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#mon doux clair de lune
luthienne · 1 year
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Gabriel Zaid, from "Circe" as featured in Gods and Mortals: Modern Poems on Classical Myths
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Quand la lune est claire et qu'elle est bien ronde, elle est toute ma lumière autant qu'elle est celle du monde... C'est ma planète dominante de par les astres, c'est ma planète aimante de cet Univers si vaste... Je vois clair en elle tant elle brille de mon esprit, oh lune si belle qui illumine ma vie.
Bonne nuit et doux rêves...🌝
DESCREA
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vampywriter · 2 years
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1. Comptines
"Promenons-nous, dans les bois," chantent les enfants d'un air enjoué, "tant que le loup n'y est pas."
Mère-grand les attend de l'autre côté du bois. À l'approche de l'orée, la fumée qui sort de la cheminée transporte jusqu'à eux le doux parfum du repas préparé, encore sur le feu.
"Un, deux, trois, j'irai dans les bois," chantent les enfants d'un air enjoué, "quatre, cinq, six, cueillir des cerises." Mère-grand a promis de préparer un clafoutis, s'ils participaient à la cueillette. "Sept, huit, neuf, dans mon panier tout neuf," même si leur panier date probablement du temps où mère-grand était encore "mainada". 
"Au clair de la lune, mon ami Pierrot," chantent les adolescents dans un murmure amusé, "prête-moi ta plume, pour écrire un mot… Ma chandelle est mort-euh, je n'ai plus de feu..."
Marcel éteint la torche, Émeline crie, puis le groupe rigole. C'est nuit de pleine lune ; dans le bois, le loup est de sortie… et il n'est pas seul. 
"Dans la forêt lointaine," chantaient les enfants fût un temps, "on entend le coucou, du haut de son grand chêne."
"Dans la forêt voisine," personne ne chante, "on entend les loups-garous, sous la pleine lune."
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nightlyvisitor · 10 months
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"You like to watch, don't you?" :3
Caught in the act, Raymon can't help but freeze. Just like a dog attempting to steal food from his owner, the expression on the sniper's face is nearly identical. Of course his gaze had been lingering too far long on the other...but who could blame him?
Early in the evening Chris had arrived home, freshly dispatched from the base. Exhausted and clammy it only made sense, that the other would enjoy some of the sniper's cooked food and a nice hot shower. Ray lay on the comfortable couch in his bedroom, engrossed into one of the many books his uncle Brian had send over. He wasn't dedicated to just one genre of books and that was a nice feeling, that his family knew him... At any case Ray was enrapt into a mystery and crime book, amber eyes fleeting over the words that would hold the key to this enigma.
Still working on the field meant that Raymon was aware of any sounds even if his expression said differently. The end of a slooshing noise and the small metal click accompanied by an open door was enough for the sniper to snap his attention back on his partner. He was ready to ask a few questions regarding Chris' latest mission, hoping that a certain virus strands hadn't been enhanched further...to his clear dismay he knew the BSAA scientists would be interested daresay even excited about such news.
While the sniper did show interest and focus as the other talked about details, such that stuck to his mind like the oozy black tar...Ray's resolve had slowly melted as soon as Redfield had discarded his towel in search for the freshly cleaned clothes in one of the drawers. Just like a popsicle left in the scorching heat of the summer sun, all that fixation on the murder mystery quickly dissipated.
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He couldn't help himself ! Citrine hues traced over the other's exposed body, checking for every scar or wound...and any marks left by him. All his "investigation" was cut short as soon as the younger of the two caught onto the teasing remark. It was almost hard to breathe, his body having a hard time gulping down some of the wetness in his mouth.
Well... might as well follow his words right?
"You know I was planing to tell you more about this mystery book I got-" Akin to a cat the shorter of the two gets up from his comfy spot, as slow but confident steps make their over to the other. "But I think this mystery right here is...even more captivating." A smirk is given with great interest. Words are purred out like liquid honey oozing and dripping in the golden light. It's not too long before small calloused hands are tracing over a strong chest, mapping over marks in hues of red and purple, a lazy and yet desire filled gaze now fixed on Chris. "Je t'ai manqué, mon doux clair de lune?" Words are barely whispered against the flesh of his neck, finally sealing their end with a few teasing kisses and nips...His longing for touch and warmth was clear as day and waiting for an answer.
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clamarcap · 1 year
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Canzon triste
Henri Duparc (21 gennaio 1848 - 1933): Chanson triste (1868) su testo di Jean Lahor alias Henri Cazalis. Jessye Norman, soprano; Dalton Baldwin, pianoforte. Dans ton cœur dort un clair de lune Un doux clair de lune d’été Et pour fuir la vie importune Je me noierai dans ta clarté. J’oublierai les douleurs passées, Mon amour, quand tu berceras Mon triste coeur et mes pensées Dans le calme aimant de…
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junoception · 1 year
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Le texte est mien ; Prière de ne pas l’utiliser
Ton souvenir s’efface alors que la lune s’agrandit
Comme une ombre qui trace pour mourir dans la nuit
Pas un jour ne trépasse sans que je ne te maudisse.
Pour tout, en vérité
Pour les secrets que tu m’as jalousement fait gardé
Pour les mots doux soufflés dans l’oreille que jamais je n’oublierais
Comme milliers de coups, souvenirs qui m’ont tout pris
Mon présent et mon futur traversés d’une rivière de larmes
Prenant sa source dans un passé qui ne perdra jamais son charme
Les Échos d’antan auquel personne ne résiste
Surtout pas quand une tête d’ange fait subir ses caprices
Déploie ses fanges dans mon cou nubile
Je me suis ployée.
D’une encre indélébile
Tu m’as parlé
Tu m’as murmuré mille mots à la surface de ta plume
Sur mon épiderme abîmé, tu as gratté, gratté au clair de Lune
Pierrot muet dont les phrases manquent des mots importants
Inconstants,
Ils pleurent comme une horloge déréglée
Ils pleurent pour me dire que je n’ai fait que rêver
Les yeux grands ouverts dans ta propre pénombre
Entre deux tâches de noir, une couleur plus sombre
Teintait ton cœur de ce que tu n’as jamais voulu m’expliquer
Tu m’as toujours tout refusé
Tu écrivais, sourd de mes appels
Tu tournais la tête, un sourire mystérieux, puis t’envolais a tire d’aile
Me privant a jamais de ma propre liberté
Oh, belle cage dorée dont tu possédais la clé
Jette moi avec lorsque le jour se sera levé
Lorsque j’apercevrai enfin ton visage nimbé de soleil
Tu me diras que jamais tu n’as voulu m’emprisonner
Tu mentiras parce que c’est ce que tu as toujours fait
Mais saches-le bien, bel oiseau
Ce jour-là, je serais partie sans un mot.
