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#le calvaire français
basilepesso · 7 months
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"Les faits auraient débuté par une rixe dans un bar, entre des membres de la communauté albanaise. L'un des protagonistes a alors fait usage d'une arme à feu, blessant deux hommes au niveau des jambes.
Une troisième personne a été blessée et serait une victime collatérale, selon nos informations."
(Aussi sur Fb, 25 septembre 2 023) Article d'Actu 17 : "Metz : Trois personnes blessées par balle, un homme armé interpellé"
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moradadabeleza · 1 year
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Sylvain Wiart
Renoir et blanc
Joseph Alexandre Renoir
Sculpteur français (né à Gray (Haute Saône) le 9 mai 1811, décédé en janvier 1855), Renoir suit l’enseignement de Jules Ramey et de James Pradier.
Il expose pour la première fois au Salon de 1847.
Il est l’auteur d’un cycle de la Passion (Calvaire à Lestelle Bétharram), d’Horace enfant (Musée de Toulouse) et d'Eve couchée (prise ici au musée de Picardie à Amiens).
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dhr-ao3 · 27 days
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Drago Malefoy et le Calvaire Mortifiant d'Etre Amoureux
Drago Malefoy et le Calvaire Mortifiant d'Etre Amoureux https://ift.tt/qlgKTk4 by SoleneSwann Une traduction de Draco Malfoy and the Mortifying Ordeal of Being in Love, écrite par isthisselfcare Hermione vit à cheval entre le monde moldu et le monde magique, chercheuse en médecine et Guérisseuse sur le point de faire une grande découverte. Drago est un Auror chargé de la protéger de forces inconnues - pour leur plus grand déplaisir à tous les deux. Sont inclus dans cette histoire une Hermione hyper-compétente et fougueuse, et un Drago fainéant mais quand-même dangereux. Lente agonie. Words: 51500, Chapters: 10/36, Language: Français Fandoms: Harry Potter - J. K. Rowling Rating: Explicit Warnings: Graphic Depictions Of Violence Categories: F/M Characters: Draco Malfoy, Hermione Granger Relationships: Hermione Granger/Draco Malfoy Additional Tags: Healer Hermione Granger, Researcher Hermione Granger, Auror Draco Malfoy, Slow Burn, Unresolved Sexual Tension, Eventual Smut, POV Draco Malfoy, Forced Collaboration, Romance, romcom, Action/Adventure, Harry Potter Epilogue What Epilogue | EWE, HEA, reckless overuse of author's favourite tropes, oblivious idiots, All aboard the SS Denial, late-stage pining, what is pining if not denial persevering, No first names we die like men, do not look too closely at the plot you will only hurt yourself, scandalous ankle touching, misuse of whirlpool baths, graphic depictions of competent women, eroticised arithmancy, Crookshanks will fight god or become him, human on mushroom violence, Schrödinger's ethics, Nuns via AO3 works tagged 'Hermione Granger/Draco Malfoy' https://ift.tt/WaKTv6d March 29, 2024 at 01:46PM
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claudehenrion · 3 months
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J'aime la France, tout simplement.
Harcelés par les bêtises et les mensonges du discours officiel, nous avons perdu de vue la différence qui existe entre “la République”, ce lieu imaginaire dans lequel vivent, en vase clos, nos élites… et “la France”, notre “Mère-Patrie”, dont ils ont égaré l'adresse dans le désordre de leur pensée aussi bobo-clonée que gaucho-normalisée. Il n'y a rien à redire contre une république (qui gagnerait tout de même à être plus amicale, moins dogmatique et moins liberticide …), à la seule condition qu'elle sache rester à la place qui devrait être la sienne : un régime politique au service de la France et des français, pas un rêve insurpassable...ce qu'elle n'est pas.
L'enfant de la guerre que j'ai été a appris à aimer la France plus qu’il ne m’est possible de le dire. D''un amour passionné et raisonné tout-à-la-fois, qui puise ses raisons d'être dans “la légende des siècles” autant que dans leur vérité historique. J'aime tout : sa langue, sa culture, son histoire, ses habitudes, ses us et ses coutumes, ses habitants lorsqu'ils le méritent, ses réussites et même ses échecs quand elle en a (un peu moins fort, peut-être). Et s'il faut vraiment choisir... je garde tout.
 J’aime ses architectures traditionnelles si différentes, la diversité de ses paysages, son climat, ses campagnes, ses accents régionaux menacés par une unification aussi appauvrissante que télé-fabriquée, ses mers et ses montagnes, ses plaines et ses lacs, son unité dans sa diversité, ses traditions (NDLR - Au premier rang desquelles, en cette Chandeleur où on les ''démonte'', nos crèches… si jolies qu'elles en deviennent dangereuses aux yeux de soi-disant “libres penseurs” qui ne sont, évidemment, ni libres ni -surtout- penseurs !), ses beffrois carillonnants, ses clochers graciles et ses cathédrales puissantes, les milliers de petits calvaires perdus au creux des chemins, témoins si émouvants de la foi de nos ancêtres depuis son baptême chrétien en l'an de grâce 496, son histoire, les valeurs millénaires qui ont structuré sa belle œuvre coloniale si abîmée dans et par des mensonges à dormir debout, ses révoltes parfois et ses “coups de gueule”, souvent… et –je l'ai dit, je le répète-- ses habitants, avec leurs qualités profondes et tous leurs défauts, soulignés avec complaisance par ceux qui ne veulent voir que ce qui est un peu moins beau… tout, j'aime tout !
 Et plus que tout, j’aime ce que fut la France, MA France admirée et respectée, car admirable et respectable… même s'il m'arrive de plus en plus souvent de regretter qu'elle soit devenue… ce qu’elle est : un peu moins de tout ce qui la définissait et la rendait aimable, au point de risquer en permanence de perdre son âme, à jamais… Et au premier chef, ce qui fut, jusque il y a peu de temps encore, la plus belle langue du monde. Tout ce que chacun de nous peut penser ne peut s'exprimer que parce que nous partageons cette langue merveilleuse que l’on nous a enseignée, avec et dans un système clair et précis de références historiques et de valeurs structurées. Chacun de nous n’est que le produit de tout ce qui vient d’elle : idées, réflexes, opinions, jugements, pensées, musiques, souvenirs, sens esthétique, goûts, culture, notre “esprit gaulois”, nos raffinements culinaires… et jusqu'à notre penchant parfois exagéré pour la critique… et, ces derniers temps, pour la repentance, surtout lorsqu'elle est sans sujet et sans objet...
C’est cette certitude calme et réfléchie que j’appelle “patriotisme”, avec tout ce que ce mot comporte de bon et de beau a mes yeux, et de moins bon, paraît-il, aux yeux de ces gens qui se sentent intelligents uniquement parce qu’ils pensent ''contre'' plutôt que ''avec'', et disent tous les mêmes contre-vérités au même moment, entre eux : la preuve est faite qu'ils n'ont à offrir que désordre, utopies mortifères, désolation, violence, repentance imméritée, multiculturalisme chimérique, communautarisme létal et rejet du beau, du bon, du juste, du vrai… en un mot, cette sinistrose qui est le seul “bien” (un bien vraiment très mauvais !) que le fisc nous permette de garder encore.
  ’‘Attaché a ma patrie par une tradition familiale déjà longue, nourri de son héritage spirituel et de son histoire, incapable en vérité d’en concevoir une autre ou je puisse respirer a l’aise, je l’ai beaucoup aimée et servie de toutes mes forces’’ . C’est de Marc Bloch, que l'on ne citera jamais assez. Dans une dernière lettre a ses parents, il ajoutait :  “Vous m’avez appris à mettre certaines choses au dessus de la vie même”, écrivant ces mots pendant les drames sans nom de la  guerre et de la folie des hommes… où, seulement parce qu’il s’appelait Bloch, il allait quitter cette vie moins valable à ses yeux que son amour pour sa Patrie… fidèle perinde ac cadaver, comme disait Ignace de Loyola (voulant dire : jusqu'à la mort). Prémonition, ou beauté d'une âme ?
