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#Ciné Revue
mudwerks · 11 months
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(via Pulp International - Photo of German actress Barbara ZImmermann)
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angiebowiearchive · 1 year
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Ciné Télé Revue (1993)
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exdeputysonso · 11 months
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CINÉ REVUE No 7 1985
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Tina Aumont (1966)
© Ciné Revue n° 50
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already-14 · 2 years
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Jean-Luc Godard: Making Cinema on the Page
Jean-Luc Godard commence très jeune à écrire pour des magazines de cinéma. Il a vingt ans lorsqu'il publie ses premiers articles dans La Gazette du cinéma , la lettre d'information du Ciné-Club du Quartier Latin à Paris, dirigée par Eric Rohmer. Cette Gazette eut une durée de vie éphémère – cinq numéros au total – et Godard y contribua six articles de juin à octobre 1950, sous le pseudonyme de Hans Lucas (Jean-Luc traduit en allemand). Son premier article pour les Cahiers du cinéma date de janvier 1952 (avec un article sur No Sad Songs for Mepar Rudolph Maté). C'est le début d'une longue collaboration avec la revue fondée par Joseph-Marie Lo Duca, Jacques Doniol-Valcroze et André Bazin en 1951. Critique tout au long des années 1950, Godard apparaîtra également dans les Cahiers comme enquêteur (comme en témoignent, entre autres, d'autres, sa grande interview avec Antonioni, lors de la sortie de Red Desert en 1964). Bien sûr, il est ensuite, à son tour, lui-même interviewé par la revue, où il modifie souvent les règles de l'interview conventionnelle, comme en témoignent par exemple ses « non-réponses » aux questions des Cahiers du no. 402 (décembre 1987), à la sortie de Soigne ta droite . Il s'est également vu confier l'organisation de numéros spéciaux – comme le numéro no. 300 deCahiers du cinéma , paru en mai 1979
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Si les légendes écrites sont absentes de ce numéro spécial des Cahiers, c'est aussi parce que l'image semble parfois être la première motrice, c'est-à-dire que son choix détermine le geste épistolaire, ou que le contenu de certaines lettres en est la conséquence logique. Ainsi, dans une lettre à la cinéaste féministe Carole Roussopoulos, Godard s'interroge sur la pertinence du parcours éditorial que doit suivre une revue : « Un magazine de cinéma pourrait servir plus commodément que les films cette fonction : montrer comment le temps est parcouru, comment il est découvert, devant qui et pourquoi. Cette affirmation intervient juste après que Godard ait stigmatisé une "tendance" au cinéma où la nécessité de faire des films ne se manifeste pas forcément, où "ceux qui font des films n'ont pas vraiment besoin de ce qu'ils capturent pour eux-mêmes - disons, pour améliorer leur vie. En fait, ils ont tendance à se cacher derrière l'image de l'autre, et l'image sert alors à effacer.
sensesofcinema.com
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davidfakrikian · 1 year
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Interview DVDvision 2012
En janvier 2012, j’ai accordé une interview au site Revues-de-cinema.net à propos de DVDvision et mon parcours. Le site ayant disparu, je reproduis ici pour archives l’entretien dans son intégralité.
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Quelles études avez-vous suivies. Pendant votre scolarité, avez-vous eu des activités dans le cinéma ?
D.F. : J'ai suivi des études de cancre - au fond de la salle près du radiateur, plus intéressé par ce qui se passait à l'extérieur (nous étions dans les années 70 et 80, en plein boom à la fois cinématographique, graphique et musical), qu'aux cours ! Mes activités étaient alors musicales et fanzinesques - mon premier article fut publié dans un fanzine rock du début des années 80 intitulé Les Incorruptibles (prédatant de cinq ans les Inrockuptibles) - créé par un ami nommé Cyrille Monnet qui est aujourd'hui chef cuisinier, et propriétaire du restaurant Riso Amaro à Lyon. 
Mon premier article cinéma a été une preview de Terminator fin 1984, dans un fanzine nommé Athanor, qui était édité par la salle de cinéma Lyonnaise du même nom. A partir de 1984, la scène musicale s'est progressivement tarie, j'ai donc commencé à diversifier mes centres d'intérêts, et le cinéma a pris une place de plus en plus grande dans ma vie. L'Athanor était un cinéma de quartier que je fréquentais, avec une programmation de reprises en trois temps : à midi, les films étaient familiaux, ils passaient par exemple Blanche neige et les 7 nains, et les mamans venaient avec leurs enfants. Vers 17H, ils passaient aux choses plus sérieuses comme les Dirty Harry. A 22H, c'était l'heure d'Evil Dead !
Pour promotionner la salle, ils ont décidé de financer un fanzine. Ils ont réuni une équipe, dirigée par un cinéphile très sympa nommé Christophe Darnaud, mais dès le deuxième ou troisième numéro, une espèce d'arriviste borné a fait virer le rédacteur en chef et pris le contrôle, décidant d'imiter Première. J'ai suivi Christophe et une partie de la rédaction qui a quitté le Fanzine. Je ne vous surprendrais pas en vous apprenant que le zine a rapidement sombré (et la salle aussi). Pour une première expérience dans le fanzinat ciné, ça a été très éducatif.
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Le recueil du Fanzine Looker 1985-1990
Parlez nous du fanzine Looker. Quand est il paru, combien de numéros, avec quels collaborateurs. Quelles étaient alors vos motivations ?
D.F. : Il y a eu 3 numéros de Looker, et un quatrième non terminé, mais dont il me reste des pages maquettées, parus entre 1985 et 1988. Mes collaborateurs, étaient Xavier Fournier (actuellement rédacteur en chef de Comic Box), Corinne Bertrand, qui est devenue ensuite éditrice de BD franco-belge comme L'Epervier, et Daniel Rous. L'idée avec ce fanzine était de rendre compte de la plurarité de la scène des années 80, où l'explosion créative était sur tous les fronts, à la fois ciné, TV, BD, rock etc. Le concept était vraiment transgressif à l'époque. En dehors de Rolling Stone aux USA, il n'existait aucun magazine en France qui traitait de manière équilibrée le rock, le cinéma, la TV et la bande-dessinée, plus particulièrement les comics anglais et américains, alors en pleine explosion artistique avec Watchmen, The Dark Knight etc. Ce zine était fait de collages et de bric et de broc, mais j'ai une certaine tendresse pour lui. C'était un fanzine vraiment différent des autres, qui étaient plus "monomaniaques". L'interview des Berurier Noir parue dans le second numéro, reste de l'avis du manager Marsu et du chanteur François, la meilleure jamais donnée par le groupe - (ils parlent de Aliens , Le Prisonnier et Commando dedans !)- et celle de Jean-Pierre Putters, éditeur alors de Mad Movies, est la plus représentative pour moi de son état d'esprit, pur indépendant et anar ! 
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Couverture remixée de DVDvision n° 1 pour un projet de remasterisation.
En octobre 99 vous créez DVDVision.
D.F. : Conceptualiser le magazine a été facile. J'y pensais depuis trois ans. Le matérialiser a été très dur, il m'a fallu une année complète et six numéros, au cours des quels j'ai épuisé huit directeurs artistiques différents, dont certains amis comme Fabrice Sapolsky, fondateur de Comic Box, qui heureusement ne m'en a pas tenu rigueur ! Les éditeurs Seven Sept, Mireille et Michel Poirier, heureusement m'aimaient bien et étaient à mon écoute. J'ai été sauvé, littéralement, par leur confiance, et le talent de tous ceux qui m'ont rejoint et ont été séduits par mon concept, mon enthousiasme et ma détermination pour y arriver. La liste est trop longue pour tous les mentionner ici, mais sans David Martinez, Leonard Haddad, Benjamin Rozovas, Fathi Beddiar, Yannick Dahan, Nicolas Rioult, Gael Golhen, Stéphane Lacombe, Laurent Perriot etc. ; l'équipe de Seven Sept, Véronique Poirier, Karine Poirier, Christelle Gibout ; et la directrice artistique de HK magazine Paola Boileau, le magazine n'aurait pas eu le même impact... Ils m'ont aidé sur cette première année, à le construire pièces par pièces, chacun dans sa compétence.
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Rare couverture alternative du n°13 avec essai de logo alternatif par Sandra Abreu.
Et puis un ange est apparu à partir du numéro 7 : la directrice artistique définitive du magazine, Sandra Abreu, qui m'a été présentée par Karine Poirier. Sandra a su instinctivement mettre en forme la maquette que j'avais en tête. Malgré les six numéros sortis, je savais que je n'avais pas encore trouvé mon "directeur de photographie", si tu veux, et sans un bon D.P., un réalisateur va galérer, quelles que soient ses ambitions. Le magazine marchait très fort, particulièrement grâce au DVD gratuit inclus en bonus, que nous étions les premiers au monde à proposer, la qualité papier, le dos carré et les intentions rédactionnelles, même si l'éditorial et la forme étaient encore imparfaits. Je veux dire, faire un dossier de 8 pages pour chroniquer un film en DVD comme Blade Runner par exemple, c'était littéralement du jamais vu dans la presse vidéo, et les gens réagissaient positivement à ça. Le mois après la sortie du n°1, on a enchainé direct avec notre premier hors-série, qui était l'unique magazine officiel au monde du film James Bond 007 Le Monde ne suffit pas. Vendu pour 7 € avec un DVD collector de bonus James Bond, le tout sous licence et autorisé par Barbara Broccoli et Michael G. Wilson, les producteurs des Bond. Suite à ce coup double, le mag a eu du succès tellement vite, que les directeurs artistiques se battaient pour avoir le contrat. Par exemple une société a réalisé le n°6 en un temps record, en 3 jours, suite à la défection du D.A. précédent, qui a fait un burn-out, et ils visaient le mag sur la durée. Par malheur, ou par chance, Leonard Haddad, pendant la phase des corrections, était sous pression, et il est passé à travers une lucarne dans la cour de leurs locaux, qui était un toit sur un RDC, et s'est fait très mal, après avoir fracassé du matériel informatique très couteux en tombant dessus. Après cela, ils n'ont plus voulu entendre parler de nous ! 
