Tumgik
#visage: Jennifer Walters
ozu-teapot · 6 months
Text
Films Watched in the Interim (August - October 2023)
Memento | Christopher Nolan | 2000
Whip It | Drew Barrymore | 2009
Go West | Buster Keaton | 1925
Dungeons & Dragons: Honor Among Thieves | John Francis Daley / Jonathan Goldstein | 2023
Turning Red | Domee Shi | 2022
Barbie | Greta Gerwig | 2023
Gothic | Ken Russell | 1986
The Fall of the Louse of Usher: A Gothic Tale for the 21st Century| Ken Russell | 2002
Bottoms | Emma Seligman | 2023
Pink Hill | Robert Flanagan | 2019
4 O'Clock | Robert Flanagan | 2021
Amelia and the Angel (Short) | Ken Russell | 1959
The Black Cat | Edgar G. Ulmer | 1934
The Black Cat | Harold Hoffman | 1966
The Owl Service | Peter Plummer | 1969
Seddok, l'erede di Satana (AKA Atom Age Vampire) | Anton Giulio Majano | 1960
Saint Maud | Rose Glass | 2019
The Babadook | Jennifer Kent | 2014
The Maze | William Cameron Menzies | 1953
Blood Bath | Jack Hill / Stephanie Rothman | 1966
Les yeux sans visage (Eyes Without a Face) | Georges Franju | 1960
Mumsy, Nanny, Sonny and Girly (AKA Girly) | Freddie Francis | 1970
The Velvet Vampire | Stephanie Rothman | 1971
Coco | Lee Unkrich / Adrian Molina | 2017
Blue Sunshine | Jeff Lieberman | 1977
A Candle for the Devil | Eugenio Martín | 1973
Lost Hearts | Lawrence Gordon Clark | 1973
Guest House Paradiso | Adrian Edmondson | 1999
Flesh and Fantasy | Julien Duvivier | 1943
The Ghost Train | Walter Forde | 1941
BOLD = Top Ten
Some notes: So at the end of July I was off film and off tumblr and not sure if I'd be back but I guess now I am, to some extent at least. The very start of this list is a bit innacurate. I probably watched a few more films than I've listed and maybe in a different order but from Gothic onwards it's correct - not that it really matters! I really must try to get back into having a themed Halloween watch list, which I haven't done since the japanese one in 2019, it's more fun. Am I doing Noirvember? I don't know.
20 notes · View notes
jadegretz · 2 months
Text
Tumblr media
Hulk Resilience: Radiant Mighby Jade Gretz
Jennifer Walters, once known as the glamorous She-Hulk, celebrity lawyer by day and jade giantess by night, now walked the desolate streets shrouded in shame. Gone were the paparazzi flashes, the courtroom applause, replaced by the hollow echoes of shattered glass and the grim faces of a city she had inadvertently crippled.
It had started with a seemingly simple case - defending a scientist accused of tampering with gamma radiation. Blinded by her thirst for justice, she hadn't seen the fatal flaw in the experiment, the ripple effect that triggered a chain reaction of gamma bursts, twisting the city into a monstrous parody of itself. Buildings warped, streets pulsed with unnatural luminescence, and citizens morphed into grotesque shadows of their former selves, forever branded by the mutagenic energy.
The media dubbed her "Hulkzilla," a harbinger of destruction, while Jennifer struggled with the wreckage of her conscience. Sleep brought nightmares of pleading eyes and accusatory glares. Even her reflection in the shattered windows seemed to distort, morphing into the monstrous, green visage she loathed.
Driven by a desperate need to set things right, Jennifer abandoned the glamor, donned worn fatigues, and ventured into the irradiated wasteland. Gone was the witty lawyer; in her place stood the Green Guardian, fueled by guilt and a flickering ember of hope.
Her journey led her through twisted landscapes, past howling mutants once ordinary citizens, their pleas for help a constant reminder of her failure. She battled monstrous creatures born from the radiation, not just physical threats, but embodiments of the city's fear and despair.
