Tumgik
#oui j'aime beaucoup Vincent aussi
jeux-raconte · 1 year
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FIJ 2023 : Jour 2
Force est de constater qu'après deux nocturnes et une journée de festival, j'ai beaucoup mieux dormi cette nuit là...
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Vous êtes arrivés plus tôt samedi ? Oui ! Vous êtes rentrés plus tôt alors ? Eh bien...
Non. Nous ne sommes pas entrés plus tôt que la veille, ou à peine. Mais ça n'est pas la partie de la journée où j'ai fait le plus de file d'attente...
Vivarium, de Fred Vuagnat
Premier jeu de la journée, qui nous a attiré l'oeil. Il faut dire que le stand de Studio H en envoyait plein la vue cette année, les tables étaient belles et donnaient envie.
Vivarium est un jeu dans lequel on invarne des personnes chargées de recencer les nouvelles espéces que l'on vient de découvrir dans une nouvelle partie sous-terraine du monde. On parle donc d'animaux, de végétaux, de minéraux, et de... dragons !
Même si le type de jeu peut vous rappeler quelque chose (au hasard un jeu testé hier), la mécanique principale est très différente : les cartes sont rangées dans un tableau de 4 x 4 cases au centre. Chaque joueur dispose de deux dominos. En assemblant ces dominos, on va former une paire de coordonnées qui correspondent à la ligne et colonne où l'on souhaite récolter une carte ce tour-ci. Tous les joueurs procèdent de même dans l'ordre du tour.
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Ensuite, à la fin de chaque manche (je veux dire par là chaque joueur a joué une fois), un objectif de majorité est évalué, attribué à son gagnant, on remplit le plateau, on met un nouvel objectif de majorité pour la manche suivante, et ainsi de suite ! Les cartes scorent sur leur couleur, leur type, en fonction de conditions de scoring sous forme de cartes qu'il faut aussi aller chercher sur le plateau central !
En résumé, c'est un autre jeu de collection, original par sa mécanique de choix. Il est très beau, les tours s'enchaînent bien, et la durée de partie est bien maîtrisée, on n'est pas frustré parce qu'on a pas assez joué, et c'est court pour donner envie d'en refaire une, ou de faire jouer des non-initiés ! Tout ça pour dire, je l'ai acheté quoi.
Lumen, de Bruno Cathala et Corentin Lebrat
J'aime beaucoup Trek 12. De manière générale, j'aime beaucoup les jeux de Bruno Cathala. Et je suis friand des illustrations de Vincent Dutrait. Alors, qu'est-ce qui pourrait mal se passer ?
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Whan could go wrong, comme on dirait dans la langue de Ludacris
Eh bien ce jeu est ma grande déception du FIJ 2023. je m'attendais au même émerveillement que quand j'ai découvert Trek 12, ou même mieux encore !
Je vous explique en quoi consiste le jeu, et j'essaie d'expliquer ma déception ensuite. Lumen est un jeu magnifique, pour deux joueurs, où s'opposent deux camps : le jour et la nuit. Pour se faire la guerre, ils vont envoyer leurs soldats sur le champ de bataille des saisons. La thématique est opétique qu'elle n'en peut plus, et les illustrations de Vincent Dutrait abondent dans ce sens.
Comment cela se joue t-il ? Comme Trek 12, avec une surcouche. Donc comme dans Trek 12, un joueur lance les dés. Il va choisir de les additionner, soustraire, le plus grand, petit, ou les multiplier. Ensuite, il va inscrire cette valeur dans un rond de son plateau, toujours adjacent à une case déjà remplie. L'autre joueur va faire de même, avec les mêmes dés, mais devra forcément choisir une autre opération mathématique. Ensuite, on regarde si on a fait des zones de même valeur consécutive, ou des suites de nombres. Zone de même valeur veut dire apparition de nos soldats sur le plateau. Suite veut dire déplacement / activation de leurs pouvoirs.
On rajoute à cela que toutes les zones du plateau ne valent pas le même nombre de points, qu'il y a des pouvoirs à usage unique, et des tuiles qui donnent des conditions de scoring supplémentaires et secrètes, et une zone à contrôler pour rester premier joueur toute la partie, et des soldats aux pouvoirs différents...
A la fin de la partie, on regarde qui contrôle chaque zone, on gagne donc des points, plus les jetons poins ramassés en cours de partie et les missions, et on obtient un score, qu'on espère plus grand que celui de l'adversaire.
Maintenant, qu'est-ce que j'ai à reprocher à ce jeu ? Je trouve qu'il essaie de faire cohabiter deux mécaniques qui n'ont rien à voir, et qu'il n'y parvient pas. On lance les dés, on calcule, on compte, comme dans un jeu abstrait de scoring à la Très Futé ou même Trek 12. Mais ce n'est pas la finalité, c'est limite inutile et décorrélé de la partie conquête et bataille du jeu. La sauce n'a pas pris du tout pour moi, comme un sentiment d'une boîte de Trek 12 et Smallworld scotchées ensemble sans que ça ne fonctionne vraiment...
Pause dédicaces
Grande pause, involontairement. En passant chez Gigamic pour acheter Vivarium, puisque je savais que Fred Vuagnat était en dédicace l'aprem, ainsi qu'Akropolis, parce que j'y ai joué à sa sortie et que je l'ai adoré; je me rends compte que Pauline Detraz, l'illustratrice d'Akropolis, est en dédicace juste à côté. Je me mets donc dans la file, puisque je trouve le jeu très beau. Plaisir supplémentaire, Jules Messauf, auteur du jeu, arrive aussi sur le stand de dédicaces. Je n'avais pas prévu de passer 2h dans la file, et c'est pourtant ce qui m'est arrivé.
Et une fois cette file terminée, il était l'heure de la séance de dédicade de Vivarium. J'y suis même arrivé un poil en retard du fait de la précédente, et j'ai donc de noveau fait une file d'attente.
Bon, on dirait que je me plains comme ça, mais même si c'était long, j'ai choisi sciemment de rester dans ces queues. Je plains aussi les auteurs / illustrateurs, qui enchaînent les signatures ou dessins dans les boîtes toute la journée, je plaignais même Pauline Detraz que je voyais essayer de se dégourdir l'épaule entre deux dédicaces, alors qu'on n'était que samedi...
En bref, c'était long, mais je suis super content d'avoir mes deux boîtes signées et agrémentées de dessins !
Kombo Klash, de "Nero" Ondrej Sova
Je retrouve mon groupe de joueurs, exthénué après les 2h30 à piétiner dans les allées du salon. Ils étaient sur le point de se faire expliquer un jeu, je me joins à eux.
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Visuellement, le jeu est très coloré, voire un peu tapageur. Je pense sincèrement que je ne me serais jamais arrêté pour y jouer sans ce contexte précis. Visuellement, le jeu est très coloré, voire un peu tapageur. Je pense sincèrement que je ne me serais jamais arrêté pour y jouer sans ce contexte précis.
Comment on joue à Kombo Klash ? A votre tour, vous avez 5 tuiles représentant chacune un animal en main. Vous allez en poser une à la fois, et activer son pouvoir, et continuer jusqu'à ne plus avoir de tuile, ou simplement si vous désirez arrêter. Le but est alors d'avoir collé orthogonalement des groupes d'au moins trois animaux identiques. Vous marquez alors en points le nombre d'animaux, multiplié par sa valeur.
Les pouvoirs sont variés, classiques mais efficaces : piocher une tuile, défausser x tuiles pour en piocher autant, pousser des tuiles sur le plateau, le caméléon copie n'importe quelle tuile (mais pas son pouvoir)... Quand on a fini, on score ses points, et avant de laisser le joueur suivant jouer, on retourne toutes les tuiles avec lesquelles on a marqué des points face cachées.
La subtilité viendra donc du fait d'essayer d'empêcher les autres de faire de trop beaux combos. Mais ils essaieront d'y parvenir malgré tout grâce à des pouvoirs plus originaux comme retourner des tuiles, ou encore le serpent qui se pose à la place d'une tuile face visible du plateau, qu'on reprend en main et qu'on peut rejouer...
On pose des tuiles, on fait des combos, et mine de rien, ça cogite sec là-dedans, puisqu'il y a beaucoup de façons de jouer chaque tour, et on se rend compte (parfois trop tard) que de belles actions entraînant une belle cascade de points étaient possibles ! Le jeu est rapide, et la bulle d'air entre les dédicades et des jeux plus velus a fait du bien.
Dans les cordes, de Léo Blandin
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Je vais être tout-à-fait honnête : on n'a eu que l'explication des règles et pas le temps de jouer. Malgré tout, le jeu m'a semblé sympa, et j'avais envie d'en parler.
