Tumgik
#enfin je crois
malice-kingdom · 3 months
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06h16 - Des Histoires à raconter
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perduedansmatete · 9 months
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je remercie la vie d'avoir fait en sorte que je n'ai pas peur du ridicule et que même, je le provoque
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jefaiscequejepeux · 2 years
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Ce midi j'ai mangé avec une amie au restaurant je lui parlais du gars de l'autre fois qui fixait mes seins et elle m'a coupée pour me dire "ah ! Justement c'était le prochain sujet que je voulais aborder, tes seins ont grossi non ?" mdr très bien
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sloubs · 2 years
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j'ai regardé encanto pour la première fois ce soir, bah au risque de décevoir......pas ouf
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pia-writes-things · 1 year
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Je viens de me faire spoiler un truc du film VDF juste parce que j'ai oublié de filtrer un (1) tag...
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fenrhi · 2 years
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QUI A TRADUIT ÇA 😭😭😭
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lilias42 · 2 years
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Nouveau chapitre de CF ! Chapitre 22, où Nicola fait face à Lambert pour protéger la meute.
Et voilà @ladyniniane ! Ce n'est pas exactement comme j'avais commencé à te raconter finalement mais, j'espère que ça te plaira quand même !
Retour dans l'univers de CF ! Et vu que le résumé est long, passons-y directement !
Dans ce chapitre, on est encore en pré-canon. Il s'agit du moment où Edelgard est à Fhirdiad avec Arundel sauf que dans ma version, Lambert est conscient qu'ils sont là. Les tensions sont très fortes avec Adrestia car, Ionius multiplie les provocations en approchant ses troupes de la frontière, après les avoir rappelé d'Hyrm qu'il a réprimé peu de temps auparavant avec Ordélia. Elles ne sont pas directement dessus mais, elles pourraient s'y rendre rapidement (elles sont en Nuvelle et en Ochs). Un conseil de défense est donc convoqué pour décider de la marche à suivre. Rodrigue et Alix se rendent donc à la capitale avec Félix, étant donné qu'il les suit souvent pour ce genre de déplacement où normalement, ce n'est pas trop dangereux et les murailles de la capitale sont très solide en cas d'attaque, surtout que Glenn est déjà chevalier à ce moment, même si cela fait peu de temps.
Cependant, Arundel a déjà été remplacé, et Lambert le laisse voir sa soeur avec sa nièce avec juste la vraie Cornélia comme surveillance, qui n'arrive pas à le suivre tout le temps étant donné qu'il se téléporte. Et même si personne ne sait qui c'est, il s'agit tout de même un type habillé à l'adrestienne qui se balade dans le palais en essayant de ne pas se faire repérer, je vous laisse imaginer la réaction de tout le palais. Les jumeaux sont formellement contre sa présence, tout comme celle d'Edelgard qui n'est qu'un prétexte de plus pour Ionius d'attaquer (ce dont Dimitri est conscient dans le canon), et n'ont aucune confiance en Arundel qui a déjà trahi son pays plusieurs fois, même si Lambert assure qu'il n'a pas de raison pour leur faire du tord étant donné qu'il protège tout de même sa soeur et sa nièce (et l'optimisme et la confiance en les autres extrêmes de Lambert étant à mes yeux ses plus grands défauts, ils reviennent au galop dans cette situation).
Mais, lors d'un entrainement, c'est le drame. Félix se retrouve isolé avec Arundel qui lui propose un entrainement de magicien (j'ai tendance à l'écrire comme ayant une affinité avec la magie quand il est petit et en bons termes avec son père, avant qu'il ne rejette son potentiel quand leur relation se détériore à la mort de Glenn pour ressembler le moins possible à Rodrigue, et plutôt se concentrer sur les armes blanches comme Glenn). L'adulte le brûle grièvement lors de l'affrontement, afin de pouvoir le récupérer et l'utiliser pour tenter de donner un corps en bon état à l'âme de Fraldarius et / ou récupérer son sang avec un emblème majeur pour accélérer la régénération de son corps.
Evidemment, Rodrigue et Alix sont furieux de retrouver leur louveteau entre la vie et la mort, surtout que Lambert, même s'il ne croie pas à la thèse de l'accident, écoute beaucoup la version d'Arundel qui prétend que c'est un accident - ce que soutient Patricia - a leur gout. Ils retournent donc à Fort Egua pour protéger leurs fils. Lambert les suit jusqu'à la frontière de leur fief pour tenter de les convaincre de revenir et s'expliquer mais, un de leur conseiller les plus proches et fidèles, Nicola, se met entre eux et le roi pour le repousser, tout en en profitant pour lui rappeler des bases qu'il semble oublier (il a appris le métier en même temps que Guillaume et Aliénor après tout, il a de la bouteille). Il est également le critique le plus virulent à l'égard de la situation où les a mis Lambert. Il considère par exemple le mariage avec Patricia comme indigne d'un roi avec Ludovic qui se retourne dans sa tombe en voyant ça.
Maintenant que le résumé est fait (désolé s'il est long, c'est le milieu d'un petit arc de l'histoire donc, il faut le contexte pour bien comprendre), des points d'explication.
Le Kyphonis Corpus est ensemble de privilèges (rappel : privilège = loi particulière et presque tout le monde en a, même les villes) extrêmement avantageux donné par Loog à Kyphon, d'où son nom. Il permet notamment de désobéir à un ordre du roi quand celui-ci a fait du mal à la famille au bouclier. Je me suis inspiré ici de la première conférence de Meersen du 28 février 847, destinée calmer les relations entre les différents fils de Louis le Pieux... ce qui a vachement bien marché car, on a dû en faire plusieurs avant qu'ils arrêtent de se manger le bec ! C'est dans un chapitre précédent mais, certaines dispositions sont pratiquement recopié de ce texte (environ 12 siècles, ça passe pour le droit d'auteur ?). Je l'ai évoqué avant dans cette histoire, et étant donné que c'est un texte relativement court mais fondamental pour leur famille,Aliénor leur a fait apprendre par coeur (ça doit faire une feuille simple ou à peine plus, comme le texte original). Ils s'en servent ici pour contrer les ordres royaux.
Glenn (surnommé Jeune Loup) est avec eux, même s'il est déjà chevalier. Là aussi, les jumeaux se sont servis de la loi pour qu'ils puissent rentrer dans leur fief malgré son travail, Glenn étant encore mineur selon leur coutume (majorité à 19 ans) et aussi dans le domaine royal (21 ans). Rodrigue se sert donc de sa position de chef de famille et de père pour éloigner son fils ainé le plus possible de la capitale et d'Arundel, de peur qu'il lui fasse aussi du mal, ayant encore tout pouvoir sur lui dans la loi écrite et orale. Je l'ai aussi déjà instauré avec le cas de Miklan, les jumeaux étant obligé de ruser pour éloigner Sylvain de son frère sans passer par les tribunaux (d'où sa présence dans ce chapitre au passage). ça permet aussi de rappeler qu'en tant que seigneurs, ils doivent connaitre le droit alors, ils s'en servent à leur avantage.
En parlant de Sylvain, dans cette histoire, je passe allègrement sur les lignes qui disent qu'il draguait des filles dès 8 ans, il attendra la tragédie, la rébellion réprimée et son groupe d'amis complètement exploser pour le devenir histoire d'oublier (et ça évite de prêter le flanc à certaines théories encore plus morbide que l'histoire de base + je trouve qu'il marcherait mieux s'il était un misanthrope fini avec une haine de lui-même, une vision très noire du monde, et juste quelques personnes en qui il a confiance pour qui il ferait tout, plutôt qu'un misogyne fini avec juste deux trois femmes en qui il arrive à avoir confiance). C'est donc un personnage assez intelligent comme on peut le voir avec Dedue et Annette (deux de ses meilleurs supports au passage, même si le premier a des couacks) qui se soucie profondément de ses amis, Félix ici.Il pense aussi que Miklan est certes horribles mais, qu'il a de bonnes raisons de tenter de le tuer, même si les autres personnages tentent de lui faire comprendre que ce n'est pas le cas. Il a tendance à comparé les personnes horribles à son frère (ex : Arundel ici)
Glenn se montre assez agressif avec Lambert car, dans cet histoire, il est très critique envers lui quand il apprend qu'il a épousé une ex-concubine de l'empereur en fuite (soit une décision très dangereuse pour la sécurité nationale), et sa confiance en lui a volé en éclat quand Arundel a blessé Félix car, il le laissait vagabonder dans le palais sans suffisamment de surveillance. Ici et dans ses circonstances, sa famille passe avant le roi. C'est la colère et la déception qui parle mais, il s'inquiète aussi pour son père et son oncle à cause de leur relation avec Lambert, il trouve que ce n'est pas forcément la plus saine vu que quand Lambert s'entête, il ne les écoute jamais et c'est eux qui balaye derrière. Il a d'ailleurs bien dit sa manière de penser à Lambert le chapitre précédent.
La blessure de Rodrigue dont ils parlent vient du chapitre pendant la guerre contre Sreng. En vitesse, Rodrigue est blessé, a perdu beaucoup de sang et Lambert a essayé de le soigner malgré sa nullité en magie, n'ayant plus de potion ni guérisseur à portée de main. Il arrive à le sauver et cette réussite est qualifiée de miracle de la Déesse, phénomène auxquels les personnages croient tout comme en les présages à un certain niveau.
"Chien idiot" est le surnom que donnait Aliénor à Lambert. Elle le trouvait bien trop naïf alors, il n'est jamais arrivé à gagner sa confiance ou à grimper dans son estime. Elle n'aime pas du tout les chiens dance ce monde donc, si elle vous appelle "chien", c'est qu'elle ne vous porte pas dans son coeur ou son estime (et les chiens sont plus les animaux de Patricia ici, alors que les Fraldarius préfèrent largement les chats).