In the desolate library, amidst crumbling bookshelves and flickering emergency lights, she found solace in forgotten texts. Ancient myths whispered of redemption, of heroes who rose from the ashes of their mistakes. Their stories fueled her resolve, offering a glimmer of hope in the suffocating darkness.
Her quest led her to the scientist, now a hermit consumed by regret, his lab a twisted monument to his ambition. Through him, she learned …(see the rest of the story at deviantart.com/jadegretzAI). For more supergirl, chun li, batgirl, tifa, lara croft, wonder woman, rogue and much more, please visit my page at www.deviantart.com/jadegretzai - Thanks for your support :)
4 notes · View notes
giantcss · 6 years
Text
tag dump.
1 note · View note
hxtties · 3 years
Photo
Tumblr media
edit courtesy of @iiingenious​
5 notes · View notes
laurent-bigot · 7 years
Text
On ne peut pas citer Laura sans rendre hommage à Gene Tierney, l’une des comédiennes les plus belles et les plus sensibles de l’histoire du cinéma. Il faut aussi souligner le talent de Preminger, qui a traité cette histoire d’amour « noire » d’une façon totalement originale. La première scène d’amour n’est-elle pas celle de l’interrogatoire de Laura ? Plus le passé de Laura se dévoile, plus les questions de l’inspecteur, dont on devine la jalousie, deviennent violentes et cruelles. Le visage de Laura reste émouvant sous la lumière du projecteur. L’inspecteur finit par détourner cette lumière violente de son visage. Premier geste d’amour… [Le film noir américain – François Guérif – Ed. Henri Veyrier – 1979- Le film noir américain – François Guérif – Ed. Henri Veyrier – 1979]
LAURA – Otto Preminger (1944) avec Gene Tierney, Dana Andrews
Tout comme Casablanca, qui fut victime d’une multitude de déboires, Laura a subi une succession de vicissitudes avant d’apparaître comme le film « parfait» qu’il s’est révélé être. Intéressé par le roman de Vera Caspary, Otto Preminger, qui a été engagé à la 20th Century-Fox par Joseph Schenck mais dont les manières déplaisent à Darryl F. Zanuck, cherche à en produire et à en réaliser une adaptation cinématographique. Zanuck exige que, de toute manière, Preminger n’en soit que le producteur, et en tout cas pas le metteur en scène. Vera Caspary semble souhaiter que John Brahm réalise le film. Zanuck est favorable à Walter Lang, Preminger à Lewis Milestone. Ce sera finalement Rouben Mamoulian, dont Preminger dira à propos de son cachet de metteur en scène de soixante-dix mille dollars : « Il avait besoin d’argent.» [Le film noir – Patrick Brion – Editions de la La Martinière (2004)]
LAURA – Otto Preminger (1944) avec Gene Tierney, Dana Andrews, Clifton Webb, Vincent Price
Le choix des acteurs est une nouvelle source de problèmes. Jennifer Jones et Hedy Lamarr sont pressenties successivement pour le rôle de Laura Hunt. Il semble que Preminger ait insisté pour qu’il soit finalement attribué à Gene Tierney. De même, Mark McPherson et Shelby Carpenter ne devaient pas être au départ interprétés par Dana Andrews et Vincent Price, mais par John Hodiak et Reginald Gardiner. Plus important encore va être le choix de celui qui jouera Waldo Lydecker, follement épris de Laura et prêt à tuer pour empêcher un mariage qu’il juge dégradant pour sa protégée. Zanuck et Mamoulian envisagent de confier le rôle à Laird Cregar. Mamoulian l’avait déjà dirigé à deux reprises, dans Blood and Sand et dans Rings on her Fingers, Gene