Dans "Dans les cordes", on incarne un boxeur en plein combat. On a une jauge de vie et une jauge d'énergie à gérer. Cinq cartes en main au début de la partie, on n'en repiochera qu'une à la fin de chaque tour, c'est donc aussi une ressource à prendre en compte.
Chacun son tour, on joue des cartes, des attaques, des cartes pour récupérer de l'énergie ou de la santé, on garde de l'énergie pour jouer des contres ou des défenses...
Le peu que j'ai vu du jeu m'a donné une vraie impression de tension dans la gestion des différentes ressources énergie, vie et cartes, et je pense que les victoires s'arrachent sur le fil ! A tester.
Mage Noir, de Constantin Dedeyan et Vincent Vimont
Pour tester ce jeu, j'ai un peu tendu une embuscade à mon camarade, car je savais très bien quel était le type de jeu, et lui pas. Et il n'est pas du tout jeu de carte à affrontement, à la Magic...
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Mage Noir est un jeu qui m'a déjà fait de l'oeil. Il a fait un passage sur Kickstarter, et plusieurs choses faisaient sonner des alertes chez moi. Déjà, sa direction artistique, que j'aime beaucoup. Ensuite, son thème, la magie et les mages. Enfin, son gameplay, puisqu'il s'agit d'un jeu "à la magic", où deux joueurs s'affrontent pour faire tomber les points de vie de l'autre à zéro. Mais un je-ne-sais-quoi, peut-être ma conscience, m'avait empêché de participer au Kickstarter. Lors de ce FIJ, l'occasion de me faire un avis plus concret est donc venue.
Alors qu'est-ce qui différencie Mage Noir des trouze millions de jeux qui veulent une part du gâteau des jeux de cartes ? Ses mécaniques sont intéressantes. Déjà, le jeu fait le choix du format JCE : vous achetez des boîtes ou extensions dont vous connaissez le contenu à l'avance. Pas d'investissement sur le hasard avec l'ouverture de packs boosters donc, pas de rareté de carte et d'investissement pharaonique ici. De mon point de vue, c'est un bon point.
Ensuite, le style de jeu change des autres puisque nos deux protagonistes seront bien souvent les seuls sur le champ de bataille. Pas d'invocations, d'appel de renforts ou de créatures. On va donc plutôt jouer avec la magie en elle-même.
Quand on va vouloir lancer un sort, on va le payer en prenant les cartes de mana et en les mettant sous le sort sur la table. Pourquoi ? Parce qu'on peut le payer, et choisir de le résoudre plus tard, durant ce tour, ou même un prochain. Et même : certains sorts sont des composants nécessaires pour lancer d'autres sorts. On les pose alors inclinés sur la table, et ils resteront composants de sorts jusqu'à la fin de la partie. Si mon sort s'appelle "vague de fond", il pourra servir pour faire son effet et être défaussé, ou alors comme composant pour un sort qui nécessite une "vague" comme composant.
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Le jeu fait la part belle à la construction de combos, à la montée en puissance, et à la réflexion. De plus, la gestion de mana est aussi hors du commun. Au début de mon tour, je choisit trois cartes de mana parmi les piles virtuellement infinies du bord de table. Ensuite, je les distribue, dans l'ordre de mon choix, entre deux piles de mana au milieu de la table. Ces piles de mana existent en pernanence, et quand on doit ajouter du mana, on commence toujours par la plus petite. Je distribue donc mes trois mana entre ces deux piles, puis je choisis la pile que je prends en début de tour pour ajouter à mon stock de mana personnel De plus, quand un sort est joué et défaussé, le mana qui était en dessous est également redistribué entre ces deux piles, toujours en commençant par la petite. Enfin, pendant son tour, on a le droit d'échanger à deux contre un nos mana contre ceux de la petite (ou la grande, je ne me souviens plus) pile du centre.
La gestion du mana change, on construit des combos, et je trouve que le thème des mages qui manipulent les sorts, les distordent pour en créer des plus puissants à moyen ou long terme est super bien rendu par le gameplay. J'ai du faire un GROS effort pour ne pas repartir avec l'intégrale du jeu, j'ai beacoup aimé la partie avec les decks de démo, donc je pense qu'en construisant des nouveaux decks, il y a de quoi bien s'amuser !
Bonus : Hats, de Gabriele Bubola
Nous n'étions pas très vaillants pour aller au off. A la place, nous avons solennellement décidé de déballer quelques jeux achetés et de jouer au AirBnb...
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Hats surfe sur la vague des jeux à thématique "Alice au pays des merveilles". Esthétiquement très beau, je crois me souvenir que les cartes sont toilées.
Le jeu est un jeu de cartes pour deux ou trois joueurs, voire quatre en deux contre deux. On distribue les cartes, on en met une dans chaque emplacement du plateau numéroté de 1 à 6, et on joue.
A son tour, l'action principale est de prendre une carte du milieu et de la remplacer soit par une carte de la même couleur, soit une carte de valeur inférieure, peu importe la couleur. La carte que l'on a alors ramassé, on la pose devant soi. A la fin de la partie, c'est avec ces cartes que l'on va marquer des points.
On joue tous à tour de rôle, en regardant bien les cartes des autres, et surtout celles du milieu, puisqu'à la fin, seules les couleurs présentes au milieu rapporteront des points. S'il y a du rose sur l'emplacement 1 du plateau, alors chaque carte rose devant un joueur lui apporte 1 point, et ainsi de suite...
J'ai trouvé qu'on avait assez peu de contrôle sur ce qui se passait (nous avons joué à quatre, par équipes de deux donc), et que la partie suivait son cours. A la fin, on découvre un peu si on a gagné ou pas. Je pense qu'il est possible pour les afficionados de la belote et autres jeux de cartes, de compter afin d'essayer de mettre en avant les couleurs dans lesquelles on a le plus de points potentiels, mais c'est surtout sur le papier... Sympa, mais pas marqué par le jeu.
Pour être sûrs de terminer sur un jeu calme et se coucher à une heure raisonnable, nous avons terminé notre soirée avec une partie du classique Taco Chat Bouc Cheese Pizza. Et il fait toujours son petit effet (et puis j'ai gagné donc bon...). Allez, plus qu'un jour de festival, et on a testé du bon !
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patoune-prod · 3 years
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Avalanche chapitre 15 : La Bataille des Docks
Résumé: Une invocation en pleine ville, ce n’est jamais une bonne nouvelle. Surtout quand l’invocation patauge dans la réserve d’eau douce de Midgar.
Personnages : Team Avalanche, Team MGU, Team Turks, OC
Tags spécifiques au chapitre : BAMF Yuffie, Red n’aime pas l’eau, Barret est un papa mais personne ne l’écoute, les limites c’est fantastique, traumatisme de Yuffie, Squall est un ami, il essaye en tout cas, world building, slow burn, good bromance, C’EST PAS CE QUE JE VISE AVEC CES DEUX LÀ BON SANG, jamais vu deux persos se tourner autour autant sans arriver à faire le premier pas, on y est encore dans dix chapitres, je vous jure, (ndAutrice qui écrit le chapitre 25 : Ouais, on y est encore, mais ils avancent un peu)
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Mercredi 16 décembre 2020
Nick Cave toujours et noël approche
Bon, encore une fois je me retrouve à me rappeler que je tiens un journal et que ça fait un moment que je ne l'ai pas nourri. Alors voilà, hop, on se retrousse les manches et au boulot ! Ah, si seulement c'était un vrai travail, si j'étais payé à la ligne, je serais probablement heureux. Encore une fois je me demande qui me lit, il se pourrait que j'écrive dans le vide, mais je crois que Melissa reste une fidèle lectrice, d'après ce qu'elle m'a dit. Alors, j'espère qu'au moins elle lira ce récit. Hé, si tu me lis, je te salut, vieille amie ! Peut être que Dilara aussi me lira si je lui dit que j'ai posté ce soir. J'ai parlé de Dilara ici dans le passé ? C'est une bonne amie, une artiste talentueuse, une merveilleuse belge, un jour nous irons faire les musées ensemble !
