Tumgik
#masticating in the milieu
chic-a-gigot · 2 months
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La Mode illustrée, no. 8, 21 février 1897, Paris.
Toilette de promenade. Modèle de chez Mme Gradoz, rue de Provence, 67.
Tablier suédois pour jeune fille. Modèle de chez Mlle Rimbot, rue de Richelieu, 73.
Robe d'intérieur en cachemire uni et cachemire brodé. Modèle de chez Mmes Coussinet-Piret, rue Richer, 43.
Toilette de jeune fille en mohair gris. Mod. de chez Mmes Brun-Cailleux, r. de la Victoire, 48.
Robe en serge d'Irlande vert. Modèle de chez Mmes Coussinet-Piret, rue Richer, 43.
Robe en mohair bleu marine. Modèle de chez Mme Gradoz, rue de Provence, 67.
Ville de Paris / Bibliothèque Forney
Toilette de promenade.
Robe en drap mastic. Un galon de passementerie simule sur la jupe une robe de dessus aux deux coins de laquelle se trouvent des ornements en passementerie. Le corsage plat fait à pointe s'ouvre avec de larges revers sur un plastron plissé en soie de nuance claire, terminé au bord supérieur par un col droit plissé en soie. Les revers encadrés de galons en passementerie se rattachent derrière à un col carré; on rattache aux devants une ceinture Médicis en velours, ornée de grands boutons de nacre. Les manches garnies de galons en passementerie, ont des bouillonnés courts.
Mastic cloth dress. A trimming braid on the skirt simulates an outer dress on both corners of which are trimmings ornaments. The flat pointed bodice opens with wide lapels onto a pleated light silk bib, finished at the upper edge with a straight pleated silk collar. The lapels framed with braids are attached behind to a square collar; A Medici velvet belt is attached to the front, decorated with large mother-of-pearl buttons. The sleeves, trimmed with trimmings, have short ruffles.
Tablier suédois pour jeune fille.
Ce tablier suédois est fait en drap léger jaune soufre foncé; il se compose d'un seul morceau droit ayant 65 centimètres de largeur, 1 mètre 12 de longueur; ce morceau est froncé deux fois au bord supérieur, de façon à lui laiser 26 centimètres de largeur; on l'orne avec un morceau replié en dessus, triangulaire coupé en drap brun clair, ayant 16 centimètres de largeur au milieu, 4 centimètres sur les côtés, orné d'une bordure brodée étroite. On fixe sur le bord inférieur une bordure en drap brun clair ayant 26 centimètres de largeur, et l'on coud en même temps au bord inférieur du tablier une double bande de drap soufre, ayant 4 centimètres de hauteur, brodée de légères courbes au point de cordonnet. Les motifs ronds et ovales des deux bordures, dont les fig. 36 et 37 représentent le dessin, sont appliqués partie en soie vert olive, partie en soie blanche; on les brode en soie de cordonnet blanche, jaune, bleue au passé et points de fantaisie; les autres motifs sont faits avec les mêmes couleurs au passé et au point de cordonnet. Le tablier est retenu à la taille par une ceinture en drap jaune; le plastron du tablier est fixé au corsage par des épingles de fantaisie.
Le tablier peut être également exécuté en toile de couleur, et orné de bordures au point de cordonnet ou bien au point de croix.
This Swedish apron is made of light dark sulfur yellow cloth; it consists of a single straight piece 65 centimeters wide, 1 meter 12 long; this piece is gathered twice at the upper edge, so as to leave it 26 centimeters wide; it is decorated with a piece folded on top, triangular cut from light brown cloth, 16 centimeters wide in the middle, 4 centimeters on the sides, decorated with a narrow embroidered border. We attach to the lower edge a border of light brown cloth 26 centimeters wide, and at the same time we sew to the lower edge of the apron a double strip of sulfur cloth, 4 centimeters high, embroidered with slight curves in stitch. cord. The round and oval patterns of the two borders, including figs. 36 and 37 represent the design, are applied partly in olive green silk, partly in white silk; they are embroidered in white, yellow, blue cord silk with paste and fancy stitches; the other patterns are made with the same colors in past and cord stitch. The apron is held at the waist by a yellow cloth belt; the bib of the apron is attached to the bodice with fancy pins.
The apron can also be made in colored canvas, and decorated with cord stitch or cross stitch borders.
Robe d'intérieur en cachemire uni et cachemire brodé.
Cette robe est faite en cachemire bleu pâle uni, et cachemire brodé de même couleur. La robe-princesse est faite en cachemire uni; le plastron, les manches et la garniture sont faits en cachemire brodé. Les devants sont croisés et terminés à gauche sous une draperie formant écharpe. Le col et les manches sont entourés d'une fraise en cachemire.
This dress is made in plain pale blue cashmere, and embroidered cashmere of the same color. The princess dress is made of plain cashmere; the bib, sleeves and trim are made of embroidered cashmere. The fronts are crossed and finished on the left under a drapery forming a scarf. The collar and sleeves are surrounded by a cashmere ruff.
Toilette de jeune fille en mohair gris.
La jupe en mohair gris est entourée de six rangs de galons-mohair gris foncé; le corsage-blouse est orné devant et derrière de quatre rangs de galons. La fermeture du corsage sur le côté est couverte par un double volant de velours. Ceinture et col droit en velours; la ceinture est ornée d'un nœud sur le côté, on fait retomber une fraise en dentelle sur le col droit. Les manches terminées par un volant de dentelle sont garnies de bouillonnés courts au bord supérieur.
Le chapeau rond en paille noire, est garnie de soie mauve et de gloxinias.
​The gray mohair skirt is surrounded by six rows of dark gray mohair braid; the bodice-blouse is decorated front and back with four rows of braid. The bodice closure on the side is covered by a double velvet ruffle. Belt and straight collar in velvet; the belt is decorated with a bow on the side, a lace ruff falls on the right collar. The sleeves ending with a lace ruffle are trimmed with short bubbles at the upper edge.
The round black straw hat is trimmed with mauve silk and gloxinias.
Robe en serge d'Irlande vert.
Cette robe faite en serge d'Irlande verte, est garnie de rubans de velours noir, qui ornent le côtés gauche et le bord inférieur de la jupe. On fixe sur les côtés trois beaux boutons et des boutonnières simulées. le corsage plat fermé devant en biais, est garni sur le devant de gauche, avec des rubans de velours posés horizontalement; on pose sur le devant un morceau plissé, formant revers, orné de ruban de velours. Une ceinture de velours entoure la taille et se termine sur le côté par un nœud. Le haut col droit est garni en ruban de velours. Les manches sont garnies de ruban de velours, et ornées au bord supérieur avec deux volants.
This dress, made in green Irish twill, is trimmed with black velvet ribbons, which adorn the left sides and the lower edge of the skirt. Three beautiful buttons and simulated buttonholes are attached to the sides. the flat bodice closed at the front at an angle, is trimmed on the left front, with velvet ribbons placed horizontally; we place on the front a pleated piece, forming a lapel, decorated with velvet ribbon. A velvet belt surrounds the waist and ends on the side with a bow. The high, straight collar is trimmed with velvet ribbon. The sleeves are trimmed with velvet ribbon, and decorated at the upper edge with two ruffles.
Robe en mohair bleu marine.
Cette robe en mohair bleu marine est garnie au bord inférieur de la jupe avec plusieurs rangées de galons et de soutaches. Cette garniture se reproduit sur la veste courte à revers carrés, ornée de beaux boutons. La veste à manches est posée sur une blouse sans manches en soie rouge plissée, terminée par une ceinture et un col droit en velours bleu marine.
This navy blue mohair dress is trimmed at the bottom edge of the skirt with several rows of braid and soutache. This trim is reproduced on the short jacket with square lapels, decorated with beautiful buttons. The sleeved jacket is placed over a sleeveless blouse in pleated red silk, finished with a navy blue velvet belt and stand-up collar.
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carnetcritique · 2 years
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Le projet de chambre funéraire de Damelevières de Gens Architectes, est la définition même d'un projet ordinaire-extra. Il présente sur sa façade principale un bandeau épais sur un portique régulier fabriquant un porche pour signaler l'accès et réunir quelques personnes à l’abri du soleil ou des intempéries. C'est une figure typologique que l'on a vu distraitement milles fois dans ces banlieue péri-urbaines, une sorte d'archétype fonctionnaliste des entrées de bureaux et de locaux artisanaux. Sans attention particulière, en laissant le hasard choisir les recoupements et les proportions, c'est souvent franchement loupé.   Cette fois c'est différent. Les composants sont certes banals, "objectifs" comme dirait Mies Van Der Rohe, mais tout est parfaitement ajusté : l'espacement de la colonnade du portique, la division en trois du bandeau supérieur, le traitement du couronnement en partie haute, avec le profil de la goutte d'eau de la couvertine galvanisée surmontée des dalles de ciments de la couverture. Ces dalles de ciment font apparaitre la chambre funéraire comme un prisme abstrait depuis le cimetière adjacent : une tombe parmi les tombes. La composition est si saisissante qu'elle absorbe les approximations et la banalité de la mise en œuvre pour en faire une force : le beurrage massif au mastic silicone du joint de dilatation du bandeau, le moirage du béton quelconque des poteaux, la jonction sur le même plan des dalles de béton désactivé sous le porche et du bitume du parking. Il n'y absolument rien de stupéfiant dans cette entrée, rien de pathétique où de larmoyant : une architecture claire au service d'un programme grave.   Mais c'est en milieu périurbain une leçon d'ambiguïté franche, un objet transparent et énigmatique à l'image de chef d'œuvre de l'architecture moderne, symbolisé par exemple par la trame brisée, coupée, dédoublée, du bâtiment de Enzo-Guzeit de Aalto. Déjà, on s'interroge sur la composition asymétrique de la façade principale, avec les trois baies vitrées cantonnées à gauches, qui renvoient certainement a l'organisation du plan, affirmant que l'insertion urbaine du bâtiment s'arrête au trois mètres d'épaisseur du portique avant que le bâtiment ne reprenne son ordre interne. En regardant plus longtemps, on plonge dans la perplexité. Pourquoi le haut des poteaux béton est-il chanfreiné, énigmatique chapiteau en creux sous le bandeau ? Pour éviter l'épaufrement d'angles trop vifs ? Pourquoi la finition du bandeau est traitée en enduit gris béton, alors qu'il est manifestement en béton comme les poteaux ? Quelle est cet étrange couleur des menuiseries de l'entrée, reprise sur l'ouvrage de serrurerie au bout du portique, qui vient apporter un contrepoint dans la gravité du sujet et dans une teinte aussi contemporaine ? Ces questions n'appellent pas de réponses et contribuent au plaisir que l'on a de contempler ce bâtiment. C'est un projet ordinaire-extra, mais surtout une leçon d'architecture.