Tierney étant aussi l’interprète de ce dernier film. Laird Cregar avait composé, dans I Wake Up Screaming, en 1941, une superbe et inquiétante silhouette de policier aux pulsions criminelles évidentes. Preminger s’oppose dès le départ à cette idée, expliquant : « Moi qui avais travaillé très dur sur le scénario, je pensais que la seule possibilité de réussir était que les gens ne sachent pas dès le début que ce personnage amusant, civilisé était le vilain. » Dans l’esprit de Preminger, Laird Cregar est trop visiblement le meurtrier pour l’être sans nuire à l’ambiguïté de l’histoire. Il lui préfère Clifton Webb qui, à ce moment-là, joue Blithe Spirit de Noel Coward. Zanuck, défavorable à Clifton Webb, répond à Preminger qui lui en parle : « He flies » (c’est-à-dire, c’est un homosexuel). Mais Preminger parvient, une fois de plus, à imposer son choix, et Clifton Webb est engagé. [Le film noir – Patrick Brion – Editions de la La Martinière (2004)]
LAURA – Otto Preminger (1944) avec Gene Tierney, Dana Andrews
Le scénario verra de son côté cinq auteurs y travailler : Jay DratIer, en premier, puis Ring Lardner Jr., Samuel Hoffenstein et Betty Reinhardt, et enfin Jerome Cady, qui œuvrera sur les retakes. Ring Lardner Jr. et Jerome Cady ne figureront pas au générique final. Le tournage commence le 24 avril 1944. Preminger continue à désapprouver le choix de Marnoulian, et les deux hommes s’affrontent à plusieurs reprises. Preminger reçoit l’ordre de laisser Mamoulian tranquille, mais Darryl F. Zanuck lui-même finit par comprendre que Mamoulian n’est pas l’homme de la situation. Au lieu de s’entêter, il décide alors de le remplacer, et choisit Preminger pour succéder à Mamoulian. Preminger remplace le chef opérateur Lucien Ballard par Joseph LaShelle, change les décors et les costumes, et fait retirer le portrait de Laura, peint par Azadia Newman, la femme de Mamoulian, pour le remplacer par une photographie de Gene Tierney par Frank Polony, peinte à la main. Cet admirable tableau, dont l’importance est capitale dans le film, sera d’ailleurs utilisé à d’autres reprises dans des productions de la 20th Century-Fox, notamment dans Woman’s World (1954) de Jean Negulesco et dans On the Riviera (1951) de Walter Lang. Curieusement, seul le dernier de ces deux films est interprété par Gene Tierney ! [Le film noir – Patrick Brion – Editions de la La Martinière (2004)]
LAURA – Otto Preminger (1944) avec Gene Tierney, Vincent Price
Le remplacement de Mamoulian par Preminger aura lieu le 15 mai 1944. Mamoulian aura assuré dix-huit jours de tournage. La question de savoir si une partie des plans tournés au cours de cette période demeure dans le film tel qu’il est aujourd’hui reste sans réponse. Pour Preminger, il n’y aurait plus aucun plan de Mamoulian. Pour d’autres, le début – notamment la rencontre entre McPherson et Waldo Lydecker dans son bain – serait de Rouben Mamoulian… [Le film noir – Patrick Brion – Editions de la La Martinière (2004)]
LAURA – Otto Preminger (1944) avec Gene Tierney, Judith Anderson
