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poetiquementvrai · 2 years

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La Danse de la Pluie

Son bonheur les dérangeait, irritant leur ennui quotidien. Alors, ils la traitaient de naïve, d’égoïste, de sensible-fragile. S’acharnant avec des commérages dont la conséquence fût Désespoir et Orage. Car mot après mot, ils aimaient se réunir pour faire la danse de la pluie provoquant ainsi sa tristesse infinie. Le pire dans tout cela, c’est qu’après avoir été acteurs de son malheur, ces sadiques s’amusaient toujours à conclure par un « je te l’avais bien dit ».

- Poétiquement Vrai

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mauxviolents · 2 years

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Haïr c’est aimer.

Comment est-ce possible ? D’aimer et de haïr à ce point un être humain.

C’est la question qu’elle se pose, assise dans cette salle, les yeux rivés sur lui. Il fait l’interessant. Il l’est. Du moins, il l’intéresse. Elle ne sait pas pourquoi ni comment, mais elle aime le regarder puis tourner la tête au moment où il en fait de même.

Elle aime lorsqu’il la regarde. Elle se sent intéressante. Comme lui.

Une complémentarité existe entre eux. Ils se détestent, oui. Mais ils aiment cela. Comme s’ils ne pouvaient résister à l’envie de se déchirer sans pour autant mieux se retrouver.

Au fond d’elle, elle rêve de coller sa main sur sa joue. Le gifler ? Peut-être. Sentir sa peau frêle sous ses doigts ? Sûrement.

Personne ne sait pourquoi tant de haine les habitent. Personne n’ose s’en mêler. Car au fond, haïr c’est aimer.

Dabin Lee - Lovers Painting

@mauxviolents

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cassandracalif · 11 years

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Texte du soir

Si tu savais comme je souffres le soir. Si tu savais comme je pleures ton abscence. Comme mon coeur se comprime quand tu es loin de moi. Si tu savais comme j'ai cette envie de ne jamais te lacher quand on se voit, cette envie de te kidnapper pour qu'on soit enfin tous les deux sans interdiction. Je souffres, oui je souffres de ne pas pouvoir te prendre dans mes bras, de me bloquer tout contre toi, de ne pas poser mes levres contre les tiennes. Je souffres le soir en ecrivant ce texte du soir. Je verses petit a petit ses larmes qui me servent d'armes. Maintenant on tourne les pages et les chapitres du livres sans jamais le finir. Meme si les mots ne pourront suffir c'est avec toi que je vois mon avenir. MonBb, ma raison de vivre chaque paroles pronnoncée me fait penser a toi. ♡♥ Je t'aime

#Love #Lui #Moi #Nous #TexteDuSoir #SentimentsSinceres #ToutCequimepasseparlatete

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poetiquementvrai · 1 year

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L’attente tue la liberté

Toujours accrochée à tes attentes, c’est par instinct que tu te réfugies dans ton imagination. Cette dernière semble répondre à tes désirs et à tes besoins, contrairement au réel qui ne reflète que des déceptions. Ne serait-ce pas là un problème d’ego ? Car ma chère, si la réalité te déçoit, ce n’est pas pour ce qu’elle est, mais ce qu’elle aurait pu être, selon toi.

- Poétiquement Vrai

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poetiquementvrai · 1 year

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Derrière chaque artiste se cache une âme triste, déchirée par armes et tirs, applaudie pour son martyre.

Poétiquement Vrai

Illustration : Gamin Use

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poetiquementvrai · 1 year

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poetiquementvrai · 1 year

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(R)A(R)T-ISTE

Comme il peut être dur de rester dans l’ombre quand tu as été habitué à la lumière. Surtout s’il ne s’agit pas de ton choix. Besoin d’attention, tu ronges la moindre opportunité de briller. Tu te délectes de chaque applaudissement, du moindre regard attentif, si ce n’est un sourire. Si tu le pouvais, tu rallongerais cet instant, mais quand l’heure sonne, c’est avec un profond regret que tu retournes dans tes travers.

- Poétiquement Vrai

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poetiquementvrai · 2 years

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Dans tes yeux, je fleuris

Poétiquement Vrai

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poetiquementvrai · 2 years

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Cavalier Seul

Vêtu de sa tenue de mauvais garçon, son élocution contredisait l’idée que son physique renvoyait. Erreur répétée par la société qui ne cherchait qu’à le rabaisser. Mais qu’est-ce qu’il pouvait jubiler en attendant la fin de la partie pour leur démontrer leur jugement erroné.

Échec et mat.

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poetiquementvrai · 2 years

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On ne sait jamais

Je ne veux pas te dire adieu, je ne veux pas te dire à bientôt. Je préfère laisser "ce que tu veux" décider de la suite plutôt. C'est pourquoi on se quittera par un on ne sait jamais.

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poetiquementvrai · 2 years

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Ça te va bien d’être toi

Ça te va bien d’être toi. Qu’est-ce que t’es beau, qu’est-ce que t’es belle quand tu t’affirmes devant le monde entier ! Délaissant armure et jeux de rôles, t’assumer n’est plus une option. Le seul habit que tu choisis de porter est cet irrésistible parfum, aux notes d’assurance, qui nous envoûte à chacun de tes pas. Toute cette confiance, qui découle de ton être, te rend presque irréelle. C’est pourquoi ils te jalousent sans comprendre qu’ils détiennent, eux aussi, cette même clef qu’ils croient encore matérielle.

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poetiquementvrai · 2 years

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Ciel étiré

Il aimait étirer le moment, toujours en concurrence avec le temps. Dépasser le coucher du soleil mais le faire languir quand il s’éveille.

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poetiquementvrai · 2 years

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Mourir pour mûrir

On me l’avait mentionné, il y a fort longtemps, mais ce n’est que récemment que j’ai compris qui elle était vraiment. Plutôt effrayante ou affligeante, sa présence au premier abord nous glace le sang. Nombreux la fuient, tandis que le sage l’accepte et que le fou l’admire. Mal interprétée, son antonyme n’est pas la vie, mais bien la renaissance. Car c’est derrière chacune de nos transitions que la mort nous attend sagement.

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poetiquementvrai · 2 years

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Nuage de Mer

Et si c’était ça le paradis ? Là où le ciel et l’océan s’entremêlent. Écume céleste ou nuage de mer ? Les anges se baignent dans l’eau, les sirènes flottent dans les airs. Et c’est un par un qu’ils viennent me chuchoter à l’oreille, que l’enfer n’est nulle autre que sur terre, où les hommes se noient dans leurs propres querelles éternelles.

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poetiquementvrai · 2 years

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L’homme qui écoutait la mer

Corps à moitié immergé, caressé d’un rayon de soleil. Les vagues se confondent avec les nuages. C’est dans le flottement que naît ce sentiment d’apesanteur. La sensation inexplicable d’être partout et nulle part à la fois. C’est ici et maintenant, qu’à travers la mer, il écoutait l’appel de l’univers.

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poetiquementvrai · 2 years

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Elle pleure à la plage

Toute l’année, elle nous a surpris. Personne ne s’attendait à cette force sans pareille. ”Quelle bravoure”, disions-nous. Mais ce que nous n’avions pas vu, c’est qu’elle allait à la plage, tous les jours, pour évacuer son chagrin. Dans l’océan, personne ne pouvait voir qu’elle pleurait. Avec ce vent, personne ne pouvait ouïr qu’elle suffoquait.

Mais rassurez-vous, car chaque soir, elle rentrait le cœur un peu plus léger.

- Poétiquement Vrai

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