Le très républicain Ernest Lavisse écrivait, dans la préface de son “Histoire de France” : “Tu dois aimer la France parce que la nature l’a faite belle, et parce que son histoire l’a faite grande”… Les modes changent, pas comme il faudrait, hélas. Mais comme j’ai honte des fausses pudeurs et des repentances compulsives actuelles, toutes à contre-vérité, toutes perverses et nocives, réinventées et déconnectées de toute vérité autre que “la doxa officielle” –qui ne sont que partisanes... je reste , en bon républicain et contre vents et marées, à contre-rythme de tout le mal que se donnent ceux qui, au prétexte de la faire aimer, ne savent que la rendre haïssable au point de mettre ''vent debout'' tous les braves gens du pays, tous les deux ou trois ans...
Car la France, après seulement 325 ans ''avec'', contre plus de 1500 ans ''sans'', se proclame et se répète républicaine… au point qu'il semble obligatoire à ses leaders de répéter cette particularité à chacun de leurs discours, ce qui est tout-à-fait redondant et quelque peu ridicule : imagine-t-on tous les royaumes du monde chanter à la fin de chaque prise de parole les mérites de la royauté, à temps et à contre-temps ? La République, chez nous, n'est plus en danger, et depuis fort longtemps. Arrêtons ce faux culte qui force ses promoteurs et ses thuriféraires à renier tout autre culte responsable de son ''être'' et de son ''avoir été'' –au profit, même pas reconnu comme tel, d'une soumission aveugle à des rites qui ne sont inscrits ni dans nos gênes, ni dans notre Histoire, ni sous nos climats, ni dans les attentes de nos citoyens contraints d'en accepter les conséquences dont, massivement et avec juste raison, ils ne veulent pas... Alors… “Vive la France”, un point, c'est tout ! Et s'il faut –comme le disent certains-- s'appuyer sur l'Europe... faisons-le, dans des limites où le rôle principal ne perd pas ses prérogatives au profit d'un ''second rôle''.
Notre patrimoine est là… reprenons notre destin en mains ! “N’ayez pas peur”, recommandait Jean-Paul II… Tout est ouvert, tout est prêt à renaître… Le futur sera ce que nous en ferons… espérons-le différent de tout ce qu'ils ont fait de notre présent. Et aujourd'hui, alors que la France est diaboliquement menacée dans son essence autant que dans son existence, et que les ultimes patriotes tentent une dernière fois de la sauver des miasmes mortifères de Bruxelles, j'avais envie de partager tout ça…
H-Cl
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enimsay55555 · 1 year
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bougainville était comte, officier de la navale, et colon. il fut capitaine du premier navire français à faire le tour du monde.
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le "monde", en 1766, c'est déjà un ensemble de lignes équidistantes, de ratios, d'aplats de couleur ne prenant sens que via le téléscope, l'astrolabe, le compas. le "monde" a déjà été capturé; les astres, les continents et les océans figés sur des cartes. le "monde" n'existe donc déjà plus, et bougainville n'en a pas fait le tour.
bougainville donnera son nom à l'intéressée: une plante grimpante, dont les tiges épaisses à l'écorce lisse s'hérissent d'épines longues et aiguisées. la plante est dotée d'une abondance de petites fleurs blanches en forme de trompettes, délicates, à l'aspect cireux, qu'elle drape de feuilles roses, rouges, mauves, blanches, corail… en résulte une sorte d'incandescence colorée caractéristique de cette plante.
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c'est à bord du navire de bougainville qu'une bouture, capturée au brésil, sera emmenée jusqu'en france, ou elle sera plantée en pépinière dans un jardin botanique. ses descendants seront cultivés et eux même disséminés à travers l'empire, souvent à terme d'une période d'incubation dans les jardins botaniques impériaux.
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INTERLUDE avez-vous déjà essayé de tailler un bougainvillier ? ma première fois, j'avais 11 ans. hbibi, mon grand père, venait de décéder. mima, ma grand mère, en a voulu au bougainvillier de pousser avec cette défiance entropique qu'elle lui enviait. il dégoulinait le long de la tôle du portail, faisait éruption du ciment, rongeait la chaux du pied du mur. c'était pourtant sa fierté et celle des voisins, qu'il fasse un petit bout d'ombre à la rue et aux passants.
mima a haï le bougainvillier, alors je lui a fait la guerre.
elle m'a donné la grande scie, a gardé la petite. dans l'encoche qu'elle marquait j'enfonçais ma lame, et je ramais de toute mes forces. ma tête était ballottée par le mouvement effréné de mes bras; c'était le ravissement, le rapt. mes mains et mes bras étaient lacérés, sanguinolents, des moignons… le bougainvillier, impassible, déroulait avec langueur ses branches infinies, hirsutes d'épines, se déhanchant somptueusement au grès de mes tiraillements impatients. les passants ralentissaient leurs pas pour nous observer, l'odeur grisante des chetouis avariés tombés trop tôt remontait en vagues du bitume incandescent, et je ramais encore.
des heures se sont déroulées ainsi avant que, hagardes, nous n'admettions notre défaite contre l'hydre de bougainville. nous nous sommes lavées à grande eau à son ombre et nous nous sommes retirées. nous n'avons plus taillé le bougainvillier.
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la légende dit que le bougainvillier, c'est jeanne baré qui l'a vraiment trouvé. paysanne bourguignonne, elle est prise au service du naturaliste joseph philibert de commerson, devenant sa compagne et sa collaboratrice. lorsque commerson est embauché pour faire partir de l'équipage de bougainville, jeanne se travestit et l'accompagne. commerson étant tombé malade, c'est jean qui se charge d'herboriser les plantes de la côte brésilienne. c'est ainsi que jean va prélever une branche de cette plante, le long de l'Iguaá-Mbara.
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la légende dit aussi que c'est Aotourou qui a découvert le travestissement de jeanne baré. Aotourou était une jeune personne tahitienne, prise comme tribut par bougainville, emmenée en france et exposée dans les salons et cafés. c'est à lui qu'on attribue d'avoir repéré le subterfuge de jean(ne). il ne survivra que trois ans à cette déportation, et meurt de la vérole alors qu'il entreprend son retour à Tahiti.
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EPILOGUE la dépouille de bougainville gît au cimetière du calvaire (!) dans le 18ème, en haut de la butte montmartre, à l'ombre de l'église saint-pierre (saint patron des pêcheurs, maçons et serruriers). on ne peut visiter le cimetière qu'une fois par an: le 1er novembre, lors de la toussaint. tfou
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r3d-spirit · 10 months
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Chapitre 2 - Asphaël
Son père se planta devant le jeune homme en l'apercevant. Il le dévisageait de la tête au pied, tendu. Le père des De Villier était un homme grand, austère aux yeux si bleus et si froids qu'ils semblaient vous pénétrer jusqu'à votre âme. Il avait toujours été froid, désagréable au mieux et cruel au pire; dans sa maison c'était la loi du plus fort qui régnait, et si ses enfants étaient faisaient preuve de faiblesse il prenait un malin plaisir à les endurcir.
Le jeune homme baissa les yeux sur la ceinture de son père en voyant la main de ce dernier s'approchait de la boucle. Il était comme figé. Cette ceinture il la connaissait très bien. Elle avait fouetté, brûlé, arrachait son dos maintes fois. Jusqu'au sang et jusqu'à que la punition soit gravée dans sa peau, comme des mots qui vous tailladeriez le corps.
- Pourquoi tu as le visage en sang ?
Son père venait de parler, sèchement. Il sursauta en l'entendant, de manière impassible, presque invisible car si on le voyait encore faible..
- Une dispute avec Léandre, répondit il hésitant.
Un léger blanc s'installa, toujours scruté, le jeune homme décida de tenter une diversion.
- J'ai les résultats de mon bac blanc de français. J'ai tout réussi, ajouta-t-il en sortant la copie de son sac. Voilà, la note et l'appréciation.
Son père lui arracha la feuille des mains. Il y jeta un bref coup d'œil avant de brusquement la froisser et l'écraser par terre.
- Tu as beau avoir de belles notes ce n'est pas impressionnant. Tu étais à quelques points de la perfection et tu as échoué.
Le ton commençait à monter, grondant et terrifiant. Chaque mot était une lame tranchante pour le cœur de cet enfant qui avait fait tous les efforts pour en arriver là.