Le "conil" est l'ancien nom du lapin, et le "gelinier" est le poulailler en ancien français (une poule est appelé une "geline" au Moyen-Age).
comme toujours, j'utilise ma version des Braves (voir billet sur eux et celui sur Blaiddyd - coup de coude, clin d'oeil -) et pas celle du canon
(chapitre sous la coupe)
Les Fraldarius partirent à l’aube avec leurs hommes, ramenant tous ceux qui pouvaient sans désobéir à la loi, tout en laissant une copie du Corpus Kyphonis dans les mains de Gustave avec le conseil de l’apprendre par cœur, comme eux-mêmes l’avaient fait sur les conseils de leur mère. Alix voulait l’envoyer dans la figure de Lambert avec un doigt d’honneur en hurlant à tous qu’il couvrait un agresseur d’enfant mais, il savait lui-même que c’était la dernière chose à faire pour le Royaume. Pour le moment, la principale inquiétude des jumeaux était d’éloigner le plus possible les louveteaux de Fhirdiad et d’Arundel.
C’était la seule chose à laquelle Rodrigue pouvait penser : mettre autant de distance possible entre Félix et Glenn de cet endroit, les ramener chez eux, près du lac de leur ancêtre pour qu’il les protège tous et surtout Félix. Il avait passé la nuit à gémir de douleur… même après une journée, il semblait toujours autant souffrir, allongé sur la banquette avec Aegis contre lui et tenu par son père pour lui éviter les cahots de la route. Au moins, les potions de Cornélia lui permettaient de dormir et d’échapper à la douleur dans le sommeil… ils espéraient en tout cas…
« Par pitié Sothis… pitié… faites qu’il souffre moins… pitié… »
Son petit s’accrochait à son manteau avec les forces qui lui restaient, marmonnant parfois quelque chose et cherchant toujours à tenir leur relique d’une manière ou d’une autre… c’était surement à cause de son emblème majeur… il ne savait pas mais, tant que soulageait la douleur de son petit, ça lui allait… tout sauf qu’il souffre autant que Félicia lors d’une de ses crises les plus fortes… tout sauf qu’il souffre comme sa mère… tout sauf qu’il souffre de la même manière qu’elle… et que cela ne reste pas après… enfin, il s’en soucierait quand ces maudites brûlures auront disparu…
« Votre Grâce, Nicola se pencha à la fenêtre de la cariole, nous arrivons bientôt dans votre fief. Ma demeure est sur la route, nous pouvons y faire halte.
– Oui, un trop gros voyage d’un coup épuiserait surement Félix, et Sylvain est fatigué aussi, ajouta le père après un regard au rouquin, ayant fini par s’endormir entre les chats, ils s’étaient tous levés aux aurores après une toute petite nuit. Merci beaucoup Nicola.
– C’est bien normal. »
Après encore une petite heure, ils arrivèrent dans le fief qu’avait reçu le chevalier pour tous les services rendus à leur famille, sur la route de Fhridiad et de la douane. Le genre d’endroit qu’on ne confiait pas à n’importe qui. Le vieux chevalier descendit de son cheval en donnant ses ordres, alors que Rodrigue réveillait doucement Sylvain, enveloppé dans une immense écharpe toute moelleuse, bien au chaud sous Glaïeul et Lunaire. Alix le relaya, Félix étant trop accroché à son père pour que celui-ci bouge correctement et ayant besoin de sa magie au cas où il faisait une autre crise de douleur.
« Une chambre va être préparé pour vous et vous pourrez vous y reposer, ainsi que tous nos hommes. Je peux vous laissez la mienne le temps qu’il faut si nécessaire. Je vais m’arranger avec les seigneurs voisins pour trouver de quoi nourrir tout le monde.
– Merci infiniment Nicola, nous vous rembourserons tous dès que nous serons revenus à Fort Egua, répondit Alix alors qu’il aidait Sylvain à descendre, Glenn soutenant son père avec Félix qui recommençait à se tordre dans ses bras. S’ils doivent emprunter pour garder la tête hors de l’eau entre temps, nous nous portons garant pour eux, cela devrait faire baisser les intérêts. Nous restons juste le temps que tout le monde se repose un peu puis, on repart pour ne pas vous prendre trop de temps ou faire dormir une partie de nos hommes dorment chez les habitants de ta ville.
– Ne vous en faites pas trop pour cela, je pense que cela devrait aller pour tout ceci, même si les soldats doivent loger chez les habitants. La raison de votre retour va surement se répandre comme une trainée de poudre… surtout que cela se voie malheureusement…
Rodrigue fit couler son regard dans toutes la cour… les domestiques commençaient déjà à s’affoler pour le louveteau, ses brûlures sur ses joues étant impossible à louper et il recommençait à gémir de douleur dans son sommeil malgré la magie, les potions et le somnifère. Et s’il se fiait aux quelques bavardages qu’il avait entendu entre ses hommes avant de partir, tout Fhirdiad serait bientôt au courant de ce qui était passé hier. D’après une des sous-chefs de ses troupes, Estelle Duchesne, leurs troupes étaient au courant de tout ce qui s’était passé dans cette cour d’entrainement et même s’ils ne connaissaient pas tous les détails, la plupart savait que c’était un homme portant un vêtement adrestien. Avec les tensions à la frontière sud, la plupart pensait qu'un adrestien n’avait rien à faire dans le palais royal, sous les fenêtres du conseil de défense et encore moins aussi proche des enfants des grands nobles sans surveillance, d’autant plus pendant un entrainement. Une phrase entendue pendant les préparatifs du départ résumait tout : « un accident arrive très facilement ».
« Et cet « accident » est tombé sur Félix… »
Le père se força à ne pas se faire envahir par la colère et rester calme afin de ne pas inquiéter son louveteau, ses émotions trop négatives auraient un impact sur sa magie… il remercia encore une fois le chevalier grisonnant puis, porta son fils jusque dans la pièce mise à disposition pour lui, surtout que la potion semblait commencer à perdre son effet mais, il ne pouvait pas non plus lui donner une autre de plus trop vite, il risquait de faire une surdose sinon. La seule chose à faire, c’était d’attendre en priant tous les Braves que cela passe sans trop de douleur… au moins, ils étaient dans leur fief, et sauf si Lambert passait directement à des ordres royaux officiels passé devant le conseil et qu’il trouve le moyen de casser les privilèges de Kyphonis Corpus, il ne pourrait pas les déloger facilement. De plus, même si ces immenses privilèges faisaient grincer des dents dans la noblesse, s’en prendre directement à des lois écrites par Loog le Lion lui-même, ce serait ouvrir la porte à une réforme générale des privilèges des nobles, un projet dans la tête de Lambert depuis un moment, même s’il se concentrait sur donner plus de droit politique aux roturiers pour commencer. Les autres aristocrates ne laisseraient pas cette porte s’ouvrir aussi facilement. Au moins, leur famille serait tranquille pendant un moment et elle pourrait rester dans leur fief pour s’occuper de son benjamin.
Alix et Glenn prirent le relai de Rodrigue quelques minutes, le temps qu’il mange et se repose un peu avant de s’y remettre. Leur magie de guérison était bien moins puissante que la sienne mais au moins, elle lui ressemblait assez pour apaiser un peu le cadet de leur famille. Sachant que ses seigneurs avaient besoin de rester seuls ensembles pour le moment, Nicola se tourna vers Sylvain pour l’emmener en cuisine, afin qu’il n’entende pas son ami gémir de douleur et lui changer un peu les idées. Il avait grandi vite à cause de son frère mais, cela restait un enfant de onze ans tout de même.
« Viens, tu dois avoir faim après une matinée comme celle-ci.
– D’accord, je n’ai pas envie de gêner… hum… Félix est au plus mal, n’est-ce pas ? Il risque de mourir ? Le questionna-t-il, l’œil terne.
– Hein… je n’en sais rien… admit-il. Qu’il soit dans un état critique est certain mais, étant donné que nous ne savons rien sur ces brûlures, il est difficile de dire s’il est en danger de mort ou non.
– En règle générale, quand quelqu’un dit qu’une personne est dans un état critique, c’est qu’elle risque de mourir… rétorqua-t-il. Ce Volkard Arundel est comme Miklan… personne ne peut le punir vu qu’il est ami avec Lambert qui le couvre, comme mon père avec mon frère… il dit toujours que ce n’est rien… sauf que Miklan, il a de bonnes raisons, pas Arundel ! Félix ne lui a rien fait !
– Miklan non plus n’a pas de bonnes raisons de te faire du mal, le corrigea le chevalier. Mais même si c’est une honte à admettre, tu n’as pas complètement tort… Arundel est intouchable… Sa Majesté Ludovic doit se retourner dans sa tombe s’il n’est pas encore réincarné… Guillaume et Aliénor doivent être furieux là où ils sont…
– Ça veut dire que s’il tue Félix, il ne sera jamais puni ? Même s’il l’a tué avec ses flammes noires ?
– Très honnêtement, je n’en sais rien mais, cela ne sera pas sans conséquence… je suis incapable d’imaginer lesquelles et je n’ose même pas y penser mais, prendre la vie de quelqu’un est toujours suivi de conséquence, toujours. Cependant, tu ne devrais pas penser au pire, le louveteau a toujours été un battant. Il se battra de toutes ses forces contre la mort, j’en suis sûr. C’est le portrait vivant de son grand-père sur ce point, et Guillaume s’est toujours battu jusqu’au bout, comme Fraldarius en son temps.
