Tumgik
vonkassel · 3 years
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Papa UQÀM
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UQÀM
Université progressiste qui défend l’utilisation du mot “N” tu fais maintenant dans la putophobie.
Drôle de paradoxe si on se rappelle l’argent qui t’as été déversé par la famille de la défunte Nelly Arcan. Nelly n’était pas trop pute pour toi? Ou était-ce parce que sa putitude était classée rangée serrée dans les livres? Parce qu’elle avait fait surface après les éloges de sa prouesse littéraire dont tu t’attribue l’enseignement? UQUÀM proxénète donc? S’approprier les gains, mais absolument pas les démarches et les sacrifices pour y arriver.
Les institutions n’ont jamais arrêté la chasse aux sorcières, sauf que maintenant on ne les pends plus, on les lapides à coup de mots dégradants sur la place publique, ou, à coup de pénalité de 125 000$. Femmes indépendantes, libres, sexuelles, assumées, dérangeantes. Le dilemme entre la vierge la femme de petite vertue, La Vierge Marie contre Marie Madeleine… UQUÀM pour être progressiste tu nous ressors le plus vieux compte de la terre…
Helene Bourdeau, son argent, ses efforts, son diplôme, son corps, sa photo.
#MYBODYISNOTANINSTITUTIONNALPLAYGROUND
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vonkassel · 3 years
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Me Too
Il y a beaucoup de gens qui pensent que les filles exagèrent. Je vais vous raconter comment moi j’ai vécu ça.
La première fois que j’ai vraiment eu peur, j’avais 8 ans. Je m’en souviens encore clairement.
J’étais à la piscine Laurier, je m’en allais rejoindre des amis, mais j’étais la dernière arrivée. J’étais seule dans les vestiaires. Je me souviens que mon maillot de bain était rouge. Je suis allée me changer, j’me souviens de la couleur des chambres d'habillage, grises pâles avec une teinte bleutée. J’me souviens avoir enlevé ma robe, avoir pris mon maillot sur le crochet derrière la porte, avoir baissé ma tête pour regarder mes pieds l’enfiler, puis avoir figé.
Avoir le cœur qui bat, ma respiration s’arrêter, le tictac de l’horloge se figer.
À mes pieds, glissée par l’ouverture de la cabine, la tête d’un homme qui me regardait me dénuder. Je n’ai pas crié, je n’ai pas couru. J’ai réussi à ne faire que deux choses, la première, reculer lentement dans le fond du cabinet le plus loin de lui possible, la deuxième, c’est d’avoir dit un timide « non » quand il a cogné à ma cabine en me disant d’ouvrir, qu’il était un employé de la piscine, que je devais lui faire confiance. Un tout petit « non » tremblotant. J’me souviens avoir fixé mes yeux sur la craque de la porte et avoir compté les secondes. Par là je l’ai vu s’enfuir en courant quand une mère et son enfant sont entrés se changer.
Depuis ce jour, je fixe toujours par la craque de la toilette quand j'y suis, depuis ce jour, je compte toujours dans ma tête quand j’ai peur.
J’me suis rendue compte vers 12-13 ans que mon corps commençait à changer. Je m’en suis rendue compte aux regards qui changeaient eux aussi autours de moi. Ma mère me disait de faire attention à la manière dont je m’assisais ou que j’approchais les gens (colle toi pas, fais attention), parce que pendant que mon corps prenait de nouvelles courbures, ma tête, elle, était encore celle d’une enfant.
J’étais en sixième année quand je marchais vers l’école avec ma meilleure amie, il pleuvait moi je tenais le parapluie et elle, elle mangeait des m&m, un pour elle, un pour moi. Deux hommes, je me souviens qu’ils semblaient très vieux, mais maintenant que j’y pense, va savoir s’ils avaient 20 ou 50 ans, ont baissé la vitre de leur camionnette et nous ont crié : « embrassez-vous! » À cet âge, on était plus confuses que choquées.
Quand j’ai eu 14 ans, je promenais mon petit frère avec ma voisine d’à peine un an et demi de plus que moi, un homme nous a crié qu’ils nous en feraient bien un autre (en parlant du bébé).
Quand j’ai eu 15 ans des gars de 26 ans « s’intéressaient à moi » merci mon dieu, j’ai toujours eu un criss de gros caractère.
