Tumgik
#ton visage de papier
mailamoon · 4 months
Text
Pour bien finir l'année, voici une petite fantaisie inspirée par l'AU Lyon de @sibmakesart. One Piece dans la capitale de la gastronomie française, Sanji alsacien, Zoro breton ❤️
Pour les francophones qui passent par ici, je vous invite à aller visiter son Tumblr, elle est super douée et son délire sur Lyon est absolument délectable (moi je plonge dedans les yeux fermés !).
C'est parti pour une petite soirée lyonnaise avec nos pirates préférés !
Un soir à Lyon...
Au cœur de la nuit, dans la ruelle, une porte s’ouvrit, laissant de la lumière éclairer la rue sombre. Un jeune homme en franchit le seuil en s’allumant une cigarette, un sac en plastique à la main.
- Hé, l’aubergine, tu sors cette nuit ? Lança une voix autoritaire depuis l’intérieur.
Le jeune homme se retourna en soufflant sa fumée.
- En quoi ça t’intéresse vieux shnock ? Fit-il d’un ton ennuyé.
- Encore ce breton ?
- C’est pas tes oignons.
- Ah, claqua la voix, fais gaffe à toi !
- C’est ça, bonne soirée, àbgenutzdi.
-HÉ !
Le jeune homme referma la porte sans attendre de savoir ce que l’autre voulait répondre. Il regarda autour de lui, visiblement à la recherche de quelque chose, mais la ruelle était déserte. Un soupir bruyant quitta ses lèvres et il grommela quelque chose qui ressemblait à « encore en retard dawer säckel de breton ». Il donna un coup de pied à une cannette qui traînait tristement sur l’asphalte. Une sonnerie retentit de sa poche et il en sortit son téléphone.
- Allo ?
- Allo, Sanji ? Fit une voie féminine.
- Nami ! T’as pas vu Zoro ?
- Beeeeh si, justement, c’est pour ça que je t’appelle.
- Il est avec vous ? Demanda-t-il en entendant Usopp et Luffy se disputer derrière elle.
- Non il est pas… TAISEZ-VOUS ! Putain, j’essaie de parler au téléphone ! Je te disais, non il n’est pas avec nous. Il m'a dit qu’il devait passer te prendre à la fin du service mais il a fait tomber son portable dans le Rhône cet après-midi. Je sais que t’avais enregistré les coordonnées du bouchon dedans…
Sanji leva les yeux au ciel.
- Donc il est perdu ?
- Tu le connais, il n’est pas capable de distinguer sa gauche de sa droite. Bref, je voulais juste te prévenir, pas que tu l’attende et… VOUS ALLEZ VOUS CALMER ! LES VOISINS VONT ENCORE APPELER LES FLICS SI VOUS CONTINUEZ ! Pardon Sanji, je te laisse.
La communication se coupa.
-GOPFERDAMMI ! Cria Sanji en donnant un coup de poing dans le vide. Il tira rageusement sur sa cigarette. C’était GRAND Lyon, qui sait où ce connard de primate avait bien pu aller ?!
Sanji se mit en route, la nuit promettait d’être longue.
C’est au petit matin que l’alsacien retrouva enfin le breton. Après avoir parcouru la ville de long en large et en travers. Après avoir espéré que non, non, non ce bon à rien ne s’était quand même pas aventuré dans les sous-sols de Lyon… Il avançait enfin vers lui.
Zoro était accoudé à la rambarde de Fourvière en train de contempler les rayons du soleil qui commençaient timidement à pointer le bout de leurs nez sur la ville.
Après de longues heures de recherches, Sanji sentait une certaine fatigue gagner ses jambes. Il s’avança sans bruit derrière son petit ami.
- Hé, nixnutz !
L’homme aux cheveux vert ne sursauta même pas. Il tourna la tête vers Sanji. Malgré ses yeux cernés, un sourire éclaira son visage.
- Te voilà enfin cuistot !
Sanji roula des yeux. L’autre lui sortait ça comme si cette fichue basilique avait été leur point de rendez-vous depuis le début. Il appuya son dos contre la rambarde en frôlant le coude de Zoro.
- Tu m’as encore fais courir, fit-il en s’allumant une cigarette et en soufflant sa fumée dans l’air cristallin du petit matin.
- Genaoueg ! Je savais que t’arriverais à me retrouver.
Sanji lui tendit le sac qu’il avait transporté avec lui la moitié de la nuit. Zoro l’ouvrit pour y trouver une bouteille de chouchen et des bretzels enveloppés dans un papier kraft. Il prit la bouteille et sortit de sa poche un couteau suisse pour la déboucher.
- Pas de verre. Constata-t-il.
- Non, pas de verre. J’ai pas envie qu’on en casse d’autres. Le vieux va encore criser si les stocks continuent de diminuer.
Zoro porta la bouteille à sa bouche pour boire au goulot. La saveur lui rappelait sa région. Il passa ensuite le chouchen à Sanji qui bu à son tour.
- La prochaine fois j’amène du schnaps.
- C’est quoi ça ?
- C’est plus fort, ça devrait te plaire. Même si je préfère un bon pinot gris vieille vignes…
- Qu’est-ce que tu marmonne ?
Le blond lui sourit et, sans un mot, s’avança vers lui pour l’enlacer en collant son corps au sien. Ils s’embrassèrent puis s’appuyèrent de nouveau à la rambarde, coude à coude en se passant le chouchen et les bretzels. Ils restèrent là à regarder le lever de soleil sur Lyon en savourant ce petit déjeuner alcoolisé improvisé.
35 notes · View notes
jacquesdor-poesie · 5 months
Text
La douceur dans la lueur
Le pied dans la porte
Cessons d'exister dans la nasse
Poisson haut perché dans les fonds marins
de l'ombre
Dans la lumière aussi il y a des ruines
L'homme au mégot penché sur un corps
Comme vouloir revivre dans la beauté
le sauvage le vibratile
Un peu de sueur à son front qui scintillait
Douce esquisse de ton visage motif de papier peint sur les murs comme un jardin faussement en friche
Des oiseaux de craie s'effaçaient
Des becs de crocs en dedans
L'ivresse de la mer à nos pieds usés
Le nu comme l'eau pour se désaltérer
Œil univers je me suis perdu
Dans les tiens le plus doux velours du voir
Et dans la nuit des bateaux avaient sombrés
coquilles d'œufs éparpillées sous l'or du sable
Comme tes pensées comme mes mains
Vivre ce dedans de toi pour dérober quel secret
Une clef vers les portes derrière lesquelles
L'âme écoute oreille collée à ton plaisir
De pluie fine de petit matin de sourire Embrasser enfin ton ventre-lèvres
tiède comme un passage
au bout d'un poème qui ne veut pas finir
jacques dor
25 notes · View notes
alexar60 · 8 months
Text
Le musicien fantôme
Tumblr media
L’averse me réveilla subitement. Karen ne semblait pas dormir non plus. Ses yeux mi-clos laissèrent plutôt à penser qu’elle somnolait. Soudain, je réalisai une chose importante. Elle leva la tête en même temps que moi.
Merde, le coffre !
Aussitôt, je me levai et sortis de la tente suivi par ma compagne. Effectivement, j’avais oublié la bâche de la petite carriole attachée à mon vélo. Elle servait pour mettre nos affaires pendant notre voyage. C’était l’idée de Karen que de faire un road-trip entre Prague et Paris…à bicyclette. C’était aussi son idée du camping sauvage. Surtout que nous étions perdus en pleine campagne autrichienne.
Bien qu’elle fut déjà rempli et nos affaires trempées, je m’acharnai à recouvrir la carriole. Karen récupéra son sac fourre-tout pour en sortir une lampe qui m’aida à y voir mieux. Tout-à-coup un éclair illumina le ciel. Je vis la foudre tomber sur un arbre qui prit feu instantanément. En dessous, notre tente n’échappa à l’incendie, s’enflammant aussi rapidement que l’éclair suivant, qui était déjà à plusieurs kilomètres.
Pétrifiés par cet accident naturel, trempés, fatigués, nous restâmes à regarder la tente se réduire en cendre. Cependant, la pluie continuait de tomber. Ma copine regarda son téléphone, il n’y avait pas de réseau. Le mien était resté à côté de mon sac de couchage…dans la tente, avec mes papiers, mon portefeuille… Bref, je me retrouvai perdu dans un pays étranger sans papier.
Il y avait un mur ! Je me souviens qu’il y avait un mur plus loin quand nous sommes arrivés, dit Karen.
Hé ?
Qui dit mur, dit maison. Ajouta-t-elle en haussant les épaules. C’est évident !
Nous partîmes éclairés par les lampes de nos vélos. La charrette que je tirai parut lourde à cause de l’eau. Aussi, je me retrouvai à aller moins vite que mon amie. Après quelques kilomètres, nous aperçûmes le fameux mur. Il nous a suffi de le longer pour trouver son entrée. La chance fut de notre côté car la grille n’était pas fermée.
Dès lors, nous pénétrâmes dans l’enceinte. Curieusement, des lampadaires éclairaient la route amenant à un grand manoir. Avec ses tours sur le côté, il aurait eu sa place parmi les châteaux de la Loire. Nous descendîmes et posâmes nos vélos contre un muret, avant de grimper un escalier. La porte principale était grande ouverte. Le hall éclairé par un lustre semblait vide si ce n’est cet étrange personnage habillé d’un costume de domestique. Il restait debout, les jambes raides, le dos droit tel un mannequin de devanture.
Karen expliqua nos déboires dans un allemand imparfait. Mais, l’homme sourit et répondit en français. Je trouvais que sa barbiche n’allait pas avec sa tenue de maitre d’hôtel.
Soyez les bienvenus, le concert va bientôt commencer.
Il nous pria de le suivre. Aussitôt nous entrâmes dans une grande salle aux plafonds profonds. Une vingtaine de personnes attendaient silencieusement, assis sur des chaises aux pieds de fer. Nous étions en plein contraste avec eux. Nous étions trempés, les cheveux dégoulinant d’eau. Je portais un bermuda et un sweet-shirt à capuche, Karen était habillée d’un short et d’un pull marin. Tandis que les vêtements des spectateurs semblaient sortir des plus grands magasins de vêtements de luxe de Paris ou de Vienne.
Je me retournai pour demander une serviette, mais notre hôte était déjà parti. Alors, nous avançâmes sous les regards curieux. Ils semblaient blafards, le teint d’une pâleur extrême. Tout leur corps parut voilé. De même, un léger bourdonnement agaça mon esprit. Nous marchâmes dans un silence glacial. Hélas, les deux seules places disponibles étaient devant. Elles n’attendaient que nous.
A ton avis, c’est quel genre de spectacle, murmura ma chérie.
Le bal des vampires, répondis-je.
Elle pouffa de rire, mais fut réprimandée par un « chut » qui imposa de nouveau le silence. C’est à ce moment qu’une porte, au fond de la salle, s’ouvrit. Un homme de taille moyenne, le visage jeune, les cheveux bruns coiffés en arrière, le regard d’un bleu profond, entra. Il avait aussi le visage blanc, et une sorte de voile se déplaça en même temps que lui. Je remarquai la présence d’un piano.
Cependant, le musicien tenait un violon. Il posa son instrument sur son épaule, et à l’aide son archet, il commença à jouer. Dès les premières notes, je fus subjugué par la musique. Elle m’envahissait, me prenait les tripes. Il jouait merveilleusement bien. Il impressionnait si bien que je ne pus retenir une larme, je sentis un frisson parcourir les poils de mes bras. J’écoutais dieu qui jouait du violon.
Il joua de tout, Chopin, Haendel, Brahms, Vivaldi, Tchaïkovski…Chaque mouvement était juste et touchait le cœur. Chaque note reflétait sur le mur, se transformait en personnage et dansait au rythme de la musique. Elle racontait une histoire. Mon amie posa sa tête sur mon épaule tout en serrant mon bras. Elle était fascinée par cette harmonie. Jamais nous n’aurions pensé écouter pareil concerto et jamais, nous n’aurions pensé ressentir autant d’émotion en écoutant un artiste jouer. Etonnamment, peut-être par respect, personne n’applaudissait entre les morceaux.
Je ne peux dire combien de temps cela dura exactement. Il finit son concert par le canon de Pachelbel. Encore une fois, sa musique toucha les âmes. Il glissait avec son archet sur les cordes de son violon. Je ne réalisai pas que personne ne jouait au piano. Il était seul et pourtant, j’entendais aussi le piano jouer.
Puis, il s’arrêta subitement. Il écarta les bras en croix avant de baisser la tête en signe de remerciement et de salut. Je me mis à applaudir, accompagné par Karen. Surpris de ne pas entendre les autres, faire de même, je tournai la tête et fus stupéfait de ne voir personne. Il ne restait que des chaises vides.
Où sont-ils passés ? demanda ma compagne.
Et lui ? demandai-je aussi en pointant le doigt vers la petite estrade.
Le violoniste avait aussi disparu. Je ne m’étais pas non plus rendu compte que les bourdonnements venaient de cesser. Nous restâmes abasourdis et seuls dans la salle qui devint  tout-à-coup immense.
Soudain, trois gros coups résonnèrent, puis un rire…un rire glacial…un rire qu’on n’oublie pas. Karen se colla à moi. Nous regardâmes les portes mais personne n’entra. Nous restâmes un long moment dans le silence à attendre sans savoir quoi faire. Nous entendîmes un oiseau piailler. Dès lors, nous comprîmes que le jour se levait. Nous profitâmes de cet instant pour quitter la salle. Mon amie constata les énormes toiles d’araignées un peu partout dans la salle et le hall. Je découvris la porte à moitié abimée, Nous quittâmes le lieu qui paraissait abandonnée. D’ailleurs la majeure partie des fenêtres n’avait plus de carreau intact. Cependant, j’aperçus un rideau s’écarter mais aucune silhouette visible.
La pluie ayant cessé, nous pûmes regagner un village proche. On nous dirigea vers un poste de police, car j’avais besoin de déclarer la perte de mes papiers suite à l’incendie de la tente. Je racontai en anglais notre nuit. Le policier demanda à mon amie, ensuite à un traducteur leur version. Il semblait horriblement embêté. Il se leva discuta avec un collègue, prit ma déposition, au moins pour l’assurance, et nous conseilla un bon hôtel restaurant.
Après une douche, un peu de repos, nous descendîmes nous restaurer. La patronne, qui parlait français, nous interpela tout en nous installant à une table.
