Tumgik
#dans l'ombre du diable
alicedusstuff · 8 months
Text
Pensée nocturne_version française
Wukong n'a jamais écouté les conseils de Macaque. Chaque philosophie sombre était contrée par une pensée heureuse. Chaque avertissement était balayé d'un revers de la main, effacée d'un baiser, soufflée d'un câlin, ou épousseté de l'idée d'un idéal incertain. En soit, tout ce que le Macaque pouvait dire qui n’allait pas dans le sens du légendaire roi singe était ignoré de la plus belle des manières. Et ce n’est que maintenant, dans le creux de son lit, au milieu de la nuit, coincé dans les bras de la cruelle personne qui l’avait tant de fois rejeté et désiré à la fois, que l’esprit de Macaque lui fit un rappel bruyant de sa condition. 
"Wukong ne m'écoute pas…" réalisa Macaque. 
Et l'idée même que cette réalité se répète à nouveau dans le futur dans lequel il se trouvait le paralysait. Était-il sain de reprendre sa relation avec Wukong ? Non. Ça ne l'était certainement pas. Macaque savait plus que trop bien ce que l'un et l'autre voyaient en eux. Le singe de pierre voyait en Macaque, le compagnon fidèle et aimant qu'il regrettait avoir assassiné. Et le singe de l'ombre voyait en Wukong le doux bonheur brûlant qui l'avait forcé à tout nier pour se laisser consumer jusqu'à la tombe. 
C'était clair que si Macaque et Wukong s'étaient une fois  aimés sincèrement à leur premier "je t'aime"; ils n'aimaient tous deux chez l'autre,  aujourd'hui,  que le souvenir fané qu'ils représentaient. 
Aucun d'eux ne se connaissait plus. Leur mouvements restaient en synchronisation; mais ils n'étaient plus harmonisés de la même façon qu'avant. La différence entre ces deux faits était aussi fine et confuse que la différence entre amour et adoration. 
"Wukong ne m'aime pas." Réalise Macaque pour la seconde fois, tandis que son  souffle s'accélère. 
Le singe à la fourrure de jais se retourna dans son lit, et se blottit dans les bras de son compagnon. Depuis la destruction de la maison de Wukong sur la montagne de fleurs et de fruits, le singe de pierre était en cohabitation avec Macaque. La situation les avait rapprochés, et ils avaient alors décidé de reprendre leur relation, depuis longtemps brisée. Mais maintenant, Macaque doutait. Il aurait dû dormir. S'il s'était endormis,  il n'aurait pas pensé autant. Pourquoi diable ne dormait-il pas ? 
Macaque ferma fortement les yeux. Ses muscles se tendirent sous l’effort, comme si tout son corps essayait de le forcer à dormir. Malgré tout, le geste ne fait que rendre Macaque encore plus conscient de ses pensées parasites. Il ne devrait pas penser. Il ne devrait vraiment pas laisser son esprit lui jouer des tours. Mais il n’y pouvait plus rien. Chaque tentative mise en œuvre pour faire disparaître les pensées sombres était conclue par une vague encore plus forte de pensées obscures. 
Dieux! N'allaient-elles pas se taire !?
-Macaque. 
Le cœur de Macaque loupa un battement et ses oreilles s’agitèrent une seconde. Macaque tentait de regarder autour de lui. Il leva les yeux vers Wukong pour voir si ce dernier dormait réellement. 
Avait-il imaginé la voix du sage ? 
Le souffle de Macaque s’arrêta, uniquement pour écouter la respiration de Wukong, s’assurer de si ce dernier était bien celui qui avait ouvert la bouche, ou s’il avait juste entendu une voix. 
Cela lui arrivait souvent à l’époque. Les ombres lui sussuraient toujours un aperçu du futur, ou du passé de temps à autre. Et c’était si réel que Macaque avait du mal à les différencier de la réalité. Mais ces derniers siècles, il avait été seul quand ces manifestations vocales lui étaient arrivées. 
Le souffle de Wukong était régulier, et lourd. Sa peau était chaude. Et bien que Macaque adorait se coller à cette fourrure qui sentait le soleil; il était, là maintenant, bien trop concentré à s’assurer du fait que Wukong dormait bel et bien. 
-Wukong ? 
Murmurra Macaque, incertain, malgré le fait évident que son compagnon n’avait pas pipé mot. La respiration de Wukong changea de rythme, comme si ce dernier s'était réveillé à l’appel de Macaque. Mais non. Il dormait toujours. Macaque le savait. Le singe de l’ombre sourit, satisfait, et mis à l’aise dans les bras de Wukong; s’agitant comme un petit oiseau qui essayait de s'ébrouer pour retirer la pluie de ses plumes. Puis, quand il fut enfin bien installé, il ferma les yeux encore, essayant de remplacer ses inquiétudes par le battement de cœur de l’homme qu’il aimait. 
-Je t’aime Mac…
Macaque se tendit et leva des yeux surpris vers Wukong dont le rythme reprit un ton plus agité, laissant échapper au sage quelques ronflements. C’était une phrase dite de façon incompréhensible. Les paroles d’une personne endormie. Peut-être même que ce n’était rien de plus que les mots échappés tout droit des rêves de Wukong, mais Macaque les avait entendus de façon bien trop claire. 
Wukong avait dit qu’il aimait Macaque. Il avait dit Mac! Pas Liu Er. Wukong n’avait pas utilisé l’ancien nom de Macaque. Il avait…Wukong a…il aimait…il…!
Le cœur de Macaque battait trop vite dans sa poitrine. Il cognait si fort que le singe de l’ombre eut peur que le son réveille Wukong. Oh par pitié, faites que Wukong ne se réveillerait pas. 
Si il le faisait, il verrait certainement le visage rouge de Macaque, et le sourire qu’il était incapable de faire disparaitre. Les yeux du singe à la fourrure de jais montreraient certainement tout l’amour qu’il portait à Wukong? et Macaque n’était pas prêt à ce que Wukong voit cette expression de lui. Ce serait tellement honteux. Il se sentirait si déshonoré, si Wukong découvrait à quel point des mots aussi simples avaient excité le singe à ses côtés. 
C’était stupide de penser ainsi. Mais le Macaque serait prêt à tuer Wukong, plutôt que de lui avouer combien une simple phrase avait été efficace. Suffisamment pour lui permettre d’effacer ses doutes, et lui permettre de dormir à nouveau.  Dieu! Macaque détestait tellement Wukong! Ce crétin était beaucoup trop adorable pour le bien du singe de l’ombre. 
Tumblr media
https://www.tumblr.com/alicedusstuff/723736088501518336/nocturnal-thoughtenglish-version?source=share
75 notes · View notes
skip-chiantos · 2 years
Text
Jour 28 : Randonnée 
Marie leva son téléphone au-dessus de sa tête : l'application Instagram ne cessait de charger. Aucune barre de réseaux. 
-"Putain, mais c'est vraiment de la merde cette randonnée j'ai pas de réseaux". 
À côté d'elle, Laurie assise par terre, elle massait ces pieds endoloris, une paire de chaussures de randonnée neuves à côté d'elle. 
Mathilde s'était réfugiée à l'ombre d'un arbre, pendant que Kévin lui étalait une nouvelle couche de crème solaire sur ses épaules brûlées.