Quand j’ai eu 17 ans…
Quand j’ai eu 17 ans, je revenais d’un après bal qui avait eu lieu chez mon meilleur ami de l’époque. J’avais pris un taxi pour les quelques rues qui séparaient nos maisons, mais j’ai demandé au taxi d’arrêter au coin de Mentana et de Mont-Royal pour avoir le temps de fumer une cigarette avant d’arriver chez moi.
J’avais une robe longue et des talons hauts, une tenue de bal quoi. Je marchais tranquillement, de bonne humeur. En tournant le coin je me suis aperçue que la personne derrière moi aussi avait tourné le coin de la rue.
J’étais sur Mentana, je remontais vers Gilford, pas de quoi s’inquiéter, le Plateau c’est méga résidentiel, la personne devait habiter cette rue. J’ai quand même sorti mon cellulaire, j’me souviens que je n'avais plus de minutes dessus (ahhh le bon vieux temps des forfaits aux « minutes »).
Quand la personne à accéléré le pas derrière moi, j’ai fait semblant de téléphoner mon père « allo PAPA… ouiii je suis JUSTE AU COIN DE LA MAISON, j’arrive » t’sais qui qui me ferait de quoi en sachant que mon père m’attendait?J'me souviens que les réverbères me renvoyait nos ombres, j’me souviens que l’ombre derrière moi a avaler la mienne, au même moment j’ai senti quelqu’un m’agripper la taille.
Puis j’ai ri. J’ai ri en me retournant parce qu’en une fraction de fraction de seconde, mon cerveau a associé ce geste si familier de me faire enlacer aux gens que j’aime. Avant même que je me retourne j’étais soulagée : Je DEVAIS connaitre cette personne, c’était un ami, j’étais hors de danger voyons!
Soupir en souriant et en disant « criss que tu m’as fait peu…»
Avoir le cœur qui bat, ma respiration s’arrêter, le tictac de l’horloge se figer.
Devant moi, un total inconnu.
À toute vitesse j’me suis rappelée que même si je n’avais plus de minutes, le 911 était disponible.
Pendant ce temps, il est déjà sur moi.
911
La téléphoniste me répond, je me débats en même temps…
La madame me dit de rester calme. Je lui gueule dessus que je peux pas rester calme, je me fait attaquer! Il est sous ma robe, elle ne comprend pas? Il m’agrippe les seins… glisse ses doigts dans mon entre jambe… Que je reste calme? Elle me niaise… Tout ce que je fais c’est répéter les coins de rues où je me trouve. Je ne sais même pas si elle m’entend, je sais même pus où est le cellulaire. Que je reste calme?
Ok Javiera, fuck, t’es toute seule. Laisse faire la police, t’es toute seule… rappelle toi de tous les épisodes de CSI que tu as écouté avec ta mère… calme toi, il est déjà entrain de t’attaquer, il est trop tard, la seule chose que tu peux faire c’est de te rappeler de lui. Cheveux noirs, survêtement adidas, boucle d’oreille en diamant à son oreille gauche. Regarde-le. REGARDE-LE, n’oublies pas son visage. Je glisse. Il est trop tard… mes yeux roulent vers l’arrière… au loin je vois ma maison.
J’imagine mon père écouter la télé… mon père… MON PÈRE! J’ai juste une option, ça semble impossible, mais peut-être que si je cris, juste une fois, si je hurle assez fort peut-être que mon père va m’entendre.
C’est ce que je fais, j’me dis que c’est peut-être le dernier cri de ma vie. Alors je rugis!
C’est à ce moment que j’entends une voix. Une femme au-dessus de ma tête qui cri par une fenêtre "HEYYYY! LACHE-LA!"
Le gars se releve, lentement, me lance un bec, et s’en va en courant.
La dame vient me rejoindre. Les policiers arriveront 30 minutes plus tard.
Depuis ce jour, quand le soleil change de position et que ma propre ombre me rattrape je fige. Même si je me trouve dans une foule.
Depuis ce jour, je traine toujours des vêtements de rechange dans mon sac quand je sors.
Quand je rentre chez chez moi, sur le chemin du retour, j’me change pour être prête à courir.
C’est la réalité de beaucoup ça, être prête à fuir à tout moment. C’est faire une crise de panique contrôlée quand on marche seule devant deux gars sur le coin de la rue. C’est de devoir être sur ses gardes constamment, parce que dans le fond ça se peut très bien qu’une situation arrive où tu ne peux que compter sur toi. C’est de se mettre l’air bête dans la face le plus possible parce que si on a le malheur de sourire, certains prennent ça pour une invitation.