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ENTRE LES COULEURS DU RIRE
encore un morceau de je-sais-pas
logorrhécrite #etsi #eqrire #coucouquicest
aux éclats d'une ténèbre, arrondie de fin de moisson, dans un champ de chansons, plut quelque gouttelette, aux sons doux de pâquerette… et alors qu'on fit foison de fleurs à cueillir, et qu'un étrange bourdon venait en vibrant, parfaire les angles de la pièce, nous rendit à l'évidence un sentiment de tarte âgée, un peu comme oubliée au four, dans nos sens apeurés brillait un silencieux discours aux coins de lune à sourire ; il, en fallu, des indignés indifférents, des singes dinant à ticket désigné, des ignifugés furent au naufragé une éclatante singularité, où la douleur du rire ne fait que l'amplifier, en plein délire de statufié, indigo pour commencer, celui qui ne fait qu'empêtrer sur la morosité humaine, indigestion de sang vomifié, mot en hémorragie, interne citerne si tourne le vent, sur une douleur, à boudiner, à bourdonner, border au détour des coins de mousse, il était le dernier, d'une semaine un peu d'ondine, l'un demanda à l'autre, comment remonter, le temps, eh bien c'est en remontant l'espace, car alors les pas rebroussés se décomptent jusqu'à l'infra, l'infrastructure chiffrée d'une fréquence, ici remontée, ciel s'exclame, tort en cours, en toge, ouvre le bleu cyang, qui est d'une autre échelle de pompier, alors le rire explose, après la cadrille du papier, et les longueurs de se distinguer, d'entrer en résonnance, il fallait les mesurer avant d'en décider qui de comment en quoi, une flèche-en-ciel pour gratter des cibles, à tir anticipé, que diriez-vous d'une texture à la tonalité ? je ne l'ai pas le mien ici, non, il n'est même pas plus ou moins clair que gris souris, un glaire pourri, qui grêle sur mon esprit, un anthracite de sourire qui se bat, non celui qui éclate, irradie, formate le bon dit, qui bondit, des lattes, de mon lit sans pattes, pour ne pas que le monstre m'oublie, je les vois ces crochets à embouchure, bouchonnant de la sciure, de dent, tant et tant que la langue elle aussi, se met, à la couleur, comme une télé d'humeur, à mâchouiller, marmonner, pour un de ces pixels carrés, nuancés en l'indolence d'un nuancier, voici ce qu'ont rendu ces photos m'a-t-on vu, pour quelque rien du tout ; plus ou moins que drôles ? les couleurs stratifiées lui sont folles
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mysadecstasy · 2 years
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Alma et le sang
Du sang ? Pour quoi faire mon amour Pour quoi faire ? La rivière noire coule paisible et sainte sur les pierres polies La rivière noire coule paisible et ahurie sur tes idées folles Rivière noire sur tes désirs empiétés Tes volontés crues comme des souhaits d’enfants Que sois ! ont l’air de crier tes yeux Mais Alma ça ne marche pas comme ça On ne peut pas hurler le sang et cracher l’amour à tout bout de champs Tu es responsable Alma Tu détestes ce mot tu dis que c’est une insulte Mais ton cœur qui bat te rend responsable Responsable du sang que tu réclames et responsable de tes désirs saccadés Responsable du sang dans tes veines Tes veines qui scarifient ta peau d’opale et tes yeux de jais En un mot responsable de l’amour Et tu hurles que non que tu n’es pas responsable de l’amour Que tu n’as rien demandé que c’est une salope qui court les rues Sans doute as-tu raison Tu es impétueuse mais tu as rarement tort En même temps tu parles si peu… Tu préfères vivre Qui saurait être responsable de l’amour Qui à part un menteur ? Responsable… De l’amour qui lui coule dessus et lui emplit la poitrine L’amour qui noie Qui noie des chatons dans des bassines L’amour qui remue les tripes et qui fait hurler au sang L’amour qui baigne et prend le vent Qui sort un matin de toute humanité et vient arracher les peaux Alma tu es belle dans la nudité de ta sauvagerie Dans l’âpreté de ta douceur émiettée Belle dans l’horreur gracieuse de ton humilité Et dans l’effronterie de ton sang Dans les délices de tes désirs de reine Rivière noire sur tes volontés empiétées Tes envies crues comme des doigts d’enfants dans une tarte aux fruits Le bain Alma Le bain de ton sang et de ton amour tremblant Dans une gorge tranchée Un dernier spasme Et c’est là que… divine La rivière noire coule paisible et ahurie sur tes idées folles Tes désirs d’immensités claires balayées par le soleil brulant Dans les champs inondés de sang Champs de blés fauchés dans la mort suave de l’été Ô doux été que ne m’as-tu pas donné Alma et ses yeux graves Sa jupe en dentelle et son air de madone Sainte touchée par la Grâce   L’amour L’amour c’est au présent Et tu hurles son nom avec tes mains égarées sur les monts de mon âme Tes mains égarées sur les plis de mon cœur Sur mon corps décharné Enchevêtré endimanché entaché de blanc et de toute l’atrocité de la beauté nue et crue Ignorante fragile si vulnérable et belle Ton ignorance qui crie dans les vignes à l’aube Vulnérable et belle Ton ignorance qui crie dans les églises vides Dans les cimetières vides Où seuls les morts et les cyprès t’écoutent Alma Alma Alma Rivière noire sur tes désirs empiétés Tes volontés crues comme des souhaits d’enfants L’église le banc le cierge Le champs la paille la lune pleine La hêtraie la pluie les bruyères Les chemins qui nous ramènent au début Ces chemins de pierres qui abandonnent nos pas Et toujours tu veux le sang Alma Que le sang coule Rouge et beau Noir et chaud Sur ta peau dans tes bras Dans tes yeux Écarquillés comme une bête qu’on égorge Quand l’amour n’est pas assez beau Combien de fois es-tu morte Alma ? Et combien de fois la Renaissance ? Autant de fois et c’est bien ça la beauté nue dont je veux te parler Le recommencement La nouvelle fois où l’on se jette tout entier Habillé dans la mer glacée du bout de la jetée Du haut des falaises en février La belle renaissance quand le feu renait Encore… D’une dernière braise qu’on croyait soufflée Sentir le chaud dans ses tripes ça n’a pas de nom Prier pour que jamais ça ne s’arrête Que plus rien ne s’arrête Comme les étoiles Comme tes désirs impossibles et immortels Ô Alma si présente Si chaude et brulante en mon corps extasié Tu coules dans mon sang Je suis le sang que tu réclames Aime-moi comme au dernier jour Au dernier pas dans l’immense hêtraie sur les pentes pluvieuses de juillet Aime-moi comme le sang qui tu pries Ce sang qui te brule les entrailles et qui brille dans la nuit Dans l’infini nuit de ceux qui toujours rêvent Et jouent sans fin la chanson de l’autre monde
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oceansmelodysblog · 3 years
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Un rêve du passé
Après Botw Zelink
Version anglaise
Nous avons roulé ensemble à travers le vent et la météo alors que la pluie nous fouettait le visage et s'infiltrait à travers nos vêtements jusqu'à la peau. A partir de là, j'ai observé Zelda pour voir si elle arrivait à suivre, ou si la pluie incessante l'affectait trop. Elle était trop têtue pour admettre qu'elle avait atteint sa limite et continuait à la dépasser. Autant que je me souvienne, elle était comme ça avant la dévastation, passant des heures dans les eaux sacrées des sources pour réveiller ses forces.
