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ecologieeteconomie · 7 months

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Le droit à une bonne information

- Ça commence à m’agacer sérieusement.

- Qu’est-ce qu’il y a Mustapha ?

- Internet c’est génial, mais on trouve tout et n’importe quoi. C’est pas toujours facile de savoir si on peut faire confiance à ce qu’on lit ou pas.

La fiabilité des sites d'informations

- Il suffit d’aller sur les sites d’informations sérieuses, dit sentencieusement Clémentine.

- Alors si je veux avoir les dernières informations sur le Honduras ou sur le dernier blockbuster qui est sorti au cinéma, je peux effectivement sans problème mie tourner vers les sites d’informations traditionnels. Si je veux des news sur un sujet un peu pointu, c’est tout de suite plus compliqué. J’ai fait beaucoup de recherches sur des films d’auteur et dès que je veux en savoir un peu plus, je n’ai plus aucune visibilité sur les sites. C’est des blogs perso ou des sites inconnus et c’est là que le parcours du combattant commence.

- Oui, je comprends ton problème, Mustapha. C’est d’autant plus rageant que sur les sujets pointus comme ceux-là, il n’y a pas de nombreux sites qui permettent de croiser l'information.

- Oui et certains sites ne sont pas sourcés. Sans mauvaise foi, certains auteurs ne citent pas leurs sources pour différentes raisons, mais du coup, il n’est pas aisé de se faire une opinion tranchée. Et encore en France, il existe des sites d’informations plutôt indépendants et relativement fiables, dans d’autres pays, c'est loin d’être le cas.

Exercer l'esprit critique pour vérifier l'information

- Oui, il y a un autre souci, c’est que l’accès à une source d’information fiable est un prérequis nécessaire, s'agace Clémentine. La capacité à déterminer si l’information lue est exacte ou non. En parallèle de l’accès à l’information, il faut exercer l’esprit critique et des compétences en vérification de l’information. La formation est encore au cœur des enjeux. Le souci c’est que l’accès à l’information est un enjeu extrêmement important pour la conquête et le respect des droits individuels. Je pense que tu touches du doigt un problème central qui doit être au cœur des politiques publiques des États voulant s’ouvrir à la démocratie.

- Il leur faut faire une place à des médias indépendants et sérieux et en même temps avoir une politique volontaire et cohérente visant à développer l’esprit critique des jeunes. C’est un sujet qui inquiète toujours les pouvoirs très forts, mais c’est la seule façon de passer d’une population asservie à des citoyens convaincus.

Fais-tu confiance à la presse qui a pignon sur rue ou t’ouvres-tu à des médias différents ? Réponse souhaitée en commentaires, merci.

#information #news #nouvelles #journaliste #journalisme #fiabilité #esprit critique

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guyboulianne · 10 months

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Vous souhaitez obtenir des faits et non pas des Fake News ?! Visitez le site de l'auteur et journaliste Guy Boulianne. Actualité, Politique, Histoire, Légendes, Culture, Arts et Lettres… Nouvel Ordre Mondial et Conspirations. Avec Guy Boulianne… Ayez toujours l'heure juste, avec des informations sourcées et référencées. Visitez dès maintenant : https://www.guyboulianne.info.

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zehub · 10 months

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Le juge constitutionnel conforte l'interdiction des étiquettes non compostables sur les fruits et légumes

L'interdiction, applicable depuis le 1er janvier 2022, d'apposer sur les fruits et légumes des étiquettes non compostables et non constituées de matières bio-sourcées ne sera pas remise en cause. Par une décision rendue vendredi 16 juin, le Consei

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mutations-protoplasmiques · 1 year

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après quoi nous analysons les autorisations impossibles avec effet immédiat, des spirales noires fomentent des révolutions optiques en acier trempé

et s’entredocumente comme glace au soleil, un blizzard bleu congèle mes sourcils froissés, stipule une saucisse aux herbes, suçote les cristaux statiques et quand crache l’info non sourcée tu dis : trop bizarre

trop bizarre et gambade in my mind une harde de centaures goldés conçus dans les casinos de Las Vegas

les yaourts ont un goût de déclin (nous aurions préféré ne pas avoir à grimper à l’arbre-monde)

je rend l’appartement dans quatre jours, repère sous la fenêtre des tags de visibilité, me brosse une ou deux dents, éclate au sol un émoji

