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#la promesse de l’aube
lemaldusiecle · 2 years
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French actor Pierre Niney as Romain Kacew, 2017.
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francement · 2 years
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Combien de fois me suis-je trouvé, depuis mes débuts dans la carrière d'artiste, la plume à la main, plié en deux, accroché au trapèze volant, les jambes en l'air, la tête en bas, lancé à travers l'espace, les dents serrées, tous les muscles tendus, la sueur au front, au bout de l'imagination et de la volonté, à la limite de moi-même, cependant qu'il faut encore conserver le souci du style, donner une impression d'aisance, de facilité, paraître détaché, au moment de la plus intense concentration, léger au moment de la plus violente crispation, sourire agréablement, retarder la détente et la chute inévitable, prolonger le vol, pour que le mot « fin » ne vienne pas prématurément comme un manque de souffle, d'audace et de talent, et lorsque vous voilà enfin de retour au sol, avec tous vos membres miraculeusement intacts, le trapèze vous est renvoyé, la page redevient blanche, et vous êtes prié de recommencer.
Romain Gary, La Promesse de l’Aube
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janelher · 7 months
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« À l’aube de demain »
J’ai, au fur et à mesure
Que je m’endors sur mes blessures,
La rage au cœur, et tour à tour
Des peurs qui meurent, des pleurs qui courent
Tout autour de rêves à venir,
À poursuivre ou à découvrir
J’ai dans mes vers des mots qui poussent
Au bord de l’enfer, à mes pieds,
Puis se retroussent les encriers
Tout près enfin de s’écrier,
De s’élancer, de se chanter
J’ai des promesses dans mes poèmes
Qui mensonges sans aucun problème
À toi, à moi, à qui m’écoutera
C’est comme ça
Moi, j’ai au fur et à tristesse
Que je m’efforce de vivre avec
Ou plutôt sans, cet air enjoué
Qui ankylose mes larmes d’été
Ce rire me morsure, et déplume
Ma détresse, ma haine, une à une,
J’ai dans l’excès de mon carcan
Une vie qui suit le cours du temps
Où son sourire était à moi
Son amour dormait dans mes bras
Mentir n’est jamais moins souffrir
Mais au moins je peux mieux m’offrir
J’ai dans ma voix ce vieux chagrin
Si tu le veux, donne-moi ta main
Serre-moi, comme ça, on le terrassera
Toi et moi
J’ai, au fur et a présent
Que je m’endors sur mes tourments,
La chaleur du jour qui diminue,
Les souvenirs, les rues, les avenues
Où son ombre s’est longtemps promenée
Son écho lointain, mes regrets figés.
J'ai dans mon cœur cet espoir fragile,
Cette envie douce, des pauses, des virgules.
Sur la toile de ma vie,
Se dessinent des rêves pas encore dévoilés.
À l'aube de demain, je m'éveillerai,
Si tu le veux, donne-moi ta main
Serre-moi, comme ça, on oubliera
Toi et moi
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raisongardee · 1 year
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“Seule peut nous laver de la "nausée des affiches", de la vulgarité, de la grossièreté obligatoire inscrite au règlement de la prison sociale, la secrète conviction qu’"il n’est rien avec quoi la courtoisie soit incompatible". Et si nous pensons avec Nicolás Gómez Dávila que "chaque matin qui émeut notre cœur est un reflet de l’aube en laquelle nous entrerons", alors par notre confiance nous recevons cette pensée qui œuvre en nous comme la promesse d’un horizon plus vaste. Quiconque sait voir que "notre époque n’attend du philosophe ni une explication ni une transformation du monde, mais la construction d’abris contre l’inclémence du temps" peut ouvrir sereinement les pages de ce livre.”
Samuel Brussel, préface à Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, 2003.
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mysadecstasy · 1 year
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Retrouvailles
A dos de murène je fends les airs comme un glaive d’or La fougue cuirassée des premiers instants est intacte Par-delà les mers j’avale les horizons Je dévore le temps perdu Je cours vers tes bras chauds comme du sang Vers tes bras doux comme des roses Vers ton cœur en camisole Extasié sur nos heures dévorées Avant le déluge Avant le massacre Le recommencement me tend ses bras miséricordieux A travers les brumes je sens poindre une nouvelle aube Un nouveau soleil craché au son déchiré Déchiré comme des violons rances Dans la beauté de la violence d’une apparition Avec la grâce d’un dévoilement sublime Au loin se tisse la toile des rêves à accomplir Dévêtir son âme Enduire son cœur Entre les mascarades Nu sous le ciel lourd comme mille pyramides je cours vers mon espérance Tu es là quelque part Sans doute entre mes mains ou entre mes rêves dansants Peut-être au-delà des doutes épais Dans les gorges escarpées des désirs insatisfaits Je t’imagine Enlacée à l’attente Suave de détachement Oublieuse des premiers désirs Exaltée comme une ondine dans des eaux limpides Unique et diaphane devant l’éternel Ton aura dévore les nuits sauvages de tes incertitudes J’arrive ma jolie Ma reine J’arrive en ton sein mielleux Me blottir et panser mes douleurs J’arrive à dos de murène par-delà les mers déchaînées Noires comme l’ébène Sauvages comme des hommes Ecumeuses comme tes saccades de plaisir Dormante que tu étais en ce jour de juin Quelque part entre la félicité et une rivière gracile Les herbes hautes caressant ton visage Bouche entrouverte Soleil planté J’admirais l’éternité Et plus tard à la fête du village nous jouions à attraper des peluches Le mauvais alcool embrumait nos yeux étourdis d’amour Cinq mille deux cent quarante-sept pas jusque la maison nichée dans la colline La douce odeur du pin et du thym La couche défaite de la veille Sous le drap blanc Un dernier verre Grand égarement de nos plaisirs dans l’immense pièce chaude Grand égarement de nos envies entre nos bras coulants de plaisir Elle était belle la nuit Étirée comme la traîne d’une étoile filante Enivrée comme les bouteilles vides sur la table en bois C’est partout la famine Et nous dévorons comme des gloutons Jusqu’à la perdition de la satiété avide Mes mains dans les tiennes Drapées de pureté Excitées de désirs fou La nuit s’étirait vers sa belle mort Et c’est mars à l’horizon qui brillait encore dans la lumière cuivrée de l’horizon L’aube sublime Lumière d’empyrée Dévasté le noir gluant pointillé d’argent Lumière Lumière sur notre amour Mais alors Quand avons-nous quitté la route Quel jour sonna le grand fracas Un mercredi peut-être… Qu’importe Un jour funeste certainement La nuit La longue traversée Sans repère ni promesse Suffoquant la peine Suffoquant comme un crucifié jusqu’à apercevoir la lumière Un point Plus petit que ton sein Mais un point d’or et de feu Dans mon immuable certitude Sur le dos de ma murène je viens à toi Je viens à toi reconstruire notre pyramide Les mains en sang peut-être La soir terrible sous le travail harassant Mais par amour tout devient juteux Tout devient juste et grand même l’impossible