Lentement, un souvenir que je croyais avoir oublié s'est glissé dans ma conscience :
J'ai surveillé l'entrée du Puits du pouvoir pendant que Zelda priait jusqu'aux petites heures de la nuit, mais en vain. Elle m'a ouvert son cœur et m'a révélé ses peines et son chagrin, puis quand j'ai entendu sa voix trembler, j'ai su qu'elle luttait à nouveau avec ses larmes et je me suis tourné vers elle. Je n'étais pas autorisé, en tant que son chevalier élu, à la regarder prier, et encore moins à la regarder accomplir ce rituel sacré dans sa robe blanche rendue transparente par l'eau. Mais il le fallait, en tant que meilleur ami et confident le plus proche.
Le clair de lune brillait sur ses épaules nues, tandis que la moitié de son visage restait dans l'obscurité. Son œil vert droit reflétait la lumière de la lune tandis que des larmes coulaient sur son visage. Jusqu'à présent, je me suis souvenu à travers les images de la pierre de Sheikah, mais ce qui est venu ensuite a frappé comme une étoile tombée sur terre.
J'ai rangé mon épée maîtresse et, défiant la résistance de l'eau bénite, j'ai couru vers elle. A peine, j'ai réussi à la rattraper qu'elle s'est effondrée en s'agrippant à mes bras. Elle était épuisée, tant physiquement que mentalement. En sanglotant et en tremblant, elle a crié son âme alors que je lui serrais la tête contre moi.
"Link, pourquoi cela fait-il si mal ? Ce fardeau sur mon cœur, je le supporte à peine et je me sens me noyer. Lien. S'il vous plaît, tendez-moi la main et sortez-moi de cette obscurité d'incertitude ! La voix de Zelda a tremblé et s'est cassée alors qu'elle a levé la tête dans mes bras et m'a regardé. Ses yeux étaient rougis par son besoin désespéré de retenir ses larmes, et maintenant ils brillaient comme la surface de l'eau de source reflétant la lueur de la lune. J'ai doucement brossé des mèches de ses cheveux derrière son oreille, trop inquiet de les casser avec. J'ai appuyé mon front contre le sien, j'ai regardé profondément dans ses yeux et j'ai exhalé mon souffle désespéré. Il m'a été difficile, à moi aussi, de porter le fardeau du héros, alors que tout ce que je voulais, c'était être un simple chevalier d'Hateno, vivant simplement et sans souci avec ma famille.
J'ai remarqué qu'une lourde larme coulait sur ma joue et que Zelda l'essuyait avec tendresse et me regardait avec regret dans les yeux, les larmes se rassemblant au bord des yeux.
" Shhh, Zelda attention, je te suivrai dans toutes les ténèbres, même les plus dangereuses et les plus désespérées ", lui murmurai-je aux lèvres, mais avant de pouvoir céder à ses yeux suppliants et rompre le serment de chevalerie, je pris ses jambes dans l'eau et la soulevai dans mes bras. J'ai piétiné dans l'eau jusqu'à la taille, en déplaçant mon poids à chaque pas, délibérément, pour ne pas tomber dans l'eau avec elle.
 
"Link ? Est-ce que ça va ? Tu as juste dit mon nom et ensuite parlé de dangereuses ténèbres...n'est-ce pas sûr ici ?"
Sa voix inquiète m'a fait sortir de mes mémoires. Mon cœur battait la chamade et mes respirations étaient plus lourdes que d'habitude.
'Qu'est-ce que c'était à l'instant ? J'ai eu l'impression d'y être à nouveau', me dit-il. C'était si réel que je pouvais sentir son odeur agréable!'
"Link !"
J'ai levé les yeux d'un coup et j'ai regardé dans de grands yeux. À l'ombre des nuages de pluie et de sa capuche, ses yeux normalement émeraude brillent maintenant dans le vert foncé des plantes du désert de Gerudo. Ne sachant pas si j'étais revenu à la réalité, j'ai plissé les yeux et secoué légèrement la tête pour me vider l'esprit.
"Pardonne-moi, princesse. J'ai eu une sorte de vision, je n'en suis pas tout à fait sûr, j'ai eu l'impression de l'avoir déjà vécue. Si je vous ai fait sursauter en parlant pendant que je le faisais, je suis désolé. Rien de tel ne m'est jamais arrivé auparavant, du moins personne n'était assez proche pour le dire".
Je l'ai vue me regarder avec curiosité et émerveillement, mais elle n'a pas demandé de quoi il s'agissait. Elle m'a toujours donné l'espace dont j'avais besoin pour m'ouvrir à moi-même, ce que j'appréciais chez elle.
Elle ne m'avait exhorté qu'une fois à lui donner une réponse à mon comportement silencieux avant le Grande Fléau, mais après cela, elle a commencé à me comprendre, même sans paroles. Je ne savais même pas si elle pouvait s'en rappeler, si c'était vraiment un mémoire perdue et si je ne faisais que le fantasmer, ce qui ne rendrait pas nécessairement plus agréable le fait de lui dire que je fais des rêves étrangement intimes à son sujet.
Elle m'a fait un sourire encourageant et je lui ai rendu la pareille. Mais alors ses lèvres pâles ont attiré mon attention et ont arrêté brusquement sa jument pendant que je faisais signe à ma mustang de s'arrêter.
"Reposons-nous sous cette vieille grange devant", nos chevaux ont besoin de repos. La pluie sape aussi leurs forces". Si je lui avais dit de faire une pause, elle m'aurait regardé avec défi et aurait continué à rouler sans moi. Mais je l'ai fait faire plus attention aux sentiments de son animal de compagnie et je l'ai secrètement persuadée de se réchauffer.
Dans la vieille grange, nous avons trouvé du foin, que nous avons bien sûr éparpillé sur le sol ensemble, pour nous donner, ainsi qu'aux chevaux, un endroit sec et à l'odeur agréable pour se coucher. Altay et Himawari se sont couchés sur les tapis de foin que Zelda et moi avions laborieusement éparpillés, presque comme si nous nous étions mis d'accord. Nous nous sommes regardés simultanément, souriant au comportement insolent de nos compagnons animaux.
Alors que je m'agenouillais à côté d'Altay, j'ai demandé à Zelda de s'asseoir à côté de moi, entre nos deux chevaux. J'ai séché et nettoyé le manteau d'Altay autant que possible avec un bout de tissu, pendant que Zelda retirait la selle de sa jument Himawari et la soignait. C'était calme mais confortable entre nous. Tout ce que nous entendions, c'était le martèlement de la pluie sur la façade en bois et la respiration endormie de nos chevaux. Même si le froid humide et inconfortable a pénétré dans la maison par l'absence de porte, je me suis sentie chauffer. J'ai tourné la tête à Zelda pour m'assurer qu'elle se réchauffait. S'appuyant sur Himawari, elle zappa à travers la pierre de Sheikah, ignorant ses doigts rougis. En soupirant, j'ai déposé mon épée et mon bouclier de maître, j'ai enlevé ma capuche et ma tunique, et je les ai laissés sécher sur le sol. Alors que je pensais à faire un petit feu, j'ai senti son regard dans ma nuque. Elle me regardait avec la bouche légèrement ouverte pendant que je la regardais d'un air interrogateur.