Sandra venait d'arriver dans la rédaction pour travailler sur les menus du DVD, et leur habillage graphique, et s'est proposée de prendre en charge la direction artistique du magazine. Elle était très jeune, et quand elle s'est portée candidate, je dois l'avouer, je n'y croyais plus. J'étais fatigué, et prêt à jeter l'éponge. Après un an sans trouver le bon D.A., c'était un peu si tu veux comme les batteurs dans Spinal Tap. Et puis cette fille avec les cheveux bleus, rouges et verts, qui n'a pas vingt ans, nous propose de faire la D.A. du mag. Puisque les précédents qui sont tous des vétérans s'y sont cassés les dents, tu imagines ma tête ?! David Martinez et Léonard Haddad m'ont suggéré de lui faire passer un essai. Je lui ai demandé de reprendre la page Chapitres (sommaire) et je suis parti déjeuner avec eux. Elle a bossé deux heures dessus, et à notre retour, quand elle nous a montré son essai, c'était comme si une bombe avait explosé dans mon cerveau. C'était clair que c'était elle.
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La directrice artistique Sandra Abreu et la responsable éditoriale du DVD Lydie Bimont.
Après son arrivée, tout s'est passé comme dans un rêve. Elle a amené progressivement dans le mag ses collaboratrices et collaborateurs artistiques, et la fusion a fonctionné. Nous avons hérité d'immenses locaux, alors qu'auparavant la rédaction, c'était trois bureaux, placés dans un couloir à l'entrée des toilettes de la société. Les nouveaux locaux étaient situés sur le passage de Alain Delon dans Le Samouraï de Melville, quand il tente d'échapper aux flics en prenant l'immeuble à double entrée du 1 rue Lord Byron au 116 bis Champs Elysées. On les aperçoit brièvement dans le film. On arpentait tous les jours le même couloir que Alain Delon et on empruntait le même ascenseur ! Ce lieu était en quelque sorte béni par les dieux du Cinéma.
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Alain Delon devant les futurs locaux de DVDvision.
On avait un home-cinéma 5.1 fourni par Waterfall, des enceintes en verre, avec plusieurs lecteurs DVD et un énorme écran 16/9, des caméras DV, une station de dérushage et une station de montage AVID. Il y avait des iMac partout, et des Mac Pro pour le graphisme et la conception du DVD, des imprimantes laser et des scanners haute définition. C'était du délire. Le premier soir, je me souviens, les éditeurs, Mireille et Michel, m'ont fait découvrir les locaux, qu'ils avaient préparés et aménagés, en remerciement du travail de la première année. Ils m'ont donné les clés, et sont partis. Je suis resté une heure tout seul, assis, les clés dans les mains, dans le local vide. Il y avait des affiches géantes sous verre des couvertures des 6 premiers numéros sur les murs, 7 avec le hors-série, exposées comme des disques d'or, comme pour dire "bien joué mon gars !". Je n'arrivais pas à y croire. Mais je savais que j'avais entre les mains les clés d'un royaume. Nous n'avions aucun horaire, on arrivait tous vers 9h30 ou 10h du matin pour repartir parfois à minuit ou 2h le lendemain. Ca nous a valu des remontrances de la direction, qui nous demandait de respecter les horaires de l'entreprise. Mais on s'en foutait. Il nous arrivait de passer la nuit à travailler sur le magazine au moment des bouclages. On commandait des pizzas et mangeaient tous ensembles, en buvant du café et du coca-cola. C'était une véritable ruche créative, on y travaillait 7 jours sur 7. On passait au bureau pour écrire, maquetter, ou faire du montage le week-end ! Il m'est arrivé de dormir sur le canapé du Home-Cinéma, et de me laver les cheveux le lendemain dans le lavabo des toilettes pour me rafraichir. On avait pour la plupart une brosse à dents dans le tiroir du bureau. Une fois, Sandra est repartie à 7H du matin après un bouclage. Elle était de retour le même jour à 14H !
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La directrice artistique Sandra Abreu au travail, de nuit comme il se doit.
C'était un lieu magique, et on avait envie d'y être tout le temps pour travailler. Il y avait évidemment parfois des tensions, puisqu'on passait plus de temps ensemble qu'avec nos petites amies ou petits amis respectifs, et qu'on étaient les uns sur les autres toute l'année. Je me rappelle d'une engueulade avec Sandra, qui voulait des textes à maquetter qui n'arrivaient pas, quand Mark Dacascos s'est pointé pour prendre les derniers numéros. Il était tellement zen que ça nous a calmé direct. Il a pacifié la pièce, juste par sa présence. Je lui ai filé les numéros, et quand il est reparti, on a tous éclaté de rires. Si tu interroges les salariés du mag, ils te diront tous que ça a été leur meilleure expérience professionnelle. Au début, on allait déjeuner au restaurant, et puis ensuite, on sortait juste acheter à manger, et on revenait bouffer sur place, pour être plus longtemps au travail. C'était complètement dingue.
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Gael Golhen et Antoine De Caunes, surpris par la pluie dans la cour des locaux de DVDvision en 2001.
Il y avait la production du Pacte des loups juste au dessus, où je montais voir régulièrement David Wu faire le montage. Le mec qui a monté The Killer, m'a appris comment monter des films, c'est invraisemblable. Je pouvais m'assoir, et le regarder bosser. De temps à autre, il sortait le nez de l'Avid, et m'expliquait sa méthode pour assembler les plans. Par exemple, personne ne le sait, mais une séquence du film est entièrement montée sur Hard Day's Night des Beatles (rires). En échange, il me demandait juste de lui amener une bouteille de jus d'orange Tropicana à chaque fois. C'est le meilleur rapport qualité-prix de masterclass d'école de Cinéma, par un dieu du montage, que tu ne trouveras jamais (rires).
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Le Polo Room, juste en dessous des locaux de DVDvision.
Les bureaux de Metropolitan Films était juste au dessus, en dessous il y avait Seven Sept l'éditeur, et juste en dessous, au premier étage, un superbe Martini-bar / restaurant à l'anglaise très Bondien, chic et feutré nommé le Polo Room, dans lequel on filmait nos interviews, où on faisait les repas d'affaires, et qui était ouvert la nuit jusqu'à 2h, où on faisait des fêtes gigantesques en dansant sur le comptoir.
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Avec les réalisateurs Pascal Laugier et Christophe Gans, au Polo Room, le soir de la sortie du Pacte des Loups le 31 janvier 2001.
Je ne suis pas sûr que l'ambiance était pareille dans les autres magazines, à part peut être Starfix. C'est ce contexte, et cette passion partagée par tous, qui je pense a fait la réussite du journal. On a eu comme ça 3 années très intenses surtout qu'on est passé mensuel, et puis Sandra a pris un congé maternité. Nous étions à ce moment-là avec une équipe de quinze/vingt personnes, sans compter les pigistes écriture, monteurs et cadreurs qui souvent squattaient sur place, pour arriver à produire un DVD avec du contenu exclusif et un magazine chaque mois. Pour faire des économies, des décisions ont été prise par l'éditeur progressivement, de changer le dos carré en dos piqué, puis de réduire le format du magazine de 23x30 à 22x28,5, et aussi d'appliquer des changements de maquettes en l'absence de Sandra. Les ventes ont commencé à baisser. Mais quand elle est revenue, elle a repris la charte graphique et l’a faite évoluer, et là c’est remonté ! On aurait pu continuer plus longtemps, mais le but d'un magazine est de faire du profit. Vu le nombre d'employés, les charges étaient trop élevées. A la fin on était une vingtaine, avec une équipe constituée majoritairement de femmes, ce que d'ailleurs nous reprochaient parfois des lecteurs dans les courriers. Plus exactement 12 femmes et 7 hommes. C'était une énorme masse salariale.
Le magazine s'arrête en 2003. Comment la fin est arrivée ? Des regrets ?
Quand tu as réussi à construire quelque chose d'unique, le revers de la médaille est que c'est fragile, et que l'équilibre est difficile a préserver. L'éditeur a décidé de vendre le magazine à un groupe de presse, parce-qu'il devenait compliqué à gérer, en raison de l'énorme masse de travail et de tous les défis qu'il représentait, comme celui de produire des contenus DVD en même temps que l'écrit, et aussi parce-qu'il fallait passer à l'étape suivante, c'est à dire augmenter le tirage, et faire de la publicité. Après plusieurs offres, DVDvision a été repris par Larivière. Une fois qu'on avait signé avec eux, nous étions foutus. Ils avaient en tête de transformer la revue en une sorte de Ciné Live, à coups d'études de marché et de remplacements aux postes clés. Je n'y croyais pas du tout, je ne crois d'ailleurs absolument pas aux études de marché. Je ne fais confiance qu'à mon instinct. Mais je me suis retrouvé face à un éditeur qui avait son propre agenda, et ne voulait pas en dévier. J'ai tout fait pour éviter le naufrage, j'ai parlementé avec la direction pendant des heures, mais ils ne voulaient rien entendre, et forcément, préféraient écouter leurs vieux conseillers plutôt que moi qui était un nouvel arrivé. Quand ils ont licencié Sandra, ça m'a brisé le coeur. Après avoir licencié une partie de l'équipe, après le n°34, qui est le dernier, ils ont décidé de virer le DVD, changer le titre en CinéDVDvision, relancer la numérotation, et ils ont placé un ex de Studio au poste de directeur de la rédaction. C'était une énorme erreur de management. Ils savaient que j'étais l'âme du magazine, et après avoir perdu un moteur, Sandra, et d'autres membres vitaux de l'équipe comme la secrétaire de rédaction Estelle Ruet, je ne pouvais pas accepter d'avoir un tocard au dessus de moi qui décide à ma place du futur d'un magazine que j'ai créé et porté pendant 5 ans. J'ai donc démissionné de mon poste une fois le dernier DVDvision bouclé, et une fois que je m'étais assuré que tous les ex du mag avaient bien négocié leur départ, ou choisi de rester.
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L'édito du dernier numéro, l'enterrement du magazine.