Théo termina de changer la batterie de sa GoPro :
-"C'est peut-être de la merde, mais on a un contrat avec la région, on surf totalement sur la vague nature, sport, healthy, on vise un public uber variés, en plus avec ce délire de roche du diable, on est sponso par des marques pour nos outfits et la Roche du Diable, ça claque."
-"Ouais bah ça va être super sympa de devoir dire que ces chaussures sont géniales alors que j'ai les pieds en sangs." maugréa Laurie. 
-"En attendant, je fais comment moi pour poster mon contenu" demanda d'un ton méprisant Marie. Ce fut Kévin qui lui répondit sur le même ton :
-"Bah, tu ferme ta gueule et tu fera un vlog post randonnée, comme nous tous.". 
Après de nombreuses râleries, le groupe se remit en marche. Bien que très connue dans la région, la roche du Diable n'était pas une randonnée facile. Peu de dénivelé certes, mais de nombreux détour à prendre à cause des gorges accidentés. De plus, les nombreuses superstitions dissuadait les gardes forestiers d'entrenir les chemins. Les ronces poussait densement, les orties fleurissaient,et les digitals arboraient leurs fleurs toxiques. C'était magnifique, mais aucun de ces jeunes gens n'y prêtait réellement attention. Tous étaient obnubilé par leurs petites personnes. Ils étaient malgré tout arrivé au dernier plateau : en contrebas, au pieds d'un profond lit de rivière, se tenait en équilibre la roche du diable. Le rocher reposait sur une minuscule surface et n'avait jamais basculé dans le vide. Des légendes racontait qu'on pouvait signer un pacte avec le diable en pliant une pièce sous le rocher. 
Marie descendit la première :
-"Avec cette lumière je vais faire des pures photos, et peut-être même quelques unes pour mon Only Fans!". 
Kévin la regardait avec envie. Théo s'exclama :
-"Je vais grimper dans cette arbre et faire des prises de vues au drone ! Je vous enverrai les fichiers pour que vous puissiez aussi les exploiter. Ça pourrait être sympa de faire une vidéo debriefing de retour au gîte" il parlait dans le vide, personne ne l'écoutait. Laurie avait trop mal pour lui répondre, les jambes griffés par les ronces, elle suivait péniblement Marie. Mathilde arriva finalement. Elle était livide et trempée de sueur. Elle murmura :
-"Je me sens pas très bien…" mais aucun de ces amis ne prêta attention à elle. Elle passa sa main dans ses cheveux, vérifiant que la transpiration n'avait pas changé sa coupe. 
-"J'ai envie de vomir…" tout le monde s'était éloigné. Elle s'effondra par terre, victime d'un coup de chaud que sa vanité avait accéléré. 
Théo avait atteint son promontoire : une épaisse branche de chêne qui surplombait la cuvette. Il avait la sangle de sa console de vol autour du cou et entreprit de faire décoller son drone. La prise de vue était grandiose. La forêt s'était devant sa caméra. Il s'amusa à raser la cime des arbres, avant de s'élancer dans la gorge qu'était le lit de la rivière. Il remonta avec une vrille vers la roche du diable, capta Mathilde, assise sur le rocher, qui enchaîner les positions de yoga en lingerie quand soudain il perdit la connexion du drone. Il gigota frénétiquement les joysticks de sa console pour reprendre le contrôle, mais le drone fonçait à vive allure vers lui. Il tenta de protéger son visage de la collision et glissa de sa branche. La sangle se prit dans un noeud de la branche et il se retrouva pendu. Le drone s'était écrasé contre le tronc. Son corps était caché par ce dernier du point de vue de ces collègues. 
Laurie était arrivée à côté de Kévin, qui matait allègrement Marie, désormais seins nues. 
-"Oh t'es degeu mec sérieux, trouve une solution pour ça" lui ericta elle au visage en designant l'entrejambe tendu de ce dernier. Elle continua à marcher. Kévin constata son état, et son regard s'attarda sur les formes généreuses de Laurie, qui portait un ensemble crop top cycliste ne laissant aucune place à l'imagination. Une première abeille vint tourner autour de lui. Il la repoussa de la main :
-"Dégage Petasse, c'est pas toi que je veux". Une deuxième, puis une troisième abeille vinrent bientôt autour de lui. Il fouettait l'air, mais c'était désormais un essaim complet qui s'abattait sur lui, le piquant avec force. Sa gorge se mit rapidement à gonfler, les piqûres se faisaient de plus en plus nombreuses. Même quand il fut au sol, suffocant, elles ne s'arrêtèrent pas. 
Le bruit de l'essaim attira l'attention de Laurie qui se retourna et glissa. Le craquement de son os fut monstrueux, elle hurla de douleur. Marie ne l'entendit pas : pour être dans une meilleure ambiance pour sa session photo erotique, elle avait décidé de porter des écouteurs. Laurie hurlait de douleurs, son fémur ressortant par l'intérieur de sa cuisse. Le sang coulait par jets pulsatiles. Elle essaya de comprimer au niveau de l'aîne, mais la douleur drainé ces forces. Alors qu'elle se sentait faiblir, elle essaya de se faire un garrot à l'aide de son haut. Celui ci ce déchira quand elle essaya de le serrer. Elle essaya désespérément avec les lambeaux de son short, mais le tissus ne tenait plus. Elle finie par s'effondrer, la flaque de sang rapidement absorbé par la terre. 
Marie termina une figure jambes écartées, dos à l'objectif, complètement nue, et s'écrasa en rebondissant sur le roche. Ce dernier trembla et commença à rouler. Marie essaya de descendre rapidement mais elle glissa et se retrouva broyé par ce dernier. 
Le lendemain, tous faisait les gros titres de tout les journaux, de la presse locals qui fistigeait contre les influenceurs, aux presses spécialisés : les biologistes n'expliquaient pas l'attaque d'abeilles, les amateurs de technologies déplorait la trop bonne qualité des sangles, les médecins tentait d'alerter sur les dangers de la randonnées sans eau ni couvre chef, ni matériel de première nécessité. 
Dans les villages environnant, tout le monde s'étonnait que le rocher ai bougé. Tous s'étonnait de sa nouvelle place, suspendu dans le vide, véritable epais de damocles pour la rivière en contrebas. Mais personne n'était surpris par des morts aussi invraisemblable à la roche du diable 
8 notes · View notes
paulysson1 · 1 year
Text
L'ombre du diable
Il a ses charmes,
Qui m'envole dans la dépression de mes passions,
Si je créer le don,
Il donne du poison à mes compassion.
Comment récrire l'histoire du noir sur un tableau blanc ?
Et ce donner la compétition sans passion et sans remords,
Seul créer me prend.
Damné mais heureux en enfer,
Il y fait chaud et les succubes me masse le dos.
Devant la bon vouloor je reste dans le néant des histoire écrites sur des destinés dérisoires,
Si vite oublié,
N'oublie jamais,
Que tu t'es créer.
Et dans le mensonge,
Je songe sans réponse et ronce de l'éponge qui suce mes plaies nauséabond,
Je me dis que l'idylle n'est que le caprice qu'un désir commun qui ne sera jamais miens.
Le diable arrive avec son pacte :"sacrifie ton âme pure".
Mon âme est bien est de boire par nature.