Mais j'ai alors réalisé qu'elle me regardait de façon un peu distraite, et qu'elle regardait à travers moi, vers un temps qui était passé depuis longtemps.  ‘Les cicatrices sur mon corps ont-elles déclenché la mémoire du jour de ma défaite ? ‘
Avec précaution, je l'ai touchée à l'épaule. "'Zelda, je suis ici, je suis vivant, et c'est grâce à toi. S'il vous plaît, revenez me voir. Zelda !"
Elle clignait des yeux, poussant des larmes.
"Link ? Oh, grâce à Hylia, je suis si contente que tu sois en vie", dit-elle entre les larmes et un rire soulagé en me jetant sur le dos avec les bras.
J'osais à peine bouger, mes bras planant discrètement sur son dos alors qu'elle se blottissait de plus en plus contre moi, cachant son visage contre mon cou. Je ne devrais pas penser à ce que j'ai ressenti, non, je n'avais pas le droit d'y penser. Mais je ne pouvais pas nier que j'étais profondément détendue à ce moment-là.
Soulagée, elle a soupiré contre mon cou et m'a regardé dans les yeux. Au début, elle me regardait avec contentement, jouant même avec des mèches de cheveux, mais soudain, ce voile devant ses yeux a disparu et l'expression de ceux-ci est devenue claire, comme un ciel sans nuage.
Elle sursauta et tomba sur le côté, tenant une main devant sa bouche sensuelle.
"Link ! Je suis désolé... Je... Je ne sais même pas pourquoi j'ai fait ça !"
Lentement, je me suis assis et j'ai passé une main inquiète dans mes cheveux. A première vue, sa tête ne pouvait toujours pas distinguer dans quelle époque elle se trouvait, en raison du sceau centenaire et de la perte d'espace et de temps. Tout ce que je savais, c'est que je devais l'aider à sortir de cette obscurité, comme je l'avais promis dans ma vision. J'ai poussé un grand soupir et lui ai fait un sourire doux et honnête.
"C'est pas grave. Chaque fois que tu as besoin de ma chaleur, ne te retiens pas". J'ai glissé près de l'Altaï et je me suis appuyé sur lui. Il a brièvement levé sa lourde tête et m'a regardé avec somnolence, mais quand je lui ai caressé la bouche, il s'est rendormi. J'ai tourné mon attention vers Zelda, qui avait encore l'air confus.
C'est alors que j'ai pris l'initiative de lui taper sur la poitrine pour lui faire savoir qu'elle pouvait s'appuyer contre moi.
Légèrement incertaine, elle m'a rejoint et a provisoirement posé sa tête sur mon torse.
"C'est comme un miracle d'entendre votre cœur battre fort dans le torse. La dernière fois que je l'ai entendue, vous étiez... êtes..." elle chuchota faiblement. La seule pensée du mot " meure " a déclenché en elle un immense chagrin. J'ai senti qu'elle n'était plus elle-même, plus fragile, plus sensible et plus affligée. Son âme a été brisée et elle s'est enfoncée dans chaque fibre de mon corps. J'ai senti ses épaules se mettre à trembler, luttant à nouveau avec son cœur.
Cela faisait seulement deux jours qu'elle avait été libérée des griffes de Gannon et pourtant elle attendait beaucoup trop d'elle-même.
Je l'ai tirée sur mes genoux et j'ai soulevé tendrement son visage avec un doigt, j'ai appuyé mon front contre le sien et j'ai soupiré. Enfin, je n'étais plus lié par un serment.
Du bout du doigt sur son menton, j'ai caressé sa peau douce et pure, sa mâchoire, ses joues, ses yeux, son nez et finalement je me suis arrêté à ses lèvres. Elle se détendit sensiblement et se pencha plus près de moi.
"Quelles que soient les ténèbres dans lesquelles tu te trouves, aussi dangereuses et désespérées soient-elles, je te suivrai et je te sauverai", ai-je soufflé contre ses lèvres. Mon cœur battait la chamade et mon souffle tremblait, je voulais lui enlever sa douleur, l'aider à guérir. Une dernière fois, j'ai regardé dans ses yeux torturés d'émeraude et j'ai fermé l'espace de ses douces lèvres avec les miennes.
Je l'ai embrassée avec la soif d'un randonneur du désert qui a enfin trouvé de l'eau et la tendresse des flocons de neige qui touchent le sol.
Zelda a interrompu notre baiser ; le souffle tremblant, elle a respiré mon nom.
C'était tout ce que je pouvais entendre, ni le tambour de la pluie sur les toits ne m'atteignait, ni les doux ronflements de nos chevaux, seul son souffle murmurait, je lui aurais juré les mêmes mots une fois dans la fontaine sacrée du pouvoir. 
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luthienne · 1 year
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Lisel Mueller, from Alive Together: New and Selected Poems; "Heartland"
[Text ID: We want to hear someone say, / "I give you my heart," meaning, / "summer and winter," meaning, / "all my time in this world,"]
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lecorcure · 4 years
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Écrire le bilan du défi
(#30jourspourécrire - Day 30 - gourmandise finale, j’ai pris les deux thèmes : « Écrire » et « Bilan du défi »).
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Écoute moi, écoute ma prière : je murmure aux fantômes de souplesse ces mots d’autoportrait qui me font grandir cinq fois dans le bruit des rivières et la joie des premières fois, mon épée dans la transparence vénéneuse des jours anciens.
Guérir le futur, des boussoles plein les livres à la source du débordement furieux des relations humaines d’une sorcière sur le rivage. Ses regrets brûlant le manque du plus tard, elle esquive, de son regard fuyant, le chant d’une sirène. Muette, sans plus écrire.
Ce retour aux sources, et même quand je dors, quand au rendez-vous sous le clair de Lune l’amour nous dévore, je veux le faire rimer en or : et toi, qu’aurais-tu fait à ma place ?
Étoiles, avions, satellites, je marche à vous; je marche à toi; je titube à toi; je marche à toi et à tout ce qui partout, partout, partout même dans ton absence, des ruisseaux en feu aux gémissements sourds des forêts, inonde l’air de ce qui est sacré, des contes anciens à la cime de l’enfance en passant par cent ans de solitude joués dans la Nocturne d’un Chopin, bouche ouverte plein les étoiles, la cage thoracique en fraises éclaboussées de poussière et de débris de verre.
Aucun artiste ne tolère le réel qui, dans l’ombre, cherchant l’issue d’un labyrinthe où le pain ne nourrit plus, se regarde dans le miroir des heures en miroir, et s’apprête à écrire une lettre aux oiseaux de la tempête qui s’annonce, songeant à tous les enfants perdus dans cette photo sépia, leur sourire de tournesol en format A4 sur les plages du Rhin. Mur blanc, mur noir, murmures loin d’ici, je vous désécris le bilan du défi.