Donc, vous avez passé la nuit au Rotes Herrenhaus? Tout le monde a peur d’aller là-bas. Il parait qu’il est hanté.
Mais, il est bien habité ? Questionna mon amie.
Ah non ! Plus depuis au moins la guerre.
Nous restâmes muets tout en la dévisageant. Nous ne savions pas si elle se moquait de nous, si elle avait discuté avec les policiers, les seuls qui étaient au courant de notre nuit. Mais elle interrompit notre silence :
Il parait que le dernier propriétaire était si bon musicien qu’un jour, le diable serait venu lui proposer un défi musical. S’il gagnait, il obtiendrait ce qu’il voudrait. Mais s’il perdait, son âme et son don appartiendrait au diable. Il aurait gagné, mais le diable, mauvais perdant, lui vola tout, le poussant au suicide. Ce qui l’envoya en enfer. Le diable, se sentant coupable d’avoir obtenu une âme aussi facilement, accepta qu’il revienne dans son château chaque nuit d’orage pour jouer.
Et il y a eu un orage cette nuit. Ajouta-t-elle avec un petit sourire.
Je remerciais la dame pour ses explications, ajoutant que c’était une belle histoire. Je préférais laisser cette histoire aux légendes du coin. D’ailleurs, Karen était d’accord : Confirmer une histoire de fantôme pouvait nous être nuisible ainsi qu’au fantôme. Dès lors, je pris le menu et commandai une escalope viennoise. Elle était succulente.
Alex@r60 – août 2023
33 notes · View notes
marie-swriting · 7 months
Text
Pâtisserie Thérapie - Emily Prentiss
Tumblr media
Masterlist
Résumé : Emily a beaucoup de choses en tête mais elle sait qu'elle peut compter sur toi pour le remarquer et l'aider à se sentir mieux.
Warnings : se passe pendant la saison 12 donc mention de Reid en prison, hurt/comfort, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 1.9k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Sweet Nothing par Taylor Swift
Encore dans son bureau au BAU, Emily finit son dossier sur l’enquête que l’équipe vient de résoudre, les yeux fatigués. Elle lutte du mieux qu’elle peut pour avoir la force de reprendre le dossier de Reid quand elle aura fini. Cependant la fatigue continue à prendre le dessus quand elle se met à bailler fortement. Emily arrête d’écrire et ferme les yeux tout en s’étirant, espérant faire partir l’épuisement. Quand elle pense avoir récupéré assez de force, Emily reprend son stylo et continue sa phrase. Quand elle la termine, quelqu’un frappe à son bureau. Sans relever la tête, elle invite la personne à entrer. En entendant la voix de Rossi, elle porte son attention sur son collègue.
-Tu as bientôt fini ?
-Presque. Je dois finaliser quelques passages, informe-t-elle en pointant le dossier.
-Tu pourras vite rentrer te reposer, alors.
-Non, je veux regarder le dossier de Reid.
En entendant l’information d’Emily, Rossi soupire avant de se rapprocher de son bureau. 
-Emily il est vingt-et-une heure passée. Je croyais que tu devais passer la soirée avec Y/N.
-Je lui ai dit que je rentrerais plus tard, précise Emily et Rossi lui lance un regard appuyé. Quoi ? 
-Tu devrais rentrer. 
-Et je vais le faire. Je veux essayer de trouver une piste pour aider Reid.
-Ecoute, je veux Reid en dehors de cette prison autant que toi, mais tu ne lui seras d’aucune aide si tu t’endors sur son dossier. Va retrouver ta femme chez toi et repose toi. Ainsi, tu pourras mieux travailler, ordonne David en posant sa main sur son épaule. 
-Certes mais…
-Pas de “mais”. Crois-en mon expérience. Finis ce dossier et rentre, insiste-t-il. 
-Je le ferai, finit par céder Emily en soupirant.
-Passe une bonne nuit, Prentiss.
-Toi aussi, Rossi.
Quand Rossi est parti, Emily ne perd pas une seconde et reprend son rapport. Le point final posé sur le papier, elle jette un coup d'œil au dossier de Reid sur son bureau puis à la photo de vous deux. Elle veut écouter le conseil de Rossi, mais elle veut profiter de chaque seconde pour aider son ami. Toutefois, quand elle baille à s’en décrocher la machoire, elle doit admettre qu’elle a besoin de se reposer. À contrecoeur, elle éteint sa lampe de bureau, prend ses sacs et quitte le bâtiment. 
Sur le chemin, elle fait attention en conduisant, consciente de son niveau de fatigue. En arrivant enfin chez vous, Emily soupire de soulagement. Dans l’ascenseur, elle s’étire la nuque tout en regardant son téléphone. Quand elle ouvre la porte de votre appartement, un sourire prend place sur son visage pendant qu’Emily pose ses sacs au sol. Tu es dans la cuisine fredonnant le refrain de Eternal Flame par The Bangles, Emily te rejoint et en se rapprochant de toi, elle te trouve en train de finir de préparer des pâtes fraîches. Emily passe ses mains autour de ta taille et pose son menton sur ton épaule. En la sentant, tu sursautes légèrement avant de tourner la tête vers elle. Tu l’embrasses chastement et te concentres à nouveau sur tes pâtes.
-Tu es à la maison plus tôt que prévu. 
-Rossi m’a convaincu de quitter le bureau.
-Rappelle-moi de lui envoyer un message pour le remercier et en même temps le réprimander. Je voulais que tout soit prêt quand tu arrives, expliques-tu en souriant.
-Ce n’est pas grave. Qu'est-ce que tu cuisines de bon ? 
-Pasta alla carbonara alla Rossi, t'exclames-tu en tentant un accent italien. Je sais, j'ai mal prononcé, ajoutes-tu alors qu'Emily se retient de rire. 
-C'était adorable, affirme-t-elle en t'embrassant la joue. Tu as besoin d'aide ? 
-Non, je tiens trop à ma cuisine pour ça. 
-Hey, je suis pas si mauvaise que ça ! s’offusque Emily en te chatouillant.
-Tu t’es améliorée, je dois l’admettre, dis-tu en continuant à couper les pâtes. Tu as le temps d’aller prendre un bain et de te mettre dans des vêtements plus confortables. Allez, va ! ordonnes-tu en la poussant dans la direction de la salle de bain.
Quand elle réapparaît dans la cuisine, tu viens juste de finir de cuisiner. Les cheveux d’Emily sont mis dans un chignon et elle est vêtue d’un legging avec un de tes tee-shirts. Elle s’installe à table pendant que tu mets les pâtes à la carbonara dans les assiettes. Au même moment où tu poses le plat sur la table, Emily te sert un verre de vin avant de s’en servir un également. 
Pendant votre repas, Emily te pose des questions sur ta journée. Tu lui parles de ta classe et des phrases que tes élèves de six ans ont pu te dire, Emily rigole à certaines d’entre elles. En continuant de discuter, tu remarques qu’elle fait tout pour éviter de parler de sa journée, mais tu ne dis rien. Tu sais qu’Emily a besoin d’un peu de temps avant d’expliquer les horreurs dont elle a été témoin sur le terrain. Imaginant que cette affaire n’a pas été facile, tu la distrais jusqu’à la fin de votre repas.
Quand vous avez débarrassé la table, tu devines au visage d’Emily qu’elle n’est pas près de s’endormir, malgré sa fatigue. Son cerveau est trop actif pour lui permettre de se reposer. Tu lui fais un sourire compatissant avant de prendre sa main dans la tienne. Emily sourit à ce contact.
-Tu veux qu’on fasse des muffins ? 
Avec ta phrase, Emily comprend ce que tu sous-entends : “tu veux qu’on patisse pendant que tu dis ce que tu as en tête ?” 
C’est une habitude que vous avez naturellement mise en place. La première fois que vous avez fait de la “pâtisserie-thérapie”, comme dit Emily, c’était au début de votre relation. Cela faisait un mois que vous étiez ensemble et comme ce soir, l’affaire avait été dure émotionnellement. En rentrant, elle t’avait retrouvée en train de faire une charlotte aux fraises. Elle t’avait aidé avec le peu de connaissance en pâtisserie qu’elle avait tout en te disant ce qu’elle ressentait. La séance de pâtisserie avait fini dans les larmes, mais Emily s’était sentie mieux. Par conséquent, c’est vite devenu votre tradition et actuellement, Emily a besoin de beaucoup de “pâtisserie-thérapie”.
Après avoir sorti les ingrédients, tu commences à préparer les muffins alors qu’Emily commence à peser les ingrédients avant de te les tendre quand tu en as besoin. Au début, Emily reste silencieuse, elle est perdue dans ses pensées. Tu le remarques tout de suite, car elle ne t’entend pas la première fois que tu lui demandes de te passer la farine. Tu lui laisses encore quelques minutes avant de poser la question fatidique. 
-Tu veux parler de ce que tu as en tête ? 
-Il faudrait plus que quelques muffins pour déballer tout ce qui me tracasse. 
-Heureusement qu’on a une journée de repos en commun demain. Pour une fois. C’est ta dernière affaire c’est ça ?
-Elle a été dure, oui. À chaque fois que je pense avoir tout vu, un nouvel UnSub me prouve le contraire. On pourrait croire que je suis habituée maintenant, mais ce n’est pas le cas. J’ai beau tout faire pour garder une distance émotionnelle, parfois, c’est vraiment compliqué, avoue-t-elle, le regard triste en te tendant le sucre et la levure.
-Il n’y pas que ça, ajoutes-tu et Emily évite ton regard pendant une seconde. 
-Je n’arrête pas de penser à Reid. On a beau chercher, on n’arrive pas à trouver une piste qui pourrait prouver que c’est l'œuvre de Scratch. Si Spencer arrivait à se rappeler ce qui s’était passé dans ce motel, ça pourrait sûrement nous aider. Et puis, j’imagine Spencer en prison et à quel point ça doit être compliqué et ça me fend le cœur. Il doit sortir de cette prison et je dois t’avouer que je me demande si on arrivera à le faire sortir cette année. 
-Vous trouverez ce dont vous avez besoin pour l’aider, Emily, affirmes-tu en posant ta main sur la sienne.
-Je l’espère. En tout cas, je ne vais pas me reposer jusqu’à ce qu’il soit parmi nous à nouveau. 
-Em’, n’oublie pas de te ménager.
-Il a besoin de mon aide, contredit-elle fermement. Je devrais faire plus pour l’aider, j’ai l’impression de ne pas faire assez.
-Ce n’est pas le cas et au fond de toi, tu le sais. Tu as fait tout ce que tu as pu et toi et ton équipe continuez à l’aider. Mais Emily, tu dois te reposer. Tu ne pourras pas l'aider efficacement si tu es morte de fatigue. Je sais que durant la nuit, tu ressors son dossier quand tu n’arrives pas à dormir, confesses-tu et elle te regarde avec les sourcils froncés. Le parquet grince quand tu quittes le lit, ajoutes-tu en rigolant légèrement avant de mélanger ta préparation. Emily, je suis sûre que vous trouverez une solution pour Spencer. Vous êtes la meilleure équipe du BAU, peu importe si je suis objective ou non en disant ça, le fait est que vous allez réussir à prouver son innocence. J’ai confiance en vous. J’ai confiance en toi. Et ne doute pas de tes compétences, tu es une bonne chef de l’unité, déclares-tu en la regardant droit dans les yeux. 
-Tu me connais depuis trop longtemps, se plaint Emily faussement alors que tu bats les blancs en neige.
-Et côtoyer autant de Profilers est aussi très utile. Mais je suis sérieuse, Em’. C’est vrai que tu dois gérer pas mal de choses, les enquêtes, les nouvelles responsabilités en tant que chef, le dossier de Reid avec Scratch, c’est beaucoup de pression et c’est normal de se sentir submergée, mais ne pense pas que tu n’as pas les compétences pour gérer tout ça. Je te connais et s’il y a bien une personne qui peut s’en occuper, c’est bien toi. 
-Tu as toujours les bons mots. Heureusement que tu es là, sourit-elle en te tendant le chocolat en petits morceaux. Sans toi, je ne pourrais pas me nourrir comme il faut.
-Je sers qu’à ça ? questionnes-tu, faussement outrée en mélangeant à nouveau.
-Non, je n’aurais jamais pu rêver meilleure femme. Avec toi, j’arrive à être vulnérable sans me sentir mal donc merci, dit-elle doucement en t’embrassant.
Emily beurre les moules puis tu les remplis avec ta préparation. Tu mets les muffins dans le four pendant qu’Emily met le minuteur, non sans voler le fond de pâte qu’il reste dans le bol. Vous mettez les affaires dans le lave-vaisselle avant de vous asseoir sur le canapé. Le dos d’Emily se retrouve contre ta poitrine et tes bras sont autour de son corps. Vous restez dans le calme et profitez de la présence de l’autre. Parfois, tu lui murmures des mots doux, tu veux t’assurer que son esprit est libre de tout ce stress avant de s’endormir.
Quand le minuteur sonne, tu invites Emily à aller se coucher dans le lit pendant que tu sors les muffins du four. Tu les laisses refroidir et tu vas te mettre en pyjama. Quand tu es prête, tu vas dans votre chambre pour demander à Emily si elle souhaite un ou deux muffins et quand tu la vois profondément endormie, tu souris. Tu t’assures que toutes les lumières sont éteintes et que la porte est bien fermée avant de faire un détour dans la cuisine. Tu prends une petite assiette et tu y places un muffin puis tu vas retrouver ta femme dans votre lit. Tu poses l’assiette sur sa table de nuit et tu t’allonges de ton côté. A peine installée, les bras d’Emily trouvent le chemin autour de ta taille. Tu la rapproches de toi, embrasses le sommet de son crâne avant de fermer les yeux, la respiration régulière d’Emily t’endormant.
Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
13 notes · View notes
lromarf · 25 days
Text
Chapitre II
Pima comptait ses côtes. Alignées, bombées, des lames de xylophone sur lesquelles elle glissait son doigt sans qu'une note ne s'en échappe. Elle regrettait de ne les voir que dans une certaine position, le torse tordu, les bras en l'air, le dos cambré. Debout devant son miroir en pied, elle était dans sa chambre les rideaux tirés. Les magazines jonchaient le sol et sur les murs pendaient des sacs de luxe, Chanel, Dior, Prada, une collection qu'enrichissait le Père Noël depuis se douze ans. Là où il y avait encore de la place, des collages de visages, de corps, de parfums s'entremêlaient sur le papier peint à motif fleuri qui avait disparu.