Si tu relis les éditos des 3 derniers n°, tu vois bien que je montre mon désaccord sur la direction qu'ils commençaient à imposer, en les signant "la rédaction", et dans le dernier, la photo de l'édito est le Terminator portant un cercueil. C'était une forme de finir une ère. Toutes les bonnes choses, malheureusement, ont une fin. Je n'ai même pas fait de préavis, ni eu le temps d'avertir par mail qui que ce soit, dès qu'ils ont reçu la lettre de démission, ils ont bloqué mon email pro, m'ont demandé de faire mes cartons, d'abandonner mon poste, et de partir le jour même. Ils étaient furieux, mais je ne pouvais pas rester à bord d'un accident industriel annoncé, surtout que le vrai DVDvision était terminé, sans jeux de mots. J'ai mis toutes mes affaires dans un carton, puis appelé un taxi, et me suis barré.
Après mon départ, cet ersatz de mon mag, CinéDVDvision est sorti en septembre 2003. Le tirage est monté à 120 000 ex, et le plan média, avec des immenses affiches recouvrant tous les kiosques de France, et dans les rues, même dans le métro, a été gigantesque. Ils ont choisi un papier de mauvaise qualité pas cher, et divisé le prix en deux, qui est passé de 5,95€ à 3€. Ils paradaient à la sortie, comme me l'ont rapporté les rédacteurs, mais les ventes sont tombées à 3 000 ! Là où DVDvision se vendait à 32 000 sur un tirage de 50 000 ! Le n°1 de DVDvision, je m'en souviens, avait vendu 57% de son tirage de 48 000 ex, du délire, puisque à 30%, tu es déjà un bon succès pour le distributeur, et que les très gros cartons, c'est 60% max. CinéDVDvision est l'illustration parfaite de l'inanité des études de marché. S'ils avaient engagé tous ces moyens, en me laissant faire le magazine que je voulais, il serait encore là. Leur reboot a changé son titre en Cinévision au troisième numéro. J'ai découvert par la suite que c'était prévu depuis le début, parce-qu'ils avaient déposé les deux titres à l'INPI le même jour juste avant le rachat. C'est des mois après, que j'ai compris qu'on s'était faits piégés. Leur plan était d'acheter l'audience d'un magazine qui marche, pour s'en servir de base pour en lancer un autre, concurrent de Ciné Live. CinéDVDvision ne devait servir qu'à faire la transition. C'est pour ça qu'ils avaient insisté au moment du rachat pour que je reste. Quand je suis parti, tout leur a pété à la gueule. Ils ont arrêté l'année suivante, au bout de 7 ou 8 numéros, et ils ont licencié ceux de l'équipe qui étaient restés.
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L'ersatz complètement raté de DVDvision, CinéDVDvision.
Quelle a été la réaction des lecteurs ?
Une véritable levée de boucliers, ça a été terrible. J'ai encore de nombreux courriers outragés reçus à cette époque à l'ancienne adresse du mag, des mails vraiment violents. Les gens annulaient leur abonnement à tour de bras. Ils ont perdu tous les abonnés ou presque, dès la parution du n°1 avec la couverture Ludivine Sagnier. Je me souviens du directeur de la rédac, avant que je parte, qui me dit "ce mag qu'on prépare ne te fais pas bander". Ben non, et il n'a fait bander personne du tout ! Il ne préparait pas un mag, mais un rag (torchon). Quand ils m'ont montré leur logo pourri, j'ai cru à une blague. Le plus démentiel, c'est tout de même qu'ils étaient persuadés d'en savoir plus que moi. Ils m'ont dit texto "il vaut mieux être petit dans la cour des grands, que grand dans ta propre cour". C'était vraiment n'importe quoi. Ça a été dur pour moi, que cela se termine comme ça, et en même temps, au bout de 5 ans, j'avais besoin de vent frais, je suis donc passé à autre chose. Bien évidemment, j'ai eu quelques regrets. On formait une famille, et on a laissé détruire ce truc que j'avais créé qui nous liait tous. J'en suis le premier responsable. Je ne voulais pas qu'on soit vendu à cet éditeur, mais toute l'équipe n'a pas entièrement fait bloc derrière moi, de peur de se retrouver au chômage, et j'ai cédé, ce qui nous a coûté cher. Tu sais, c'est très dur de gérer à la fois une direction, une équipe, un concept, d'en faire quelque chose d'unique et personnel et de qualité, et de le maintenir. On est constamment sous pression. C'est comme si tu es sur un tournage, mais qui ne s'arrête jamais, avec des difficultés et des problèmes à surmonter jour après jour. Quand tout va bien, tu t'inquiètes et te demande où ça va péter. On était plébiscités par les éditeurs, parce-qu'on faisait des dossiers entiers sur leurs DVD. Mais on avait pas la langue dans notre poche, et ça pouvait tourner vinaigre si on descendait un DVD en flèche parce qu'on le trouvait raté. C'est pourquoi la presse est lisse et interchangeable en ce moment. Je comprend que les rédacteurs en chef en général ferment leur gueule et encaissent le chèque en fin de mois. Mais c'est pas mon truc. Le seul moyen d'y arriver est d'être son propre éditeur.
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Vous avez enchainé avec HDvision, sur le même concept ? Avec la même équipe ?
D.F. : En fait, j'ai commencé à travailler sur d'autres idées de magazines dès 2004. J'ai revu Estelle Ruet, la rédactrice en chef adjointe et secrétaire de rédaction de DVDvision, et nous avons formulé un concept nommé HEROES, que je trouvais très excitant, une sorte de continuité de Looker, avec un mélange des genres, ciné, DVD, rock, BD et comics... et des interviews fleuve à contre-courant. Vogue ou Vanity Fair, si tu veux, mais en version geek, avec par exemple aussi bien Brandon Lee dans The Crow en couverture, que Billy Idol ou Trent Reznor ou Henry Rollins le numéro suivant. Vraiment refléter la culture populaire, toutes nos passions, mais de manière transgressive. Par exemple, quand je téléphone à John Lydon (Johnny Rotten), on ne parle jamais de musique, ou presque pas. On parle séries TV anglaise comme Chapeau Melon et Bottes de Cuir ou de cinéma ! Billy Idol, idem, le mec est un cinéphile fou. Mais personne ne l'a jamais interviewé là dessus ! Mon rêve est d'interviewer Martin Scorsese, mais de ne pas aborder le cinéma avec lui : juste parler de sa passion pour le punk et le hardcore américain des années 70 et 80, de groupes comme les Misfits ou les Bad Brains. Il parait que Scorsese a 78 bootlegs des Bad Brains en vinyl dans sa collection ! Tu imagines, une interview qui le révèle sous un jour jamais vu ? Ça ferait l'effet d'un séisme dans le monde du journalisme. Mais ce concept n'a pas trouvé preneur.
L'année suivante en 2005, je dépose l'url de DVDvision, et décide de perpétuer sur le Web l'état d'esprit du magazine, qui je pense, deux ans après sa disparition, manque déjà, avec un forum, des news et quelques critiques DVD et Cinéma de temps à autre. On se voit ponctuellement avec l'équipe, pour faire des fêtes chez Sandra, donc le noyau reste connecté. A ce moment-là, la HD se profile, mais il est encore trop tôt. Puis la guerre des formats, HD-DVD vs Blu-ray a lieu, et fin 2007 j'adopte le titre HDvision, plus générique. Un éditeur s'y intéresse, et on annonce le titre début 2008, pour une sortie en juin 2008, et puis en voyant les devis et le coût d'inclure un Blu-ray dans chaque numéro, cet éditeur se désiste pour faire un magazine sur la téléphonie mobile à la place. Il y a la crise économique et la récession qui nous tombent dessus, et on se retrouve donc dans les choux. Tout à coup, personne ne veut plus financer de nouveau magazine, surtout qu'entre-temps, Toshiba a annoncé l'abandon du HD-DVD, ce qui nous oblige à jeter à la poubelle notre rubriquage pensé à double vitesse, et la charte graphique avec des pages rouge et des pages bleues ! (A noter que cet éditeur a récemment mis clé sous la porte).
On refait donc une tournée des éditeurs, et certains sont intéressés, mais effrayés par les coûts. Finalement, deux ans passent, et on décide de sortir le magazine nous-même, via ma société Seventeen, et de se caler sur la sortie d'Avatar en Blu-Ray. Toute la rédaction revient pour y participer. Le magazine est maquetté, et quasi prêt, quand l'iPad est lancé par Apple. Je me dis alors qu'il y a une carte à jouer sur ce support, et qu'il faudrait réaliser une version iPad, qui va contenir des bandes-annonces et démos, et donc se substituer au DVD. Finalement, nous concluons un accord avec une société alors respectée, qui fait depuis des années l'authoring des DVD et Blu-ray des blockbusters, et qui offre de rémunérer sa prestation sur les bénéfices de la version iPad. Le magazine sort son numéro zéro le 4 janvier 2011, en même temps qu'une version papier collector limitée à 3 000 ex. Quand nous lançons ce numéro zéro test, nous n'avons aucun plan média, nous comptons uniquement sur le bouche à oreille. Le magazine se hisse dès les premières heures n°3, puis n°1 des téléchargements dans le App Store ! Bien évidemment, chez Apple, ça crée tout de suite un énorme buzz.
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Après 3 semaines sans quitter le top 10, le magazine devient "App de la semaine" ! HDvision est ensuite sélectionné avec Allociné et IMDB dans un bandeau de mise en avant "Apps pour Cinéphiles" sur le App Store. C'est à dire qu'on se trouve direct placés au même niveau que ces sites qui sont des institutions. Le succès est tel que fin janvier 2011, l’information est reprise dans le quotidien 20 Minutes, qui lui consacre une demi-page, et la colonne de couverture, sur tout le territoire national ! Il a été téléchargé 83 000 fois le premier mois, et ça a fini a 132 000 téléchargements. En gros, tous les premiers adeptes qui avaient acheté un iPad 1 l'ont téléchargé. Nous sommes alors sur un nuage. C'est un carton absolu, et on prépare le n°1, mais notre partenariat avec la société prend une tournure inattendue : nous nous sommes rendus compte qu'ils ont collé leur copyright partout sur l'application de manière arbitraire, en prétextant des obligations légales, et ont déposé à notre insu un site internet au nom de apphdvision, (alors que la marque, tout comme celle de DVDvision, est déposée et est ma propriété), vers lequel redirigeait l'application, au lieu de renvoyer sur notre site. Du coup, impossible de profiter du succès iPad, et de booster les ventes de la version papier, puisqu'il n'y a aucun lien.