- Ce n'est pas ça le plus gros problème. C'est que tu t'acharnes pour rien. Tu es incapable. Complètement incapable. Tu t'es déjà regardé ? Pitoyable comme ça. Tu n'as aucun charisme, aucune assurance. Tu es complètement dénué de force mentale ou même physique. Cela fait bientôt 17 ans que ton frère te frappe et tu n'as toujours rien dit. Tu es juste trop faible. Et tu le sais.. Tu le sais qu'il n'y a pas de place pour les gens faibles ici ! Tu es une véritable honte ! J'aurais préféré que ta santé fragile l'emporte lorsque je t'ai donné tous ces coups et que je n'ai plus à faire avec toi aujourd'hui. Mais même ça tu n'en es pas capable ! Quel déshonneur ! Vas-t'en. Je ne veux plus te voir avant le dîner.
Le jeune homme tremblait, retenant ses larmes de toutes ses forces. Il s'enfuit immédiatement dans sa chambre, anesthésié de toutes douleurs physiques tant les mots avaient été durs.
La suite de la soirée avait été un calvaire. Lors du repas son père s'était aperçu que le Christ du salon manquait. Et pour cette petite statue en bois, pour ce simple signe religieux alors qu'il y en avait bien d'autres dans la demeure, le chef de famille était dans une colère terrible.
Léandre l'avait aussitôt désigné coupable. Il avait tenté de se défendre de ces accusations. Mais finalement ce qui devait arrivé était arrivé : chacun des deux garçons avaient été punis. Un vingtaine de coups de ceinture avait été donnée pour chacun. Lacérant leur dos, ouvrant leur peau sous la force de la flagellation. Léandre l'avait regardé avec une telle colère, comme si les choses étaient de sa faute. Puis tout le monde était parti se coucher.
Le voilà donc dans ses chambres roulé en boule sur le sol le corps brûlant et saignant.
Les larmes s'étaient tarit. Ses yeux étaient secs et piquaient. Ses mains se refermerent sur ses plaies, ses doigts s'enfoncèrent dans la chair à vif et le sang gicla brièvement. Son visage était impassible, comme sans douleur. Il était complètement vide, presque mort. Sans aucune émotion ou pensées, il se relèva. Il marcha jusqu'à sa salle de bain. Il regarda l'intérieur, toujours aussi absent. Il ouvra le robinet du lavabo et fit coulé l'eau. Il attendait, planté debout à regarder le lavabo se remplir. Et lorsque c'était suffisamment plein, machinalement.. il plongea sa tête dedans. Ses yeux étaient fermés. C'était le bon moment. Cette torture allait finir. Tout ça n'existerait plus. Il, n'existerait plus. Loin de cette famille sadique, loin de son école violente. Loin de tout, il allait se laisser mourir. Il arrêtait le combat. Il n'était rien et personne ne l'aimait non plus. La vie n'était que trop pénible.
Et plus les secondes passaient, plus il avait la sensation de s'endormir. Doucement, très doucement. Jusqu'à qu'un ange, cet ange apparaisse là parmi les nuages dans la lumière divine.
- Asphaël.
L'ange avait parlé.
Sa voix n'était pas douce mais elle était claire, tranchante comme la vérité.
Il désigna le jeune homme du doigt. Ses yeux plantaient dans les siens.
- Asphaël, répéta-t-il. Tu es Asphaël.
Et soudainement ses yeux s'ouvrirent, alors encore la tête dans l'eau. Il se relèva hors du lavabo violemment, à bout de souffle. Complètement haletant contre le mur, le visage trempé, il était parfaitement réveillé mais complètement ailleurs. Il avait la sensation d'avoir vécu une véritable révélation.
Il regarda paniqué autour de lui, d'où avait bien pu venir cette..vision inexplicable ? Et c'est tournant la tête qu'il remarqua que ses blessures étaient miraculeusement soignées. Il passa la main dans son dos, tout était lisse et doux comme de la soie. Il caressa son visage, ses lèvres enflées et son arcane saignante avait disparues. Et à la place..
Il jeta un coup d'œil au miroir. Et là dans la glace, il vit l'ange de sa vision. Il se regarda minutieusement. Son visage fin et parfait, sa peau porcelaine légèrement rosée, sa chevelure blonde et longue, ses longs cils blonds foncés et ses yeux..d'un bleu absolument.. glaçant. Son regard était terrifiant.
Il posa le doigt sur son menton, c'était bien lui dans le reflet. Il était abasourdi. Comment avait-il pu ne pas remarqué plus tôt qu'il était aussi beau ?
La réponse lui arriva bien trop tard : c'était lui l'ange de ses visions et de ses rêves. Comme il avait été bête de ne pas l'avoir remarqué ! Même si il avait toujours évité les miroirs, il aurait pu réaliser !
Il commença à admirer chaque détail de son reflet. Il était d'une telle perfection.. comme si la grâce divine l'avait béni.
Étrangement il se sentait tellement confiant.. il était superbe. Les gens l'admireraient forcément avec un tel physique, et le craindraient tout autant avec un tel regard.
Sa main se posa sur son coup. Il sentit une mince chaîne.. Ses doigts glissèrent le long du métal froid, jusqu'à la croix qui y était accrochée. Il repensa à toutes ses messes et toutes ses prières. Et une rage intense parcouru son corps. Quand est-ce qu'il avait été aidé par le ciel pendant toute la misère qu'il vivait ? Les prêtres étaient achetés par son père ! Les sœurs étaient elles aussi obéissantes à l'argent ! Tout le monde savait, mais personne ne l'avait aidé. Dieu.. comment pouvait il laisser un enfant dans une famille comme ça ? Où était sa bienveillance ? Où était l'aide donnée aux innocents ? Même sans l'aide, il n'y avait jamais, JAMAIS, eu de châtiment ! Les puissants continuaient à faire souffrir les plus faibles. Encore et encore. Où était la justice divine, hein ? Où était Dieu quand on l'avait humilié, frappé, laissé pour presque mort dès le jeune âge ?! Il n'y avait pas de justice ! C'était des mensonges ! Il n'y avait rien ni personne !
Sous la colère, il arracha brutalement sa chaîne et fulminant il attrapa les deux extrémités de la croix puis donna une puissante impulsion.
Un bruit métallique résonna dans la pièce. Un morceau d'or vola contre la fenêtre, laissant une légère fissure sur le verre.
Elle était cassée,
La croix.
Celle pour qui il s'était fait tant insulter.
Celle pour qui il s'était fait tant battre.
Celle pour qui il était une honte.
Celle pour qui il s'était agenouillé et s'était soumis.
Plus jamais il n'allait se soumettre. À personne. À son frère. À son père. Et même pas à Dieu. Désormais, il allait être la Justice. Il allait écrire l'Histoire. Personne ne l'oublierait. Personne ne s'en tirerait à bon compte. Tout le monde payerait.
Il était un ange,
Son propre ange.
Il était Asphaël.