Et, au soir de 30 jours d’aventure, je contemple le cadavre exquis de tous ces thèmes d’un puzzle aux pièces enfin rassemblées : je fuis les bilans, chiffrés, soldes de tous comptes, culpabilisateurs carbone (je fais de mon mieux), de santé (ici aussi je prends soin), de compétences ou thermiques. Alors je te pied-de-nez en patchwork de tissus éparpillés recousus de fil d’or.
Mais ton cadavre tout neuf, admettons-le, est si exquis quand il dérive à la surface phosphorescente de l’écume des jours. Ton visage de défi de 30 jours se dissout déjà dans les rêves éternels d’Ophelia, ses yeux emplis de fritillaires pour le chagrin, son coeur recouvert de pensées fraîchement cueillies, son âme empaquetée de coquelicots, les fleurs débordent jusqu’à son esprit où pointent les premiers espoirs de violettes, de roses et de marguerites. Les espoirs sont semés.
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Et je m’assieds là, tout au bord du monde de mon fleuve. J’écoute. J’écoute ces deux cœurs qui battent dans l’air agrandi. Je sens, je sens les particules qui voltigent dans les ondulations de leurs atomes. Je vois, ces petits gestes qui glissent charmants et délicats, dans les oscillations de l’air agrandi. Dans leurs espaces qui se vouvoient, leurs mains s’effleurent au creux de leurs yeux fermés. Je vois la bouche ouverte amende d’anis vert des années lumière d’aventure, caressée par la danse des champs de blé d’un baiser du vent.
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J’entends le murmure doux des premiers mots qui se déshabillent, doucement, soie par soie, pièce de lin par pièce de lin, doigts entremêlés aux doigts de satin des soupirs enfouis, d’espoirs aux rêves si mystérieux. Écoute. C’est une sonate que l’on joue. J’entends une sonate délicate. L’entends-tu ?
Ils se déshabillent, maintenant. Du regard. Du regard de leurs mots d’âmes retrouvées.
Illustrations : « The Sonata » (détail) par Irving Ramsey Wiles, 1889 / « The jewish bride » (détail) par Rembrandt (1667).
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fragments-de-goblin · 4 years
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░ ON THE MOON
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[Quelle journée !]
Monte sur la lune Pourquoi as-tu l'air si triste ? Bébé, toi, peux-tu m'entendre ? C'est juste toi et moi À bord du Galaxy Express 999 Je veux continuer pour l'instant Ma fille heureuse Ta fille heureuse
Monte sur la lune Pourquoi as-tu l'air si triste ? Bébé, toi, peux-tu m'entendre ? C'est juste toi et moi À bord du Galaxy Express 999 Je veux continuer pour l'instant Ma fille heureuse Ta fille heureuse
La poupée dans mes bras me fait dormir profondément Et dans mes rêves les plus doux, je prends toutes mes peurs Par-dessus mon épaule, un ami tout petit reçoit mes souvenirs Ils emmènent facilement mes couleurs soufflées par le vent.
Les regrets persistants au sein d'un livre amènent une nuit sombre Et vident un corps froid de toute sa liberté. Maman tient mes deux mains et arrête mes prières.
Monte sur la lune Pourquoi as-tu l'air si triste ? Bébé, toi, peux-tu m'entendre ? C'est juste toi et moi À bord du Galaxy Express 999 Je veux me réveiller maintenant Ma fille heureuse Ta fille heureuse
Le silence, une sympathique confusion dans les yeux, est un luxe. Nous volons vers la première rencontre des temps. Dans une vie d'amour et un monde artificiel, Nous nous imprégnions de la signification d'une caresse tendre.
Je prends les regrets persistants de mes rêves dans ta chambre profonde, Et leurs couleurs effacées me reviennent. Tout au fond de lui, mon petit cœur reçoit des prières.
Monte sur la lune Pourquoi as-tu besoin d'un indice ? Hé, je sais que tu peux m'aimer. Seulement ici, La nuit se lève lentement. Peux-tu m'aider, maintenant ? Ma fille heureuse, Ta fille heureuse.
░ NDLT :
Selon Sulli, cette chanson parle d'une enfant insomniaque très attachée à sa poupée. "Why do you look so blue?" : Jeu de mots intraduisible. "Blue" signifiant à la fois "bleu" et "triste", il renvoie autant à la couleur de la lune qu'à la tristesse de l'enfant. "Quelle journée !" : Il me paraît assez clair que l'intro dit "What a day!", mais ce n'est pas indiqué dans les paroles officielles, donc à prendre avec des pincettes.
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exhaled-spirals · 4 years
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Can you recommend some French women poets?
Avec plaisir !
• Sabine Amable Voïart, known as Amable Tastu (1798-1885)
D’où vient que l’âme humaine est ainsi disposée, Que jamais ses regards troublés et mécontens N’ont pu s’accoutumer à la marche du temps? Sur l’éternel chemin, chaque borne posée Nous attriste. D’où vient? je ne sais; mais toujours Le vertige nous prend à voir couler nos jours: 
Si vous reparcourez l’enclos où votre enfance Avez-vous souvenir, à l’âge où tout enchante, D’une voix qui vous plut, voix timide et touchante,[…] Que, plus tard, cette voix résonne à votre oreille, De vos rêves déçus vous raillez la merveille, Vous prenant en pitié d’avoir si mal jugé… Elle est la même encor; mais vous avez changé!
• Louise-Victorine Ackermann (1813-1890)
(A la comète de 1861)[…] Ah ! quand tu reviendras, peut-être de la terreL'homme aura disparu. Du fond de ce séjourSi son œil ne doit pas contempler ton retour,Si ce globe épuisé s'est éteint solitaire,Dans l'espace infini poursuivant ton chemin,Du moins jette au passage, astre errant et rapide,Un regard de pitié sur le théâtre videDe tant de maux soufferts et du labeur humain.
• Marie Dauguet (1860-1942)
Mon coeur est né sauvage et seul comme un merle, Que berça la chanson du vent, subtil orchestre,Ivre des noirs myrtils dont la forêt s'emperle,Grisé d'odeur de source et d'haleine sylvestre. […]
Et d'abord très souvent j'étouffe dans moi-même, Tout m'y semble étriqué, trop étroit et mesquin, Et je fuis l'infini pour l'infini que j'aime, Parmi le ciel, les eaux, les circuits des chemins.
• Alice de Chambrier (1861-1882) (she is Swiss)
J’ai vu comme l’on voit quelquefois dans un rêve, Une immense Cité près d’une immense grève, Avec des dômes d’or et des palais géants, Des temples incrustés de mille diamants […]
Plus tard j’ai repassé devant cette cité, Et voulant la revoir, je m’y suis arrêtée; Mais à peine mes pas ont foulé sa poussière Que devant mes regards elle s’est tout entière Écroulée—et n’est plus qu’une ruine immense Dont le cri des Vautours trouble seul le silence.