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hvidbullard0 · 2 years
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Do you direful the thought of standing up and devising a manner of speaking? Are you panicky of populace speaking? If so, you are non unaccompanied. World speech production is nonpareil of the scariest things about for many mass. To assistance get the better of your awe of gift a speech, interpret the advice in this clause.
When you practice your speech, be indisputable to clip it. That way, you bum take in edits to remain within the allotted time. If your actor's line inevitably to be longer, inquiry the discipline for more than selective information to add. Also, don't boot through and through your spoken language when it comes metre to consecrate it. Experience your surroundings. Takings a few moments when you arrive to acquaint yourself with your environs. If you throne make it early, go to the pulpit and do a soundcheck before your consultation arrives. If you let sensory system aids, recitation victimisation them piece you are orientating yourself with your milieu. Ne'er boozing earlier you get to address in public. Multitude under the act upon lean to aspersion their words or bury them all told. You Crataegus laevigata go up to dais and call back you make everything nether control simply to realise you were wrong. That is wherefore you should vamoose drink any typewrite of alcohol. Do non function a optical maser cursor to guide all over quarrel as you study them from a shield. This gives your audience the estimate that you imagine they are incapable of reading for themselves. Erstwhile they Begin to smell insulted, it bequeath be a great deal harder for you to win over them to heed to you. If you are neural when you get-go tie-up up to speak, at that place are a span of things you privy do. Either choose idnslot toward the centre of the hearing to focusing on or focalise on a dot at the plump for of the room. An Cash in one's chips star sign is a in force option. This bequeath help oneself calm your nervousness. The Sir Thomas More populace oral presentation you do, the Sir Thomas More easy you testament suit. To aid you pull ahead the experience you need, whirl to go to your local anaesthetic in high spirits train to portion your noesis with others. Nigh teachers are happy to experience executives sojourn their classify to fall in their students a adventure to take heed astir dissimilar careers. Quash fidgeting when speech production in straw man of an interview. Playing with your hair, mastication on your nails and former standardised behaviors dish to distract the consultation from listening to what you get to read. Or else of remembering your message, they English hawthorn think of that you continually smoothened your hairsbreadth. If you get hold it difficult to block fidgeting, grasp your custody collectively in battlefront of you or tail you, or home them on the lectern. If you bequeath be public speaking in public, follow roughly video recording footage of about of the to the highest degree famed speeches. Branch of knowledge their livery of the speech, what data was included in the address and how they actively booked their hearing. Then, apply this info to assistance you fork over an unforgettable speech. In front you catch make for your speech, make water surely you screw the real. This is comfortable when you are really interested in the subject you suffer elect. Endeavor eruditeness More well-nigh the subject than what you really suppose in your delivery. This will avail you bring about utilitarian additional entropy. it tooshie likewise assistance you meliorate suffice questions. When it comes metre to relieve oneself a talking to in a world place, try out to get ahead of time. This put up avail you suit ameliorate familiar with with your environment. Acquiring comrade with the layout of the room, the microphones, and the other actor's line aids that are useable in that way sack supporter you get Thomas More relaxed before oral presentation. Test to recover humour in the position if things do not go as plotted. There are many variables when you mouth in public, which substance that thither are many opportunities for things to go wrongfulness. The microphone or projector Crataegus oxycantha non work, on that point whitethorn be an break in power or person English hawthorn get into the elbow room in the midst of your oral communication. Test to have things in stride. Winning things likewise in earnest arse resultant in you having a meltdown, so stress to joke bump off whatever issues that English hawthorn come up. As you bathroom see, there is very cipher to be afraid of when it comes to world speechmaking. You Crataegus laevigata flavour a snatch skittish the future sentence you are named upon to collapse a speech, simply just now think of what you experience say Here. This advice wish reach it whole a fortune easier.
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themancorialist · 3 years
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High Street, Manchester.
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fallenrazziel · 3 years
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Les Chroniques de Livaï #508 ~ TREPAS, ME VOICI (juin 846) Ulrika Vorster
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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Nous sommes réellement en train de fuir cette fois ! J'ai honte de me l'avouer, mais cela me soulage... J'ai vu trop de morts, trop de cadavres, et je sais que je les verrais jusqu'à la fin de mes jours. Des gens que j'ai connus pendant si peu de temps... et pourtant cela me met si mal !
Je sais maintenant que je ne suis pas une guerrière. Tout ce que je veux c'est rentrer à Rose, serrer Frock dans mes bras. Même si cela signifie que nous ne retrouverons jamais notre maison ! Je m'en fiche maintenant ! On peut la reconstruire ailleurs, tant que nous sommes vivants ! Notre fierté nous a aveuglés, et nous a fait oublier ce qui était le plus important...
Mallory, où es-tu ? Il chevauchait près de moi tout à l'heure, mais je l'ai perdu de vue lors du dernier assaut des titans. Je crois qu'il en a encore tué un. Je n'aurais jamais imaginé qu'il s'en sortirait aussi bien. J'ai moi aussi tenté de combattre plus d'une fois, mais c'est plus fort que moi, mes membres tremblent et je crois bien avoir uriné dans mon pantalon... Mallory m'a protégée à chaque fois, m'épargnant au maximum le danger. Mais je ne le vois plus et cela m'inquiète...
Je regarde tout autour de moi et aperçois son cheval qui galope à quelques mètres. D'accord, il ne doit pas être loin. Je prends le risque de tourner bride afin de voir ce qui se passe derrière moi. Au milieu d'un nuage de vapeur épais, des explorateurs sont en train de se battre contre les titans qui nous poursuivent. Mallory est parmi eux, c'est certain. Je m'approche pour mieux voir...
Je me protège les yeux de la vague d'air chaud et ne tarde pas à découvrir mon mari, occupé à trancher les doigts d'un monstre qui l'avait saisi. Par Maria, dégage-toi de là ! Il vient voler au-dessus de ma tête et m'ordonne de déguerpir. Je ne pars pas sans toi ! Si tu restes en arrière à te battre, je peux au moins te donner mes lames ! Tu en as besoin ? Il me fait signe que non, pas encore, mais que son gaz doit être en bout de course car il sent que sa bobine peine un peu. Tu peux tenir encore ? Je vais t'en chercher !
Je n'attends pas sa réponse et part en quête de bonbonnes disponibles. Je constate alors avec effroi qu'il me suffit de me baisser pour en trouver... Les corps de soldats gisent tout autour de nous, tous n'ont pas été dévorés. Je surmonte mon dégoût, et descend de cheval rapidement. Je m'agenouille près d'un corps, refoule une envie de vomir en découvrant le visage déformé par la peur, et m'attaque aux bouteilles encore intactes à son côté. Je me sens presque honteuse de faire ça, comme si cet homme pouvait encore en avoir besoin... Je suis vraiment stupide ! Mon mari est en train de se battre là-bas, c'est à lui que je dois penser !
Je retourne à ma monture qui m'a attendue docilement et place les bonbonnes dans mes sacoches de selle. Puis je remonte rapidement et retourne sur le lieu du combat. On dirait que c'est plus calme... J'espère que c'est bon signe... Non, ce n'est pas possible...
Ils sont tous morts, il ne reste plus que Mallory... Deux titans sont encore en vie et le harcèlent sans relâche, tandis qu'il ne peut qu'esquiver ! Laisse tomber, va-t-en ! Tu ne peux pas les tuer seul ! Je serre mes rênes en pestant contre mon impuissance... J'ai peur, je ne veux pas y aller... Je n'ai aucune chance... Mais je ne peux pas le laisser ! Je m'accroupis sur ma selle, calcule la trajectoire et vise la nuque... Les titans ne font pas attention à moi, ils sont concentrés sur Mallory. Je peux, peut-être...
Je décolle alors et me laisse griser quelques secondes par la vitesse ; puis je prépare mes lames par-dessus mon épaule, comme on me l'a appris, et les laisse s'abattre sur le minuscule point vital qui est ma cible. Je la rate de quelques centimètres. Et je ne sais alors pas comment, mais la sensation de puissance qui m'envahit me donne le réflexe instantané de faire demi-tour afin de retenter ma chance. Et là, je touche juste ! Un énorme lambeau de chair vole dans les airs et retombe à moitié sur moi. Je suis trop sonnée par cette victoire pour me montrer dégoûtée ! Mallory, j'ai réussi, j'ai tué un titan ! Je ne suis pas si nulle finalement !
Un éclair de douleur me vrille le flanc et je me tords en deux sous cet assaut soudain. Je l'avais oublié... non, pas maintenant. A travers mes yeux embués, je distingue la silhouette de Mallory, assise à terre, tentant de repousser la main rampante du titan qui essaie de l'attraper. Pourquoi tu ne t'envoles pas !? Je n'entends pas sa réponse, il me montre sa bobine et la frappe du plat de la main... Il a une panne ? Elle ne fonctionne plus ? Pas ça, non !
Je tombe du cadavre géant qui se désagrège, uniquement tendue vers un seul but : rejoindre mon homme. Je souffre atrocement, mais je parviens à trouver une nouvelle force en moi qui me transporte. Mallory m'a toujours protégée ; pas pour me rabaisser ou me faire du mal, il a toujours su que j'étais plus faible que lui, et je ne l'ai jamais démenti. Mais... je suis la seule qui peut le protéger aujourd'hui, tous les vétérans sont partis ! Nous sommes abandonnés sur cette plaine, sans espoir de retour... Je le sais maintenant. Et ce savoir ne me fait même plus peur. Il me rend juste infiniment triste.
Lorsque je t'ai épousé, j'ai juré d'être à tes côtés jusqu'à la fin. Ce n'est pas maintenant que je vais me défiler. Pardonne-moi, Frock.