– C’est vrai. Il est trop têtu pour se laisser mourir comme ça ! On se l’est même promis, et Félix n’est pas un menteur ! « Vivre ensemble, mourir ensemble », c’est ce qu’on s’est dit ! S’exclama-t-il alors que Frifi, le conil de la petite-fille du chevalier, émergeait du couloir.
La petite bête aurait dû finir en ragout mais, Annelise l’avait trouvé trop mignon pour être manger avec ses oreilles tombantes alors, il lui avait épargné la casserole et le gardait ici. Sylvain alla l’attraper pour le caresser un peu avant de répéter.
– « Vivre ensemble, mourir ensemble »… c’est notre promesse… il resserra légèrement sa prise autour du conil, l’air sombre. J’espère que ça l’aidera…
– J’en suis sûr, cela lui fait une raison de plus de se battre, lui assura-t-il en espérant que cela le rassurerait. Son sort est entre ses mains, celle des guérisseurs et celles de la Déesse…
– Vu comment Elle est sourde quand Elle s’y met, ce n’est pas la meilleure des aides… Rodrigue, Alix et Glenn l’aident bien plus que Sothis. Fraldarius aussi. Même Gautier viendrait nous aider quand on est proche de la mort alors, Fraldarius, il doit être là aussi.
– Tous les Braves répondent toujours présents pour protéger leur famille, confirma-t-il. Disons que l’aide de la Déesse est souvent discrète car, elle ne peut trop intervenir dans les affaires des hommes et qu’elle doit se contenter d’indice ou de petites interventions car, nous avons abusé du pouvoir qu’elle nous a offert. C’est quand elle reviendra que nous connaitrons tous la paix éternelle. Enfin, une leçon de catéchisme ne va pas te remplir le ventre. Tu dois être affamé. Il reste surement à Margot du ragout de poisson au pois, et il doit nous rester du fromage. Avec une bonne miche de pain, cela te requinquera après toutes ses émotions. Frifi aussi doit avoir faim.
– D’accord Nicola. Tu devrais manger un peu aussi, tu as beaucoup travaillé depuis hier, et tu étais déjà debout quand je me suis réveillé.
– Je me dois de tout donner à leurs Grâces. Ils ont mérité tout le respect que j’ai pour eux en reprenant le chemin de leurs parents en pensant à leur fief et en s’occupant de lui avec autant de soin que leur famille, ainsi qu’au bien du plus grand nombre. Ils prennent soin de leur peuple avec des actions concrètes, je n’en demande pas plus. Ils sont dignes de ce respect qui se gagne, contrairement à certains…
Le chevalier garda ces dernières réflexions pour lui, le petit n’avait pas besoin de l’entendre son opinion sur le roi. La cuisinière leur donna un grand bol de ragout chacun, ainsi qu’un peu de foin pour Frifi, avant de porter une grande bassine d’eau bien froide au blessé. Ils avalèrent leur repas, le plus âgé racontant des histoires de sa jeunesse avec Guillaume sur la demande de Sylvain, afin de lui changer un peu les idées de tout ce qui se passait. Il lui racontait une histoire sur l’ancien couple ducal qui avait réussi à berner un vassal renégat qui avait tenté de leur voler le pouvoir, quand Estelle entra en l’appelant, visiblement irritée.
« Seigneur Terrail ! On a le roi qui arrive !
– Le roi ?! S’étrangla-t-il. Mais… mais on a les impériaux pratiquement aux frontières ! Il devrait être au palais ou au sud !
– Même réaction de notre côté. Et la raison du retour de la famille ducale à la maison plus tôt que prévue a déjà fait le tour de la ville.
– Sieur Terrail ! Sieur Terrail ! Un autre garde des troupes fraldariennes, Bernard, arriva en courant, vacillant entre la colère et l’inquiétude. Le roi est aux portes de la ville ! Il demande à entrer et à voir les jumeaux ! La moitié de la rue est déjà sur le point de le huer et de lui lancer de la boue !
– Tu m’étonnes, qui ne voudrait pas… et le louveteau qui recommençait à avoir mal… bon ! Bernard, Estelle, calmez un peu la foule puis, allez l’escorter pour éviter qu’on ait une révolte, pas tout de suite en tout cas. Margot, tu peux surveiller Sylvain ? Je m’occupe de ce chien idiot, les jumeaux ont déjà assez de problème à gérer à cause de lui… enfin, je ferais mieux de leur demander avant…
– Bien sieur Terrail ! Répondirent-ils tous.
– Merci… il se baissa vers le petit rouquin qui écoutait attentivement, Frifi à côté de lui. Je vais devoir te laisser, excuse-moi.
– T’inquiète, je serais sage Nicola. Tu peux juste lui donner mon écharpe ? Lui demanda-t-il en lui tendant le vêtement tout moelleux. Il s’accrochait au manteau de Rodrigue tout à l’heure, peut-être que ça le rassure un peu ? Et comme ça, il ne serrera pas le poing jusqu’au sang…
– D’accord, merci beaucoup mon petit », le remercia Nicola avec un sourire.
Il ébouriffa ses cheveux rouges, puis remonta au donjon pour voir l’état du louveteau mais, il devina que ce n’était guère positif en l’entendant gémir depuis le couloir. Le chevalier trouva Félix dans les bras de son frère, le berçant un peu avec sa voix alors que leur père s’était endormi d’épuisement, Alix passant de l’eau sur le front de son neveu et de son jumeau. Les deux encore éveillés jetait toutes les deux secondes un regard au sablier enchanté que leur avait donné Cornélia.
« Cela ne s’améliore pas…
– Il pleure de douleur dès qu’on arrête de le tenir ou de chanter si on ne le tient pas… dès qu’il ne sent pas qu’on est là, il semble avoir plus mal que jamais… soupira l’oncle. Rodrigue arrivait à le faire moins souffrir et à le faire arrêter de gémir pour qu’il dorme vraiment mais, il est aussi à bout de force…
– Ce n’est pas étonnant… et d’autres guérisseurs n’ont pas pu prendre le relai ?
– C’était pire quand ils essayaient… Félix s’est mis à convulser en leur hurlant de s’en aller… on dirait que s’il ne connait pas, il se met à paniquer…
– Effectivement… peut-être que cela le rassurera un peu… déclara-t-il en montrant l’écharpe. Sylvain m’a demandé de lui donner…
Il arriva à poser la laine épaisse dans les bras du petit qui se mit à le serrer dans ses mains, reconnaissant peut-être celle de son ami. Il serrait les poings tellement forts que la marque de ses ongles creusait sa chair… Glenn laissa échapper un soupir de soulagement avant de souffler, tenant son frère contre sa poitrine pour le protéger et le rassurer.
– Qu’est-ce que tu peux bien voir…
– La Déesse seule le sait… après une seconde, Nicola leur annonça, espérant juste que le Jeune Loup n’explose pas de colère. Le roi est aux portes de la ville, il sera bientôt ici. Il voudrait vous parler.
Comme il l’avait anticipé, Glenn ne cacha pas sa fureur à l’idée que Lambert s’approche trop près de sa famille, même s’il se calma vite pour ne pas inquiéter son petit frère, alors qu’Alix soupirait, trop fatigué et anxieux pour être en colère.
– Et merde… qu’est-ce qu’il nous veut ? On lui a dit que c’était Arundel ou non avant de partir pourtant… il ne l’a surement pas renvoyé aussi vite, et j’espère pas vu tout ce qu’il doit savoir…
– Surement vous supplier de revenir auprès de lui… et qu’il veuille le beurre et l’argent du beurre pour faire plaisir à cette sangsue que cela ne m’étonnerait pas.
Nicola n’avait pas pu s’en empêcher. S’il s’en tenait à ce qu’il savait, et il avait plus d’information que la plupart des gens, il n’arrivait pas à voir cette « Patricia » comme autre chose que la maitresse et la sangsue du roi, et il était très tenté de dire que c’était un outil de l’Empire pour le pousser à être laxiste avec eux, au détriment des faerghiens et de ses proches de toujours avec ça. Il ne serait pas le conseiller de deux grands seigneurs, l’homme saurait seulement son futur duc encore enfant avait été blessé par un homme de l’Empire, qui se baladait librement dans le palais, le tout sans surveillance, car il a la confiance du roi, et il serait déjà fou de rage contre Lambert, alors en connaissant la raison de cette confiance… et il ne fallait surtout pas que les Charon l’apprennent… la matriarche Catherine avait son âge mais, elle était encore vaillante. Elle apprenait que sa fille avait été remplacé par une ancienne concubine impériale dans le lit du roi, elle serait capable de la tirer hors de Fhirdiad par les cheveux en hurlant à l’infamie, puis de la laisser à la foule, et le roi avec, histoire que plus personne ne le laisse commettre de tel infâmie.
« Et vous n’aurez jamais accepté cela, quitte à tuer toute l’autorité du roi vous-même… Ça se sait, c’est la révolte générale… »
Alix grogna en se passant la main sur le visage, encore plus fatigué d’avance.
– Crétin… t’as une armée et un Royaume à gérer, tu te souviens… et Félix qui a besoin de nous tous… il ne pourra pas prendre une autre potion avant deux bonnes heures…
– Votre Grâce, laissez-moi m’occuper de lui, lui proposa Nicola. Vous êtes tous épuisés, et s’il a la même attitude que la veille, vous allez juste gaspiller votre énergie en lui expliquant des choses simples. Restez ensemble, je me charge de lui dire ce qu’il a besoin d’entendre.
Le cadet des jumeaux regarda sa famille. Son frère dormait, vidé de son énergie à force de soigner son benjamin se débattant entre la vie et la mort, puis l’ainé qui tenait le blessé comme si c’était sa propre vie, ne cachant pas qu’il allait mordre si Lambert s’approchait d’eux.