Qu'est ce que j'ai à raconter ? Alors que les jours passent, je plonge dans une exploration encore plus profonde de l'oeuvre de Nick Cave. C'est mon obsession du moment. Je veux tout savoir, tout entendre et tout lire sur le sujet. Je pose beaucoup de questions à mon frère puisqu'il est sensé le connaître depuis 15 ans. Parfois il me répond, et d'autres fois il me renvoie vers Wikipedia. L'autre jour, il m'a dit que j'étais quand même sacrément obsessif et que si je n'étais pas un amateur de musique, je serais probablement un serial killer, avant d'ajouter « il faudrait quand même que tu saches au moins manier un couteau pour ça ». Eh bien je ne sais pas si il a raison...enfin si, je sais que je suis incapable de découper des gens en morceaux, je préfère manier le vinyle et la platine. Je lui ai répondu que j'étais probablement autiste (en ne plaisantant qu'à moitié). C'est vrai que je suis un peu obsédé, quand j'ai un sujet en tête je ne pense qu'à ça et ça dure des semaines, des mois, voir des années. Picasso, par exemple, m'a accompagné pendant au moins trois ans, le temps que je lise tout ce que j'avais à lire sur lui, que j'achète tout ce que j'avais acheter en beaux livres sur son œuvre et puis il y eu le grand final, lorsque je suis allé au musée Picasso et que j'ai pu enfin admirer ses œuvres de mes propres yeux, en vrai et de tout près. Après ça, j'ai bien digéré le sujet et maintenant je suis passé à Nick Cave. Je ne sais pas combien de temps tout ça va me prendre, il faudra bien que je finisse par le voir sur scène pour bien l'intégrer complétement. Et puis je le rangerais dans le panthéon des grands artistes aux côtés de Dylan, Neil Young, Bowie et compagnie. Ainsi, il m'accompagnera jusqu'à la fin de mes jours.
Depuis la dernière fois, Justine, Canel et moi avons continuer notre nouveau hobby qui consiste à streamer une heure de musique chacun notre tour. Les semaines passent et les thèmes s'enchaînent. J'ai plein d'idées de nouveaux thèmes, et la semaine prochain j'en ferais un spécial noël, j'ai hâte.
J'ai noté dans mon bloc note virtuel des idées de sujets à aborder ici. Il y a « les rêves récurrents ». C'est vrai que j'ai, depuis des années, des rêves récurrents, qui persistent au fil des ans. Le plus ancien étant « le retour au collège » dans lequel je me vois revenir enfin au collège de Lafrançaise. Quitter ce collège a été une sorte de traumatisme (pauvre chou, je suis fragile, n'est ce pas?) pour moi et il semblerait que je n'ai jamais pu tout à fait m'en remettre puisque 20 ans après, je continue de faire des rêves dans lesquels je retourne au collège, parfois j'y retrouve mes vieux amis d'alors... Que dirait un psy de tout ça ? Le mien ne m'interroge jamais sur mes rêves. En ce moment, je dirais depuis plusieurs mois, j'ai un autre rêve qui revient régulièrement, c'est un rêve dans lequel reviennent des membres de ma famille, oncles, tantes, cousins et cousines. Je ne sais pas pourquoi je rêve d'eux, alors que je les vois quasiment jamais, sinon très rarement. J'ai un drôle de rapport avec mes cousins. Nous ne sommes pas proches, nous ne nous voyions quasiment plus et pourtant je les ai dans un coin de ma tête et j'aime bien savoir ce qu'ils deviennent. J'ai bien revu Jimmy à Paris ces dernières années, avec lui j'ai pas mal discuté, parfois sur messenger. A vrai dire je suis le seul des cousins à avoir un contact avec lui. Il y a des mois de ça, j'ai envoyé un message à Vincent (il a le même age que moi, c'est là notre seul point commun) en lui suggérant que nous allions boire un verre ensemble, à l'occasion. Il m'a répondu quelque chose du genre « pourquoi pas, passe à la maison un de ces quatre ». Bon, je sais qu'il est peu probable que ça arrive. De toute façons, il n'a plus le temps pour ça. Lui comme ses frères et les autres cousins ont une vie désormais. Ils sont parents, ils ont un job, une maison, plus le temps pour les trivialités, ils sont adultes, eux. Maintenant, ,nous sommes condamnés à nous croiser une fois tous les deux ans chez la grand-mère et lors des enterrements (qui vont irrémédiablement arriver de façon de plus en plus régulière dans les années à venir, c'est la vie, enfin, c'est la mort, enfin, vous m'avez compris). Voilà tout ce qui nous lie. Les cousins, ce sont des amis que l'on a pas choisi. Je n'ai plus grand-chose en commun avec eux, mais parfois je me prend à rêver qu'on se revoit et qu'on se retrouve à discuter de nos vies. Pourtant, cette éventualité m'effraie, si je devais leur parler de ma vie d'individu qui ne contribue en rien à la société, contrairement à eux, j'aurais terriblement honte...
Noël approche, sinon. Ca explique ma bonne humeur. Quand noël approche je me sens bien. Je bénie ce jour du fond de tout mon cœur d'athée ! Cette année encore nous allons réveillonner chez mon frère. Sauf que, covid oblige, nous ne pouvons pas être nombreux alors cette année nous ne verrons pas la belle famille de mon frère, à savoir ses beaux parents et son beau frère, des gens bien sympathiques au demeurant. Et puis, cette année nous serons dans sa nouvelle demeure. Et le petit Paul grandit, peut être qu'il va commencer à réaliser que noël va avoir lieu ? Il est peut être encore un peu petit... j'ai acheté tous les cadeaux des gens, en tout cas. J'ai vraiment hâte de leur offrir, surtout ceux de mon frère, on verra dans ses yeux si j'ai visé juste cette année. Et j'ai hâte de découvrir ce qu'il va m'offrir. Ce suspense me tue ! J'adore ça.
J'avais prévu de voir Justine et Canel, et d'aller au cinéma en leurs compagnies. Sauf que, loupé, ce sera pas pour ce mois puisque les cinémas n'ont pas rouverts... quelle déception. J'avais aussi prévu d'organiser un truc avec elles pour le soir du 31 décembre, mais ce jour là, il y aura le couvre feu. Eh oui, c'est toujours 2020, l'année qui nous fait bien chier ! Je ne m'en plains toutefois pas trop, tant que mes proches et moi avons la santé, il faut s'estimer heureux, je crois, avant de hurler « pire année ! ».
Je crois que j'ai assez écris pour ce soir. J'espère que je n'ai pas écris trop de bêtises, pardonnez-moi si c'est le cas, après tout je ne suis qu'un homme avec la maturité d'un adolescent, ne l'oubliez pas avant de me juger !
Bande son : Lovely Creatures, Nick Cave and The Bad Seeds
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beclumsy · 6 years
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2017
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JANVIER Se défoncer les genoux sur Sia. La mononucléose sans déconner. Jouer les figurantes dans un film instit de la Fondation Vuitton. Avoir une épiphanie devant un Monet. Pute de genou sérieux, tu vas pas recommencer ? Ne pas pouvoir aller manifester. Réécouter Of Montreal jusqu’à en avoir la tête qui tourne. S'habituer à ses nouveaux tatouages jusqu’à ne même plus les voir. Fêter 29 ans d’amitié. L'overdose de galette comme chaque année. L'overdose de pasteis de nata aussi. Se faire voler son sac et son miroir Mickey FÉVRIER Découvrir ce qu'était un calchemise. Tourner un Concert à Emporter dans une cuve à bière. Regretter une nuit pour la première fois de sa vie. Repenser à ce sentiment de liberté absolue, seule, sur les routes d’Australie l'an passé. Ne jamais oublier l'état dans lequel j'étais trois ans auparavant. C'était il y a trois ans ? Ouais, ok. Ma nouvelle phrase préférée est signée Jonathan Tropper. Prince me manque, mais c'est pas comme si je le connaissais. Comprendre que ton estomac est ton deuxième cerveau. Quelqu’un a pris une photo de John John Florence avec un koala dans les bras et je ne le remercierai jamais assez. Créer un groupe imaginaire qui s’appelle Le Crust. Dire à quel point ma mère et ma grand-mère sont badass dans une interview pour un magazine féministe. MARS Écouter le nouveau alt-J en boucle. Célébrer les 20 ans de Buffy et repenser à l’impact que cette série a eu sur ma vie. Ne s'être jamais sentie aussi adulte qu’en passant un weekend entier en pyjama licorne. Chuck Berry est mort et ça me bien fait chier. Dire à Father John Misty qu’il ressemble à mon père et estimer que c'est ok. Faire une tarte aux poires. Prendre une énorme claque au concert de Moses Sumney. AVRIL Pouvoir encore entendre son rire dans ma tête dix ans après. Bosser comme des tarés. Faire des câlins à Jarvis Cocker. Se réveiller avec un ananas. Aller voter. Avoir 