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windsofchxnge · 2 years
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La magie du chaos
Depuis quelques décennies, une nouvelle forme de magie s’est répandue en Eyora. Son existence a longtemps été tenue secrète, uniquement trahie par des rumeurs que peu trouvaient crédibles à l’époque. Cette magie prend racine dans les laboratoires de l’Ordre de Raava, où un groupe de scientifiques a fait une découverte susceptible de bouleverser la vision actuelle du monde et de révolutionner à tout jamais les préceptes de la magie. Sous l’égide d’Archana Kevari, le groupe s’est intéressé de près à la connexion qu’entretiennent les Fae avec leur magie, et plus précisément au rôle que jouent les Esprits dans cette relation. Ces mécanismes ont été étudiés, analysés, décortiqués, jusqu’à remettre en question toutes les théories établies jusqu’alors. Si au départ, ces recherches étaient approuvées par l’Ordre, le vent s’est peu à peu mis à tourner au fur et à mesure que les personnes impliquées devenaient hors de contrôle. Leurs expériences s’avéraient de moins en moins éthiques, les besoins de la science prenant le pas sur toute moralité. Archana fut la première à sombrer et à employer des méthodes radicales pour tester ses théories, le reste de son équipe ne tardant pas à la rejoindre dans son zèle comme dans sa quête obsessionnelle de réponses. 
Il faut dire que la piste qu’ils avaient découverte était porteuse de grandes promesses, et qu’ils étaient à l’aube d’une percée scientifique telle que leur monde n’en avait plus connue depuis des siècles. Grâce à ses recherches, Archana a soulevé l’hypothèse que la magie n’était pas exclusive à un élément, mais qu’il s’agissait plutôt d’une forme d’énergie (mana/chi) modelée, imprégnée par celui-ci. Bien sûr, le sujet avait déjà fait couler beaucoup d’encre avant elle, nombreux étant ceux qui ont émis l’idée que la magie soit en vérité une source d’énergie neutre, pure, qui se manifeste de façon différente selon les peuples, en fonction de l’Esprit les ayant bénis. Là où la Kevari a proposé quelque chose de réellement neuf, c’est dans sa façon d’interpréter le lien entre cette énergie brute et la source-même des pouvoirs des Fae – les Esprits. 
D’après son hypothèse, les Esprits seraient la source primaire de toute magie. Celle-ci revêt autant de nuances, de formes et de possibilités que les aspects de la Vie et de la Nature que personnifient les Esprits eux-mêmes. La magie est différente pour chacun d’entre eux, représente quelque chose d’unique dont ils sont chacun le gardien respectif. Il s’agirait d’une sorte de concept dont lui seul possède la connaissance, lui permettant de façonner le monde selon des pouvoirs qui en découlent. Dès lors, en bénissant les Fae, les Esprits ne leur auraient non pas offert des pouvoirs bien spécifiques, mais les clés pour comprendre comment se connecter à la source-même de ces pouvoirs ; ils ne leur ont pas offert le feu, ils leur ont offert la compréhension des flammes, de l’intensité de leur chaleur, ils leur ont fait entendre leurs crépitements au fond de leur âme, en ressentir les brûlures jusqu’à ne plus les craindre. Ils leur ont livré les secrets de la source de leurs éléments respectifs, une connexion profonde à ceux-ci à laquelle la Kevari a laissé son nom : l’Arcanum. 
L’Arcanum serait donc le secret de la source de chaque magie, ou ce qui permettrait d’en comprendre le sens et de l’utiliser. Depuis l’ère de Raava, les Fae sont nés avec cette connexion, chaque peuple étant encore naturellement relié à l’un des éléments que les Esprits leur ont offerts. C’est quelque chose d’instinctif, de naturel. Toutefois, cette théorie a ouvert des milliers de possibilités et soulevé encore plus de questions. Des questions auxquelles Archana et son équipe n’ont jamais pu répondre, le fruit de leurs recherches leur ayant été arraché. L’Ordre de Raava a considéré ces hypothèses comme hérétiques, dangereuses et portant atteinte aux fondements-mêmes de leurs croyances et de leur civilisation. On les somma de mettre un terme à leurs recherches, et si certains s’écartèrent, ceux qui refusèrent d’obtempérer furent éliminés les uns après les autres – Archana tombant la première. Mais alors qu’on pensait le problème réglé, un mouvement naquit dans l’ombre, porté par ceux que la Kevari avait laissés derrière elle. Il revint aux membres des Enfants du Chaos d’élucider les mystères de l’Arcanum, et de découvrir toutes les possibilités offertes par cette découverte.
Les connaissances actuelles
Passant de la théorie à la pratique, les Enfants du Chaos ont découvert un certain nombre de choses concernant diverses pratiques liées à ce qu’ils appellent la magie du Chaos – un pied de nez aux disciples de l’Ordre de Raava, qui les considèrent comme des engeances de Vaatu désireuses de perturber l’harmonie du monde par le biais de leurs découvertes impies. 
Dans le Monde des Esprits, il semble réaliste de penser que chaque Esprit possède une magie qui lui est propre, des pouvoirs qu’il est le seul à posséder. À ce jour, les Enfants du Chaos n’ont pas croisé deux Esprits prétendant être capables des mêmes prouesses.
En théorie, il serait possible d’apprendre l’Arcanum d’autres formes de magie venant des Esprits, à l’instar de ceux leur ayant permis de maîtriser les éléments il y a des milliers d’années. Dès lors, cela pourrait débloquer l’accès à de nouveaux pouvoirs. 
Rares sont les Esprits qui acceptent volontiers de parler de ce dont ils sont capables aux Fae qui les interrogent, gardant jalousement leur Arcanum pour eux. Certains s’y refusent parce qu’ils n’ont pas confiance en l’usage que les Fae feraient de ce savoir, mais la plupart considèrent simplement les Fae comme inférieurs à eux, indignes de recevoir cette connaissance. 