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yes-bernie-stuff · 5 months
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◀ 26 NOVEMBRE ▶ Tout Pour Qu'Il Règne
Loin de moi la pensée de me glorifier d'autre chose que de la Croix de notre Seigneur Jésus-Christ. Galates 6:14
La Croix, source d'énergie spirituelle
Si vous voulez posséder toute l'énergie que Dieu peut donner à un être mortel et qui est la vie même de Jésus ressuscité, alors méditez sur la tragédie de la Croix. Cessez de vous appesantir sur les hauts et les bas de votre vie spirituelle; contemplez simplement le drame de Golgotha, et aussitôt vous serez envahi par l'énergie de Dieu. "Regardez à moi", concentrez votre attention sur la source, et la force divine jaillira pour vous. Concentrons-nous sur ce qui est essentiel ! La Croix produit en nous le salut, la sanctification, la guérison, mais ce n'est pas cela que nous devons prêcher. Nous devons prêcher Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. Proclamer la mort de Jésus sur la Croix produira tout son effet. Centrez sur lui tout votre message, et même si vos auditeurs paraissent ne pas vous écouter, ils ne seront plus jamais les mêmes. Si j'expose mes pensées personnelles, elles n'ont pas plus d'importance pour vous que les vôtres n'en ont pour moi. Mais si je vous annonce la vérité de Dieu, vous désirez l'entendre encore, et moi aussi. Il faut concentrer notre attention sur la source même de l'énergie spirituelle, la Croix, rester en contact avec elle, et toute la puissance qu'elle contient sera libérée. Dans les mouvements de réveil et les réunions de consécration, il peut arriver qu'on parle davantage des effets de la Croix que de la Croix elle-même. De nos jours, on reproche aux Églises leur faiblesse, et cette critique est justifiée. N'est-ce pas en partie parce qu'elles n'ont pas assez mis en lumière la tragédie du Calvaire, et la portée de la Rédemption ? "Tout Pour Qu'Il Règne" est un recueil de méditations bibliques d'Oswald Chambers. Ce livre a été traduit en français par les Éditons Ligue pour la Lecture de la Bible France (LLB-France), 1977, qui en possède le copyright exclusif. À PROPOS DE NOUS "L'Observateur Chrétien" est un magazine et journal en ligne proposant des informations chrétiennes. Retrouvez quotidiennement une actualité ciblée ayant pour but d'encourager le chrétien, de démontrer que le retour de Jésus Christ est proche, mais également de fournir des sujets de prière. L'essentiel de l'info chrétienne, c'est ici que ça se passe ! SUIVEZ-NOUS Application Bible en ligne Newsletter A propos Proposer un article Faire un don Contact © 2017 - L'Observateur Chrétien - Lire plus ici :
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La Piste noire - Åsa Larsson
La Piste noire – Åsa Larsson Auteur(s) : Larsson Asa Editeur : Lgf/Le Livre De Poche Collection : Le livre de poche. Thriller Langue : Français Parution : 31/08/2016 Nombre de pages : 512 Dimensions : 17.8 x 11 x 2.2 Résumé :Victoria Spry a aujourd’hui 28 ans. Depuis la fin de son calvaire il y a dix ans, elle a enfin appris à lire, à écrire et est allée à l’université. Victoria construit…
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itszoom · 10 months
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• Découvre/Redécouvre les 20 secrets du film " Dunkerque " de Christopher Nolan ! •
Avec Dunkerque, Christopher Nolan trouve l'équilibre parfait entre le divertissement épique et la rigueur historique. Basé sur l'Opération Dynamo de 1940, son long métrage place le spectateur sur la plage de Dunkerque avec les soldats, sur le pont d'un voilier avec un des plaisanciers venus les secourir et dans le cockpit d'un Spitfire avec un des pilotes venus les protéger depuis les airs. Le film sort en salles ce 19 juillet.
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1 – Une histoire vraie
Dunkerque raconte l'histoire vraie de l'Opération Dynamo qui a eu lieu pendant la Deuxième Guerre mondiale. Entre le 26 mai et le 4 juin 1940, plus de 300 000 soldats britanniques, français, belges et canadiens ont été évacués des plages de Dunkerque alors cernées par les Allemands. Ils ont été rapatriés grâce à une flotte de près de 800 bateaux, principalement de pêcheurs et de plaisanciers civils, qui ont traversés la Manche pour les sauver. Pour écrire son film, Christopher Nolan s'est inspiré du livre Forgotten voices of Dunkirk de Joshua Levine – devenu conseiller historique sur le film – mais aussi de témoignages de survivants et de documents collectés par le Musée impérial de la guerre britannique.
2 – 19 heures sur la Manche
Dans les années 90, déjà passionnés par l'Opération Dynamo, Christopher Nolan et sa femme – et productrice – Emma Thomas ont fait la traversée de la Manche jusqu'à Dunkerque sur un petit voilier, du même genre que ceux utilisés en 1940 pour secourir les soldats. La météo s'est vite dégradée et ce qui devait être un voyage d'agrément de 8 à 9 heures s'est transformé en un calvaire houleux de 19 heures. Mais au moins, comme aime le rappeler le réalisateur, ils ne naviguaient pas sous les bombes, eux.
3 – Dunkerque, bis
Ce n'est pas la première fois qu'un film s'inspire de l'Opération Dynamo. En 1958, Leslie Norman a réalisé Dunkerque avec John Mills et Richard Attenborough. Christopher Nolan pense que cet événement majeur dans l'histoire britannique n'a pas été plus souvent mis en scène parce qu'il ne s'agit pas d'une victoire ni même d'une bataille mais d'une défaite et qu'Hollywood ne s'intéresse pas aux défaites.
4 –Ce n'est pas un film de guerre
Christopher Nolan tient à préciser qu'il n'a pas tourné un film de guerre ni une histoire de survie mais un film à suspense, à la Alfred Hitchcock. Il s'appuie sur l'imagerie visuelle et les situations dans lesquels ses protagonistes sont plongés pour créer de la tension et de l'empathie. Outre les films d'Alfred Hitchcock, le réalisateur s'est inspiré d'Il faut sauver le soldat Ryan de Steven Spielberg, de Speed de Jan de Bont, du Salaire de la peur de Henri-Georges Clouzot. Privilégiant l'image aux dialogues, il a également revu quelques classiques du muet comme Intolérance de D.W. Griffith et L'Aurore de Friedrich Wilhelm Murnau.
5 – Un casting entièrement masculin, ou presque
Film sur des soldats oblige, et parce qu'il se veut historiquement authentique et qu'il se concentre sur la seule Opération Dynamo, seules deux actrices sont créditées au générique contre une soixantaine d'acteurs : Miranda Nolan et Kim Hartman, respectivement la cousine et la tante de Christopher Nolan.
6 – Un jeune premier très connu
Christopher Nolan a casté Harry Styles sans savoir qu'il était mondialement connu en tant que chanteur, notamment des One Direction.
7 – Trois perspectives, trois temporalités
Christopher Nolan raconte son histoire de trois points de vue différents avec des personnages fictifs. La survie des militaires sur la plage est vue à travers les yeux d'un jeune soldat joué par Fionn Whitehead et dure une semaine. L'évacuation sur la Manche est vue à travers les yeux d'un plaisancier britannique incarné par Mark Rylance alors à bord de son voilier, le Moonstone, et dure une journée. Les combats aériens entre Anglais et Allemands sont vus à travers les yeux du pilote d'un Spitfire interprété par Tom Hardy et durent une heure. Le film est un montage de ces trois histoires qui s'entrecroisent.
8 – Trois lieux de tournage : sur terre
Pour atteindre l'authenticité désirée, le film est tourné sur les plages de Dunkerque et au mois de mai. La première étape pour accueillir le tournage a été de passer la zone au peigne fin pour s'assurer qu'aucun reste explosif de la guerre ne soit encore enfoui sous le sable. Rien n'a été trouvé. Le môle – un brise-lames en pierre où avait été ajoutée une structure blanche en bois qui permettait de décharger les cargaisons des bateaux – a ensuite été reconstruit à partir des ruines du môle de 1940. Comme à l'époque, une jetée de camions a aussi été créée : en 1940, les soldats avaient en effet eu l'idée de construire des jetées artisanales en alignant des camions dans l'eau, les uns à côté des autres.
9 – Trois lieux de tournage, bis : sur l'eau
La plupart des scènes à bord du Moonstone, l'un des voiliers civils, ont été filmées sur le lac artificiel Ijsselmeer aux Pays-Bas, sans marée mais avec quelques vagues et une profondeur de 3 ou 4 mètres. D'autres séquences aquatiques ont été filmées sur la Manche, près de Dunkerque, mais aussi sur le plateau n°16 des studios Warner en Californie – qui disposent de l'un des plus grands réservoirs d'eau au monde – ou encore à Falls Lake, aux studios Universal, toujours en Californie – pour le naufrage d'un bateau de 55 tonnes.
10 – Trois lieux de tournage, ter : dans les airs
Pour les combats aériens filmés au-dessus de la Manche, la production a loué trois Spitfire de la Royal Air Force d'époque —2 Mark 1 et un Mark 5—ainsi qu'un Spanish HA-1112 Buchón pour tenir lieu d'avions allemands ME-109 ou Messerschmitts. Christopher Nolan a effectué un vol à bord d'un Spitfire afin de comprendre l'expérience des pilotes car il voulait tout montrer de leur point de vue. Tout en utilisant des caméras IMAX. Un objectif pivotant, rappelant un périscope, a donc été conçu afin de pouvoir introduire la grosse caméra IMAX en position verticale dans les espaces très exigus des cockpits. Grâce à ce dispositif, l'équipe a pu tourner en vol à hauteur des yeux d'un pilote, regardant à travers la verrière.
11 – Ton lacet est mal fait
Christopher Nolan pousse l'authenticité historique à un degré extrême. Harry Styles raconte que le premier jour du tournage, quand il s'est montré en uniforme devant Christopher Nolan, le réalisateur l'a examiné de la tête aux pieds et lui a dit qu'il avait mal lacé ses bottes. Les soldats britanniques laçaient leurs bottes en boucles et non en croix.