33 ans le jour du premier tour. Entendre des "ouaiiis" puis des "putain", et ce gros silence quand la tête de Marine Le Pen s'est dessinée. J'ai tellement embrassée la truffe de mon chien, c'est abusé. Un calcul de la taille d'une balle de ping pong. Room 29 et tellement de clés. Boris Vian, l'Arrache-Coeur et un mec hyper bourré. MAI Amener son cousin de 6 ans à son premier concert. C'était François & The Atlas Mountains, mais il a twerké. Se dire qu'on pourrait rester des heures dans la Grande Galerie de l'Évolution. J'aurais jamais du boire autant de gin mais au moins on a bien rigolé. Encore un Great Escape de passé. Revoir son petit frère de coeur trois ans après et se sentir tellement soulagée. Chialer au concert d'Isaac Gracie. Couper 15 ans de cheveux sur un coup de tête à Londres. Se sentir si légère après. Voir des squelettes de dino. Faire du manège à Montmartre. JUIN Tinder m'a saoulée. Jouer au Throwy. J'étais jamais allée à Rouen je crois. Prendre sa dose de Nicolas Jaar. Se sentir invincible. Se sentir si petite. Dormir au pied d'un volcan en activité. Les yeux de mon père quand il a compris où on était. Tellement de feux d'artifices. Boire des bières sur le toit de la Philharmonie. Finir en soutif parce qu'il fait 40 degrés. JUILLET J'aurais jamais pensé fêter le 14 juillet en Amérique. Le sentiment que tout est enfin aligné. Hey salut la confiance, où t'étais passée ? Faire un feu avec Matt Berninger dans un coin isolé. La chaleur moite de New York en été. Je sais qu'on ira nulle part mais c'est quand même fou comme on est connectés. Voir l'électricité habiter Feist et se dire que rien ne peut l'arrêter, m'arrêter. Être entourée de mes meilleurs potes et ne plus rien avoir à cacher. C'est tellement émouvant de tenir un gamin profondément endormi dans ses bras. Le soleil qui chauffe la peau, l'odeur de l'océan. Je sais pas si c'est mon prénom qui veut ça mais faudra un jour qu'on m'explique pourquoi je me sens si bien dans l'eau. A-t-on vraiment passé les vacances à trimballer partout une carafe-toucan rebaptisée Gogo ? La réponse est oui. AOÛT Si je rebois un verre, je vomis. Ok, c'était pas très malin de baiser sur la plage mais avoue que c'était marrant. Oui, j'ai complètement ramené une bouée licorne géante. Téma les fdp. Le t-shirt-anti cauchemars de Kendrick Lamar. Je sais pas si je suis un peu exhibitionniste mais je finis à poil beaucoup trop souvent. Tu te rappelles quand on était rentré dans le jacuzzi du Hilton par effraction ? Une bronchite un 9 août. Shame! Shame! Shame! J'aime bien les bébés. Je sais pas pourquoi je les avais gardé mais j'ai retrouvé ma collec de CD gravés. Être dans mon endroit préféré avec ma personne préférée. Le souffle du vent dans mes cheveux et mon chien qui court dans les prés. Non mais sérieux, faut vraiment que j'arrête de me jeter par terre à chaque fois que quelqu'un met Chandelier. SEPTEMBRE Un an après, il est arrivé. Je pense qu'il m'a fallu douze secondes pour succomber. LCD. Signer un compromis. Ah ouais et j'ai peut-être montré mes seins à Cork, mais on va faire genre j'ai oublié. The System Only Dreams in Total Darkness mais je continue de rêver éveillée. Ça faisait si longtemps que j'étais pas allée à Versailles. Ça y est, j'ai trouvé la nouvelle lampe de ma vie. Bercy. On l'a fait. "Et toi, c'est quoi ton prénom ?". La bite de Vincent Dedienne. OCTOBRE Nicolas Jaar encore. Cigarettes After Sex toujours. L'été indien. Les papillons dans le ventre quand il franchit la porte. Qu'est-ce qu'il est agaçant, mais qu'est-ce que je l'aime aussi. Je pensais pas avoir envie de faire de gosses mais avec lui, si. Lires les centaines de témoignages jusqu'à en avoir la nausée. J'arrive même pas à me rappeler toutes les fois où on m'a traité de pute ou touchée. NOVEMBRE Les hectolitres de larmes à Barcelone. On ne pleure pas pareil dans les aéroports. Revoir Willis Earl Beal et se rappeler que la dernière fois était le jour où on avait commencé à craquer. L'épuisement comme jamais. Retour à New York. Se demander si la montagne l'a pas avalé. Des vagues d'angoisse, heureusement que je sais les gérer. Le premier coup de fil après des semaines séparés et l'entendre me dire que je lui ai manqué. DÉCEMBRE Los Angeles. Un jour de décalage horaire. "Tu sais que tu m'appelles du futur en fait ?". Le tournage le plus taré de ma vie. J'ai mangé beaucoup trop de donuts mais je l'avais prédit. Les nuits blanches dans le noir. Rentrer et signer, c'est fait. Se projeter. Se prendre un mur. En détruire un. Un concert de Damien Rice le jour où tu te fais plaquer, c'est un canular cosmique non ? Ne plus savoir si je pleure pour celui qui m'a quitté ou celui qui a décidé de nous quitté, ou les deux. Je ne sais pas si je suis The Blower's Daughter mais je suis clairement celle qui les fait le plus chier. En même temps je suis fille unique donc c'est pas hyper compliqué. Des cartons. Plein de cartons. Trop de cartons. Dix ans de ma vie derrière moi. Se pécho dans les escaliers comme des ados. La première nuit chez moi, j'ai dormi comme un bébé. Si quelqu'un prononce de nouveau le mot champagne, je vais tomber. Défaite de famille. Il est beau ton parquet. Quelle drôle d'année.
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histoirevincent · 7 years
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L'histoire de Vincent (Partie 19)
Discussion autour des couches entre Vincent et sa maman
Vincent resta encore quelques jours chez Dimitri. Il y rencontra un de ses amis et passèrent du temps à jouer tous ensembles. Mais il était temps de rentrer chez lui et ses parents virent le chercher pour sa plus grande tristesse.
Vincent était triste c'est vrai, mais tout de même heureux de rentrer et de retrouver des amis et surtout Noémie et Virginie.
Quand Vincent fût de retour chez lui, il eut envie de revoir Noémie et Virginie le plus rapidement possible.
- Maman, est-ce Noémie et Virginie pourraient venir à la maison ?
- Tu es rentré il y a moins de 2 heures, laisse moi profiter un peu de toi. Et puis raconte moi un peu tes vacances, nous ne nous sommes pas beaucoup parlé pendant toute ce temps où tu étais chez tes grands parents et chez Dimitri.
Vincent raconta ce qu'il avait envie de raconter, et oublia certains événements comme la couche qu'il avait mise pour aller à la pêche, ou alors la caca qu'il avait fait lors de sa journée à Disney.
- Mais dis moi, quand tu étais chez papy ou mamy , tu as mis des couches quand ? Et chez Dimitri ?
Vincent se douta que sa maman savait certainement plus de choses qu'il ne l’aurait cru et préféra lui raconter toute la vérité. Il savait que de toute façon elle ne le disputerait pas. Il raconta ainsi tous les événements et la punition de sa mamie.
- Merci Vincent de me dire la vérité. Pour les couches la nuit, cela ne me dérange pas. En journée par contre je ne suis pas trop d'accord. Chez Dimitri, cela peut être l'exception mais sinon, je ne veux pas que tu en mettes sans mon accord ou celui de papa.
- Oui maman, je ne me ferai plus sans te demander, et je m'excuse.
- Ce n'est pas grave en soit, et je ne suis pas fâchée mais tu sais les gens ne comprendraient pas car ce n'est pas dans la norme de porter des couches sans raisons médicales. Mais il y a aussi le risque que ton cerveau prenne l'habitude de laisser ta vessie se relâcher quand elle le voudrait et peut-être de manière définitive. Rappelle toi quand tu es sorti se l'hôpital.
Vincent acquiesça sans rien dire. Il savait que sa maman avait raison.
- Tu sais porter des couches toute sa vie ce n'est pas drôle. Il y a des événements ou des occasions qui ne s'y prêtent pas, aussi bien quand on est un enfant que quand on est un adulte. Des vraies personnes qui sont incontinentes souffrent de devoir porter des couches toute la journée.
Sa maman se voulait moralisatrice et il entendait et comprenait tout ce qu'elle lui disait. Il se mit à pleurer.
- Ne pleure pas, si je te dis tout çà c'est pour être que que tu comprennes bien les conséquences de tes actes. Si tu ne le fais plus, il n'y a pas de risques que cela t'arrive.
Ils finirent par se serrer l'un contre l'autre et Vincent sécha ses larmes.
- Et pour en revenir à Noémie et à Virginie , si tu veux les inviter à dormir samedi soir, je suis d'accord, lui dit sa maman en lui faisant un clin d'œil.
- Tu es la meilleure des mamans, lui répondit-il. Merci.