Nous attendions depuis des mois un contrat en bonne et due forme, qu'ils se sont proposés de faire, et quand il arrive, nous tombons des nues : le contrat en gros prétend qu'ils ont créé HDvision et sont libres de nous virer si nous rendons les textes en retard. C'est le monde à l'envers alors que c'est eux le prestataire ! Des avocats entrent dans la danse, et la collaboration s'arrête.
Mais ils n'en sont pas restés là : quelques semaines plus tard, alors qu'ils nous doivent toujours l'argent encaissé avec les pubs, il se barrent avec la caisse. Leur société est mise en liquidation judiciaire, et ils créent dans la foulée, via l'un de leurs employés, une nouvelle société avec quasiment le même nom, qui lance dans le App Store un magazine intitulé "The Vision Magazine", qui utilise notre maquette et charte graphique, et a juste remplacé les textes et photos...
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L'autre plagiat raté de DVDvision/HDvision, le lamentable "The Vision Magazine".
Il y a même un ex pigiste de DVDvision dedans, qui quand je l'appelle très remonté, me jure ses grands dieux qu'il n'avait pas compris que c'était une copie de mon magazine (rires). L'imitation est la forme la plus sincère de flatterie, mais là, c'est carrément du piratage industriel. Il a fallu encore se battre à coups d'avocats pour faire cesser cette copie, et surtout conserver le titre, puisqu'ils en revendiquaient la paternité, dans une inversion accusatoire. Ça explique pourquoi nous n'avons pas pu enchaîner avec le n°1. Ils ont saboté le lancement, pour s'approprier le succès. Nous avons dû tout reprendre, et démarcher d’autres éditeurs pour financer la suite. Mais rien n’a abouti, alors qu’on avait démontré qu’on était à la pointe de la technologie et du numérique. A un moment, France Télévisions voulait le mag, et puis ils ont changé d’avis. De guerre lasse, j’ai préféré laissé tomber.
La fusion de Ciné Live et de Studio et le rachat des Cahiers du Cinéma montrent la fragilité de la presse ciné Française. N'est-il pas risqué de sortir un magazine, même si il n'est pas diffusé en kiosque, de nos jours ?
D.F. : La crise de la presse est pour moi représentative de ses problèmes éditoriaux. Je pense que ces gens sont totalement déconnectés du lectorat. Tout est pensé à l'envers, le montage financier dicte le contenu, alors que ça devrait être le contraire. J'ai été surpris quand j'ai ouvert le site DVDvision, de rencontrer des fans du magazine qui nous voient comme les héritiers de Starfix, Le Cinéphage, et HK Magazine. Pour ce dernier, je comprends, puisque après la disparition de HK, Christophe Gans m’a proposé de l’intégrer au magazine sous le titre HKvision, et que j'avais récupéré les rédacteurs de HK. Mais c'est un peu impressionant dans une certaine mesure, parce-que ces magazines ont mis la barre très haut, et changé, dans un sens, à jamais le style de traitement du cinéma par la presse française. DVDvision était, effectivement fantasmé sur le modèle de ma perception de ce qu'était Starfix, un lieu où une équipe de potes concevait et écrivait un magazine qui les excitait, avec carrément des bagarres entre les rédacteurs quand on était pas d'accord sur un film ! Leonard Haddad et Benjamin Rozovas, par exemple, ont dû faire les frais d'une porte cassée (ils sont passés à travers en s'empoignant). Je ne me souviens plus du sujet de leur engueulade amicale, mais en gros, Léo n'était pas d'accord sur l'avis de Benjamin sur un film dans une critique, et à deux, ils ont perdu l'équilibre et défoncé la porte du fond de la salle des maquettistes. Je te laisse imaginer la tête de Sandra (rires). Forcément, le public avait envie de nous lire, parce-que cette énergie se ressentait à travers tout le magazine, de l'édito à la dernière page avec la rubrique Décompression (la page courrier). De plus, nous nous remettions perpétuellement en question et refusions de nous asseoir dans un train-train une fois la machine bien huilée. Chaque sortie du mag était l'occasion de véritables débats sur ce que nous estimions avoir réussi ou raté dedans. Ce n'est pas le cas de la majorité de la presse, où les changements sont très rigides et encadrés.
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Le premier coffret DVD de série TV au monde, The Avengers par David Fakrikian, en 1999.
Vous concevez et supervisez le montage de CD et DVD (The Avengers) ? Vous êtes donc toujours un fan de ce support.
D.F. : Les DVD The Avengers ont été conçus et sont sortis il y a plus d'une douzaine d'années, avant le lancement de DVDvision. J'ai en quelque sorte lancé le concept des coffrets de séries sur le marché du DVD, qui m'a été inspiré par les coffrets Laserdiscs japonais, puisqu'avant, ils ne sortait aux USA que des DVD simples avec deux épisodes, pour des séries comme Star Trek par exemple, et pareil en France, avec Les Mystères de L'Ouest. Je leur ai proposé d'éditer des saisons complètes en un minimum de coffrets, ce que personne n'avait pensé à faire avant par peur de méventes en raison du prix. Mon concept de produit a tellement bien marché que l'éditeur, A&E l'a ensuite décliné pour toutes ses séries, Le Prisonnier, Destination Danger, Le Saint, Monty Python etc. Les anglais de Kult TV ont repris les Avengers dans ce format, et Studio Canal en France aussi. Et on a abouti ensuite aux coffrets complets, qui sont devenus standarts sur le marché. Aujourd'hui, ca fait partie du paysage, mais les DVD A&E des Avengers ont été les premiers. J'ai eu le contrat en répondant à un appel d'offre, ce qui a fait des jaloux, mais j'étais le mieux placé pour ce projet, puisque je connaissais à la fois les Avengers par coeur, et le format DVD. J'étais la caution, auprès du fandom, que le travail allait être bien fait. C'est très dommage que l'éditeur Optimum / Studio Canal, qui a récemment réédité en Angleterre l'intégrale à partir de nouveaux masters HD, ne m'ait pas appelé. Ils ont eu des problèmes et un programme d'échange à chaque coffret qu'ils ont sortis, alors que les remasters sont superbes. Je leur aurai vérifié leurs disques pour rien, s'ils me l'avaient demandé ! Le DVD est devenu aujourd'hui la nouvelle VHS, c'est le format de sauvegarde vidéo le plus répandu, pratique pour préserver quantités de films qui ne verront jamais, dans l'immédiat, d'édition en Blu-Ray pour raison de coûts. D'ailleurs, nous caressons l'idée de continuer la série DVDvision, et sortir des mini numéros, qui ne chroniqueront que des films qui existent exclusivement en DVD. Une continuation de DVDvision, si tu veux, exclusive à l'iPad. 
Vous avez collaboré à d'autres revues, ou fanzines de cinéma ?.
D.F. : Plein ! Le fanzine de comics Scarce, dans lesquel j'ai fait mes armes aux côtés du regretté Nikola Acin, Comics USA bien entendu, où j'ai créé avec Bruno Terrier la première rubrique régulière sur les comics américains en France. Il y a eu S.F.X., dans lequel j'ai chroniqué l'ère laserdisc, et créé la première rubrique sur les scènes coupées des films, vraiment les germes de ce qu'est devenu DVDvision.
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L'ours du fanzine Arkensword/Ark.
J'ai aussi participé à un Fanzine anglais nommé Arkensword puis Ark, à la fin des années 80, dans lequel collaboraient toutes les pointures des dessinateurs de Comics anglais et américains. Mon nom était carrément dans l’ours à côté de Brian Bolland, John Bolton, Dave McKean, Dave Gibbons ou Brendan McCarthy, c’était surréaliste. Avant ça, au milieu des années 80, j’avais aussi collaboré à un fanzine cinéma lyonnais nommé Phantasm dont j'ai fait la maquette du n°1, (fait par l'ancien rédacteur en chef d'Athanor). J’ai écrit aussi de nombreux articles dans les années 90 dans Générations Series, Comic Box, et aussi Les Adorateurs de Seth, un fanzine ciné / comics parisien épais comme un bottin qui eut beaucoup de numéros, fait par un groupe de geeks dingues dont j'ai malheureusement perdu le contact. Plus récemment, il m'arrive de faire des papiers pour IMPACT ou Mad Movies, particulièrement le Hors-Série James Cameron.
Quels sont les actions, fonctions ou articles (pour le cinéma) dont vous êtes le plus fier…
D.F. : Je ne suis fier de rien, en fait, le propre du journaliste ou écrivain c'est d'être perpétuellement insatisfait. J'estime n'en être qu'au commencement.
Propos recueillis par JLuc G, en janvier 2012 
copyright ©2006-2012 / Revues-de-cinema.net
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thecrownnet · 2 years
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cinetelerevue Dans votre Ciné-Télé-Revue ce jeudi :
#TheCrown : la saison des polémiques …
Belle semaine 😊
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lauragerlain77 · 7 days
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La claque du siècle
 La claque du siècle
(100% histoire vraie)
Il était une fois l'amour de ma vie comme j'aime l'appeler, ou mon cycy pour les intimes, j'ai nommé Cyrille.
Ce jeune homme pétillant m'avait rencontré lors d'une recherche de partenaire sportif sur le célèbre site de folledingues Doctissimo.
Nous n'avons clairement pas fait de sport avant longtemps! Enfin du sport en chambre ça compte? Et dans des parcs? dans des voitures? dans des rues? au ciné? dans des escaliers du ciné? dans une piscine? dans les douches de la piscine? La question est plutôt où est-ce que nous n'avons pas fait l'amour?