-Pima !
La voix de sa mère résonna dans le couloir.
-PIMA !
Elle avait doublé de volume et atteignait cette note aigüe qu'ont certaines voix féminines en colère. Pima remit son pull ample et rejoignit sa mère dans une cuisine immaculée rarement salie par l'usage. Ce jour-là pourtant il y avait de quoi dîner : une assiette de biscuits au beurre anglais siégeait sur la table.
-Pima pourquoi y a-t-il des shortbreads sur la table ? demanda sa mère en pointant du doigt l'assiette évitant de toucher les biscuits.
L'adolescente fut surprise de voir que sa mère reconnaissait ces biscuits bourrés de beurre, trop caloriques pour qu'elle les ait jamais mangés, achetés, ou préparés.
-C'est une amie de Papa qui me les as données, elle est sympa, non ? répondit-elle en détournant l'attention de sa mère sur un autre sujet sachant qu'elle l'énerverait en mentionnant son ex-mari.
-C'est adorable! s'exclama sa mère sarcastique, vouloir t'engrosser! Tu la remercieras quand elle posera chez Madame à ta place.
La vexation fonctionna, Pima se renfrogna. Sa mère, ancienne mannequin dont la grossesse avait interrompu la carrière, avait une tendance exagérée aux soupçons, prêtaient en général aux femmes des intentions malveillantes, et attribuaient aux gens les plus ordinaires un génie stratégique dont peu eurent été réellement capables.
-Elle ne sait même pas que je veux être mannequin, donc impossible, réfuta Pima.
-Enfin je sais qu'elle me déteste, elle veut que ma fille soit grosse, répliqua sa mère d'un ton péremptoire pour balayer l'objection de sa fille. -Ce n'est pas Carla, maman ! tenta à nouveau de corriger Pima. -Peu importe, elles me détestent toutes, soupira sa mère accablée par le poids de cette haine qui n'existait pas dans le coeur de ses ennemis mais n'en pesait pas moins sur ses épaules.
Cette fois-ci, Pima s'abstint de rectifier la fausse idée que se faisait sa mère des petites amies de son père qui ne restaient pas assez longtemps pour élaborer des plans malfaisants contre l'ex-femme de ce dernier.
Sa mère interpréta son silence comme un aveu tacite, et s'approcha d'elle. Elle portait un ensemble beige, du cachemire, une sorte de tenue d'intérieure assez chic pour sortir à l'extérieur, et Pima sentit le parfum de crème chimique que sa mère appliquait sur sa peau réfléchissante plus rose qu'à l'habitude. Elle étreignit sa fille et l'embrassa sur la tempe.
"-Excuse-moi ma chérie, je suis trop méfiante mais je veux ton bien, tu le sais ça ?" Elle cherchait dans son regard un signe d'approbation. "Je ne veux surtout pas que tu fasses les mêmes erreurs que moi", poursuivit-elle d'une voix douce en l'étreignant, "je cherche à te mettre en garde." Elle dégagea le front de sa fille d'une mèche qu'elle plaça derrière l'oreille, "c'est pour toi que je fais ça ma chérie."
Ce geste agaça l'adolescente qui voulut se dégager, ennuyée par cette attention protectrice. La mère se raidit immédiatement et relâcha son étreinte blessée par l'agacement de sa fille.
-Je te dérange peut-être ? J'imagine que je suis la pire mère au monde pour vouloir essayer d'aider ma fille.
Découragée, Pima regarda sa mère les bras ballants.
-Mais maman!
-On ne m'écoute pas! personne ne m'écoute! et quand tu auras rater ta carrière ce sera ma faute parce que je ne t'aurais pas prévenue parce que je suis folle! Et ce sera aussi ma faute quand tu auras des poignets d'amour, qu'aucun magazine ne voudra de toi! Ce sera ma faute!
Sur cette funeste logorrhée, elle jeta les biscuits dodus et brillants à la poubelle et de colère envoya l'assiette avec.
-Si ton père veut t'offrir quelque chose, il peut te payer ton prochain stage de danse à Berlin.
Pima retourna dans sa chambre se laissa tomber sur son canapé. Après avoir fixé son sac préféré, le Stam de Marc Jacobs, elle pensa à celle pour qui il avait été créé. Son idole Jessica Stam. C'était son rêve. Devenir si célèbre qu'elle inspirerait à un designer un sac qui porterait son nom. Elle pinça son ventre. Une technique pro-ana qu'elle avait repérée sur TUMBLR. Pima conclut que sa mère avait raison. Elle les aurait mangés et elle n'en avait pas besoin.
3 notes · View notes
icariebzh · 1 month
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
" L'exil est dans la distance qui préfigure tout voyage Nous nous cherchons sous d'autres latitudes Le jour est plein d'oiseaux Dans cette lumière rare se dissipent des fragments de nuit Nous donnons lieux et dates à nos vies inaccomplies un cercle noir pour visage notre mort attend assise sur une pierre sans témoin." Amina Saïd 
   "L'exil est une espèce de longue insomnie."            "L'exil c'est la nudité du droit."             "Je mourrai peut-être dans l'exil, mais je mourrai accru." Victor Hugo 
 "Quand la patrie qui est la notre n'est plus à nous Perdue par le silence et par le renoncement Même la voix de la mer devient exil Et la lumière qui nous entoure est comme des barreaux."  Sophia de Mello Breyner Andresen
."Il n'existe jamais de bel exil. Tout exil est une souffrance."  Gilbert Sinoué
" Humilier le faible, écraser le pauvre, expulser l'exilé sans patrie, faire honte à l'homme sans défense, procure à l'auteur de ces actes une satisfaction qui sent la puanteur de la charogne qu'il héberge dans son âme."  Tahar Ben Jelloun
"Notre mer qui n’es pas aux cieux et qui de ton sel embrasses les limites de ton île et du monde, que ton sel soit béni que ton fond soit béni accueille les embarcations bondées sans route sur tes vagues, les pêcheurs sortis de la nuit, et leurs filets parmi les créatures, qui retournent au matin avec leur pêche de naufragés sauvés. . Notre mer qui n’es pas aux cieux, à l’aube tu es couleur de blé au crépuscule du raisin des vendanges nous t’avons semée de noyés plus que n’importe quel âge des tempêtes. . Notre mer qui n’es pas aux cieux, tu es plus juste que la terre ferme même à soulever des murs de vagues que tu abats en tapis. Garde les vies, les visites tombées comme des feuilles sur une allée, sois leur un automne, une caresse, des bras, un baiser sur le front, de père et mère avant de partir. » Erri de Luca "Prière laïque"
"Il est à toi ce passeport pour tous les peuples, avec un drapeau arc-en-ciel, et l’emblème d’une oie migratrice qui tourne autour du globe, avec toutes les langues que tu veux, officielles ou pas, en bleu océan, rouge sang séché, ou noir charbon prêt à brûler, à toi de choisir, amène-le où tu veux, le passage est sûr et grand ouvert, le portail sorti de ses gonds, tu peux entrer et sortir sans crainte, personne ne te retient, personne ne te double dans la queue, ni te renvoie en arrière, il n’y a pas d’attente, personne ne te dit Ihre Papiere bitte, déclenchant la tachycardie avec la pâleur de son index, personne n’écarquille ni ne plisse les yeux en fonction du produit national brut par tête de la nation que tu laisses derrière toi," Antoine Cassar  "Passeport"
 Dessins/ illustrations de Jean  Perrochaud  "Sakado"  PERROCHAUD S'AFFICHE
2 notes · View notes
anonymous12crazy · 1 month
Text
Dans la jalousie, uniquement toi & moi
Inoxtag et toi étiez meilleurs amis vous fesiez énormément de vidéos pour sa chaîne youtube et la tienne aussi, tu l'avais connu à un meetup fans , un jour inoxtag décide de t'ignorer du jour au lendemain sans te donner aucunes nouvelles ...
T/p : Inoxtag tu peux pas m'ignorer pour rien ! Qu'est que j'ai fais de mal je t'en supplie dis le moi!
Inoxtag: ....
( il ne répondit pas et te fixa avec un regard sombre )
T/p : pourquoi tu te comporte comme un enfant de 5 ans à bouder dans ton coin sérieusement?
Inoxtag : eh bah tu fais que de-
*Pidi arrive et te regarde , elle prend la main d'inoxtag et lui dit *
Pidi: Inoxtag valouzz et moi on te cherche depuis des siècles, le tournage commence dans 3 minutes que fesez tu?
Inoxtag: je suis désolé j'ai eu un obstacle devant mon chemin .
*il te regarde en disant ces mots et s'en va *
( tu te retrouve maintenant toute seule dans son studio)
T/p : si il ne me dis pas ce qu'il ne va pas je le découvrirai moi même.
* tu commence à fouiller son studio espérant trouver quelque chose*
T/p : des cartes Pokémons? , des papiers de nourritures...?
*soudainement tu entend quelq'un fermer à clé le studio et t'attraper par les hanches*
Inoxtag: hm sympa de fouiller dans mon studio, tu n'avais pas d'autres choses à faire princesse?
T/p : je je... c'était le seule moyen de découvrir pourquoi tu m'ignore !
Inoxtag: je t'ignore car tu parle avec ces bouffons!
T/p: Michou et lebouseuh?...
*inoxtag commence à t'embrasser et te pousse contre la porte , tu lâche un gémissement*
*il commence à chuchoter des choses dans t'es oreilles , des choses que seule toi serait capable d'entendre*
T/p: tu es mon meilleur ami inox , pourquoi fais tu ça ?
Inoxtag : Parce que je t'aime putain ! Tu m'appartient, et je ferais en sorte que tu le sache.
*Il commence à t'embrasser le cou et te retirer ton t-shirt*
T/p: i-inox... pas ici...
Inoxtag: continue de crier mon nom ... c'est comme de la musique à mes oreilles ..
*il retire ton soutien gorge avec un seul clic , et commence à retirer ces habilles*
T/p : Inox.., ils vont nous entendre..
Inoxtag: je m'en fou .. ils sauront à qui tu appartient.
*Inox ce trouve torse nue devant toi , il rapproche son visage au tien il approfondi le baiser, vos langues font des batailles sans s'arrêter..*
T/p : Inox!
Inoxtag : t'aime bien ça mon cœur ? T'aime bien quand je t'embrasse comme sa?
*t'es gémissements deviennent de plus en plus forts et tu commence à perdre la tête*
Inoxtag: putain .. je pourrais t'embrasser comme sa toute la journée...
T/p : tu devrai pas faire tout ça par jalousie tu sais très bien je t'aime inox et que-
*inoxtag t'embrasse avant que tu ne finisse ta phrase*
Inoxtag: Ta gueule.. putain je m'en fou ! Je veux pas que d'autres mec te touche t'es à moi tu m'appartient !
*Valouzz toque à la porte*
Valouzz : Inoxtag ça fais 4 fois on t'appelle tu fais quoi dedans? on à un tournage dans 1 minutes , sort !
*Inoxtag te chuchote à l'oreille en ce re habillant*
Inoxtag: t'inquiète je sais t'apprécier bien , mais je continuerai ce soir mon coeur mais seulement si tu est sage ...
*il t'embrasse une dernière fois*
Inoxtag: ce soir tu ne regretteras pas...
T/p : Inoxtag ... je t'aime..
*inoxtag déverrouille la porte et te regarde*
Inoxtag: je t'aime auss-
*valouzz le prend par l'oreille*
Valouzz : on à un tournage à faire imbécile et toi tu prend tout ton temps!
Inoxtag: ARRRRGRHHHH TU FAIS MAL FRÉRO !!!
T/p: Oula... y'en n'a un il est pas content...
(MESSAGES DE L'AUTEUR)
je vous laisse imaginer la suite
Je fais d'autres épisodes ??
5 notes · View notes
homomenhommes · 7 months
Text
story: JOURNAL D’UN CUL JOUISSIF / 15
15 | BALADE, "FILATURE" ET DEUX SODOMIES.
Cette histoire s'est déroulée alors que j'avais 25 ans.
Ce jour de mois d'août, je pris la décision d'aller me balader à la citadelle de Lille.
Comme il faisait chaud, avant de sortir, j'enfile un jockstrap, un petit short "ras des fesses" et un petit débardeur. Durant toute ma période de célibataire hyper passif, je ne mettais, progressivement, plus que des jockstraps.
Je me mis en route avec, pour seules affaires, un petit sac banane dans lequel se trouvait mes clés, mes papiers et mon fidèle compagnon, mon poppers.
Arrivé à la citadelle, je me baladais, en matant les mecs. Porter un jockstrap sous mon petit short commençait à m'émoustiller et, d'une balade anodine, la "chasse" à la queue s'imposa.
J'avais chaud. Je continuais à errer quand je vis un mec d'une beauté insolente sortir des buissons. Il devait être un peu plus âgé que moi, à peine 30 ans peut-être. Cheveux châtain clair bouclés, vêtu d'un jogging en molleton et d'un tee-shirt. Je pouvais aisément deviner une carrure sportive sous ses vêtements.
Nos regards se croisèrent et il se dirigea vers la sortie du parc.
A ce moment précis, j'ai eu l'envie irrésistible de le suivre. En pleine "filature", je ne pouvais m'empêcher de vouloir lui offrir mon cul. Je le suivais tout en inhalant mon poppers que je tenais fermement dans la main. J'étais comme possédé. Mon cul était bouillant, je sentais ma rondelle palpiter de désirs.
De temps en temps, l'homme sur lequel j'avais projeté tous mes fantasmes, se retournait comme interrogatif sur ce jeune inconnu que semblait le suivre bien maladroitement. Dans une rue, non loin de la citadelle, ce bel étalon entre dans un immeuble typique du quartier Vauban. Je m'y approchais, le cœur battant. La porte de l'immeuble était restée contre.
Un millier de questions me traversa l'esprit. Du genre : "Que faire ?" "Entrer ?" "Qu'est-ce qui m'attend derrière cette porte ?"
Malgré cela, je poussais la porte et m'introduisais dans l'immeuble non sans fébrilité. L'envie de me faire foutre était visiblement plus forte que ma peur.
Une main me chopa violemment par le col de mon débardeur pour me plaquer contre le mur du hall d'entrée. Un avant-bras puissant me bloquait, positionné puissamment sur le torse, et la porte d'entrée se claqua soudainement.