La fin elle-même fut l’objet d’un nouvel affrontement entre Zanuck et Preminger. Zanuck exigea que Preminger la tourne d’une nouvelle manière, selon le point de vue de Laura. Après diverses projections, il se rangea finalement à l’avis de Preminger, dont la première fin fut adoptée. Vera Caspary, qui craignait que Laura ne soit qu’une production de série B de l’unité de Bryan Foy – ce que le film était en effet au départ, sa faible durée en témoigne – fut finalement rassurée. Laura sera nommé aux Oscars pour la mise en scène de Preminger et pour la meilleure interprétation de second plan (Clifton Webb), et Joseph LaShelle obtiendra l’Oscar de la meilleure photographie. Les jurés, aussi myopes que d’habitude, oublieront le film et Gene Tierney… [Le film noir – Patrick Brion – Editions de la La Martinière (2004)]
LAURA – Otto Preminger (1944) avec Gene Tierney, Clifton Webb, Vincent Price
Toute cette agitation n’affectera nullement le film en lui-même, devenu un classique du film noir. Aujourd’hui encore, Laura fascine par son élégance et son extravagance qui ne s’exprime pas seulement à travers ses personnages bizarres, mais aussi sur le plan formel. La photographie subtile du chef opérateur Joseph LaShelle confère un charme onirique à l’histoire de cet amour de l’inspecteur envers une femme soi-disant assassinée, tout en maintenant une distance avec le héros. On a l’impression que la caméra suit l’aisance linguistique du narrateur. Car ce sont les paroles de Lydecker qui, en voix off, nous introduisent dans l’histoire, et c’est par ses descriptions élogieuses que McPherson va connaître Laura et tomber amoureux d’elle. Pourtant, plus le film suit McPherson dans ses investigations, plus Lydecker sombre dans l’oubli en tant que narrateur pour finalement disparaître de l’intrigue : démasqua comme étant le véritable meurtrier – aveuglé par la jalousie, il s’est trompé de victime -, il est abattu par la police dans la dernière scène. [Film Noir 100 All-Time Favorite – Paul Duncan, Jürgen Müller – Edition Taschen – (2013)]
LAURA – Otto Preminger (1944) avec Gene Tierney, Dana Andrews
L’histoire : L’inspecteur Mark Mc Pherson (Dana Andrews) enquête sur la mort de Laura Hunt (Gene Tierney) et va interroger son protecteur, une personnalité de la radio, Waldo Lydecker (Clifton Webb). Le caustique Lydecker considérait Laura non seulement comme sa création mais comme sa propriété et se servait de son esprit acéré pour écarter d’elle tout prétendant. Laura s’est pourtant fiancée à Shelby Carpenter (Vincent Price) sur lequel Ann Treadwell (Judith Anderson) qui n’est plus dans la fleur de l’âge avait des vues. Au fur et à mesure que Mark poursuit ses investigations, la personnalité de Laura le fascine de plus en plus et, lorsqu’il va chez elle pour fouiller son appartement, il est envouté par son portrait. Soudain la porte s’ouvre et Laura apparaît. Elle était, dit-elle, à la campagne pour mettre de l’ordre dans ses idées et prendre une décision par rapport à Shelby. Le détective est informé que le corps défiguré que l’on a pris pour celui de Laura est en fait celui d’lm mannequin Diane Redfern. Mark a donc quatre suspects : le jaloux Lydecker et Ann Treadweil qui tous deux auraient pu tuer Diane en la prenant pour Laura ; Shelby, qui avoue avoir fait venir Diane chez Laura pour rompre avec elle ; Laura, enfin, qui aurait pu assassiner le mannequin par jalousie. C’est elle que Mark soupçonne d’abord, malgré son amour pour elle. Il finit par découvrir l’arme du crime dans une pendule offerte à Laura par Lydecker ; il va arrêter Lydecker, le coupable, et laisse Laura seule chez elle. Elle est en train d’écouter l’émission préenregistrée de Lydecker à la radio lorsque ce dernier surgit pour la tuer, puisqu’il a échoué dans sa première tentative. Mark survient juste à temps pour la sauver.