12 – Une vraie armada
La production a utilisé quelques bateaux qui avaient participé à l'opération Dynamo et qui sont maintenus en bon état depuis cette époque par l'Association des petits bateaux de Dunkerque (The Association of Dunkirk Little Ships). Elle a également déniché des dizaines de navires d'époque, originaires de neuf pays différents, dont trois dragueurs de mines et un navire-hôpital. Elle a aussi récupéré le Maillé- Brézé, un contre-torpilleur français de 107 mètres de long. Ce bateau n'ayant plus de moteur, il a été remorqué depuis Nantes, où il faisait office de musée depuis 1991. Elle a également acheté un voilier cossu de 12 mètres, construit en 1939, pour camper le Moonstone. Elle a enfin trouvé un vieux bateau des garde-côtes de Rotterdam, long de 60 mètres, qui a été transformé en contre-torpilleur avec des canons et des tours adaptés à la bonne échelle. Le jour du tournage en mer le plus chargé, il n'y avait 62 bateaux réunis dans la Manche.
13 – D'une Mercedes à un catamaran
Pour que le spectateur fasse l'expérience du roulis des bateaux, Christopher Nolan a suivi les conseils de Steven Spielberg et de Ron Howard et utilisé autant que possible la caméra à l'épaule. Mais le réalisateur a aussi utilisé son dispositif de caméra télescopique et rotative de 8 mètres de long baptisé la Grue. Il s'en était servi auparavant pour filmer les scènes de poursuite en voitures de sa trilogie The Dark Knight en le fixant sur un SUV Mercedes. Cette fois, la Grue a été installée à l'avant d'un gros catamaran très léger, rapide, facile à manœuvrer et capable de suivre le rythme des autres bateaux et les filmer de très près.
14 – Tous dans le même bain
Pendant le tournage, les techniciens de différents départements devaient être aussi présents sur l'eau, avec leur propre flottille. Outre les bateaux de tournage, il y avait ainsi des canots de sauvetage, des embarcations pour les maquilleurs/coiffeurs, d'autres transportant les costumes... Même les repas étaient acheminés sur l'eau aux acteurs et à l'équipe technique.
15 – Quelques entorses à l'authenticité
Pour des raisons dramaturgiques, Christopher Nolan a pris quelques libertés avec la vérité historique. Par exemple, dans son film, les ME-109 Messerschmitt ont un nez jaune, alors qu'à ce moment-là de la guerre, ils n'étaient pas encore peints de la sorte. Mais cela permet aux spectateurs de mieux distinguer l'ennemi des Spitfire.
16 – Acrobaties aériennes
Un Yak-52, un avion soviétique deux places assez semblable au Spitfire, a été aménagé en avion de chasse britannique pour filmer les gros plans des acteurs dans le cockpit. Une plate-forme a été conçue permettant à une caméra IMAX d'être fixée sur le Yak en toute sécurité et ainsi filmer les gros plans sous différents angles, en changeant la caméra de place, alors même que l'appareil était encore en l'air.
17 – Ni fond vert, ni fond bleu
Toutes les scènes de cockpit avec Tom Hardy et Jack Lowden n'ont pu être tournées en vol. Certaines d'entre elles ont été filmées sur un plateau mais Christopher Nolan ne voulant utiliser ni fond vert ni fond bleu tout en ayant à chaque fois en arrière-plan de l'eau, à une altitude appropriée, avec un vrai ciel et de la lumière naturelle, il a obtenu l'autorisation de monter un cardan sur lequel était fixé le cockpit d'un Spitfire dans un espace réservé aux garde-côtes américains, sur une falaise de Palos Verdes, en Californie. Le réalisateur avait ainsi une plate-forme en hauteur, d'où il pouvait filmer les acteurs en train de piloter l'avion et obtenir une matière réelle à monter avec les séquences tournées en plein vol.
18 – De l'avantage de la pellicule sur le digital
Pour le crash en mer d'un Spitfire, une réplique de l'appareil a été construite. Une caméra IMAX y a été attachée pour filmer l'accident. L'avion et la caméra ont cependant coulé plus vite que prévu. Quand la caméra a été retrouvée, après quelques heures de recherche, elle était noyée dans sa house imperméable trouée. L'équipe a sorti le film de la caméra mais l'a gardé humide jusqu'à son développement à Los Angeles. Les images qui en ont été tirées se sont avérées parfaites. Ce qui n'aurait pu être possible avec une caméra digitale.
19 – L'harmonie entre la musique et les sons
Le film est une course contre la montre et le compositeur Hans Zimmer a intégré le tic-tac de la montre de Christopher Nolan dans sa bande originale. Il a aussi synthétisé et mixé les bruits de moteur du Moonstone et de quelques autres bateaux.
20 – Imax et 65 mm
75% du film ont été tournés avec une caméra IMAX. Le seul défaut que Christopher Nolan trouve à cette caméra est son bruit qui gêne l'enregistrement en direct des dialogues. Comme le réalisateur n'aime pas les raccords en postsynchronisation – car la performance des acteurs perd alors de sa force – il a utilisé une autre caméra et un autre format – le 65 mm à 5 perforations – pour enregistrer les dialogues. C'était le format utilisé par David Lean pour Lawrence d'Arabie.
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christophe76460 · 10 months
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Venez à moi vous tous qui êtes fatigués
Jésus dit : VENEZ A MOI !
« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. » Matthieu 11:28-30
L'Évangile, Parole de Dieu, n'est pas une succession de lois morales et de recommandations, de rites ou de préceptes ! mais bien
« UNE REELLE INVITATION ! »
Le Seigneur ne force personne à Le suivre mais Il invite « Je suis à la porte et Je frappe »
Dans le texte que nous avons lu, il y a une belle invitation de venir à Lui !
A quoi servirait une belle invitation si on n'y répondait pas ? À rien !
Voyons cette invitation plus en détail :
1° VENEZ !
* Maintenant ( ne pas rater l'heure du rendez-vous )
* Comme vous êtes ( pas besoin de costume )
* Avec foi, confiance ( ce n'est pas une plaisanterie )
2° A MOI !
* Ne pas se tromper d'adresse
* Jésus en est le chemin, la vérité et la vie
* Il est la source qui peut nous rassasier ( pain de vie, banquet de mets succulents pour notre âme )
3° VOUS TOUS !
* Pas d'exclus
* Tous ( ceux qui veulent entrer dans le plan de Dieu )
* Dieu a tant aimé le monde qu’Il a envoyé Son Fils afin que QUICONQUE… ( voir Jean 3:16 )
* Vous tous qui avez soif de justice, de vérité et de paix
* "Vous tous qui avez soif, venez aux eaux, Même celui qui n’a pas d’argent ! Venez, achetez et mangez, Venez, achetez du vin et du lait, sans argent, sans rien payer !" Ésaïe 55:1
4° QUI ÊTES FATIGUES ET CHARGES
* Français courant : Venez à moi vous tous qui êtes fatigués de porter un lourd fardeau et je vous donnerai le repos.
* D’autres versions disent :
* La Bible de Jérusalem : Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi je vous soulagerai.
* La Parole vivante : Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et accablés, vous qui êtes déprimés,
* Le mot traduit par fatiguer : désigne en premier lieu la fatigue physique et morale résultant d’un coup reçu.
* Accablé, évoque l’image d’une bête de somme ployant sous une charge trop lourde, d’un bateau qui s’enfonce profondément dans l’eau,
5° JE VOUS DONNERAI !
* Jésus est venu pour donner, c’est un don de Dieu
* Alors que les religions souvent nous enseignent qu'il faut donner, et souvent donner afin de recevoir, Jésus S’est réellement donné pour nous bénir, nous ouvrir le ciel et nous sauver ! Quand Il donne, c’est réellement un cadeau, un don important.
6° DU REPOS !
* Il donne le repos, la paix du cœur, la paix de l'âme.
* C’est le repos du salut ; on le goûte en reconnaissant que Christ a totalement accompli l’œuvre de la rédemption sur la croix du Calvaire.
* C’est aussi le repos de la conscience ; le croyant découvre que la faute de ses péchés a été payée une fois pour toutes et que Dieu ne lui demandera pas de payer une seconde fois.
* C’est une paix intérieure et une liberté face à la crainte et l’anxiété
* Jésus a promis du repos à toutes les personnes fatiguées et chargées qui se repentent et viennent à Lui. Il s’occupe du poids de leur péché.