j’éternue : un train déraille

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lepetitlugourmand · 1 year

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Brunch au Palais avec vue… Le Palais de la Méditerranée, joyau de l’Art déco de la Promenade des Anglais, mondialement connu pour son histoire sulfureuse et mystérieuse, a été entièrement réhabilité en 2001, dont une partie en hôtel, après un sauvetage in extremis de la destruction. Il est Géré et exploité depuis 2004 par le Groupe Hyatt Hôtels, sous le pavillon Hyatt Regency et devient @hyattregencypalaismed. C’est le chef exécutif @cyrilcheype, au parcours prestigieux argentin et parisien (La Bourgogne au Palace Avlear, et Palace Duhau Park Hyatt à Buenos-Aires, Sous-Chef Exécutif Park Hyatt Paris-Vendôme...), qui orchestre les cuisine de l’hôtel. Il propose au restaurant Le 3ème, une carte sincère à base de produits locaux de saisons. Aux beaux jours, parfaitement installé, non loin de la piscine scintillante et délicatement ombragé par la monumentale façade aux lignes pures, le brunch (mis en place depuis la fin de l’année) est une savoureuse façon de vivre Le Hyatt Palais de la Med en famille ou entre amis d’une vue infini sur la Grande Bleue. Les différents comptoirs offrent une sélection sourcée entre terre, mer et montagne : Huîtres de Méditerranée de la maison Tarbouriech, Œufs bios de chez La Plume Blanche à Vence (proposés suivant les jours : Bénédictes, Brouillés aux truffes, en Fritatta au chorizo…) La Burrata est faite artisanalement à Saint-Laurent-du-Var, le Filet de maigre de Méditerranée est snacké minute, la mousseline de pommes de terre est à la truffe... Les Fromages de chèvre sont de l’arrière-pays et s’aromatisent d’huile des oliviers ou du Miel des ruches des Gorges de Daluis. Pour les douceurs pas besoin de choisir juste se régaler de Gaufres, Pancakes, Pain perdu faits minute, de Tiramisu, de Tropezienne ou d'une Tarte au Chocolat... @hyattregencypalaismed est un des rares hôtels à Nice, à proposer un brunch à la belle et conscienceuse gourmandise à un tarif juste dans une ambiance parfaitement douce et musicale. 📸 10 @nicebymylens #hyattregency #hyattregencypalaismed #cotedazurfrance #frenchriviera #brunch #villedenice #buffet #mediterranean #foodstagram #locavore (à Hyatt Regency Nice Palais de la Méditerranée) https://www.instagram.com/p/Cp7-mTVoEz9/?igshid=NGJjMDIxMWI=

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choses-dingen · 2 years

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Le débat interdit. Langage, Covid et Totalitarisme Ariane Bilheran et Vincent Pavan, Éditions Tredaniel, 2022.

Un livre pour réfléchir.

Lorsque, de façon intentionnelle, la langue est trafiquée par des intérêts du politique ou de groupes communautaires, les citoyens doivent absolument s'en alarmer. C'est avec cet objectif que Vincent Pavan, spécialiste de modélisation et Maître de Conférences à l'Université d'Aix-Marseille et Ariane Bilhéran, docteure en psychopathologie et spécialiste de la psychose, ont co-écrit « Le débat interdit ». Un livre précis et très bien sourcé dans lequel ils proposent des pistes de réflexions pour les citoyens, pour qu'ils puissent retrouver leur libre arbitre et sortir des pièges instillés dans la langue depuis mars 2020. Ils le font avec une puissance analytique remarquable. Nous avons rencontré Vincent Pavan, mathématicien et chercheur d'exactitude. Propos recueillis par Anne Gillet, rédactrice en Chef chez BioTempo

BioTempo Vous êtes mathématicien spécialiste en modélisation, qu'est-ce que ça signifie exactement ? Vincent Pavan C'est assez simple. La modélisation consiste à essayer de sélectionner des situations du réel et de les formaliser dans des équations mathématiques de sorte que cette formalisation permette soit d'analyser, soit de faire des prédictions sur l'évolution. On l'utilise en physique et en mathématique, par exemple dans mon cas avec l'équation de Boltzmann, et aussi parfois en économie.