J’aimerais ça un jour pouvoir sourire aux inconnus dans la rue juste parce que maudit, la vie est belle!
J’aurais aimé ça que la p’tite moi de 16 ans ait pu sourire après son bal de finissant.
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vonkassel · 3 years
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Maman
Maman… juste écrire ce mot me remplis les yeux d’eau.
Maman, il y a tellement de mots qui se garrochent dans ma tete quand je pense à toi.
Tellement d’affaires que j'aimerais te dire, tellement de larmes que jaimerais verser, entendre ton rire voler milles fois en éclats.
J'me sens tellement impuissante, tellement inutile face à tout ça.
Encore une fois on se bat contre le temps. Entre vouloir l'accélérer jusqu'au moment où tu iras mieux, parce que je le sens que tu vas aller mieux. Il faut que tu ailles mieux. Il le faut.
D'un autre côté j'aimerais le ralentir au maximum, le suspendre, l'arrêter à chaque fois qu'on jase dans ton lit, à chaque fois que tu me prends la main, à chaque fois que je pose ma tête sur toi.
La maladie ça t'as changé physiquement, mais ça n'a en aucun cas altérer la douceur de ta peau. Cette peau de soie qui me flatte depuis que je suis au monde.
On dit qu'on choisi sa mere avant de venir sur terre... je te rechoisirai à chaque fois.
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vonkassel · 3 years
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Je suis dans mon lit vide de toi à ne rien comprendre.
Le temps passe sur l’horloge, mais ma tête est sur pause.
J’entends un bourdonnement au loin, je crois que c’est mon coeur qui bat, je ne sais plus, je suis comme engourdie, comme si j’avais l’hivers du Quebec pogné dans l’corps.
J’ai beau avoir lavé mes draps deux fois, ton odeur est encore là. La note de tête me rappelle la douceur de ta peau, la note de coeur évoque l’ivresse que je ressens quand on s’embrasse, la note de fond me remémore cruellement à quel point tu me manques.
J’attends à côté de mon téléphone, d’un coup qu’il y ait une notification, un petit point rouge qui me rassurerait que toi aussi tu penses à moi.
Il y en a eu, au début. Tu as vite abandonné devant mon entêtement à ne pas te répondre.
Je dis que c’est pour nous deux que je le fais, mais on sait très bien les deux que c’est surtout pour moi.
On se l’ai dit ce fameux soir où on s’est parlé pour vrai, la lumière éteinte comme pour tamiser la violence de ce qui s’en venait.
Tu m’as rejeté gentiment, maladroitement, mais gentiment. En ne voulant pas finir tes phrases pour m’éviter une trop grande peine.
C’est à cet instant que je t’ai fait mes adieux, enlacées, mon nez dans le creux de ton cou. J’ai su à quel point je t’aimerais si j’me laissais aller, j’ai senti toute la puissance de ce “nous” qui ne se conjuguerait jamais. Comme l’ocean au complet en une seule vague, un ouragan, un vertige que je n’avais jamais connu avant.
On s’est quittées en se prenant, on a pleuré les deux en jouissant.
C’était si beau, si triste.
Deux coeurs qui se reconnaissent, deux têtes qui ne veulent rien savoir.
Avoir la certitude qu’on s’appartient, mais pas dans cette vie-ci.
J’ai voulu garder ce moment intacte, à l’abris de l’usure, à l’abris du reste du monde. Un secret entre toi et moi.
Nous voir heureuses dans ma tête, vaut milles fois mieux que de finir par s’haïr dans la réalité.
Se laisser avant même que ça commence, le romantisme ultime pour deux êtres qui détestent tant tous les débordements, la vie qui nous balance son ironie en pleine gueule.
J’espère que dans un monde parallèle on est ensembles, heureuses, à rire constamment, à se faire grandir, à se pousser à être la meilleure version de nous mêmes. J’espère que dans un autre univers, j’aurai fait de meilleurs choix, j’aurai su me trouver bien avant. J’aimerais juste que tu saches que je vais penser à toi.
Quand je regarderai les étoiles, quand je vivrai une grosse joie ou une grande peine, j’aurai une pensée pour toi.
Ça s’espacera avec le temps, mais je sais que sporadiquement, j’irai chercher ta présence dans un souvenir.