Alix hocha alors la tête, déclarant d’un ton froid comme pouvait l’être celui de sa mère dans une telle situation.
– Ne te gêne surtout pas.
– Merci votre Grâce.
Le chevalier s’inclina devant eux puis, se rendit dans la cour de son fort, alors que les portes s’ouvraient en annonçant l’arrivée du roi escorté par Estelle et Bernard, entouré de quelques gardes du Lion pour le protéger. Pas très nombreux pour un moment de tension mais, ça permettait d’être plus rapide et discret. Pour les rejoindre que maintenant, il avait dû partir plus tard qu’eux et cela devrait lui avoir laissé assez de temps pour donner ses ordres à Gustave, c’était déjà ça. Et au moins, il n’avait pas emmené Patricia, elle ne leur ferait pas l’affront de dire devant eux que son très cher frère était aussi innocent que l’agneau qui venait de naitre.
Nicola se présenta avec son marteau de guerre dans les mains, encore enveloppé dans son fourreau et son carquois à la hanche. Il fit reposer la tête de métal par terre, les mains sur le bout du pommeau, droit et grave face au roi qui descendait de cheval en déclarant.
« Merci de nous avoir ouvert Nicola ! J’aimerais voir les jumeaux, sont-ils encore ici ? Tous leurs hommes semblent en ville et si Estelle et Bernard sont encore là, c’est qu’ils ne doivent pas être bien loin.
– Un peu de tenue Votre Majesté, le recadra-t-il immédiatement d’un ton froid et égal. Je suis Nicola Terrail, le sieur de Robien en son domaine, celui que m’a confié Le Loup Guillaume Ulysse le Septième, duc de Fraldarius, pour tous les services que j’ai rendu à sa famille depuis mon plus jeune âge. Et cessez votre familiarité avec mes seigneurs, Leurs Grâces le Bouclier de Faerghus Rodrigue Achille le Premier Fraldarius ainsi que son frère et second, La Flèche de Faerghus Alix Persée. Je vous demanderais également de respecter la politesse et l’étiquette à l’égard de mes camarades Estelle Duchesne et Bernard Parjean. Sa Majesté Ludovic votre père se faisait un devoir de toujours les respecter.
Visiblement, Lambert ne s’attendait à ce qu’il soit aussi revêche et sévère avec lui, même s’il aurait dû s’y attendre. Il n’avait rien à faire ici. Aussi répugnante soit cette réalité aux yeux de Nicola, un membre de sa famille venait de blesser le fils de son propre second et ami de longue date, l’envoyant aux portes de la mort à cause d’un mal inconnu. Il rechignait lui-même à voir la vérité évidente que ce n’était pas un accident et n’écoutait que la version de sa femme qui était la sœur de l’agresseur comme quoi, ce ne serait qu’une… maladresse, une malheureuse mésaventure d’entrainement, une erreur de la part de son frère qui le regrettait profondément… heureusement pour lui qu’Arundel n’était pas là, Nicola ne saurait imaginé sa réaction si le bourreau du petit-fils de Guillaume avait mis les pieds dans sa maison. Il n’avait aucune raison d’épargner Lambert ou de prendre des gants avec lui, pas après tout ce qu’il avait laissé faire. S’il était déstabilisé par un simple rappel à l’étiquette, il ne tiendrait pas deux secondes sans les jumeaux.
« Pathétique… »
Le roi s’éclaircit la gorge avant de reprendre, rompant le silence que le petit sermon avait instauré.
– Veuillez m’excuser de cette familiarité, Sieur Terrail, je suis simplement habitué à toujours vous parler ainsi. Cependant, ma demande reste la même, j’aimerais voir vos seigneurs les ducs de Fraldarius. Je n’ai pu leur parler en personne après… après tout ce qui s’est passé.
– Ils n’ont pas de temps à vous accorder. Pas après que cet adrestian qui a votre confiance, Arundel, ait tenté d’assassiner leur fils cadet.
Un murmure choqué s’éleva dans la cour, autant de la part de ses quelques domestiques que des gardes du lion, même s’ils avaient surement entendu les mêmes rumeurs qu’eux tous. Rien que le fait qu’un seigneur de l’Empire, encore plus un frontalier, puisse avoir assez de liberté pour tenter de tuer quelqu’un devrait bien choquer tout le monde. Nicola lui-même était un roturier par sa naissance, il était fils de domestique après tout, il savait ce qui résonnait bien en eux.
Il ne laissa même pas le temps au roi de répondre, tapant un coup au sol avec son marteau pour ramener le silence dans la cour. Un truc vieux comme le monde mais, qui marchait toujours.
– Enfin bon, je ne peux décemment pas discuter de tout ceci aux oreilles de tous j’imagine. Suivez-moi. Duchesne, Parjean, je vous laisse vous occuper des gardes de Sa Majesté.
Le chevalier reprit son marteau dans ses mains puis, partit après un demi-tour militaire, droit et formel en ne lui laissant toujours pas le temps de répondre à part en le suivant. Il devait continuer à mener la danse pour garder le contrôle la tête haute, et le faire dégager plus facilement. Il allait quand même réprimander le roi comme on grondait un gosse mal élevé, il devait conserver un maximum de tenue. Aux bruits de pas, Lambert le suivait mais, Nicola ne se retourna pas, ne lui accorda même pas un regard, de la même manière qu’il le ferait avec quelqu’un digne de tout son mépris. Il la pivota légèrement seulement pour saluer Margot et Sylvain, les pas derrière lui ralentissant un temps quand il passa devant la porte de la cuisine avant de reprendre de plus belle pour tenir son rythme, même si c’était assez facile pour un géant comme le roi.
Le chevalier finit par arriver dans la petite salle d’audience seigneurial, une simple pièce légèrement plus grande qua la moyenne, avec une chaise à haut dossier sculpté, ainsi que des bancs de bois simple qui entouraient une table où il posait souvent ses rapports et ses comptes. Guillaume et Aliénor lui avaient fait suffisamment confiance pour lui confier le poste de douane de la principale route reliant Fhirdiad et Fort Egua, il se faisait un devoir d’être à la hauteur. Une fois seuls, Lambert demanda, surement pour vérifier où il mettait les pieds.
« Vous savez tout, n’est-ce pas ?
– J’en sais suffisamment, même si cela ne fait peu de temps, tout comme le Jeune Loup, même s’il avait flairé que votre… beau-frère n’était pas de confiance depuis longtemps, cracha-t-il. Il a la truffe de son grand-père. Les jumeaux m’en ont parlé juste après qu’il ait tenté de tuer le louveteau, et Glenn depuis le premier jour de notre visite lorsqu’il a confié ses doutes à son sujet à son père et son oncle. Il ajouta sans cacher ni son mépris ni son venin, parfaitement honnête. Vous faites honte à votre père, lui qui espérait que vous murissiez enfin avec l’âge et les responsabilités.
– Alors, vous savez qu’il n’a aucune raison d’attenter à la vie de Félix. Comme vous l’avez dit, il s’agit de mon beau-frère, même si c’est de façon morganatique. Sa sœur est dans le Royaume et même si je préférais qu’elle ait plus de liberté si cela ne la mettait pas en danger, elle dépend de ma protection. De plus, si Ionius découvre où elle est et dans quelle situation, il ne donnerait sans doute pas cher de sa peau et de celle de sa famille.
– Sothis soit louée, vous le reconnaissez au moins, même si vous n’êtes guère clairvoyant. A la place d’Ionius, je deviendrais plutôt le plus tendre et doux des maris afin de récupérer ma femme et les terres où elles se trouvent en prime. Ces troupes ne sont-elles pas presqu’à la frontière à l’heure où nous parlons ? Vous devriez y être pour motiver nos soldats, les soutenir et surtout organiser et renforcer notre défense.
– J’ai chargé Gustave et des généraux compétents de me remplacer le temps que je vienne ici, nous ne sommes pas si loin de la capitale ou bien plus de la frontière.
– En temps de guerre, il suffit d’une seconde de plus pour changer le cours d’une bataille.
– Sauf que nous ne sommes pas en guerre. C’est tendu mais, le conflit peut toujours être évité.
– Connaissant Ionius, ce n’est qu’une question de temps avant qu’elle ne soit là.
– Hun… je sais que vous pensez souvent au pire des cas de figures mais, j’espère pouvoir l’empêcher, même si je vais surement avoir besoin de l’aide des jumeaux. Il faut être honnêtes, ils sont bien meilleurs négociateurs que moi. Personne ne peut tout faire et je suis bien meilleur sur un champ de bataille ou pour parler à mon peuple que dans les négociations tendues. Je m’inquiète également pour Félix. Comment va-t-il ?
– Aussi bien qu’on puisse s’y attendre, Félix s’accroche à sa vie de toutes ses forces, avec le peu que lui a laissé votre beau-frère. Et chacun a ses forces et faiblesses mais, en tant que roi, vous devriez savoir vous en sortir sans vos bras droits. Votre père Sa Majesté Ludovic a su tenir son rang et son devoir même quand Le Loup nous a quitté. Mes seigneurs ne seront pas toujours là, encore moins après ce que le frère de cette intrigante a osé faire au louveteau. Il l’a tout de même poussé aux portes de la mort volontairement.
– Moi aussi, j’ai des réserves pour la thèse de l’accident, même si Arundel affirme que s’en est un tout comme Patricia qui affirme que son frère ne ferait jamais une chose pareille, et j’ajouterais qu’elle n’a rien d’une intrigante. En six ans à mes côtés, elle n’a jamais rien tenté contre le Royaume, ma famille ou moi-même. Elle est réfugiée à Faerghus pour fuir Ionius qui la laissait à la merci de ses autres épouses qui, elles, sont de véritables intrigantes ne désirant que plus de pouvoir et le trône pour leur enfant.