- Cela ne va peut-être pas te plaire, mais j'ai pris rendez-vous chez l'urologue. Je veux que nous fassions une vérification que tout est normal. Nous avons rendez-vous demain. Certains enfants ont du mal à ne plus faire pipi au lit et quelques fois cela peut avoir une raison médicale. Je serais plus rassurée que l'on soit sûr que cela va bien se ce côté. Tu veux bien ?
- Je comprends et je trouve que c'est une bonne idée.
Dans la minute qui suivi la fin de la conversation, Vincent était déjà en train de prendre le téléphone pour appeler ses 2 amies. Il avait vraiment hâte de leur parler et trépignait au point de ne pas réussir à composer le numéro de téléphone.
Les 2 copines étaient libres et acceptèrent l'invitation avec une grande joie, ce qui fit très plaisir à Vincent. Il pourrait ainsi leur raconter ses vacances et leur offrir leur cadeau. Il espérait que cela leur fasse plaisir car il savait que c'était tout de même un cadeau assez étrange.
La dernière fois qu'ils s'étaient vu tous les trois, c'était chez Noémie. Il se rappela la soirée et comme Virginie était belle. Encore plus quand il l'avait vu avec sa couche dans son petit short de nuit. Il se rappelait aussi la discussion qu'ils avaient eu tous les deux en plein milieu de la nuit.
Vincent espérait aussi que Noémie ait toujours besoin de couches la nuit. Ils seraient ainsi tous les trois pareils. Il savait que d'espérer cela n'était pas très sympa pour son amie et avait quand même quelques remords.
Il était un peu inquiet de voir l'urologue, tout comme il l'avait été en allant voir son médecin traitant avant de remettre des couches. Il était inquiet pour 2 raisons.
La première parce qu'il se disait qu'il y avait peut-être une probabilité qu'il ait un problème médical, et que ses pipis au lit pourraient ne jamais s'arrêter, même en grandissant.
La deuxième, par le fait que si l'urologue disait à sa maman qu'il serait préférable qu'il ne mette plus de couche, elle suivrait très certainement son avis.
C'est son papa qui le prépara pour la nuit et Vincent était content car ce n'était pas si souvent. Son papa l'envoya donc faire pipi et prendre une douche après que le repas fût terminé. Il fût décidé que Vincent irait se coucher tôt ce soir là car il s'était couché plutôt tard pendant ses vacances.
Une fois que Vincent fût lavé, il regagna sa chambre où l'attendait son papa.
Celui-ci termina de le sécher et l'allongea sur le lit.
- Cela fait longtemps que je ne me suis pas occupé de toi. Je devrais le faire plus souvent non ?
- Ah oui alors. J'aime bien quand c'est toi.
Son papa lui sécha avec une grande attention l'entre jambes et les fesses. Il peut ensuite de la crème et l’étala et pendant bien soin de ne pas oublier d'endroit.
- Que veux tu mettre comme couche ce soir ? Une normale ou une sur tu as ramené de Disney ?
- Je garde celles de Disney pour les occasions spéciales alors une normale ce soir s'il te plaît.
Son papa choisit donc une Tena slip maxi et s'appliqua donc à la mettre comme il fallait. Il n'avait clairement pas la dextérité de sa femme.
- Voilà, c'est fait. Lève toi maintenant que je t'enfile ton body. Là aussi tu veux garder ton body Disney pour une occasion spéciale j'imagine ?
- Oui papa, je le mettrai samedi.
- Très bien, alors tu vas mettre le blanc. Et comme pyjama, tu veux quoi ?
- Je n'ai pas envie d'en porter un ce soir, je vais dormir juste en couche et body.
- Il ne fait pas froid, c'est donc toi qui décide, lui dit son papa avec un sourire.
La séance de change était maintenant terminée. Vincent attrapa son papa par la taille et le serra fort dans ses bras.
- Merci papa de t'occuper aussi bien de moi et d'être aussi gentil.
- Cela me fait plaisir tu sais.
Et son papa le fit grimper dans ses bras et lui aussi le serra fort. Ses mains soutenaient Vincent sous ses fesses, et ce petit bruit de plastique qu'il entendait lui rappelait des souvenirs, car lui aussi avait fait pipi au lit assez tard.
Une fois ce câlin terminé, Vincent alla à la salle de bain pour se laver les dents.
Son papa le regarda s'éloigner, tout en étant dans ses pensées. Il espérait que son fils s'arrêterait de faire pipi au lit bien avant ses 15 ans, pas comme lui. Il culpabilisait un petit peu car il savait qu'il y avait fait une part d'hérédité dans l’énurésie.
Vincent, lui, était dans de toutes autres préoccupations. Tout en se lavant les dents, il pensait à sa soirée de samedi. Il se demandait ce qu'il allait faire, s'ils allaient rester à la maison ou sortir, si ses parents étaient d'accord bien entendu. Il avait donné rendez-vous vers 16h à Noémie et à Virginie.
C'est sa maman qui le sortit de ses pensée en lui mettant un petite tape sur sa couche et son body.
- Cela fait bien 10 minutes que tu brosses tes dents, à quoi rêves-tu dis moi ?
Après avoir craché et s'être rincé la bouche, Vincent lui répondit.
- Je me demandais ce que nous ferrons samedi avec Noémie et Virginie.
- On verra ça demain, je voudrais que tu ailles te coucher maintenant. Je pense que tu as pas mal de sommeil à rattraper. File dans ton lit maintenant.
Vincent se dépêcha d’aller dans son lit et ne mit effectivement pas longtemps à s’endormir tant il était fatigué. Les vacances n’étaient effectivement pas de tout repos.
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Rendez-vous dans 10 ans
Le temps est une chose aléatoire qui passe parfois plus vite qu'on ne pensait. Aujourd'hui tout BTS avait fait son service militaire et quand on leur proposa de refaire une émission comme avant tous acceptèrent. On commença par le dernier étage, ou Jack et Yoongi venait d’accueillir dans leur foyer une petite fille. Le couple s'était marié dés le lendemain de la fin du service militaire du plus jeune avait été  bien avant leur mariage le premier couple Idol/rock-star a faire des interviews et a parler ouvertement de leur relation. On ouvrit à la caméra et ce fut Yoongi qui ouvrit, avec la petite princesse à bras. Jack dans le fond saluait la caméra. Sur les murs des photos de concerts, des photos d'eux, des photos de la petite. Yoongi posa sa fille dans son parc et vint embrasser son amant avant de prendre le biberon et de nourrir sa petite princesse.
« Qu'est-ce que ça fait d'avoir tout réussi ? » on demanda au couple
« Il y a 10 ans j'aurais pas imaginé être la. » dit Jack « J'aurais plutôt imaginé être mort. » dit Jack en riant
« Aish ! » Yoongi frappa l'épaule de son mari « Pas devant Lliona. » marmonna-t-il
« Aigoo... » soupira Jack en riant
« Votre Fille a-t-elle changer les choses entre vous ? » demanda-t-on
« Oh non. » Yoongi sourit alors la petite grimpa dans les bras de Jack « Elle n'a fait que nous renforcer. »
« Hi darling. » fit Jack « C'est un petit cadeau du ciel. » fit Jack en caressant ses cheveux
« Elle est biologiquement la fille de Yoongi, pourquoi vous n'avez pas voulut avoir un enfant a vous Jack ? »
« Moi, je n'ai pas pu. Autant on ne voit aucune séquelles externe de la Leucémie... autant la chimio et la radiothérapie ont énormément altéré mon corps. Je suis devenu stérile de ce fait. » dit Jack en caressant la tête de sa petite fille « Mais Lliona n'est peut-être pas de mon sang, mais elle porte le nom de ma mère et elle porte mon nom ainsi que le sang de l'être que j'aime le plus au monde... alors comment ne pas l'aimer.  Aigoo Honey were are you going ? » fit-il en retenant sa fille qui grimpait
« Come to Appa. » fit Yoongi en prenant le petit monstre
« Elle est très énergique ! »
« Que deux heures par jours... autrement elle est vraiment très très calme. » dit Jack
On découvrit ensuite Jack chanter en studio et Yoongi derrière les tables de mixage, épauler d'Elrick. Jack chantait toujours aussi bien et Yoongi le regardait toujours avec autant d'amour.
-
On passa ensuite a Jungkook et Ewan. C'est Ewan qui ouvrit la porte avec un petit garçon de 4 ans à la main. Si Yoongi et Jack avait attendu la fin du service de Yoongi pour se marier et lancer les procédures d'adoption ; Ewan et Jungkook ne l'avait pas fait. Ils s'étaient mariés en Grande-Bretagne et avaient lancer une procédure de mère porteuse... Ewan était le père biologique de leur fils et Jungkook ayant estimé que leur fils remplissait assez leur vie pour vouloir un enfant de son sang. Le petit rouquin s'en alla d'ailleurs en courant vers son Appa et sauta dans ses bras. Jungkook venait de terminer son service militaire la veille et souriait en prenant son fils dans ses bras.