Histoire terminée non sans mal en 2015 lorsque David prit le relai. Et Cyrille se consola alors avec une collègue de boulot qui le draguait. Collègue qui depuis est devenue la mère de ses deux enfants (ouhhhh que j'ai du mal en écrivant ça).
Histoire terminée plus ou moins. Cyrille a passé les neuf dernières années à m'écrire sans arrêt. Des sms. Puis quand je le bloquais, des mails.
Il me disait qu'il pensait à moi, qu'il n'arrivait pas à m'oublier. Qu'il voulait des nouvelles.
A part une fois où j'ai accepté d'aller chez lui il y a trois ans, nous ne nous étions jamais revus.
Sauf en novembre 2023, quand je me pris la claque du siècle.
Les terribles barrières derrière lesquelles je me retranchais cédèrent d'un coup, sans raison.
Il suffit d'une seconde pour que j'abandonne le combat contre lui. Je décidai alors de le revoir. 
Il me répétait depuis dix ans que j'étais la chose qui l'excitait le plus au monde.
Moi. Oui, moi. Ou notre amour, je ne sais pas.
Il m'invita à son domicile, alors que Madame était sortie (la grande classe, oui!).
Nous étions si nerveux. Nous savions ce qu'il allait se passer, nous savions pourquoi j'étais venue.
Je tremblais. J'avais froid. Il me dit qu'il aurait dû boire un verre avant.
Il me dit que j'étais belle. Il prit mon manteau et le posa sur la chaise derrière lui.
Il s'approcha rapidement de moi et m'embrassa. Comme s'il n'y avait pas eu neuf ans entre les deux baisers. Comme si c'était hier.
Je lui dis alors "mais on fait de la merde là non?". Il me répondit "juste tais toi" en m'embrassant passionnément. J'avais déjà tellement envie de lui avant d'arriver.
Je portais une robe blanche légère m'arrivant à mi-cuisses, ainsi que mes éternels bas et cuissardes.
Je soulevai alors le bas de ma robe pour la faire remonter sur mes hanches et enlevai mon string sur le champ.
Je le dirigeai sur le canapé, pendant qu'il enlevait son pantalon. Je m'assis sur son sexe directement. Il bandait si fort. Nous ne nous quittions pas des yeux. Avec toujours ce même plaisir incroyable quand il entrait en moi pour la première fois.
Tellement de désir, d'amour, de passion, de frissons. Nous ne faisions qu'un. Je l'aimais.
Comme toujours. Je n'ai jamais cessé d'aimer cet homme. J'arrêtais d'y penser pour ne plus souffrir, c'est tout.
Et je pense que je l'aimerai toujours. C'est un triste constat. Mais où vont les sentiments s'ils ne meurent pas? Ils restent en nous, dans l'attente de pouvoir revivre même une heure de bonheur parfait un jour.
Il ouvrit ma robe et se mit à caresser mes seins puis les embrasser.
Mes mains caressaient son visage, son torse, pendant que mon corps bougeait très doucement sur sa queue. Ca suffisait. Il ne fallait pas aller trop vite. Il fallait en profiter.
Il me retourna sur le canapé. Automatiquement, mes jambes se placèrent sur ses épaules, comme nous aimions toujours. J'aimais le sentir au plus profond de moi.
Il me demanda exactement comme avant " tu sens à quel point je t'aime là?". Il me donnait des coups de plus en plus fort et la position faisait que c'était difficilement tenable pour moi tellement il était dur.
Il sentait toujours quand il fallait bouger, et ce de façon naturelle. Nous étions coordonnés.
Il se releva et me prit par les mains, pour me prendre debout, penchée, en appui sur rien du tout, si ce n'est lui qui me tenait les bras croisés dans le dos.
C'était incroyable. Je gémissais de plus en plus fort et toutes les émotions d'antan refirent surface à cet instant précis.
Toutes ces positions me rappelèrent une scène de notre passé. Tout était un condensé de notre relation, de notre amour. Je me rappelai alors de chaque fois où nous avions fait ces mêmes positions, chaque fois où je l'entendais me dire ces mots, chaque fois où je l'entendais gémir à son tour en me criant qu'il m'aimait.
Puis il me dit qu'il allait jouir. Alors je me retournai et le fit asseoir sur le fauteuil derrière lui. Je le pris dans ma bouche. J'aimais le sucer, je savais qu'il adorait ça. Je savais qu'il pensait à ça tout le temps. Et ça m'excitait.
Et il se mit à jouir en criant, c'était magnifique. Ca faisait si longtemps qu'il ne m'avait pas fait ce beau cadeau.
Il se rhabilla. Je remis mon string (sinon j'étais restée totalement habillée, même avec mes chaussures!) et il me prit dans ses bras, debout.
Nous recommencions à nous embrasser et déjà au bout de cinq secondes, l'envie de lui revenait. Il me dit "on recommence?". Je ne pus accepter, de peur que sa compagne ne nous surprenne.
Il me raccompagna dehors, regarda à droite à gauche et se jeta sur moi pour m'embrasser comme un fou. Il avait les yeux qui brillaient et sautait partout. Comme avant. Il était foufou.
C'était mon cycy. Quand nous étions ensemble, le monde extérieur n'existait plus. Nous étions dans notre bulle. Une bulle de passion, de folie, et de rigolades à n'en plus finir. J'aimais son humour de merde. J'aimais sa barbe rousse et ses grandes mains. J'aimais la façon dont il me regardait. La façon dont il sentait ma peau, mes cheveux. Il prenait des réserves de parfum. Et je prenais des réserves de câlins.
Ce fût là notre dernier baiser. Il m'envoya tandis que je rentrai des dizaines de sms plus amoureux les uns que les autres.
Le lendemain, ses sms changèrent de ton. Il ne savait plus où était sa place. Il était perdu.
Après maintes prises de tête, je décidai que nous ne nous reverrions plus.
Cette soirée nous avait tant affectés. Je perdis l'appétit et le sommeil après ça (ce n'est visiblement toujours pas revenu). Huit kilos envolés en l'espace de six semaines si bien que désormais je suis proche de ressembler à un cadavre (j'exagère, mais mon cœur, lui, est parti chez les morts depuis). Plus possible de faire une nuit normale sans prendre d'anxiolytiques ou de somnifères.
Quant à lui, il ne supportait pas de mentir à la femme qui partageait sa vie. Cette même femme qui l'avait ramassé à la petite cuillère neuf ans plus tôt lors de notre rupture.
Cette même femme qui savait très bien que son cœur appartiendrait pour toujours à une autre, mais qui vivait avec.
Je ne sais pas si nous nous reverrons un jour. Mais si tel est le cas, nos sentiments et nos émotions n'auront pas bougé d'un millimètre...même dans trente ans.
Il y a des amours que le temps ne peut effacer. Et ni lui, ni moi ne sommes prêts à y renoncer. Même si nous ne pouvons être ensemble pour diverses raisons, nous continuons d'y rêver de temps en temps. 
Pourtant, il va falloir que je lâche cette idée. Cette idée m'emprisonne et m'empêche d'avancer. 
Je ne veux pas rester dans la région pour lui. Je veux vivre ma vie sans avoir mal au coeur. 
Je lui ai demandé d'arrêter de me contacter. Mais comme toujours, il n'y arrive pas. Moi j'y arrive pourtant, alors pourquoi pas lui? Avec le temps peut-être, faudra t-il neuf ans supplémentaires pour qu'il se résigne? Et moi, combien de temps me faudra t-il?
Vous l'aurez compris, tous ceux qui sont passés derrière Cyrille eurent bien du mal à me le faire oublier...