– Bien, je veux bien vous croire qu’elle fuyait ce vampire qui boit jusqu’à la dernière goutte du sang de son propre peuple, mais si tel était le cas, pourquoi ne pas la marier à un bailli ? Ou un seigneur mineur ? Cela aurait été bien plus discret, elle n’aurait sans doute pas eu à vivre en recluse, ce qui est actuellement le cas comme j’ai cru le comprendre, et cela aurait été plus simple pour nous en cas de… complications…
– Hum… vous essayez surtout de me dire qu’on aurait dû la marier à quelqu’un par calcul. Comme ça, si Ionius apprenait qu’elle était en Faerghus et aurait voulu la récupérer pour lui faire subir un sort pire que la mort, on aurait pu l’abandonner lâchement en prétendant n’être au courant de rien…
– En substance, oui. C’est exactement mon idée, et Le Loup en aurait surement eu une assez proche, s’il avait accepté qu’elle reste dans le Royaume de base.
– Vous voulez donc que j’accepte de la laisser ? De la sacrifier au besoin en prétendant lâchement ne rien savoir ?! La lancer moi-même dans les griffes d’un homme que vous appelez vous-même un vampire ?! Comment un chevalier, quelqu’un censé défendre les plus faibles, peut-il penser une chose pareille ?! Vous déclarez que je fais honte à mon père mais, vous-mêmes faites honte à votre position ! S’exclama-t-il, visiblement outré par ses propos, il ne savait pas cacher ce qu’il pensait.
– Au contraire, lionceau, rétorqua-t-il en utilisant un surnom d’enfant. J’accomplis justement ma mission. Je n’abandonnerais jamais la protection du peuple pour les yeux doux d’une seule personne, aussi chère à mon cœur soit-elle. Jamais rien ne me ferait oublier ma fidélité à mes seigneurs et à la famille de Guillaume, rien. Alors que vous, vous êtes en train de jeter vos devoirs et vos responsabilités pour le cœur d’une intrigante, une vipère qui persiffle des mensonges et insinue son poison en vous pour vous rendre aveugle à l’évidence. Que Sa Majesté Ludovic le Juste doit avoir honte de vous.
– Vous parlez toujours de mon père mais, son approche aussi avait ses défauts. La méfiance de Ludovic frôlait souvent la paranoïa, notamment avec les autres nobles. Je ne saurais l’en blâmer, la mort de Guillaume l’a marqué à vie et il s’en voulait encore sur son lit de mort mais, vous ne me ferez pas croire que craindre que tout le monde vous plante un couteau dans le dos est bien sain, lui rappela le roi en rassemblant comme il pouvait son calme malgré les insultes envers sa femme, même si ce fut un cuisant échec. Et donc, c’est ça votre idée du bien du plus grand monde ? Sacrifiez quelqu’un si nécessaire pour accéder plus facilement à cet objectif ? Le tout en l’accusant des pires maux dont elle n’est pas responsable ?! Patricia n’a rien d’une vipère ! C’est bien la première fois qu’elle tente de me convaincre de quelque chose !
– Vraiment ? J’ai bien du mal à y croire, même des discussions peuvent influencer un être. Ludovic était certes très paranoïaque quand il s’agissait des relations avec la noblesse, en particulier celle de l’Est qui avait beaucoup à gagner en butin dans un conflit avec Albinéa, tout comme avec l’Église Occidentale, qui encourageaient le conflit avec les « hérétiques » malgré la condamnation de l’Église centrale. Ces deux groupes étaient très liées à la mort de Guillaume… quand il était au plus mal et pour ceux qui admettait ouvertement avoir fait une bonne chose, que la mort de Guillaume serait même à célébrer pour avoir abattu un animal sauvage et rebelle, Aliénor ne l’aurait pas calmé, il les aurait tous faits exécuter pour leur crime, même le plus petit décideur. D’après lui, Guillaume aussi l’aurait réprimandé pour avoir pensé à une action aussi idiote en son nom, ce qui aurait effectivement été sa réaction. Mais soit. Disons qu’elle n’a jamais sifflé quoi que ce soit à votre oreille, faisons comme vous le dites, admit Nicola avant de continuer sur la même lancée. Il n’empêche qu’elle le fait pour cette affaire bien précise, et que vous privilégier sa version, alors que vous ne croyez même pas à cette thèse de l’accident. Maintenant, mettons-nous hors de votre petit nid, au regard d’une personne ordinaire… prenons quelqu’un de Fraldarius… je suis né roturier alors, je pense pouvoir deviner leur réaction s’ils connaissaient cette histoire. Si j’étais encore dans un corps de garde, et que je saurais qu’un homme adrestian a blessé le fils de mon seigneur, je vous demanderais sans hésiter : qu’est-ce que j’en ai à foutre de sa petite histoire tragique ? Le questionna-t-il d’un ton glacial, le transperçant du regard sans cacher son dédain. Qu’est-ce que j’en ai à foutre qu’elle ait fui Adrestia ? Ce n’est pas la seule à le faire, les frontières sont pleines d’adrestians qui fuit leur empereur, aucun ne va se réfugier directement auprès du roi. Elle avait un mauvais mari ? Bien, qu’elle se réfugie ailleurs que dans la cape du roi. Le mauvais mari est l’Empereur ? Qu’est-ce qu’elle fout encore ici ? Ce n’est qu’une excuse pour ce vampire de nous envahir pour la récupérer au passage. Je n’en ai rien à faire de son histoire. Elle peut me toucher, évidemment que c'est une histoire tragique et qu'elle est dans une mauvaise situation mais… non. Je préfère privilégier la sécurité de ma famille et de mon pays. Et en plus, elle est la sœur du monstre qui a blessé le fils du Bouclier ? Le petit-fils du Loup ? Le petit-fils de l’homme qui nous a donné des écoles pour nos enfants et des médecins pour nos malades ? Le fils de l'homme qui continue l'action de son père en se donnant corps et âme autant à son fief qu'à Faerghus ? Je suis censé écouter cette femme dans une situation pareille ? Je suis censé la croire les yeux fermés ? Et excusez ce monstre ? Vous vous foutez de notre gueule ! Voilà ce que j’ai à vous dire en toute honnêteté ! Et je pense que ma réaction était bien plus posée que celle des autres fraldariens au courant, comme vous avez pu le constater vous-même en entrant dans ma ville.
– Bien sûr que non, je ne vous demande pas de la croire sur parole ni les yeux fermés, le contredit Lambert, Nicola le toisant d’aussi haut qu’il le pouvait, une lueur de défi dans le regard. Je ne vous demanderais jamais de faire une confiance aveugle à quelqu’un, cela ne me viendrait même pas à l’esprit.
– Bien, le coupa-t-il, Ludovic est arrivé à vous donner quelques brides d’esprits. C’est déjà mieux que rien.
– Laissez mon père en dehors de ça, il n’a rien à voir avec cette histoire ! Ludovic était déjà mort depuis longtemps quand Patricia est arrivée dans le Royaume ! Vous venez de le dire, la mort de Guillaume l’a laissé dans un tel état qu’il aurait voulu faire exécuter tous les responsables ! Vous admettez vous-mêmes que Guillaume ne l’aurait pas accepté ! De plus, ce n’est pas le sujet ! S’énerva-t-il, Nicola notant bien le défaut dans la cuirasse pour mieux pouvoir l’exploiter plus tard. Je sais bien que c’est difficile à accepter, je sais bien que c’est risqué mais, nous n'avons eu jusqu’à présent aucun problème. Personne ne se doute de rien, tous pensent qu’il s’agit de la cousine de Cordélia et non de la sœur d'Arundel, et elle ne sort pas assez pour qu’on voie la ressemblance. C’est vrai que j’ai écouté sa version mais, je ne la privilégie pas par rapport aux autres. Je dois bien prendre toutes les versions pour me faire un avis complet sur ce qui s’est passé ! Pourquoi Arundel mentirait à ce point ? Pourquoi aurait-il fait une chose pareille ? Pourquoi aurait-il voulu assassiner Félix ? Ce n’est qu’un enfant ! Ne me dites pas que vous en êtes encore au stade de voir forcément un ennemi en un adrestian ?!
– Sauf qu’à vous écouter, la version qui ressort le plus est celle de la sœur du coupable. Moi au moins, j’ai l’honnêteté d’admettre que mon avis est biaisé. Pour moi, cet homme a tenté de tuer le petit-fils de mon meilleur ami et qui m'a fait l'honneur d'être son compère pour ses jumeaux malgré nos différence de naissance, il m'a même élevé jusqu'au point où j'en suis aujourd'hui pour mes prouesses à ses côtés. Je l'accuse non pas à cause de son origine, mais par ces actes, même si son origine et le contexte où nous sommes joues dans cette interprétation. Et oui, question épineuse effectivement, pourquoi voudrait-il la mort du louveteau ? » Le questionna-t-il à son tour, s’imaginant parfaitement Guillaume poser la même question s’il était encore là, crocs découverts et prêt à lui arracher la gorge à la moindre erreur, tout comme Aliénor. Aucun des deux n’auraient toléré cela, le Loup aurait préféré trahir le roi que ne pas protéger sa famille et son fief. « Rappelez-moi… qui est Félix ?
– Qui… hein… c’est le fils de Rodrigue et de Félicia, et le petit-fils de Guillaume et Aliénor comme vous n’arrêtez pas de le répéter. Et comme son surnom le dit, il est de la famille Fraldarius, et de la famille Lebur par sa mère. Et alors ? Parlez clairement ! Où voulez-vous en venir ? Pour une raison obscure, il aurait attaqué Félix pour toucher Rodrigue ? C’est ce que vous voulez dire ? Qui serait assez lâche pour s’en prendre à un enfant qui peut à peine se défendre et pas à la personne directement ?!