Peut-être que dans le fond on est chanceuses, on ne connaitra jamais l’usure du quotidien. On aura jamais de baises plates, d’obstinage pour des niaiseries, de chicanes de ménage. On aura jamais a dealer avec le désir qui s’effrite ou pire le désir pour d’autres.
On reste suspendues dans cette bulle intemporelle où tout aurait été possible et doux.
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vonkassel · 3 years
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J’ai envie de toi,
De tes saluts endormis, de tes sourires dans mon cou enfouis.
Je me remémore nos baisers sans cesse réinventés, tes yeux qui me parlent et comprennent tout. J’ai envie de ta douce violence sur mon corps, de ta carrure qui me protège, mais qui cache aussi des épaules qui ont envie d’être embrassées, lentement.
Je te désire à m’en courber l’échine vers le haut, car avec toi tout n’est que sommets.
Mon lit est vide de toi, les flashback viennent me visiter en fantômes, ceux de ton corps contre le mien, de la peau chaude de tes joues contre mes lèvres humides. Tes cheveux entre mes doigts, ta bouche qui danse avec la mienne. Je revois tes mains sur mes seins, mes dents qui te mordillent les hanches, mes cheveux fous sur ton ventre pendant que je descends te gouter. Ton plaisir mouillé contre ma main, ma langue qui te fouille, mes doigts qui te pénètrent au son de tes gémissements. Tes ongles qui creusent dans mes épaules, tes fesses qui ondulent.
J’ai des flash de toi sur moi, ton souffle chaud contre mon visage, t’avoir en moi, continuer à te ressentir au creux de mon bas-ventre même des heures après.
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vonkassel · 10 years
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Jason Statham
Regarder un film mettant en vedette Jason Statham, c’est se lancer dans une péripétie pleine d’action certes, mais c’est aussi la chance de voir 72 plans de sa CHRISTI DE GROSSE VEINE S’A TEMPE! Je sais pas si vous l’aviez déjà remarquée ou si vous êtes de ces spectateurs trop obnubilés par les scènes de chars pis de guns , mais sa veine sur la tempe est une actrice à elle SEULE! J’te dis, a doit recevoir son propre cachet c’pas compliqué!
En plus de donner toute la crédibilité à la force de caractère des personnages de Jason, elle indique aussi le niveau de stress de la situation. Un peu comme Ash qui vire sa calotte rouge à l’envers, quand le vaisseau sanguin frontal à Statham palpite tu sais que “SHITS ARE ABOUT TO GET SERIOUS” fac tasses-toi de là mon p’tit gars!
Elle est partout!
Autant sur le tapis rouge
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que lorsqu’il fait ses courses avec son p’tit air de gars qui se mord la lèvre pour pas rire.
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Mais pour pas rire de quoi au juste? Ben pour pas rire du fait qu’il nous mène en BATEAU calvaire! Parce que, imagines-toi donc, que des rumeurs circulent sur les internets comme quoi sa veine, sa signature de mâle de la situation, c’t’une FAKE!!!
Ah ben viarge Jay-Jay, tu nous as bien eu!
N’empêche que cette tromperie n’a d’égale que le rêve grandiose que je caresse: je deviendrai, chère Hollywood, la prochaine makeup artist de veine à J.S c’est moi qui te le dis!
Tourlou xo
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vonkassel · 10 years
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Lilo est tannée de voyager.
Il y a du monde dans la vie qui m’inspirent une infinie tendresse, sans raison, comme ça, je sais pas pourquoi, mais si ils me demandaient du p’tit change dans la rue, ben j’m’arrêterais deux menutes pis j’fouillerais dans ma sacoche pour sortir mon scrinning. Lindsay Lohan en fait partie. C’est peut-être parce que ses babines me rappellent celles de mon ami Louis ou parce que grâce à elle j’me donne le droit de faire un duckface de temps en temps (parce que Lilo est bonne pour faire des duckfaces qui ont L’AIR NATURELS) ’mais cette fille-là elle me fait de quoi.
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J’ai pensé à elle durant sa dernière rehab entre deux bitcheries d’America’s Next Top Model, tout comme j’ai pensé à elle durant toutes les précédentes. J’ai pas cru le magazine US weekly quand ils ont souillé son nom en mémérant qu’elle avait fait le party avec ses chums du groupe The Wanted, non j’y ai pas cru! Parce que moi j’le sais de quoi elle est capable ma rouquine préférée! J’veux dire, une fille qui est capable de faire semblant qu’elle a une jumelle pis de switcher de place avec dans l’attrape parents, ça peut pas être cave au point de se faire pogner à être wild, une trainée de poudre sous le nez, seulement 8 jours après sa j’sais-pus-trop-combientième cure t’sais!