« Tobi~ » chantonna Jungkook en embrassant les joues de son garçon de 5 ans alors qu'Ewan roulait des yeux.
« Appaaaaaa~ » chantonna le petit rouquin
« And now you'll only love appa. » fit Ewan amusé
« But I missed Appa !! » dit le garçon pendu au cou de Jungkook
« Tobias. Don't hang on Appa's neck. » gronda Ewan
« Sorry appa.. » fit Tobias en lâchant son appa « But you're so strong. »
« C'est pas grave. » fit Jungkook en faisant un clin d'oeil. « Daddy, oublie a quel point je suis fort ! » dit Jungkook en s'approchant d'Ewan
« Tu dois surtout te reposer, tu as terminer ton service hier. » marmonna Ewan
« Oui oui.. » Jungkook embrassa Ewan avec tendresse
On vit Tobias assit sur une chaise d'interview.
« Bonjour Tobias. »
« Bonjour » fit le petit garçon en souriant
« Est-ce que tu es content que ton Appa soit rentré de l'Armée ? »
« Très très content, il m'a beaucoup manqué, et il a beaucoup manqué a Daddy. » dit Tobias doucement « Parfois j'entendais daddy pleurer le soir... Il a été très courageux sans Appa ! Appa doit savoir que daddy il a bien veiller a ce que je fasse du sport comme appa voulait et que je danse ! Et Appa doit savoir que daddy a veiller a ce que j'apprenne a parler comme a Busan ! »
« Aigoo Tobias... » soupira Jungkook en venant prendre son fils dans les bras
« Daddy needs a hug Appa ! Not me ! » fit le petit garçon qui parlait autant coréen qu'anglais
Et Ewan rit alors que Jungkook se leva pour venir lui faire un câlin. Et on vit Tobias avec un grand sourire. On vit ensuite quelques images de Jungkook danser en salle de répète et Tobias avec lui, Ewan les observant assis par terre.
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Le couple suivant fut celui de Taehyung et Lisa, si Yoongi et Jack avaient beaucoup de photos, Ce n'était rien par rapport a Lisa et Taehyung, le couple, parent de deux petits bambins de 2 ans et demi, Vincent et Rosa qui jouaient dans un parc alors que Taehyung les photographiait et Lisa était venue ouvrir. La Française sourit indulgente envers son photographe d'époux et sourit tendrement en le regardant amusée.
« Il est toujours comme ça ? » demanda le staff
« Oh oui... j'ai déjà 5 albums a faire rien que de ma grossesse des jumeaux. » fit Lisa en riant
« Vous avez arrêter le chant pour vous consacrer a votre mari et vos enfants, vous ne le regretter pas ? »
« Oh que non. » fit Lisa en souriant « J'ai assez de travail avec eux. »
« maman ! » fit la petite Rosa en tendant les bras.
« Elle parle français !! » fit Taehyung
« Toujours mon amour. » dit Lisa en se penchant pour soulever sa fille « Mon petit cœur... » souffla-t-elle en douceur « Aigoo Vinny... » fit Lisa en riant...
Le petit garçon c'était endormi dans une position étrange, la tête dans ses legos. Taehyung en fit une photo et sourit a Lisa.
« Des dossiers. » fit-il en riant.
« Ton pauvre fils.. » fit Lisa en riant
« Ah c'est lui qui se mets toujours dans des situations embarrassante. » fit Taehyung en riant
« C'est ton fils ! » dit Lisa en souriant
« Ahh touché... » fit Tae en riant
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Les suivants ... c'était certainement le plus gros changement. Si Namjoon avait très longtemps été en couple avec Élisabeth Winchester, cette dernière l'avait quitter pour Lily Valois après 3 ans de couple. Il était aujourd'hui néanmoins marié et père de deux petites filles. Son épouse ouvrit la porte et se découvrit être Asuka Amano, l'actrice japonaise et amie très très proche de Malia. Ancienne chanteuse de J-Rock et plus précisément de Baby Metal, la maintenant trentenaire n'avait rien perdue de sa beauté. Elle  montra son salon ou Namjoon habiller d'un kimono prenait le thé avec ses trois petites princesse. La première avait l'âge de Tobias, avait 5 ans et s'appelait Asae qui signifiait ' dessin du matin', la seconde qui avait 3 ans s'appelait Asuna qui signifiait belle lumière du jour et enfin la dernière, Asami, qui signifiait beauté du matin et qui avait 1 an. Asuka rejoignit sa famille à table et embrassa Namjoon avant de prendre la petite Asami sur ses genoux.
« Qu'est ce que ça fait d'avoir enfin une famille à soi RM après votre douloureuse séparation ? » demanda-t-on
« J'étais souvent envieux de Jin quand Eli m'a quitté... et puis quand j'ai rencontrer Asuka, c'était une évidence. » il sourit a sa femme « J'avoue sur le coup j'ai jouer toutes mes cartes et je l'ai demander en mariage avant de lui demander de sortir avec moi. »
« Et j'ai dit oui... ne me demander pas pourquoi.... » fit Asuka en riant
« Vous avez 3 petites filles... est-ce que vous aimeriez un garçon ? »
« Eh beh figurez vous qu'il est en route mon fils ! » fit Namjoon en caressant le ventre d'Asuka
« Il aura de la chance en grandissant ce petit gars ! »
« C'est ce que je me dis aussi ! » fit Namjoon en riant
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Si on savait que Hoseok avait un peut papillonner partout, il se calma 5 ans plus tôt et avait trouver le repos en la personne de Frederic Lancaster, le batteur de JUMP. Un homme assez calme et doux, aimant sincèrement la nature et qui avait réussit a reconnecter Hobi avec les animaux. Propriétaires de 4 chiens, ils vivaient au calme et Fred et Hoseok voyageaient beaucoup. L'écossais aux cheveux auburn et aux yeux bleus avait apporter ce repos, le charme sauvage écossais et le calme au rayon de soleil hyperactif qu'était Hoseok. On pouvait les voir ce matin la brosser leurs samoyèdes et rigoler doucement.
« Avez-vous penser au mariage ? »
« On y a penser. » fit Hoseok « on y pense encore. »
« Tu. » fit Fred amusé « Tu y penses énormément. »
« Vous n'êtes pas chaud pour un mariage ? »
« Moi je suis prêt. C'est lui qui a du mal » fit l'auburn  en riant
« Il marque un point. » fit Hoseok en riant « Je pense qu'il serait temps c'est sur »
« Ah enfin ! » fit Fred en riant « Je serais le dernier de JUMP a me marier »
« Et moi... le dernier de BTS » fit Hoseok en riant
« C'est vrai que vous êtes le seul a ne pas être marier. »
« Ouais... j'avais espérer que Jimin aussi serait comme moi... mais nan... » fit Hoseok en riant
« Tant mieux pour lui ! » fit Fred en riant
« C'est vrai ! » dit Hoseok
« Et des enfants ? »
« Là c'est lui le problème !! » fit Hoseok en montrant Fred
« Aha... je pense pas avoir la fibre paternel de Jack ou d'Elrick. » dit Fred en riant
Hoseok roula des yeux en riant.
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Les suivants dans le building c'étaient Jimin et Jolene.. Ce couple qui avait été assez critiquer mais qui était toujours ensemble depuis 10 années. La belle néo-zélandaise avait même accepter de l'épouser a sa sortie de l'armée un an plus tôt. Ils étaient maintenant marier depuis 6 mois et la néo-zélandaise souriait alors que son mari l'embrassait.
« Elle est pas magnifique ma femme ? » dit Jimin en souriant
« Jimin... » fit Jolene en souriant tendrement
« Comment vous gérer la différence d'âge ? »
« Quelle différence ? » fit Jimin en regardant partout
« Disons qu'on ne la prend pas en compte. » fit Jolene
« Vous n'avez pas eu d'enfant ensemble, pourquoi ? »
« Il n'a pas voulut. » fit Jolene en souriant
« Je voulait pas et on était d'accord de simplement vivre a deux. » dit Jimin en souriant
« Et ça vous suffit ? »
« J'ai la plus belle femme du monde, rien qu'à moi. Évidemment que ça suffit. » fit Jimin en riant
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Et enfin ... Jin et Malia... Le couple avait 3 garçons...  et que c'était le chaos dans leurs maison. Après 10 ans de mariage, Jin et Malia semblaient toujours aussi amoureux, ils s'embrassaient d'ailleurs quand la caméra entra, jusqu'à ce que Jin ait a se reculer et faire les gros yeux a Taeyang, le jumeau numéro 1 âgé de 7 ans qui était entrain d'ennuyer son jumeau, le second jumeau Haneul lui était simplement entrain de manger ses céréales alors que Taeyang secouait son bras. L'aîné, nommé Daeyang gronda son petit frère et s'assit en soupirant.