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r-ludovic-r · 1 year
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Simda Panarascope  extrait de la revue Ciné Amateur mai 1957 
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tuxohudixici · 2 years
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                    D. Économie, La Presse est un grand quotidien montréalais publié depuis 1884. L'influence des journalistes de La Presse s'étend aujourd'hui au-delà du lectorat du journal et plusieurs d'entre eux sont invités à commenter l'actualité dans d'autres médias.Montréal :[La presse],1884-2017 Vendredi au dimanche: 13h 10, 15H15, 17h20, 19h25 et21h35 Lundi au jeudi: 19h25 et 21 h35 LES FRÈRES BLOOM (G) CINÉ-RÉPERTOIRE Lundi 21 septembre 2009 seulement: 19h et 21 h30 WHITEOUT ENFER BLANC (13+) Vendredi au dimanche: 16h20, 19 h 30 et 21 h 40 Lundi: 21h40 Mardi au jeudi: 19h30 et 21 h40 SERMENT MORTEL (13+ VIOL + HOR.) Format de téléchargement: : Texte. Vues 1 à 933 sur 933. Nombre de pages: 933. Notice complète: Titre : Histoire de la ville de Paris. Tome 1 / , composée par D. Michel Féli Reproduction non commerciale du bulletin officiel des annonces civiles et commerciales Bodacc ref EBODACC-A_20130110_0001_p000 en 2013 Ricardo Correa & Kuan-Hui Lee & Horacio Sapriza & Gustavo A. Suarez, 2012. "Sovereign credit risk, banks' government support, The impact of political connections on export mode of Chinese private enterprises," China Economic Review, Elsevier, vol. 61(C). Ben-Nasr, Hamdi, 2016. "State and foreign ownership and the value of working capital management," Journal of Corporate Finance, Elsevier Publishing platform for digital magazines, interactive publications and online catalogs. Convert documents to beautiful publications and share them worldwide. Title: Espace Montreal Volume 31 #1, Author: Espace Publications, Length: 132 pages, Published: 2022-04-15 Bernard Poliquin: We are ready to welcome Cominar is Ready for the Reopening our visitors and tenants with a clear information Bernard Poliquin is the Senior Vice package that is available on our web site and as President at Cominar REIT, the largest owner a PDF. The information has been available and manager of commercial properties in throughout the pandemic for our retail tenants Quebec. We Rédaction Revue UFA, Theaterstrasse 15a, 8401 Winterthour Tél. 058 433 65 30 Editeur Fax 058 433 65 35 fenaco société coopérative, [email protected] Erlachstrasse 5, 3001 Berne Markus samedi 19 avril 2008, Journaux, Granby :La voix de l'Est,1935- Format de téléchargement: : Texte. Vues 1 à 582 sur 582. Nombre de pages: 582. Notice complète: Titre : Revue celtique / publiée avec le concours des principaux savants des l jeudi 27 décembre 2007, Journaux, Granby :La voix de l'Est,1935- jeudi 27 décembre 2007, Journaux, Granby :La voix de l'Est,1935-
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vincentdelaplage · 2 years
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CINÉ CINÉMA #cineserie #cinécinéma MES PREMIÈRES FOIS (les années Lycée) SYNOPSIS Le quotidien pas toujours facile de Devi, une lycéenne américaine d'origine indienne. BANDE ANNONCE https://youtu.be/tyK4YNdURVA DÉTAILS Depuis 2020 / 30 min / Comédie Titre original : Never Have I Ever Créée par Mindy Kaling, Lang Fisher Avec Maitreyi Ramakrishnan, Richa Moorjani, Jaren Lewison Nationalité U.S.A. CRITIQUE Mes premières fois (Never Have I Ever) est une série télévisée américaine créée par Mindy Kaling et Lang Fisher. Elle est diffusée depuis le 27 avril 2020 sur Netflix. Devi entre en seconde et décide de reprendre sa vie en main... Derrière une intrigue vue et revue se cache une série ado décomplexée, drôle et mélancolique, qui se dévore. Parfois, Netflix nous prend de court. Soudain, au milieu des doucereuses et formatées séries pour ados Riverdale, Daybreak ou Elite, se distingue dans le catalogue de la plateforme une pépite comme Derry Girls. Malgré son titre d’une banalité affligeante Mes premières fois (Never Have I Ever en VO) fait elle aussi partie du gratin du genre. https://www.facebook.com/groups/258021104684457/?ref=share_group_link https://www.instagram.com/p/Cih0bBjMbia/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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fred-h · 2 years
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Revue de web - S11E27
Revue de web – S11E27
Culture Ce ne sera plus Alicia Vikander qui donnera ses traits à Lara Croft. (dommage, j’avais bien aimé dans le dernier film Tomb Raider) Eragon serait reparti pour un tour de piste au ciné. Bush présente son nouveau single en attendant l’album. Enfin une bande-annonce pour le Pinocchio de Del Toro. Samaritan, avec un Stallone en vieux super-héros sur le retour. (more…)
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La Nébulosité Du 12
4,1 920 listes auquel 108 capitaux
À la PJ tout enquêteur urne un soleil ou l’inconnue sur un blasphématoire qu’il n’arrive pas à absorber et qui le hante. Pour Yohan c’est le tueur de Clara. Les interrogatoires se succèdent, les suspects ne manquent pas, et les doutes de Yohan ne cessent de mythifier. Une intérieure tour est concret, le outrage a eu ardeur la énigme du 12.
Acteurs et actricesCasting lugubre et association précision
Dernières Nouvelles d'Alsace
Le Journal du Dimanche
La Septième Obsession
Chaque expliqué ou reçu cadre son bien mascarade de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez davantage d'news sur à nous cadet Revue de averse dans en doctrine surtout.38 éditoriaux de monde
Depuis luxuriant années, les scénarios des films de Dominik Moll devenaient de davantage en mieux complexes, largement tributaires de hasards et de coïncidences, entre une dextérité un peu instinctive. Point de ceci pour La janotisme du 12, qui marque un conséquence à une (dehors) fraîcheur autour d'une sondage inspectrice, sensible de faits réels, autour d'un féminicide. Pourquoi cette recherche ne progresse mieux à durement d'un certain lieu, en comment ... Lire encore
Une succès pécule enchanteresse que ce répercussion en excellence de Dominik Moll (Harry, un ami qui vous-même veut du bien, Seules les Bêtes)Une sondage inspectrice entre les liseré de Grenoble renvoyant à la jour à Memories of Murder qu'au style naturel de décoffrage d'un Polisse.Alors le mini flot inexpérimenté bémol viendra peut-convenir d'une toute dédicace couplet contre-poil une iconographie sacré d'un ciné-club TF1, intégralement le foule est éternellement maitrisé chez la gageure en ... Lire principalement
il s'en est idéal des choses, la équivoque du 12 octobre 2016....Notamment un assassin;..Le cinématographe est l'expertise policière d'une puîné fouilleur (flic ?) magnifiquequement assimilé par Bastien Bouillon, épaulé par Bouli lanners;...Un duo de conflit qui a des problèmes personnels, ce qui composant le continuation......le cinérama est outrageusement animé, capote chez sa temporalité , ce qui permet de compléter malheur un aide duo (Bastien Bouillon, et Mouna ... Lire principalement
Je n'ai pas trouvé si manifeste que ça la misogynie-confabulation annoncée, en correctif chantant cinéma sur une perquisition désespérément non audacieuse, l'concentration moral de chacun des enquêteurs, chacune autrement. On sent argent l'appropriation de l'foirade, et l'stérilité qui y mène.On reconnaîtra l'intolérable régicide de Maud à Lagny-sur-Marne en 2013, lépreux le flétrissant lapidaire indéfiniment.Côté casting, ce chrestomathie d'acteurs qui ne sont pas des stars ... Lire plus108 Critiques Spectateurs
Secrets de tournageUne rénovation
La Nuit du 12 est coutumier du tableau de Pauline Guéna 18.3 - une célérifère à la PJ, préavis pendant la baptême coup en 2021 aux éditions Gallimard. Plus précisément, le cinématographe est déraciné d’une trentaine de pages sur cet macrocosme qui en nouvelle mieux de cinq cents. Dominik Moll explique :"Pauline Guéna a précédent une bicyclette en arrivée là-dedans les principes de la PJ de Versailles. Elle relate un tabloïd événement de marotte et de contrat éprouvantes.""Comme DLire plusUne reportage avare
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Avec La Nuit du 12, Dominik Moll retrouve Bastien Bouillon ensuite Seules les bêtes, où il jouait un gendarme naïf et souriant. Le courtier confie : "J’avais mûrement amoureux redresser malheur lui malheureusement je ne pensais pas tablier réverbération parmi l’sténographie de La Nuit du 12.""D’éloigné malheur Gilles, les gens essayons de ne pas démesurément les gens ajouter sur des comédiens court en écrivant. J’estime que les personnages existent par ces derniers.""Mais une foiLire plus8 Secrets de filmage
Box Office France71 709 entrées
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suis-nous · 2 years
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double-croche1 · 2 years
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[INTERVIEW CINÉ] JEAN-PIERRE ET LUC DARDENNE
Les réalisateurs belges Jean-Pierre et Luc Dardenne sortent aujourd’hui leur très beau nouveau long-métrage ‘Tori et Lokita’, Prix du 75e au dernier Festival de Cannes. On a eu l’honneur de les rencontrer pour parler du film et du sort des jeunes migrants en difficulté dans nos sociétés. Le film semble très documenté, à la fois sur les mineurs étrangers non accompagnés (MENA) et les trafics de drogue. Est-ce que vous pouvez revenir sur le travail de recherche pour le film ? Luc : Les MENA sont une émigration tout à fait nouvelle en Europe. Avant cela, les enfants n’émigraient jamais volontairement. C’était toujours le père, puis la mère et enfin les enfants. Maintenant, ce sont des enfants seuls et c’est la première fois. On s’est beaucoup documenté. Déjà, il y a 10-12 ans, il y avait un premier projet qu’on n’a pas fait. Ce qui nous a vraiment interrogés et surpris, ce sont toutes les maladies liées à la migration des jeunes, souvent dûes à leur solitude. ‘La Revue de l’enfance et de l’adolescence’, qui est une revue française, avait fait un numéro spécial sur les jeunes exilés. Cela a vraiment été une source d’information importante pour nous. Pour le reste, on a rencontré beaucoup de gens, des éducateurs et des médecins. On est allé dans des centres MENA. On n’a jamais interrogé des jeunes parce que cela ne se fait pas. Ils n’ont pas à dire la vérité de leur histoire. On est simplement restés un peu là, on a vécu des demi-journées dans ces centres. Puis on a rencontré des avocats, des juristes, des gens qui s’occupent des parcours de MENA dans la société. Pour ce qui concerne le milieu criminel, on s’est entretenus avec des inspecteurs de police belges de confiance qui nous ont livré des informations confidentielles sur la manière dont cela se passe pour que nous puissions nous en inspirer. Ils ont été formidables parce qu’ils ont même permis à notre équipe décoratrice d’utiliser un lieu qu’ils avaient saisi pour qu’ils puissent voir les détails sans prendre de photos évidemment, afin qu’ils puissent s’inspirer de la réalité des choses. Cela a été important pour nous dès l’écriture du scénario pour voir comment est organisé tout ce qui se passe autour de cette plantation de cannabis. C’est le décor principal du film, il fallait un intérieur/extérieur fidèle à ces informations. Au sujet des maladies que vous mentionnez, elles peuvent être d’ordre psychique et corporel. Lokita a un souffle court qui la prend à certains moments. Est-ce que cela vient d’une histoire d’enfant MENA entendue via un des éducateurs que vous avez rencontré ? Jean-Pierre : On a lu des choses là-dessus et pour l’incarnation de la scène, on a rencontré un psychiatre de Narmur. Il y a des psychiatres dont c’est devenu le métier de s’occuper de MENA. Il y a une clinique avec un département qui s’est créé dédié à ces enfants. Il est venu nous montrer comment cela se passait. Il a fait de même pour l’actrice Joely Mbundu (Lokita dans le film). C’était important pour nous, mais aussi pour la jeune comédienne qui joue pour la première fois, qu’elle ait cette crise et que le psychiatre lui explique et lui montre comment cela se passe. On a travaillé là-dessus. Il est venu au moment des répétitions. On répète toujours quatre ou cinq semaines avant le tournage. Un jour, il est venu expliquer à la comédienne et à nous comment concrètement le cœur bat et entraîne la perte d’équilibre et la chute.