Elle est sombre et de brume,
Pour une fois qu'il perd au change,
Et dans un échange,
Me rappel qu'il est le porteur de lumière,
Réceptacle de l'humanité aujourd'hui produite.
P.amis
2 notes · View notes
mkblais · 3 months
Text
et puis au diable le signet
cornez une page au hasard de votre anthologie
où je serai le triangle
incognito et coi dans le pli du papier 
penché sur l'ombre que je ferai
visiblement
à un poème pris au hasard
fraternisant avec l'ombre invisible
d'un auteur ou un autre
François Hébert, Des conditions s’appliquent (2019)
0 notes
christophe76460 · 3 months
Text
Tumblr media
PUISSANCE DE VIE EN CHRIST ET PUISSANCE D'ÉGAREMENT DE SATAN
- Gabriel TAMINI -
---
Les miracles authentiques sont ceux qui accompagnent la proclamation du vrai évangile, la lumière du Christ. Le but principal de ces miracles est, d'une part de capter l'attention des pécheurs sur leur besoin de repentance pour le salut, et d'autre part de conforter l'espérance des saints par la révélation de l'infinie grandeur de la puissance du nom de Jésus-Christ. Lorsqu'au commencement de son ministère Jésus alla prêcher la repentance dans les régions de la Galilée dite des païens, la bible affirme qu'une grande lumière s'y est levée. Et de cette lumière qui est Christ lui-même, émanait la puissance divine qui opérait des prodiges et miracles.
Dans l'évangile de Matthieu il est relaté ceci :
«Ce peuple, assis dans les ténèbres, a vu une grande lumière ; et sur ceux qui étaient assis dans la région et l'ombre de la mort la lumière s'est levée. Dès ce moment JÉSUS COMMENÇA À PRÊCHER, et à dire : REPENTEZ-VOUS, car le royaume des cieux est proche. (...) Jésus parcourait toute la Galilée, enseignant dans les synagogues, prêchant la BONNE NOUVELLE du royaume, et GUÉRISSANT toute maladie et toute infirmité parmi le peuple. Sa renommée se répandit dans toute la Syrie, et on lui amenait tous ceux qui souffraient de MALADIE et de douleurs de divers genres, des DÉMONIAQUES des LUNATIQUES, des PARALYTIQUES ; et il les GUÉRISSAIT» (Math.4:16-‬17, ‬23-‬24).
Il ressort ici que la puissance de l'Esprit s'est manifestée à travers la lumière de l'évangile, dans le BUT DE SUSCITER LA FOI qui mène à la REPENTANCE et au SALUT.
C'est la même démarche pour Philippe en Samarie :
«Philippe, étant descendu dans la ville de Samarie, y PRÊCHA LE CHRIST. Les foules tout entières étaient ATTENTIVES À CE QUE DISAIT PHILIPPE, lorsqu'elles apprirent et virent les MIRACLES QU'IL FAISAIT. Car des esprits impurs sortirent de plusieurs démoniaques, en poussant de grands cris, et beaucoup de paralytiques et de boiteux furent guéris. Et il y eut une GRANDE JOIE dans cette ville» (Act.8:5-8).
La joie du salut et de la délivrance !
Cependant nous devons aussi DISCERNER LES RUSES DU DIABLE. Lui-aussi a reçu la possibilité d'opérer des signes et prodiges qui prennent appui sur son monde de ténèbres. Le but principal de cette puissance de ténèbres est de renforcer le pécheur dans son ÉGAREMENT afin qu'il ne parvienne pas à la repentance, d'amener le DOUTE et la CONFUSION sur le message de l'évangile. Mais c'est Dieu qui permet cela aussi, d'une part pour tester la foi des chrétiens ainsi que leur engagement pour la parole du Seigneur, et d'autre part pour accomplir ses jugements. Le précédent texte parlant de Philippe se poursuit ainsi qu'il suit : «Il y avait auparavant dans la ville de Samarie un homme nommé Simon, qui, se donnant pour un personnage important, EXERÇAIT LA MAGIE et PROVOQUAIT L'ÉTONNEMENT du peuple de la Samarie. Tous, depuis le plus petit jusqu'au plus grand, l'écoutaient attentivement, et disaient : Celui-ci est la puissance de Dieu, celle qui s'appelle la grande. Ils l'écoutaient attentivement, parce qu'il les avait longtemps ÉTONNÉS PAR SES ACTES DE MAGIE. Mais, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la BONNE NOUVELLE DU ROYAUME DE DIEU ET DU NOM DE JÉSUS-CHRIST, hommes et femmes se firent baptiser» (Act.8:9-‬12).
On voit ici que les miracles de la magie de Simon produisaient simplement l'étonnement et l'élévation de leur auteur mais pas la repentance qui conduit au salut. Ce sont des miracles émanant de la puissance des ténèbres et du péché. CES MIRACLES NE CONDUISENT PAS À LA SANCTIFICATION MAIS À L'ENDURCISSEMENT DES COEURS PUIS À LA MORT. Rappelons-nous l'épisode du bâton de Moïse transformé en serpent et les bâtons des magiciens de pharaon transformés aussi en serpents. Les magiciens ont ainsi contribué à endurcir les cœurs de pharaon et de son peuple (Exode 7:10-13).
Les miracles de satan abondent pendant les périodes de sommeil et d'apostasie où les ténèbres envahissent l'Église comme aujourd'hui. Ce principe est prophétisé par l'apôtre Paul pour être clairement manifesté aux temps de la fin :
«L'apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec TOUTES SORTES DE MIRACLES, de SIGNES et de PRODIGES MENSONGERS, et avec toutes les séductions de l'iniquité pour ceux qui périssent parce qu'ils n'ont pas reçu L'AMOUR DE LA VÉRITÉ pour être sauvés. Aussi Dieu leur envoie-t-il une PUISSANCE D'ÉGAREMENT, pour qu'ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris PLAISIR à l'injustice, soient condamnés» (2Th.2:9-‬12).
Ici il apparaît que DIEU PERMET à satan d'opérer cette puissance maléfique. Satan en est l'initiateur mais il ne pourra la manifester sans l'autorisation souveraine de Dieu (voir cas de Job, chapitres 1 et 2). Il s'agit d'une puissance effective de par les signes accomplis, mais mensongère de par sa motivation et ses objectifs. C'est le dessein de Dieu en vue d'exercer le jugement de sa COLÈRE sur ceux qui ont rejeté la vérité de l'évangile de la croix.
Alors sachons reconnaître et ne pas mépriser la puissance qui vient de l'Esprit de Dieu. Sinon nous tomberions dans le piège de l'ennemi. Demandons au seigneur l'esprit de discernement pour faire la part des choses et rejeter les œuvres du diable. La véritable assurance pour ne pas être séduit ou pour ne pas demeurer dans la séduction, est d'aimer la lumière de l'évangile qui induit la REPENTANCE SYSTÉMATIQUE et la SANCTIFICATION qui est l'OBÉISSANCE à la VÉRITÉ révélée en CHRIST. C'est une démarche progressive, sous la bannière de l'Esprit, qui consiste à toujours aspirer et tendre vers ce qui est parfait en Christ.
-----
JÉRÉMIE 29:13
<<Vous me TROUVEREZ si vous me CHERCHEZ DE TOUT VOTRE COEUR>> dit l'Éternel.
