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#littérature russe
fleurdusoir · 4 months
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Les hommes sont devenus avides, mesquins, menteurs, [...] ils ont perdu la foi et le sens du vrai, il n’y a plus de rois, il n’y a plus de bonheur. Ils chercheront la mort sans la trouver ; ils désireront mourir, mais la mort les fuira.
— Roman Von Ungern-Sternberg, cité par Léonid Youzéfovitch dans Le baron Ungern - Khan des steppes
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prosedumonde · 1 year
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Tu es entrée dans ma vie, non comme on rend une visite (tu sais, « sans ôter son chapeau »), mais comme on arrive dans un royaume où toutes les rivières attendaient ton reflet et toutes les routes, tes pas.
Vladimir Nabokov, Personne n’aime comme nous, lettres à Véra 
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Artem Chapeye
Un récit qu'on ne peut oublier !
Les gens ordinaires ne portent pas de mitraillettes Rien ne forcer Artem Chapeye, ukrainien, à faire autre chose que réfléchir, s’interroger, triturer des idées, transmettre ses réflexions, les confronter avec d’autres puis les écrire dans des livres pour que d’autres se mettent à réfléchir, etc. ! “La réponse est simple: je ne connais pas le choix tant que je ne t’ai pas fait.” Car Les gens…
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pizzandro · 4 months
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I am in love with Paustovky. His writings are so simple yet beautiful, plenty of nature’s descriptions. You don’t need to write with schmaltz and cutesy phrases to conjure up scenes that touch and ignite your imagination.
What about this phrase I highlighted? I can have a try at a rough translation, but I fear my words may not get the original text’s beauty and mystery across:
In the transaction of miles of pathways, by sheer chance people run into each other not knowing that their whole life was prepared for this encounter.
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myelicia · 2 months
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Life in the Boreal Forest by Gennady Spirin
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À présent, le théâtre n'était plus notre seule distraction. Parmi ses trésors, la salle de jeux recelait d'innombrables livres de contes, les uns en français, mais la plupart en espagnol. J'avais beaucoup de livres chez moi, mais je les avais tous lus et relus. Depuis le départ de Papa, qui était celui qui les réclamait aux Rois Mages ou me les offrait pour Noël ou le jour de ma fête, je n'en recevais plus que très rarement. L'amour de la lecture était l'un de mes principaux points communs avec Gavrila. Allongés par terre, à plat ventre, nous partagions souvent un livre et un petit coin de tapis. Par un accord tacite, nous choisissions toujours le même bout de tapis, avec les mêmes motifs, les mêmes couleurs, un assemblage de losanges et de cercles bleus et marron. Au fil des jours cela devint notre territoire, notre cabane dans les bois où nous nous réfugiions pour nous transporter vers des espaces définis par les mots et d'où nous ressortions pour réintégrer le monde extérieur. Ce petit coin de tapis était pour moi la porte, la serrure et la clé d'un pays rien qu'à nous. Un secret si intime que l'on osait à peine le mentionner, fût-ce en silence. S'il s'agissait d'un livre français et si je butais sur une phrase, il me la traduisait avec ses " r " roulés à sa façon, dépourvus de la saveur gutturale des " r " français.
Ana Maria Matute, Paradis inhabité
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les-portes-du-sud · 6 days
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Cette photo n'est pas celle d'un pauvre mendiant sans-abri, mais celle du géant de la littérature russe Leo Tolstoï, qui est un noble, possède de vastes terres et beaucoup de richesses. Il a sacrifié toutes ses richesses pour les pauvres, les nécessiteux, les sans-abri et a vécu la vie des pauvres.
Et de ses fameuses citations :
"Ne me parle pas beaucoup de religion, mais laisse-moi voir la religion dans tes actions. "
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claudehenrion · 10 months
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Et si on parlait de l'islam ? – ( I ) : un peu d'histoire proche
   Il y a quelques jours, faisant une recherche, j'ai retrouvé un ''Billet'' qui évoquait l'idée, attribuée à André Malraux, que ''le XXI ème siècle sera religieux ou ne sera pas''. Au moment où la France s’apprête à se déchirer à nouveau  (une recette ‘’Spéciale Macron’’ !), cela m'a remis en mémoire une prédiction vieille de plus de 40 ans que rien n'est jamais venu rendre caduque : '' Malheureusement,  le monde ne pourra pas faire l'économie d'une guerre totale contre l'Islam''. Inutile de dire que cette idée, émise aujourd'hui, ferait de son émetteur un monstre, un tout-ce-que-vous-voulez-o-phobe, une raclure de l'humanité. Il ne lui serait ni permis ni possible de s' expliquer : l'islam serait devenu ''une religion d'amour'' un ''iso-christianisme.