"Pourquoi tu me suis petit bâtard ? Tu cherches quoi ?" Dit celui que j'avais suivi jusque chez lui.
Saisi, je restais muet en le regardant apeuré.
"Joue pas à celui qui ne comprends pas ce qui lui arrive. Tu me suis depuis dix minutes et tu pensais que je n'allais pas réagir ?" Ajouta-t-il.
Là, je compris que j'avais été beaucoup trop loin. J'avais peur. Aucun mot ne parvenait à sortir. Je demeurais incroyablement silencieux.
"Ecoute. C'est simple. Je viens de me faire sucer dans les buissons mais cette pute n'a pas voulu que je l'encule. Je suis resté sur ma faim et je suis sûr que tu m'as suivi parce que tu as chaud au cul." Dit-il énervé.
J'opinais de la tête. Son avant-bras lâcha la pression et son autre main se posa sur l'une de mes fesses.
"Je veux te l'entendre dire." Susurra-t-il à mon oreille.
"Défonce-moi le cul." Répondis-je plus serein après qu'il ait lâché son emprise.
Il me retourna d'un coup sec et amena mes mains vers le haut du mur. Instinctivement, je cambrais le dos afin de lui présenter mon cul. Il s'accroupit et me caressa les fesses à travers mon petit short.
"Tu as un petit cul bien sympathique, bâtard." Dit-il en baissant mon short. "Putain, je n'y crois pas, tu cherchais bien à te faire casser le cul, toi. Tu as même pensé à enfiler un jockstrap." Ajouta-t-il en me fessant.
Il huma mon cul et se mit à le couvrir de baisers.
"J'adore ton cul, c'est dément." Dit-il en passant l'intégralité de son visage sur mes fesses nues de toute pilosité.
Son nez caressait la raie de ma croupe. Il se mit, délicatement, à écarter mes fesses pour découvrir mon oignon qu'il n'attendit pas à lécher avec la pointe de sa langue.
Je portai mon poppers aux nez pour en inhaler une grande quantité.
"File-moi ton poppers bâtard." Me demanda-t-il.
Il s'en enivre à son tour puis après me l'avoir remis en main, il écarta à nouveau mes fesses et me bouffe frénétiquement le cul.
J'appréciais son anulingus un bon moment quand il se redressa pour me foutre son énorme queue dans le cul sans m'avoir prévenu, m'avoir agrippé les hanches, m'obligeant ainsi à me cambrer davantage.
Je gémis de plaisir et repris du poppers. Sa queue coulissait dans mon anus avec vigueur. Au bout de quelques minutes, il ralentit sa défonce énergique et délaissa mes hanches. Il faisait sortir et entrer sa bite lentement. En plein extase, je vis furtivement dans la légère pénombre du hall d'entrée, ce qui me semblait être des flashs. Quelques secondes plus tard, il saisit une nouvelle fois mes hanches et me pilonna comme un véritable bourrin.
Soudain, une porte claque. Des pas dans les escaliers. Je pris peur et voulu me redresser quand il m'en a fermement empêché en continuant son cassage de cul.
"Reste là. J’en n'ai pas fini avec ton cul. J'ai envoyé des photos de ton cul de bâtard quand je le baiser à mon mec pour qu'il en profite aussi." Dit-il en me maintenant solidement en position.
"Et bah mon salop. Qu'est-ce que tu as ramassé ?" Résonna une voix d'homme dans la cage d'escaliers.
Je tournai la tête vers cet inconnu et aperçu un homme bien plus âgé que mon baiseur, entre 55 ans et 60 ans peut-être. Il était vêtu d'un short en nylon et d'un tee-shirt informe. Il n'était pas très beau, voir laid, un physique quelconque, un peu grassouillet. " Lui ? Son mec ?" Me dis-je étonné par ce contraste manifeste.
"Oh. Mais ce n'est pas moi qui l'ai amené. Il m'a suivi depuis la citadelle ce bâtard. Et comme tu vois, il aime s'en prendre plein le cul. Je le finis et tu pourras prendre ma place." Répondit-il à son mec en continuant à me défoncer le cul.
Quoi ? Prendre sa place ? Mais non, il est laid et vieux. Je ne voulais pas ça dans mon cul. Seulement, avais-je le choix ? Son mec me baisait sous ses yeux après tout. De plus, il avait déjà sorti sa queue qu'il branlait en regardant son mec prendre son pied en me défonçant. Queue qui semblait être d'une taille plus que satisfaisante pour le passif que j'étais.
Je sentais mon baiseur y aller plus fort en me traitant de bâtard. Puis, dans un dernier coup de rein, il m'inonda l'intérieur. Il décula et dit à son mec de prendre sa place. Lui, allait prendre une douche.
Son mec s'approcha. Je restais immobile, dans la position de bâtard dans laquelle le précédent m'avait laissé. Je ne voulais qu'une chose, qu'il fasse ce qu'il avait à faire rapidement et rentrer chez moi. Il posa ses mains sur mes fesses pour les caresser.
J'appréciais, elles étaient chaudes. Il me tâta le cul. Il ne parlait pas. Il se contentait de toucher mes fesses et ma rondelle suintante du sperme de son mec.
Il s'accroupit puis lécha le foutre de son mec qui sortait de mon anus. Il se délectait de ce jus fraîchement éjaculé. Sentir sa langue s'aventurer dans mon trou, cherchant à récupérer la moindre goutte de foutre qui s'en échappait, m'excita.
J'inhalais comme un malade le poppers que je gardais sous la narine.
Il se redressa et me mis d'un coup sa bite afin de me défoncer violemment. Il était en transe. Aucun mot ne sortait de sa bouche. Il se défoulait sur mon cul tel un boxeur sur son punching-ball. Il me cassait littéralement le cul.
Était-ce parce-que son mec avait pris son pied avec ce même cul ? Était-ce de la jalousie ? Je n'en savais rien mais je jouissais du cul et c'était la seule chose qui m'importait.
Puis, les mains crispées sur mes hanches, à son tour il me remplit les entrailles.
Il sortit de mon cul et remonta son short. Ce que je fis également. Et, toujours sans un seul mot, il ouvrit la porte d'entrée de l'immeuble comme pour m'inviter à partir.
Jamais plus je ne les ai revus, ni même croisés. Pourtant l'envie de me balader près de chez eux m'avait très souvent traversée l'esprit mais je n'ai jamais osé.
J'espère que cette nouvelle aventure vous ait plu. Me replonger dans mes anciens souvenirs, attise de plus en plus mon envie de redevenir passif. Mon cul, aujourd'hui, est tel un champ mis en jachère depuis plus de 15 ans, sans labourage ni même semence.
D'autres histoires réelles arriveront bientôt.
LE CUL JOUISSIF
Tumblr media
+
Tumblr media
4 notes · View notes
lunapwrites · 1 year
Text
Applied Theory Ch 7 - Drop Shot - The Humiliation
Biiiiiiig thanks to @bluesundaycake for his help with the French dialogue, of which there is... much. Y'all might need translate for this one, girlies. <3
“Sirius? J'ai reçu ton message. Est-ce que tout est—?” Regulus slid to a halt in the doorway, mouth dropping open. The corners twitched dangerously, threatening a smile. “Oh.”
Sirius glared at him. “Ne moque pas de moi.”
“Je ne moque pas,” he lied, stepping carefully into the room and thankfully closing the door behind him, silently taking in… the situation. “Depuis quand as-tu ça?”
“Je me suis réveillé comme ça.”
“Et tu—”
“Tu crois vraiment que je n'ai pas tout essayé pour l'enlever?” Sirius snapped, throwing his hands up to gesture wildly at his face. “À moins que je m'arrache la peau du visage—”
“Non, vraiment?” Regulus’ eyes lit up excitedly. “Même avec du maquillage?”
“Non. Ça ne couvre rien, ça change même de couleur.”
“Fascinant.”
“Concentre-toi, Regulus ! J'ai besoin de ton cerveau et son obsession pour les détails!”
Regulus raised a brow at him. “Si tu me le demandes comme ça...”
“Tu sais bien ce que je veux dire!”
His brother crossed his arms, and for a brief, terrifying moment, Sirius thought he might abandon him to his fate.
Instead, he did something far, far worse.
“D'accord, j'appelle Madame Maxime.”
Sirius blanched. “Pourquoi ferais-tu ça?”
“Car quelle que soit ton opinion de moi - injustifiée d'ailleurs - ce que Lupin t’a fait au visage dépasse largement même mes capacités.” And without another glance in his direction, Regulus swept out the door, leaving Sirius alone to await the inevitable.
It was over. His life, his career — all of it, over. He would never survive the humiliation, he was certain of it.
For a mercy, Regulus returned with Olympe in short order — far more quickly than he had expected, in truth. Unmercifully, she was far less contained than his brother had been, letting out a loud, booming laugh the moment she set eyes on him.
“L'œuvre de votre grand rival, je suppose?” she asked, grinning widely as she inspected the word emblazoned across his forehead. At his sullen nod, she snorted. “Ah non, courage. Il aurait pu écrire bien pire que ‘twat.’ Y avait-il un message, ou était-ce que c’était censé être la grande finale après ces grues en papier - combien y en avait-il?”
“Mille, soi-disant,” he grumbled. They had haunted him for the better part of three weeks, hiding in every corner of the castle only to fly out when he least expected it and smack him about the face. Even his own quarters hadn’t been safe. But they had come with a proper letter — not a Howler — which he pulled from his pocket and handed off to Olympe.
“... I send these cranes with the wish that you find better uses of your time — Personne ne peut l'accuser d'être passif-agressif.”
Sirius’ scowl deepened. “Lupin est un vrai comédien.”
“Et c'est un vrai sorcier, d’après son travail.” She paused, swatting him on the cheek gently with the parchment. “Ne fronce pas les sourcils comme ça, ça donne des rides.”
“Ça ne le tuerait pas d'avoir l'air son âge, à mon avis,” Regulus muttered, earning an elbow to the ribs from Sirius. “D'autant plus qu'il refuse de faire son âge.”
Olympe hummed. “Je n'ai jamais rien vu de tel. C'est incroyable, quand même.”
“Devrait-on le laisser, alors? Puisque le titre lui conv—oof!” Regulus recoiled at a firmer strike from his brother — this time to the stomach — retaliating with a swift kick to the ankle.
“Professeurs,” the Headmistress warned lightly, “n'oubliez pas que vous êtes censés enseigner aux enfants, et non les imiter.”
“Je ne peux pas enseigner comme ça,” Sirius groaned. “Si on ne peut pas l'enlever de mon visage…”
“C'est possible.” Olympe handed him the letter, all but waving it under his nose. “Tu vois? Il t'a laissé toutes les informations nécessaires ici.”
“Ah bon?” Sirius squinted down at the last line, written in Lupin’s steady, looping script. “Il ne fait que me traiter d'idiot.”
“Non. Lis comme il faut.”
Sirius pursed his lips, failing to see the value in this exercise, but obeyed nonetheless: “I’m sure someone as clever as you has already figured out the source of the problem, but just in case my fifth-years are cleverer than you— oui, très original, Lupin —  then you might want to know it’s a simple localisation issue. Do let me know how you make out. Il est audacieux lui, de s'attribuer le mérite d'avoir trouvé le problème de localisation alors que c'est moi qui lui en ai parlé en premier lieu. L'arrogance—!”
“Tu ne vois pas d'autre raison pour qu’il ait pu dire ça?” Regulus asked pointedly enough to stop Sirius in his tracks.
What did Lupin gain from taking credit for this? It wasn’t as though he were making the claim publicly; it was a private letter — or would have been if he hadn’t just shared the contents. Was it a threat? Blackmail of some sort? If so it was a piss-poor attempt; he’d gotten worse from his grandmother — after she’d lost her teeth. So what was it? And now that he was looking at it more closely, why was the phrasing sitting so strangely with him?
And then, all at once, it clicked.
He dropped his face into his hands — stupid. “C'est un problème de localisation.”
“Voilà,” Olympe said, clasping his shoulder gently as she stood. “Il suffit de trouver le sort qu'il a lancé en anglais, et tu devrais pouvoir inverser l'effet, non?”
It sounded so easy when she said it like that - despite the fact that there were half a dozen spells he needed to try, and pray he came across the correct variation. But unfortunately Sirius found himself remembering a crucial bit of information from Lupin’s biography — information which could well spell his doom.
He let out a mirthless laugh. “En théorie, oui. Mais Lupin n'est pas anglais, il est gallois.”
A ringing silence met his statement, hanging in the air for several tense moments.
Regulus broke first, throwing his head back with a sharp, barking laugh so similar to his own, and he walked out of the room — still laughing, his work complete. 
Olympe sniffed, shaking her head. “Faire son âge… c'est l'hôpital qui se moque de la charité,” she muttered, turning to Sirius with a sympathetic grimace. “Tu peux continuer seul à partir d'ici, oui?” At his nod, she continued: “Très bien. J'ai cru comprendre que tu prendra la parole lors de la grande conférencecet été. C'est aux États-Unis cette année, n'est-ce pas ?”
“New York,” Sirius supplied with a proud, if weak smile. His work in recursive casting methodology — which had sprung, interestingly enough, from his feud with Lupin — had finally caught not only the eye of l'Académie de la Magie, but that of the greater international community at large. To be able to present his research at IACST was an incredible honour. And one which — he hoped — he would be able to accept with a clear complexion.
“J’ai aucun doute que tu vas bien nous représenter.” She walked to the door. “Je vais couvrir tes cours de l'après-midi aujourd'hui, mais si tu n’as toujours pas trouvé la solution d'ici demain, puis-je suggérer un chapeau?”
Sirius flushed, but inclined his head gratefully. “Oui, Madame. Merci.”
Once she had left, he walked over to the mirror, pointing his wand carefully at the offensive word spelled across his forehead in bold, black lettering. “Evanesco.”
A small, simple variation, but significant enough; still, the word didn’t budge.
Sirius wondered idly what the protocol would be if he were to murder Lupin at the conference — assuming of course the prick would be there (he would; ego that size? He’d never miss it.)
Well. Hopefully he wouldn’t need to find out.
8 notes · View notes
corinneecrivaine · 7 months
Text
QUEER ROMANCE FANFIC
LE JOUR OU TU AS GUERI MON ÂME Personnages principaux Kit and Jade Univers parallèle
CHAPITRE 4
Titre : UNE AMITIE EMERGENTE.