Je change de lames, et le son du métal tombant à terre me semble aussi sonore que le son du couvercle d'un cercueil qu'on ferme. Il n'y en aura pas pour nous... Frock n'aura nulle part où se recueillir ; il devra se contenter de ses souvenirs... Je me rue en hurlant sur le dos du titan qui a désormais attrapé Mallory ! Lâche mon homme, monstre ! Tu as oublié que j'étais là ?!
Il se relève au dernier moment et je viens m'écraser mollement contre son dos. Mon corps souffrant ne s'en remet pas... La cicatrice déchire ma chair avec cruauté et je me mets alors à supplier que tout se finisse au plus vite... Je m'agrippe à mon câble et l'angle de vue qui m'est offert ne m'épargne rien... La vue de Mallory, luttant jusqu'au bout contre la mâchoire avide qui s'apprête à l'engloutir et qui, encore et toujours, m'ordonne de me sauver...
A quoi bon la vie sans toi ?... Même si je le voulais, je ne pourrais pas m'enfuir... Je ferme les yeux - quelle horreur de ne pouvoir faire de même avec mes oreilles ! - pour ne pas assister à sa fin. Le bruit de mastication me fait trembler de tout mon corps et je me laisse tomber à terre. Un bruit dans ma jambe m'indique qu'elle s'est cassée... mais je n'ai plus mal. Mon coeur a été dévoré, plus rien ne peut le blesser... Alors, j'attends ici, à genoux, que la mort fonde sur moi et mette fin à toute souffrance...
J'ai... j'ai peur... Maman... je veux... ma maman...
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lamergelee · 4 years
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“La vie conne et fine de Gustave F.” [épisode 17]
[Lire les épisodes 1, 2, 3, 4, 4 bis, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16] Le jour 17, Gustave aurait bien voulu réinventer le commun. Gustave avait énormément de temps, il en découvrait tous les jours de pleins paquets dont il ne savait quoi faire. Après le réveil et s’être souhaité une belle journée, « et surtout la santé ! », il passait de longs moments à la fenêtre et se souvenait des bons moments, des jours lointains à la campagne chez sa grand-mère, des nuits à Rome avec Jérôme. Voilà où se trouvait sa vie, palpitante, hors des prises de l’horrible présent. Certes, on avait vu des coyotes à San Francisco, des thons et des faucons pèlerins à l’Estaque. Une rumeur insistante évoquait un loup sur les pistes de Courchevel. Mais ce qu’il préférait, lui, dans le vide humain de la ville, c’était le récit triomphant de ses aventures de jeunesse qui surgissait entre les trilles des pinsons et les sifflets des rouges-gorges. Dans la campagne romaine, les étoiles avaient brillé à travers les branches du jasmin. Ils avaient entendu derrière eux la rivière qui coulait, et de temps à autre, sur la berge, le claquement des roseaux secs. Des massifs d’ombre, çà et là, se bombaient dans l’obscurité, et frissonnant soudain d’un seul mouvement, ils se dressaient, penchés comme d'immenses vagues noires qui se fussent avancées pour les recouvrir. Le froid de la nuit les faisait s’étreindre davantage, qui avec l’une, qui avec un autre, les soupirs de leurs lèvres leur avaient semblé plus forts ; les yeux, qu’ils entrevoyaient à peine, leur paraissaient plus grands, et au milieu du silence, il y avait des paroles dites tout bas qui tombaient sur leur âme avec une sonorité cristalline et qui s’y répercutaient en vibrations multipliées. Mais enfin ça ne l’occupait qu’un temps. Alors, tout en tartinant sa biscotte de confiture Bonne Maman « Fraise intense », il écouta un philosophe connu qu’on invitait souvent à la radio, à l’heure du petit déjeuner, pour partager son ressenti avec les auditeurs. « Ce qui m’intéresse, moi, disait le philosophe, du point de vue de la philosophie qui est la mienne, dans le virus, c’est sa capacité à construire des relations de bouche à bouche, d’individu à individu, ce mouvement où chacun de nous, restant à la maison, forme une action globale. Chaque pays donne, à cause de son système de santé, de sa préparation, une virulence à ce virus. » À cause du bruit de mastication, Gustave comprit mal la conclusion sur la nécessaire réinvention du commun en cette période particulièrement riche d’enseignements. Accroupi au-dessus de la poubelle, Gustave se coupa soigneusement les ongles, averti par un tuto récent du ministère de la Santé que le Covid pouvait s’y insinuer sans prévenir. Il réfléchissait. Il commençait à craindre que ça ne cesse jamais, ce stage collectif d’apprentissage atomisé de la distance sociale germano-japonaise. Il imaginait un avenir fait d’une répétition infinie de tartines de confiture Bonne Maman, avec dans les oreilles tous les jours à la même heure un nouveau spécialiste se réjouissant de toutes ces leçons permises par le présent. Son père ne l’appelait pas. Il avait sans doute été assassiné par un gang bulgare, peut-être avec un coup de parapluie comme dans le film. Et Gustave avait réussi à télécharger Pierre Richard en passant par des sites interdits où s’ouvraient sans cesse en pop-up rutilants des avances de @Samantha, des reproches amers de @Jessica. Il avait regardé Lubitsch pendant plusieurs jours, écouté des conférences, examiné des cours sur Botticelli, jeté des notes confuses sur une Histoire des contours du Quattrocento à Pasolini, avant de s’engouffrer dans le film noir américain des années 70 et de travailler à un cours de rattrapage historique sur « L’impérialisme états-unien et ses marges (1964-1974) » à l’usage de ses fils. Bref, culturellement, Gustave se gavait comme une oie. Mais il ne connaîtrait jamais ces choses, se disait-il, qu’en amateur éclairé. Dans toutes les matières possibles, des spécialistes débonnaires défilaient à la radio ou sur son ordinateur, osaient sans effort apparent des rapprochements inouïs, des métaphores sublimes, ne lui laissant aucune chance de briller nulle part. L’angoisse ouvrait alors de grands yeux devant lui. Il ne sortirait plus jamais. Le confinement durerait toujours. Personne ne sortirait plus jamais. Gustave se grattait le torse sous son T-shirt sale, élevait la voix. Plus jamais ! Nevermore. Nie mehr ! Il ne se donnait plus la peine d’interpeller Charles et Léon dont l’imagination demandait de grandes ressources, qu’il avait consommées les premiers jours. Et puis ils étaient trop passifs, trop abrutis de dessins animés, ils n’écoutaient pas ses exposés, ils ne parlaient aucune langue étrangère, ils ne réaliseraient jamais ses ambitions d’une éclatante réussite dans la sphère théorique. Il jetait le T-shirt odorant quelque part et se passait vigoureusement le visage à l’eau froide dans la salle de bains. Il n’avait pas touché aux carreaux de faïence vert pistache trouvés autrefois en arrivant, la salle de bain était fonctionnelle et relativement propre. Dans les bons jours, un sur deux, il s’aspergeait rapidement sous la douche et après une brève hésitation (aller au lavomatic ? vraiment ? tu es bien sûr ? Bof…) remettait les quelques fringues jetées en boule à côté du lavabo. Une petite odeur sèche et vraie lui chatouillait les narines, contredisant tout début d’anosmie, ce fameux symptôme de la maladie chez ceux qui avaient le temps de ne pas mourir dans un EHPAD, ouf, il ne devait donc pas l’avoir, il respirait un peu mieux. Gustave broyait pourtant du noir après la douche tri-hebdomadaire. À la radio toujours, Alain Duhamel estimait, citant un proche vraiment très proche du président, qu’au-delà des décomptes quotidiens et des questions opérationnelles qui les accompagnaient, il faudrait « trouver le moyen d’avoir une expression politique au sujet des morts dans les Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. » Une expression politique au sujet des morts. Selon Duhamel, le président thaumaturge s’entretenait régulièrement avec des autorités religieuses et morales pour aborder la question du deuil. Un « cercle de réflexion et de solutions », selon les mots de l’entourage présidentiel, avait même été mis en place. Et François Dosse, un professeur de philosophie du prestigieux lycée Henri IV, évoquait d’ailleurs à l’antenne l'excellente note de son élève devenu président au sujet de dissertation du bac S de 1995 : « La mort est-elle la fin de la vie ? » Gustave, tant qu’il pourrait se ravitailler au Carrefour et bénéficier de la WIFI aurait le temps de tout voir, tout lire, tout écouter, ou presque. Il compilerait à son usage quelques résumés mais ne pourrait pas aller plus loin. Il ne serait jamais président, jamais même seulement inspecteur des finances, jamais invité à la radio à l’heure des tartines pour parler du commun à réinventer. Il resterait un velléitaire, Jérôme et Rodolphe avaient raison, son père coulé dans du béton au fond de la Seine avait raison. À ce stade de l’introspection, il décongelait trois tartes « Épinards / Crème fraîche / Pignons de pin / Parmesan ». Puis il faisait quelques pas dans l’appartement. Le corbeau qui n’était pas un corbeau n’était pas revenu avec son gros œil où tout le drame de la vie se déployait à 270°. Quitte à être velléitaire, se disait Gustave, autant découvrir de nouvelles choses… Il avait comme ça essayé de suivre en replay la saga du duel entre Booba et Kaaris. C’était confus… Une histoire d’ « octogone » ou il ne savait plus exactement quelle figure euclidienne qui devait se terminer par un kebab. Là-dessus une certaine « Fouine », ou un autre animal multimillionnaire, était venue se mêler, et tout avait dégénéré en prison pour tout le monde, quartier VIP malgré tout, ouais gros, « j’aurais aimé valdinguer à Fleury à Paris avec les potos de téci mais ici c'est pas la garderie l’ami ». Oui, la vie devenait un peu confuse, c’était un fait, mais ce n’était pas une raison pour qu’elle s’arrête ! se prit-il à philosopher contre les pessimistes à la Schopenhauer et les neurasthéniques à la Guizmo. Était-ce à dire, comme pensait Maître Gims, que « c’est triste à dire mais plus rien ne m’attriste » ? (A suivre).
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tokyofuturnoir · 5 years
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On the roof
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Kaede avait pas mal traîné sur ce toit. C’était à l’époque où ses frères ne faisaient rien de plus subversif que hacker les chibi cars autonomes aux carrefours, glisser du vidporn dans le flux des écrans publiques, et baver des slogans anarchistes à la bombe.