7° CONDITION POUR QUE LA PROMESSE S’ACCOMPLISSE !
* Prenez mon joug sur vous... — C’est se soumettre à la volonté de Christ, Lui abandonner les rênes de notre vie
* ... et recevez mes instructions... — Lorsque nous avons reconnu Sa Seigneurie dans tous les domaines de notre vie, Il nous forme à Son école et nous conduit dans toute Sa volonté.
* ... car je suis doux et humble de cœur... — Contrairement aux pharisiens, aux religieux qui étaient durs et orgueilleux, le Maître véritable, JESUS est doux et humble. Ceux qui prennent Son joug apprendront à se mettre à la dernière place.
* ... et vous trouverez le repos pour vos âmes. — Il est question ici, non du repos de la conscience mais du repos du cœur.
* Ce repos s’expérimente lorsque répondant à l’invitation du Christ, nous prenons notre place dans Son Corps au service de notre prochain. Nous faisons des efforts légers guidés par Son Esprit et nous cessons de faire des efforts pour être grand devant les hommes.
* Dans notre humilité, Dieu nous utilise, nous fortifie et nous élève en nous gardant de toutes fatigues inutiles.
L’Évangile, c'est la révélation du plan de Dieu pour chacune de nos vies
L’Évangile, c'est une déclaration d'amour pour celui qui veut entendre la voix de Dieu.
L’Évangile, c’est une invitation de Jésus.
Aujourd’hui, entends-tu l'appel de Jésus qui te dit : VIENS ! SUIS-MOI !
Une prière pour aujourd’hui
Seigneur, merci pour Ton invitation que Tu renouvelles chaque jour. Me voici, je décharge mes fardeaux à Tes pieds et je désire recevoir Tes instructions qui seront un guide pour me conduire sur ce chemin de paix que Tu as préparé pour ma vie. Amen
( Toutes les pensées quotidiennes sur : *viechretienne. net/pensee-du-jour* ). ☀️réduire l'espace entre le "point" et le "net"☀️ dans votre barre d’adresse.
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whileiamdying · 1 year
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Les Portes d'Abbas KIAROSTAMI
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Les portes photographiées par Abbas Kiarostami comme la plupart de ses oeuvres artistiques, nous invitent à une rencontre inhabituelle. Kiarostami n'explique pas, il élucide encore moins son arrière. pensée, il suggère tout simplement, il nous dirige furtivement vers une initiation secrète avec toute la discrétion délicate qu'on lui connait. Les portes qu'on nous montre n'ont pas l'opulance de l'art de la rocaille du XVIlle siècle français, loin de là. On n'y voit ni mascarons, ni guirlandes, ni têtes de lion, ni de somptueux vantaux finement sculptés, ni de médaillons mythologiques. Non! Ce sont, au contaire, des portes vieilles, délabrées, défraîchies de fatigue, rongées par les saisons, à la peinture qui cloque, qui s'écaille en mille étincelles invisibles. Ce sont pour la plupat des portes aux vantaux irréguliers, composant des panneaux à gros clous, robustes et peu ornementaux. Quelques unes fermées au cadenas comme si elles en interdisaient à jamais tout accès. Une autre encore avec un marteau de fonte s'accrochant aux oreilles d'une tête scluptée, presque hiératique, comme si elle attendait l'appel d'un pélerin égaré. Portes, somme toute, modestes et sans ostentation, d'une simplicité inouïe, transies d'une humilité édifiante qui leur confère un digne effacement de soi. Ce ne sont pas des portes «parlantes» comme celles qui annonceraient à haute voix les intérieurs fastueux des hôtels particuliers, mais plutôt muettes. On dirait des manuscrits indéchiffrables, ou un palimpseste de traces ensevelies que la poussière du temps a patiemment enrichies.
Epuisées par la négligeance des âges, elles sont résignées jusqu'à l'absence comme si elles dénoncaient un long calvaire, résistant à l'assaut des péripéties qui les ont traversées de long en large, elles demeurent des témoins silencieux de ce qui s'est passé depuis qu'elles sont là : des pas indécis qui ont rôdé autour d'elles sans oser les franchir, d'autres qui y sont entrés pour retrouver l'amour qu'ils cherchaient depuis toujours, d'autres enfin dont les pas se sont usés sur le seuil de l'attente et ont rebroussé chemin y laissant une parcelle de leur âme, et tous ceux qui y ont vécu heureux et sont morts exténués par la vie et ceux qui y furent éblouis par des visions miraculeuses. Ces portes ne sont-elles pas des arbitres de deux mondes qui s'opposent : le dedans et le dehors, pivotant de l'un à l'autre selon les humeurs changeantes des instants. Et qui sait? peut-être derrière ces portes là a-t-on vu éclore autrefois d'autres espaces magiques qui débouchaient sur des jardins enchantés, où on découvrait avec son regard transfiguré des images aussi anciennes que la mémoire du monde.
— Dariush Shayegan
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basilepesso · 7 months
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Lorsqu'il n'y a qu'un attentat officiel en France par an, les Français ont l’impression qu'ils ne vivent pas en territoire occupé, et s'occupent donc de leurs affaires quotidiennes, et de sujets subalternes comme le port de l'abaya, au lieu de s'occuper des invasions barbares et de ceux qui les organisent : Von der Leyen pour l’Europe et donc la France, Macron pour la France.
Les Français ne comprennent pas qu'en se focalisant sur des symboles religieux ils excitent les terroristes.
Les attentats et le jihad du quotidien, ainsi que son frère "sud-africain(noir non musulman) ? Je le dis depuis des années, ça ne s'arrêtera pas sans quelque chose d'à la fois totalement drastique et suffisamment finement effectué pour que ça ne crée pas de représailles, autant dire tenter de faire passer un éléphant dans un trou de souris. C'est foutu ? Oui, à peu près, mais puisque vous l'avez choisi et que tous ceux qui alertent sont "fascistes"...
Pour cette menace, je rappelle que quand la ou les cibles sont annoncées et donc surprotégées ; ou quand il y a un couac, les terroristes se rabattent sut des cibles secondaires, exemple Barcelone et Cambrils en 2 017, c'était 2 cathédrales et une basilique (la Sagrada Familia) qui étaient visées, les Ramblas de Catalunya et de Cambrils ont été choisies en "plan B". Basile Pesso, 16 septembre 2 023 (Fb)
>>>>>
"C'est cette branche qui avait revendiqué l’attentat contre Charlie Hebdo, en janvier 2015 à Paris"
(...)
"Les terroristes expliquent que malgré les nombreuses mises en garde qu'ils ont données, les deux pays visés "ne comprendront que lorsqu’ils seront attaqués".
Il est précisé : "Il est désormais clairement apparent que la Suède a choisi de prendre la tête dans la guerre contre l’Islam et les musulmans parmi les pays de l’Union européenne, rivalisant ainsi avec la France, le Danemark et d’autres pour la première place dans la course à l’opposition à Dieu et à son messager."
(...)
Il semblerait que ces menaces soient liées au fait divers durant lequel deux réfugiés irakiens avaient brûlé et piétiné le Coran en Suède et à l'interdiction du port de l'abaya en France"."
Article du Midi-Libre : "Ils ne comprendront que lorsqu’ils seront attaqués" : Al-Qaida menace de mener un nouvel attentat"
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dhr-ao3 · 9 months
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Drago Malefoy et le terrible calvaire dêtre amoureux
Drago Malefoy et le terrible calvaire d’être amoureux https://ift.tt/6NlojV3 by Billie_trads Hermione vit à cheval entre le monde moldu et le monde magique. Chercheuse en médecine et guérisseuse, elle est sur le point de faire une grande découverte. Drago est l’Auror chargé de la protéger de mystérieux ennemis - à leur grand dam à tous les deux. Sont inclus dans cette histoire une Hermione hyper-compétente et impétueuse, et un Drago un peu faignant mais dangereux. Slow-burn. Words: 5406, Chapters: 1/36, Language: Français Fandoms: Harry Potter - J. K. Rowling Rating: Explicit Warnings: Graphic Depictions Of Violence Categories: F/M Characters: Hermione Granger, Draco Malfoy, Drago Malefoy Relationships: Hermione Granger/Draco Malfoy, Hermione Granger/Drago Malefoy Additional Tags: Hermione Granger Guérisseuse, Slow Burn, POV Drago Malefoy, Romance, Comédie romantique, Action/Adventure, Epilogue ? Quel épilogue ?, Utilisation abusive de clichés via AO3 works tagged 'Hermione Granger/Draco Malfoy' https://ift.tt/aUtLRiC July 23, 2023 at 04:40PM
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carlaplomb · 1 year
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LA TRAQUE.