« Arrêtez de faire les bébés ! » soupira Daeyang.
« Nyah nyah nyah... » singea Taeyang
« Moooom !!! » appela Haneul « Taeyangie is mean ! »
« Taeyang enough. » fit Jin avec un accent assez prononcé, néanmoins il fut écouter.
Aux interviews la maman aux cheveux mauves et le papa aux cheveux rose souriaient.
« C'est souvent aussi chaotique ? »
« Oh assez, mais on a l'habitude. » fit Jin en riant
« Vos fils vous laissent-ils encore du temps pour vous retrouver ? »
« On a la chance de travailler très souvent ensemble » dit Malia « Alors quand ils sont à l'école et que nous travaillons, on a le temps de passer du temps rien que tous les deux. »
« Travailler ensemble est-ce que cela n'a pas nuit a votre relation ? »
« Que du contraire, ça nous a rapprocher et comme je  sais pas me passer de ma femme je suis vachement content de vivre et de travailler avec ma femme. » dit Jin en riant
« Est-ce que les blagues de papa ont continuer ou se sont elles tasser ? »
« Intensifier vous voulez dire ! » fit Malia en riant
« Oh vraiment ? »
« Oooooh oui !!! »
Et Malia embrassa la joue de son Jin avec le sourire.
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schneiderbrothers · 7 years
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Interview de Niels Schneider
Publié le 5 juillet 2016 Par Céleste L.
Recontre avec Niels Schneider, un jeune comédien franco-canadien qui a longtemps joué les angelots aux boucles blondes - actuellement à l'affiche de VOIX OFF et de l'étincelant DIAMANT NOIR.
Difficile de se défaire de l'image du bel éphèbe des Amours Imaginaires de Dolan. Et pourtant, Niels Schneider a parcouru un sacré bout de chemin depuis cette dernière pluie de marshmallows - notamment sur les planches (dans Roméo et Juliette avec la belle Ana Girardot), dans L'âge atomique, Les Rencontres d'après minuit, Le coeur régulier, mais aussi dans Gemma Bovery avec le très grand Luchini, et bientôt dans Belle Dormantavec l'excellent Mathieu Amalric.
Nous avons eu la chance de le rencontrer pour lui parler de ses derniers rôles époustouflants - dans Voix Off et Diamant Noir - qui révèlent une autre facette de son personnage et laissent supposer que sa brillante carrière ne fait que commencer.
A PROPOS DE VOIX OFF DE CRISTIAN JIMENEZ : Comment as-tu appréhendé le rôle d'Antoine dans ce film dont la langue t'est étrangère ?
Je l'ai beaucoup appréhendé en fait. Quand Cristián m'a appelé, il m'a demandé si j'étais libre la semaine suivante pour aller tourner au Chili à Valdivia. Je ne parle pas du tout espagnol, il m'a envoyé un scénario auquel je ne pigeais rien. J'ai commencé par refuser par appréhension, et puis finalement il m'a embarqué pour Valdivia ; il m'a dit "t'inquiète pas, tu improviseras" - il y a d'ailleurs beaucoup d'improvisation dans le film. Il me donnait les répliques une heure avant et je les apprenais de manière phonétique.
Après, c'est un rôle que j'aimais bien. Il y avait une solitude qui me touchait dans ce personnage : le mec qui abandonne absolument tout pour rejoindre sa femme dans un pays dont il ne maîtrise pas la langue.
Tu envisagerais donc de refaire ce genre d'expérience - d'apprendre le Chinois, par exemple ? Oui, il y a un film que je devais faire cet été, mais pour une histoire de censure c'était un peu compliqué. J'avais commencé à apprendre le Russe. Ca me plaisait bien !  
Dans Voix-Off, tu es le confident de la mère (la formidable Paulina Garcia), l'élément neutre et rassurant de cette crise familiale, mais tu interprètes aussi pour la première fois un jeune papa ! Quel effet cela fait ?
C'était effrayant ! J'assistais à un accouchement, il y avait un vrai bébé qui venait de naître. Je n'étais pas préparé pour ça, ça fait un drôle d'effet. En plus, on a tourné ce film il y a trois ans, je le découvre seulement et j'ai l'impression que c'était dans une autre vie !
A PROPOS DE DIAMANT NOIR D'ARTHUR HARARI : Il y a quelque temps, tu disais avoir envie de "personnages physiques, écorchés vifs qui ne maîtrisent plus leur vie". As-tu l'impression d'avoir accompli ce désir avec Diamant Noir ? C'est marrant, j'ai dit ça il y a très longtemps, sans doute à l'époque des Amours Imaginaires. Mais je pense que j'avais déjà cette envie-là, comme si j'attendais ce rôle depuis longtemps.
Penses-tu que ce film d'Arthur Harari représente un tournant dans ta carrière d'acteur ? Est-ce, d'après toi, un rôle décisif qui pourrait te donner des opportunités de rôles plus sombres que ceux qu'on t'avait confiés jusqu'alors ? Dans les retours que j'ai eus pour le moment, la plupart des gens semblent dire que ça montre une autre facette de mon personnage. Au début, quand on pose un regard sur toi, on cristallise quelque chose, on n'a pas forcément envie de déplacer le regard ou de voir autre chose. Et Diamant Noir n'a tellement rien à voir avec ce que j'ai fait avant que ça ouvre un peu l'imaginaire. J'ai eu l'impression que c'était comme si c'était mon premier rôle en fait - un rôle chargé, intense. Comme si c'était la première fois que je jouais, comme si tout ce que j'avais fait avant était mineur, presque. Mais c'est aussi mon premier rôle principal - dans Les Amours Imaginaires par exemple, le film est vu à travers le prisme des deux autres personnages, on n'a pas accès à mon intériorité. Dans Diamant Noir, le spectateur est dans les poumons du personnage et c'est éprouvant. Après, j'ai envie d'explorer beaucoup d'autres choses, celui-là était quand même très lourd ; j'adorerais faire une comédie, quelque chose de plus léger, pour exploiter d'autres facettes de moi - je crois que j'ai un côté assez Pierre Richard dans la vie... On verra, peut-être que ça viendra !
Es-tu heureux de la tournure qu'a pris ta carrière depuis tes premières collaborations avec Xavier Dollan (Les Amours imaginaires, J'ai tué ma mère) ? Oui, je suis heureux ! Je suis privilégié de pouvoir travailler, de pouvoir exercer mon métier - j'ai tellement d'amis qui galèrent. Rien que pour ça, je me sens extrêmement chanceux. En plus, j'ai aussi la veine de pouvoir faire du théâtre et du cinéma. Je travaille avec des gens très différents, dans des rôles très différents et je n'ai pas l'impression de m'enfermer. [...] Aussi, j'ai tourné avec Luchini, Adjani, Amalric - un modèle pour moi, sans doute le meilleur acteur de sa génération et un des plus grands acteurs français qu'il y ait jamais eu... J'aime beaucoup Vincent Macaigne aussi, ça ne m'étonne pas qu'il mette en scène car les metteurs en scène sont souvent de très bons acteurs. Pareil pour Valeria Bruni Tedeschi (actrice dans Folles de joie, réalisatrice et actrice dans Un château en Italie...) qui est incroyable - Les acteurs ont forcément une intelligence de mise en scène dans leur jeu.
Avec quels réalisateurs aimerais-tu travailler ? Il y en a plein, mais c'est toujours bizarre car dans une interview - tu as un peu l'impression de lancer un appel. Mais il y a énormément de grands réalisateurs avec qui je rêverais de travailler. Aussi, j'ai fait beaucoup de premiers films et j'adore ça (Xavier Dolan dans J'ai tué ma mère, Yann Gonzalez dans Les rencontres d'après minuit, L'âge atomique d'Helena Klotz).
Et toi, tu envisagerais de réaliser un jour tes propres films ? Ouai ouai. J'y pense, je travaille là-dessus...
Parmi tous les rôles que tu as interprétés, y en a-t-il un qui t'ait particulièrement ému d'un point de vu personnel ? L'expérience la plus forte c'est sans doute Diamant Noir. Mais après parfois, ce n'est pas parce que les rôles sont moins denses que ce ne sont pas des expériences extraordinaires. Ca a été le cas pour l'expérience d'un mois au Chili, avec tout ce qui était périphérique !