0 notes
auteuranoumou · 10 months
Text
Nous sommes en 2091. Enfin, je crois. Je ne sais pas. Des fumées noires s'élèvent ça et là dans un silence à faire blêmir les diables. Au milieu des décombres, dans la pénombre, je peine à reconnaître les rues de ma splendide ville natale. La guerre est-elle finie ? Plus personne ne tire, mais les corps s'éteignent.
Ce n'est pas comme un match de football où à la fin, on sait qui a gagné. Les sanglots que je perçois alentour ne me rassurent guère. Alors, je saisis une rare bouffée d'oxygène et accélère mes pas traînant ma cheville fracturée.
La destination n'est pas claire dans ma tête. Beaucoup de sang a dû me monter au cerveau. La seule vision à laquelle s'accroche mon esprit reste la recherche de cette réponse. Et elle doit bien se trouver quelque part. Où n'est pas important. “Quoi” ! Oui, le “quoi” ! C'est tout ce qui compte.
Perdu dans mes pensées, je n'ai pas remarqué l'ombre sans vie qui se tient devant moi. Arrivé à sa hauteur, j'ai un haut-le-cœur, tellement il est amoché. L'homme, ou du moins ce qu'il en reste, lève péniblement ses paupières pour me voir. C'est la première fois que je vois un lever de paupières si long et si douloureux. Il rassemble, tant que possible, ses dernières forces de zombie et me lance un carnet qu'il tient dans sa main. Enfin, ce n'est pas vraiment un lancer. Disons plutôt que le carnet lui est tombé des mains. Là, maintenant, je comprends que je suis arrivé à une réponse. Est-ce “la” réponse ? Je me baisse et ramasse le carnet. L'humain qui l'a laissé tomber est toujours debout face à moi. La vie le quitte à chacune de ses respirations. Les trous dans son torse révèlent des impacts de balles. Il tangue au gré du vent mais ne tombe pas. Mes yeux s'illuminent face à une telle détermination, un tel charisme. Les nuages s'écartent tout doucement et les premiers rayons de soleil se hâtent de nous embrasser. Je découvre avec émerveillement le visage du héros de cette révolution. Je m'empresse de jeter un œil à la couverture du carnet. Le titre “Amnésie Générale” est signé “Edoh”.
Ma découverte semble émouvoir dame nature, car en effet, un grand vent, tout de go, balaie la zone entière. Un vent fort, sans être violent. Imposant et bienfaisant. Mes genoux flanchent et je tombe à la renverse. Sur ma gauche, le vent a emporté des débris, dévoilant un spectacle effroyable. Les corps de mes frères tombés au combat tombent en ruine sous l'effet des brûlures extrêmes qu'ils ont subies. Je détourne le regard pour effacer cette image, mais sur ma droite, une mère est allongée dos au sol. On dirait qu'elle dort.
Mama ! Mama! Réveille-toi, mama.
Elle reste sourde à mes cris. Le vent, dans son passage, emporte le pagne qui recouvre son bébé qu'elle serre fort contre sa poitrine. Je découvre le corps de l'enfant qui a déjà commencé à se décomposer. Elle l'a donc perdu depuis longtemps avant de rendre son dernier souffle. Cette image me fait mal et des larmes viennent perler sur mes joues. Je lance un regard à la momie de Edoh et il est toujours debout. Malgré ce vent qui m'a fait tomber, il reste debout.
Le voir dans cette posture m'ouvre les yeux. J'ai trouvé ma réponse. Nous avons gagné. Le héros de notre lutte reste debout et la nature même s'en émeut. Je ne peux rester assis à pleurer face à lui. Quel déshonneur ! Je tombe en essayant de me redresser. Je reprends l'exercice. Et rebelote. Je n'ose regarder Edoh, de peur de lire l'indignation sur son visage. C'est à moi qu'il a remis son carnet. Ça doit avoir un sens profond. Cette pensée me donne de l'énergie et je me relève. Je regarde le grand homme dans les yeux et je pousse un grand cri de victoire. Je répartis mal mes forces dans mon corps et mes pieds se dérobent à nouveau. Retour au départ. Je suis de nouveau affaissé comme un idiot mais je n'en ai cure. Je crie de plus bel, tant et si bien que ma gorge se dessèche et je tousse. Je crache du sang. Mes poumons me compriment le cœur. J'ai mal mais il ne s'agit plus de moi. Il faut que j'agisse. Je me relève, j'observe Edoh. Il est mort. Je déambule ça et là et je rassemble des portes en bois, en fer, peu importe. Je les dispose autour du héros et j'en fais un monument improvisé. Plus loin, je vois des flammes gourmandes dévorer du bois ou un corps. Je m'en approche et c'est en effet un corps empalé sur du bois. Je prends un bout de bois enflammé, je rends un dernier hommage au pauvre corps et je retourne vers le monument Edoh. Je m'agenouille face à sa dépouille et je place au pied du monument le bois enflammé.
J'entends un bruit venant de derrière moi. Je me retourne et je vois un homme ayant perdu ses deux jambes se traîner au sol essayant de me rejoindre. Je me précipite pour l'aider mais il me le défend. Il parvient jusqu'à ma hauteur et laisse ses larmes couler en regardant Edoh. J'ai maintenant un compagnon. Et nous resterons ici jusqu'à savoir quoi faire pour la suite des événements.
Un bon bout de temps a passé. Je ne saurai dire combien de temps. J'entends beaucoup de voix qui approchent. Je lève la tête. Dans chaque direction, un groupe avance vers nous. Ils se rapprochent et je vois beaucoup de blessés. Enfin, il n'y a que des blessés. Il n'y en a pas un seul qui ne saigne. Des hommes, des femmes et des enfants. Ils étaient des milliers. Ils ont entendu mon cri de victoire.
Ils forment un cercle autour du grand héros et une minute de silence s'impose naturellement. Je ferme les yeux et encore une fois je perds la notion du temps. Tout à coup, une voix douce et vibrante entonne un chant. C'est un requiem à la gloire du héros tombé. Comme on sait si bien le faire en Afrique, on l'accompagne et ensemble on chante et pleure avec elle. Pendant que tout le monde chante, je réfléchis. Quand nous irons chercher les survivants, il faudra que je trouve une caméra survivante pour immortaliser ce moment. Et après cela, je devrai me retirer pour écrire mot après mot les louanges du grand héros et décrire comment dans ses derniers moments et même après sa mort, il nous a rassemblés.
Mon rêve en tête, je me redresse et suggère à toute la bande, la recherche des survivants et de toute ressource utile. En me redressant, un carnet tombe de ma poche. C'est celui d'Edoh. Je le ramasse et part m'adosser contre un pilier plus solide qu'il en a l'air. Quelque chose au sujet de ce carnet m'intrigue. J'ouvre et découvre les premières lignes écrites des mains de notre héros.
“Aux générations futures africaines, et à toutes les générations du monde. À toi qui lis en premier ce carnet. Voici les raisons d'une guerre. “ Edoh Amah.
À Suivre...