Même si un Esprit accepte d’essayer d’enseigner son Arcanum à un Fae, cela ne signifie pas pour autant que ce dernier le comprendra aussitôt. Les Arcana sont connus parmi les adeptes pour être particulièrement abstraits et difficiles à décrypter, comme s’il s’agissait d’un langage plus ancien que la terre elle-même que les Fae n’avaient jamais appris à parler. À l’heure actuelle, aucun Enfant du Chaos n’a encore réussi à pleinement percer à jour tous les secrets d’un Arcanum. 
Ils ont toutefois élaboré d’autres stratagèmes permettant d’imiter cette connexion profonde entre eux et une source primaire autre que celles déjà connues. Ils peuvent se lier à un Esprit via un rituel, pourvu que l’Esprit l’accepte. Celui-ci exigera toujours quelque chose en échange, il s’agit généralement d’essence vitale – ils arrachent des années de vie à un Fae. Mais cela peut dépendre de la nature de l’Esprit, ou de sa relation avec le Fae en question (cela n’est toutefois jamais gratuit, la notion de sacrifice étant au coeur de cet échange). Ce rituel peut s’effectuer dans le Monde des Esprits comme dans le monde physique, le résultat sera le même ; une marque apparaîtra sur le Fae. Il s’agit toujours d’une caractéristique physique, mais sa position, sa forme, sa taille, et toutes ses spécificités varient d’un individu à l’autre (et plus précisément, en fonction de la nature de l’Esprit auquel ils se sont liés). Certaines de ces marques sont plus difficiles à camoufler que d’autres, or il est primordial de les masquer pour ne pas se faire identifier par l’Ordre de Raava – qui n’est toutefois pas au courant de l’existence de ces marques ou de leur signification, pour l’instant. Les Enfants du Chaos ont mis au point diverses potions et astuces pour tromper les apparences, mais jusqu’à quand ? Toujours est-il qu’une fois le rituel effectué, le Fae est lié à l’Esprit. Cela signifie plusieurs choses, voir ci-dessous. La marque peut disparaître si le Fae ne fait plus appel à cette connexion, ou au contraire, s’intensifier s’il y a souvent recours. 
Il semblerait que plus un Fae s’intéresse à un autre Arcanum que celui représentant les pouvoirs dont il a hérités, plus il aurait des difficultés à utiliser ses pouvoirs d’origine (cf. conséquences ci-dessous). On ignore encore ce qu’il adviendrait si un Fae parvenait à comprendre réellement un Arcanum, s’il perdrait la connexion à tous ses pouvoirs innés ou non. Tout porte à croire que ce serait le cas, sans qu’il n’y ait de garantie d’obtenir réellement de nouveaux pouvoirs en échange – c’est pourquoi la plupart des Enfants du Chaos expérimentant à ce sujet font preuve de méfiance, peu désireux de perdre tout pouvoir et de se retrouver privés de toute magie. 
De même que les risques de surcharge magique augmentent pour les Fae développant plusieurs maîtrises, ils augmentent également dès qu’on s’adonne à ces pratiques. Jouer avec la magie du Chaos revient à s’exposer constamment à une source d’énergie brute inconnue, incomprise et dangereuse. À l’image des premiers Fae n’ayant pas survécu en recevant la magie des éléments, nombreux sont ceux à être victimes de l’intensité de la magie du Chaos. 
Ce que l’on sait de cette magie en dehors du cercle des Enfants du Chaos
Bien entendu, ces connaissances ne circulent qu’entre les rangs des Enfant du Chaos. La plupart des habitants d’Eyora, ainsi que les membres de l’Ordre de Raava, ignorent tout de ces préceptes. Il a d’ailleurs fallu plusieurs années à l’Ordre pour établir une connexion entre l’émergence de phénomènes inexpliqués aux quatre coins d’Eyora et les recherches d’Archana Kevari. Face à l’inquiétude croissante de la population, des mensonges ont été trouvés pour expliquer chaque bizarrerie. Mais plus le nombre d’adeptes de cette magie augmentait, plus il est devenu difficile de justifier chaque petit incident et de faire taire les rumeurs. Pour limiter la casse, l’Ordre de Raava a fini par admettre l’existence d’une nouvelle forme de magie au public, appelée la magie du chaos, l’associant au mal et à Vaatu. Considérée comme une pratique hérétique, peu d’informations sont relayées au public, qui ignore par exemple tout de ses mécanismes et des possibilités exactes qu’elle offre. L’Ordre a instauré une propagande anti-chaos, visant à dépeindre ses utilisateurs comme des êtres dangereux, cruels et fous, vénérant les Esprits et ayant rejeté la Vraie Foi, celle de la Voie de la Lumière. 
Progression dans la maîtrise d’un nouvel Arcanum
Comme l’ont découvert les Enfants du Chaos, il est possible de se lier à un Esprit pour établir une connexion avec celui-ci et sa magie, et se rapprocher un peu plus de la compréhension d’un Arcanum. In fine, le but d’un tel lien est bien entendu de percer les secrets de l’Arcanum que possède l’Esprit en question, afin d’obtenir ce pouvoir pour soi-même et de le maîtriser par ses propres moyens, à l’image des pouvoirs innés des Fae, sans plus avoir besoin d’être lié à l’Esprit. 
Un Fae ne peut se lier qu’à un seul Esprit, mais plusieurs Fae peuvent se lier à un même Esprit [à discuter avec la première personne concernée/le créateur IRL de l’Esprit]. Cette pratique est exclusivement réservée aux membres des Enfants du Chaos, bien que tous ne soient pas obligés d’y avoir recours. 
Les différents stades
Les Enfants du Chaos ont déterminé différents stades par lesquels chacun passe lors de l’apprentissage d’un nouvel Arcanum. Toutefois, leurs connaissances sont encore limitées, et il reste beaucoup d’inconnues. 
STADE 1 – Lorsque le rituel vient d’être établi, la marque met généralement plusieurs jours à apparaître. Durant ce laps de temps, le Fae est particulièrement affaibli. Des symptômes se manifestent, tels que: la fièvre, des tremblements, une fatigue intense, l’incapacité à utiliser ses pouvoirs ou des explosions incontrôlables de ceux-ci, et le risque de surcharge magique est maximal. Beaucoup de Fae ne survivent pas au rituel, succombant sous l’implosion d’énergie brute en eux.