Pour parler de l'islam, de nos jours, pas besoin de savoir de quoi on parle : il suffit d'enfiler des colliers de fausses perles de lieux communs, de poncifs, d’ idées toutes faites (et généralement très fausses)... dont celui qui les profère serait bien incapable de dire à quoi tout ce fatras correspond dans ses souvenirs remplis de stéréotypes, en général sans rapport avec quelque réalité que ce soit. Essayons de trouver un sens à ces pagailles de méconnaissances dont certaines –histoire de tout compliquer ! – peuvent paraître exactes, puisque rien n'est jamais ''tout'' ou ''que'' mauvais –(sauf, à en croire le scénario du moment, les populistes, les russes, et l'immense masse de ceux qui ne bavent pas d'admiration devant la perspective d'un 8 ème ou d'un 9 ème ''vaccin''... ou devant le ‘’danger-issime’’ de voir une moitié de l'humanité, puis l'autre, vouloir changer de sexe --on dit :’’de genre’’ ?.).
Car oui, bien sûr... il y a les monuments que l'islam a construits, notamment iraniens, moghols et grenadins, d'une beauté admirable : ma bibliothèque regorge de livres (que je feuillette souvent) sur ce sujet... Et il y a la littérature et les sciences qui ont été développées par des musulmans  (en général grâce à des esclaves européens qui traduisaient les richesses de la Bibliothèque d'Alexandrie –le plus souvent en grec)... Il y a aussi une mystique et un sens du sacré… que nous ; occidentaux, avons perdus en chemin, échangés contre du rien, des mots vides et notre néant... Mais –pour ne pas trahir la Vérité et la grande Histoire-- il y a aussi la litanie interminable des meurtres, des horreurs, des massacres, des génocides perpétrés par les musulmans, ces populations entières mises en esclavage, et tout ce que le petit narratif moderne, convenu obligatoire mais dépourvu de tout lien avec ''ce qui s'est passé'', met un point de déshonneur à oublier... ou à fabriquer en permanence une saga mensongère incontournable....
Ces deux tendances antagonistes donnent de l'islam une image difficilement compréhensible, aussi bien par les islamophiles qui ne veulent retenir de la culture islamique (dont ils ignorent tout, le plus souvent) qu'un pacifisme impossible et inventé, lui aussi,, que par les islamo-sceptiques qui évoquent une violence qui semble être inhérente à l'islam et qui l'a accompagné et escorté partout et de tous temps. Conséquence directe : avant de le déclarer ''inoffensif'' et ''user-friendly'' (= amical, bienveillant) et d'en faire une sorte de clone de la révélation christique et de son ''aimez-vous les uns les autres''... il y a un gouffre  qui, sauf exceptions rarissimes, n'est pas franchissable... Pourtant, plus le temps passe et plus notre Occident en pleine décadence (cause ou effet d'erreurs d'analyse, reconduites et répétées) semble se vautrer dans des visions qui sont fausses à en être mortelles
La première erreur que fait l'Occident, c'est de décliner en permanence un amalgame entre islam et arabes. La majorité des arabes sont musulmans, mais ils ne sont eux-mêmes qu'une minorité dans ''l’oumma'', la communauté (?) des musulmans qui pratiquent une forme ou l’autre de l’islam. Les Malais (200 millions), les Hindous (170 millions), les ''Pakis'' (200 millions), les turcophones (250 millions), les berbérophones (50 millions), etc... sont plus nombreux, et fournissent d'ailleurs les plus gros contingents des savants, des artistes de ce qui est généralement appelé ''la culture musulmane''. Le seul savant authentiquement arabe qu'a retenu l'Histoire fut Ibn Kaldoun, né en Tunisie de parents venus de la péninsule arabique, et il fut l’un des critiques les plus durs des mœurs arabes. ''Partout où les Arabes sont passés, ils n’ont laissé que ruines et désert derrière eux'', écrivait-il en 1377. Sans doute un islamophobe avant l'heure, selon les critères de nos cuistres-aux-manettes ! Être musulman n'est pas synonyme de être arabe, la réciproque étant vraie, aussi... et critiquer n'est pas détester  --sauf en Macronie immigrationniste !
