En fleur
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La féminité est comme un poème : elle ne s'arrête pas à ce que vous voyez, mais à ce qu'elle vous laisse imaginer.
Alda Merini
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L’antre
Entre la grotte et la saillie,
Trottent la bête et la Cassandre
Dans la quête de soi trahie
Entre le ventre et le sein tendre.
Au bord de l’antre, on peut entendre
Les pleurs, les cris, les gargouillis,
Que nul ne parvient à comprendre
Entre la grotte et la saillie.
Dedans dehors, c’est le fouillis,
Tant qu’on ne sait quel chemin prendre,
Entre les deux, comme ébahies
Trottent la bête et la Cassandre.
Je suis comme elle à s’y méprendre,
Je suis des entrailles et taillis,
Ravie au détour des méandres
Dans la quête de soi trahie.
Nous serons toujours envahies
Du désir vieilli de s’éprendre,
Antre de l’être encore haï
Entre le ventre et le sein tendre.
- Fabienne PASSAMENT. 2023
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Au bout du compte, qu’avons-nous pourchassé notre existence entière sans le rattraper, sinon nous-mêmes ?
Yasmina Khadra - Les anges meurent de nos blessures
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Procné trouve un lieu où lui retirer les signes sacrés,
découvre le visage honteux de sa pauvre soeur,
veut l'embrasser, celle-ci ne supporte pas de lever
les yeux, elle se croit rivale de sa soeur,
elle jette au sol son regard, à elle qui veut jurer
et prendre à témoin les dieux que par violence elle a vécu
la honte, la main sert de voix. Procné brûle, ne contient pas
sa colère et les pleurs de sa soeur,
elle attaque : "on ne peut rien faire avec des larmes, dit-elle,
mais avec le fer - ou alors tu as quelque chose de plus fort que
le fer ? à toute barbarie, moi, ta soeur, je suis prête.
Moi, avec ces torches je vais cramer le toit du palais royal,
je jetterai Terée, le coupable, dans les flammes,
ou bien sa langue, ou ses yeux, ou les parties qui ont pris
ta pudeur, je les trancherai au fer, par mille blessures
je chasserai sa vie de meurtrier. Je suis prête à tout, au pire.
A quoi, je ne sais pas encore."
Ovide, les Métamorphoses, "Philomèle et Procné", Livre VI, trad. par Marie Cosnay, Editions de l'Ogre, 2017.
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Après des mois d'errance, de vagabondage sur les applis, de ruptures et de bijoux réconfortants, j'ai ressenti le besoin de me reposer. C'est dingue les efforts que l'on déploie quand on relation avec les hommes cis. A force de formater ma féminité afin qu'elle reste désirable et bankable, j'en arrivais à un stade où je ne me désirais plus. Il me fallait de la tranquillité pour me reconquérir. (...) Quand tu es une femme noire ou une personne minorisée, tu sais que ton corps ne correspond pas aux attentes d'un système hétéro-patriarcal. Tu dois sans cesse résister, te protéger contre des discours, des remarques, des injonctions, des normes qui fragilisent souvent ton bien-être. Cela fait partie des luttes nécessaires à ton émancipation. (...) C'est un combat de tous les jours de croire en sa féminité et lui rendre justice. Moi, je veux faire de mon intimité un lieu sécurisant, apaisant, où l'amour et l'égalité réelles sont possibles. (...) J'ai également envie de rendre hommage aux Femmes Noires, celles de ma famille, de ma communauté et à toutes les autres qui m'ont appris à m'aimer, à célébrer chaque parcelle de ma peau, de mes cheveux, de mon corps. Elles m'ont encouragée à me réapproprier mon afroféminité. Toutes les femmes minoriseés brillent par leurs résiliences et leurs flamboyances. Je pense qu'il n'y a pas d'émancipation possible si les femmes ne se réapproprient pas leur puissance pour elles-mêmes. Pendant longtemps, j'ai cru naïvement que ma féminité se révélerait dans le regard amoureux d'un homme. Carl, Seun et les autres m'ont appris une chose : n'attends rien des mecs, Sharone et deviens la femme de ta vie."