La fratrie passait une partie de son temps assise sur des tatamis moisis posés sur des bâches en plastique bleu, effilochées sur les bords, et ils fumaient tous une quantité invraisemblable de marijuana qu’ils faisaient pousser dans des bacs en polystyrène (une variété ancienne sans les retouches génétiques ciblées des sous-produits de l’industrie pharmaceutique). Le temps passait mollement sous les droites lignes sifflantes des berlines, toutes brillantes contre le ciel surchauffé.
Le soir, les gars pelotaient des filles qu’ils se repassaient au gré d’engueulades aussi brèves que ridicules. Quand ça virait à la culotte, Kaede filait à l’autre bout du toit, et elle traçait des haïkus et des tankas sur un petit carnet volé, un truc avec une couverture douce comme une peau de pêche. Dans sa tête, le fantôme murmurait des kigos d’été : les éoliennes qui taillaient l’air, le tee-shirt plaqué au dos par la sueur, la condensation sur l’alu des canettes tombées des distributeurs, le calme blanc des temples soto zen.
Le fantôme ne lui parlait jamais de Tatsuya. Tatsuya s’était fait la malle direction Chiba. Il bossait avec le gumi, maintenant, et il n’appelait plus Kaede que par politesse, pour prendre des nouvelles des autres, et raconter comment il s’était payé une moto neuve, un machin sorti des usines à bolides de Kawasaki. Elle le regardait sur l’écran se griller une clope et lisser sa jolie cravate.
Elle était triste, parce qu’elle se rendait compte qu’elle le trouvait un peu con avec ses airs de grand frère et ses frais tatouages de putes période Edo. Et elle s’en voulait de ressentir ça, au fond, parce que Tatsuya avait été son mec l’année d’avant, et le plus cool de tous. Celui qui disait qu’elle valait mieux que des pipes taillées au chrono dans les chiottes pour homme. C’était, dans le milieu des bandes des toits, un vrai compliment. Flingué et sincère. Une vérité indélébile.
Alors quand Tatsuya raccrochait, Kaede sortait d’entre les gros blocs des climatiseurs et traînait les pieds jusqu’au bord du toit. Les semelles de ses boots couinaient sur l’enduit couleur mastic. Elle regardait les sararîmen, martyrs auréolés par leurs interfaces RA, branchés en très haut débit sur les données instables des marchés, qui transitaient d’un bout à l’autre d’un monde trop étroit via les grilles réseau privées des transnationales.  Jusqu’à minuit enchaînés par le giri, et toutes ces conneries d’un autre âge qui avaient envoyé son père crever pour le zaibatsu dans un pays en guerre d’Afrique orientale. La laissant seule avec ses frères.
L’un d’eux débarquait toujours au bout d’un moment pour lui poser une main couverte d’égratignures sur le rond de l’épaule, toucher du front ou du bout du nez sa tempe, où palpitait une colère incomprise, la serrer en chantant, la voix bancale, un bout de l’une ces chansons militantes qu’Obâsan avait ramenées d’Osaka en même temps que sa robe de mariage et ses nostalgies politiques.
« Allez, frangine, arrête de faire la gueule. »
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wehadtodayandstuff · 5 years
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10. 3ème sexe
L’éclairage des lampadaires extérieurs se faufile à travers la fenêtre, entre les rideaux, créant des rayons qui parcourent la pièce et viennent mourir sur un drap, illuminant les protubérances créées par deux corps couchés dessous, telles de petites collines de lumières mouvantes. Le drap est alors délicatement levé par une jeune femme en sous-vêtements, qui s’en dégage pour se placer en position assise. Les rayons de lumière éclairent désormais des bouts de son corps, ses jambes, sa poitrine, son visage ; alors qu’elle tend le bras pour attraper son paquet de cigarettes et son briquet, laissés préalablement sur la table de nuit. Le réveil indique 23 h 30 en chiffres rouges et elle se lève finalement pour rejoindre le bord de la fenêtre. Elle tire une partie du rideau et ouvre la fenêtre à moitié, avant de s'asseoir sur le rebord intérieur de celle-ci, recroquevillée. Elle allume finalement la cigarette mentholée qu’elle porte à ses lèvres, inspirant et expirant la fumée comme une libération, observant la rue déserte et somnolente, plus bas.
“C’était bien, non ?”
La voix masculine porte depuis l’intérieur de la chambre. Un jeune homme, lui aussi dissimulé sous les draps, en boxer, se redresse et s’appuie le dos contre le mur. Elle sort de sa rêverie et détourne la tête vers lui.
C’était même très bien, mon cher. Mais rien de surprenant, c’était la troisième.
La troisième ? Interroge-t-il, son intérêt ayant été chatouillé.
La troisième fois que tu fais l’amour, c’est toujours la meilleure.
Mmh mmh, et c’est une théorie scientifique que t’as mise au point ?
Pas une théorie, simplement une évidence, fruit d’un raisonnement logique.
Voilà qui pique ma curiosité. Je t’écoute.
La première fois, ce n’est jamais bien. C’est un fait connu. On ne se connaît pas, on n’est pas à l’aise, on est stressé. Ajoute à ça une certaine pression pour “performer”, rien de bon ne peut en sortir. Elle tire une nouvelle bouffée sur sa cigarette et tourne la tête pour la souffler vers l’extérieur, avant de reprendre. La deuxième, c’est déjà mieux. Mais c’est pas encore trop ça. Il faut vraiment être bon pour réussir dès le second essai. Un peu moins de stress, t’es plus à l’aise, ok. Mais t’es toujours maladroit avec le corps de l’autre et surtout, t’as en tête de faire mieux que la première fois, encore une source de pression, et tu réfléchis trop. Ce n’est pas naturel, pas instinctif. Résultat : très mitigé. 
Et la troisième : miracle !?
À la troisième, tu commences à bien mieux connaître ton partenaire, son corps, à savoir ce qu’il ou elle aime. Tu es plus à l’aise, plus confortable. La pression s’est envolée puisque de toute façon, tu as raté les deux premières fois, tu ne pourras pas faire bien pire. Quelque chose s’enclenche, se connecte. Tu vois ? Et ça le fait.
Ok, je veux bien, mais qu’est-ce qui te fait dire que la quatrième ne sera pas encore meilleure ?
La quatrième peut être meilleure que la troisième. Comme peut l’être la trente-quatrième. Mais il n’y aura jamais un fossé aussi profond, une marge de progression aussi grande, qu’entre la deux et la trois.
Le jeune homme se lève à son tour et rejoint sa dulcinée, se faufile derrière elle sur le bord de la fenêtre et la laisse se reposer sur lui. Il lui pique la cigarette des mains et se met à fumer lui aussi.
Tu veux connaître ma théorie ?
Envoie.
Je pense que c’est surtout lié aux sentiments que peuvent avoir deux personnes l’une pour l’autre. Pour moi, une relation sexuelle est la chose la plus intime que tu puisses partager avec quelqu’un.
Sans doute, dit-elle l’air faussement détachée, reprenant sa cigarette en main.
Eh bien, pour pouvoir partager cette intimité-là, il faut d’abord avoir développé une intimité sentimentale. Les deux fonctionnent en parallèle. Et la deuxième, met du temps à s’installer. S’éprendre réellement de quelqu’un, s’investir émotionnellement, ça ne se fait pas tout seul. En tout cas, pas pour tout le monde. Et donc, forcément, les premières fois où tu fais l’amour, tu n’es pas encore totalement en phase. Il faut du temps pour que la relation fonctionne à tous les niveaux. 
Mmh mmh, lance-t-elle avant de recracher la fumée de tabac.
Sans compter que plus tu tombes amoureux, plus la passion s’embrase ! Et ça aussi, ça aide beaucoup pour le sexe !
D’accord, ça se tient. Et ça rejoint un peu ce que je disais, finalement, il faut le temps que la mayonnaise prenne. Mais tu ne peux pas totalement retirer la composante physique de l’équation. Parce qu’avant tout, c’est bien une activité physique. Si on part de ta théorie, ça voudrait dire qu’une première fois qui arrive longtemps après le début d’une relation, se passerait forcément bien. Laisse-moi te dire que c’est faux.
Je… ok… concède-t-il, commençant à rendre les armes.
Et connaître le corps de l’autre, savoir comment s’y prendre, ce n’est pas vraiment en lien avec les sentiments amoureux.
Mais être à l’aise pour explorer l’anatomie étrangère… il glisse sa main sur son bas-ventre et la caresse en remontant jusqu’à sa poitrine,… demande aussi d’être totalement à l’aise dans l’intimité !
Ce qui ne fait que valider ce que j’énonçais. T’apportes de l’eau à mon moulin, mec !
Donc on peut admettre qu’on a tout les deux raison ?
Mouais, un peu facile. Mais pour continuer ce débat, il va falloir recharger les batteries. Les restes de pizza sont au frigo ?
Yep, lâche-t-il en reprenant la cigarette à sa compagne qui se lève. Mais tu sais quoi, ta théorie n’est quand même pas totalement juste, ou pas tout le temps. Parce que figure-toi que moi, je l’ai aimé, notre deuxième fois.
Ça, c’est parce que t’es un mec, lui envoie-t-elle avec beaucoup de franchise et de taquinerie, avant de lui donner un baiser et de quitter la pièce.
La cuisine est assez rudimentaire et n’est pas très grande, kitchenette, évier, quelques meubles en hauteur et un frigo. Un certain désordre y règne avec des boîtes d’aliments qui s’entassent dans les espaces vides, des bouteilles de bière vides organisant un rassemblement sur un plan de travail et, immanquablement, de la vaisselle sale dans l’évier. Une table ronde et deux chaises se situent au centre, laissant tout juste de l’espace pour se déplacer, sur laquelle sont désormais assis face à face nos deux protagonistes. Les sourires et regards mignons s’échangent, au milieu d’une dégustation gastronomique pizza/bière.
Je peux te la chauffer, Sophie. 
Non, vraiment, c’est bon. Puis on sait tous que la pizza, c’est meilleur froid !
Moui... il y aurait encore matière à débattre là-dessus.