Tumblr media
Dès leur arrivée, une symphonie d’arômes s’échappait des étals colorés qui débordaient de fruits tropicaux, d’épices exotiques et de produits artisanaux associés aux sons des vendeurs qui criaient leurs offres alléchantes. Les parfums enivrants de la cuisine locale se mêlaient aux effluves épicés des herbes fraîches et au délicieux fumet des poissons fraîchement pêchés. Les étals étaient ornés de montagne de mangues dorées, d’ananas juteux et de bananes aux tons chatoyants. Les légumes aux formes exotiques et les épices aux couleurs vives ajoutaient de l’éclat à ce marché coloré et animé.
Les marchants souriaient amicalement, offrant des échantillons de fruits exquis et des plats traditionnels de la mer.
L’air était rempli de discussions animées et d’une douce musique ambiante jouée par un groupe local.
Kit prit une profonde inspiration : « C’est incroyable Jade. Un véritable petit coin de paradis tropical. »
Jade hocha la tête, joyeuse : « Il y a tellement de choix délicieux. Je viens souvent avec ma sœur ou ma mère pour faire nos achats pour le resto. Viens, allons choisir quelques délices pour toi. »
Jade était saluée chaleureusement par tous les marchands, alors qu’elles se frayaient un chemin à travers la foule animée. Elles s’arrêtaient ici et là, goûtant des morceaux de fruits et discutant avec les vendeurs.
Elles se retrouvèrent devant un étalage de produits de la mer où étaient disposées des crevettes géantes rouges, fraîchement pêchées, appétissantes et prêtes à être savourées. Jade plaisanta ce qui fit rire Kit. « Ça c’est Scorpia. »
Elle papotait avec chaque vendeur, heureux de la voir et curieux de rencontrer sa nouvelle amie.
Vendeur d’épices : « Jade, chérie, comment vas-tu ? Besoin de nos épices magiques aujourd’hui ? »
— Absolument, Juan. Laisse-moi te présenter Kit, elle va travailler au restaurant. Je lui fais découvrir nos saveurs. »
— Bienvenue jeune fille. Si notre Jade, partage ce moment avec toi c’est que tu comptes beaucoup pour elle. »
— Ne l’écoute pas Kit, Juan adore plaisanter.
L’atmosphère était chaleureuse et accueillante, Kit se sentait de plus en plus intégrée dans la communauté de l’île grâce à Jade.
Elles continuèrent leur promenade et s’arrêtèrent devant le marchand de fruits.
— Kit, je te présente Lucia, elle cultive les meilleures mangues de l’île.
— Ça fait plaisir de te voir Jade. Qui est cette charmante amie ?
— Oh, je te présente Kit. Notre barmaid.
— Sois la bienvenue chez-nous. L’amie de Jade est déjà une amie pour nous tous.
— Merci Lucia.
La réputation et la gentillesse de Jade semblaient avoir un impact positif sur tous ceux qu’elle rencontrait. Kit se sentait chanceuse d’être accompagnée d’une personne aussi appréciée et aimable.
— Tu vois Kit, chaque personne ici est comme une pièce du puzzle qui compose cette île. C’est ce qui la rend si spéciale.
Lucia tendit une mangue à Kit : « Laisse-moi t’offrir l’une de nos meilleures mangues. Elles sont sucrées et délicieusement juteuses. Parfaites pour une journée qui s’annonce chaude comme celle-ci. »
Kit accepta timidement « Merci beaucoup. »
Elle croqua dans le fruit mûr, savourant le goût sucré et juteux. Un filet de jus s’écoula le long de son menton, qu’elle essuya rapidement avec le dos de sa main.
Jade prit une serviette en papier que Lucia lui tendit et s’approcha doucement de Kit. « Laisse-moi t’aider. »
Avec tendresse, elle essuya délicatement le jus de mangue sur le visage de son amie. Leurs regards se croisèrent brièvement. Dans cet instant, Kit sentit le poids de sa peine se transformer en une connexion profonde avec Jade.
La jeune fille, ressentant une gêne douce-amère, chercha une échappatoire à cette intimité soudaine et se tourna vers Lucia qui attendait avec un sourire amusé.
— C’est vraiment délicieux. Merci.
Elle cherchait à retrouver sa stabilité émotionnelle, refusant d’oublier Emma et les véritables raisons de sa venue.
— Prête à rentrer ? Demanda Jade en souriant.
Elles quittèrent le marché local. Kit portait avec elle le goût de l’île et l’excitation de cette matinée sous le signe de la découverte.
*******
Elles regagnèrent l’appartement, les bras chargés de sacs débordants de produits frais et divers.
— Merci Jade pour cette sortie au marché.
— De rien, j’ai adoré te faire découvrir cette partie de notre vie. Répondit-elle tout en posant les sacs sur la table.
Elles commencèrent à déballer les courses.
— Ces mangues sont vraiment délicieuses. S’exclama Kit en prenant les fruits qu’elle déposa dans un saladier.
— Oh que oui. On fait de très bons cocktails avec.
Elles continuaient à ranger les courses tout en discutant. Kit se sentait de plus en plus à l’aise avec Jade. Cette journée avait créé un lien spécial.
Alors qu’elles travaillaient côte à côte, leurs mains se frôlèrent involontairement. Un frisson parcouru l’échine de Kit. Ses doigts entrèrent en contact avec ceux de Jade et ce simple effleurement provoqua une avalanche d’émotions en elle. D’une part, il y avait cette sensation de proximité avec Jade, tous ses gestes étaient empreints de douceur. Mais en même temps, il y avait cette douleur qui la submergeait. Et cette simple sensation de la main de Jade, bien qu’apaisante, ravivait la présence d’Emma.
Elle retira rapidement se main et détourna le regard, espérant que Jade ne remarquerait pas la tempête émotionnelle qui faisait rage en elle.
Les deux amies reprirent leurs tâches, mais Kit resta profondément consciente de cette connexion, à la fois réconfortante et douloureuse qui grandissait entre elles.
C’est à ce moment précis que le téléphone de Jade sonna. La jeune fille soupira légèrement, Kit se sentit soulagée.
— Oui maman. Tout va bien. J’étais au marché avec Kit… D’accord, je lui dis et je te rejoins.
Elle raccrocha et regarda son amie. « Je suis désolée. Il semblerait que ma mère ait besoin de moi. Je dois y aller. »
— Bien sûr.
— Cependant, tu manges avec nous. N’oublie pas ton itinéraire.
— Oh, je ne vais pas m’imposer Jade, c’est vraiment gentil de sa part mais…
— Tu sais, chez-nous partager un repas, c’est une manière de montrer notre affection.
Reconnaissante pour cet accueil chaleureux, Kit adressa un sourire sincère à Jade.
— Merci de me faire sentir chez- moi ici.
— Eh bien, tu es là pour un long moment, alors autant que tu te sentes à l’aise.
Kit hésita un court instant avant de s’exprimer : « Jade, merci de m’avoir fait découvrir cette belle partie de ton monde.
— J’espère que tu me laisseras entrer dans le tien également.
Jade partit, laissant Kit avec ses sentiments mêlés à la fois de reconnaissance et de douleur.
Elle se retrouva seule, perdue émotionnellement, ses pensées tournées vers Emma. « Tout ce que je vis ici c’est pour toi. Mon cœur t’appartient. » Chuchota-t-elle, la voix remplie de tendresse et de douleur.
*******
— Pourquoi as-tu amené Kit dans nos refuges secrets ! Tu sais très bien qu’ils sont réservés à notre famille ! (S’exclama Scorpia, furieuse).
— Je comprends, mais tu aurais dû voir l’émerveillement dans ses yeux. C’était comme si des milliers d’étoiles s’allumaient. (Jade s’exprimait d’un ton calme et serein.)
— Oh, non, ne me dis pas que… (Scorpia s’interrompit, sa colère mêlée d’inquiétude.) Ressaisis-toi, tu vas droit dans le mur, il n’y a pas de place pour toi dans sa vie ni dans son cœur d’ailleurs !!
— Je veux juste être là pour elle, rien d’autre.
— Que feras-tu lorsqu’elle repartira ! Aurais-tu oublié la douleur que Grace t’a infligée ?
— Kit n’a rien en commun avec Grace.
— Comment peux-tu en être certaine, tu ne la connais pas !!!
— Parce qu’elle est venue honorer la mémoire de son amour perdu. Lorsqu’elle en parle, tu peux ressentir tellement de passion mais aussi un immense chagrin.
Les mots acérés de Scorpia réveillèrent une ancienne souffrance en Jade, celle du jour où Grace lui brisa le cœur. Le souvenir était douloureux.
*******
Les deux sœurs étaient assises sur la plage qui bordait le restaurant familial, regardant les vagues se briser sur le rivage. Le vent soufflait doucement à travers leurs cheveux.
Scorpia percevait la tristesse dans les yeux de sa sœur : « Tout va bien ? »
Jade fixait l’horizon, puis d’un seul coup se mit à pleurer toutes les larmes de son corps. Une profonde souffrance qu’elle extériorisait, sa respiration haletante entre chaque larme de versées.
Scorpia la prit dans ses bras : « Que s’est-il passé ? » Elle posa la question bien qu’elle connaissait la réponse.
« Grace m’a quittée. Elle a soi-disant rencontré quelqu’un d’autre qui lui apporte plus que je ne lui aie donné. »
Scorpia était à la fois terriblement peinée, mais tellement en colère contre celle qui venait de briser le cœur de sa sœur. Elle ne put cacher ses émotions.
— Je ne l’ai jamais aimée. Que je ne croise pas sa route, je… (Elle serra sa sœur aussi fortement contre elle comme pour contenir sa rage.) Je suis désolée que tu aies à vivre cela. Je suis là ma petite sœur. Je ne laisserai plus personne te faire du mal. J’espère juste que tu ne laisseras pas cette blessure t’empêcher d’aimer de nouveau. Tu mérites d’être aimée de la manière dont tu aimes les autres.
La fureur de Scorpia extirpa Jade de ses tristes souvenirs.
*******
La tension était palpable entre les deux sœurs.
« Je n’ai pas oublié, Scorpia, ce que tu m’as dit après m’avoir consolée. »
Mélissa arriva à ce moment-là, mettant un terme à la dispute.
« Kit vient d’arriver. »
Jade la rejoignit, laissant sa sœur avec sa mère.
— Ma chérie, tu n’aurais pas dû évoquer le nom de Grace. Te disputer avec ta sœur, n’arrangera pas les choses et ne la fera pas changer d’avis. C’est une adulte et elle prendra ses propres décisions. 
— Une adulte !!!! Avec ses rêves de folie !!! et… Elle ne devrait pas s’attacher à Kit de cette manière, en si peu de temps. Bon sang, maman, nous savons tous qu’un jour ou l’autre Kit partira et Jade sera blessée. (Scorpia ne pouvait apaiser sa colère.)
— Les sentiments ne se contrôlent pas et ne sont pas limités par le temps. Parfois ils nous entraînent instantanément, sans nous avertir. C’est la magie des relations humaines. Ni toi, ni moi, ne savons de quoi demain sera fait. (Melissa, s’adressait à sa fille, un regard apaisant, espérant atténuer sa colère.)
Scorpia laissa échapper un soupir « J’ai toujours été là pour réparer ses erreurs mais là, je ne pense pas que je le pourrais »
Melissa posa une main réconfortante sur l’épaule de sa fille « Scorpia, ma chérie, tu ne peux pas contrôler les sentiments de ta sœur. Quoi qu’il arrive, il est important que nous soyons là pour elle, que nous la soutenions, même si nous ne la comprenons pas complètement. Viens manger. »
« J’ai des choses à faire. »
*******
Le repas s’était déroulé dans une atmosphère conviviale mais l’absence de Scorpia était un rappel silencieux de sa dispute avec Jade.
Pendant que Kael avait déployé une carte de l’île sur la table, avec enthousiasme, il avait commencé à montrer à Kit tous les endroits magnifiques à visiter. Chacune des descriptions étaient remplies d’anecdotes, de détails fascinants et d’histoires personnelles. Ce qui rendait chaque lieu encore plus attirant.
Jade se glissa doucement dans la discussion, y apportant une touche de plaisanterie. Bien que le poids de la querelle avec sa sœur, pesait toujours dans son esprit. Elle aurait tant voulu partager cette ambiance chaleureuse avec elle. Lui montrer à quel point Kit était spéciale. Elle espérait qu’avec le temps, Scorpia apprendrait à la connaître et finirait par accepter sa présence.
« A force de lui raconter chacune de nos aventures sur cette île, Kit est avec nous jusqu’à l’aube. »
Kit esquissa un sourire et même le visage de Kael semblait s’adoucir. Il poussa un grognement : « Va aider ta mère à la cuisine. »
L’itinéraire que Kit avait minutieusement préparé pour Emma, était désormais déployé devant eux. Ses doigts suivaient délicatement les chemins tracés sur la carte, soulignant chaque endroit choisi avec soin par Emma, comme si elle pouvait sentir sa présence à travers eux.
Jade s’approcha doucement. Sa proximité, fit tressaillir Kit. Son cœur se mit à battre plus fort et son corps trembla de l’intérieur. Elle essaya de cacher ce conflit interne, ses sentiments pour Emma étaient encore bien vivants en elle.
« Tu sais, il y a tellement plus sur cette île que l’on ne peut voir sur une carte. Certaines des histoires les plus fascinantes restent cachées. Chaque lieu recèle un petit secret, une histoire qui attend d’être découverte. Tiens tout comme cet endroit. »
A l’instant même où Jade posa sa main sur la carte, proche de celle de Kit, cette dernière retira lentement la sienne, submergée par un sentiment d’attirance et de crainte. Elle s’interdisait de trahir son amour perdu.
Kael qui avait suivi la conversation en silence intervint. « C’est cela qui rend cette île si spéciale. Il y a une magie dans ses terres qui va bien au-delà des apparences. »
Kit se laissa aller à ses pensées : « Je comprends mieux la passion d’Emma pour cette île et son souhait de venir ici. »
Kael, étonné, allait intervenir lorsque Jade le stoppa d’un geste de la tête.