STADE 2 – Lorsque la connexion entre l’Esprit et le Fae se stabilise, ce dernier a des sensations nouvelles, étranges, comme si le monde lui apparaissait soudain sous un nouvel angle. Sa perception de son environnement est différente, sans qu’il ne parvienne tout à fait à expliquer en quoi. Il a l’impression que quelque chose cloche, que certaines choses n’ont plus de sens ou d’avoir perdu certaines sensations. Par exemple, le goût et les saveurs sont altérés, le toucher, l’odorat ; tous les sens peuvent en pâtir. Le Fae est comme désorienté, une sensation qui peut l’inciter à commettre des actes qui ne sont pas en phase avec son caractère. Certains en deviennent même fous, tant ils ont du mal à retrouver leur place en un monde qu’ils ne comprennent plus.
STADE 3 – Plus le Fae s’adapte à ce lien qui s’est tissé entre lui et l’Esprit, plus il en comprend les nuances. Il est désormais davantage relié à l’Esprit, qui aura tendance à se manifester au Fae dans le monde physique. On arrive généralement mieux à méditer et à trouver la tanière de cet Esprit dans le monde immatériel, si l’on a besoin de lui rendre visite. À ce niveau, le Fae ne peut que jouer de cette connexion entre eux, pour inciter l’Esprit à lui rendre des faveurs et user de sa magie à l’avantage du Fae qui le lui demande. Ce ne sont généralement que de petits services ou des voeux que l’Esprit peut exaucer pour le Fae. Si l’on demande une plus grande faveur, l’Esprit peut renégocier les termes de leur contrat et exiger un plus grand sacrifice de la part du Fae pour exaucer son souhait (cf. lui voler plus d’années de vie, réclamer un lourd tribut en contrepartie pour son aide, etc). On peut arriver à ce stade après des années, des décennies, voire même jamais – ou y rester bloqué sans jamais parvenir à aller plus loin que cette étape dans la compréhension d’un Arcanum. C’est d’ailleurs souvent le plus haut stade atteint par la majorité des Enfants du Chaos, qui sont déjà dans l’organisation depuis longtemps.
STADE 4 – Peu de membres des Enfants du Chaos ont atteint ce stade, il s’agit généralement des hauts gradés au sein de la faction et des membres de la famille Kevari. Le lien entre le Fae et l’Esprit s’intensifie, et les mystères de l’Arcanum semblent moins épais qu’ils ne l’étaient auparavant. Le Fae est capable d’exercer lui-même un semblant d’influence sur sa nouvelle magie. Il s’agit souvent de petits phénomènes et il est fréquent que le fae ne se rende même pas compte qu’il fait usage de cette magie. Il peut s’agir par exemple d’une sensation de déjà vu pour un Fae qui serait lié à l’Esprit du Passé ou une impression, un pressentiment sur le bon choix à faire pour quelqu’un lié à l’Esprit des Étoiles. Les plus avancés parviennent à en provoquer volontairement, mais selon la puissance requise pour recourir à un certain pouvoir, cela nécessite une concentration extrême et peut drainer le fae de toute énergie. À ce stade, une vraie connexion commence à s’établir entre le Fae et un nouveau pouvoir. En conséquence, il s’éloigne peu à peu de son élément inné, perdant d’abord la compréhension d’une éventuelle maîtrise secondaire ou d’un élément inné avec lequel il était déjà moins en phase, et cette magie lui semble désormais floue, abstraite. Plus il développe sa nouvelle affinité avec un autre Arcanum, plus son âme elle-même semble se diviser. Ses pouvoirs innés étant déjà affaiblis depuis l’établissement du lien, il ne peut presque plus puiser en ceux-ci. S’il se sent généralement toujours relié à son élément primaire, on ignore encore ce qu’il adviendrait si un stade supérieur devait être atteint. 
STADE 5 – Aucune donnée à ce jour.
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hikarinokusari · 2 years
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FFXIV Writes - #6 Onerous
[Masterlist] — [About FFXIV Writes]
ENTRY #006 - “ONEROUS” - 1776 mots
Inspiration : “Onerous” ou “Pénible” 
Résumé :  Ou comment une promesse faite sous l'emprise de l’alcool conduit Spectral à apprendre l'étiquette Ishgardaise malgré lui.
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         Spectral referma la couverture de cuir du petit carnet et releva ses yeux orangés vers le visage de son hôte. Qu’attendait-il de lui exactement ? Une critique ? Pauvre poète : le Miqo’te ne savait pas quoi dire à propos de sa lecture. La mélodie des mots n’évoquait en lui qu’un silence profond,  parfois un calme paisible qui ne saurait être troublé par des impressions laissées à haute-voix. Le lancier ne savait pas comment exprimer la sensation apaisante qu’avaient fait naître en lui les vers qu’il venait de lire, aussi se contenta-t-il de sourire légèrement à l’auteur piétinant d’impatience devant lui.
“ Et dans l’aube naissante,
Les hirondelles dansent à nouveau. “
-       “ C’est poétique.”
Poétique, un commentaire riche de sens lorsqu’on devait laisser une impression sur une poésie. Le jeune homme se fustigea intérieurement, regrettant son manque d’éloquence alors qu’en face de lui l’écrivain l’enjoignait silencieusement à poursuivre sa critique.
Seulement voilà quel était le cœur du problème pour Spectral. Sa critique tenait en ces trois mots : il trouvait le texte poétique.
Ni plus.
Ni moins.
Alors qu’allait-il pouvoir dire d’autre, face à cet Elézéen si habile avec le verbe ? Le reste de son commentaire n’aurait été que paroles superflues pour recouvrir le cœur de sa pensée, qu’il venait de partager il y avait de cela quelques secondes à peine. Il venait de passer un moment agréable en compagnie des mots qui rendaient ce texte plaisant, et Spectral crut bon de rajouter à ses impressions sa gratitude pour avoir pu vivre un instant de pause morale entre les différentes pensées qui occupaient son esprit jour après jour :
-       “Merci.”