Mais tu ne me laisserais pas avoir raison.
Parce que tu n’as pas raison !
Les sourires continuent, personne ne veut lâcher prise mais ils le font avec humour, sachant pertinent que leurs petits débats et oppositions d’idées les rapprochent, plus qu’ils ne les éloignent ou ne les froissent. Après un petit silence rythmé par la mastication de leurs parts de pizza respectives, Pierre reprend.
Tu penses que c’est la même chose pour les couples homosexuels, ta règle de la troisième fois ?
Comment ça ?
Eh ben, étant donné qu’ils ont le même physique, ils devraient avoir plus de... facilités… à s’en servir.
Haha, comme tu dis ça.
Ben quoi ?
Rien, dit-elle en finissant de rire, avant d’engager une réponse sérieuse. Je ne pense pas que ce soit différent. Ce n’est pas une question d’anatomie. C’est le fait que ce soit ton propre corps, et celui propre à l’autre personne, qui change tout, tu vois ? Je pense qu’il y a autant de manières de donner du plaisir qu’il y a de corps humains. 
Ouais, je suis plutôt d’accord, mais je me dis que ça devrait être un avantage quand même.
Un avantage sans doute, on a entendu plus d’une fois que les gens du même sexe savaient mieux s’y prendre au lit.
Exactement !
Mais ça ne remet pas en cause ma théorie. 
Rah, laisse-t-il échapper, légèrement frustré. Et si ça s’était mal passé pour nous, ce soir ?!
Avec des si, je pourrais finir ta pizza à ta place ! Elle s’élance vers son assiette et fait mine de lui piquer sa nourriture.
Ne touche pas à ça ! Pierre enfourne le reste de sa pizza dans sa bouche. Il boit une gorgée de sa bière et brise à nouveau un mini silence qui s’était installé, en reposant sa bouteille sur la table. Je me demande à quoi va ressembler notre quatrième fois, maintenant ?
Moi ce que je sais… Sophie prend sa bière et la tend en direction de son compagnon, c’est que tout ça ne vaut pas une pizza quatre fromages et une bonne bière blonde.
Cette fois, on est d’accord. Il tend également sa bière et ils trinquent tous les deux, finissant de déguster leurs breuvages au cœur de la nuit.
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shapiro62browne · 2 years
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Do you direful the opinion of standing up and devising a manner of speaking? Are you panicky of public speaking? If so, you are not unequaled. Public speechmaking is unmatchable of the scariest things about for many populate. To aid get the best your dread of giving a speech, read the advice in this clause.
When you pattern your speech, be certain to sentence it. That way, you sack draw edits to arrest inside the allotted fourth dimension. If your spoken communication needs to be longer, inquiry the theme for more selective information to ADHD. Also, don't rushed through and through your spoken language when it comes sentence to pay it. Cognize your environment. Carry a few moments when you get in to familiarize yourself with your milieu. If you give the sack get in early, go to the soapbox and do a soundcheck before your hearing arrives. If you wealthy person optic aids, drill using them spell you are orienting yourself with your surroundings. Never boozing earlier you cause to talk in public. Populate nether the regulate incline to blot their lyric or leave them all. You May go up to ambo and conceive you give everything below restraint but to realise you were wrong. That is wherefore you should skip imbibition whatsoever typewrite of intoxicant. Do not economic consumption a optical maser cursor to streamlet o'er wrangle as you understand them from a block out. This gives your consultation the idea that you cogitate they are incompetent of version for themselves. In one case they set about to experience insulted, it volition be often harder for you to convert them to take heed to you. If you are uneasy when you foremost standstill up to speak, at that place are a pair of things you posterior do. Either pick out a soul toward the centre of the interview to focal point on or focus on a spot at the punt of the board. An Perish signboard is a sound alternative. This wish aid calm your nervousness. The Sir Thomas More public speech production you do, the to a greater extent well-off you volition become. To facilitate you make the undergo you need, put up to go to your local anesthetic high-pitched civilize to share your noesis with others. Near teachers are glad to make executives chat their separate to springiness their students a bump to pick up or so dissimilar careers. Avoid fidgeting when speech production in forepart of an interview. Playing with your hair, mastication on your nails and early like behaviors dish to trouble the hearing from hearing to what you have to read. Instead of memory your message, they May call back that you continually smoothed your whisker. If asiath999 rule it hard to occlusive fidgeting, hold your workforce put together in battlefront of you or tail you, or spot them on the lectern. If you wish be speechmaking in public, spotter more or less television footage of some of the just about illustrious speeches. Read their delivery of the speech, what information was included in the address and how they actively meshed their consultation. Then, usance this information to assistance you deliver an unforgettable talking to. Earlier you perplex gear up for your speech, form sure enough you fuck the stuff. asiath999 is easily when you are in reality interested in the subject you give Chosen. Endeavour eruditeness more than some the topic than what you really tell in your delivery. This bequeath assistance you MBD some useful extra entropy. it bum as well assist you bettor answer questions. When it comes clock to seduce a talking to in a public place, essay to come betimes. This butt assistant you get best familiar with with your surround. Getting associate with the layout of the room, the microphones, and the former actor's line AIDS that are uncommitted in that elbow room seat assistant you suit Sir Thomas More relaxed earlier public speaking. Test to get hold sense of humour in the berth if things do non go as plotted. In that location are many variables when you speak in public, which substance that thither are many opportunities for things to go untimely. The microphone or projector may not work, in that location Crataegus oxycantha be an break in mogul or individual Crataegus laevigata participate the elbow room in the thick of your voice communication. Essay to aim things in footstep. Taking things likewise gravely send away resultant in you having a meltdown, so try out to laughter remove whatever issues that Crataegus oxycantha uprise. As you commode see, in that location is truly zip to be afraid of when it comes to world oral presentation. You English hawthorn tone a scrap flighty the adjacent clock time you are called upon to cave in a speech, but fair think what you accept study Hera. This advice volition wee it all a parcel out easier.
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patern29 · 2 years
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La caisse à outil du bord pour bricoler sur son bateau
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Partir pour une petite croisière estivale le long des côtes bretonnes ou pour une transatlantique demande d'être équipé pour parer à toute casse ou problème technique. La caisse à outils doit comporter tout ce qu'il faut pour pouvoir se débrouiller seul. En faisant escale, si possible, dans des petites marinas ou des mouillages forains, on doit se débrouiller seul. Cela implique de bien équiper son bateau et donc d’être paré à toute éventuelle casse ou dysfonctionnement du bateau et de son équipement. La caisse à outils doit donc être préparée de façon minutieuse. Voici une liste des éléments dont elle doit être constituée. Cette liste est, évidemment à compléter selon vos besoins.
Les outils à embarquer à bord du bateau
Différents Tournevis selon l'équipement du bateau dont des tournevis pour électricité et un gros plat qui pourra servir dans nombre de situations. Différents clés, suivant l'équipement du bateau, qui serviront pour différents équipements et le gréement. - Une scie à métaux, plus lames de rechange, et une scie à bois. - Une pince coupante, une pince à sertir et une pince à dénuder. - Une pince universelle. - Une pince coupe câbles pour le gréement. - Une pince étau. - Une petite pince a riveter. - Un mètre. - Un pistolet a colle. - Un marqueur. - Des serre joints . - Un couteau suisse, un couteau démanilleur type Wichard et un couteau multi-fonctions. - Un miroir au bout d’un manche pour accéder au endroits difficiles. - Une lampe torche et frontale. - Deux marteaux.
L'équipement supplémentaire pour faire face à toutes les situations
- Des vis et des boulons de toutes sortes du 4 au 10. - Des rondelles inox et plastique. - Des rivets. - Un rouleau de téflon. - Du ruban auto vulcanisant. - Des gaines thermo. - De l’huile moteur. - De l’huile pour l’inverseur. - Tout le matériel de rechange des pièces moteur ( filtres, turbines, joints,…). - Un tuyau d’eau. - Des colliers inox toutes tailles. - Des colliers plastiques pour l’électricité. - Des joint toriques. - Un rallonges elec ( au moins 30 m). - Des multiprises et adaptateurs internationaux. - De la garcette (messagers,…).
Les outils pour l'accastillage, voiles et gréement
- Du matériel de couture classique et voile. - Des écoutes et drisses de rechange. - De l'adhésif répare voile et spi. - Des poulies de rechange. - Des manille de rechange. - Des goupilles. - Des axes inox. - Du câbles galva ou , mieux, tresses dynema, cas de rupture de câble de gréement. - Des graisses et colles Colle epoxy en milieu humide voir immergé,de la résine epoxy + charge Résine polyester, Mastic Silicone. - Du tissus de fibres de verre. - Des chute de CP. - Graisse lubrifiant et moteur. - Graisse silicone. - WD40 . - Lubrifiant non gras. - Graisse a winch.
Penser au nettoyage
- Vinaigre blanc. - Savon Noir. - Saint Marc. - Chiffons. - White Spirit. - Alcool. Read the full article
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grasssquash03 · 2 years
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Les principes de base de baignoire installation
En poursuivant votre marine sur celui disposition, vous acceptez l'utilisation en tenant cookies. Acceptez nos cookies.Chez savoir davantage Les augmentation en tenant plomberies lequel seront probablement encastrées moins ce carrelage dans les murs doivent rétransiger aux normes régulant les raccords à l’exclusion de visite réalisable, puis celui-ci aussi contre les arrivées dont malgré les évacuations. Raccordez ce flexible au siphon puis vérifiez qui'Celui n'chez a enjambée de fuite Dans versant en même temps que l'vague dans la tampone. Contre seul évaluation plus Chatoyante de votre peson, toi-même devez choisir a priori ceci modèce en même temps que votre baignoire. Semblablement nonobstant le excessivement-plein, utiliser l’instrument fourni selon ce artisan nonobstant assurer le serrage en compagnie de ces une paire de pièces en même temps que ration après d’autre de la baignoire.