– Que vous êtes naïf… on dirait un lionceau qui sort à peine des pattes de sa mère, ne put-il s’empêcher de piquer. Nous n’avons pas tous les mêmes intérêts ni même des barrières morales ou éthiques. Le viser est bien moins risqué, et cela tuerait la descendance à emblème de leur famille, sauf s’il y a un nouveau mariage… de plus, il est un des rares porteurs d’un emblème majeur encore en vie. C’est une manière de voir les choses très marchandes, j’en conviens mais, il a une grande valeur, au moins symboliquement, surtout qu’il est doué dans les mêmes domaines que son illustre ancêtre. Perdre un autre Épéiste de l’Onde serait forcément un coup dur, et je n'ose imaginer dans quel état cela laisserait son père s’il mourrait. Mon seigneur Rodrigue a déjà perdu sa femme, qui a donné sa vie à leur fils cadet. S’il venait à le perdre à son tour, j’ai bien peur qu’il ne s’en relève jamais complètement… et qu’Arundel tente de semer la zizanie ne m’étonnerait pas non plus, c’est l’évidence même.
– Si tel est le cas, félicitation, vous lui donnez exactement ce qu’il veut, rétorqua Lambert. Nous sommes en train de nous disputer au lieu de nous entraider contre le vrai ennemi qu’est Ionius, notre ennemi à tous. Je ne veux pas qu’il y ait de dissensions inutiles, c’est pour cela que je suis venu pour parler directement à Rodrigue et Alix pour tenter de nous expliquer face à face et sans passer par des intermédiaires. Cela évitera que le sens de nos mots se perdent dans les couloirs. C’est pour ça que je voudrais leur parler directement. Nicola… Sieur Terrail, écoutez-moi et laissez-moi leur parler. Ne m’obligez pas à vous forcer la main en vous en donnant l’ordre.
– C’est tout à votre honneur si la discorde règne. Arundel a juste profité d’une occasion trop belle. N’est-ce pas vous qui avez fait entrez la fouine dans le gelinier ? N’est-ce pas vous qui, par amour pour une seule femme, vous aveuglez au point de refuser de reconnaitre la vérité ? Les faits sont là, nous les connaissons tous les deux, tirez en les conclusions que vous voulez, j’ai déjà tiré la mienne, et eux aussi. De plus, ils ne sont clairement pas en état de vous recevoir, pas Rodrigue en tout cas. Alix est à peine plus vaillant, et Glenn ne vous laissera jamais vous approchez de sa famille. Pour la protéger, il a les crocs de son grand-père et de sa grand-mère. Approchez de son petit frère, de son père ou de son oncle, et le loup égorgera le lion, je vous le garantis.
– Ils ne sont… Nicola ! S’exclama-t-il sans cacher son inquiétude malgré la menace. Comment vont-ils ? Sont-ils blessés ?! Que leur est-il arrivé ? Un accident sur la route ? Ne me dites pas que… qu’ils se sont épuisés en essayant de…
– J’en ai suffisamment dit, même vous avez assez d’esprit pour comprendre, le coupa-t-il, toujours aussi glacial, avant d’ajouter, fatigué par tout ceci. Hein… Voilà où nous mène votre manie de toujours ménager la chèvre et le chou. À vouloir satisfaire tout le monde, même au détriment de l’évident, vous ne contentez personne et ne faites que favoriser ce que vous voulez, votre propre intérêt personnel. Et votre intérêt personnel en ce moment, c’est l’amour pour cette femme qui vous rend aveugle. Cela pourrait être excusé pour un homme ordinaire, mais vous êtes le roi. Vous avez des responsabilités, vous êtes responsables de tout le Royaume et le moindre de vos actes peut avoir des conséquences dramatiques sur lui. Votre père craignait toujours de perdre quelqu’un d’autre, l’idée de perdre l’un d’entre vous à cause d’une de ses actions dont il aurait mal anticipé les conséquences le terrifiait, comme avec Guillaume alors que tout était prévu, organisé et planifié au moindre millimètre. Mais la zone d’ombre inévitable a fait deux orphelins et une veuve, qui a dû se battre de toutes ses forces pour que ses louveteaux ne se fassent pas dévorer par les vautours, ni eux ni le cadavre encore chaud de son compagnon. Vous avez déjà failli perdre Rodrigue, et bien que vous l’ayez sauvé, vous vous mettez à tester les résistances de leur famille trop loin. Ce sont des êtres humains avec leur propre limite, que ce soit moral ou physique, et vos actions ont des conséquences sur eux. Vous faudra-t-il subir la même perte que Ludovic pour comprendre cela un jour ?
Lambert se figea à la question, se remémorant la bataille, le visage tordu de son ami, son armure défoncée par la magie ennemie et l’horrible plaie si fine mais, juste assez profonde et déchiqueté pour le vider de son sang. Le miracle de Sothis quand il était arrivé à le soigner malgré son incompétence en magie… qu’il soit arrivé à le soigner en ne laissant qu’une cicatrice… il n’en revenait toujours pas… non, jamais ils ne laisseraient les jumeaux mourir et les louveteaux subir cela…
– Nicola… je ne les laisserais jamais mourir, et cela n’arrivera jamais, lui jura-t-il, se retenant de poser ses mains sur ses épaules pour mieux lui faire comprendre qu’il était sérieux, l’attitude et la froideur du chevalier ne lui permettaient pas. Nous avons toujours réussi à nous en sortir, nous en sortirons encore… je sais que vous n’allez pas aimer ce que je vais vous dire mais, j’ai besoin d’eux à mes côtés… hun… je parie que vous allez encore me comparer à Ludovic mais, je suis très mauvais pour être seul… et personne ne peut bien régner sans conseiller ni soutiens…
– C’est dur à nier, vous avez besoin de quelqu’un qui tempère vos excès. Sur ce point au moins, vous vous connaissez bien. Et effectivement, je prends à nouveau Ludovic comme point de comparaison mais, pas pour les raisons que vous imaginez. Ludovic n’était jamais seul pour régner. Votre père se connaissait tout aussi bien que vous, il savait que sa terreur de perdre quelqu’un d’autre pouvait le pousser au pire, et il avait lui aussi besoin d’aide pour tempérer ses pires pulsions, que ce soit de terreur, de vengeance ou protectrice. Mais, à votre différence, il savait s’entourer, et n’aurait jamais lâché ses meilleurs soutiens pour des personnes dont la fiabilité n’est pas certaine. Jamais, il n’aurait laissé tomber Aliénor, ou tolérer que qui que ce soit ait seulement l’idée de blesser ses louveteaux ou elle-même. Vous devriez plus prendre exemple sur sa capacité à choisir ses alliés, et penser à ceux que vous privilégiez aux détriments des autres car, cette fois-ci, vous ne pourrez jamais contenter tout le monde. Il va falloir que vous choisissiez qui vous ne pourrez pas satisfaire. J’ose espérer que ce choix sera raisonnable et digne de vos responsabilités. »
Lambert baissa les yeux, pensif, ne voulant pas admettre qu’ils ne pourraient pas trouver une solution, même s’il était forcé de reconnaitre que c’était la réalité… un compromis semblait complètement impossible… et si tout cela était arrivé à Dimitri, il était sûr qu’il n’en voudrait pas… pas étonnant que les jumeaux refusent de discuter et reste ferme sur leur décision…
Nicola le poussa presque dehors, lui rappelant que ses hommes l’attendaient, et que son arrivée en ville avait déjà failli provoqué des mouvements de foule, la nouvelle s’étant répandue comme une trainée de poudre, même si l’identité exacte de l’agresseur n’était pas connu… c’était juste « un homme de l’Empire » sans nom… il ne savait même pas si ça le rassurait à ce stade… alors qu’il le suivait à l’extérieur, le roi vit Sylvain traverser un couloir en compagnie d’une servante, un bol qu’il devinait rempli de soupe dans les mains, tout comme elle, le gros lapin des Terrail dans les jambes.
Il s’arrêta pour le saluer mais, la réponse du jeune garçon ne fut pas du tout celle à laquelle il s’attendait.
« Bonjour Votre Majesté mais, que faites-vous ici ? Vous ne devriez pas être sur la frontière ? J’ai entendu tout le monde parler de soldats qui serait pratiquement dessus. C’est dangereux que vous soyez loin comme ça.
– Sylvain… je suis venu pour tenter de parler à Rodrigue et Alix afin de pouvoir m’expliquer. Gustave s’occupe d’organiser nos troupes le temps que je fasse l’aller-retour, ne t’en fais pas.
– Ce n’est pas très sérieux quand même. Chez nous, on a toujours l’un des nôtres sur la frontière ! Elle est toujours gardée par ma famille, même quand ça ne sert à rien. Vous devriez faire pareil, ce serait moins dangereux pour le Royaume, lui conseilla-t-il en restant le plus droit possible, imitant les adultes comme il pouvait du haut de ses onze ans. Mon père dit toujours que l’ennemi est plus rapide qu’on ne le pense, qu’il peut se déplacer à la vitesse du vent quand on a le dos tourné. Ce serait même pour ça que Gautier se transformait en animal, pour aller aussi vite que les chevaux !
– Sylvain…
– Cela lui aurait aussi permis de surveiller l’ennemi en toute discrétion en cas de besoin ! Le coupa-t-il, les sourcils légèrement froncés. Vraiment, c’est dangereux, surtout avec cet homme comme Miklan à Fhirdiad. Il pourrait s’en prendre à quelqu’un d’autre ou même à Son Altesse Dimitri. Ce serait même le meilleur moment si c’est lui sa proie en fait. Mais bon, c’est vous le roi. Maintenant, excusez-moi mais, je voudrais apporter leur soupe à mes amis Félix et Glenn, ainsi qu’au Seigneur Rodrigue et Alix avant qu’elle ne refroidisse. Votre Majesté.