• Lucie Delarue-Mardrus (1868-1949)
Humanité sans force, endurante moitiéDu monde, ô camarade éternelle, ô moi-même !Femme, femme, qui donc te dira que je t’aimeD’un cœur si gros d’amour et si lourd de pitié ?
• Anna de Noailles (1876-1933)
Nature au cœur profond sur qui les cieux reposent,Nul n’aura comme moi si chaudement aiméLa lumière des jours et la douceur des choses,L’eau luisante et la terre où la vie a germé.
La forêt, les étangs et les plaines fécondesOnt plus touché mes yeux que les regards humains,Je me suis appuyée à la beauté du mondeEt j’ai tenu l’odeur des saisons dans mes mains.
• Renée VIvien (1877-1911) (English, mainly wrote in French)
Dans l’azur de l’avril et dans l’air de l’automne,Les arbres ont un charme inquiet et mouvant.Le peuplier se ploie et se tord sous le vent,Pareil aux corps de femme où le désir frissonne.
[…] Vêtu de clair de lune et de reflets d’argent,Le bouleau virginal à l’ivoire changeantProjette avec pudeur ses blancheurs incertaines.Les tilleuls ont l’odeur des âpres cheveux bruns,Et des acacias aux verdures lointainesTombe divinement la neige des parfums.
• Valentine Penrose (1898-1978)
Notre Père qui êtes aux cieux des doux matins bercés aux fleurs des laitues bleues, […] que votre nom soit sanctifié !O Brume d’or dans les vergers, que votre volonté soit faite !Sur la Terre comme au Ciel ;sur la terre élançant ses arbres au soleil, sur les labours luisants chevauchés de noyers, sur le sol des jardins de chaleur tout vrillés […].Donnez-nous aujourd’hui notre Pain quotidien. Dans la fraîche cuisine où bourdonne une guêpe, où les fourmis montent leur noir petit chemin […]Et pardonnez-nous nos offenses… […]
• Louise de Vilmorin (1902-1969) (a witty specialist of holorime verse)
Pois de senteur en ma demeureEt sur mon cœur poids de cent heures
Je t’enlacerai, tu t’en lasseras
Étonnamment monotone et lasse,Est ton âme en mon automne, hélas !
• Andrée Chedid (1920-2011)
Échappant à l'enclume du tempsL'Univers sème ses formesVéhicule ses songesS'invente des tumultes
[…] Enserrée dans son globeEmpoignant son noyauLa Terre emporte l'histoireVers son immense dérive.
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paixinterieure · 4 years
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Il était une fois, il y a très longtemps un papa et une maman Lapin qui avaient beaucoup de petits Lapins. Ils vivaient dans la savane avec d’autres familles de Lapins et étaient tous différents.
Il y en avait des gris, des roux, des bruns, des tachetés, des foncés, des plus clairs… et parmi eux, le plus petit, un tout petit Lapin blanc. Il était aussi blanc que le lait de la chèvre quand il sort du pis et remplit la calebasse.
Ce petit Lapin blanc était souvent triste et en colère. Quand il était laissé seul par ses frères, par ses sœurs, par ses amis, il pensait que c’était parce qu’il était blanc. Alors il aurait voulu que ses poils soient d’une autre couleur. Il n’avait pas compris que chaque Lapin est unique. Que chaque Lapin a sa propre personnalité, son propre type de poil et son propre caractère. Il n’avait pas compris que comme tous les autres, il était unique lui aussi et digne d’être Lapin comme chacun.
- C’est parce que je suis blanc, se disait-il, c’est parce que je suis blanc.
Et lorsqu’il était mis de côté, il restait dans son coin et tournait dans ses pensées.
Parfois, les autres se moquaient de lui parce qu’il était le plus petit de tous. Les autres, eux, n’avaient pas compris, qu’un petit, il faut le respecter, il faut le protéger, il faut l’intégrer. Alors ils se permettaient de lui dire des mots méchants, des mots qui blessaient le cœur du petit Lapin blanc.
Quand le soir arrivait et que le soleil donnait subitement sa place à la lune, le petit Lapin blanc ne pensait pas à aller se pelotonner contre la fourrure douce de sa mère ou contre les poils longs et protecteurs de son père. Il ne pensait pas non plus à se confier à ses frères et sœurs, à partager son chagrin pour recevoir du réconfort. Il s’installait tout seul, loin des autres et pleurait doucement. Il pensait à sa couleur, à ce que les autres lui avaient dit, lui avaient fait, ne lui avaient pas dit, ne lui avaient pas fait et il se sentait meurtri et blessé. Un Lapin lui avait mordu l’oreille, un autre lui avait pincé la patte, un troisième tapé sur le dos. Le petit Lapin blanc détestait être traité comme cela mais il ne savait pas quoi faire pour que cela s’arrête. Il ne voyait pas que ses pensées et sa façon d’agir était comme un mur. Quand on est toujours triste et en colère, personne n’a envie d’être avec nous. Alors il restait dans son coin et il rêvait. Il rêvait, il rêvait, il rêvait. Il rêvait de vivre en paix.
Un beau matin, le soleil se lève et un rayon très doux réveille le petit Lapin blanc. Il aime la douceur. C’est si apaisant, si réconfortant. Il se sent plein de courage. En voyant que les autres dorment encore, il se lève discrètement et va se promener dans la savane. C’est magnifique.
Et s’il rencontrait quelqu’un qui pourrait l’aider ?
En arrivant près d’un splendide flamboyant, il voit soudain un Papillon bleu. Il sait que le papillon est sage et délicat alors il décide de lui demander conseil :
- Bonjour Papillon ! Je suis le petit Lapin blanc et je voudrais vivre en paix. Je sais que tu es sage et délicat, veux-tu bien me donner un conseil ? Et il lui raconte tous ses soucis.
- Cela me plaît que tu aies envie de vivre en paix, lui dit le Papillon bleu après l’avoir écouté attentivement. Cela me plaît que tu cherches une solution à tes soucis. Moi aussi, tu sais, j’ai appris à vivre en paix. Avant, quand j’étais énervé ou en colère, je zigzaguais dans les airs et sautais sur tous les insectes pour les dévorer au lieu de calmer ma colère. Je grossissais à vue d’œil à force de manger et j’étais encore plus furieux car je m’en voulais d’avoir grossi. Maintenant, quand je suis en conflit, quand on me fait mal ou qu’on ne pense pas comme moi, je sens ma colère, je vais un peu plus loin, je m’immobilise en l’air, je ferme les yeux et je bas des ailes très vite en respirant profondément. Cela crée une belle lumière bleue autour de moi, comme une bulle, à cause de mes ailes scintillantes. Plus je bas des ailes sur place en respirant, plus je sens le calme à l’intérieur de moi qui revient. Quand le calme est là, tout est plus simple. Tout est plus facile. Alors je peux aller vers l’animal qui m’a fâché et lui expliquer pourquoi.
- Et c’est comme ça que tu fais pour vivre en paix ?
- Oui petit Lapin blanc. Souviens-toi. Tu peux toi aussi retrouver le calme en battant des oreilles et en remuant ta queue. Si tu respires bien profondément, cela te défoulera, chassera ta peine et ta colère et te rendra plus heureux. Tu vas très bien y arriver, tu verras.