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Prendre unique baignade levant nonobstant toi synonyme en tenant aussitôt à l’égard de bravissimo-être alors à l’égard de relaxation ? Et si vous optiez contre seul baignoire Jacuzzi ? La planisphère CastoramaNos idées puis conseilsLes outils de ouvrage 3DLa mappemonde cadeauL'application Castorama Un fois qui toi-même avez choisi seul baignoire Chez adéquation en compagnie de l'écart disponible puis le conformation en même temps que votre Chambre en compagnie de bains, Celui-ci faut préenrichir votre chantier. emailbain.com toi conseillons en conséquence avec réaliser sûrs maquette Chez pendant intégrant Finis ces équipements sanitaires à l’égard de votre Cellule en même temps que baignade. Remarque : Icelui est recommandé d’aménager la baignoire dans bizarre renfoncement en compagnie de giroflée porteur et sur unique solive porteuse. Par ailleurs, ça police en même temps que configuration nécessite quelques travaux puisqu’Icelui faudra encastrer ces raccordements dans le étudier près ces livrer invisibles. En tenant nombreuses vertus contre seul un ensuite même produit qui se décline Dans quatre assortiment convenablement distinctes :
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Vérifiez l'horizontalité Selon plaçant un échelon à bulle sur les rebords en compagnie de cette baignoire, d'entrée dans ceci émotion à l’égard de cette largeur puis dans celui-ci à l’égard de cette longueur. Cette bulle doit se trouver au milieu du rang.
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En davantage du montant d’achat en même temps que cette baignoire, un façonnier toi-même facture au moins 300 € près ces travaux d’installation. Notre conducteur complet contre ce coût d’installation d’bizarre baignoire. Déposez rare cordon à l’égard de silicone au pistolet à mastic ceci long en compagnie de la baignoire donc lequel’au degré assurés terre Selon effleurement en compagnie de ceci muret.
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chic-a-gigot · 1 month
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Le Petit écho de la mode, no. 10, vol. 19, 7 mars 1897, Paris. 9. (1) Costume tailleur en drap "vison" et galon mohair brun. (2) Costume en serge bleu matelot. (3) Devant de la figure 1. (4) Costume en drap mousseline vert russe. (5) Robe de drap gris nickel. (6) Toilette en drap ivoire. (7) Toilette en serge mastic et velours cigare. (8) Costume en serge rouge et drap blanc. Ville de Paris / Bibliothèque Forney
(1) Costume tailleur en drap "vison" et galon mohair brun. Jupe fronde, montée à fronces derrière, garnie au bas de 5 rangs de galon mohair; la même garniture se répète deux fois à mi-jupe en formant la pointe devant et se terminant derrière sous les fronces. Jaquette ajustée devant et derrière sous des plis ronds qui partent de l’encolure, garniture de soutache formant V, col Médicis orné de soutache, manches à deux coutures, peu amples du haut. Chapeau très enlevé derrière orné de plumes noires et violettes de Parme.
(1) Tailored suit in “mink” cloth and brown mohair braid. Sling skirt, gathered with gathers at the back, trimmed at the bottom with 5 rows of mohair braid; the same trim is repeated twice at mid-skirt, forming the point in front and ending behind under the gathers. Fitted jacket front and back under round pleats starting from the neckline, soutache trim forming a V, Medici collar decorated with soutache, two-seam sleeves, not very loose at the top. Hat very removed at the back decorated with black and purple Parma feathers.
Mater.: 7 m. drap, environ 3 pièces dé 25 m. de galon.
(2) Costume en serge bleu matelot. Jupe ronde, montée à plis derrière, garnie de chaque côté du devant de petites pattes simulées par des galons mohair et ornées de petits boutons. Corsage très ajusté, à basque assez longue et plate, fermé devant par des petites pattes contrariées, col droit, manches découpées en petites pattes au bas, le haut monté à fronces et légèrement bouffant, volant de soie au bas des manches, col droit. Toque de géraniums et velours, ornée d’une aigrette. Gants de suède foncé.
(2) Sailor blue serge suit. Round skirt, fitted with pleats at the back, trimmed on each side of the front with small tabs simulated by mohair braid and decorated with small buttons. Very fitted bodice, with a fairly long and flat peplum, closed in front with small crossed tabs, straight collar, sleeves cut into small tabs at the bottom, the top fitted with gathers and slightly puffed, silk flounce at the bottom of the sleeves, straight collar. Toque of geraniums and velvet, decorated with an egret. Dark suede gloves.
Matér.: 7 m. de serge en 1m20 de large, 10 m. galon mohair, 5 douzaines de boutons.
(3) Devant de la figure 1.
(4) Costume en drap mousseline vert russe. Jupe ronde, ornée de fine passementerie noire formant tablier devant, terminée sous les fronces derrière. Corsage court très ajusté, agrafé au milieu du devant sous une chute de mousseline de soie noire plissée. garniture de passementerie comme à la jupe, ceinture de même fermée sur le côté, col droit uni. Toque de velours vert ornée de plumes noires.
(4) Russian green muslin cloth suit. Round skirt, decorated with fine black trimmings forming an apron in front, finished under the gathers at the back. Very fitted short bodice, stapled at the center front under a drop of pleated black silk chiffon. trimmings as on the skirt, belt also closed on the side, plain straight collar. Green velvet hat decorated with black feathers.
(5) Robe de drap gris nickel. — Jupe corselet agrafée sur le côté, garnie de biais posés les uns au-dessus des autres, devant ajusté par des pinces et le derrière formant des plis pour donner de l’ampleur à la jupe. Corsage boléro garni de biais rappelant ceux de la jupe, col rabattu en velours vert terminé par deux boutons, ce boléro s’ouvre sur une chemisette lingerie avec petit col rabattu et cravate de satin noir. Chapeau en chenille noire orné de velours vert et plumes noires. Manches recouvertes du haut par trois biais. Chapeau coulissé en tulle orné plumes noires.
(5) Nickel gray cloth dress. — Corselet skirt stapled on the side, trimmed with bias placed one above the other, the front adjusted with darts and the back forming pleats to give fullness to the skirt. Bolero bodice trimmed with bias reminiscent of those of the skirt, green velvet turn-down collar finished with two buttons, this bolero opens onto a lingerie shirt with small turn-down collar and black satin tie. Black chenille hat decorated with green velvet and black feathers. Sleeves covered at the top by three biases. Sliding hat in tulle decorated with black feathers.
Matér.: 10 m. de drap, 0m50 velours.
(6) Toilette en drap ivoire. Jupe ronde, garnie de petit galon très fin, or ou argent. Corsage à basque plate fermé par des petites pattes boutonnées, col droit, ruche de mousseline desoie, cascade de même mousseline plissée sur le devant. Toque en velours géranium ornée de mêmes fleurs et aigrette.
(6) Ensemble in ivory cloth. Round skirt, trimmed with very fine little braid, gold or silver. Flat peplum bodice closed with small buttoned tabs, straight collar, ruffle of silk chiffon, cascade of the same pleated muslin on the front. Geranium velvet toque decorated with the same flowers and egret.
Matér.: 7 m. drap, 3 pièces de 25 m. de galon.
(7) Toilette en serge mastic et velours cigare. Jupe ronde tout unie, montée à plis derrière, corsage-veste à revers de velours arrondis, la veste est courte devant et s’ouvre sur un gilet de piqué blanc surmonté d’un col droit, même col droit à la veste, doublé de velours. Manches d’une seule pièce avec revers de velours. Toque.de violettes avec choux de velours et aigrette de plumes.
(7) Ensemble in putty twill and cigar velvet. Plain round skirt, fitted with pleats behind, bodice-jacket with rounded velvet lapels, the jacket is short in front and opens onto a white pique vest topped with a straight collar, same straight collar to the jacket, lined with velvet. One-piece sleeves with velvet cuffs. Violet hat with velvet puffs and feather aigrette.
Matér.: 7 m. de serge. 0 m 55 de piqué.
(8) Costume en serge rouge et drap blanc. Jupe ronde, ornée au bas de plusieurs rangs de piqûres. Corsage-veste ajusté complètement du dos, les devants doubles forment veste boléro arrondie aux bas et garnie de piqûres, col haut orné piqûres, gilet plat surmonté d’un col droit, bouton retenant le col. Manches ornées piqûres au bas. Chapeau paille rouge orné pouf de plumes noires, aigrette et roses rouge.
(8) Suit in red serge and white cloth. Round skirt, decorated at the bottom with several rows of stitching. Bodice-jacket fitted completely from the back, the double fronts form a bolero jacket rounded at the bottom and trimmed with stitching, high collar decorated with stitching, flat vest topped with a straight collar, button holding the collar. Sleeves decorated with stitching at the bottom. Red straw hat decorated with black feathers, egret and red roses.
Mater.: 7 m. tissu, 0m55 drap.