0 notes
papillondusoir · 1 year
Video
youtube
La non demande en mariage - Georges Brassens (paroles)
Ma mie de grâce ne mettons Pas sous la gorge à Cupidon Sa propre flèche Tant d'amoureux l'ont essayé Qui, de leur bonheur, ont payé Ce sacrilège                                                                                                        J'ai l'honneur de Ne pas te de- Mander ta main Ne gravons pas nos noms au bas d'un parchemin                                      Laissons le champs libre à l'oiseau Nous serons tous les deux priso- Nniers sur parole Au diable les maîtresses queux Qui attachent les cœurs aux queues Des casseroles                                                                                                   J'ai l'honneur de Ne pas te de- Mander ta main Ne gravons pas nos noms au bas d'un parchemin                                           Vénus se fait vielle souvent Elle perd son latin devant La lèchefrite A aucun prix, moi je ne veux Effeuiller dans le pot-au-feu La marguerite                                                                                                      J'ai l'honneur de Ne pas te de- Mander ta main Ne gravons pas nos noms au bas d'un parchemin                                              On leur ôte bien des attraits En dévoilant trop les secrets De Mélusine L'encre des billets doux pâlit Vite entre les feuillets des li- Vres de cuisine                                                                                                    J'ai l'honneur de Ne pas te de- Mander ta main Ne gravons pas nos noms au bas d'un parchemin                                                Il peut sembler de tout repos De mettre à l'ombre, au fond d'un pot De confiture La jolie pomme défendue Mais elle est cuite, elle a perdu Son goût nature                                                                                                   J'ai l'honneur de Ne pas te de- Mander ta main Ne gravons pas nos noms au bas d'un parchemin                                                  De servante n'ai pas besoin Et du ménage et de ses soins Je te dispense Qu'en éternelle fiancé A la dame de mes pensées Toujours je pense                                                                                                J'ai l'honneur de Ne pas te de- Mander ta main Ne gravons pas nos noms au bas d'un parchemin
Paroliers : Georges Brassens
0 notes
gaboushkabzbz · 1 year
Text
FEMME ET CHATTE Elle jouait avec sa chatte, Et c'était merveille de voir La main blanche et la blanche patte S'ébattre dans l'ombre du soir. Elle cachait - la scélérate ! - Sous ces mitaines de fil noir Ses meurtriers ongles d'agate, Coupants et clairs comme un rasoir. L'autre aussi faisait la sucrée Et rentrait sa griffe acérée, Mais le diable n'y perdait rien… Et dans le boudoir où, sonore, Tintait son rire aérien, Brillaient quatre points de phosphore.
Paul Verlaine
0 notes
jeekyl974 · 2 years
Text
< Les mensonges s'acompagne toujours de ce qui nous nous fait le plus souffrir.. >
Désolée de te dire qu'aujourd'hui tu n'est plus qu'un souvenir, enfuie dans ma mémoire. Lugubre et sombre tel la nuit dans l'ombre. Dans le fond tu ment pour paraître, tu blesses pour les faire disparaître. Les pensées profondes son ternis par la noirceur de tes mots. Mensonges mensongères dont tu ne vis qu'à travers. Je cherche plus à te comprendre. Juste à te faire comprendre. C'est triste de détruire sa vie comme tu le fait, mais encore plus de détruire celle des autres par pur égoïsme. Tu. Toi. Pas moi. Moi je pars. Toi tu t'enfonce. T'es au fond mais tu creuse. Je te donnerais une pelle pour que t'aille encore plus loin de ta bêtise. On essaie de t'aider, mais toi tu prend cette main offert pour en faire un main de malheur. Mensonge encore. D'où tire tu cette force démoniaque? D'où trouve tu cette puissante force qui te pousse à mentir comme le dentiste sadique de mes rêves. Tu t'exprimes avec des mots de verre. Tu t'écrase face aux monde et tu te relève plus chargée de mensonge et tu cherche à en faire profiter les autres. Tu cherches. Tu cherche. Mais tu ne trouveras jamais ce que tu cherche. Car ta recherche es un mensonge de plus. Le monde te regarde plein d'espoir et toi tu sourie avec comme pensée ne jamais dire la vérité. Tu seras, plus tard, la politicienne la plus redoutée de tous. Ta beauté est le force de tes mensonges. Tes yeux la bible du diable.
Publiée le 13 janvier 2012 sur joke-air
0 notes
shalomelohim · 2 years
Video
youtube
Message du Dr Zev Zelenko
Le Docteur Zelenko a rejoint Notre Abba et lance un appel à la résistance dans cette vidéo.
♥ ♥ ♥
« Si je dois quitter le monde, j'accepte la volonté de Dieu, mais j'encourage et j'implore tous les autres à élever leur niveau, à SE LEVER et à RESISTER. RESISTEZ aux campagnes de PEUR de l’OMS, DENONCEZ les faux dieux de la technologie et de la science, RETOURNEZ-VOUS vers notre VERITABLE CREATEUR. »
“ Lève-toi, brille, car ta lumière arrive et la gloire de l'Eternel se lève sur toi. “ (Esaïe 60:1)
“ Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde. “ (1 Pierre 5:8-9)
“ Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi: Ta houlette et ton bâton me rassurent. “ (Psaume 23:4)
“ De David. L'Eternel est ma lumière et mon salut : De qui aurais-je crainte ? L'Eternel est le soutien de ma vie : De qui aurais-je peur ? Quand des méchants s'avancent contre moi, Pour dévorer ma chair, Ce sont mes persécuteurs et mes ennemis Qui chancellent et tombent. “ (Psaume 27:1-2)
“ Examinez ce qui est agréable au Seigneur; et ne prenez point part aux oeuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt condamnez-les. Car il est honteux de dire ce qu'ils font en secret; mais tout ce qui est condamné est manifesté par la lumière, car tout ce qui est manifesté est lumière. C'est pour cela qu'il est dit : Réveille-toi, toi qui dors, Relève-toi d'entre les morts, Et Christ t'éclairera. “ (Ephésiens 5:10-14)
“ Maintenant encore, dit l'Eternel, Revenez à moi de tout votre coeur, Avec des jeûnes, avec des pleurs et des lamentations ! Déchirez vos coeurs et non vos vêtements, Et revenez à l'Eternel, votre Dieu; Car il est compatissant et miséricordieux, Lent à la colère et riche en bonté, Et il se repent des maux qu'il envoie. “ (Joël 2:12)
Retenons également ce qu’il a déclaré :
'' pour la conscience divine afin que la vérité et la connaissance de Dieu puissent être révélées au monde. Nous sommes beaucoup plus puissants que nos adversaires parce que nous avons Dieu de notre côté et nous devons seulement nous tourner vers Lui et Lui demander de l'aide. ''
"J'ai été préparé pour rencontrer Dieu. Je ne crains rien sur cette terre."
Ici sa toute dernière déclaration : “ Une épidémie de messages de vérité “
Partageons ces messages de vérité et d’amour et sortons des clivages, des jalousies pour nous unir et faire avancer le Royaume d’Elohim sur terre.
“ Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n'ont pas la même fonction, ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres. Puisque nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée, que celui qui a le don de prophétie l'exerce selon l'analogie de la foi; que celui qui est appelé au ministère s'attache à son ministère; que celui qui enseigne s'attache à son enseignement, et celui qui exhorte à l'exhortation. Que celui qui donne le fasse avec libéralité; que celui qui préside le fasse avec zèle; que celui qui pratique la miséricorde le fasse avec joie. “ (Romains 12:4-8)
0 notes
upidoodles · 2 years
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
some doodles i made of my characters, i miss them!! and i hope to show them more about them soon!