Le petit Lapin blanc est heureux d’avoir reçu son premier conseil pour vivre en paix. Il remercie chaleureusement Papillon et reprend son chemin dans la savane.
Un peu plus loin, près du marigot, le petit Lapin blanc rencontre une Biche qui boit tranquillement. Les animaux de la savane disent qu’elle est d’une grande douceur et qu’elle est de bon conseil.
- Bonjour Biche ! Je suis le petit Lapin blanc et je voudrais vivre en paix. Les animaux de la savane disent que tu es douce et que tu ne te dispute jamais. Veux-tu bien me donner un conseil ? Et il lui raconte tous ses soucis.
- Cela me plaît que tu aies envie de vivre en paix, lui répond la Biche, après l’avoir écouté attentivement. Tu sais, la dispute fait partie de la vie et cela m’arrive à moi aussi parfois de me disputer. Mais ce que j’essaie toujours de faire, c’est de trouver une solution. En parlant, en écoutant. Mes pattes sont si délicates, je préfère les garder pour me déplacer que pour donner des coups ! Par contre, je peux utiliser mon imagination pour améliorer la situation et trouver des solutions. Une solution qui soit bonne pour tous. Et si c’est trop difficile, je vais chercher le vieux grand-père Lièvre, il est si malin ! Nous lui racontons ce qui nous tracasse, il nous écoute, il nous questionne et après nous avoir écoutés il trouve toujours une idée originale pour nous rendre la vie plus belle. Quand il y a un problème, il y a toujours une solution !
- Et c’est comme ça que tu fais pour vivre en paix ?
- Oui petit Lapin blanc, c’est important de vivre avec les autres. Souviens-toi. Tu peux toi aussi utiliser ton imagination pour trouver une solution. Et si tu ne la trouve pas, tu peux demander de l’aide, à ton maître, à ta maîtresse, à ta famille. Tu vas très bien y arriver, tu verras.
Le petit Lapin blanc est heureux d’avoir reçu son deuxième conseil pour vivre en paix. Il remercie chaleureusement la Biche et reprend son chemin dans la savane.
Un peu plus loin, le petit Lapin blanc rencontre un éléphant qui mange en toute quiétude dans le soleil du matin. Tout le monde sait que l’Eléphant est majestueux et paisible. Tout le monde sait que l’Eléphant sait écouter attentivement les autres et tous les murmures de la savane.
- Bonjour Éléphant ! Je suis le petit Lapin blanc et je voudrais vivre en paix. Tout le monde sait que tu es majestueux et paisible. Tout le monde sait que tu écoutes toujours attentivement les murmures de la savane et chacun d’entre nous. Veux-tu bien me donner un conseil ? Et il lui raconta tous ses soucis.
- Cela me plaît que tu aies envie de vivre en paix, lui répond l’Éléphant, après l’avoir écouté attentivement. Tu sais, avec mes grandes oreilles j’ai appris à entendre des choses que les autres n’entendent pas. Alors si tu cherches des façons de vivre en paix, écoute-moi. Quand j’étais jeune, j’étais solitaire, je gardais en moi ce qui me dérangeait, et je n’écoutais rien. J’étais souvent fâché ou triste et je ne le disais à personne. Je boudais seul dans mon coin. Et puis je ne pensais qu’à moi. Je me fichais des autres, j’imaginais qu’ils ne voulaient pas de moi. Mais aujourd’hui, vois-tu, je sais écouter à l’intérieur de moi. J’ai aussi appris à écouter attentivement les autres et à cesser d’imaginer des choses sur eux ou sur moi. Je peux maintenant dire ce que je pense, ce que je veux et comment je me sens. J’écoute les autres car ce qu’ils ressentent dans leur cœur m’intéresse. On se connaît mieux. On se comprend mieux. On s’entend mieux. Je n’ai plus peur d’eux et ils n’ont plus peur de moi.
- Et c’est comme ça que tu fais pour vivre en paix ?
- Oui petit Lapin blanc. Souviens-toi, toi aussi tu peux écouter. Toi aussi tu peux parler. Avec du respect, tu éviteras bien des disputes et ta vie sera beaucoup plus joyeuse. Tu vas très bien y arriver, tu verras.
Le petit Lapin blanc est heureux d’avoir reçu son troisième conseil pour vivre en paix. Il remercie chaleureusement l’Éléphant et reprend son chemin dans la savane. Il se sent léger et il a envie de rentrer chez lui. Il est porteur de conseils pour vivre en paix et cela lui fait du bien.
En arrivant, il rencontre un groupe de petits Lapins qui se moquent de lui. Il sent sa colère monter, mais au lieu de se refermer comme les autres fois, il continue son chemin et s’installe derrière un arbre. Là, comme le Papillon Bleu, il bat des oreilles et remue sa queue pour se défouler et respire profondément. Cela crée une belle bulle blanche autour lui. Une bulle qui le protège. Cela le fait rire de gesticuler comme ça tout seul derrière son arbre et cela lui plaît de rire, il se sent mieux. Alors il fait comme l’Eléphant, il tend l’oreille pour entendre les murmures de la savane et cela le calme. Puis il écoute ce qui se passe à l’intérieur de lui pour trouver une solution comme la Biche. Il découvre tout stupéfait qu’il y a des idées à l’intérieur de lui. Beaucoup d’idées. Alors il revient vers le groupe de petits Lapins et il leur parle tranquillement. Il leur demande pourquoi ils se moquent de lui ? Il leur dit comment il se sent, mais aussi comment il aimerait être traité. Les autres sont étonnés, ils n’ont pas l’habitude d’entendre le petit Lapin blanc leur parler. Ils n’ont pas l’habitude non plus de le voir joyeux et cela leur donne envie de s’intéresser à lui. En l’écoutant, ils se rendent compte qu’il veut simplement être avec eux et cela leur fait plaisir.
- Je trouve que c’est dommage que vous vous moquiez de moi. Je me demande si cela vous plairait qu’on se moque de vous ? Vous êtes colorés, je suis blanc, nous sommes tous uniques et si on jouait ensemble plutôt que de se disputer ? Je n’aime pas être tout seul et je me demande quels sont les jeux que vous aimez. Vous savez, je suis petit, c’est pratique pour les autres d’avoir un petit. Je peux me glisser dans certains endroits où certains ne peuvent pas aller. Alors, on joue ?
Les petits Lapins sont stupéfaits. Jamais le petit Lapin blanc ne leur a parlé comme cela et cela les motive à jouer avec lui.
En rentrant ce soir-là, le petit Lapin blanc est vraiment heureux et fier.