         Quand la dernière syllabe résonna dans le salon Ishgardais inhabituellement calme, Spectral se rendit compte que dire simplement “merci” n’était pas forcément ce qu’on attendait de lui en cet instant. Ses oreilles s’abaissèrent légèrement et ses joues chauffèrent lorsqu’il sentit sur lui les regards mi- amusés, mi- surpris du reste du cercle auquel il avait été convié. Une main rassurante se posa sur les épaules tendues de l’aventurier, et l’hôte de la soirée pris la parole :
-       “ Il est évident que ton texte a tant plu à Messire Daar’jen qu’il en perd ses mots, Avoirel.” L’Elézéen s’autorisa une œillade vers le Miqo’te tandis que le reste des invités riaient à la remarque légère qui venait d’être faite. “ Ton lyrisme a été suffisamment efficace pour ne pas nous faire oublier ton talent de poète que même un étranger a su reconnaître. Toi qui prétends que la poésie n’est pas un art accessible aux autres peuples d’Eorzéa, tu as réussi l’impossible en charmant notre visiteur.”
Les doigts gantés du tenant du salon pressèrent plus fort l’épaule du Miqo’te qui allait rétorquer face aux propos qui venaient de le qualifier de barbare illétré. Spectral se ravisa donc, la mâchoire serrée, ses oreilles couchées vers le sol.
Depuis quelques semaines, les Fortemps - ou plutôt le Comte de Fortemps - s’évertuaient à le traîner dans la cité de pierre pour des raisons futiles. Le lancier leur avait répété maintes et maintes fois que l’enceinte close des villes lui déplaisait et qu’il ne voyait aucun intérêt à s’enfermer dans les bâtisses froides d’Ishgard alors que le dehors enneigé du Coerthas l’appelait irrémédiablement.
Il faut nouer des contacts. Te faire des relations. Etoffer son réseau.
 Autant de synonymes qu’on lui donnait, lorsqu’il demandait d’un ton agacé pourquoi il devait accompagner “Edmond” ou son fils cadet dans les salons de noble des après-midis entiers pendant que les soldats du Camp qui l’accueillait défendaient leur bastion contre les engeances de Niddhog.
Spectral n’y voyait là aucun intérêt : la chasse était sa mission depuis sa naissance et il se satisfaisait de ce que les proies qu’il abattait avaient à lui à offrir. Peau, graisse, viande. Le jeune lancier n’avait que faire d’apprendre à connaître ceux qui le mandateraient pour éradiquer une cible sans se soucier de savoir si son élimination était utile ou justifiée par le bien commun. Tuer pour satisfaire les lubies de nobles engoncés dans des habits de fourrure ne revêtait aucun intérêt. Il ne comptait même pas travailler pour quelqu’un d’autre que lui-même ; mais chasser pour vivre et vivre de sa chasse sans en faire commerce était apparemment condamné par cette bande de nouilles aux grandes oreilles.
Odin seul plaçait sur sa route les cibles qu’il devait défaire, et toutes les pièces clinquantes des élézéens ne changeraient pas cela de sitôt. Il avait refusé de mettre les pieds dans le repaire du Clan Centurio pour cette raison - jusqu’à ce qu’Haurchefant, dans une de ses rares soirées de libres ne l’y invite.
Et lui, bête comme il était quand il était en compagnie de son ami, avait accepté de passer la soirée dans ce tr… cette taverne puante d’alcool, pour boire “un verre seulement” et “apprécier la beauté de la ville séculaire baignée par la lumière du soir et des étoiles”. 
Adouci en présence du chevalier, il avait accepté de se promener dans une cité où il n’était la bienvenue que par la grâce du nom Fortemps, éméché par l’alcool et excité par la soirée passé en bonne compagnie. Son cœur rendu léger de tous soucis par la boisson et l’amusement nocturne, il avait fini par céder à l’élézéen en acceptant “ Dès le lendemain même !” de rencontrer quelques dignitaires d’Ishgard en compagnie de son père. “ Pour agir en toute légalité, gagner en autonomie et garnir son carnet d’adresses de contacts intéressants et utiles à ses activités futures.” comme son ami avait dit.
Ce à quoi, il avait bêtement opiné du chef avant de poursuivre sa tranquille promenade jusqu’au manoir du Comte où ils avaient été conviés jusqu’au matin.
Cerné par les élézéens parfumés dans ce petit salon, Spectral se demandait quelle chigoe avait bien pu le piquer ce soir là. Le lendemain même, comme promis, il s’était retrouvé réveillé de bon matin par le personnel du Comte à son plus grand désespoir. Ils avaient commencé par le tirer du lit quelques heures à peine après qu’il se soit effondré sur un matelas. Haurchefant était déjà reparti était déjà reparti faire un rapport à ses supérieurs sur les tensions qui s’aggravaient aux Cadenas et l’avait alors laissé seul aux mains de ses bourreaux protocolaires. Le Chevalier se souvenait-il seulement de cette promesse idiote ? Spectral avait des doutes.    
On l’avait réveillé, lui, à l’heure où il dormait d’ordinaire. Pour quoi ? Pour une leçon sur l’étiquette de bon matin. Jusque dans l’après-midi, où ils avaient enchaîné sur d’autres explications sur la Sainte-Cité et son peuple. A la meilleure heure de sa sieste. Lui dormait la journée – il le leur avait dit – mais il lui faudrait apprendre à vivre au rythme urbain s’il voulait être accepté. Il n’en avait rien à faire mais il ne savait comment, Edmond avait appris qu’il avait promis faire des efforts à son fils.
Ils ne lâchèrent pas l’affaire et il n’arrivait pas à se dégager de son obligation.
Les semaines, les mois avaient passés, sans qu’on le laisse repartir vagabonder au-dehors de la ville. Combien de fois il s’était ravisé de s’échapper de la cité de pierre, pour ne pas causer du tort à celui qui l’hébergeait malgré les règles strictes qui faisaient loi ici. Ils s’étaient engagés à amener le « soldat étranger qui combat les dragons », « le chasseur de dragon miqo’te » et il ne souhaitait pas les mettre dans l’embarras en disparaissant à la faveur de la nuit pour rallier le camp de son ami.
Des mois à être éduqué pour plaire à la société snobinarde ishgardaise. Pour être autorisé à rentrer dans un cercle qu’il dédaignait, et autorisé à exercer ses activités de chasse qu’il menait jusqu’alors sans problèmes. Il n’en avait vraiment rien à faire.
Stupide ville. Stupides lois. Stupides règles.
Des mois à vivre au rythme désastreux du Comte, à se réveiller lorsque l’heure venait pour lui de s’endormir, à apprendre les bonnes manières, quel couvert prendre lorsqu’une certaine viande était servie, quelle cuiller utiliser puisqu’apparemment la soupe nécessitait plusieurs cuillers, quelle posture adopter pour perdre son identité de chasseur au profit de celle, plus noble, d’invité de la grande maison Fortemps.