Après, humainement parlant, c'est plutôt par instant. A certains moments, il y a une espèce de rencontre entre ce que toi tu as envie de raconter - quelque chose d'intime - et un personnage. Il y a des conjonctions, des connivences, et ça, c'est assez magique. Ca m'est arrivé quelques fois sur Roméo et Juliette au théâtre et sur Diamant Noir. Entre le texte, le film et ce que toi tu as envie de raconter de toi. C'est quelque chose de rare et c'est tant mieux.
Et d'ailleurs, est-ce que tu fais une différence entre ton travail d'interprétation au théâtre et au cinéma ?
Non, je fais aucune différence, vraiment. J'ai l'impression de jouer de la même manière, au niveau de l'engagement, de la sincérité. Au théâtre, tu es dans la construction de quelque chose dans le temps, tu repasses des couches - ça peut s'user aussi, mais ça se construit et il y a toujours des recoins à explorer. Au cinéma, cette chose-là existe moins, mais j'aime beaucoup répéter. Et puis en même temps, c'est assez magique l'instantané du ciné. 
Est-ce que tu as d'autres projet au cinéma et/ou au théâtre ? C'est en train de se décider en ce moment mais rien de confirmé pour le moment !
***
Avant de nous quitter, Niels Schneider a accepté de répondre à un petit questionnaire de Proust. Voici ses réponses :
Principal trait de ton caractère : coupable La qualité que tu apprécies chez un homme : sa féminité La qualité que tu apprécies chez une femme : sa force Ton principal défaut : ma distraction Ton occupation préférée : dormir Ton rêve de bonheur : avoir plus de sagesse Ton/tes héros dans la fiction : le Prince Mychkine (dans l'Idiot de Dostoïevski) Ton dernier coup de coeur cinématographique : Journal intime de Nani Moretti Le don de la nature que tu aimerais avoir : le don d'ubiquité L'état présent de ton esprit : distrait Ta devise : fais ce que doit advienne que pourra
https://www.sortiraparis.com/loisirs/cinema/articles/119741-interview-de-niels-schneider
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Samedi 23 octobre 2021
Le deuil des jeunes filles
Mes récits, mes notes, sont un peu chaotiques.
Je note des idées de thèmes à aborder, des bout de phrases et puis ensuite lorsque je me décide à ouvrir mon logiciel de traitement de texte je jette un œil à toutes ces notes et j'essaye de les développer.
Et donc mon « journal » c'est en train de devenir tout ça, ce n'est plus tout à fait un récit strict de mon quotidien. J'aime bien la forme que ça prend. En fait, en y réfléchissant un peu, j'ai fini par penser à en faire une sorte de (modeste) témoignage de mon époque. Les années 2020 vu par un type banal. Oui, ça me plaît bien !
Alors il faut que je pense à parler des choses de mon temps, à évoquer des artistes du moment. Seulement, mes références sont un peu datées, voyez-vous. J'ai tendance à m'intéresser à des gens d'un autre temps : Picasso, Bob Dylan, Karl Lagerfeld (le célèbre couturier allemand qui est en train de faire son entrée dans mon panthéon)...
Si je devais évoquer des jeunes artistes, je serais bien embêté. Quelle musique moderne trouve t elle grâce à mes yeux ? J'aime assez Billie Eilish. Bon, je connais surtout son premier album qui commence à dater (il est sorti voilà deux ans, autant dire une éternité à l'échelle de la vie d'une chanteuse âgée d'à peine 19 ans!). Elle a opérée cette année un surprenant changement de look, se transformant en femme fatale  style années 40, c'est assez extraordinaire, depuis lors je la vois d'un tout autre œil : elle est devenue sexy et elle l'assume. Tant mieux !
Si je jette un œil sur ma playlist du moment, les morceaux récents qui en ressortent sont des chansons de Kevin Morby, Caroline Polachek et The Weeknd (quel pseudo idiot!), je raffole de son hit « Blinding Lights ». Voilà un peu les artistes de notre ère que j'arrive à apprécier en ce moment
Si l'on parlait de cinéma, là j'aurais peut être plus de références modernes, parce que je vais régulièrement au cinéma voir des nouveautés. Aujourd'hui même je suis allé voir « Illusions Perdues » et c'était très bien. J'y ai adoré Vincent Lacoste en journaliste pourri et cynique et j'y ai aussi croisé le monument du cinéma français qu'est Gérard Depardieu et ça c'est toujours un plaisir. Longue vie à lui !
Dans mes notes, je lis « les jeunes filles c'est finit pour moi »... ah, les jeunes filles et moi, histoire qui dure depuis quelque chose comme...23 ans ? J'y pensais l'autre jour, dans le bus, observant les lycéennes, j'ai réalisé que ça, c'était finit pour moi. Ces jeunes filles de 16 ans, je ne pourrais désormais les dévorer que des yeux. J'ai peut être encore le droit d'en rêver, mais plus d'essayer de les séduire. Alors voilà, je suis en deuil, en deuil des jeunes filles.
L'autre jour en mangeant au restaurant japonais avec Canel nous avons parlé de Saint Germain-des-Près et du café de Flore auquel je ne cesse de penser, et nous nous sommes demandés qui étaient les nouveaux Camus, Sartre, De Beauvoir de notre époque : qui sont leurs héritiers ? Quels personnalités de leur acabit peut on croiser aujourd'hui lorsqu'on traîne au Flore ? Beigbeder, peut être ? Nous n'avons pas réussi à trouver beaucoup de noms...
Aujourd’hui, suis allé retrouver Justine et Canel. Avant le cinéma, nous nous sommes posés à une terrasse. On avait beaucoup de choses à se dire, puisque la vie sentimentale de Justine s'est trouvée toute bouleversé lorsqu'elle a rencontré un collègue et qu'elle est tombée amoureuse de lui. Problème : Justine est en couple, et le charmant collègue aussi. Finalement, elle a finit par quitter Noël qui est dévasté. Le pauvre homme, je le comprend un peu. J'avais de la sympathie pour lui malgré les quelques 18 années qui nous séparent. Justine était peut être trop jeune pour lui (elle a dix ans de moins que moi). Ca devait finir par arriver... Bref, tout ça c'est du caviar lorsqu'on aime les potins, j'aime bien les potins ! Noël m'a envoyé un message l'autre soir. Je lui ai répondu qu'on resterait amis Facebook, pas de problème. Je ne l'ai jamais détesté, même si au début j'ai eu du mal à me faire à l'idée que Justine avait un amoureux de l'âge de ses parents.
Samedi prochain, on va tous se revoir, Canel, Justine et moi. Il y a une soirée Halloween au bar à vinyles, nous avons réservés, nous irons y manger et passer le reste de la soirée. Il y aura des groupes qui viendront jouer, ça risque d'être festif, et puis moi qui sort rarement, ça me ravit ! Est-ce qu'on fera des rencontres ? Oh, j'aimerais bien ! Mais je suis un vrai autiste en soirée moi. On verra bien !
J'ai raconté tout ça à Marz qui aime les potins. Je lui ai dit que Justine était amoureuse et tout ça, puis j'ai ajouté que j'aimerai bien avoir une vie sentimentale aussi excitante. Mais, m'a dit Marz « toi tu ne prend jamais de risque, alors ce genre de chose ne peut pas t'arriver ». Elle a raison. Que voulez vous qu'il m'arrive d'excitant ? En restant à là maison, pas grand chose. La chose la plus excitante qu'il puisse m'arriver, à vrai dire, c'est un rencard Tinder. Mon dernier presque rencard a été annulé parce que j'ai fais le con et qu'avec mes sarcasmes j'ai provoqué une brouille entre la jeune demoiselle et moi et cela peut de temps avant notre premier rendez-vous.
Quels sont mes espoirs de rencontres, aujourd'hui ? Je devais partir à Lyon rencontrer une fille mais elle a finit par se désintéresser totalement de moi, et puis de toutes façons, elle ne m'attirait pas plus que ça, ça aurait été gênant.
Il y a aussi Anne-Sophie qui voudrait bien qu'on se rencontre mais son caractère particulier me décourage régulièrement. Pourtant, elle a pas mal de qualités. Elle est jolie, intelligente, cultivée. L'autre jour elle m'a envoyé un courrier bien rempli. Je suis bête, au lieu d'aller à Paris je devrais aller la voir. Enfin, ça arrivera peut être en début de l'année prochaine. Il faudrait juste qu'on choisisse un endroit où se rencontrer. Pas trop loin de chez elle (elle vit à Marseille) ni de chez moi. On a évoqué vaguement l'idée de prendre un airbnb et de passer quelques jours ensemble. On verra bien.
Je pourrais bien rencontrer Melissa aussi, depuis le temps qu'on en parle. Il y a peut être moyen qu'on se voit en novembre et qu'on passe un moment ensemble. J'aimerais beaucoup.
Bande son : Lana Del Rey, Thérapie Taxi, Roxy Music, Oasis, Kevin Morby
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