LAURA – Otto Preminger (1944) avec Dana Andrews, Clifton Webb, Vincent Price
« I shall never forget this week-end, the week-end Laura died. » C’est ainsi que commence le film et la voix off de Clifton Webb contribue à plonger le spectateur dans un univers de mystère, d’inquiétude et de passion. Le remplacement de Laird Cregar par Clifton Webb a permis à Samuel Hoffenstein de penser en écrivant le personnage de Waldo Lydecker à celui d’une de ses connaissances, Alexander Woolcott. Pygmalion, Waldo va créer Laura Hunt qui – comme il se plaît à le rappeler – lui doit beaucoup, faisant d’une petite dessinatrice une véritable femme du monde. Était-elle sa maîtresse ou, plus probablement, un objet façonné par lui et qu’il ne destinait qu’à lui, d’où sa haine tout à la fois pour Shelby Carpenter, un de ces play-boys qui hantent les réceptions mondaines, et pour Mark McPherson, jugé peut-être trop vulgaire. L’affectation de Lydecker, ses manières exagérément raffinées, et le jeu même de Clifton Webb, homosexuel notoire, permettent de penser que Laura était sans doute plus une passion mentale et intellectuelle que réellement physique pour Waldo, jaloux et obsessionnel. [Le film noir – Patrick Brion – Editions de la La Martinière (2004)]
LAURA – Otto Preminger (1944) avec Gene Tierney
Dans l’univers de Laura personne n’est innocent : chaque personnage a non seulement des mobiles mais la capacité de tuer, vision sombre que le happv end final – Laura et Mark prêts à commencer une nouvelle vie ensemble – ne réussit pas à éclaircir. L’ambiguïté fondamentale du film est renforcée par le couple étrange que forment Mark et Lydecker, complètement opposés dans leur tempérament et leur personnalité, mais pourtant subjugués par une femme qui révèle fort peu d’elle-même, que ce soit à l’un ou à J’autre. Mark est le héros, Lydecker, le «méchant» mais tous deux sont habités par la même obsession : une Laura que chacun d’eux forge à son gré. [Encyclopédie du film Noir – Alain Silver et Elizabeth Ward – Ed Rivages (1979)]
LAURA – Otto Preminger (1944) avec Gene Tierney, Dana Andrews
La caméra glissante et insistante de Preminger s’attache à rendre les cheminements de cette idée fixe. Elle suit Mark chez Laura, fouillant dans ses placards, regardant ses objets, lisant ses lettres et son journal, et fait du public le témoin de son insatiable curiosité ; le jeu de Dana Andrews appuie également cet aspect du personnage avec une subtile intensité. Certes, la performance de Clifton Webb, dans le rôle de Lydecker, est remarquable mais Andrews, dans un registre moins voyant, avec son regard hanté, sa bouche sensuelle mais tendue, sa voix douce et persuasive, a, à l’écran, une présence très suggestive qui d’un seul regard en dit plus que bien des comédiens avec tout un soliloque. Quand Lydecker demande au policier pragmatique qu’on ne pourrait soupçonner de romantisme s’il a «été déjà été amoureux, il répond : « Une poupée de Washington Heights a réussi une fois à tirer de moi un manteau en renard » ; mais ce même personnage est aussi capable de tomber éperdument amoureux d’un fantôme parfumé et d’un rêve exprimé dans une œuvre d’art. [Encyclopédie du film Noir – Alain Silver et Elizabeth Ward – Ed Rivages (1979)]
LAURA – Otto Preminger (1944) avec Clifton Webb, Vincent Price
La mort du narrateur est illogique et pourtant cohérente. Car c’est d’abord uniquement dans les souvenirs de Lydecker que Laura, l’incarnation de la femme idéale depuis Pétrarque, s’éveille à la vie. Elle est sa création. À son retour, la « véritable » Laura entre en concurrence avec son idéal. Voyant qu’elle ne correspond pas à celui-ci et que la réalité risque de détruire son doux fantasme, Lydecker réagit avec une rage meurtrière. En se terminant par la mort de Lydecker, le film se présente clairement comme un commentaire critique de l’image de la femme dans le cinéma de l’époque : car le fait que la fiction s’arrête dès l’instant où Laura se libère de l’emprise de Lydecker, montre aussi que la subjectivité féminine n’a pas sa place dans le cinéma classique d’Hollywood. [Film Noir 100 All-Time Favorite – Paul Duncan, Jürgen Müller – Edition Taschen – (2013)]