La seconde erreur est de croire que l’islam serait une religion, au sens où les chrétiens –et eux seuls, au monde--  emploient ce mot : l'islam est, avant tout, une idéologie morale et politique théocentrée. La confusion, fréquente, vient de ce que cette ''idéologie'' s’habille d’une religion (mais c'est sans doute le regard, très orienté ''christianisme'' que nous portons sur lui, sans même nous en rendre compte, qui est responsable de cette impression).  Mahomet, imitant Abraham et Moïse, eut l’idée de justifier ses visées politiques, ses lois et ses actions militaires (parfois d’une férocité incroyable) par des ordres divins confirmés par Dieu Lui-même (via l'archange Gabriel --Djibril). Mais au delà de cette version ''à l'eau de rose'' réécrite par nous, il en existe d'autres, dont une, récente, écrite par Oussama ben Laden, dans Guerre sainte multinationale (Ed. Gallimard, 2002), résumait l’idéologie de l’islam en trois étapes essentielles (je cite) : (1)- le terrorisme, vestibule du califat ; (2)-le califat international, étendant la domination de l’islam sur la Terre tout entière ; et (3)- l’Apocalypse musulmane donnant enfin à Allah et à son peuple la totalité du pouvoir sur la Terre tout entière.
Peu d'observateurs, embués qu'ils sont dans leur lecture ''iso-chrétienne'' du monde et de ses évolutions, ont lu entre les lignes que Oussama Ben Laden, homme d'affaires confirmé, avait organisé le terrorisme sous une forme inspirée de celle d’une ''multinationale'',  en octroyant des ''franchises'' à un réseau diffus de cellules autonomes, qui font que les djihadistes post-Al Qaïda sont des produits du monde laïc moderne : ils ont les préoccupations politiques de leur temps, des moyens financiers importants, des moyens militaires on ne peut plus actuels, une maîtrise de la technologie occidentale et un savoir-faire top en communication.
Le pseudo-califat dit État Islamique d'Abou Bakr al Baghdadi poursuivit l’action terroriste en repartant de la base logistique d Al Qaïda, et le livre La Gestion de la Barbarie d’Abou Bakr al Naji, qui organise déjà la gestion islamique de l’Europe, constitue la preuve la plus indiscutable que, contre tous les idiots criminels qui ne veulent que l'anarchie et le désordre (une certaine France en a même fait entrer 75 dans notre Assemblée nationale, ce qui est pire qu'une faute : c’est un crime), le principe que les clairvoyants désignent par ''le Grand Remplacement'' est, au pied de la lettre, le seul objectif de la vaste majorité de nos ''migrants'', décrits par les idéologues du pire comme dépourvus de toute mauvaise intention. (NDLR : les deux livres cités ci-dessus devaient être lus, relus et des pages entières apprises par cœur par nos contemporains. Or...personne ne se souvient même de leur existence... et je le dépore,  souvent, en établissant un parallèle avec ''Mein Kampf'' –dont Lyautey disait ''Tout français doit lire ce livre''... L'histoire, parfois, sert et re-sert les plats les plus indigestes !). (à suivre)
H-Cl
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"Guerre et Paix", la plus grande œuvre de littérature russe, et l'une des plus importantes au monde fut auto-éditée. La femme de Tolstoï, Sophia Tolstoï qui recopia et corrigea ce manuscrit à la main.
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Tolstoï avança 4500 roubles pour en imprimer 4800 copies.
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macadamiasoo · 1 year
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Ce fut fastidieux mais voici les livres préférés de mes livres préférés. Tous ceux qui m’ont provoqué une émotion. Tous ceux qui m’inspirent. Tous ceux qui m’inspireront à jamais. Je n’ai pas mis le Choix de Sophie, même si c’est l’un des premiers livres « sérieux » que j’ai lu étant très/trop jeune. J’y ai inclus un seul livre russe parce qu’il fallait bien faire un choix. Je ne pouvais pas tous les mettre, c’est mon choix de Sophie à moi. Je ne pouvais pas ne pas inclure La Ferme des Animaux car il fait partie des romans qui ont changé ma vie. Je n’ai pas non plus inclus les Contes de la rue Broca mais il aurait très bien pu y figurer tant j’adore ses histoires et à bientôt 32 ans, je prends encore plaisir à le lire.