Mais j’la crois elle quand elle dit qu’elle veut ouvrir son propre établissement de désintox parce que, tellement reconnaissant face à la vie, elle veut aider ses congénères paumés. La plantureuse actrice a p’t’être pus de cartilage nasal, mais elle a un grand cœur, ah ça oui!
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vonkassel · 10 years
Conversation
Meilleur dialogue dans le film "The other guys"
Terry Hoitz: If we were in the wild, I would attack you. Even if you weren’t in my food chain, I would go out of my way to attack you! If I were a lion and you were a tuna, I’d swim out in the middle of the ocean and freakin EAT YOU! And then I’d bang your tuna girlfriend.
Allen Gamble: Ok, first off, a lion? Swimming in the ocean? Lions don’t like water! If you placed it near a river or some sort of fresh water source, that makes sense. But you find yourself in the ocean, 20 foot waves (I’m assuming it’s off the coast of South Africa). Going up against a full grown 800-pound tuna with his 20 or 30 friends? You lose that battle. You lose that battle 9 times out of 10. Well guess what? You’ve wandered into a school of tuna and we now have a taste of lion! We’ve talked to ourselves. We’ve communicated. And I said, ‘You know what?! Lion tastes good! Lets go get some more lion!’ We’ve developed a system: to establish a beachhead and to aggressively hunt you and your family. And we will corner you and your, your pride, your children.
Terry: How you gonna do that?
Allen: We will construct a series of breathing apparatus with kelp! We will be able to track certain amounts of oxygen. It’s not gonna be days at a time. An hour? Hour 45? No problem! That’ll give us enough time to figure out where you live, go back to the sea, get more oxygen, and then stalk you. You just lost in your own game. You’re outdone and outmanned……….Did that go the way you thought it was gonna go? …..NOPE.
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vonkassel · 10 years
Quote
Te connaître rend aveugle au reste, c'est comme assister à une éclipse solaire sans la protection de lunettes, ça fait des taches noires dans le regard, ça pose des angles morts tout autours.
Nelly Arcan
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vonkassel · 10 years
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Merde!
La fois où t'as décidé de dire oui à tout le monde un vendredi soir et que, de ce fait, tu devais réussir en 5 heures une promenade citadine, pis célébrer 2 anniversaires (thx God tout le monde sort au meme endroit). T'as sifflé deux bouteilles de vin durant ta buvette nocturne sur le plateau mont-royal et à l'heure où t'aurais dû t'enligner pour la deuxième soirée ben tu t'es pensée ben smath pis t'as calculé que t'avais le temps d'assouvir tes envie libidineuses "de toute facon c'est sur le chemin". Qu'une fois dans le lit t'as pas ete a ton meilleur parce que fuck que ca tournait, que t'as fini par aller vomir aux toilettes, dans le noir ( non mais c'est quoi l'idee d'une switch a l'exterieur) et qu'apres avoir rincé le reflux de ton souper qui s'etallait dans le lavabo et t'avoir gargarisé 2 fois avec du listerine mauve qui te laisse la yeule seche, t'as regardé l'heure, 2h15 pis t'as eu une bulle au cerveau: en plus d'aller à la fête a tes amies, t'allais en profiter pour regler tes shits qui trainaient depuis beaucoup trop longtemps avec Elle. Ton cell avait pus de batteries, fac t'emprunte celui de celle chez qui tu es pis devant son regard qui se traduit par "non mais tu me niaises-tu" tu l'appelle Elle pour lui dire de pas bouger parce que tu t'en viens pis tu veux lui parler (sérieux! Qui fait caaaa??? J'ai un retard mental!!!) T'arrive au bar, tu la trouve, Elle, pis tu lui déblatères tout ce que tu as sur le coeur (j'me souviens pas de quoi ca avait l'air, mais ca devait ressembler à... Oh pis dans le fond j'aime mieux ne pas m'en souvenir) Anyway, vous en concluez que votre histoire, c'est d'la marde et elle tue ton espoir avec un "jamais" bien lancé. Tu l'embrasse en guise d'aurevoir, mais aussi parce que t'es une bitch finie pis que ca te fait rire de te dire que tu l'as embrassée apres avoir régurgité. Tu dois avoir une de ces têtes sur la piste de danse parce que tout le monde te demande si ca va. C'est automatique, à chaque fois que quelqu'un te demande si "ca va" tu percute que ca va pas pis tu te mets à pleurer, après la troisième personne tu brailles solidement, caliss! Il est trois heures moins cinq tu te hâte au bar, t'en calle j'sais pus combien pis tu perds meme d'largent en sortant le cash pour payer. Tu te reveille le lendemain avec un mal de tete imposant et le vague souvenir de deux soirées à moitié vécues. Tu prends ton cell pour dire aux fêtées que t'es desolee d'avoir manquer leurs anniversaires (sérieux fait chier) et tu te rends compte que t'as cinq messages de gens qui te disent que t'es belle et géniale... Clair qu'ils t'ont vu pleurer hier! Ensuite? Faut que tu rattrape ta shot avec la première amie, celle que t'as dompé dans son lit... Tu te souviens aussi que t'as un brunch familial... Fuck that! Tu prends 2 tylenols avec un verre d'eau pis tu suçote des cubes de glace pour faire passer le mal de coeur en te barricadant dans le lit de ta meilleure amie. Bref, la fois où t'a bu deux esti de bouteilles de vin d'dep!