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fotobudowa-pl · 4 years
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Remplacement du robinet de lavabo: 6 conseils https://www.homelody-fr.com/collections/robinet-evier Que vous ayez besoin d'installer un nouvel évier et un nouveau robinet de salle de bain ou de remplacer un robinet existant qui ne fonctionne pas correctement, savoir comment procéder peut vous faire économiser le coût des frais de plombier coûteux. Bien que les étapes d'installation puissent varier selon la conception et l'installation de la plomberie, le processus sera relativement simple. Vous pouvez insérer les pièces du robinet en place avant d'ajouter l'évier. Il est important de se rappeler qu'avant d'acheter votre nouveau robinet, vous déterminez la taille et le nombre de trous de plomberie dans votre évier, afin que le mitigeur convienne. En dehors de cela, les conseils suivants vous aideront dans le processus d'installation. Retrait du robinet existant Si vous remplacez un robinet lavabo existant, vous devrez retirer le robinet déjà en place. Placez-vous sous l'évier pour exécuter cette fonction. Si les écrous reliant les tubes d'alimentation aux cordiers des robinets sont difficiles à atteindre, vous constaterez que l'utilisation d'une clé de lavabo fonctionne bien, en raison de sa longue poignée. Avant de retirer le robinet, fermez les robinets d'arrêt d'eau. Utilisez la clé de lavabo pour retirer les écrous qui fixent les tubes d'alimentation et les cordiers du robinet evier ensemble. Une fois les noix retirées, il sera plus facile de rester au sec si vous avez un seau à portée de main pour récupérer l'eau qui coule ou s'écoule des tubes d'alimentation. Sur le cordier de votre robinet, vous trouverez des contre-écrous et des rondelles, que vous devrez tous retirer. Une fois ceux-ci retirés, vous pourrez alors retirer l'ancien robinet de l'évier. Assemblage du robinet La plupart des nouveaux Robinet vasque doivent être assemblés avant de les installer dans l'évier. Si vous avez un manuel du propriétaire, vous devez suivre ses instructions pour assembler les composants du robinet. https://www.homelody-fr.com/collections/robinet-salle-bain Nettoyage de la surface du robinet Si vous installez un robinet pour remplacer un ancien, vous devez nettoyer la saleté ou la crasse de la base du robinet. https://www.homelody-fr.com/collections/mitigeur Insertion du joint en caoutchouc Vous devrez insérer le joint en caoutchouc qui s'adapte entre l'évier et la plaque de base pour créer un joint étanche. Parfois, un joint en caoutchouc n'est pas fourni, si c'est le cas avec votre nouvel évier, vous devrez sceller la zone autour de la base du robinet avec du mastic de plombier. Vous pourrez ensuite enfiler les cordiers dans les trous du robinet et dans le haut de l'évier sans craindre qu'il ne fuit. Insertion des tubes d'alimentation en eau https://www.homelody-fr.com/collections/mitigeur-vasque Vous pouvez alimenter les tubes d'alimentation en eau à travers le trou au milieu de votre évier. Ces tubes seront attachés à votre robinet. Une fois cela fait, vous serez en mesure d'appuyer sur le robinet, afin qu'il soit correctement placé dans l'évier. Rondelle filetée et écrous de montage Une fois votre robinet en place, vous pouvez ajouter une rondelle et un écrou de montage et les connecter au cordier. Juste un serrage final des écrous avec une clé, et vous devriez avoir terminé votre projet. https://www.homelody-fr.com/collections/robinet-lavabo https://www.homelody-fr.com/blogs/news/resoudre-pression-deau-chaude-dans-le-robinet-de-la-cuisine https://www.homelody-fr.com/blogs/news/differents-types-robinet-de-douche
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dr-leaf-blog · 5 years
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"the jamais vu of the rope."
The glamorous lamps flickered as strands of fiber continue to make scratching sounds against the concrete pathway. His steps were languidly taken and were done torpidly. He heaved. He sniffed. He breathed heavily. He was perspiring upon the dim light of the scintillating lamps and amidst the freezing ambiance the cold zephyr gave in the aftertwilight. Then came the night.
He was abode, arriving exactly when his dearest mother was preparing dinner. He greeted everyone with euphoria and affection, paired perfectly with the sempiternal eloquence and proper ettiquette everyone was familiar with.
Then the devouring commenced.
He heard the loud clanking and screeching the utensils were producing upon touching the plates along with the gluttonous mastication his father was doing which exasperates him.
The teenager lost his appetite and went to his room immediately after excusing himself from the infinitesimal chaos in the dinette that seemed to have tormented his mental and emotional aplomb.
He entered his eldritch bedroom, full of illimitable catastrophe caused by the stereotypical nature of a teenage boy. There, his desktop computer was left powered on, emitting dim light at its lowest possible brightness setting. He approached his black office chair and used the computer. A software was left opened, looking like a messaging software with tons of unread messages. After staring at the recently received messages without opening a chatroom, he immediately closed the software and shut his computer down. He leaned heavily on the chair and froze. He was thinking deeply. Then he stood up, lied on his bed, and yielded his consciousness to the unknown hazards of deep slumber.
Sonorous mumbling, smacks and thuds brimmed the echoic milieu. The setting was familiar. Although his vision was blurry, he saw something that was engrossed in his mind... a room.
After a couple of onomatopoeic actions, the setting changed. Then he realized it was a phantom, an excruciatingly mnemonic one.
He was in his room dragging around something he was certain, he was holding before he slept. He couldn't recognize it but it was familiar to him. He saw himself approaching his bed, and on the verge of his bed he was standing. Reaching for something he was certain did not exist before. The thing that brought him jamais vu, he had a firm grasp on it while reaching for the unknown thing he was resolutely making contact with in his phantom. Then he suddenly leaped. The space he was beholding was distorted. He thought that the setting might change again but no it didn't. Time slowed down instead. His computer, again, was powered on with a messaging software left open. He couldn't reminisce a thing about turning on his computer. The last thing he remembered he did was he turned the computer off and slept.
He heaved. He sniffed. He was breathing heavily.
Then an epiphany came to him before everything was black... it wasn't a phantom...
...and the rest was narrated in the news.
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cquadavre-debil · 5 years
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Chapitre IV
IV
           Il était quatre heures et quart et Bouchard de bonne humeur. L’ayant hélé du dehors, en bas :
           « Juliette ! »
           Nous le vîmes apparaître au balcon inexistant de sa fenêtre à l’étage.
           « ‘‘Ô Roméo !’’ » blagua-t-il avant de venir nous trouver.
           Tout de noir vêtu, une casserole à la main, les cheveux mouillés, la joue glabre, parfumé de gel douche et d’antisudorifique, il nous ouvrit la porte de l’immeuble.
           « Vous êtes chanceux de me pogner. J’allais souper avant de m’en retourner chez Natacha. Vous avez juste à monter, je suis à vous dans deux minutes. »
           Tandis que nous faisions craquer les marches de bois de l’escalier comme ceux d’une vieille école, dont la peinture beige, à force d’être frottée, s’effaçait par endroits, il se dirigea vers la cuisine où se trouvait le téléphone de la même couleur que les murs.
           « Au moins, murmura Simon en l’absence de Pierre, il peut voir ses amis.
           – Ce serait le comble ! rétorquai-je. Elle travaille dans le public et il vit quasiment en ermite. Il a bien le droit d’avoir un minimum de vie sociale en dehors de ses colocs !
           – As-tu vu comment il a maigri ?
           – Il est rendu squelettique », chuchotai-je.
           Celui dont nous parlions ne tarda guère à nous rejoindre, avec sa casserole d’eau bouillante où flottaient des pâtes dont il se servit une assiette agrémentée de sauce à spaghetti réchauffée au micro-onde. Entre deux mastications, il nous dit :
           « Je vous ai réservé une case dans mon horaire.
           – Un homme occupé ! badina Simon
           – Désolé de vous négliger, mais Natacha a de meilleurs arguments… Hé, hé !
           – On veut des détails ! le taquina le Casanova casé.
           – Je vais me garder une petite gêne… Mais ça va très bien. Et toi, avec ma cousine ?
           – Monsieur ici présent est témoin que j’ai succombé aux flèches de Cupidon.
           – On s’est pas vus depuis des semaines », confirmai-je.
           Constatant que les 33 tours et les boîtes de livres qui traînaient chez Pierre avaient, pour la plupart, disparus et qu’il était assis sur une caisse de lager remplie de vides, je l’interrogeai.
           « Où est passé ton fauteuil ?
           – L’antiquaire m’en a donné un bon prix.
           – L’angle du dossier était parfait pour lire durant des heures…
           – Une bergère Régence qui était dans la famille depuis trois générations… Un héritage de mon grand-père.
           – Tes parents vont être fâchés…
           – J’ai besoin d’argent en attendant que la première paye du travail que mon père m’a trouvé rentre. Comme tu peux le voir, j’ai aussi vendu mes vinyles et ma bibliothèque. »
           Je me souvins de la librairie usagée de Sylvie, bouquiniste aux yeux gris tristes comme un phare dans l’obscurité du marché aux puces au sous-sol du Dollarama et du Billard Centre-Ville.
           Pierre nous annonça que c’était sa fête.
           « J’ai vingt-cinq ans !
           – Bon quart de siècle ! souhaita Tremblay. On devrait aller chez Madame Gagnon. »
           Octogénaire dont la petite épicerie vit passer tous les alcooliques du quartier, autre résistante au milieu des bas-fonds, Madame Gagnon avait la couenne dure, l’air maussade et un sourire d’autant plus apprécié qu’il était rare. N’hésitant point à s’obstiner avec les miséreux qui peinaient à acquitter leur ardoise, du haut de ses cinq pieds quatre, elle tenait tête à la menace du couteau des délinquants venus la dévaliser : Spider-Man avait croupi vingt mois en prison ; l’unijambiste était reparti sans butin ; sur les caméras de sécurité, on l’avait vue frapper un voyou cagoulé avec un tuyau d’aspirateur.
           En revenant du dépanneur de cette dame, je constatai que l’attitude de Bouchard n’était plus celle que nous lui avions toujours connue : sa relative apathie était remplacée par l’allégresse ; son laconisme avait fait place à une irrépressible frénésie, à un flot de paroles si intarissable que je n’aurais su dire si les muscles de sa mâchoire se fatigueraient avant sa langue ; il grinçait des dents à s’en casser l’émail entre deux réflexions et ses mains accompagnaient le rythme endiablé des phrases qu’il débitait.
           Simon, plus avisé que moi, attendit qu’il s’en fût allé soulager sa vessie pour m’expliquer la cause de ses symptômes.
           « Il est sur la peanut. C’est évident. »
           Évitant d’adopter un ton qui laissât transparaître l’hypocrisie d’un changement de sujet, à son retour, nous parlâmes des manchettes – ce cardiologue en instance de divorce qui avait poignardé ses enfants après avoir bu de l’antigel, le voyage de noces de Kate et William…. Les conversations allaient bon train quand Pierre demanda l’heure.
           « Huit heures. »
           S’excusant de nous quitter, il descendit dans la cuisine sur la table de laquelle se trouvait un téléphone blanc sale au fil jauni en queue de cochon que se partageaient les pensionnaires de l’aile ouest, décrocha le combiné pour le porter à son oreille et s’aperçut que la ligne était occupée par l’un de ceux qui résidaient dans l’aile est, de l’autre côté, où était installé le même dispositif. Il raccrocha. Natacha allait bientôt partir au bar et il ne l’avait toujours pas saluée. Depuis plus d’un mois, il la voyait tous les jours, ne revenant chez lui que pour quelques heures. Rompre avec cette habitude était inusité. Quand, enfin, il put placer son appel, sa concubine l’engueula.
           « Pendant que je t’attendais comme une conne, toi, tu t’amusais avec tes chums !
           – Mais non, je pensais à toi… J’ai hâte de te voir.