BT Très vite les chiffres diffusés au sujet du covid vous posent problème, et vous mettent carrément en colère, vous, mathématicien et chercheur d'exactitude. V.P. Pendant le confinement de mars 2020, je suis alerté par une publication de deux des membres du Conseil scientifique français, Cauchemez et Fontanet, sur la prétendue démonstration de l'efficacité du confinement en France, sur base d'équations et de programmes. Au début, je m'y intéresse avec un objectif plutôt pédagogique, pour faire un exercice avec mes étudiants et leur montrer l'utilité des mathématiques. Et là, ça a été pour moi un choc, parce que je ne pensais pas qu'on pouvait, en science dure, avec des mathématiques à peu près honnêtes, arriver à ce degré de mensonge. J'ai écrit une centaine de pages pour montrer que tout était faux dans l'article (vous pouvez en retrouver une partie ,dans le livre). Et pourtant, les outils numériques utilisés par les auteurs, ce sont des matières que j'enseigne : théorie des opérateurs, modélisation en probabilité et en statistique, analyse numérique et matricielle. , En tant que chercheur et enseignant en mathématiques, j'ai découvert tout ce qu'il y a de plus immonde en science dure : le non-sens des formules, des équations sans solution où on force un résultat et aucune maîtrise des concepts les plus basiques du vocabulaire des probabilités. Ce qui fait que les études et données brandies par les conseils scientifiques étaient des malfaçons dès le départ. Les mathématiques relèvent de la science spéculative tandis que l'épidémiologie et la médecine relèvent de la science opérative. Ces dernières ne peuvent s'abstraire de l'expérience. Les statistiques, c'est un outil d'analyse qui sert de support à des interprétations. C'est la façon dont on les utilise qui détermine si on les utilise avec rigueur dans la recherche de vérité ou pas.

BT Et vous n'avez pas été le seul à vous en rendre compte, et pourtant l'information n'a guère été relayée. V.P. Non, en effet, Juliette Rouchier, par exemple, qui est aussi spécialiste de modélisation et de simulation, a assez tôt écrit un livre (2) dans lequel elle critiquait les modèles de Neil Ferguson , à l'origine de toutes les mesures prises dans de nombreux pays - elle est directrice de recherche au CNRS (Lamsade) en économie, précisément. J'ai moi-même présenté mes travaux dans mon laboratoire, mais ils n'ont jamais été repris par mes collègues. Je pense qu'il y a une grande omerta, un peu de lâcheté, et de la peur. On a demandé aux enseignants à l'Université de collaborer quasiment sans réserve, au respect des mesures sanitaires et à relayer le narratif du gouvernement sur les masques et les protocoles sans cesse changeants. Beaucoup ont perdu pas mal d'énergie là-dedans et ont été obligés de collaborer avec le narratif, ce qui a entraîné un abandon de la parole critique, pourtant essentielle pour un chercheur.

BT Vous dites que la modélisation s'est faite dans un déni total de la réalité. V.P. Dès le début, toutes les mesures liberticides, le confinement ou le pass sanitaire, ont été prises sur la base d'un modèle et non pas sur base d'observation du réel. Celui qui aurait pu jouer un rôle, c'est Cédric Villani, qui avait tous les outils intellectuels pour comprendre puisqu'il est mathématicien, il était député, et vice-président de l'OPECST (Office Parlementaire pour l'Évaluation des Choix Scientifiques et Technologiques) - c'est eux qui, par exemple, enquêtent sur les effets indésirables des vaccins en ce moment. J'ai déposé une plainte contre X pour faux et usage de faux que représentaient les documents sur la modélisation du pass sanitaire. Je l'en ai averti et lui ai communiqué tous mes calculs. Il m'avait dit qu'il me recevrait à l'OPECST mais il n'a pas tenu parole. Pour essayer de faire rentrer toute cette problématique Covid dans un modèle mathématique, on a réduit aussi bien le virus que les questions de la santé à des niveaux de compréhension tout à fait ridicules. Et ça ne marche pas. L'approche de la question de la santé a été bien trop réductionniste.

BT C'est tout de même incroyable que ces malfaçons et ces manipulations soient « acceptées »... V.P. C'est ça qui me paraît le plus surprenant. C'est incompréhensible que presque tout le monde fonctionne dans ces mensonges grossiers. En mathématique, même si les escroqueries sont bien faites, c'est assez facile (si l'on connaît les mathématiques !) de découvrir les erreurs, en refaisant toutes les étapes de la démonstration, et de trouver la fraude, ce qui n'est pas le cas de toutes les disciplines. Et c'est là où il faut essayer de comprendre ce qui se passe dans la tête des gens. Beaucoup de personnes ferment les yeux ou détournent le regard, comme s'ils n'avaient aucun rôle actif à jouer. Il y a la peur, les compromis. Ariane Bilheran avait fait une vidéo il y a quelques semaines sur les profils capables ou non de résister aux pressions des régimes autoritaires et totalitaires. Et je pense que là, il y a un élément-clé à comprendre. Et c'est un peu pour ça qu'on a voulu traiter de la manipulation par le langage, capable de séduire, d'émouvoir et de convaincre. J'étais en train de relire le discours de Macron du 16/03/20, « Nous sommes en guerre ». Ce sont des modèles de textes propagandistes qui utilisent tous les registres de la sémantique, de la grammaire, de l'émotion... Et étonnamment, ce sont les plus diplômés qui sont les plus sensibilisés à ce type de discours. On ne peut pas comprendre tout cela sans étude précise de la psychologie. Les foules entières de l'Allemagne nazie en sont un exemple parlant. Les médecins ont été nombreux à adhérer au parti nazi, ainsi que les universitaires, les poètes, les écrivains. Et les universitaires, les poètes, les écrivains. C'est effarant de voir que ceux qui ont pour mission le décodage du langage, la recherche de la vérité, ont été parmi les premiers à collaborer avec les discours propagandistes. Ça pose réellement question.