Et oui, neuf auteurs français parce que, existe-t-il meilleure littérature que la nôtre ? En tout cas, le jury du Prix Nobel est d’accord avec moi.
PS : D’ailleurs, la Comtesse de Ségur est d’origine russe. Depuis petite, cette littérature me parle. Si vous me connaissez, vous savez que la littérature russe est l’une de mes préférées. J’adore cette introspection sans jugement avec tout le jugement de l’Humanité. Cette façon qu’elle a de tout chambouler dans notre vie.
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fleurdusoir · 11 months
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Peut-on souffrir uniquement par la noblesse de son âme?
Fiodor Dostoïevski, Les démons
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prosedumonde · 1 year
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Quand je pense que je vais bientôt te revoir, te prendre dans mes bras, je suis pris d’une telle émotion, d’une émotion si merveilleuse, que durant quelques instants, je cesse de vivre.
Vladimir Nabokov, Personne n’aime comme nous, lettres à Véra
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Alexandra Koszelyk - L'archiviste
Le troisième roman d’Alexandra Koszelyk, L’archiviste, aborde très justement la manière d’effacer un peuple en détruisant sa culture, son histoire, son essence avec autant de réalisme que des armes ! La sœur de k, Milla, photographe de presse, est détenue par la bande de l’Homme au chapeau, représentant du pays agresseur, qui exerce un chantage artistique. Ainsi, il impose à k, archiviste de son…
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moths-studies · 2 years
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Hello everyone!
I'm a new studyblr blog, I made this blog to hopefully stay more motivated in my studies, and also to make some friends
About me:
You can call me Moth 🦋
I'm 15 and in 10th grade
I'm from the US
My current classes are: World Lit and Comp, Chem, ProbStat, AP World, Global Perspectives, French 5, Russian 2, and Art
I'm learning French, Russian, and Ukrainian. I'm also interested in Arabic, so I might take that my senior year.
I love reading, writing, horror movies, and listening to music. Feel free to send me recommendations for anything!
In the future, I want to become an international journalist
I have way too many random topics I want to study, including: parapsychology, political science, linguistics, and film/television studies, specifically in regards to comedy
Goals:
Become more organized
Make time to study more of the things that interest me
Feel free to DM me!
French translation under the cut/traduction français sous le diviseur
Bonjour tout le monde!
Je suis un nouveau studyblr blog, j'ai fait ce blog avec l'espoir que je vais rester plus motivé, et aussi pour faire des amis.
Sur moi:
Tu peux m'appeler Moth 🦋
J'ai quinze ans et je suis en 2nde
Je viens des États-Unis
Maintenant mes cours sont: Littérature Mondiale et Composition, Chimie, Probabilité et Statistiques, Histoire du Monde AP, Perspectives Mondiales, Français 5, Russe 2, et Art.
J'apprends français, russe, et ukrainien. Je m'intéresse aussi à l'arabe, donc je pourrais ça prendre en Tle
J'adore lire, écrire, les films d'horreurs, et écoute la musique. N'hésitez pas à me donner des récommendations
Dans la future, je veux être journaliste international
J'ai beaucoup trop de sujets aléatoires, y compris: la parapsychologie, les sciences politiques, la linquistique, et des étudies cinématographiques (films et télévision), précisément en ce qui concerne la comédie
Objectifs:
Devenir plus organisé
Faire plus de temps pour étudier beaucoup des choses que m'intéressent
N'hésitez pas à me DM!
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france-cinema · 2 years
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Avant d’évoquer la figure d’un passionné des courses hippiques dans une publicité devenue culte, Omar Sharif fut l’une des plus grandes stars de son temps. L’acteur égyptien aura vécu une existence immédiatement placée sous le signe du romanesque, lui qui troqua son nom de naissance, Michel Chalhoub, contre celui de son premier rôle, Omar el-Sharif, dans Le démon du désert, réalisé par son compatriote et mentor Youssef Chahine en 1954. S’imposer comme la star du cinéma égyptien ne pouvait suffire à ce polyglotte hédoniste, qui s’exporta rapidement en France, puis aux États-Unis. C’est ainsi qu’il participe coup sur coup à deux des plus grands films de l’âge d’or hollywoodien, l'un comme l'autre signés David Lean : Lawrence d’Arabie en 1962, puis Le docteur Jivago en 1965. L’apogée d’une carrière qui naviguera dès lors entre œuvres de qualité variable, multiples conquêtes féminines et passion pour le jeu, jusqu’à sa mort, au Caire, en 2015.