LAURA – Otto Preminger (1944) avec Gene Tierney, Vincent Price
Si le film de Preminger révèle toute la violence et le manque de réalisme sortis de l’Imagination de l’homme de lettres bouffi de snobisme, Il montre gaiement sa force d’attraction. McPherson n’est en effet pas le seul à succomber au charme idéal de Laura, merveilleusement Interprétée par Gene Tierney. Au réveil du policier, le spectateur éprouve lui aussi une désillusion. Mais celle-ci ne dure pas et Laura demeure une histoire romantique d’autant plus efficace qu’elle est accompagnée par la célèbre musique de David Raksin. On peut certes interpréter la miraculeuse résurrection de Laura comme une simple méprise de la part du meurtrier, mais c’est grâce à elle que l’amour finit par triompher de la mort. Même si cela ne reste qu’un rêve, car le film ne nous apprendra pas si McPherson s’est réellement réveillé. [Film Noir 100 All-Time Favorite – Paul Duncan, Jürgen Müller – Edition Taschen – (2013)]
LAURA – Otto Preminger (1944) avec Gene Tierney, Dana Andrews, Clifton Webb, Vincent Price
Superbement construit, Laura figure aujourd’hui parmi les chefs-d’œuvre du « film noir », une œuvre exceptionnelle à l’envoûtement de laquelle il est difficile d’échapper. Fasciné par le personnage de Laura, McPherson s’imprègne des lieux et des objets de la jeune femme, de plus en plus hanté par elle, et ce n’est pas un hasard si elle lui apparaît, telle une vision de rêve, alors qu’il est en train de dormir sous son portrait. C’est sous ce même portrait que Waldo mourra à la fin du film, assurant Laura de son amour. [Le film noir – Patrick Brion – Editions de la La Martinière (2004)]
LAURA – Otto Preminger (1944) avec Gene Tierney, Dana Andrews
On sait que dans une des versions du scénario, Waldo Lydecker ne mourait pas mais était arrêté. En réalité, il est évident que, privé de celle qu’il aime, Waldo a tout perdu, la mort devenant dès lors l’aboutissement logique du drame. De même, l’arme du crime, qui se trouvait initialement cachée dans la canne de Waldo – un symbole sexuel évident – est finalement devenue le fusil dissimulé dans l’horloge. Parallèlement à la manière dont Joseph LaShelle utilise l’ombre et la lumière, jouant sur les raies ou la lumière crue du spot que Mark braque sur Laura au poste de police, Preminger oppose les différences de diction de ses acteurs, le ton viril et brutal de Dana Andrews, la voix doucereuse de Vincent Price et la diction suave et caustique de Clifton Webb créant un ensemble éblouissant. [Le film noir – Patrick Brion – Editions de la La Martinière (2004)]
LAURA – Otto Preminger (1944) avec Gene Tierney, Dana Andrews
Gene Tierney et Dana Andrews se retrouveront six ans plus tard sous la direction d’Otto Preminger dans Where the Sidewalk Ends (Mark Dixon, détective) et John Brahm, qui avait été envisagé pour diriger le premier Laura, en fera un remake pour la télévision, une version relativement fidèle – même si le nom de Vera Caspary n’apparaît pas au générique – dans laquelle George Sanders succède à Clifton Webb. [Le film noir – Patrick Brion – Editions de la La Martinière (2004)]
LAURA – Otto Preminger (1944) avec Gene Tierney, Dana Andrews
Après Laura, Gene Tierney, au sommet de sa popularité, allait décrocher son plus grand triomphe critique en jouant la femme fatale la plus dérangée de l’histoire. Dans Leave to Heaven, adapté d’un best-seller sirupeux de Ben Ames Williams, elle incarne Ellen Berent, une princesse en Technicolor dont les yeux verts radieux cachent une jalousie pathologique. Ellen est le joyau de son riche clan, mais ne s’est jamais vraiment remise de la mort de son père bien-aimé et sa famille, soucieuse de protéger sa beauté fragile, refuse de voir la profondeur des dégâts. « Ellen est tout ce qu’il y a de plus normale, dit sa mère. Elle aime un peu trop, c’est tout. » [Dark City, Le monde perdu du film noir – Eddie Muller – Rivages Ecrits / Noirs (2015)]
Les extraits
Fiche technique du film
LAURA – Otto Preminger (1944) On ne peut pas citer Laura sans rendre hommage à Gene Tierney, l’une des comédiennes les plus belles et les plus sensibles de l'histoire du cinéma.
0 notes