BT Comment les gens peuvent-ils s'y retrouver, ce n'est pas simple... V.P. La parole médicale et la parole scientifique ont été manipulées. Or, le médecin, tout comme le scientifique, sont des personnes à qui on fait confiance. Le médecin est là pour soigner, le scientifique pour être modéré et parler avec précaution. Ce qui est hallucinant avec Ferguson (le modélisateur britannique), c'est qu'il raconte n'importe quoi, et on le reprend encore et encore. La grippe H1N1, c'était déjà lui, en 2009, il prédisait des morts à la pelle. Le Sénat va faire une enquête avec un rapport en 2010 qui recommande de ne pas lui faire confiance. Et pourtant, son élève Simon Cauchemez va être embauché à l'Institut y regarder de plus près. Laurent Toubiana qui avait bien lu le rapport du Sénat avait fait aussi plusieurs remarques dans ses interviews et dans son livre (1). Toute cette information était connue. Et pourtant Ferguson a essaimé partout dans le monde.

BT C'est aussi la complexité de ces matières, que personne ne maîtrise (la modélisation) qui fait passer une série de choses... V.P. Tout à fait. Pour essayer de reproduire les calculs de Ferguson, c'est très compliqué, personne n'a vraiment les moyens d'aller dedans et ça prend du temps. Quand j'ai refait les calculs de Cauchemez sur l'article de mai 2020 (qui a d'ailleurs été publié sans relecture, soi-dit en passant, ce qui ne se fait jamais dans le cadre d'une publication « sérieuse »), en reprenant exactement tous leurs calculs et leurs codes, ça prend beaucoup de temps. Il y a très peu de personnes qui sont capables de faire ça et qui en plus ont envie de faire ça (en France il y a ... moi !). Du coup, ces pseudo-spécialistes arrivent à s'imposer. On est dans un contexte de « cancer » dans la science.

BT Vous parlez aussi, c'est aussi le sujet important de votre livre, de cette nouvelle langue Covid qui restreint la réflexion. V.P. Oui, tout à fait. C'est une langue très technicisée et elle contient de nombreux néologismes et beaucoup d'anglicismes. Ce qui ôte tout repère sur lequel s'appuyer pour essayer de repenser cette maladie. On ne dit plus contagieux maintenant, on parle de RO . Ce qui donne l'impression que seuls « les sachants » ou le gouvernement peuvent en parler. On a appauvri le langage, et on l'a rendu plus froid, non humain.

BT On tue l'affect et on arrive dans ce fameux monde numérique glacial où on veut nous emmener... V.P. C'est exactement ça. L'humain est nié dans ses émotions, dans ses capacités à ressentir et on le réduit à des chiffres. C'est le « corps-chiffre », comme le dit très bien Ariane Bilheran. L'anthropologie, ce sont les données qui vous définissent. Vous êtes réduit à être porteur ou non porteur de virus, symptomatique ou asymptomatique, contagieux ou non contagieux. Vous êtes réifié et vous rentrez dans une base de données. Vous êtes tracé : contact tracing & contact tracking. C'est évidemment assimilé à votre téléphone portable qui va contenir votre QR code, votre identité, votre statut viral, vos droits ou pas de vous dé-placer. L'homme ne peut plus avoir de libre arbitre puisque tout est décidé en fonction des données qu'on va collecter sur lui. L'homme est un ordinateur, il a un virus tout comme l'ordinateur. La métaphore va très loin car derrière il y a tout le mouvement cybernétique de réduction de l'homme à une sorte d'information, une mémoire finalement. A tel point qu'on dit aujourd'hui, c'est le point de vue des transhumanistes, qu'on peut hacker le cerveau des individus. La fusion homme-machine, c'est une vraie idéologie. Les comparaisons et les réductions qu'on fait de l'homme avec l'ordinateur sont beaucoup plus qu'une métaphore passagère. L'identité devient une identité numérique. Et c'est quelque chose qui ne va pas s'arrêter.