Né  Michel  Chalhoub  en  1932  à Alexandrie, dans une famille catholique aisée – son père est un prospère marchand de bois, sa mère joue aux cartes avec le roi Farouk –, Omar Sharif, fils unique et polyglotte, arpente précocement les planches, porté par son goût pour la littérature française. À une époque où le cinéma égyptien domine le marché oriental, c’est Youssef Chahine qui le révèle avec Ciel d’enfer, où il compose avec l’idole Faten Hamama, qu’il épouse après s’être converti à l’islam, un couple glamour de légende. David Lean, cependant, l’éloigne de la femme de sa vie quand il l’installe au firmament hollywoodien, en 1963, avec Lawrence d’Arabie, où  son  regard  de  braise  rivalise avec celui, bleu glacier, de Peter O’Toole. Dès lors, l’“oriental lover” joue l’“étranger de service” pour les studios, tour à tour argentin (Che !), allemand (La nuit des généraux) et surtout russe dans Le docteur Jivago, encore du maître Lean. Mais sa réputation de joueur invétéré, du bridge au casino en passant par les champs de course, le tient bientôt à l’écart des plateaux, le comédien enchaînant des nanars, au déclin des années 1970, par seule nécessité de se renflouer. Au crépuscule de sa vie, ce seigneur ruiné connaît pourtant une douce résurrection avec Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran de François Dupeyron, où il bouleverse en épicier arabe adoptant un adolescent juif, rôle œcuménique sur mesure qui lui vaut un César. (Arte Magazine, 2020)
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princemots3314 · 2 years
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Vous voulez devenir poète ? Il faut avoir passé des heures de solitude. Il faut avoir passé son enfance cloîtré comme les soeurs Brönté. Il faut avoir aimé les livres. Il faut avoir aimé se réveiller en les voyant alignés sur les rangs. Il faut avoir dépensé un dirham chaque jour pour louer des livres de la librairie d'à côté. Il faut avoir fuit les autres. Il faut avoir passé des heures à lire des romans policiers. Il faut avoir aimé Gorky. Il faut avoir connu la haute littérature chez Gorky. Il faut avoir dormi un livre à la main pour se réveiller à l'aube pour le finir. Il faut avoir découvert la beauté de l'aube. Il faut y avoir refoulé des milliers d'instant d'inspiration. Il faut avoir écrit en marge des livres. Il faut avoir pleuré, joué, ri, mu, parlé, hurlé, voyagé avec des personages fictifs. Il faut avoir lu des pièces de théátre en entier pendant les cours ennuyeux. Il faut avoir ri des frivolités des opuscules. Il faut avoir cherché le deuxième et le troisième volume des Misérables dans une Halle qui se trouve à deux lieues de sa maison paternelle alors qu'on a à peine douze ou treize ans. Il faut avoir lu l'essentiel de la ittérature arabe à l'âge de seize ans. Il faut lire toute l'oeuvre de Hugo. Il faut lire toute la Comédie Humaine et aimer le Chef-d'Oeuvre Inconnu et l'Auberge Rouge. Il faut lire la Commedia Divina en italien. Il faut avoir lu les russes. Il faut avoir fini Proust en dix jours. Il faut avoir lu Molière en entier. Il faut ..... Il faut avoir écrit des sonnets, des rondaux, des lais, des églogues, des épigrammes avant de les brûler. Il faut avoir écrit une grande autobiographie avant de la brûler. Il faut avoir tenu un journal avant de le brûler. Il faut avoir connu la médiocrité. Il faut revisiter les vieux livres. Il faut lire les poètes cent fois. Il faut avoir senti leurs expériences. Il faut avoir cherché soi-même longtemps. Il faut avoir souffert. Il faut avoir créé sa propre personne de la tradition. Il faut avoir créé sa personne de rien.
Mohammed Labib
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