Au fur et à mesure que la conversation avançait entre Kit et Kael, la jeune femme se laissa emporter par une vague de nostalgie. Elle pensait à son père avec la douloureuse certitude qu’elle ne partagerait jamais ce genre d’expérience avec lui. Elle était à fa fois submergée par la détermination d’honorer la mémoire d’Emma mais aussi attristée par ce vide que son père avait laissé dans sa vie. Kael la ramena à la réalité.
— Jeune fille, j’espère que tout cela t’aidera pendant ton séjour parmi nous.
— Oui, merci pour votre aide.
— Jade, si tu amenais ton amie chercher sa voiture.
— Viens on y va.
*******
Lorsque les deux amies franchirent les portes de l’entrepôt de Boorman, l’air fut immédiatement empli d’odeur distincte de métal et de bois, un mélange d’arôme à la fois brut et riche. Cet endroit était un véritable labyrinthe de trésors. Toutes sortes d’objets, étranges et bizarres étaient empilés du sol au plafond. Des vieilles voitures déglinguées voisinaient avec des statues de l’Antiquité, des instruments de musique hors d’âge, des tableaux d’art et des tas d’autres curiosités insolites, dont certains objets cassés. C’était comme si les deux jeunes femmes venaient de pénétrer dans le musée des merveilles farfelues.
Ce qui captiva le plus Kit fut le nom de l’entrepôt inscrit en lettre majuscules manuscrites, au-dessus de l’entrée : « Le Bazar de Boorman. Tout ce que tu cherches. Boorman te le trouve. » Elle ne put s’empêcher de sourire en lisant ces mots.
— Quel est donc cet endroit Jade ? On dirait un lieu qui cacherait tous les trésors perdus de l’île.
— Tu n’es pas au bout de tes surprises. Attends de rencontrer le propriétaire.
Kit ne put résister à la tentation de toucher les objets étranges qui s’entassaient sur les étagères. Elle tendit sa main vers une vieille lanterne en cuivre, ses doigts glissant sur la surface usée, puis une boussole pirate ornée d’or, admirant la texture lisse sur sa peau.
Elle fut interrompue par une voix enjouée provenant du fond de l’entrepôt.
« Attention jeune demoiselle On touche avec les yeux, pas avec les mains, sinon qui sait ce qui pourrait vous arriver ! Chaque objet ici est magique. »
Boorman, l’homme derrière ce chaos artistique était tout aussi excentrique que son repaire. Il portait un chapeau haut-de-forme surmonté de lunettes rondes, vêtu d’un gilet maculé de taches de peintures, sa barbe et ses longs cheveux noirs lui conférant un air mystérieux et énigmatique.
« Bienvenues mesdemoiselles dans le sanctuaire de l’imprévisible. » Clama-t-il d’une voix qui raisonna dans tout l’entrepôt.
Boorman se dirigea vers elles en zigzaguant entre les montagnes d’objets. Il s’adressa à Kit : « Vous cherchez quelque chose en particulier, ou préférez-vous laisser le hasard vous guider. »
Kit et Jade échangèrent un regard amusé. L’endroit et le bonhomme étaient tellement farfelus qu’il était difficile de savoir si Boorman était sérieux ou pas. Mais Jade le stoppa dans son jeu : « Arrête Boorman. Elle est avec moi. On vient chercher la voiture. »
« Ha ok, tu es sûrement Kit. Suivez-moi. »
Il les mena à travers le labyrinthe d’objets insolites jusqu’au fond de l’entrepôt où se trouvait toute une collection de voitures anciennes.
Ils s’arrêtèrent devant une Jeep Wrangler de couleur vert pomme à l’intérieur orangé. Ce qui amusa Kit « Décidément vous aimez les voitures colorées. »
Boorman sourit largement, et d’un geste théâtral, lança les clés de la voiture à Kit : « Qu’elle t’apporte autant d’aventures que l’île elle-même jeune demoiselle. Et n’oublie pas, si tu as besoin de quoi que ce soit d’autre, Boorman est là pour te servir. »
Alors qu’elle s’apprêtait à monter dans le véhicule, quelque chose attira son attention. C’était une petite moto ancienne, une Honda Super Club C50 aux teintes gris-violet. Elle s’approcha de la moto, admirant le design. Elle pouvait sentir la rugosité légère de la peinture écaillée sous ses paumes, la douceur de la selle en cuir vieilli, toutes les irrégularités de l’usure qui témoignaient de nombreuses aventures passées. Ses mains s’enroulèrent autour du guidon, et elle ressentit la sensation familière du caoutchouc sur sa peau. Chaque contact avec la moto semblait éveiller une passion longtemps endormie en elle. L’odeur de la moto, mélange de vieilles huiles, de carburant et de métal était celle de l’aventure et de la liberté.
Elle leva la tête pour rencontrer le regard de Boorman, les yeux brillant d’enthousiasme « Elle est incroyable ! (S’exclama-t-elle) Une Super Club C50. Je me trompe ? »
Boorman hocha la tête, impressionné par la connaissance de Kit en matière de moto.
— Exact. Elle n’a pas roulé depuis des années. (Il fit une pause et reprit d’un ton réfléchi). Je te fais une offre. Si tu peux la remettre en état de marche, elle est à toi.
— Vraiment !
Elle fut tentée par l’offre mais elle se rappela qu’Emma refusait l’idée qu’elle fasse de la moto par peur de la perdre. Par amour, elle avait accepté mais la vie lui avait finalement pris Emma loin d’elle.
« Merci pour l’offre, mais je vais devoir la décliner. » Kit préféra respecter la décision de sa défunte compagne.
Avant que les filles ne quittent l’entrepôt, Boorman interpela Jade : « N’oublie pas la soirée de mercredi. On t’attend, avec ta sœur. » Déclara Boorman avec un clin d’œil malicieux.
Jade lui répondit, son sourire radieux illuminant son visage : « J’y serais. Impatiente de voir ce que tu nous prépares. »
Boorman tourna son regard vers Kit et s’adressa à elle : « Hé, jeune demoiselle, tu es la bienvenue également. »
Kit sourit mais garda le silence.
« Tchao Boorman » S’exclama Jade avant de partir.
Alors qu’elles se retrouvaient devant l’appartement de Kit, la rue baignait sous la douce brillance de la Lune, créant des ombres mystiques sur le trottoir. Le silence, brisé par les seuls sons des vagues sur le rivage, accompagnées du chant des animaux nocturnes.
Jade se tourna vers Kit avec un sourire amical : « Alors ! Cette voiture tu en penses quoi ? »
— C’est un véritable plaisir à conduire.
Avant que Jade ne la laisse, Kit l’interpela : « Merci, Jade pour cette journée, pour... La bienveillance et l’accueil de tes parents à mon égard. Merci pour tout. »
— Oh, ce n’est rien. C’est notre façon d’être. Allez, repose-toi, demain tu commences ton premier jour au restaurant. A demain. Passe une bonne nuit.
— Bonne nuit. A demain.
Seule chez-elle, Kit pensait à cette journée à la fois, sous le signe de la joie et de la tristesse. Elle avait passé des moments merveilleux aux côtés de Jade, mais elle ne pouvait s’empêcher de penser à l’absence d’Emma, ce vide dans son cœur qui lui était impossible de combler. Le doute s’immisça.
« Emma, ma douce, ces moments magnifiques, je les ai imaginés avec toi à mes côtés. Tu voulais qu’on vienne ici pour m’aider à panser mes blessures. Cette moto, pourrait m’apporter une once de liberté si j’acceptais l’offre de Boorman. Mais j’ai pris la bonne décision. Si tu avais rencontré ce personnage, non seulement tu aurais pensé qu’il venait tout droit d’un conte de fantasy mais sa façon d’être t’aurait aussi beaucoup fait rire. »
Cette journée lui avait fait découvrir la chaleur de l’amitié de Jade, la bienveillance de ses parents et même l’excentricité attachante de Boorman. Elle avait senti le poids de sa tristesse s’alléger légèrement. Elle s’allongea, ferma les yeux et s’endormit, laissant les souvenirs de ces instants se mêler à ceux d’Emma dans ses rêves.
6 notes · View notes
selidren · 8 months
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Champs-les-Sims - Eté 1909
7/7
Mais je vire sans doute dans le sentimentalisme. Ils ont bien le temps de grandir et d'affirmer leur individualité. J'ai lu les lettres que vous aviez envoyé à Adelphe, celles où vous parlez de vos enfants, et je me retrouve beaucoup dans ce que vous dite. Parce que malgré moi, je cherche également mon visage dans celui de mes enfants.
Je dois à présent vous laisser. Si le mariage de Juliette est dans de nombreux mois, elle est aussi féroce que sa grand-mère au sujet de l'organisation des festivités. Elle est transportée de bonheur et je suis heureuse pour elle.
Avec l'assurance de mes salutations les plus distinguées,
Albertine Le Bris
P.S. : Je reprend brièvement la lettre avant que Constantin n'y ajoute le papier collant. Je viens d'apprendre que votre soeur Jeanne attend de nouveau un enfant et je suis inquiète. A son âge, ce n'est pas prudent. Mais ne vous alarmez pas, vos cousins seront là pour prendre soin d'elle durant sa grossesse.
Transcription :
Eugénie : J'admets que c'était très malin de ta part, ce pauvre garçon a sauté à pieds-joints dans ton piège. Mais j'ai peur que cela ne soit pas un bon présage pour votre couple.
Juliette : Pour quelle raison ? Il doit m'épouser maintenant, ce n'est pas comme il avait encore le choix.
Eugénie : Oh Juliette... Ton père était également comme cela. Il finissait toujours par obtenir ce qu'il voulait, mais il se souciait assez peu des conséquences. Il est tombé fort amoureux de ta mère après le décès de ton oncle, mais leur mariage a connu de nombreuses disputes et il est évident qu'il ne les avait pas anticipées.
Juliette : Ce n'est rien que je ne puisse régler. Clément et moi nous connaissons depuis longtemps et nos sentiments sont forts. Je n'ai fait qu'accélérer un peu les choses.
Eugénie : Ton père m'a aussi dit cela un jour. Comme tu le dis, c'est trop tard à présent, ce mariage aura lieu sous les auspices de la tromperie. Mais c'est de ma faute, j'aurai du voir bien avant l'esprit de ton père en toi. Ecoute moi bien Juliette, je veux que tu fasse une promesse à ta vieille grand-mère.
Juliette : Tout ce que vous voulez. Je ne suis pas une ingrate, je sais ce que je vous doit.
Eugénie : Quoi qu'il arrive, ne tend plus jamais ce genre de piège à Clément. Ne lui mens plus, ne le manipule plus. Mais par dessus tout, fais tout ce qui est en ton pouvoir pour qu'il n'apprenne jamais ce que tu as fait.
Eugénie : Ce que tu as fait est de toute évidence immoral, et le Père Petit te conseillera de dire la vérité à ton fiancé, mais ce n'est pas mon avis. Clément est un garçon sensible. Si jamais tu le lui dit, il perdra toute confiance en toi et vous serez tous deux enfermés dans un mariage sans amour, et il n'y a pas pire destin.
Juliette : Je vous le promet Grand-Mère. Je jure de suivre à la lettre toutes vos prescriptions.
Eugénie : Dis-moi aussi que tu regrette. Il n'est pas bon d'ourdir de telles machinations envers quelqu'un que l'on aime n'est-ce pas ?
Juliette : Je suis éperdument amoureuse de lui, je vous l'assure. Quand aux regrets, vous n'aimeriez pas que je vous mente.
5 notes · View notes
0nalia · 1 year
Text
Liberté {Eustass Kidd x Reader} Parti 1
Je me réveille comme chaque matin, avec une lourde fatigue sur les épaules. tout dans ma vie allez de travers depuis la mort de ma mère il y a 2mois. les papier empilé, le courrier laisser au bas de la porte, un désordre complet dans un petit appartement de grande ville.
en prime de tout cela, ma relation ces brisée il y a 1 semaine, l'excuse de cette imbécile était ma dépression, mais les odeur qu'il porté sur lui chaque soir au retour de son bureau ne trompé pas. les autres femme aimée lui laisser leur odeur sur son colle de cravate.
quelque jours passé, avec ma routine habituel, remonté la pente était ma principale préoccupation. je suis une petite geek j'aime jouer au MMORPG de Pirate, mais je pratique aussi de la dance (pole dance, hot dance) cela reste un sport très physique et entretien à merveilles un corp. de plus offre du plaisir à dansé sur nos musique préféré.
la sonnette retentie dans l'appartement, je ne m'attendez pas a se qu'un notaire soit debout, face a ma porte.
Bonjour Mlle {Nom de famille} ?
Heu, Oui ? vous êtes ?
Je suis le notaire de vôtre Mère {Nom, Prénom}. je viens clore sont dossier et vous donné ces dernier bien laisser.
Dernier bien ? pardon mais... il me semble que j'ai déjà reçus mon héritage. faire un signe de sou avec les doigts.
Et bien actuellement nous parlons de bien, Matériel. il semblerais que vôtre mère possédé une grande parcelle de terrain de plus de 10 hectare, comptent a l'intérieur une maison de campagne, et un lac au milieu de ces bois.
heu.. entrée ! parlon a l'interieur. invitant le notaire a s'installé dans la cuisine.
après avoir signée les document restant, avec quelque explication et des renseignement sur ces lieu hérité. ma première réaction était de faire mes carton et de partir enfin de cette ville immense et pollué. remplis de personne indésirable..
Respirant grandement devant la porte de cette appartement maintenant vide, les clef a la mains et un petit sourire au lèvre, les souvenir revenant quelque instant, mais les balayant d'un geste de la mains.
Nouveau départ pour toi {Y/N} !
glisser la clef sous la porte de l'appartement suivant les consignes du propriétaire, même pas la décence de venir lui-même les récupéré. cliquant sur ma langue avant de descendre les escalier, ignorant les porte voisine, le rythme de mes pas s'accélérant vers l'excitation de découvrir cette héritage en personne. seul les photo était dans le dossier du notaire, donnant l'eau a la bouche de toute cette vue a couper le souffle, ces foret de pin a perte de vue, trônant en son centre le lac du nom de "Le lac Crystal". un nom curieux mais merveilleux.
s'éloignant de la grande ville, avec le camion de déménagement suivant la voiture de près, presque 12 heure de route était devant nous. cela allez être un long voyage, mais cela en vaudra la peine !
arrivant a 9 heure de route passé, les foret se fondé entre les champs, de plus en plus épais jusqu'à ne voir que des arbre de pin.