BT II y a aussi un point important. Les chiffres de mortalité de 2020 n'ont pas été pires que les autres, on peut le vérifier sur les données de l'INSEE. Donc ça aussi c'est un fait. V.P. Si on fait le bilan de 2020, il y a eu ce qu'on appelle un effet moisson, c'est-à-dire que 2016, 2018 et 2019 ayant été des années de sous-mortalité, il y a eu « le rattrapage » chez les personnes de plus de 85 ans en général. Mais chez les moins de 65 ans, il n'y a jamais eu aussi peu de morts de toute l'histoire « chiffrée » ! Alors sur quelle base a t-on prétendu d'une urgence sanitaire ? Le Covid a représenté 2 % des séjours hospitaliers et 5 % en réanimation. Les décisions ont été prises sur base de fausses simulations et à l'inverse, quand on a commencé à avoir un peu plus de recul, on a refusé de faire des bilans honnêtes sur les chiffres réels. Pareil pour 2021, il n'y a rien de particulier, statistiquement parlant. Sauf, la question des vaccins pour laquelle on ne veut pas non plus donner accès aux chiffres qui permettraient de trancher cette question de la mortalité vaccinale. Il y a un narratif, mais il est complètement coupé de la réalité, basé sur des simulations, qui servent à construire un discours très alarmant et manipulateur. C'est typique de la technique des discours paranoïaques, cette déliaison entre le discours et le réel, que l'on retrouve dans les discours des régimes totalitaires ; les régimes communistes étaient maîtres dans l'art de bassiner des chiffres pour essayer de faire tenir le réel dans le discours. Dans le livre, je parle de choses très précises en mathématiques. Ma parole s'appuie uniquement sur des données rigoureuses. J'ai toujours peur de me tromper, j'avance avec prudence, comme mathématicien. Du coup, quand je parle, c'est en connaissance de cause. Je n'ai jamais reçu de quelconque protestation contre mon travail, d'ailleurs. Et pour Ariane (Bilheran), c'est pareil. Je crois que c'est ce qui fait que le livre est rassurant, précis et argumenté. Nous sommes restés dans le domaine de nos spécialisations. Tout ce que nous disons, est référencé et sourcé. Il y a toute une série de personnes qui veulent porter un autre discours, produire le contradictoire pour pouvoir avoir accès à la vérité. Car à la fin, le mensonge finit toujours par tomber.

(1) Laurent Toubiana est épidémiologiste et chercheur à l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale). Il est l'auteur de « Covid-19. Une autre vision de l'épidémie », Éditions L'Artilleur, 2022. (2) « La diffusion de la Covid-19 Que peuvent les modèles? », de Juliette Rouchier et Victorien Barbet Éditions Matériologigues, septembre 2020. Interview publiée dans le numéro de rentrée de BioTempo

#covid19 #modélisation #ferguson #totalitarisme

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policeangora8 · 2 years

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Robe Salopette En Jean Avec Boutons

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#robe salopette jean

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d1kiz · 2 years

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Les hommes font l'Histoire, les femmes sont l'Histoire.

(non-sourcée)

#citation #non-sourcée #Histoire

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etiennedaho · 2 years

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Près de 60 ans après sa fondation légendaire, Le Bus Palladium, petite salle mythique de la rue Fontaine à Pigalle a définitivement fermé ses portes et va sans doute bientôt se transformer en Hôtel. Alors un hommage s’impose car le génie du lieu c’est d'avoir compris et pressenti deux phénomènes majeures du XXème siècle : l’émergence d’un groupe d'Age qui a des besoins et des envies : les fameux jeunes, adolescents et banlieusards, et celle de la musique qui est née par eux et pour eux, le rock.

C'est au palladium que l'on peut danser ce que l'on veut

En 1966, Liz Brady, jeune espoir du rock'n'roll chante le Palladium et tout Paris en parle. La chanson est assez exceptionnelle. Elle met en scène dans le son ce qu’elle promet "Allez au Palladium et vous verrez". Cette année là, il n’y a pas une ni deux, ni trois mais quatre chansons qui paraissent et mentionnent le Palladium. Pourtant cette petite salle de la rue Fontaine, entre Montmartre et Pigalle n’a ouvert que quelques mois auparavant. Sa décoration est simple, pour ne pas dire inexistante. Mais alors pourquoi est ce que tout le monde en parle ? Parce tout le monde peut y aller. La France de l’après-guerre découvre l’adolescence. Le baby boom a donné naissance à une génération entière de jeunes qui ne comprennent pas leurs parents, rendus trop vite adultes par la guerre. La France est en pleine croissance mais la vie reste dur dans les banlieues parisiennes qui ne sont pas encore desservies par le RER. Les jeunes s’ennuient, font des bêtises et les blousons noirs imitent leur idoles. Donc avant d’être une salle de concert, le Bus Palladium est surtout une vision presque sociale, née de l'esprit de l'entrepreneur James Arch qui comprend le désarroi de tous ces jeunes et pour cause, il a à peine 21 ans.