Stupide élézéens. Stupide protocole.
Stupide Haurchefant qui avait sûrement vendu la mèche. Lui ou un autre, lorsqu'ils avaient annoncé sa grande résolution à tous les employés Fortemps et membres de la famille qu'ils avaient croisés -ou réveillés - avant d'aller se coucher.
Tout ça pour qu’il se retrouve, exposé et mis à nu face à cette assemblée. A commenter des textes lyriques qui lui cassait les oreilles, à feindre l’intérêt pour leurs problèmes idiots. Qui avait partagé sa couche et avec qui, qui avait commis des actes d’hérésie, quelle réforme avait pris l’Archevêque, qui s’était assis à côté de qui lors de l’office dans la Sainte- Cathédrale.
Problèmes de société futiles. Il n’avait pas ce genre de conversation dans le camp d’Haurchefant. Leurs seuls problèmes tournaient autour des mouvements de dragon, des créatures qui rôdaient dans le Coerthas, l’état des chocobos qui souffraient du froid autant que les hommes, des transports de nourriture et de troupe. Les choses importantes en somme.
D’un regard ennuyé, Spectral fixa son hôte, dans une supplique imperceptible de mettre fin à ce festival de frivolités qui se déroulait depuis des heures maintenant. Halone ait pitié de lui, il ne fallait qu’un seul mot de la part de ces gens pour qu’il puisse enfin courir le Coerthas et chasser sans n’être plus embêté par l’Eglise ou par les gardes.
Un laisser-passer officiel de la noblesse, plutôt que la couverture apportée comme soldat non officiel du camp du dragon, puisqu’il se refusait à officier comme Chasseur du Clan Centurio et ne voulait pas rejoindre la compagnie de mercenaires d’Edmont.  
Halone ait pitié.
Combien de petits gâteaux allait-il devoir goûter, combien de poèmes et d’insultes allait-il devoir endurer, combien de « je peux toucher ? » curieux envers son physique félin et de « Oh que c’est amusant » allait-il devoir entendre pour obtenir l’approbation des nobles et être libéré d’une promesse avinée ?
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charmemma · 2 years
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L’Ermite
Guillaume Apollinaire
Un ermite déchaux près d’un crâne blanchi Cria Je vous maudis martyres et détresses Trop de tentations malgré moi me caressent Tentations de lune et de logomachies
Trop d’étoiles s’enfuient quand je dis mes prières Ô chef de morte Ô vieil ivoire Orbites Trous Des narines rongées J’ai faim Mes cris s’enrouent Voici donc pour mon jeûne un morceau de gruyère
Ô Seigneur flagellez les nuées du coucher Qui vous tendent au ciel de si jolis culs roses Et c’est le soir les fleurs de jour déjà se closent Et les souris dans l’ombre incantent le plancher
Les humains savent tant de jeux l’amour la mourre L’amour jeu des nombrils ou jeu de la grande oie La mourre jeu du nombre illusoire des doigts Seigneur faites Seigneur qu’un jour je m’enamoure
J’attends celle qui me tendra ses doigts menus Combien de signes blancs aux ongles les paresses Les mensonges pourtant j’attends qu’elle les dresse Ses mains enamourées devant moi l’Inconnue
Seigneur que t’ai-je fait Vois Je suis unicorne Pourtant malgré son bel effroi concupiscent Comme un poupon chéri mon sexe est innocent D’être anxieux seul et debout comme une borne
Seigneur le Christ est nu jetez jetez sur lui La robe sans couture éteignez les ardeurs Au puits vont se noyer tant de tintements d’heures Quand isochrones choient des gouttes d’eau de pluie
J’ai veillé trente nuits sous les lauriers-roses As-tu sué du sang Christ dans Gethsémani Crucifié réponds Dis non Moi je le nie Car j’ai trop espéré en vain l’hématidrose
J’écoutais à genoux toquer les battements Du cœur le sang roulait toujours en ses artères Qui sont de vieux coraux ou qui sont des clavaires Et mon aorte était avare éperdument
Une goutte tomba Sueur Et sa couleur Lueur Le sang si rouge et j’ai ri des damnés Puis enfin j’ai compris que je saignais du nez À cause des parfums violents de mes fleurs
Et j’ai ri du vieil ange qui n’est point venu De vol très indolent me tendre un beau calice J’ai ri de l’aile grise et j’ôte mon cilice Tissé de crins soyeux par de cruels canuts
Vertuchou Riotant des vulves des papesses De saintes sans tetons j’irai vers les cités Et peut-être y mourir pour ma virginité Parmi les mains les peaux les mots et les promesses
Malgré les autans bleus je me dresse divin Comme un rayon de lune adoré par la mer En vain j’ai supplié tous les saints aémères Aucun n’a consacré mes doux pains sans levain
Et je marche Je fuis ô nuit Lilith ulule Et clame vainement et je vois de grands yeux S’ouvrir tragiquement Ô nuit je vois tes cieux S’étoiler calmement de splendides pilules
Un squelette de reine innocente est pendu À un long fil d’étoile en désespoir sévère La nuit les bois sont noirs et se meurt l’espoir vert Quand meurt le jour avec un râle inattendu
Et je marche je fuis ô jour l’émoi de l’aube Ferma le regard fixe et doux de vieux rubis Des hiboux et voici le regard des brebis Et des truies aux tetins roses comme des lobes
Des corbeaux éployés comme des tildes font Une ombre vaine aux pauvres champs de seigle mûr Non loin des bourgs où des chaumières sont impures D’avoir des hiboux morts cloués à leur plafond
Mes kilomètres longs Mes tristesses plénières Les squelettes de doigts terminant les sapins Ont égaré ma route et mes rêves poupins Souvent et j’ai dormi au sol des sapinières
Enfin Ô soir pâmé Au bout de mes chemins La ville m’apparut très grave au son des cloches Et ma luxure meurt à présent que j’approche En entrant j’ai béni les foules des deux mains
Cité j’ai ri de tes palais tels que des truffes Blanches au sol fouillé de clairières bleues Or mes désirs s’en vont tous à la queue leu leu Ma migraine pieuse a coiffé sa cucuphe
Car toutes sont venues m’avouer leurs péchés Et Seigneur je suis saint par le vœu des amantes Zélotide et Lorie Louise et Diamante On dit Tu peux savoir ô toi l’effarouché
Ermite absous nos fautes jamais vénielles Ô toi le pur et le contrit que nous aimons Sache nos cœurs cache les jeux que nous aimons Et nos baisers quintessenciés comme du miel
Et j’absous les aveux pourpres comme leur sang Des poétesses nues des fées des fornarines Aucun pauvre désir ne gonfle ma poitrine Lorsque je vois le soir les couples s’enlaçant
Car je ne veux plus rien sinon laisser se clore Mes yeux couple lassé au verger pantelant Plein du râle pompeux des groseilliers sanglants Et de la sainte cruauté des passiflores
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moncoeurentherapie · 2 years
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«  je n’ai jamais imaginé qu’on pût être à ce point hanté par une voix, un cou, par des épaules, par des mains. Ce que je veux dire, c’est qu’elle avait des yeux où il faisait si bon de vivre que je n’ai jamais su où aller depuis »
— Romain Gary , La promesse de l’aube
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englishindubellay · 2 days
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ecg 2
Thème littéraire : ma mère prenait le thé dans le jardin ...