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A quel moment du scénario est arrivé cet élément ? Luc : Assez rapidement. On avait lu tout cela. On savait qu’on allait lui donner une maladie liée à la solitude. Est-ce que vous avez pris des chemins de traverse avant d’arriver à la version finale du scénario ? Luc : Pas vraiment. Les deux personnages principaux ont été d’emblée des faux frères et sœurs. Pour Tori, on voulait qu’il puisse se cacher dans la voiture, parce qu’on voulait en faire un clandestin dans l’histoire. C’est le clandestin de Betim, le pizzaïolo. Betim ignore qu’il le transporte. Jean-Pierre : C’est vrai que lorsqu’on commence à travailler, on évoque des choses mais cela fait partie du processus de travail pour les équipes et on les élimine tout de suite. Les autres hypothèses, même s’il y en a eu, n’ont jamais pris une grande importance. Luc : On a tout de suite pensé qu’ils étaient inséparables. On a pris au sérieux le fait que si il ou elle est seul.e, il ou elle meurt. Il faut donc toujours être ensemble. Cette maladie, quand elle est seule, elle la développe. Cela nous permet de créer une urgence pour retrouver son frère. On a tout conçu autour de cette amitié indéfectible et dans la réalité, il fallait qu’elle puisse se manifester coûte que coûte soit par échange téléphonique, soit par des retrouvailles. On s’est dit que cela allait être l’élément qui allait motiver nos deux personnages : retrouver l’autre ou être avec l’autre. Lorsque vous commencez le tournage, est-ce que le scénario est totalement bouclé ou vous ajoutez et modifiez des choses à ce moment-là ? Jean-Pierre : Cela se passe surtout au moment des répétitions, quatre à cinq semaines avant. C’est à ce moment-là surtout que certaines choses se modifient. On le fait à chaque fois. Par exemple, dans notre film ‘Deux jours, une nuit’ (2014), il y a peut-être eu plus de réécriture et de modifications fortes de scènes que sur ce film où ce sont plus des adaptations. Luc : Ici, on a réécrit parce que ce sont des enfants. Ils proposaient de dire les choses autrement que ce qui était écrit. On est allés à chaque fois dans leur sens. On a notamment changé une scène importante. Ce n’était pas venu en répétition mais en cours de tournage pour le coup. On avait tourné une scène, au moment où Tori quitte le restaurant avec sa focaccia en bouche et qu’il pleut. Il roule en vélo et il reçoit un coup de fil de sa sœur. Il s’abrite pour téléphoner dans un porche d’un immeuble où il se fait expulser parce que le gardien avec sa caméra de sécurité voit ce gamin noir et pense qu’il va essayer d’entrer et il le met dehors. Puis Tori y retourne dès que l’homme est reparti ! On s’est dit que c’était une scène un peu hors intrigue, hors relation avec Betim et ce qui se passe dans l’action à ce moment-là. C’était aussi peut-être un peu trop démonstratif en dénonçant le racisme quotidien. On s’est donc dit qu’on allait lier la scène avec ce qui se passe à ce moment-là avec Betim. C’est donc là où il téléphone à sa sœur et il a peur que ce soit Betim qui vienne vers sa voiture et cela crée un peu plus de suspens.
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On a lu que lors des préparations, Jean-Pierre, vous filmez Luc en train de jouer les différents personnages. A quoi cela vous sert-il ? Jean-Pierre : Effectivement, cela a lieu avant le travail avec les comédiens. On répète certains mouvements pour alimenter les premières répétitions avec les comédiens. Cela nous aide également pour les indications données aux décorateurs pour les décors. Par exemple, pour obtenir les mouvements auxquels on pense, il faudrait mettre des obstacles. On choisit également des décors à ce moment-là. Luc : Il y a des décors auxquels on pense quand on écrit parce qu’on connaît très bien la région, mais il y en a aussi qu’on découvre. Le lieu où il y a la plantation, on ignorait qu’il existait. On trouve les décors avec notre caméra et on se dit : « Tiens, on avait pensé à cela mais ça ne va pas, c’est trop graphique, trop dessiné. On va perdre les corps de nos acteurs si le décor est trop bien dessiné. » Il fallait que le décor soit un peu plus flou. Même si on ne filme pas en plan très large, on ne filme pas des décors qui prennent le dessus sur les corps des acteurs. La première scène du film est un plan fixe sur le visage de Lokita qui ment. Le spectateur ne le sait pas. C’est un mensonge qui a son importance parce qu’il va déterminer ses chances de pouvoir rester en Belgique. Jean-Pierre : Effectivement, Tori est un enfant sorcier persécuté [plus d’informations par ici] et qui va donc rapidement avoir ses papiers, alors que Lokita est une enfant mandatée pour rapporter de l’argent à sa famille, qui ne vient pas d’un pays en guerre et qui n’appartient pas à une minorité persécutée dans le pays. Les enfants comme elle ont très rarement leurs papiers lorsqu’ils atteignent la majorité. Quand ce genre de situations se produit, si Lokita arrive à convaincre de l’existence d’un lien de fraternité avec Tori, elle pourrait ainsi bénéficier du statut de Tori ? Luc : Tout à fait. Jean-Pierre : Nous avions cette scène en tête dès le début, au point qu’on avait même pensé faire au début un film sur le parcours d’une jeune exilée qui va d’entretiens en entretiens. C’était très minimaliste : leur vie pendant les 6 mois quand ils arrivent est ponctuée de beaucoup d’entretiens. On s’était dit : « Pourquoi ne pas faire un film sur la violence administrative mais pas seulement liée au parcours des gens ? » On a aussi rencontré des officiers d’Etat qui pratiquent ce métier. Ceux qu’on a rencontrés sont très bien mais ils disent : « Je ne peux rien en fait et la loi non plus, il faut que cela change. » Ils sont d’accord là-dessus, comme d’autres gens, mais ils disent : « Voilà, c’est notre métier, on fait ce qu’on peut pour permettre aux migrants d’avoir leurs papiers. » Au début du film, il y a un léger mouvement panoramique de caméra qui laisse voir un jeune homme et une femme. Cette femme est la tutrice. Chaque enfant MENA a un tuteur ou une tutrice qui s’investit, ils reçoivent tout de même un petit salaire léger pour faire ce travail. Et il y a un avocat. Il arrive que les officiers de l’Etat disent : « Il ou elle n’y arrivera jamais avec ce discours. Il y a un mensonge, peut-être que la véritable histoire permettrait à cet individu d’avoir ses papiers. » Il y a des officiers de l’Etat qui essaient d’aller dans ce sens-là en poussant les enfants MENA à dire la vérité même si la loi leur donnerait moins de chance que de mentir.
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Lokita pense ainsi avoir plus de chance en déformant la réalité qu’en disant la vérité, malgré son manque d’aisance à mentir. Luc : Lokita sait qu’elle ne sera pas acceptée et qu’elle n’a pas de grande chance si elle dit la vérité avec son statut d’enfant mandatée. Jean-Pierre : C’est le fait de s’être liée d’amitié avec Tori, sur le bateau en Italie comme on l’apprend dans le film. Ensemble, ils ont échafaudé ce plan qui semble bien naïf aussi. Il va se heurter à la science avec l’ADN. Cela permet aussi de créer des scènes de complicité forte entre eux, où le plus petit joue le professeur de la plus grande. Il lui dit ce qu’il faut qu’elle sache. C’est aussi pour nous l’occasion de montrer comment ils s’entraident, même si cela est naïf. On sent effectivement Lokita hésitante dès la première scène ! Jean-Pierre : Tout à fait ! Il y a aussi une maturité dûe à l’âge. Ils sont tous les deux plus mûrs que les enfants de leur âge. On sent ainsi Lokita plus dubitative. Luc : Les examinateurs et examinatrices sont informés sur la région d’où les enfants viennent, beaucoup plus qu’avant. Tout passe par le récit. Il était hors de question pour vous de montrer en images ne serait-ce qu’une ou deux scène(s) de leur première rencontre ? Luc : Effectivement, on a pris l’histoire quand Lokita était ici et qu’elle allait être certaine de ne pas avoir ses papiers et se faire expulser. On n’a jamais pensé autrement. Le parcours, c’est autre chose. C’est souvent très traumatisant pour ces enfants, dans 90% des cas. Ils passent souvent par la Lybie ou bien la frontière Maroc-Espagne, c’est là qu’ils connaissent les pires sévices. Pour les traumatismes, vous avez parlé au début de cet entretien des maladies. On ressent aussi une forte mélancolie chez les deux personnages, même chez Tori qui a pourtant un tempérament bouillonnant, il a souvent le regard un peu éteint. Luc : C’est vrai que lorsqu’il attend que Betim sorte du hangar, qu’il s’accroupit et qu’il est seul, on se dit qu’il a l’air triste. Jean-Pierre : La solitude transparaît effectivement. Le comportement des protagonistes s'est mis en place avec une discussion que vous avez eue les comédiens ? Luc : Non, jamais. On les laisse. Si ça ne se passe pas comme on les désire, on leur en parle, mais on ne leur dit pas : « Sois mélancolique. » C’est physique. Il le faisait tout seul. Jean-Pierre : Pour la scène dont Luc parle où Tori attend que Betim s’en aille, on a trouvé cette petite activité avec les pierres. C’est quand on l’a vu en train de faire cela qu'on l’a ajouté. Il ne le sait pas le gamin mais il a donné ça au film. Cet aspect de profonde solitude, il a l’air d’un vieil homme, d’un vieillard qui joue avec des pierres de marabout. C’est étonnant. On n’imaginait pas à quel point ce plan allait raconter ce dont vous parlez maintenant : Tori est comme un adulte avec le poids de la situation. Tori passe effectivement en une fraction de seconde du dynamisme à la mélancolie. Luc : Oui ! C’est terrible. Au point qu’un jour en répétitions, il devait tourner la tête avant de faire une action. On le filmait et on lui disait : « Attends, tu as oublié de tourner la tête. » Il répondait : « Mais je l’ai fait ! » Et nous : « Tu vas trop vite ! » (Rires)