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vonkassel · 10 years
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Pensées d'une beuverie d'un jeudi soir
Je fais partie d'un monde romantique anti-romantique, une génération qui voit le termes tomber en amour pour seulement le premier mot: tomber. Comme si aimer était un acte faible et pathétique. On "fréquente" une personne pendant des mois, sans jamais avouer aux autres, à elle et encore moins à sois-même qu'on les aime plus que bien. On se met un point d'honneur de crier que nous ne formons pas un couple, mais on agit comme tel par peur de la voir avec quelqu'un d'autre. Je fais parti d'un monde où le physique n'a plus de secret, mais où l'ame est tellement bien gardée qu'elle en devient inexistante. Je fais partie d'une société ou être amoureuse est un malheur bien plus grand qu'être addict, parce qu'encore la être addict c'est physique, mais son coeur tout le monde le cache. Je fais partie de la génération des enfants aux parents divorcés, des jeunes pour qui les chansons tristes sont un hymne. Séduction sans respect, plaisir sans personnalité, un monde qui se cherche aux travers des yeux des autres séparés par des écrans intelligents. J'ai pitié de nous, dormeurs tourmentés qui rêvent éveillés.
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vonkassel · 10 years
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La fois où mon amie a eû la brillante idée que j'assiste à son accouchement
J’ai grandi dans une famille où le visionnement des films d’horreur était accepté dès le jeune âge, Massacre à la tronçonneuse, Chucky, Scream ont remplacé les comédies romantiques et films pour enfants, mais rien, alors pas même tous les décadences m’ont préparé à ce que je viens de voir.
Mon amie vient d’accoucher. Et j’étais présente.
Une idée à moi en plus, lancée comme ça vraiment impulsivement après que mon amie se soit plaint « J’veux vraiiiment pas que mon chum soit là, mais j’veux pas être toute seule ». J’ai dû dire quelque chose comme « ben j’peux être présente, moi si tu veux » j’suis sûre que j’ai rajouter un « haha » ce qui est, selon moi, un signe international qu’on est plus ou moins (surtout moins dans ce cas) sincère, mais il était trop tard, j’pouvais pas lui dire que je niaisais après qu’elle m’ait agrippée le cou en me traitant de « fille la plus géniale sur la terre ».
Voilà pourquoi je me suis retrouvé à l’hôpital ce dimanche en début de journée. Et par début de journée je veux dire 2 :30 am. J’étais au club quand j’ai reçu l’appel, que j’ai manqué, suivit du message « J’ACCOUCHE GROUILLE TON C*L TA******» Laissez-moi vous dire qu’Agathe, 8 libres, s’est fait accueillir dans ce monde par matante Javiera-robe-de-soirée-talons-over-hauts-et-makeup-beaucoup trop intense. J’ai fait mon possible pour dégriser dans le taxi, puis j’ai couru dans l’hôpital Ste-Justine en suivant les milles indications « montez au 7e, 2e corridor, 3e porte, 1er guichet » jusqu’à la salle d’accouchement.