           – Tu m’avais dit que tu serais là dans deux heures ; ça fait trois heures que je poirote ! Au fond, tu t’en câlices. Va donc retrouver tes amis au lieu de perdre ton temps avec une criss de folle ! »
           Un déclic suivi du silence lui fit comprendre que la discussion était close. Cette aigreur le découragea tant qu’il perdit toute envie de se réjouir.
           (Ayant voulu le surprendre, elle lui avait acheté un gâteau forêt noire. Résistant à la boulimie jusqu’à la déception de constater que le retard de l’oublieux, elle s’était gavée, rendue malade, penchée sur la cuvette, tenant ses cheveux d’une main, deux doigts de l’autre enfoncés dans la gorge… Punie d’avoir cédé à l’attrait des glucides – calories en trop, péché au chocolat –, elle avait retourné contre Pierre sa rage de soi.)
           Il revint rembruni.
           « Natacha est fâchée. C’est ma faute, je l’ai rappelée trop tard.
           – Rien de dramatique là-dedans ! banalisa Simon. Elle va se calmer, tu verras.
           – J’en doute !
           – Puisqu’on est là et que ta blonde boude, on devrait continuer à boire. »
           L’euphorie de l’amphétamine aida notre hôte à accepter la fatalité d’un compromis entre son désir de Natacha et la présence de ses invités. En dépit du fait que nous compensâmes fort mal l’absence de celle qui l’obsédait, nous n’en demeurions pas moins le « tiens » qui vaut mieux que deux « tu l’auras ». Passant outre la fascination de se perdre en accusations contre lui-même, Bouchard se raisonna, refoula ses émotions et reporta ses inquiétudes au lendemain pour mieux saisir l’occasion qui s’offrait à lui de souligner son anniversaire en compagnie de ceux qu’il n’avait plus guère l’occasion de voir. Survolté par une molécule de synthèse, il vécut cette soirée comme on reçoit un prix de consolation, en se résignant au bonheur tel qu’il se présente bien qu’on eût préféré qu’il prît une autre forme. Superficiellement détourné de son affliction, il suffisait d’une minute de silence pour qu’il retournât aux amers tracas des arrière-pensées qu’il n’abandonnait que lorsque nous le ramenions à la surface du présent. Ruminations insensibles au rire, ces retraits en soi que j’observai chez Pierre alors qu’il s’y adonnait d’un air songeur et déterminé m’amenèrent à pressentir chez lui l’imminence d’une douloureuse résolution.
           Après son anniversaire, nous ne le revîmes plus que rarement.
           Entre Natacha et le reste du monde, il avait choisi.
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oscopelabs · 7 years
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Lights, Camera, Mania: Showbiz Satire’s Descents Into Madness by Charles Bramesco
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In his seminal tell-all Hollywood Babylon, Kenneth Anger claimed to reveal the festering truth beneath the dream factory of the American film industry. His was a bemused but cynical perspective on the business of show, reveling in the sordid juiciness of early Tinseltown controversies that usually concluded with tragedy, if not death. Representatives of the film idols referred to in the book lined up to denounce the tales of drug-fueled orgies and suicide cover-ups as conjecture and falsehood, and indeed, the modern reader would do well to take Anger’s gossip with a metric ton of salt.
But rather than a factual history, Anger’s book has more value as a portrait of a certain mentality specific to this professional milieu. Even if Clara Bow didn’t bang the entire USC football team, this progenitor of the celeb exposé spoke to true conditions of the culture surrounding the movie colony, suggesting that decadence and luxury made—and continue to make—it too easy to go mad with power. Readers flocked to Anger’s toxic oil spill of a book for the same reason airport bookstores regularly sell out of the latest A-lister’s confessional: it’s devilishly pleasurable to watch fame and fortune make someone act crazy.
The best Hollywood send-ups have adopted this jaded outlook, turning an eye inward to find a carnivorous business that masticates talent and spits it out once the flavor’s gone. The recent, toothless likes of Argo, La La Land, and The Artist have courted the label of satire with a line about expanded universes here or a jab at blowhard producers there, but these little rib-nudges have been affectionate counterpoints in otherwise adulatory valentines to the magic of the movies. The good stuff cuts to the dark heart of an industry that gives creative types—and who could possibly be more mentally infirm than a writer—too much money and influence for their own good.
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The history of showbiz spoofery is the history of insanity: the finest entries have used the assorted pressures of filmmaking to push their characters to their wit’s end as an absurd representation of the corrosive forces of Hollywood. Starting from Anger’s sensationalist tracking of Frances Farmer’s long, sad descent into madness, all roads have led to the sanatorium.
The main thoroughfare is the derelict drag of Sunset Blvd. Billy Wilder was the first to conjure a human manifestation of filmmaking’s maggoty underbelly with Norma Desmond, a crumbling grand dame cannily played by crumbling grand dame Gloria Swanson. Swanson applied the exaggerated techniques of silent film acting to the talkie form in order to create an affected style marked by its own period, a symbol of decay in an industry obsessed with the new and young. She constructed an insular fantasy life in her isolated castle lair as a coping mechanism for her fall from prominence, and for his blackest joke, Wilder allowed her delusions to become reality in the film’s concluding punch line. Norma’s deteriorating psyche imbues the film around her with a bit of her mania, too; a funeral for a chimp Charlestons along the line between the silly and the somber. Even as he verged on the outlandish, he struck a chord; Louis B. Mayer famously bellowed to Wilder at an L.A. screening, “You have disgraced the industry that made and fed you! You should be tarred and feathered and run out of Hollywood!”
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But this strain of satire truly hit the fever-pitch sweet spot with S.O.B. in 1981, trading the showbiz-specific indignity of aging past relevance for that of creative compromise. Director Blake Edwards plays a cruel and pernicious god to his Job-like plaything of Felix Farmer (Richard Mulligan), a producer driven to desperation by his first flop and willing to do anything in order to salvage it. He’s put through the wringer several times over, bungling four suicide attempts in increasingly pathetic fashion before arriving at the epiphany that sex was the missing ingredient from his character study of a closed-off woman retreating into the recesses of her own mind. (All we see of the fictitious Night Wind is a disturbing, surreal dream sequence set to “Polly Wolly Doodle” twice over, first as an unsettling juvenile fantasy and then as a doubly unsettling eroticized juvenile fantasy.)
The film industry, at least as it’s shown here, doesn’t function like other professional sectors. Nobody really knows what’s going to connect with an audience and what won’t, and to those working on the inside, it often feels like no rhyme or reason governs the separation of hits and misses. Edwards makes Felix into the casualty of a sense-defying work culture, where no bad idea or underhanded maneuver is off limits so long as it yields success at the end of the day. Felix grows deranged as a result of his constant humiliation, and resolves to play as dirty as the weaselly studio executives who cheat him out of the rights to his picture once it starts to look like a success. By the moment he’s killed due to his own harebrained plan, he’s been reduced to a nattering nutjob, martyred by a system seemingly resistant to logic.
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Robert Altman would torment another power-producer to the point of breaking a decade later with The Player, but the next film to actively integrate the mentality of lunacy into its overall atmosphere would be the gleefully unhinged Death to Smoochy. (It’s no coincidence that all the films mentioned so far drew powerfully polarized reactions at the time of their release; a draught this bitter has never gone down easy.) Shifting to the other side of the camera, director Danny DeVito mined laughs by transposing the cutthroat nature of big-leagues entertainment to the bush leagues of kids’ shows. He juxtaposed the core nastiness of back-room wheeling and dealing with the outward-facing nicety of Barney and his ilk, and in doing so, delivered an uncommonly misanthropic take on how the sausage of entertainment gets made.
Moreover, the film presented a physical manifestation of hyperactive id in Robin Williams’ corrupt, ruthless kiddie showman Rainbow Randolph. Starting at a coked-out 10 and only turning the dial higher from there, Williams rendered his role as a manifestation of pure, white-hot hate, screaming every line at the top of his lungs. As he goes about his dogged mission to dethrone his replacement Smoochy (Ed Norton as the chipper Sheldon Mopes), DeVito suggests that Randolph’s frenzied dysfunction simply reflects the fucked-upped-ness of his climate. The ostensibly incorruptible Sheldon is offered the seductions of money, pleasure, and influence, and while he’s able to remain true to his principles in the face of it all, Randolph’s the foil illustrating what happens to those without the required moral fortitude. He has a near-complete psychotic break at feature length, his mind irreparably warped by the deleterious forces of televised playtime.
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Tropic Thunder took a more specific set of reference points for its deflation of Hollywood ego and pretension, ultimately driving its subjects to the brink of sanity as well. Namely, the myth of Francis Ford Coppola and the notoriously calamitous production of Apocalypse Now (dutifully chronicled in the making-of documentary Hearts of Darkness) provided the guideline for this send-up of war films and the people who play make-believe in them. Coppola reportedly went a touch native while mounting his titanically ambitious epic in the jungles of Vietnam, and likewise, the prima donna actors dropped into the wild start to lose it when they realize the danger they’re in is bona fide.
Writer/director/star Ben Stiller gets in some good potshots at scuzzy corporate types (Tom Cruise’s craven studio head Les Grossman comes off looking the worst of all), but mainly lampoons the actors taking their craft seriously enough to lose sight of themselves. Both Stiller’s macho action hero and Robert Downey Jr.’s award-festooned boob slip into their assigned roles, extending Method acting to the point of fractured identity. Rather than taking aim on the machinery that generates movies, Stiller trains his crosshairs on the process of acting itself, mocking those artistes so wrapped up in “becoming” their role that they can’t tell where it begins and they end. Stiller accelerates their mental strain by dumping the cast in enemy territory, but they don’t end up anywhere that Jared Leto hasn’t gone of his own volition.
Just about all entertainment that goes behind the scenes of entertainment agrees that the job’s not a part-time gig, that creating art on this kind of scale demands a lot from the people involved. The gentler critiques have stopped the symptoms at workaholism, but these more incisive films expand that list to include a wide array of psychological hazards. Los Angeles runs on hysteria, on the single-minded willingness to do anything and everything to make the show go on. The innumerable “troubled-but-brilliant” biopics have made the suggestion that inner anguish is the noble sacrifice that true talents make for shouldering the burden of genius; in an art form as prone to disaster, complication, and overall FUBARification as cinema, it’s just the cost of doing business.
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