Les bus d'acier

Dix ans après l’ouverture du Palladium, le rock français traverse un passage à vide : Les pionniers ont bifurqué vers le blues ou la variété. Plusieurs groupe comme Ange ou Magma restent populaires mais ne reçoivent aucune promotion de leur maison de disque et n'ont de ce fait aucune reconnaissance médiatique en radio ou télévision. L'explosion du mouvement punk en Grande Bretagne change cet état de fait et le groupe Téléphone en sera le principal bénéficiaire. Ce n’est pas un hasard si le tout premier EP du groupe Hygiaphone est enregistré en live au Bus Palladium en 1977. Six ans plus tard, pour pallier le manque d’intérêt de la presse pour le rock français, le Bus et la Sacem s’allient pour créer « les Bus d’aciers » qui 5 ans avant la création des Victoires de la musique devient la première récompense officielle en matière de rock. Elle joue un rôle déterminant pour affirmer la spécificité du genre en France. La toute première récompense ira à la chanson rock d’Alain Bashung, qui essuie le mépris d’une presse entièrement acquise à la cause des anglo-saxons. Mais les Bus d’acier sont lancés. Ils vont régler les figures les plus marquantes des années 80 : d’Indochine à Kat Onoma en passant par Carte de séjour.

Références musicales et archives :

Liz Brady, Le palladium, 1966

Archive : James Arch raconte la genèse du projet du bus Palladium, émission "Le bus palladium", France Culture, 2005

Rolling Stones, Satisfaction, 1965

Archive : Régine critique James Arch (non sourcée)

Félix Mayol, Viens poupoule

Archive : Reportage au bus palladium dans l'émission "Vingt ans de la chanson", ORTF, 1966

Léo ferré, Le palladium, 1966

Archive : James Arch sur les garçons qui fréquentent le Bus Palladium, ORTF, 1966

Téléphone, Hygiaphone, 1966

Archive : Alain Bashung sur son Bus d'acier pour Pizza (non sourcée)

Etienne Daho, Sortir ce soir, 1984

Archive : Rachid Taha qui évoque le Bus d'acier pour Carte de séjour, 1987

A retrouver sur https://www.franceculture.fr/emissions/la-serie-musicale/derniere-viree-au-bus-palladium

#bus palladium #bus d'acier #etienne daho #france culture #la série musicale

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denimatio · 3 years

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Le perfectionnisme me rend malade, il me rebute. Toutes ces femmes et ces hommes qui cherchent la perfection dans les stéréotypes créés par la société me filent le vomi. Foutus mannequins de viande, sans personnalité ni amour-propre. Mêmes fringues, même musique, mêmes expressions, mêmes aliments, mêmes galipettes, mêmes voitures, mêmes vies à la finale. Cela ne peut finir qu'en suicide psychique collectif car vivre en automate est, sans l'ombre d'un doute, un abandon de soi. Quand tout le monde est pareil, chacun n'est personne. Le perfectionnisme est un petit oiseau en cage qui vit, mange, chie et meurt dans le seul but d'être admiré. Je veux vivre libre. Dehors, gelé, affamé, mais libre. — Charles Bukowski (d'après une citation traduite en espagnol et non sourcée, sans doute tirée d'un entretien) photo : Michael Montfort

#perfectionnisme #charles bukowski

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rympresse · 3 years

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ENQUÊTE │Pillage de sable, la bombe à retardement

Ce sont des organisations complexes qui se cachent derrière le trafic aussi fructueux qu’illégal du pillage de sable au Maroc. Ce marché noir hautement protégé a des conséquences désastreuses sur l’environnement, l’économie et induit la fragilisation au long terme de plus de la moitié des constructions du pays. Zoom sur cette mafia des sables que rien ne semble arrêter.

« Toutes les plages disparaîtront à la fin du 21ème siècle », c’est l’alarmant constat que fait le consortium scientifique et associatif. Pourtant la montée du niveau de la mer n’est pas la seule cause du phénomène. Le pillage de sable est une pratique si développée que l’écosystème mondial en est influencé. Une récente enquête réalisée par la chaîne franco-allemande Arte est revenue sur ces mafias du sables au Maroc, différentes organisations clandestines qui représentent 55 % de l’ensemble des sables qui finissent par alimenter le secteur marocain de la construction.

Cet attrait pour le sable côtier est explicable à plusieurs niveaux. D'abord, le sable des plages est peu coûteux car non consolidé et donc facile à enlever avec des chargeurs frontaux ou même en chargeant des camions à la main. Ensuite l’activité continue des vagues de la zone de surf fournit un sable bien trié et exempt de boue. Enfin, argument de taille : la majorité des plages au Maroc sont publiques et représentent donc une source «gratuite» d'agrégats pour ceux qui sont prêts à le prendre. Devant l’aubaine, dans les régions côtières sinistrées, voler le sable pour le revendre, devient pour certains jeunes un choix évident.