1 note · View note
ironist-lady · 2 years
Text
Fanfics Kaamelott - d'un simple geste
Voilà un mini prompt fluff écrit en quelques minutes au travail sur mon téléphone à la demande de @miung-dreamer (qui m'a demandé ce fluff, pas d'écrire au travail... Je précise).
L'idée : Arthur et Guenièvre se tiennent la main pour la première fois.
*
En vérité, ce n'était rien d'extraordinaire. Pour le commun des mortels en tout cas, ça ne l'était pas mais pour Arthur Pendragon c'était différent. Il avait eu des dizaines de relations dans le passé, des aventures passagères, des romances passionnées et brisées. Il y avait eu aussi des histoires sans lendemain. Des tas de relations où il n'avait eu aucun problème avec l'intimité... Jusqu'à aujourd'hui.
Le temps s'était rafraîchi d'un seul coup sur toute l'île, le vent soufflait de plus en plus fort annonçant l'arrivée d'une tempête glaciale. La forteresse encore en travaux n'était pas assez isolée et la fraîcheur trouvait facilement son chemin pour s'engouffrer à travers la pierre. Néanmoins, il faisait bien meilleur qu'à l'extérieur. Pourquoi diable avait il voulu faire cette promenade ? Alors que des premières gouttes de pluie se faisaient sentir, Arthur se maudissant d'avoir osé mettre le pied dehors.
Il l'avait fait pour ne pas la laisser seule. Il n'aimait pas la laisser se promener seule même si elle était chez elle. "j'ai grandi ici" lui avait lancé Guenièvre, lui rappelant au passage qu'elle s'était très bien débrouillée toute seule sans lui pendant des annees et que pendant leur mariage, elle risquait 100 fois plus puisqu'elle était la reine et qu'il s'en fichait totalement à l'époque. Oui c'était vrai. Oui elle avait entièrement raison, ne cessait-il de se répéter sans pouvoir le dire à haute voix. Il s'y refusait. Il refusait d'avouer que tout était juste différent maintenant. Tout. Et il ne parlait pas que de la menace que représentait Lancelot, Mevanwi ou d'autres encore tapis dans l'ombre. Non. Il parlait aussi d'eux. De lui surtout. Il n'était plus le même homme, il n'était plus le même mari.
Même si elle avait râlé, il l'avait accompagnée. Puisqu'elle avait grandi là, elle pourrait lui montrer les environs. Ça l'aiderait beaucoup de connaître un peu les alentours, juste par mesure de sécurité. Oui juste par sécurité et non pas parce qu'il avait envie de passer du temps avec elle. Non jamais. Il n'avait pas du tout envie de passer du temps avec elle. C'était Guenièvre voyons. La même femme qui lorsqu'elle s'était barrée dans les bois l'avait fait hurler de joie. Tout le monde s'en souvenait encore et en parlait...encore. Tout le monde s'étonnait aussi du temps que le couple passait ensemble maintenant. Hormis quand ils devaient honorer leurs devoirs respectifs, ils passaient le plus clair de leur temps rien que tous les deux. Il n'était pas rare de les voir côte à côte assis à une table discutant ou dans les jardins de la forteresse à se promener. C'était nouveau. C'était étrange et incroyablement bon, reconnu Arthur. Il se sentait beaucoup plus serein, plus en paix avec lui-même. C'était probablement pour ça que son esprit le ramenait toujours à ses côtés.
Aujourd'hui n'avait pas échappé à la règle. Il l'avait accompagné jusque dans les bois, elle lui avait montré une petite clairière non loin de là et puis son arbre fétiche. Un chêne bicentenaire auquel elle adorait grimper quand elle était petite. C'était son endroit caché à elle. Sur le chemin du retour, alors que la nuit commençait à tomber, ils avaient senti les premieres gouttes de pluie et avaient donc accéléré le pas. Mais ils étaient trop loin pour arriver à temps dans la forteresse. Avec sa robe, Guenievre avait du mal à suivre le rythme devant faire attention où elle marchait contrairement à lui. Alors, il l'avait fait. Il avait pris sa main pour la guider. Ses doigts touchaient sa peau douce et fraîche légèrement glaciale même et mentalement il se retint de lui faire une remarque sur l'absence de gant. Même si elle était de la région, elle devait être gelée. Ne sentait elle pas le froid comme tout le monde ?
Puis ils s'étaient arrivés au niveau des jardins, retrouvant alors le petit chemin en pierre qui menait jusqu'à l'entrée de la forteresse. La pluie ne tombait pas encore à averses mais de plus en plus vite. Pourtant, maintenant qu'ils ne devaient plus lutter avec la boue sous leurs pieds, ils ralentirent un peu la cadence. Arthur savait que Guenièvre s'essouflait rapidement à cause du poids de ses vêtements. Et lui s'essouflait aussi avec l'âge, il devait bien l'admettre. Bien qu'elle n'ait plus besoin qu'il la guide, il garda sa main emprisonnée dans la sienne alors qu'ils s'approchaient de l'entrée. Il appréciait ce contact, de sentir sa main dans la sienne, de la savoir à côté de lui.
Guenièvre restait silencieuse, n'osant rien dire de peur de briser leur petite bulle. Elle ignorait comment prendre toute cette nouvelle facette d'Arthur. Sa façon d'être plus proche d'elle à table, son désir de toujours venir se promener avec elle ou encore cette habitude de la prendre dans ses bras quand il dormait. Ça ne durait pas longtemps mais il l'avait fait à de nombreuses reprises. Elle avait mis ça sur le coup du froid ambiant dans la chambre mais comment expliquer tout le reste alors ?
Depuis leur baiser à la Tour, elle s'était demandé si tout cela était vrai. Cette douce romance qu'elle avait espère toutes ces années arrivait elle enfin ? Ou n'était ce qu'une illusion encore qui allait se briser ? Pourtant au fil des jours, tous ses gestes lui donnaient espoir. L'espoir qu'il puisse l'aimer vraiment.
Alors elle n'osait pas lui faire remarquer qu'il était plus tactile avec elle, plus avenant, plus agréable aussi. Oui il râlait toujours et elle le lui rendait bien mais c'était différent.
Ils arrivèrent finalement dans l'entrée de la forteresse et le cœur de Guenièvre manqua un battement quand elle sentit la main d'Arthur bougeait dans la sienne. Il l'avait tenu juste pour qu'elle n'ait pas froid. Un point c'est tout, se dit-elle. Juste a cause du froid. Mais ce fut à ce moment-là alors que son cœur se serrait qu'elle sentit ses doigts frôler les siens et finir par s'entrelacer avec eux. Il ne lui lâchait pas la main, non. Il la serrait encore plus fort encore plus intimement.