Guy Georges, le "premier serial killer français"
La justice peut-elle passer à côté du coupable ?
Cet article comporte des détails sur les crimes commis par Guy Georges dont des viols et des meurtres. Si vous êtes sensibles à ces thématiques, il est conseillé de ne pas le lire.
Mars 1998. Le printemps commence à pointer le bout de son nez. Titanic est sorti au début de l’année et le Stade de France vient d’être inauguré pour recevoir la Coupe du Monde. Relativement sereins, on lance la radio machinalement dans la voiture. La voix résonnante annonce qu’un homme est recherché dans toute la capitale : les flics sont aux trousses du tueur de l’Est parisien, traqué depuis plusieurs années. En rentrant à la maison le soir, on nous annonce la bonne nouvelle sur France 2 :
« Madame, Monsieur, bonsoir. Le tueur en série présumé de l’Est parisien a été arrêté aujourd'hui au terme de plusieurs mois d’enquête laborieuse et d’une traque de 24h qui a mobilisé près de 400 policiers à Paris. Ce tueur en série est accusé au total de sept meurtres de jeunes femmes, d'une tentative de meurtre, et d'un viol ».
Enfin, la traque est terminée. Enfin, le suspect est entre de “bonnes mains”, celles de la Justice. Celles encore qui l’avaient laissé filer auparavant. Paris peut dormir tranquillement.
Remontons dans le temps.
Il est cinq heures, Paris s’éveille et un autre Paris se couche. L’air est froid, on distingue petit à petit les premières décorations de Noël. En ce soir du 16 novembre 1981, Guy Georges fait sa première victime en poignardant Nathalie, 18 ans. Survivante, la jeune fille porte plainte. Non-lieu : le juge d’instruction abandonne l’action judiciaire en cours de procédure, Guy Georges est libre. La Justice laisse la porte ouverte à ce qui sera un long calvaire criminel sans aucune véritable réponse pénale.
Guy Georges était difficile à dénicher. Pourtant bien connu des services de police – son casier faisait déjà état de nombreuses condamnations – il échappait constamment aux griffes de la Justice.
En 1982, il était condamné à cinq mois de prison pour vol puis agressait Violette, une semaine après sa remise en liberté en la poignardant, la violant et tentant de l’étrangler. Cette fois, il sera condamné à 18 mois de prison qu’il purgera partiellement. Mais durant cette même période, il obtient une permission de sortie pour bonne conduite. L'occasion pour lui de récidiver : il viole Pascale Nix, puis la poignarde. Rescapée, elle parvient à le dénoncer, permettant aux forces de l’ordre d’arrêter Georges le soir même. Il est alors condamné – enfin, oserons-nous dire – à dix ans d’emprisonnement. Il est enfermé et ne pourra pas faire plus de mal. C’est ici que s’arrête l’histoire... du moins on l’aurait cru.
Un long calvaire criminel pour la France
La Justice lui accorde un régime de semi-liberté. Il en profite alors pour ne pas se présenter à la prison de Caen dont il dépend et s’enfuit définitivement à Paris, où il enchainera désormais les meurtres : Pascale Escarfail, 19 ans, janvier 1991. Une semaine plus tard, il se constitue prisonnier dans un commissariat et est condamné à huit mois pour cette évasion. Une fois libéré, le cauchemar recommence. Avril 1992, Eléonore est agressée mais parvient à prévenir les forces de l’ordre. Georges est de nouveau condamné à cinq ans de prison… mais ressort un an plus tard.
1993, Catherine Rocher, violée, assassinée. Six jours après, Annie, puis Elsa, suivie d’Agnès. Toutes sont violées et tuées. Elisabeth, survivante, établit avec les enquêteurs un portrait-robot – quelques peu erroné – de l’agresseur. L’enquête piétine puis Hélène est tuée en juillet 1995, en rentrant d’une crémaillère. En août, après une agression manquée, Georges est reconnu et dénoncé à la police, mais échappe de nouveau “inexplicablement”, à ce que les faits reprochés soient considérés comme ayant une qualification sexuelle et n’est donc pas confondu. Quand sa photo est présentée à Elisabeth, elle ne le reconnaît pas. Ainsi, son ADN n'est pas comparé à celui du suspect. Il est mis hors de cause et se pense alors invincible.
1997. Estelle, Magali, puis Valérie et Estelle Magd sont tuées. Cette dernière sera l’ultime victime de celui que la presse surnomme désormais “la bête de la Bastille”.
Les esprits s’échauffent. Personne n’arrive à mettre la main sur le tueur de l’Est parisien. Les quatre groupes de la Brigade criminelle chargés de l’affaire commencent à perdre la tête, chacun jette la pierre à l’autre. Une guerre des polices s'enracine alors des sœurs, des filles, des femmes se font égorger une par une. Mais fin 1997 les enquêteurs parviennent à faire le lien entre les crimes. Quelques mois plus tard, l’ADN est confondu. Les traces laissées sur les scènes de crimes sont celles de Georges. Après une retentissante bavure de la presse – qui annonce l’identité du tueur alors qu’il ne sait pas encore qu’il a été identifié – il est interpellé à 12h45 le 26 mars 1998 puis incarcéré. Son procès devient l’un des plus commentés et controversés de France. Le 5 avril 2001, suite à des aveux, il est condamné à la perpétuité assortie d’une période de sûreté de 22 ans.
Comment a-t-il pu passer entre les mailles du filet autant de fois et si longtemps ?
La présomption d’innocence
Si cette affaire pose des questions sur l’efficacité du système judiciaire de l’époque, il convient de rappeler qu’il ne faut pas mettre toutes les erreurs possibles sur le dos déjà bien chargé de la Justice.
La présomption d’innocence est un principe moteur du système judiciaire en tant que droit fondamental notamment reconnu par la DDHC de 1789 mais aussi par la CEDH. Elle considère que toute personne suspectée d'avoir commis une infraction, ou poursuivie, est considérée comme innocente des faits qui lui sont reprochés tant qu'elle n'a pas été déclarée coupable par la cour ou le tribunal compétent pour la juger. Souvent mise à l’épreuve, notamment par l’effervescence médiatique, la présomption d’innocence est inébranlable.
Un portrait-robot inefficace
Il faut mentionner la relative inefficacité du tout premier portrait-robot effectué avec l’aide d’Elisabeth Ortéga. Celui-ci, n’aboutissant à aucune arrestation si ce n’est des contrôles au faciès, est modifié plus de deux ans après l’agression d’Elisabeth, une nouvelle fois grâce à son aide. Ce dernier, bien plus ressemblant, est complétement différent du premier.
Le portrait-robot, dont on trouve les premières traces en 1881 à Scotland Yard, est peu fiable. S’il est tout de même fondamental pour saisir les éléments retenus par les témoins, les études scientifiques s’accordent pour dire qu’il est en général peu fidèle au visage original qu'il est censé représenter (le taux de détection d'un suspect à l'aide d'un portrait-robot est estimé varier de 10 à 30 %). Le mode de perception d'un visage par une personne est incompatible avec sa reconstitution par fragments caractéristiques, les jeux de traits faciaux proposés par l’informatique ne représentent pas la variété des éléments d’un visage humain, et les témoins ne sont pas toujours capables de fournir une description précise du suspect.
La faiblesse de la comparaison ADN
À l’époque des faits, aucun fichier national d’empreintes génétiques n’existe, alors même que l’utilisation des empreintes génétiques à des fins d’investigation est dans “l’air du temps”, encouragée à la fois par le Conseil de l’Europe et le modèle américain ou britannique.
Premier “serial killer” français
En France, même s’il n’est pas le premier à tuer en série, il est le premier à être qualifié de tel. Le terme serial killer est créé par l’agent du FBI Robert Ressler de Quantico dans les années 70, prononcé pour la première fois lors du célèbre procès de Ted Bundy, l'un des tueurs les plus meurtriers des Etats-Unis. En qualifiant Georges ainsi, on considérait enfin que oui, en France aussi, il existe des tueurs en série.