Le petit prit alors congé en lui tournant le dos, le bol dans les mains et le lapin le suivant. Nicola ne put s’empêcher d’esquisser un petit sourire. Après la dispute avec Glenn et sa propre réprimande, c’était tout ce dont il avait besoin pour encore plus forcé Lambert à réfléchir à ses actions, et surtout le pousser dans la direction qu’il voulait. C’était la seule raisonnable après tout…
Il le raccompagna jusqu’à la porte de la ville pour éviter les mouvements de foule, avant de laisser la petite troupe royale s’en retourner à la capitale, avant de certainement partir pour la frontière. Estelle se glissa à ses côtés, méfiante.
« Il va revenir avec des ordres officiels ?
– Je ne pense pas. Ce n’est pas son genre de forcer la main aux personnes à qui il tient, et il devra passer par un tribunal pour violer les lois du Kyphonis Corpus, ce qui n’est pas près d’arriver. Les autres nobles nous jalousent pour ces privilèges mais, ils auront bien trop peur de perdre les leurs si même ceux donnés par Loog peuvent être détruits. De plus, je pense qu’il commence à comprendre qu’il va devoir faire un choix pour régler cette affaire.
– Et bien, ça changerait pour une fois. »
Nicola hocha la tête, espérant ne pas se tromper sur la réaction du roi.
« Je ne le laisserais pas causer plus de tort à votre famille, je vous le promets, jura-t-il en levant les yeux verts le ciel en priant pour qu’ils veillent tous les deux sur eux s’ils n’étaient pas encore réincarnés. »
**********************************************************************
Sylvain grimpait les étages en espérant avoir bien agi et ne pas avoir été trop méchant avec Lambert, avant de se souvenir qu’il laissait Arundel s’approcher de Dimitri sans problème, alors qu’il était comme Miklan mais en pire. Son frère avait de bonnes raisons de le haïr, contrairement à ce Volkhard qui avait blessé Félix pour rien d’autre que s’amuser ou juste gratuitement. Il ne méritait pas qu’il soit gentil… il n'avait pas de bonne raison d’être aussi aveugle lui…
« J’espère qu’il n’arrivera rien à Dimitri… »
Rodrigue se réveillait à peine quand il entra dans leur chambre avec Margot. Il avait le teint cireux et les yeux creusés de fatigue, il ne devait pas arriver à bien dormir avec l’inquiétude. Son ami haletait, les rares endroits sans brûlures sur son visage rouge de fièvre alors qu’il serrait les poings dans l’écharpe… il avait l’air sur le point de pleurer… Alix et Glenn n’étaient guère mieux que Rodrigue, épuisés par tout ce qui arrivait d’un coup.
Ils les remercièrent pour la soupe, tentant de faire manger Félix entre deux hoquets de douleur. Le rouquin jeta un œil au sablier enchanté, le sable verdâtre phosphorescent encore accroché à la moitié haute… il ne pourrait pas lui donner une autre potion contre la douleur et un somnifère avant une bonne heure. Cornélia avait beaucoup insisté là-dessus… la surdose arrivait très vite avec des préparations aussi puissantes… il tenta alors à son tour, ayant encore toute sa voix.
« Il court il court, le renard,
Le renard de Gautier mesdames !
Il court, il court, le renard,
Le renard est Gautier notre Brave !
Il est passé par ici !
Il repassera par-là !
Il court, il court, le renard
Le renard de Gautier mesdames !
Il court, il court, le renard,
Le renard est Gautier notre Brave !
Gautier reviendra toujours ici,
Gautier t’aidera toujours là ! »
Il crut un peu à la Déesse quand Félix se calma un peu en écoutant sa comptine, assez pour qu’il mange sans s’étouffer. Il continua alors pendant qu’Alix le faisait boire sa soupe, les mains de son ami serrant son écharpe.
Il les remplaça un peu en le prenant contre lui, Félix ne se débattant pas avec lui comme avec les guérisseurs, et il ne devrait plus avoir de magie noire dans l'organisme qui pourrait le contaminer. Le blessé devait lui faire confiance… Sylvain lui prit la main pour tenter de l’apaiser un peu en reprenant, se souvenant d’une des chansons de Rodrigue.
« Au clair de la lune, le vent chante
Tu pleures dans cette forêt de cendres,
Les nuages vont alors tous descendre,
Pour que plus jamais, le mal te hante
Au clair de la lune, les loups murmurent,
Sans un bruit, ils s’approchent de tes blessures,
Ils t’entourent, te réchauffent avec leur fourrure,
Cette protection douce, elle te rassure
Au clair de la lune, la forêt te protègera toujours ici,
Aux hurlements des loups, la brise te réconforte
Tous pansent tes blessures et au loin les emporte,
Dans leur rassurante étreinte, enfin tu t’endors guéri. »
Félix haletait toujours, transpirait toujours autant mais, il semblait se calmer un peu, même si son emblème majeur cassait le poing de Sylvain à force de le serrer mais, ce n’était pas grave… ça le calmait, c’était le principal…
« Pour une fois, j’aimerais bien être plus comme toi… j’aimerais pouvoir me transformer en loup, comme toi Gautier… »
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tricycle-jaune · 9 months
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j’suis estomaquée d’à quel point j’suis influençable ça me dégoûte, genre, je m’étais décidée pour une assurance pour mon futur appart’, sauf qu’aujourd’hui, j’avais rendez-vous avec ma banquière pour qu’elle fasse le virement pour le notaire, et dans la foulée, elle me fait un devis de sa banque parce qu’ils font aussi des assurances (d’ailleurs le bail des banques qui se la jouent aussi assureur, m’enfin bref) et LE PIRE, c’est que c’est mine de rien 5e + cher que l’assurance que j’avais repéré, MAIS MOI LA SOMBRE CONNE, je me laisse embobiner par son blabla en mode “bah je vous les donne les 5e c’est rien” “euuuh pour toi c’est rien, pour moi c’est un repas stp” (je lui ai pas dis ça of course parce que j’ai la répartie d’un poisson rouge irl) et résultat, je me retrouve avec une assurance que je n’ai ABSOLUMENT pas souhaité qui me coûte à l’année 50e + cher, VOILA VOILA. en vérité je vous le dis, y’a pas plus CONNE et DEBILE et NULLE que moi, genre, j’ai rarement été aussi dégoûté de ma personne qu’actuellement, limite on me dit “tu savais que la terre était plate ?” j’vais y croire ??????? comment j’peux être SI influençable ????? mon père a raison putain, je suis conne et y’a rien à faire avec moi, c’est trop tard genre, c’est pas à 33 ans que j’vais changer quoi c’est fini, j’vais finir ma life avec des gens qui m’auront arnaqué, mais vraiment, j’suis dégoûtée de moi, je me donne littéralement envie de vomir comment c’est possible d’être MOI et d’être encore en vie dans ce putain de monde.
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outlying-hyppocrate · 9 months
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you'll never believe who slept for a total of 10 minutes
#random thoughts#hello. i feel wonderful and completely terrible at the same time. look at that#it's 5am. oh wow. experiences. hello. but i said that already!!!!!!! ! no what can i say then ? oh fuck#just. hello there. everyone. i'm going to assume you're still sleeping. that's so cute . my mutuals are so cute and i love you <12#mutuals AND followers. and strangers too i don't know you people but i want to feed you homemade cookies and bread. i think you'd like that#thorns came on. three hours ago. i was very very happy and i did a little dance and that's about when i fell asleep#i measured the time .in songs. it was three songs so it may not have been exactly three minutes but. oh wow okay#it's bright outside already!!!! !!! wow!!!!!!!! you'd never believe#it's not as pretty at my father's place but it's an experience still. woah#did you guys know? le mot en serbe? pour papillon? butterfly ? c'est leptir et je crois que c'est un très beau mot#searched it up on friday and i DON'T KNOW WHY. i still think about it that's so weird#but leptir is such such such a pretty word. c'est doux et mielleux comme mot. j'adore. ah. ça fond dans ma bouche même si#je ne sais pas comment le prononcer. oh well. c'est le même mot qu'en croatien et j'ai passé des vacances à croatie. enfin#ils ont tous parlé en anglais alors.#je ne comprends ni serbe ni croatien </3#FUCK. i am suing duolingo. donne-nous le serbe et le lithuanien. et le. ah. slovenian? ça s'appelle comment dans cette langue fichue#maybe i ought to learn french !! since clearly tout m'échappe aujourd'hui#j'ai mal au bras j'ai mal au dos j'ai mal aux yeux j'ai mal au ventre#l'euthanasie n'est pas? une! option sadly#i cannot sleep. je veux juste dormir. je fais référence à la version française de sameaux mi sais spavas ;;#OH RIGHT ALL THE FRENCH IS UNCENSORE D HERE. HOW DO I. AGH. deal with it fuckers
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Je ne comprends absolument rien de tout ce que tu racontes. Mais sur mon lit de mort, c’est ton nom dont je gratifierais l’oreiller.
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dansmonterrier · 2 years
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SZDERGTG !! Et encore une idée d’OS pour FF7. Pas bravo Ever Crisis et ton jeune Sephiroth, làààà !
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swaggypsyduck · 7 months
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inspired by @lafaerie 's pierresteban fic with one gif slide being a direct quote: “Mais enfin, Pierre, je crois que ça suffit, hein? C’est tout.”