Ma mère prenait le thé dans le jardin. Debout à ses côtés, légèrement incliné, une main déjà posée sur le dossier de la chaise, M. Zaremba attendait une invitation à s’asseoir qui ne venait pas.
Comme il y avait un sujet de conversation qui ne laissait jamais ma mère indifférente, il n’eut aucune difficulté à éveiller son attention.
-Il y a une chose, Nina, dont je tenais à vous parler depuis quelque temps déjà. Il s’agit de votre fils.
Elle buvait toujours son thé beaucoup trop chaud, et, après s’être brûlé les lèvres, elle avait l’étrange habitude de souffler dans la tasse pour la refroidir.
-Je vous écoute.
-Ce n’est jamais bon – je dirais même que c’est dangereux – d’être fils unique. (…)
-Je n’ai aucune intention d’adopter un autre enfant, répliqua-t-elle sèchement.
-Je ne songeais à rien de ce genre, voyons ! murmura M. Zaremba, qui n’avait pas cessé de contempler la chaise.
-Asseyez-vous.
Le peintre s’inclina pour la remercier et s’assit. (…)
-Je voudrais seulement vous dire que cela aiderait Romain s’il y avait un autre homme à vos côtés. A condition, bien entendu, qu’il s’agisse de quelqu’un de compréhensif et qui ne se montrerait pas trop exigeant.
(199 mots)
D’après un extrait de La promesse de l’aube, de Romain Gary
My mother was having tea in the garden. Standing by her side, slightly bent forward, one hand already resting on the back of the chair, Mr. Zaremba was waiting for an invitation to sit down that was yet to come. As there was a topic of conversation that never left my mother indifferent, he had no trouble arousing her attention.
« There's one thing, Nina, I've wanted to talk to you about for some time now. It's about your son. »
She always drank her tea much too hot, and after burning her lips, she had the peculiar habit of blowing into her cup in order to cool it down.
« I'm all ears. »
« It's never good – I'd even say it's dangerous – to be an only son. »
« I'm not planning to adopt another child, » she replied crisply.
« I had nothing of the kind in mind, come on ! » Whispered Mr. Zaremba who kept gazing at the chair.
« take a seat. »
The painter bowed to thank her and sat down.
« I'd simply like to tell you that it'd help Romain if there were another man by your side. Provided, of course, it were someone understanding and who wouldn't prove too demanding. »
D'après un extrait de La promesse de l'aube. Romain Gary
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coeuurnoir · 1 month
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Ce que je veux dire, c’est qu’elle avait des yeux où il faisait si bon vivre que je n’ai jamais su où aller depuis.
Romain Gary, La promesse de l’aube
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lemaldusiecle · 2 years
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La Promesse de l’aube, dir. Éric Barbier, 2017.
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carantoxie · 2 months
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Romains Gary disait…
« Avec l’amour maternel, la vie vous fait, à l’aube, une promesse qu’elle ne tient jamais » … « Vous êtes passé à la source très tôt et vous avez tout bu. Lorsque la soif vous reprend, vous avez beau vous jeter de tous côtés, il n’y a plus de puits, il n’y a que des mirages ».
La promesse de l'aube
C’est vrai, mais je ne prétends pas avoir eu une mère comme Gary avait eu… Mais je complèterais à ma manière et selon mes expériences cette phrase en disant que…
« Quand les femmes de ce monde vous rejettent et qu’une présence féminine vous manque, comme un enfant vous courez jusqu’à elle après un énième échec. Car vous le savez, votre mère, est la seule femme qui ici-bas ne vous rejettera pas et auprès de qui vous pourrez toujours trouver de l’affection. Finalement le désespoir vous prend et vous vous languissez de trouver une femme à la hauteur de ce que votre mère vous a donné, mais vous en avez déjà trop reçu, le lac maternel ne rivalise pas avec les flaques qui s’évaporent ».
Je ne reproche pas aux mères de donner de l’amour et de l’affection a leur fils, mais il aurait été meilleur que ma mère ait aimé pleinement un homme, préférant se concentrer sur lui que sur ses enfants.