La débrouillardise pimpante, Sharone Omankoy, Nos amours radicales
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Jamais (jour 24)
Les mèches de mes boucles blondes se détachent avec souplesse de ma tête. Elle s'accrochent sur les fleurs entremêlées de la robe beige que je porte et d'autres atteignent le sol. Je sens le noeud qui s'est formé au creux de mon estomac se dénouer tout doucement, à mesure de l'avancée de la coupe. Je me débarrasse de cette longue chevelure parfaite qui fait toute ma féminité, selon eux. Ma famille, mes proches, les étrangers, ceux qui portent sur moi leurs regards pleins de jugement. Ils sont si courts, quasi inexistants. Je contemple mon crâne tel que je n'ai jamais pu l'observer auparavant. C'est donc à ça que je peux ressembler.
Défaisant lentement ma robe, je la laisse retomber au sol avec les mèches qui s'y sont greffées. J'en sors et je fonce sous la douche, j'arrange le tout. Je me débarrasse du superflu, je finalise pour le grand final.
Une fois séchée, je fonce enfiler la robe aux tons rubis scintillant dans la nuit. J'ai envie de jeter au feu cette soit disant part de féminité dont je me suis débarrassée et cette foutue robe beige. Je ne suis pas une petite brebis égarée dont il faut s'occuper afin de mieux la jeter dans la gueule du loup. Adapte-toi, sinon tu finiras vieille fille, mon enfant. Adapte-toi, où tu crèveras ma fille.
Mais le petit animal fragile et blessé n'abrite pas que cette facette de sa personnalité et de son existence toute entière. Je contemple le reflet de la femme au crâne rasé et à la robe sombre, couleur sang. Je suis les griffes de la nuit, le vampire assoiffé, le loup qui va vous dévorer. Je suis le petit animal mignon et la bête sauvage. Je suis les deux faces d'une même pièce. Je vais mettre votre monde sans dessus dessous.
Lorsque j'en aurai fini avec cette petite mascarade qui dure depuis des siècles, vous serez tous à mes pieds. Echec et mat. La reine l'emporte. Cheveux longs ou courts. Vêtue de blanc ou de noir. Habillée ou dévêtue. Grande ou petite. Puissante et fragile. Sensible et forte. Je suis le héros et le méchant de ma propre histoire. Je peux tout affronter, je vaincrai tout ce que je désire. Je suis inarêtable.
Je suis à la fois une Toujours et une Jamais. La protagoniste de ma propre histoire. Ce conte, c'est vous contre moi, après que j'ai vaincu ce que j'avais à combattre en moi-même. Alors moi, je n'ai peur de rien. Je sais que cette fin heureuse, je l'aurai. Quant à vous, cependant... je ne peux rien garantir.
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Je même en elle - Julie-Anne DE SEE - 2022 - Tabou Ed.
Quatrième de couverture
Jamais le genre n’a autant fait couler d’encre, enfiévré les media et les réseaux sociaux. Véritable phénomène sociétal, ou simple effet de mode? De l’antiquité à nos jours, de l’androgyne originel aux artistes se jouant des genres, le désir de devenir cet “autre du genre qu’ils n’ont pas” est incoercible chez ces hommes qui se féminisent, et ce en dépit de condamnations…
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Exposée
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Thème : se libérer (Défi Poésie de Kiyemis, 2020)
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Aller au cinéma entre filles (ma sœur et mes deux nièces) pour voir Barbie. Rire et pleurer en conscience des injonctions paradoxales. S’en trouver regonflée et rassérénée avec l’espérance (toujours) d’un avenir d’égalité homme femme
Barbie. Film américain de Greta Gerwig. 2023
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I restore myself when I’m alone.
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Collage de N. et R. (4/18)
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