Donc la maison et au lieu de la foret ..? intéressant, je savais que tu avait toujours des gout particulier maman.. mais j'aime ton idée..
nous avons toujours eu des gout extravagant dans ma famille, surtout du coter des femmes, ma mère était attiré par se qui et mythologie, mystère et magie. j'ai hérité tout sa d'elle, mais j'ai aussi des penchant particulier pour se qui et du gore.. les films d'horreur des moment de torture mon toujours émoustillé, imaginé pouvoir faire se genre de torture au personne que l'on déteste m'intéresser. mais personne ne le sais.
Petit saut dans le temps. arrivé a la maison, le souffle coupé a la vue de la bâtisse dévoré par les plante grimpantes et le gazon qui avait poussé depuis son décès. le sourire grandissais sur mon visage et la motivation de pouvoir dompté mère nature m'as poussé a vite installée mes affaire, remerciant les déménageur de leur grande aides.
2 notes · View notes
rewindthetimee · 1 year
Text
ÉCHEC ET MAT—Cœur rouillé chapitre 5
Saison : Printemps, il y a un an
Lieu : Jardin côté est
Tumblr media
Izumi: Tu vis vraiment au jour le jour, hein... Eh bah, ça me saoule. Je dois te mettre un coup de pied au cul ou quoi ?
Leo: Ahh~ arrête, Sena~! Je suis contre la violence !
C’est à cause de ton caractère de cochon que personne arrive à te comprendre, tu sais~ Ils disent tous que tu fais peur ou que tu es désagréable et difficile à approcher !
Alors qu’en vérité, t’es un gars super sympa et bienveillant...?
Izumi: ......
Leo: Ahh, pauvre Sena... Tout le monde te déteste, hein... Ça va aller, le bon garçon que je suis va te faire un grooos câlin.♪
Izumi: Je vais te buter.
Leo: Oulah, c’est exactement pour ça que je dis que tu fais peur ! Me foudroie pas du regard comme ça~ t’as des éclairs dans les yeux !
Izumi: Pardon ? T’as un problème avec mon visage ?
Leo: Non, pas du tout ! Tu es toujours beau qu’importe d’où on regarde~ comme la lune !
Izumi: C’est toi qui es dans la lune… Enfin bref, ça suffit les discussions inutiles, allez hop, au boulot. [1]
On a un concert demain, après-demain et après-après-demain aussi. On va avoir beaucoup de boulot ces prochains jours, alors il faut qu’on soit au top.
Leo: Eugh, j’aime les concerts, mais... En ce moment, j’ai l’impression que mon enthousiasme pour eux a un peu diminué~...
Le système de groupe, et le système de tour par tour... C’est perturbant.
C’est ça, être une idole ? Moi, je veux pouvoir rigoler, sourire avec les gens et m’amuser comme un fou ! Je me ferais aujourd’hui~ une centaine d’amis~♪ [2]
Izumi: Ne dis pas n’importe quoi. Et arrête de serrer le chat aussi fort.
C’est un être vivant, alors tu devrais faire plus attention. Donne-le moi.
Leo: Oh, tu veux aussi porter Little John, Sena?
Tumblr media
Izumi: Seulement parce que t’es beaucoup trop irresponsable pour t’en occuper, je le laisse juste respirer un peu. C’est un chat sauvage, pas vrai ? Pour être honnête, je n’avais pas vraiment envie de le toucher.
C’est sale les animaux sauvages, il pourrait avoir des puces ou des tics. Trooop dégoûtant~
...♪
Leo: Hua ha ha ! Je ne savais pas que tu aimais autant les animaux, Sena~
Izumi: Plus que les gens en tout cas. … Ah, c’est vrai, je voulais te poser une question.
Leo: Hein, c’est quoi ? Tu veux savoir si j’ai le béguin pour quelqu'un ? Hé bah, devine-quoi~ Moi j’aime Sena~☆
Izumi: J’ai encore rien dit. Ce que je voulais dire, c’est qu’on doit se décider sur un nom définitif pour notre groupe.
Leo: Hein ? C’est pas censé être Chess ?
Izumi: Hé bien… Tu sais que Chess est complètement divisée, pas vrai ?
Après sa fragmentation, le nouveau système de groupe est passé en phase de test, celui où on doit enregistrer son nom et faire une liste de chaque membre.
Et il se trouve que le nom “Chess” a déjà été choisi par quelqu’un d’autre… Alors on doit en trouver un autre.
Apparemment, si on ne s’enregistre pas, on ne peut pas participer aux DreamFes… qui sont des concerts officiels.
N’importe quel nom ira, il faut juste qu’on se grouille pour faire toute la paperasse dans les temps.
Leo: Quoiii ? Perso, je m’en fiche de quel nom on choisit, mais tu peux en choisir un qui en jette, Sena?
Izumi: Pourquoi c’est moi qui devrait choisir, d���abord ? C’est toi le leader, pas moi.
Leo: Pourquoiii... Eh bah, j’ai toujours envie d’être Chess !
J’ai grandi avec les musiques de Chess~ On a toujours eu un esprit artistique dédié à la création, tu sais ?
Chess était vraiment cool à l’époque !
Izumi: Ce n’est qu’une commodité, de sorte à ce qu’on ait quelque chose à mettre sur papier. C’est pas le moment d’être égoïste.
Les autres ont profité de ta disparition pour prendre ce nom en premier.
En parlant d’eux, les gars qui se sont détachés de Chess...
On dirait qu’ils ont tendance à nommer leur groupe par des noms de pièces d’échecs, peut-être par nostalgie.
Tous les noms forts ou flamboyants comme “King” et “Queen” ont déjà été pris...
Et les noms dérivés de ceux-ci ont aussi tous été choisis.
S’il n’en tenait qu’à toi, Leo-kun, quelle pièce tu choisirais ?
Si tu ne te décides pas rapidement, on va finir par s'appeler “Pion”, tu sais ?
Leo: Les pions sont forts aussi… Mais ça sonne un peu stupide. Si on criait : “nous sommes Pion !” les gens nous prendraient pour des vendeurs de ponzu. [3]
Hm~ Et les autres pièces alors, il reste la tour, le fou et le cavalier, non ?
Izumi: Ah, désolé. Je viens de vérifier sur mon téléphone, on dirait que toutes ces pièces ont aussi été prises.
Par contre, si on change une lettre ou deux, on devrait réussir à s’enregistrer sans problème.
Leo: Hmm... Qu’est-ce que tu dirais de les mettre au pluriel alors, comme "Knights" ?
Izumi: Ah, on peut s’enregistrer avec ça ! Ok, c’est décidé : à partir d’aujourd’hui, nous sommes Knights~♪
Correction FR : Yunaël
Traduction anglaise : royalquintet
Le kanji 月 (tsuki) dans “Tsukinaga” veut dire lune en Japonais.
C’est une comptine japonaise assez connue appelée “一年生になったら” ("Quand je suis entré au CP"). Les paroles relatent l’expérience de se faire de nouveaux amis au début de l’école primaire. Voici un extrait.
Le ponzu est une sauce issue de la cuisine japonaise à base de jus d'agrumes acides comme le sudachi, yuzu, kabosu etc. similaire à une vinaigrette.
2 notes · View notes
bullesetplumes · 2 years
Text
(22.1) Dis-moi dix mots, ceux que je n'ai jamais entendus
Aurais-je, par le plus grand des hasards, par la plus forte des présomptions, l’audace de prétendre connaître ces mots ? Plus jeune, plus volage, empressé dans la fouge de l’instant, peut-être aurais-je alors tenté de deviner, de lire dans les traits de ton visage, à détailler avec minutie les changements, l’incompréhension d’un vocabulaire trop grand pour nous deux. Oserai-je, désormais, m’appliquer à ce genre de jeu, à l’indicible plaisir de narguer l’autre de mots qui lui font défaut ? Les mots, ces étrangetés sonores, rythmés par la commissure de nos lèvres, la danse de nos langues, par l’ingénieux système de nos corps.
Dans ton regard, je préfère trouver les non-dits, les mots que nous ne prononcerons jamais, qui resterons en suspens, nous évitant peut-être le remous des remords, affligeant les affables que nous n’aurons su être. Dix mots ! J’en ai si peu à te dire, que tu n’aurais pas déjà entendu ; si peu, que cela en serait risible, tant tu lis en moi comme un livre ouvert.
Dix mots, cela semble bien peu, tant j’ai à te dire ! J’ai condamné les possibles pour n’avoir su dire des mots qui auraient tout changé, cherchant à tenir le conciliabule de nos instants privilégiés. Je chasse l’insidieuse pensée de mon âme pusillanime, laissant aux rêves ses moments qui auraient pu être les nôtres, préférant l’alacrité provoquée par nos instants volés.
Un jour, peut-être, dans les remembrances que tu auras de moi, sauras-tu distinguer les mots que je ne t’ai pas dit, ceux que tu n’as pas entendu. Tu comprendras que j’ai achoppé à ma tâche, trouvé un exutoire à ta personne coruscante, caché les vérités dans un onirisme qui n’a jamais eu vocation à être découvert, le grand-guignolesque de cette vérité.
Dix mots, qui ne peuvent être couchés sur le papier, à s’époumoner, à perdre haleine, à rire, à chanter la mélopée. Dix mots, ceux que tu n’as jamais entendus, je ne les ai pas. J’ai le sourire aux lèvres, en le réalisant. Dix mots, peut-être que c’est tout ce que cela aurait pris.
9 notes · View notes
marie-swriting · 9 months
Text
Nouveau Futur - Natasha "Phoenix" Trace
Tumblr media
Masterlist
Résumé : Après le dernier déploiement de Natasha, tu espères que votre relation ne se détériore pas à nouveau.
Warnings : angst, fin triste, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 2.4k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : It'll Be Okay par Shawn Mendes
Surexcitée, tu cours et sautes dans les bras de Natasha, la faisant lâcher son sac par la même occasion. Elle rigole avant de t’enlacer. Tu poses tes lèvres sur celles de ta petite amie tout en gardant tes bras autour de sa nuque. Tu n’avais pas senti ses lèvres pendant un mois et deux semaines. En d’autres termes, elles t’ont manqué. 
Natasha était en déploiement pour une mission dont tu ignores tous les détails. De plus, vous n’avez pas pu communiquer autant que vous l’auriez voulu alors elle t’a également manqué. Pendant que vous vous embrassez passionnément, vous entendez des sifflements autour de vous.
-Allez dans une chambre, s’exclame Hangman sur un ton moqueur.
Pour simple réponse, Natasha continue à t’embrasser et fait un doigt à Jake. Il rigole et continue de marcher avec Bradley. 
Quand vous vous séparez, Natasha prend ta main et récupère son sac au sol puis vous vous rendez à ta voiture. Sur le chemin, tu laisses Natasha se reposer, malgré ton envie de lui raconter tout ce qu’elle a manqué. Le sourire sur tes lèvres n’arrivent pas à partir, tellement tu es contente de la retrouver.
En arrivant, tu secoues légèrement Natasha. Une fois réveillée, vous rentrez dans votre maison en pleine rénovation. Vous l’avez achetée un mois avant qu’elle ne parte. 
Vous viviez une période assez compliquée - ce n’était pas la première, mais c’était la pire - et vous avez pensé qu’acheter un bien immobilier vous permettrait de vous rapprocher. Quand vous avez eu les clés, ça a fonctionné. La joie de passer à un nouveau stade de votre relation et de créer votre propre cocon vous a donné ce petit coup de pouce dont vous aviez besoin. 
Votre relation battait de l’aile, non pas parce que vous ne vous aimiez plus, bien au contraire, mais à cause d’éléments qui ne semblaient ne plus fonctionner entre vous deux, le principal étant le travail prenant de Natasha. Jugeant que c’était seulement un mauvais moment, vous avez préféré en créer un bon. 
Malheureusement, Natasha n’a pas eu le temps de beaucoup rénover la maison. Vous aviez commencé la chambre ensemble, enlevant le papier peint et commençant la peinture jusqu’à son départ. Entretemps, tu as fini la pièce. Natasha n’a pas pu encore la voir. 
Alors, en arrivant chez vous, tu lui fais fermer les yeux et la guide jusqu’à votre chambre commune. Quand vous y êtes, tu lui murmures à l’oreille qu’elle peut regarder. En ouvrant les yeux, un grand sourire prend place sur son visage. À première vue, il n’y a pas de défauts - même si tu sais les coins que tu as loupés - et tu as monté les différents meubles que vous aviez choisis ensemble. Tu es fière du travail que tu as fait.
-Tu as géré ! Ça rend tellement bien, complimente Natasha, épatée.
-Je suis contente que tu adores ! D’ailleurs, t’as intérêt à l’apprécier ta commode car elle était chiante à monter, informes-tu en pointant vers le meuble en question. Il y a également ces cadres que je voulais mettre aux murs, mais j’ai préféré attendre ton retour avant de faire des trous.
En expliquant, tu te diriges vers votre commode et le mur pour récupérer les quatre cadres de la même taille. Tu les disposes par terre pour qu’elle puisse voir les photos. Tu as fait plusieurs montages sur un site de photos avec des moments de vos voyages et des moments plus anodins pendant votre relation, comme des soirées au Hard Deck, à la plage ou dans vos anciens appartements respectifs. Tu lui montres où tu pensais les accrocher pendant qu’elle continue à admirer les clichés. 
-J’adore ! J’avais oublié certaines des photos, s’exclame-t-elle en regardant une photo de vous deux dans un restaurant.
-C’est bien pour ça que je les ai développés. Alors, t’en penses quoi ? Je peux faire les trous ? questionnes-tu, impatiente.
-Totalement, ça rendra bien. On le fait maintenant ?
-Tu ne veux pas te reposer ? On peut très bien le faire demain. Ils peuvent attendre un jour de plus, ils ne sont plus à ça près, rigoles-tu, Natasha secoue la tête.
-J’ai assez d’énergie pour ça. Par contre, après, je me douche et on reste allongées dans le lit, quémande-t-elle en posant ses mains sur tes hanches. 
-Je vais chercher la perceuse. 
Tu embrasses sa joue puis tu vas dans la chambre d’ami qui est actuellement plus un débarras et récupère les outils. Avant de sortir de la pièce, tu la regardes une dernière fois avec tendresse. En achetant cette maison, vous avez décidé que cette pièce serait la chambre d’ami jusqu’au moment où vous voudriez un enfant. Vous ne savez pas vraiment quand, mais c’est définitivement dans vos plans. Vous avez une idée complète du futur que vous souhaitez ensemble. 