Des répercussions sur la justice française ?
Après l’affaire, la ministre de la justice obtint la mise en place du Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques (FNAEG). Le juge chargé de l’affaire, Gilbert Thiel, regrettait alors l’absence d’un tel moyen de regroupement, qui “aurait pu permettre de confondre Guy Georges après le 5e meurtre”. Par ailleurs, l’affaire rappela à quel point il était important pour les différentes composantes des forces de l’ordre de coopérer.
Les manquements de la justice poussent certains à se mobiliser pour une réforme. Ainsi, en mars 2019, la loi de réforme pour la justice visant à “offrir une justice plus rapide, plus efficace et plus moderne” était publiée au Journal Officiel. En décembre 2022 était promulguée la loi pour la confiance dans l’institution judiciaire contenant comme mesures phares le filmage de procès, la réduction du temps d’enquête préliminaire et la clarification du secret professionnel des avocats. Il est certain que tous ces projets de réforme ne sont pas directement liés à l’affaire Guy Georges mais bien le résultat d’une certaine défiance envers le système judiciaire français et ses failles.
En attendant, depuis mars 2020, Guy Georges est éligible à la libération conditionnelle. Cependant, il n’en a pas fait la demande, comme il l’avait assuré à la fin de son procès en déclarant :
“Je vais m’infliger une peine. Je ne sortirai jamais de prison, vous serez tranquilles.”
Dommage pour les centaines d’admiratrices lui adressant des lettres enflammées qui espéraient, un jour, le voir libre.
Une recommandation
L’affaire SK1, Frédéric Tellier, 2015.
Carla Plomb
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mariondupondme · 2 years
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Surpris dans le lit de sa directrice, le corps du jeune ouvrier a été découvert au fond d’un canal ...
Surpris dans le lit de sa directrice, le corps du jeune ouvrier a été découvert au fond d’un canal …
C’est une affaire, qui a déjà fait couler beaucoup d’encre dans la presse, et qui a engendré une vive émotion auprès des français. Aujourd’hui, le mystère reste entier concernant cet ouvrier, qui a vécu un véritable calvaire. Un fait divers de plus, qui malheureusement n’a pas encore dévoilé son dernier mot … Tout a commencé, en début d’année, un ouvrier sortait du village de Labarthe-Rivière…
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claudehenrion · 2 years
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Errance électorale entre le temps qu'il fait et le temps de faire...
  Décidément, il n'y a pas moyen d'échapper à ''l'air du temps'' : on a beau passer son temps à dire que le temps file trop vite, prétexter qu'on n'a pas le temps, se promettre de ne plus perdre son temps en prenant son temps pour un certain temps, et de profiter du temps qu'il fait... on est inévitablement ramené à l'air du temps, alors qu'on sait que le temps, il ''fugit irreparabile" depuis les temps anciens (de mon temps, déjà...). Et l'air du nôtre, de temps, il ''fugit'' aussi, sans en avoir l'air. On devrait lui consacrer plus de temps. Par exemple,  tout le temps qu'il faut...
Un lecteur de ce blog (fidèle, comme il se doit !), apparemment breton bretonnant et peut-être même ''breizh-tois'', a la gentillesse et le bon goût de m'envoyer une réflexion sienne sur les liens et les influences cachées qui peuvent exister entre le verdict des urnes et le temps --pris ici dans le sens de ''météo'' (je vous l'ai dit, il est breton). Pour un vrai breton, le temps qu'il fait hésite entre la pluie et la pluie, la différence entre journée pluvieuse et journée très pluvieuse se faisant après le 4 ème chiffre après la virgule du volume qui est tombé ce jour-là. (Mais bien sûr... que je rigole ! Qui oserait dire qu'il ne fait pas beau en Bretagne entre deux averses ? Pas les rigoles ! Un normand, peut-être ? Ou un parisien, tiens, ça tombe bien !).
Donc, hier, au moment où ce charmant lecteur m'écrivait, il pleuvait sur la Bretagne --qui, pourtant, avait donné son deuxième meilleur score à Emmanuel Macron, avec 32,29%. Y a plus de justice ! On se demande ce que fait la police, je vous assure ! Comme dirait mon ami Ducros '' A quoi ça sert, qu'on se décarcasse'' !... A moins que ce soit une juste punition du ciel, si on se souvient de François Hollande, qui était de toute évidence un très mauvais choix des français pour la France, et qui était puni de cette erreur en recevant des litres d'eau partout où il arrivait : c'est bien simple, sa seule présence appelait les cataractes célestes. Ne serait-ce pas le tour de Marcon, mutatis, mutandis et ceteris paribus ? (les deux voulant dire, en latin de garenne : ''le second est aussi pire que le premier, il mérite donc aussi la douche'').
Mon lecteur me signale qu'à Trémargat, petite commune entre Kergrist-Moëlou et Plouvénez-Quintin, inexplicablement très à gauche, les 190 trémargatois (j'ai vérifié !), qui ont l'air d'avoir un penchant inexpliqué pour l'autogestion, les tomates bio, les éoliennes et la démocratie participative, ont donné à Mélenchon le score-canon de 64,44 % (NDLR : Bon... Il faut de tout pour faire un monde. Mais là, trop, c'est trop !)... alors que, à la même heure, les habitants de Motreff (700 hab, ''sa mairie, son Calvaire, son aire d'attraction de Carhaix-Plouguer'') plaçaient largement en tête Marine le Pen. Allez ensuite vous étonner qu'il pleuve là et pas ici, surtout si on vous dit, en passant, que c'est dans ce dernier ''trou pas normand'' qu'a été élu le controversé (lui, il mérite d'être écrit en 3 mots !) Ferrand, le socialo-macroniste des Mutuelles de Bretagne rattrapé par la pointe des cheveux et par une ''prescription'' inventée... à temps ! C'est beau, une démocratie bananière : c'est un beau régime !
Une autre ''triangulaire'' que les instituts de sondage du monde entier ont suivie avec halètement, anhélation, dyspnées angoissées et prières à Saint Guénolé de Landévennec, c'est  celle de La Trinité sur Mer, historique lieu de naissance de mon ami Jean Marie le Pen qui passa là les 12 ou 15 premières années de sa vie, ce qui devrait laisser des traces (imaginez Colombey-les-deux-églises oubliant De Gaulle, Richelieu privé de Drouot ou Montparnasse sans Bienvenüe !). Là encore, on a eu un score ''breizh-é" comme une endive : In fine, c'est Emmanuel Macron (et sa Queen Amane --en français : ‘’Zeu Feurste Laidie’’) qui a décroché le cocotier, avec 42%, devant Pecresse (personne n'en voulait ? Les bretons l'ont choisie !) puis les personnae non gratae sur ces terres de gauche parmi lesquelles, Marine, cette ‘’terre marine’’ étant une sorte de ''régionale du jour'', comme Poulidor à Yffinac (ce qui confirme que Macron est un ''Président de droite'' qui est à gauche, toute !).
Mais cette année, la Bretagne, cette ex-fille aînée de l'ex-fille aînée de l'Eglise devenues terres de gauche (''Nobody's perfect'', dit un proverbe américain) a innové.  Ce réservoir de voix de gauche et d'ultra-gauche a infligé à la nullissime Anne Hidalgo un minuscule 2,29 %, minable mais tout de même au dessus de sa ''perf' '' nationale de 1,73% . Et si on y pense, c'est déjà fort bien payé --même comparé à ce que tout esprit formaté à Gauche peut proférer d'horrible à propos de la rémunération de Carlos Tavarès : ces ''pense-riquiqui'' ont la jalousie et l'envie tellement chevillées au corps qu'ils ne conçoivent même pas qu'un géant qui réussit, coup sur coup, les plus grandioses performances pour notre Lion sochalien puisse mériter un traitement de géant (même pas 4000 smic ! A peine 398 fois le salaire le plus bas de son Groupe ! Un bon pourliche, quoi !). Dans leur univers étriqué et égalitariste --mais que vers le bas-- Gulliver aurait reçu la même ration que les autres habitants de Lilliput (qui, je ne me lasserai jamais de le rappeler, n'est pas le surnom d'une dame de mauvaise vie !). A moi, ça me donne plutôt l'idée de repartir pour une seconde vie professionnelle... mais dans la bagnole électrique. Mais chut : je tiens à rester tout seul, sur ce bon coup ! Bon... Je file... 
H-Cl
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