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empiredesimparte · 4 months
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Oliver: The Polytechnique ball thinks big! Napoléon V: I suggested the Garnier Opera to the school president. You've got to have a bit of fun!
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Oliver: How did your honeymoon go? Napoléon V: Very well, thank you. It was strange to be cut off from the world, away from all the hustle and bustle of Paris.
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Oliver: Good! You needed a rest. By the way, I thought it would please Hortense to have an estate in Francesim, so that we could visit you from time to time. Napoléon V: That's a good idea, I like knowing that my twin sister won't be too far away from us.
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Oliver: Of course, don't worry, I'll look after her… That is, if you agree, officially Napoléon V: Officially, so that's it?
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Oliver: Yes, I've been ready for several months now. I'm sorry again for all the trouble I've caused you, it wasn't… Napoléon V: Let's not talk about it any more. It's all settled. I know that Hortense will be happy with you, surely … more than with me.
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Oliver: You were born to take different paths. At this time in your lives, the distance is natural. However, I believe I can echo Hortense's sentiments that she loves you dearly, no matter what and despite everything that has happened. Napoléon V: Thank you, Oliver. I'm counting on you to look after her.
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⚜ Le Cabinet Noir | Paris, 17 Messidor An 230
Beginning ▬ Previous ▬ Next
Napoléon V and his entourage went to the Grand Bal de l'X, organised by the École Polytechnique to celebrate the end of their year of study. The ball took place at the Opéra Garnier, and featured a number of performances including dances, fencing, a choir and many other distinguished ceremonies. It's a not-to-be-missed event for young students. During the evening, Oliver approached his friend Napoléon V to officially ask for his sister Hortense's hand in marriage. The Emperor agreed to make the engagement official.
(Thanks to @theroyalthornoliachronicles and @funkyllama for the sims deco and accessories! Oliver is a character belonging to @officalroyalsofpierreland)
⚜ Traduction française
Napoléon V et ses proches se rendent au grand bal de l'X, organisé par l'école Polytechnique pour fêter la fin d'année d'étude. Le bal se déroule à l'opéra Garnier, et donne lieu à de nombreux spectacles comme des danses, des combats d'escrimes, une chorale, et bien d'autres cérémonies distinguées. C'est le rendez-vous immanquable des jeunes étudiants. Durant la soirée, Oliver approche son ami Napoléon V pour lui demander officiellement la main d'Hortense, sa soeur. L'Empereur accepte d'officialiser les fiançailles.
Oliver : Le bal de Polytechnique voit les choses en grand ! Napoléon V : J’ai proposé l’opéra Garnier au président de l’école. Il faut bien s’amuser un peu !
Oliver : Et ta lune de miel alors, ça s’est bien passé ? Napoléon V : Très bien, merci. C’était étrange d’être coupés du monde, loin de toute l’agitation parisienne.
Oliver : Tant mieux! Tu avais besoin de repos. À propos, j’ai pensé que cela ferait plaisir à Hortense d’avoir un domaine en Francesim, pour que l’on puisse vous rendre visite de temps en temps. Napoléon V : C’est une bonne idée, j’aime savoir que ma jumelle ne sera pas trop éloignée de nous.
Oliver : Bien sûr, ne t’en fais pas, je prendrai soin d’elle… Enfin, si tu y consens, officiellement Napoléon V : Officiellement, alors ça y est ?
Oliver : Oui, cela fait plusieurs mois que je suis prêt. Encore désolé pour tous les ennuis que j’ai pu t’attirer, ce n’était pas… Napoléon V : N’en parlons plus. C’est réglé. Je sais que Hortense sera heureuse avec toi, sûrement … plus qu’avec moi
Oliver : Vous êtes nés pour prendre des chemins différents. À ce moment de votre vie, la distance est naturelle, mais je crois pouvoir me faire l'écho des sentiments d'Hortense qui t'aime tendrement, quoi qu'il arrive et en dépit de tout ce qui s'est passé. Napoléon V : Merci Oliver. Je compte sur toi, pour veiller sur elle.
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rollinginthedeep-swan · 3 months
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Pourquoi rendre les RPGs plus sûr est capital
Et je vais témoigner de ma propre expérience, Tw : Validisme, comportements abusifs et foutage de gueule complet.
Je crois pas avoir déjà songé à VRAIMENT faire un poste complet pour expliquer ça, mais en traînant un peu sur la toile après 4 ans d'absence, force est de constater que j'en ai, des choses à dire. Ironiquement, le temps est passé depuis mes débuts et j'ai pris une bonne claque à mon retour. J'ai réalisé un truc auquel je m'étais pas trop préparée.
Je fais partie d'une génération d'RPGistes d'AVANT. (?? Sérieux ?) Dans cet entre-deux où on se foutait un peu de tout et où c'était yolo, mais où on déplorait déjà le 'bon vieux RPG'. J'en aurais des choses à dire, bonnes ou mauvaises. J'en ai, des mauvais souvenirs, des moments qui m'ont fait trembler en voyant simplement le header d'un forum sur lequel j'étais incapable de revenir et qui aujourd'hui encore, me font carrément grimacer. D'après mon titre, vous vous doutez que je veux en venir à un élément super important : Les RPGs qui ne sont pas sûrs pour chacun-e-s. j'ai donc connu cet entre-deux, où le RPG avait déjà un peu changé mais pas trop. À l'époque, on reprochait surtout au forum une tendance à se complexifier, tant au niveau du contenu que de l'apparence. Y a bien entendu des trucs qui me manquent, mais c'est totalement normal d'avoir de la nostalgie et personne n'a à reprocher ça à quique ce soit. (Du moment que c'est pas des trucs crasseux et mauvais)
En revanche, je vais vous dire cash ce que je regrette pas, ce qui m'a dégoûtée au point de me tirer quatre ans en pensant ne jamais revenir. (J'ai pas arrêté d'RP, j'ai arrêté de relationner avec le monde du RPG.) J'ai arrêté par dégoût d'une ingratitude crasse de certaines personnes qui m'ont prise pour acquise. J'ai beaucoup grapher, pour pas mal de personnes, et certain-e-s d'entre elle-eux ont su tirer sur la corde, faire pression, me repprocher de ne pas être pile à temps pour un délai, d'écrire 'plus avec truc qu'avec elle-eux', de pas avoir vu telle ou telle truc alors que j'étais pas admin, mais graphiste. Je regrette pas les blagues sur mes étourderies orthographiques très nombreuses à ce moment-là et les vannes validistes, je regrette pas les coups bas, les séances de bitching en coulisse quand on pensait que j'allais rien voir. Tout ça, je le regrette pas.
Ici, mon objectif n'est pas de poser un pugilat et de taper sur une personne en particulier, parce que je m'en fous complet aujourd'hui. Non, le but de ce poste c'est de vous dire un truc, à vous, la "nouvelle génération" d'RPGiste. C'est pas parfait, mais au moins vous le faite. Vous tentez des trucs. On n'échappera pas aux types d'individus qui ont fait ce que j'ai cité plus haut, on n'échappera pas aux abrutis validistes, aux joueur-ses un peu envahissant-e-s et culotté-e-s ou aux plagieu-ses-rs éhonté-e-s. Mais vous faite de votre mieux, chaque jour, pour rendre une activité géniale aussi sûre que possible, pile comme elle devrait l'être. Je vois des gens faire des publications pour inspirer les créateurices de forum à optimiser leurs forums pour qu'ils soient ok pour chacun-e. Y a des sources, des options intégrées par FA. (Il était temps.) On pense enfin à prévenir les gens lorsqu'un sujet risque d'être dur, on arrête enfin d'en faire des blagues sans prévenir au coin du flood, on laisse les Dys tranquilles et MIEUX, on les aide. De plus en plus de gens pigent que le RPG est un jeu et qu'il faut arrêter de stalker les joueur-ses. C'est pas partout, mais ça se développe. C'est pas toujours parfait et tout le monde n'y trouve pas toujours son compte, mais c'est là. Parce qu'on est juste là pour ça, à l'origine, inventer des univers à plusieurs mains sans devoir galérer, se justifier où subir du Gaslighting de la part d'un Staff démissionnaire lorsqu'on pointe un problème du doigt. (Sérieux, arrêtez de faire ça.)
Bref, lâchez rien.
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vhscorp · 11 months
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J’ai rêvé de toi, nous nous étions enfin retrouvés et je crois que jamais, je n’ai été si heureux, et puis j’ai ouvert les yeux ; il y a des matins qui ne ne devraient pas exister…
V. H. SCORP
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wonderbandersnatch · 1 month
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Je viens de faire un gâteau au chocolat avec mes enfants, le truc basique de chez basique (enfin, y avait quand même les blancs à séparer des jaunes et à monter en neige, l'enfer). Je crois que c'est une expérience que je vais pas renouveler, c'est pas fait pour moi ce genre d'activités parent/enfants. J'ai juste passé mon temps à stresser et à m'énerver, et au final j'ai presque tout fait tout seul par peur que le gâteau soit raté, qu'on en mette partout, qu'ils mangent la moitié de la pâte avant qu'elle soit cuite. En fait le truc c'est que quand je me lance dans quelque chose comme ça, si c'est pas fait à MA manière je suis pas bien. Je suis pas ce genre de parent qui dit : "t'as mis du jaune d'oeuf dans le blanc au 3e oeuf sur 4 ? C'est pas grave Églantine, on va tout recommencer calmement ☺️". Non. Moi c'est plutôt : "mais POURQUOI tu craches dans la préparation, POURQUOOOOOI ???" ou "j'avais dit DOUCEMENT la farine ! DOU-CE-MENT !". Au final personne passe un bon moment, autant ne pas réitérer l'expérience pour le bien commun.
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