- Ce n’est pas si compliqué que ça, de vivre en paix, se dit-il, et pendant le repas il raconte tout à ses parents et à ses frères et sœurs. Il leur dit comment battre des pattes pour se défouler et respirer pour se calmer, comment parler pour trouver des solutions, vers qui aller pour trouver de l’aide quand on a des soucis, comment écouter les murmures de la savane et à l’intérieur de soi, comment avoir de l’humour et du plaisir, comment écouter et dire la vérité aux autres. Ses parents l’écoutent avec attention. Ils voient qu’il a confiance, qu’il change et sont fiers de lui. Petit Lapin blanc devient grand. Ses frères et sœurs sont étonnés. Lapin tacheté et Lapin roux sentent une pointe de jalousie. Ils n’ont pas encore compris qu’ils peuvent aussi suivre les bons conseils pour vivre en paix. Il n’y a personne à envier, les bonnes idées, tout le monde peut les utiliser.
Dans son terrier ce soir-là, le petit Lapin blanc se sent bien. Il sait qu’il peut se confier, partager avec les autres et les intéresser. Il repense à sa journée et décide d’inventer chaque jour de nouvelles idées pour vivre en paix. Puis il s’endort doucement. Il vit maintenant dans un monde qui ne lui fait plus peur. Il se sent doux et en sécurité, bien avec les autres, libre et joyeux. Il est en paix.
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razyel-survie · 5 years
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je vais offrir un cadeau a tout les hommes qui liras ce texte a tout ceux qui ne savent pas ce que veulent les femmes je vais vous le dire par mon expérience tout d'abord faut savoir que Depuis longtemps, les hommes sont perturbés par ce que veulent les femmes. En effet, ce n'est pas faux quand on dit que les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus on peut avoir des manières de fonctionner et de penser totalement différentes, ce qui alimente bon nombre de quiproquos et de malentendus, et ce qui est certainement responsable de la grande majorité des disputes au sein des couples. Pourtant, les choses ne sont pas si compliquées qu'il n'y paraît. On a tendance à se faire beaucoup d'idées, alors que les choses restent très simples voici mon propre mode d'emploi comment fonctionne la majorité des femmes.
Tout d'abord Elle veut que vous la touchiez sans même y penser, alors que vous regardez un film ensemble, pelotonnés l’un contre l’autre. Pas uniquement ce type de caresse qui peut vous venir à l’esprit, lorsque le film n’est clairement qu’un prétexte pour faire autre chose sous la couette… Elle veut que vous passiez vos doigts légèrement, en l’effleurant, le long de son bras, puis dans ses cheveux, puis sur sa main…. Elle veut savoir que vous la touchez par habitude, par réflexe, comme une chose qui semble tomber sous le sens et qui est parfaitement naturelle et instinctive. Le fait de la toucher devrait être une chose que vous faites sans même y réfléchir, pas juste le moyen d’arriver à ses fins…
Elle veut que vous la surpreniez, mais pas avec ces grands gestes que vous avez vus dans un film. Elle n’a pas besoin que vous allumiez des centaines de bougie en forme de cœur, ni de pétales de roses éparpillées au sol, ni que vous lui fassiez la sérénade sous son balcon. Les plus beaux gestes romantiques ne sont pas forcément les plus tape-à-l’œil et vous n’avez pas besoin de verser dans le cliché ou dans le mièvre, l’important c’est que ce soit romantique juste pour vous deux et pour la définition que vous en avez. Surprenez-la avec une omelette, des croissants chauds un samedi matin, quand vous savez qu’elle a passé une dure semaine au travail. Surprenez-la en l’amenant dans cet endroit qu’elle adore, même sans qu’elle ne vous en fasse la suggestion. Surprenez-la en regardant ce film que vous avez déjà vu tant de fois que vous n’en pouvez plus, mais que vous savez qu’elle aime tant. Faites-lui savoir que vous remarquez et appréciez les petits gestes et les petites attentions qu’elle a aussi à votre égard.
Elle veut que vous lui disiez « je t’aime », dans des moments parfaitement inappropriés, bizarres, incongrus, sans que personne ne puisse s’y attendre. Elle veut que vos paroles soient comme un petit bisou sur son front dans la pénombre, quelque chose qu’elle peut à peine sentir mais qui la fait doucement frémir. Elle veut que votre amour à tous les deux soit une chose fluide et sans effort, qui coule de source, pas quelque chose de construit autour de « grands moments » que vous vous sentez obligés de respecter pour marquer le coup. Bien sûr qu’il y a des moments spéciaux, des grandes occasions, des événements… mais il y aura quelque chose de mille fois plus intense lorsqu’elle entendra un doux « je t’aime » ou « tu es belle » tandis qu’elle est aux toilettes, ou avec un masque d’argile sur la figure, dans les moments où elle se sent justement la moins belle, et que c’est la dernière chose à laquelle elle pourrait s’attendre.
Elle veut que vous l’aimiez tout autant devant vos amis. Elle veut que lui glissiez un petit bisou dans le cou ou sur la joue, que vous rigoliez avec elle, que vous vous conduisiez exactement de la même manière lorsque vous êtes avec vos amis que lorsque vous êtes seuls et que personne ne vous voit. Elle ne veut surtout pas avoir l’impression d’être la copine que vous devez traîner derrière vous, celle qui est comme un boulet, un fardeau qui limite le plaisir que vous pourriez avoir sans elle, qui vous empêche de vous amuser comme vous le feriez en temps normal. Elle a déjà entendu la façon dont certains mecs peuvent parler de leur copine auprès de leurs potes, lorsqu’elle n’est pas là, et qui donnent l’impression que c’est pour eux une obligation. Elle n’osera peut-être pas vous le demander directement, de crainte d’avoir l’air pot-de-colle… Mais elle veut être sûre que vous n’agissez jamais de cette façon avec elle.
Elle veut recevoir une lettre de votre part, être surprise de voir que vous vous êtes souvenu d’une chose qu’elle avait oubliée, d’entendre les mots « je m’en suis déjà occupé » sortir de votre bouche. Quoi de plus agréable que de savoir que quelqu’un d’autre y a déjà pensé, que vous pensez à elle au point de préparer quelque chose sans même qu’elle ne vous le rappelle ? Au final, tout ce qu’elle veut, c’est d’être présente dans vos pensées, de la même manière que vous êtes présent dans les siennes.
Parce que c’est cela, le vrai romantisme, celui dont on dit parfois qu’il meurt de jour en jour, au point d’avoir quasiment disparu dans les dernières générations. Ce ne sont pas des pétales de fleurs, des chandelles et du champagne, des sérénades au clair de lune et des jolies phrases toutes faites. Le véritable romantisme, c’est savoir qu’elle est toujours présente à votre esprit, que vous pensez à elle, que vous prenez le temps de faire les choses comme il faut. Elle ne veut pas être ce truc dont vous ne vous souvenez que lorsqu’il est tard et que vous ne voulez pas dormir seul. Elle ne veut pas de votre argent ni des choses que vous pouvez lui offrir, elle veut avant tout votre temps, votre attention.
Elle veut être celle pour laquelle vous prévoyez des choses en avance, celle pour laquelle vous prenez quelques minutes de plus sur votre temps, afin de rendre les choses spéciales. Elle veut votre patience, dans un monde dans lequel tout va beaucoup trop vite. ( après c'est juste ma façon d'être chaque homme est différent et pas tous ne comprennent bien les femmes.)
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