Il vous faut à peine une dizaine de minutes avant de percer les quatre trous et d’installer les cadres. Maintenant, tu as l’impression que votre chambre est finie. 
Natasha va se doucher pendant que tu vides son sac et fais tourner une machine. Quand elle a fini, vous vous allongez dans votre lit, Natasha découvrant enfin le confort de ce nouveau matelas. Enlacées l’une contre l’autre, vous discutez. Tu caresses doucement ses cheveux, la berçant dans le sommeil. Une trentaine de minutes plus tard, ses respirations régulières te font comprendre qu’elle s’est endormie. Tu la regardes avec affection pendant que sa tête est posée contre ta poitrine. Délicatement, tu te baisses pour embrasser le haut de son crâne. Inconsciemment, Natasha se colle un peu plus contre toi. Tu aimerais mettre le moment sur pause pour rester dans votre bulle toute ta vie.
Cependant, ce moment est obligé d’avoir une fin. Après un peu moins de deux semaines à avoir Natasha à tes côtés, à te réveiller avec elle, tu sens les draps frois et non la chaleur de son corps en changeant de position dans votre lit. Tu ouvres un œil et tu trouves une place vide. Quand tu es sûre qu’il n’y a personne, tu ouvres totalement les yeux et regardes le réveil de Natasha sur sa table de nuit. En voyant qu’il est sept heures, tu devines où elle est.
Il n’est pas rare qu’elle soit appelée tôt dans la matinée pour une réunion ou autre mission. Votre proximité avec TopGun est à la fois une bénédiction et une malédiction. Elle n’est pas loin de toi s’ils ont besoin d’elle et par conséquent, ils font souvent appel à Natasha. Tu ne peux t’empêcher de te sentir agacée, même si tu sais que ça ne dépend pas d’elle.
En rentrant le soir, Natasha te retrouve dans le salon, la tête dans la notice de la bibliothèque. Quand elle arrive à ta hauteur, tu tournes la tête pour l’embrasser chastement. Tu es sur le point de retourner à la construction de ton meuble quand Natasha t’offre un bouquet de fleurs, souhaitant se faire pardonner pour son absence. Tu les acceptes avec plaisir et lui promets que tu ne lui en veux pas. Tu mets les fleurs dans un vase avant de retourner au salon. 
Natasha admire la pièce qui est presque terminée. Il ne reste plus que le meuble télé à monter, si on oublie celui que tu es en train de faire. Depuis le retour de Natasha, tu avances beaucoup plus vite dans les rénovations. Vous avez pu finir les peintures que tu avais commencé avant son arrivée. Rapidement, Natasha enlève ses chaussures avant de venir t’aider à monter la bibliothèque. Tu lui demandes de tenir les planches pendant que tu visses. Quand tu as fini, tu prends une autre vis alors que Natasha attire ton attention.
-J’ai eu les informations pour mon prochain déploiement.
-Oh ? t’exclames-tu en arrêtant tout mouvement.
-Je… Je vais devoir repartir dans trois semaines.
-Mais tu viens à peine de rentrer. 
-Je sais, mais c’est une mission urgente, ça ne peut pas attendre, explique Natasha en pinçant ses lèvres. 
-Et ça sera pendant combien de temps ? questionnes-tu en jouant avec le tournevis. 
-Deux mois, informe-t-elle avant de vite ajouter : je sais que ce n’est pas l’idéal et que tu vas devoir encore faire des rénovations seule, mais promis, en rentrant j'essaierai d’avoir du repos. 
-Ce n’est pas grave. C’est ton job, rassures-tu en prenant sa main. 
-Je sais, mais on ne s’est pas beaucoup vues ces derniers temps.
-On a qu’à profiter à fond des trois semaines qu’on a, alors, souris-tu.
Natasha t’embrasse, rassurée de savoir que tu n’es pas énervée par sa nouvelle. Sans plus attendre, vous reprenez la construction de la bibliothèque alors que ton esprit est perdu dans tes pensées. Peu importe si tu es avec Natasha depuis deux ans, tu détestes toujours quand elle doit partir. Tu sais que ton anxiété sera à son maximum et que tu te sentiras seule. Et puis, quand elle revient, vous avez toujours besoin d’un temps d’adaptation avant de retrouver votre routine habituelle. Tu repousses ces pensées dans un coin de tête, tu dois apprécier la présence de Natasha tant qu’elle est encore là, et tu te concentres sur le meuble.
Toutefois, les semaines suivantes ne sont pas tendres avec vous. Natasha n’est pas encore partie, mais c’est tout comme. Tout doucement, vous êtes retournées dans la phase dans laquelle vous étiez avant d’acheter votre maison. Vous êtes proches sans vraiment l’être. Elle doit souvent aller à TopGun et quand elle rentre, elle n’a pas l’énergie pour faire grand chose. Le rythme de vos rénovations a également ralenti et tu sens le fossé entre vous deux se creuser un peu plus chaque jour. Tu devrais être heureuse d’avoir Natasha à tes côtés et pourtant, tu es morose. Enfin, avec Natasha, vous parlez de moins en moins, malgré vos efforts communs. C’est comme si vous êtiez en train de devenir des inconnues. 
Tu détestes cette situation. Ce n’est pas la première fois que vous y êtes et tu ne sais toujours pas quoi faire. Tu as l’impression qu’à chaque fois que vous vous êtes enfin retrouvées, un élément extérieur vous renvoie à la case départ. Cet élément extérieur est souvent un déploiement. Ces périodes où Natasha n’est pas là te pèse de plus en plus, malgré toi, et ça se ressent dans votre relation. Tu passes tes journées à chercher une solution. Tu aimes Natasha. Il doit y avoir un moyen pour y remédier. Tu ignores laquelle, même si une partie de toi pense que, peut-être, cette fois, il n’y a pas de solution. Rien que cette pensée te retourne l’estomac. Tu essayes de l’oublier.
Quelques jours avant qu’elle ne parte, tu te dis que tu ne peux plus garder ces pensées pour toi. Tu dois en parler avec Natasha. Votre couple vit une période compliquée, vous devez en discuter pour arranger les choses. Vous ne pouvez pas rester planter là à ne rien faire. Par conséquent, un soir, tandis que vous êtes en train de manger, tu attires l’attention de Natasha. Elle te lance un regard interrogateur, attendant que tu prennes la parole.
-On doit parler, Nat’. Et c’est sérieux, commences-tu d’une voix douce.
-Je voulais te parler aussi.
-Alors, tu sais tout comme moi qu’on doit faire quelque chose. On ne peut pas rester dans cette situation. Et comme tu pars bientôt, on doit régler ce problème.
-Je sais, admet-elle avant de marquer un silence. Je… Je pensais que, peut-être, je pourrais demander à changer de poste. 
-Quoi ?
-Ouais, comme ça, je n’aurais pas besoin de partir autant.
-Mais tu aimes voler, t’exclames-tu, surprise.
-Je t’aime plus.
-Je ne peux pas te demander ça. Nat’, tu ne peux pas abandonner à cause de moi. Tu seras malheureuse si tu le fais et je ne le supporterai pas. 
-Y/N, on doit être honnête, ça ne fonctionne plus entre nous parce que je ne fais que partir, affirme Natasha en te regardant dans les yeux. 
-Peut-être qu’il faut juste qu’on trouve un meilleur équilibre entre notre couple et tes déploiements. Il nous faut peut-être une meilleure routine.
-On sait toutes les deux que ce n’est pas la solution. On a essayé plusieurs fois et on a toujours fini par se retrouver dans cette situation. C’est toujours temporaire. Cette maison en est la preuve, dit-elle en montrant les alentours de ses mains. Je pensais vraiment qu’en emménageant ensemble, tout irait mieux car on aurait un chez nous et ça serait plus simple pour se voir, mais ce n’est pas le cas. 
-Je ne veux pas qu’on se sépare, objectes-tu, comprenant ce qu’elle sous-entend.
-Moi non plus, mais je sais que, tout comme moi, tu y as pensé aussi. Y/N, ce n’est pas grave, rassure Natasha en posant sa main sur la tienne.
-Comment tu peux dire ça ? Je t’aime. Je ne veux pas te perdre, chuchotes-tu d’une voix tremblante.
-Je ne veux pas te perdre non plus, mais si on arrive pas à régler ça, on n’a pas d’autre choix. Si on continue, ça risque d’être pire. Ce n’est pas grave si on arrive pas à faire fonctionner notre couple, on n’a pas besoin de régler la situation.
-Et le futur que l’on a imaginé alors ? demandes-tu, les larmes aux yeux.
-Il n’est peut-être pas fait pour arriver. Y/N, tout ira bien. On s’en remettra, déclare-t-elle, sa voix se brisant à sa dernière phrase. 
-Je ne veux pas m’en remettre. Je veux rester avec toi. 
Suite à ta phrase, tu exploses en sanglots. Les larmes de Natasha commençant à couler sur ses joues, elle se lève et vient à côté de toi pour te prendre dans ses bras. Vous vous serrez tout en continuant à deverser votre tristesse. Vous restez dans les bras de l’autre pendant un moment. Quand vous vous séparez, Natasha pose ses mains sur tes joues et les essuie pendant que les tiennes sont sur sa taille. Elle te fait un sourire compatissant, tu n’as pas la force de le lui rendre.
-Je suis désolée, souffles-tu. 
-Tu n’as pas à t’excuser.
-Si, insistes-tu, quand on s’est mises ensemble, je t’avais promis que je savais dans quoi je m’engageais. Je pensais réellement que notre amour serait plus fort que ça.
-L’amour ne suffit pas toujours, malheureusement, sanglote-t-elle. Peut-être que, quand on sera un peu plus âgée, commence-t-elle en caressant du regard ton visage, on se retrouvera et cette fois, ça marchera mieux. Ou peut-être que notre amour n'est fait que pour fonctionner dans un autre univers. Je t’aimerai toujours dans tous les cas. N’en doute jamais.
-Je t’aimerai toujours dans tous les cas également. 
Vous vous regardez dans les yeux avant de vous embrasser délicatement. Dans ce dernier baiser, vous partagez tout l’amour que vous avez ainsi que votre tristesse. Pendant que vous vous perdez dans votre baiser, vous sentez tout ce que vous avez contruit et tout ce que vous avez rêvé de construire mourir doucement. Vous devez, à présent, imaginer un tout nouveau futur sans l’autre. 
Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
5 notes · View notes
Text
À l’heure qu’il est, ma valise pour Arles devrait siéger dans un coin. C’était une surprise que j’avais en tête depuis un moment, toujours un peu plus présente à mesure que l’angoisse de l’âge s’immisçait dans nos conversations. C’était une surprise qui se voulait intimiste, pour ne pas bouleverser ton quotidien. Mais la revendication nationale en a voulu autrement. Difficile alors d’aller contre la remise en cause d'un système qui nous méprise, après avoir voté à gauche... À défaut de pouvoir être en colère, j’ai d’abord été triste, avant que me revienne notre dernière discussion de ta vingtaine : les grèves. Ça m’a fait sourire. Les trajets de RER vers le 94 avaient déjà rythmé notre premier échange prolongé. De la B à la C, de la 4 direction Odéon à la 14 vers BNF, au TGV qui n’arrivera jamais… Même lorsqu’ils nous éloignent physiquement, les transports continuent de nous rapprocher autrement.
Si je parle autant de voyages en train - outre leur image mélancolique (enclencher «la misère est si belle») - c’est peut-être qu’il m’est difficile d’écrire «vulnérablement». D’écrire tout court, même. Je n’avais même pas de papier pour le faire. Et lorsque j’ai commencé à t’écrire, l’encre de mon feutre a traversé la feuille. J’ai ensuite trouvé mon écriture illisible, puis mes phrases trop longues. Tel un jeune Robbie écrivant à Cécilia, j’ai froissé pas mal de pages. Puis je me suis dit qu’au-delà d’un lâcher-prise, on méritait surtout quelque chose qui nous ressemble à toutes les deux.
Malgré le contexte IRL de notre rencontre, je continue de me dire qu’on aurait pu se croiser au détour d’une URL. Deux oiseaux de nuits dans des univers parallèles. Aussi proches qu’un clic, aussi loin qu’un nom de domaine. Moi sur skyblog, rêvant d’atteindre un jour la patience et l’esthétisme des filles de tumblr. Toi ici, personnification encore inconnue de tout ce que j’imaginais de ces dernières : des références soignées et des looks intemporels. Porté sur toi dans la vraie vie, mon regard admiratif ne s’est que confirmé depuis.
Au-delà d’un refuge à l’approche d’une nouvelle décennie, le passé offre finalement une distorsion du temps précieuse en amitié. S’y lover nous permet de rattraper les années que nous n’avons pas vécues ensemble, comptées en films indés visionnés loin de l'autre. Une capsule temporelle rassurante car inchangée, retrouvée chaque soir au creux d’une insomnie, le reflet d’un écran sur le visage.
Que l’on se rassure. Il y a quelque chose de beau dans le fait de grandir. Pour moi, ça a été te voir évoluer. Essayer de te raisonner puis tout envoyer valser. Douter de ton regard puis le voir s’adoucir. Apprendre à te choisir sans sacrifier les autres. Refaire confiance et croire à nouveau. Le tout, avec la constance délicate d’un cœur bien trop rare. À 25 ou 30 ans, qu'importe, le privilège d’être dans ta vie ne sera jamais acquis.
Un jour, dans un futur (espérons très très lointain), on aura fait le tour des crêpiers de Paris et perverti ses lieux romantiques de l’enseigne McDonald’s. On y sera résolument sages ou résignées à refaire les erreurs dont on pensait avoir appris. Peut-être qu’on continuera de refaire le monde jusqu’à la fermeture du Starbucks ou, qu’après l’agitation, on aura fini par apprécier le silence. Qui sait. J’espère que d’ici là, on saura juste apprivoiser le vertige pour saisir l’instant.
Tumblr media
En parlant de présent… nous sommes le 6 juillet 2022. Il est 03h47 et tout ce que je cherche à te dire au fond c’est : franchement t’es grave le sang j’espère tu vas bien dormir*.
Joyeux anniversaire ma sœur <3
MJ
*Je t’aime, en venus verseau
11 notes · View notes