C’est bête, moi j’pensais que c’était un accouchement qu’il y aurait dans « la salle d’accouchement » pas une charcuterie! J’m’attendais t’sais, à voir mon amie dans toute sa sueur, seule dans une chambre entrain de respirer super fort en attendant d’être à point, mais non, il paraît qu’elle est arrivée à Ste-Justine méga dilatée et prête donner naissance, alors ma première rencontre avec le vagin de la fille que je considère comme ma sœur s’est fait sans aucun préliminaire mental.
J’ai figé.
Ok, désolée pour ceux qui n’ont pas encore d’enfants et qui souhaitent en avoir, mais TOUT CE SANG!!! Sans prétention, j’ai un certain talent pour encourager les gens quand ils en ont besoin, mais cette fois ci, j’ai été une cheerleader exécrable. J’devais afficher le même regard que quand l’eau de la douche devient froide d’un coup ou comme si j’étais dans une piscine et que Jaws venait patauger avec moi, je sais que c’est impossible, mais vous imaginez la terreur et l’angoisse que ça susciterait! J’ai aussi perdu le contrôle de mes cordes vocales, des interjections s’échappaient sans cesse de ma bouche et quand j’ai vu l’immense tête arriver j’ai crié « Holly shit mais arrêtez tout! Ça passera jamais! » en me tenant le visage à deux mains. Ca a fini par passer, en causant des dommages qu’ils ont réparé un peu plus tard (c’est à ce moment-là que j’me suis évanouie). J’sais pas qui serrait la main de l’autre le plus fort, moi ou mon amie qui était entrain de sortir un être humain au complet par un endroit qui pour ma part n’avait vu que des tampons. Ok et d’autres trucs, mais quand même toujours plus petit qu’un fucking corps au complet!
Une fois qu’ils ont eu fini d’arracher Agathe de son « 9 month chilling spot », qu’ils l’aient lavée, parce que sérieux y’a vraiment beaucoup de sang, et qu’ils m’aient demandé de coupé le cordon ombilical, ce que j’ai délicatement refusé «non mais t’es malade, vous trouvez pas qu’il y a eu assez de dommage? Pas question que je coupe quoi que ce soit à personne moi!» une infirmière l’a donnée toute emmitouflée à sa maman. J’ai compris à ce moment-là que cet enfant avait déjà commencé à m’en faire voir de toutes les couleurs. J’ai saisi que j’allais être une des gardiennes de son innocence, protectrices de son bonheur, que j’allais à tout jamais être présente dans sa vie et ce depuis les tous premiers instants. Et puis je l’ai aimé, de tout mon cœur et j’suis devenue méga sentimentale, j’aurais cru avoir retrouvé ma sobriété après tout ça pourtant.
J’ai appelé ma mère en pleurant et en m’excusant pour TOUT! Si j’avais su! C’est peut-être pour ça qu’il y a des parents qui filment leur accouchement, j’veux dire c’est probablement la meilleure manière de discipliner son kid « Ah ouin, t’as pas demandé à venir au monde? J’te fais chier? Ah ouin, tu vois pas pourquoi tu devrais m’écouter? Attends, j’ai, en images, la réponse à toutes tes conneries » Bam ils leur mettent le vidéo. Ça, ça te ramène la reconnaissance de quiconque,croyez-moi!
Quand je suis allée ensuite dans la chambre, j’ai vu le papa qui tenait fièrement la puce dans ses bras, j’ai trouvé ça trop mignon, jusqu’à ce qu’il me dise « Ben voyons, t’es ben pâlotte. Les deux en fait vous avez l’air maganées». Maganées? Maganées, attends, c’est un peu normal qu’il soit en pleine forme lui, mon amie a fait ce bébé de B à Z, lui y’a juste fait le ‘Ahhh’! Alors sérieux, props à elle et high fucking five à toutes mes amies et connaissances et famille qui ont eu des enfants. Et high fucking five props à celle qui va porter et accoucher les miens si j’en ai, parce que moi, ça vient de me convaincre, j’passerai pas par ça hell noooo!
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vonkassel · 11 years
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plombage qui me pete en pleine gueule oblige, je me rends à la clinique dentaire d’urgence. Je suis donc assise, prenant ma molaire et mon mal en patience en feuilletant une quelconque revue quand mon attention se fait séquestrer par un couple.