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isistina · 2 months
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En sursis
L’espoir en suspension comme un lustre fragile Constitué d’ailes de papillons brûlés par la lumière Diaphane chanson égarée dans l’éther Composée des éternelles promesses de l’aube Éphémère assurance d’un avenir radieux Qui laisse mes noires prunelles éblouies pour de bon Incapables de discerner l’illusion du présent
Rayon doré qui transperce douloureusement ma chair Une perle de joie prête à se déverser tranquille J’accouche dans la douleur de visions d’absolu Le manteau de la passion m’enveloppant comme un suaire Au sol les empreintes de mes carcasses passées Au ciel les éclats tout cassés de mes rêves étoilés Diffusent leur lueur altérée par mes ombres
Une mélodie nocturne berce mon âme mélancolique Condamnée au tourment par un vieux sortilège Jeté négligemment d’une passerelle entre les mondes A la lisière d’un horoscope taquin et brouillon Une bulle éclate sereine au sein de ce mystère Une goutte de sang jaillit du tronc d’un arbre noueux Ma chair ira nourrir les roses carnivores
Murmure glacé du temps qui se faufile en douce Incompressible défi pour la plume qui frémit La touche nécessaire d’inconscience qui soulage Et le regain de sens qui fait percer le jour Un sourire monstrueux à graver dans l’écorce Au firmament du désir un soleil de trop Un bouquet qui expire de toute son élégance
Les prières se consument au bord de lèvres closes Et les espoirs s’éteignent de leur richesse insoutenable La force d’une volonté dressée dans la tempête Le dérisoire d’une plainte par trop fardée d’ennui Une flamme qui s’évapore dans l’attente doucereuse Une louve qui tremble dans son profond sommeil Un joyau qui scintille laborieusement
Illusions qui tombent en pluie sur des statues vivantes Démence générale, folies particulières L’assistance magique de quelque somptueux hasard Procure son réconfort aux marcheurs du chemin Destinataire confiant d’une lettre égarée Jardinier solitaire aux récoltes secrètes Êtres en luttes singulières et profondes
Rires surexposés aux caprices des astres Cascades de sentiments sur les terres du déni Racines aquatiques pour une cime céleste A travers le miroir l’évasion programmée A travers son unique, se découvrir pluriel.le Se prendre pour une fleur en toute exhalaison Se planter en beauté
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christophe76460 · 2 months
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🖐Bonjour,
Car sa colère dure un instant, mais sa grâce toute la vie; le soir arrivent les pleurs, et le matin l’allégresse » (Psaumes 30 : 6).
Ce verset offre un puissant message d’espoir et de résilience. Il nous rappelle que même si nous traversons des moments difficiles, ce n’est que temporaire. Dieu dans sa grande miséricorde offre des temps de grâce et de joie qui sont bien plus longs et bien plus marquants. C’est un rappel puissant qu’après la nuit la plus sombre, l’aube la plus radieuse arrive.
💕Bien souvent la nuit est plus sombre juste avant l’aube.* Il ne faut pas désespérer même dans les moments les plus sombres, car c’est précisément à ce moment que le soleil est sur le point de se lever. La vie est pleine de hauts et de bas, mais c’est souvent après les moments les plus difficiles que viennent les plus grandes bénédictions.
💕Et vous, vous êtes peut-être dans cette nuit obscure, traversant une période de chagrin ou de désespoir. Sachez que cela ne durera pas éternellement. Dieu, dans sa grande miséricorde, a prévu des temps de joie après les peines. Accrochez-vous à cette promesse. L’aube de la joie est sur le point de se lever dans votre vie.
Éric Célérier* 😘
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mysadecstasy · 2 months
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Inatteignable horizon
Perles nacrées voguant sur les horizons salés Dans l’embrun et les ravages Telles des funambules aux yeux bandés Larmes amères coulant sur le repos des braves Des braves écorchés Ecartelés entre le néant et le tout Indicible noirceur De vagues en vagues Inlassable Eternité sublime c’est déjà la famine Hurle Hurle et crie encore Voilà la déferlante Voilà que tout arrive comme un cheval sans tête Abominable et fascinant telles les promesses d’un amour perdu C’est le raz de marée du renversement des possibles Le ciel est noir et la terre en feu Et nos âmes flottent augustes entre deux enfers scarifiés Lentement la lame pénètre la chair ouatée Douce et diaphane comme les ailes d’un ange La douleur est absente et le sang vermillon Il coule et se répand comme une perfide calomnie Ô cruel mensonge transpercé de doute Les yeux fermés Il coule On presse la blessure Blessure grave comme un adagio Tragique telles les hésitations des cœurs massacrés Des cœurs émiettés auxquels il ne reste que le silence et son amertume Le sang coule On presse la blessure Bientôt il s’arrêtera et ne laissera que des souvenirs rances et une cicatrice Seul témoin Dans les chairs Marquées à jamais comme l’épitaphe d’un instant hurlant dans des ruines Enfin derrière les yeux clos apparait l’heure dorée Féline et lascive Odeur de chèvrefeuille Le soleil rougit sur l’horizon et les vagues inlassables charrient les regrets des âmes égarées Noyées en mer Jetées des falaises opalines Empalées sur l’injustice du jour à venir Que reste-t-il ici qu’un impossible amour Et des pulsions réfrénées Auxquelles on coupe les ailes Pourtant ton corps embrasse le mien Embrasse le mien sur un banc du square de la rue du Moulin Vert Ton corps enlace le mien et nos bouches avides explosent et se dévorent Impérieux est le désir Absous de tout péché Désir diaphane et exalté à la fois mais qui exhale déjà les balbutiements d’une stérilité douloureuse L’odeur putride d’un amour volé Un amour suicidé et bordé dans un linceul immaculé Où allons-nous Sans doute nulle part La route s’arrête là où reprend la vie Les rêves vivent dans l’incorruptible nuit ou dans l’obscurité des fantasmes Là où le jour se farde à son bon vouloir Princier et hautain Laisse couler le temps Comme la neige fond Laisse couler le temps vers un autre monde Une autre réalité A l’aube l’horizon est bleuté et Mars brille au-dessus des collines Je ressens ta chair Ton odeur m’assaille Palper la chair Malaxer Malaxer la chair laiteuse jusqu’à ce qu’elle rougisse Malaxer la chair rugissante et prendre le raccourci vers la fusion des corps Trempés de sueur à la faible lueur d’une vieille lampe à la lumière orangée Malaxer… Un instant Reprendre son souffle Trop perçants sont les souvenirs Juste un instant enveloppé dans ton odeur de madone Dans les cols ariégeois trempés de bruine je gravis les pentes Extasié dans ma solitude Epanoui dans ma souffrance La seule qui soit bonne La seule qui soit douce Emerveillé par le silence des hameaux et des arbres Et mes roues qui dévorent le bitume Alors je rentre Je rentre dans ma tanière Un tombeau emplit d’une solitude sans écho et de désirs aux yeux crevés Longtemps j’erre dans la pénombre des approximations du cœur Dans les méandres marécageux des passions réfrénées Le cœur ne pense pas il hurle Et froidement la raison l’étouffe Mais le pur amour est celui que l’on entend crier même dans le silence Entre les murs et les fissures sentimentales son cri résonne Que faire de demain quand aujourd’hui est déjà trop tard Il faudrait être deux et jeter le moribond dans une basse fosse Et alors désormais nus attendre que le Sublime ouvre ses bras Comme un Christ aux yeux percés de Lumière Et du haut des falaises j’attends l’Eternel fusse-t-il toi Mon seul salut J’attends ton regard amoureux pendu à mon cou au son du chant de l’Autre-Rive
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