Un état des lieux affolant

Dans le reportage, signé Sophie Bontemps et intitulé « Razzia sur la sable », on part à la rencontre d’un groupe de jeunes de Larache qui remplissent infatigablement de sable des sacs de paille accrochés à des ânes. Ils constituent le bas l’échelle de ce trafic rentable, « les maillons fragiles d’un système illégal », et sont payés entre 50 à 60 dhs la journée. Le phénomène d’extraction sauvage et illégale existe dans tout le pays et l’explosion de la construction en a fait un marché clandestin, du fait de l’importance du sable dans la confection du béton. Le sable est désormais la deuxième ressource après l’eau la plus recherchée et consommée sur la planète. Selon nos informations, aux environs de la région Casablanca-Settat, c’est la côte de Sidi Rahal, et les environs de Douar El Houaoura qui sont le plus concernées.

D’après la géologue Aicha Benmohammadi, ce sable extrait des carrières sauvages qui n’a aucune traçabilité est « impropre à l’utilisation dans le domaine de la construction ». Certaines études qui ont relevé sa richesse en fer en démontrent le risque cancérigène. « Dans certaines zones on observe un décapage de terres sableuses vendues comme étant du sable utilisable », informe-t-elle. Pour Saad Charikioui, ingénieur en bâtiment, la concentration en sel marin et donc en chlorure de sodium de ce sable sont bien supérieures aux quotas imposés, ce qui en affecte l'efficacité à long terme. « En 20 ou 30 ans les structures sont fragilisées, en raison de de l’oxydation de l’armature, des gonflement, des fissurations ce qui peut causer des effondrements », alarme-t-il. Le lien est vite fait entre cette situation désastreuse et les statistiques effrayantes d’effondrement dans la ville de Casablanca. Les carrières d’où est extrait le sable légal appliquent des quotas relatifs aux quantités de sable à extraire et à commercialiser. Mais l’informel reste majoritaire sur le marché, soit plus de la moitié des 30 millions de tonnes chaque année. Au total, ce business coûte 1,1 milliard de dollars au gouvernement marocain en taxes impayées.

Cela est sans compter les scandales qui entourent le volet légal de ce business. Derrière ce marché, la société Drapor, filiale du groupe Satram depuis sa privatisation, ainsi que l’entreprise Rimal chargée de la partie traitement et commercialisation. Une enquête de 2014 a révélé des actes présumés d’escroquerie, de faux et usage de faux, d’abus de confiance et de dilapidation des biens dirigés contre les proches de l’ex-PDG du groupe, Lahcen Jakhoukh. De plus, malgré l’importance considérable des volumes de sable concernés et des recettes engorgées, il semble que ces sociétés privées soient aussi peu contrôlées sur leur fonctionnement, que sur leur impact écologique. Aujourd’hui, les autorisation d’exploitation de Drapor prennent toutes fin et malgré le feu vert de Aziz Rebbah, ministre de l'Énergie, des mines et de l'environnement ne sembles pas prêtes à être renouvellées.

Dans les coulisses du marché noir

En parallèle, les promoteurs immobiliers et chefs de chantier, acteurs majeurs de ce commerce, feignent l'ignorance d’un tel trafic. Interrogé par Le Desk, un promoteur immobilier établi à Casablanca, informe anonymement : « Dans les carrières officielles, l'équivalent d’un camion-remorque de sable est vendu autour de 6500 dhs. Pour l’extraction dans les carrières sauvages cela passe à 5000 dhs ». « Il existe plusieurs façons de procéder pour extraire le sable côtier : les plus petits poissons utilisent des charrettes à roues qu’ils chargent la nuit, à la pelle. Considérant qu'une charrette est équivalente à 1 mètre cube de sable, c’est 150 dhs dans leurs poches. Ils peuvent même investir dans un triporteur et doubler ou tripler leur recette », ajoute-t-il. Pour ceux qu’il appelle les « plus gros poissons », le procédé est différent. Il raconte : « Ceux-là ont plus de moyens et de biens plus gros engins. Ils utilisent des machines de type trax pour extraire le sable et possèdent plusieurs semi-remorques. Naturellement ils corrompent systématiquement les autorités locales pour être tranquilles. D’après mes informations le caïd est payé autour de 500 dhs par semi-remorque. En comptant le plein d’essence et les bakchichs, le trafiquant peut faire un bénéfice net de 1500 dhs par semi-remorque rempli ». Mais plus récemment nous apprend notre source, pour optimiser ce processus c’est avec de plus petits camions de 5m3 et manuellement, que s’opère l’accumulation du sable. « De jour le volume d’un de ces petits camions est vendu à 100dhs. La nuit, ce prix double. Pour atteindre le volume habituel contenu dans un semi-remorque traditionnel, les voleurs de sable disposent de 5 petits utilitaires. »