Guenièvre ne connaissait pas grand chose des choses de l'amour mais ça, elle savait. Elle savait la différence entre se tenir juste la main et se tenir la main de cette façon. Seuls les amoureux le faisaient. Un petit sourire naquit sur son visage et elle le cacha en baissant légèrement la tête pour que ses cheveux la cache un peu. Elle se mordit la lèvre inférieure de peur de rire de joie. Si elle avait détourné son regard ne serait ce que de quelques millimètres, elle aurait pu voir le même sourire beat sur le visage de son compagnon. Jamais encore il n'avait tenu la main d'une femme ainsi, du moins jamais il n'avait eu une telle envie d'entrelacer ses doigts avec ceux d'une femme et n'avait ressenti autant de choses au fond de lui. Et pour rien au monde, il ne voulait que ça s'arrête. Alors il garda leurs mains jointes ainsi, leurs doigts les uns contre les autres tandis qu'ils se dirigeaient vers leur chambre. Il garda sa main dans la sienne jusqu'au moment où elle partit se changer, en profitant également pour se sècher et se préparer pour la nuit.
Alors que tous les deux furent envahis par le sommeil, sa main chercha la sienne sous la couverture et il entrelaca à nouveau leurs doigts, son corps se rapprochant du sien pour la serrer plus fort dans ses bras. C'est avec un sourire sur leurs lèvres qu'ils s'endormirent sans jamais se lâcher la main de toute la nuit.
26 notes · View notes
0rph3u5 · 2 years
Video
youtube
Léo Ferré   La mémoire et la mer
La marée je l'ai dans le cœur Qui me remonte comme un signe Je meurs de ma petite sœur De mon enfant et de mon cygne Un bateau ça dépend comment On l'arrime au port de justesse Il pleure de mon firmament Des années-lumière et j'en laisse Je suis le fantôme Jersey Celui qui vient les soirs de frime Te lancer la brume en baisers Et te ramasser dans ses rimes Comme le trémail de juillet Où luisait le loup solitaire Celui que je voyais briller Aux doigts du sable de la terre
Rappelle-toi ce chien de mer Que nous libérions sur parole Et qui gueule dans le désert Des goémons de nécropole Je suis sûr que la vie est là Avec ses poumons de flanelle Quand il pleure de ces temps-là Le froid tout gris qui nous appelle Je me souviens des soirs là-bas Et des sprints gagnés sur l'écume Cette bave des chevaux ras Au ras des rocs qui se consument Ô l'ange des plaisirs perdus Ô rumeurs d'une autre habitude Mes désirs dès lors ne sont plus Qu'un chagrin de ma solitude
Et le diable des soirs conquis Avec ses pâleurs de rescousse Et le squale des paradis Dans le milieu mouillé de mousse Reviens fille verte des fjords Reviens violon des violonades Dans le port fanfarent les cors Pour le retour des camarades Ô parfum rare des salants Dans le poivre feu des gerçures Quand j'allais géométrisant Mon âme au creux de ta blessure Dans le désordre de ton cul Poissé dans les draps d'aube fine Je voyais un vitrail de plus
Et toi fille verte mon spleen
Les coquillages figurants Sous les sunlights cassés liquides Jouent de la castagnette tant Qu'on dirait l'Espagne livide Dieu des granits ayez pitié De leur vocation de parure Quand le couteau vient s'immiscer Dans leur castagnette figure Et je voyais ce qu'on pressent Quand on pressent l'entrevoyure Entre les persiennes du sang Et que les globules figurent Une mathématique bleue Dans cette mer jamais étale D'où nous remonte peu à peu Cette mémoire des étoiles
Cette rumeur qui vient de là Sous l'arc copain où je m'aveugle Ces mains qui me font du flafla Ces mains ruminantes qui meuglent Cette rumeur me suit longtemps Comme un mendiant sous l'anathème Comme l'ombre qui perd son temps À dessiner mon théorème Et sur mon maquillage roux S'en vient battre comme une porte Cette rumeur qui va debout Dans la rue aux musiques mortes C'est fini la mer c'est fini Sur la plage le sable bêle Comme des moutons d'infini Quand la mer bergère m'appelle
5 notes · View notes
janelher · 3 years
Text
Je n'avais plus peur de me laisser aller, je sais bien que beaucoup ont dit que je devais changer, que je ne devais pas prendre autant de risques...
Mais que vaut la vie sans le risque de la perdre, jour après jour ?
Que vaut l'amour sans le risque de le perdre, à chaque instant ?
Je m'étais brûlée en regardant, un jour, le soleil droit dans les yeux.
Mais grâce à toi, je renaissais de mes cendres, je n'avais plus peur non, d'affronter le mois de décembre.
Le soleil me faisait sortir, sautillante, pétillante, si vivante en voletant en pleine rue que je poursuivais mon chemin, sans crainte; avec toi, je croisais des visages, j'absorbais leurs couleurs: regards souriants et jaunes, vers luisants; j'ai goûté avec toi, au bonheur des nouveaux jours.
La rue était vivante, je la voyais, offerte à mon rêve.
Les portes s'étaient ouvertes, elles avaient reçu l'air frais de tes chansons et quant à mon amour, dormant jusqu'alors au fond des peines abyssales, il s'était fait par ta voix, et par tes mains, visiteur de tous ces amoureux du monde qui, par mégarde, avaient perdu de leur amour, et nous le leur avions fait recouvrir, en arborant le nôtre !
La table avait été dressée pour accueillir nos hôtes, elle assouvissait, par tes notes, leur soif d'un peu d'eau fraîche; je croyais même qu'elle me saluait, je pensais même qu'elle me souriait: qu'elle me demandait pourquoi j'avais tant marché et quelle direction je voulais prendre.
Moi j'avais simplement répondu: « je veux écrire des poèmes, pour mon amour ».
Et c'est ainsi que mon chemin m'avait conduit tout droit jusqu'à ton destin, notre fabuleux dessein: cette nouvelle aventure où les gens pouvaient s'aimer, les uns à la rencontre des autres; et je voulais rêver le soir avec ces gens, en partageant avec eux notre musique, notre feu d’artifice...
Soudain, il m'avait semblé que si tu m'appelais, que si tu m'aimais et que je t'aimais, nous ne cesserions plus d'être un premier jour d'été.
Nous étions le premier jour de l'été, chaque jour de l'année.
Je sentais, auprès de toi, que je pouvais être ce que bon me semblait: astronaute de l'imagination, courir après chaque comète portée par chacune de nos chansons.
Avant toi, je me sentais prisonnière de cette nacelle en acier; j'attendais un guide, une direction. J'attendais peut-être la déraison qui un jour, m'indiquerait l'heure, et les saisons.
Je pouvais être ingénieur en rêves d'amour car aimée de toi, et construire un toit pour ceux qui n'avaient jamais appris à vivre heureux, dissipant les ordres établis qui faisaient de l'ombre à notre colonie d’amants, et qui nous brûlaient en se brûlant. J'attendais qu'une note emportée m'envole, droit vers ton soleil...
Je pouvais être avocate de l'enfer et de ses diables, pour défendre jusqu'au bout le droit au rêve le plus instable, le plus fou; et le faire réalité.
Où es-tu, mon âme sœur ?
Où es-tu, fugace étoile ?
3 notes · View notes
mvaljean525 · 3 years
Photo
Tumblr media
Silencieux, les poings aux dents, le dos ployé, Enveloppé du noir manteau de ses deux ailes, Sur un pic hérissé de neiges éternelles, Une nuit, s'arrêta l'antique Foudroyé.
La terre prolongeait en bas, immense et sombre. Les continents battus par la houle des mers ; Au-dessus flamboyait le ciel plein d'univers ; Mais Lui ne regardait que l'abîme de l'ombre.