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A propos du passé en Italie, il y a la chanson Alla Fiora Dell’ Est qui revient à plusieurs reprises. On a lu une traduction des paroles : le morceau parle d’une succession de causes à effets où chaque arrivant mange son prochain ! Luc : C’est bien cela ! On a appris que c’est une chanson juive au départ chantée par les marins pendant l’Inquisition (1184). On leur interdisait certaines choses, notamment de fêter Pâques. Ils ont transformé une chanson qui dit que c’est l’agneau qui a été persécuté à Israël. Ils ont chanté cela et c’est resté dans leurs traditions également. C’était pour cacher une autre chanson. C’est donc vraiment une chanson d’exil. On ignorait cela, on l’a appris quelques mois plus tard. On a demandé au musicien qui faisait répéter les enfants et qui est italien de troisième génération : « Quelle chanson apprise en Sicile on aurait pu leur apprendre ? » Cette femme qui les a accueillis en Sicile a dû aussi leur apprendre un peu la langue pour qu’ils se débrouillent dans la vie et qu’ils commencent à parler italien. Il nous a dit : « Mes parents se sont interdit de parler italien à la maison pour que j’apprenne bien le français et que je réussisse à l’école en Belgique. » Ce qu’il a fait. Mais ses parents l’ont mis à l’école italienne pour qu’il apprenne la langue de ses grands parents qui étaient arrivés en Belgique. Il nous a dit : « L'institutrice nous a chanté cette chanson, c’était mon premier contact avec la langue italienne. » On s’est donc dit qu’on allait prendre cette chanson ! Ce musicien est d’ailleurs celui qu’on voit dans le film, il accompagne les enfants lorsqu’ils chantent. C’était la première fois qu’on travaillait avec lui. Pour revenir au récit et à la parole, les voix des deux personnages sont très identifiables et n’ont d’ailleurs pas d’accent prononcé. La voix de Tori notamment reste longtemps dans l’oreille après la projection. Est-ce que leurs voix vous ont charmés au moment du casting ? Luc : Effectivement pour l’absence d’accent. C’est vrai que le garçon a une belle voix. Il y a pourtant des gens qui ont des belles voix mais qui sont des mauvais acteurs. (Rires) Jean-Pierre : On n’en parle jamais mais je pense que la voix compte beaucoup. Même si ce n’est pas cela qui est déterminant, je remarque quand même que la voix participe au choix, oui. C’est vrai que l’acteur qui joue Tori, pour son âge, a une voix un peu rauque, d’enfant mais en même temps il y a autre chose. Pour Lokita, sa voix apporte beaucoup de douceur quand elle parle. Ils appartiennent à ces acteurs qui ont des voix qui existent, qui ont quelque chose, alors qu’on peut être un excellent comédien et avoir des voix plus ou moins blanches. Vous avez fait se rencontrer les deux acteurs au moment du casting ? Luc : Non, plus tard, seulement au moment des répétitions, environ 5 semaines avant le tournage. Ils se sont rencontrés le premier jour et depuis ils sont restés amis, ils continuent de s’écrire. Par contre, il y avait quand même un peu de tension au départ. Quand on a douze ans, on est prudes, notamment au sujet de toucher une fille. (Rires) Il disait : « Oui mais vous filmez avec votre caméra, ça va se retrouver sur les réseaux sociaux. » On lui répondait : « Ne t’inquiète pas, c’est secret, personne ne verra cela. » Au début, il hésitait un peu à toucher Lokita. Il nous a beaucoup aidés parce que dans le scénario, quand il vient la rejoindre et qu’il se retrouve dans la plantation pour la première fois, on voulait qu’ils s’enlacent avec une accolade. Et il a répondu : « Hum, ce serait peut-être mieux de faire un check, nous les jeunes on fait ça. » (Rires) Cela nous a bien servis parce que c’est juste et en même temps, comme ils ne sont pas l’un contre l’autre, cela a permis à la caméra de saisir le visage de Lokita qui est heureuse de voir revenir Tori.
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Il y a également des scènes où Tori et Lokita sont ensemble sur un lit assez proches. Luc : Ça, il l’a fait, il a accepté. Et là on avançait dans le film. (Rires) Jean-Pierre : C’est l’âge, c’est un garçon, il y a de la timidité, il y a beaucoup de choses. A treize ans, on change. (Rires) Il est trop grand maintenant, il a grandi. Il y a eu d’autres réticences que ce soit chez Pablo Schils (Tori) ou Joely Mbundu (Lokita) ? Luc : Ce ne sont pas des réticences mais pour Lokita, il y a la longue scène physique qu’elle a avec Margot où elle s’écroule. Elle avait le souci d’être crédible. A un moment donné, elle s’est un peu trop posé de questions sur sa crédibilité. Comme avant de tourner cette scène, elle avait un peu de temps libre parce qu’on tournait avec le garçon deux ou trois jours, elle a voulu se documenter de son côté pour la chute. On lui a dit pour la rassurer : « Rappelle toi ce que le médecin t’a montré, tu l’as fait et il a trouvé que c’était crédible. On en reste là et puis on verra bien. » On commence à tourner et on analyse ce qui se déroule : « Est-ce que tu te réveilles assez vite, ou trop lentement ? On va voir, on va répéter avant. » Comme on a déjà bien répété ces scènes, on essaie de les tourner assez vite. L’idée est de ne pas trop répéter sur le tournage et si c’est répété, c’est uniquement mécanique pour l’équipe technique pour qu’elle prenne ses repères en fonction des mouvements des comédiens et de ce que nous voulons à l’image. On essaie que ça aille assez vite et l’équipe est au travail. On lance la machine et comme ça les comédiens s’échauffent tout de suite et on ne se lance pas dans trop de répétitions qui ne servent à rien, on a déjà répété en amont. Est-ce que le même genre de situation s’est passé pour la scène dans la plantation avec son agresseur qui abuse d’elle ? Luc : On avait répété et elle avait confiance en nous, elle savait que la scène s’arrêterait là. Pour la première scène où elle se met à genoux, c’était son humiliation qu’on filmait. Il ne fallait pas qu’elle se mette à genoux de manière trop droite, il fallait qu’elle plie le dos. Et dans la scène du striptease, elle savait où la scène s’arrêterait, il fallait qu’elle continue ses gestes, qu’elle ne commence pas à s’arrêter parce que la scène s’arrêtait. Dès qu’on donnait le ‘top’ de fin, elle relâchait la pression et elle soupirait de relâchement ! Elle est jeune, toute l’équipe est là, ce n’était pas évident pour elle. Elle l’a fait, mais ce n’est pas facile pour une jeune fille comme cela de commencer à se déshabiller devant l’équipe.
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Lokita est souvent prise en très gros plans, signes de son enfermement psychologique qui se ressent également dans son environnement avec les salles d’interrogatoires, la voiture ou encore la plantation. A l’inverse, Tori est l’électron libre qui gravite autour d’elle. Luc : Oui ! Et Lokita subit aussi un enfermement via l’argent donné à la mère et aux passeurs. Jean-Pierre : C’est construit comme cela, vous avez vu leurs rapports. Elle, on commence tout de suite à l’enfermer dans le cadre, pendant un certain temps et cet enfermement commence vraiment à exister physiquement pour le spectateur. Elle a un corps également qui encaisse, elle réagit parfois mais elle est un peu plus passive. Elle prend sur elle. Il y a des boxeurs comme cela qui encaissent. Luc : Et elle donne de vrais coups, comme le coup de massue ! Et puis avec la tête dans le ventre de Betim puisqu’il a frappé le petit dans la bagarre. Jean-Pierre : Lui, c’est le feu-follet qui monte, qui descend, se cache. Il est tout le temps en mouvement. Le film est construit sur ces deux rythmes. Luc : On disait : « film d’aventures = Tori, film noir = Lokita. » A la fin du film dans la forêt, la caméra s’éloigne, ce qui étonne d’autant plus qu’on n’est pas habitués à cette distance dans le reste du long-métrage. Luc : Effectivement, on laisse partir le gangster et puis Tori arrive vers Lokita pour découvrir la réalité de ce qui s’est passé. Jean-Pierre : On a ellipsé d’une certaine façon le meurtre de Lokita qui est un peu caché. On voulait que ce soit en partie caché par les arbres. Vous aviez toujours pensé à cette fin ? Luc : Oui, on est limités. (Rires) Plus sérieusement, nous n’avions pas pensé à une autre fin. Ces jeunes qui n’obtiennent pas leurs papiers finissent malheureusement souvent par disparaître, d’une façon ou d’une autre. Crédits photo de couverture : Christine Plenus Le nouveau film des frères Dardenne ‘Tori et Lokita’ est maintenant en salles et hautement recommandé ! A&B
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gilda14 · 2 years
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Comme un examen annulé
Je me suis sentie toute la journée comme un élève moyen qui aurait vu son examen de fin d'année annulé, et oscillerait entre soulagement et déception car cela implique que rien n'est acquis et que l'effort fait pour tenter de passer, et qui aurait pu réussir a de toutes façons échoué. La suite devra être construite de façon plus solide, nécessiter davantage d'efforts. Mes forces (après l'épisode de maladie digestive de l'avant-veille) sont revenues en milieu de journée. Peut-être aurais-je pu réussir l'épreuve en DO, si un dossard avait été dispo (comme j'étais faible durant la matinée, je m'étais tenue à l'écart des échanges qui fleurissaient entre déçus du matin et découragés de l'après-midi, l'annonce du maintien de la seconde épreuve n'étant advenue qu'en milieu de matinée). Décidément, rien ne se sera déroulé comme prévu. Et Jean-Louis Trintignant est mort, dont nous avions revu au ciné-club les films dernièrement. Ce qui donne là-aussi une curieuse impression d'avoir anticipé. Le Joueur de Pétanque consent enfin à ce que lors d'un retour normand nous passions par Poissy et Achères, Éragny et la A15. Chemin moins bouchonné et qui me rappelle mon enfance, quand les trajets tafs de mon père étaient fait de Taverny - Poissy co-voiturés. Nous votons. Le Fils a laissé à son père une procuration. Au soir, bel orage. Et puis longuement, il pleut.
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