Le rapport onusien sur les mafias du sable

Dans le rapport des Nations unies, « Mafias du sable, extraction de sable illégale et contrebande au Maroc », publié en mai 2019, l’organisation alerte sur la gravité de ce trafic pour la construction d’hôtels, de routes et d’autres infrastructures liées au tourisme. Selon ce rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement (ONU Environnement), c’est bien 10 millions de mètres cubes par an qui proviennent de l’extraction illégale de sable dans les zones côtières.

L’étude qui évoque des carrières sauvages sur le littoral allant de Safi à Essaouira, évalue à 16% le sable issu des oueds, et à seulement 7,25% le sable issu de concassage. En plus de l’évitement fiscal que cela représente, le rapport évoque également l’impact écologique d’un tel trafic. Ironiquement, rappelle le rapport onusien, « la poursuite de la construction risque de conduire à une situation non durable et à la destruction de la principale attraction naturelle des visiteurs : les plages elles-mêmes ». C’est le cas d’Assilah qui à la suite de l'érosion de ses plages a vu nombre des structures sur la côtes commencer à se détériorer.

Impact écologique et destruction du patrimoine archéologique

Dans un rapport de la fondation Coastal Care qui veille à la sensibilisation contre la décimation en cours des plages et des côtes à travers le monde, on apprend que les problèmes engendrés par le pillage de sables côtiers sont nombreux. D'abord il est question de destruction potentielle de sites touristiques. L'extraction de sable a transformé ces sites miniers en paysages lunaires laids et donc inexploitables touristiquement.

Ensuite, on assiste à la perte d'écosystèmes côtiers entiers, dans de nombreuses régions notamment au Nord du Maroc. De fait, c’est plusieurs espèces d’oiseaux de rivage nicheurs et les tortues de mer mais également toute une végétation endémique rare sur les dunes, qui se voient décimées. Dans les zones humides côtières c’est la sauvagine migratrice ainsi que plusieurs autres organismes qui pourraient totalement disparaître.

Le déplacement de quantités aussi grandes de sable diminue la réserve disponible qui est la réponse naturelle aux tempêtes de plage, alors que ce sable constitue une excellente protection contre les tempêtes, les tsunamis et autres grands événements de vagues. Ainsi l'exploitation minière sur les plages accroît la vulnérabilité de toutes les infrastructures et écosystèmes côtiers qui étaient autrefois protégés. Enfin, Coastal Care alerte sur l’augmentation des taux d'érosion du littoral à cause du retrait du sable de la plage et des dunes adjacentes. On assiste par ailleurs à la destruction d’une multitude de sites archéologiques côtiers qui devraient être recensés et protégés.

Quelles solutions ?

Parmi les moyens mis en place pour que ce phénomène ne devienne inarrêtable : l’élaboration de solutions de construction respectueuses de l’environnement. Étonnement, c’est en se tournant vers des processus traditionnels de construction et des architectures vernaculaires qu’on trouve les moyens naturels les plus adaptés pour diminuer l’impact de la construction sur l’environnement. Les matériaux bio-sourcés ont déjà fait leurs preuves, présentant des bilans environnementaux bien meilleurs que le béton.

D’autre part, le compte-rendu de Coastal Care, propose d’étudier les sols de façon à pouvoir privilégier les corps de sable côtiers fossiles, déposés dans le passé géologique lorsque le niveau de l'océan était plus élevé ou plus bas qu'aujourd'hui. Ces anciennes étendues de sable non reliées aux écosystèmes côtiers modernes, préviendrait l’impact écologique de l’extraction. Pour cela il faudra effectuer des études approfondies des sols pour pouvoir les dater et établir un plan d’extraction efficace. Aussi, il devient vital de remettre en état les sites miniers existants et abandonnés.

Pour finir, le renforcement des moyens juridiques pourrait faire basculer l’état des choses. Ainsi, améliorer les réglementations existantes et instaurer des lois plus fermes du Code minier, permettrait de protéger plus efficacement le sable côtier marocain. Dans ce sens, le rapport de la Cour des comptes ont émis plusieurs recommandations dans le cadre de leur contrôle de la gestion du Domaine Public Maritime en 2013, allant de la veille à la mise en jeu de la concurrence lors de l’octroi des autorisations de dragage, à l’instauration d’un système de suivi et de contrôle de l’activité de dragage en passant par le recouvrement des créances.

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