Il était là, dardant ses yeux ensanglantés Dans ce gouffre où la vie amasse ses tempêtes, Où le fourmillement des hommes et des bêtes Pullule sous le vol des siècles irrités.
Il entendait monter les hosannas serviles, Le cri des égorgeurs, les Te Deum des rois, L'appel désespéré des nations en croix Et des justes râlant sur le fumier des villes.
Ce lugubre concert du mal universel, Aussi vieux que le monde et que la race humaine, Plus fort, plus acharné, plus ardent que sa haine, Tourbillonnait autour du sinistre Immortel.
Il remonta d'un bond vers les temps insondables Où sa gloire allumait le céleste matin, Et, devant la stupide horreur de son destin, Un grand frisson courut dans ses reins formidables.
Et se tordant les bras, et crispant ses orteils, Lui, le premier rêveur, la plus vieille victime, Il cria par delà l'immensité sublime Où déferle en brûlant l'écume des soleils :
- Les monotones jours, comme une horrible pluie, S'amassent, sans l'emplir, dans mon éternité ; Force, orgueil, désespoir, tout n'est que vanité ; Et la fureur me pèse, et le combat m'ennuie.
Presque autant que l'amour la haine m'a menti : J'ai bu toute la mer des larmes infécondes. Tombez, écrasez-moi, foudres, monceaux des mondes ! Dans le sommeil sacré que je sois englouti !
Et les lâches heureux, et les races damnées, Par l'espace éclatant qui n'a ni fond ni bord, Entendront une Voix disant : Satan est mort ! Et ce sera ta fin, Oeuvre des six Journées !
-
Silent, fists between teeth, bent back, Wrapped in the black mantle of his two wings, On a peak bristling with eternal snow, One night, the ancient Thunderstruck stopped.
The earth extended below, immense and dark. The continents beaten by the swells of the seas; Above blazed the sky full of universes; But He was only looking at the abyss of a shadow.
There he was, darting his bloody eyes In this abyss where life gathers its storms, Where the swarming of men and beasts Multiplied under the flight of angered centuries.
He heard the servile hosannas rise, The cry of the slaughterers, the Te Deum of kings, The desperate call of the nations on the cross And the righteous bitching on the dung of the cities.
This dismal concert of universal evil, As old as the world and as the human race, Stronger, more relentless, more ardent than his hatred, Swirled around the sinister Immortal.
He jumped back up to the unfathomable times Where his glory lit the heavenly morning, And, before the stupid horror of his fate, A great shiver ran through his formidable loins.
And wringing his arms, and clenching his toes, He, the first dreamer, the oldest victim, He cried out beyond the sublime immensity Where the suns foam breaks, scorching the light of the sun:
These monotonous days, like a horrible rain, Are gathered, without filling, in my eternity; Strength, pride, despair, all is vanity; And the fury weighs me down, and the fight bores me.
Almost as much as love hate lied to me: I drank the whole sea of ​​fruitless tears. Fall, crush me, thunderbolts, heaps of worlds! In this sacred sleep in which I am swallowed up!
And the happy cowards, and the damned races, Through the shining space that has neither bottom nor edge, Will Hear a Voice saying: Satan is dead! And that will be your end, the Work of Six Days!
----
La tristesse du diable
Charles-Marie LECONTE DE LISLE  1818-1894
----
Graphic - Franz Stuck  1863–1928
12 notes · View notes
christophe76460 · 4 months
Text
Tumblr media
⛔️LA NOUVELLE PANDÉMIE: LES FILS MAUDITS ?
👉Ils ne viennent que vers le Père pour sucer, saigner Et vider le Père.
👉Ils détestent la réprimande du père et préfère les fausses compassions des voisins et des oncles.
👉Ils sont spirituellement drepanocytaires génétiquement rebelles et héréditairement dangereux.
👉Ils se tiennent à la porte et détournent le coeur des fidèles de leur père vers eux. De vrais Absalomites pervers.
👉Ils aiment l'argent des fidèles plus que les fidèles eux mêmes et sont prêts à tout moneyer pour être riches même le sexe de leur leader. Des Guehazites leprosards.
👉Ils souffrent presque tous d'une maladie d'onction et de bénédiction sexuellement transmissible.( MOBST). Leur papitou souspréfet n'a jamais cru.
👉Ils sont tellement cotisés qu'ils n'arrivent même plus à se rappeler qui est leur véritable père. Des vrais zombis spirituelle avec 17 pères différents et qui ne s'entendent même pas.
👉Ils font du péché un mode de vie pornographiquement spirituel. Du bar à l'église et du motel au pupitre il ny a qu'un seul pas.
👉De la mère à la fille et de la petite soeur à la grande, ils promettent mariage et dote pour culbuter chacune d'elles sous l'onction d'une délivrance sexo-rhematique.
👉Da la fabrication artisanale des miracles ils sont passé à l'art de montage photoshopien des prophéties et la production Nollywoodien des témoignages tellement faux que même le diable est obligé de jalouser leurs génies.
👉L'odeur de leurs nouveaux parfums qu'ils dégagent partout où ils passent ressemble à la suanteur puante de Lazare 2 heures avant sa sortie du tombeau. Ne les attaquez pas sur ça. ... vous êtes jaloux du secret de leur voyance et du tomber tomber.
👉Ils n'ont que des nouveaux pères riches aux grandes églises ayant l'apparence du succès a qui ils donnent des dimes colossales pour blanchir leur conscience de rebellion rejetant ceux la qui les ont pris dans l'ombre pour leur former et établir dans le ministère.
👉Les fils MAUDITS sont tellement maudits qu'ils ne savent pas quand Dieu s'est retiré deux comme Samson; qu'ils ont déjà été rejeté comme Guehazi
👉Que malgré la croissance de leur église et les miracles qu'ils continuent à faire le sceau de la perdition est sur eux comme judas.
👉Ces fils engendrent que d'autres fils triplement maudits. L'enfant de la vipère étant plus dangereuse que la vipère, ils finissent eux même par se faire mordre par leurs propres créatures ministérielles.
Les fils MAUDITS ne savent pas la différence entre la voix de Dieu qui t'appelle à commencer ta part et les principes à respecter pour partir proprement.
👉Ils sont le plus souvent sont tués par Dieu lui même sur le chemin car leurs femmes ne sont malheureusement pas des sephora spirituelle pour leur obliger à respecter l'alliance de circoncision des pères.
👉Après avoir lu ceci les fils MAUDITS n'epprouveront aucun remords, trouveront que c'est à l'autre qu'on parle ne commenteront et ne partargeront même pas et pire feront comme s'ils n'ont pas lu.
👉C'est à ce niveau là que même le sang frais de Jésus mélangé avec son os du tibia ne peuvent plus rien pour la damnation de la personne.
👉Abats l’onction sexuellement transmissible et le ministère prophétique conjugale seront décryptés
👉Mes doigts me dérangent et ne veulent pas s’arrêter de tapoter … je crois que c’est l’effet du Perrier que je viens de boire sur la table la … je retourne moi à l’eau minérale simple. Les choses des bourgeois là ne ressemblent pas trop au guethiste que je suis.
Le Phoenix de Dieu
Dr Dieunedort kamdem
0 notes