Écoutez, j’veux pas donner dans la facilité des stéréotypes, mais what’s up la danseuse bas de gamme et le colon facilement irritable (et je parle ici de son “chum” et non du syndrome), bref, je cache à peine mon sourire, je vais me régaler…
Et je ne me trompe pas, j’ai droit à une comedia del arte version “Bougon”, totalement grotesque, j’adore. C’est cru, c’est innocent, ridicule, pittoresque… Jusqu’au “ta yeule toe criss de conne” Oh… la femme en moi se redresse. “T’es ben epaisse caliss”! et devant le visage incertain d’la fille, devant sa voix qui se cache et ses yeux qui s’éteignent, mon coeur frémit.
Ça l’a dû paraître parce que, pendant que le gros cave est aux toilettes, la fille lève enfin les yeux et semble se rendre compte que la scène ne m’a pas échappée: “quess tu vx j’fasse, des fois j’pas vite pis j’dis quessé qui me passe dans tête au lieu de rien dire… j’suis niaiseuse des fois haha” Pour vrai? Pour vrai là? Tu pense vraiment que dans tout ça c’est toi la fautive? Ok c’est vrai que tes propos étaient pas… bon bref, ca manquait de contenu autant que de vocabulaire, mais le gars avec toi n’est pas le roi de l’éloquence non plus! Pis même à ça, même si c’était le p’tit Robert en personne, comment est-ce que ça se fait que tu te fasse rabaisser d’une telle manière et que EN PLUS tu t’en sente responsable?
Tu sais ce que t’as besoin ma chouette? Autre que d’arreter de te faire des mèche brunes et blondes sur ton crâne deja over-peroxydé pis de lâcher les survêtements roses? Une bonne dose d’amour propre (déjà sans les mèches ca devrait être plus facile) et surtout, surtout, arrêter de laisser quelqu’un te dire que tu as une valeur insignifiante. Fais nous tous une faveur pis envois le promener, parce que en ce moment ce que je vois, c’est une fille en prison qui french ses menottes!
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vonkassel · 11 years
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Chialage quotidien du 27 février 2013: Les mères
Bon, premièrement, j’adore les enfants. C’est mignon, c’est drôle, c’est nécessaire. Mon problème c’est avec les mères.
Je comprends qu’elles soient fières de ce petit bout composé de leur ADN et de celui de leur amour/donneur/one night/whatever et que ça alimente leur fierté, mais il y a toujours bien des asti de limites! Je veux dire, pourquoi est ce que certaines femmes, après avoir accouché deviennent les publicistes déchaînées de leurs bambins?
Écoute, ton enfant n’est ni le premier ni le dernier à apprendre à marcher, ni à se dandiner à l’écoute d’une chanson populaire. Trust me, regarde sur YouTube.
Le pire c’est quand elles prennent une voix aiguë pour imiter celle de l’enfant. Non c’est n’est pas mignon… ni drôle. Bon ok, peut-être un peu drôle, mais seulement parce que t’es ridicule.
“Ma fille de deux ans porte des lunettes… Ben oui, elle s’est mise à loucher… J’men suis rendu compte lundi, mais j’me suis dit que c’était la fatigue t’sais, mais la au bout de trois jours… blablabla… optometriste… blablabla… strabisme… blablabla… j’ai lu que c’était courant chez les enfants… blablabla… Pis là quand on l’habille elle dit *voix aiguë imitant la voix de la fillette*: “Maman, mes lunettes s’accrochent dans mon chandail quand tu m’habille… hahahaha” et la voilà qui ri comme une bossue qui hoquette.
Et nous avions besoin de connaître cette histoire pour…? Premièrement, si j’étais toi, je ne me vanterais pas d’avoir une gamine qui louche, deuxièmement j’ai vraiiiiment vu mieux comme trucs qui pourraient me faire pisser dans mes culottes et m’essuyer une larme à l’oeil tellement je ris.
Non mais de quoi elles parlaient avant ces femmes là? Elles étaient muettes? Geeenre toutes les femmes muettes de ce monde sont en fait des madames qui attendent d’enfanter pour avoir d’la jasette? C’est pour ca qu’elles s’en donnent à coeur joie après, genre “shit j’peux enfin parler j’arrête pus”? Et les amis de ces femmes là, c’est quoi, tout ce temps-là ils se disaient: “elle raconte que d’la merde pour l’instant, mais quand elle va avoir un kid la...” Ben non, ils l’aimaient pour tout ce qu’elles avaient à dire durant toute la longue ère de pré natalité.
Ce que je veux te faire capter, c’est que, dude, t’étais une personne à part entière et tu en reste une peu importe le nombre de fois que la vie sort de ton vag!
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