Nazionale degli Ingegneri, Domenico Perrini. Successivamente, sono previsti gli interventi di Roberto Tricomi (Direttore Generale del Dipartimento Ambiente, Territorio ed Energia della Regione Basilicata), Andrea Bernardo (Presidente dell’ANCI Basilicata), Antonio D’Angola (Docente dell’Università degli Studi della Basilicata) e Francesco Calanna (Infodrive Spa). Il presidente dell’Ordine degli Ingegneri, Giuseppe Sicolo, esprime il suo entusiasmo: “Per trattare un argomento di tale importanza, era nostra intenzione coinvolgere, come sempre, tutte le categorie professionali interessate, che hanno accolto subito il desiderio comune di fare squadra. Alla loro presenza, si unisce l’adesione di relatori di particolare rilevanza. Il futuro della gestione energetica della nostra comunità è materia di condivisione di obiettivi e di visioni, dunque fare rete rappresenta la migliore modalità affinché siano affrontate tutte le tematiche correlate, ed elaborate soluzioni conciliabili con le peculiarità del nostro territorio”.  La partecipazione al convegno da parte degli iscritti agli ordini professionali produrrà un credito formativo di due punti. La chiusura dei lavori è programmata per le 19.00.
(Invito in formato pdf)
0 notes
platypus-quacks-too · 6 months
Text
Lo so che é un momento anche in un certo senso drammatico ma vi giuro il modo in cui Imma sviene e cade come un sacco di patate quando le confermano che Latronico forse é suo padre mi fa sempre morire dal ridere.
0 notes
yourtrashcollector · 9 months
Text
Anna e Tom invidiavano non solo chi aveva potuto lottare per un mondo radicalmente diverso, ma persino chi era stato in grado di immaginarlo.
Vincenzo Latronico, Le perfezioni
1 note · View note
iannozzigiuseppe · 1 year
Text
Hanif Kureishi - Il corpo - Traduzione di Vincenzo Latronico e Ivan Cotroneo - Bompiani / Giunti
Il corpo – Hanif Kureishi Traduzione di Vincenzo Latronico e Ivan Cotroneo Bompiani /Giunti Cosa succede quando a un uomo non più giovane viene data la possibilità di cambiare il corpo, ormai prossimo alla vecchiaia, con quello di un trentenne, bello e sano, con tutta la vita davanti? Adam, scrittore di successo, si sottopone a un innovativo esperimento chirurgico che gli permette di trapiantare…
Tumblr media
View On WordPress
1 note · View note
weinberl · 7 months
Text
Vincenzo Latronico ‘Les Perfections’
The NGOs now asked the volunteers to come without telephones and cameras, because the presence of all of these directors and videographers committed to documenting the Tempelhof camp was generating tension between the police and the refugees. *** Tom and Anna, millennials had moved to East Berlin, straight from university in Italy whilst it was still cheap, they were able to carrying on doing…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
gaiaitaliacom · 1 year
Text
Genova Capitale Italiana del Libro 2023 accoglie gli autori candidati al Premio Strega, il 31 maggio
Genova Capitale Italiana del Libro 2023 accoglie gli autori candidati al Premio Strega, il più prestigioso riconoscimento letterario italiano: una splendida occasione per ascoltare gli autori della dozzina di libri che ha superato la prima selezione della LXXVII edizione del Premio Strega. Saranno presenti Maria Grazia Calandrone, Andrea Canobbio, Gian Marco Griffi, Vincenzo Latronico, Romana…
View On WordPress
0 notes
hamburgerwanderjung · 14 days
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Castelsaraceno to Latronico
0 notes