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#au dépourvu
perduedansmatete · 11 months
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est-ce que vous aussi vous dites oui ou non au hasard de manière totalement aléatoire quand on vous demande si vous voulez le ticket de caisse ?
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lazoneestlibre · 11 months
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"Qu’elle est la nature d’un l’esprit dépourvu du désir éphémère ?" Guy ...
Pourquoi cette frénésie à poursuivre ce qui est éphémère, est-elle une destinée programmée qui doit être dénichée de son activité sournoise ? et si C'est le cas, par où commencer ?
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Aujourd'hui comme chaque fois en janvier nous changeons d'année. Nous l'attendons pour en savoir quel sera nôtre avenir, quelles expériences nous allons vivre, et de réaliser nos objectifs, nos désirs, des droits fondamentaux pour chacun d'entre nous. Nous attendons tous comment cette année se maintiendra où changera, pas seulement au point de vue de la société mais également en tant qu'un d'individus. Il est nécessaire que le changement se produise pour l'humanité qui est au bord du précipice parce que nous n'avons pas pris conscience de ce qui nous entoure et est dépourvu d'illusions. Du fond du coeur je vous souhaite à vous ainsi qu'à vos proches un fructueuse année
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e642 · 7 days
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être irréprochable ou ne pas l'être
C'est un secret pour tout mon entourage mais je suis toujours en contact avec mon ex. Ça a longtemps été conflictuel, froid, ambigu. Aujourd'hui, je suis soignée de cette rupture, de ces mois d'attente et du deuil à son égard. Guérie au point d'avoir réussi à vider mon cœur de la rancœur, de la colère, de la frustration, de la désillusion qui l'ont rongé des années durant. Pour ne pas mentir, on se s'est jamais revus de manière platonique après notre rupture. Pourtant, plus le temps passe et plus je sens une profonde affection et compersion, mais plus aucune tension. Je serais de mauvaise foi si je disais que ce n'est pas quelqu'un d'exceptionnel, que je ne prendrais pas plaisir à le revoir, pour autant, il ne me manque pas. Je le remercie de toutes les leçons qu'il m'a apporté. Si je parle de ça, c'est qu'on discute de nous revoir sous peu. Ma conviction qui est aussi une condition, c'est une rencontre platonique. Je saurais m'y tenir mais je me sens mal. Mal parce qu'au fond, si je suis honnête et que je tente de me mettre à la place de mon copain actuel, cela représente une violation du contrat. Bien que je sache qu'il ne se passera rien et tant pis si nous n'avons pas les mêmes intentions, ça reste un acte secret, dans le dos et surtout un immense manque de respect. Je n'aurais plus de légitimité ni de crédibilité après ça concernant le mensonge et la confiance. Certes, je n'ai pas le copain idéal et ses comportements à mon égard ne sont et n'ont pas toujours été idéaux, mais je ne crois pas que ce soit une raison valable pour m'autoriser ça. Je ne sais pas si je l'aime ou si je l'aime beaucoup (le quantifieur faisant toute la différence) mais je sais que je n'aurais pas accepté qu'il fasse la même chose de son côté, peut-être que mes arguments tiendraient mieux la route que les siens, mais au final, ça reste la même chose. Je le respecte beaucoup mine de rien et j'ai envie d'être la version de moi qui ne faillit pas, qui reste intacte, qui ne cède pas à la facilité. Je ne sais pas si je pourrais toujours le regarder droit dans les yeux si je ne suis pas droite dans la conduite. Il ne mérite pas ça même si mes intérêts sont dépourvus d'ambiguïté. J'ai pas envie d'être comme j'ai pu l'être: à côté de la plaque, répréhensible, menteuse. Finalement, je ne sais pas si je pourrais bien vivre avec ce poids qui ne s'allègera jamais car je ne pourrai jamais en parler nulle part. C'est un cas de conscience qui se présente à moi, l'ignorer serait m'inscrire dans la continuité directe de qui je pense ne plus être.
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C'est ainsi que je me suis retrouvé parmi les rapetisseurs de monde, les postmodernes, les transhumanistes, les mondialistes, les globalistes, les journalistes, les technologistes, les algorithmés du bulbe, les scientistes, les socialistes, les progressistes, les transexualistes, les climatistes, les covidiotistes, les antiracistes, les antifascistes, les attestationistes, les confinistes, les vaccinistes, les enfermistes, les cul-erre-codistes, les maquinnesaitistes, les phoquechèqueuristes… je n'exigeais pas grand-chose et j'étais prêt à en trouver encore moins. Des barbares depuis des temps immémoriaux sont devenus encore plus barbares par la diligence, la science et même la religion, profondément inaccessibles à toute transcendance, abîmés jusqu'à la moelle à tous les degrés de l'exagération et de l'insuffisance, ternes et inharmonieux, je ne connais pas de peuple plus divisé en lui-même que les occidentés, vous y voyez des ingénieurs, des avocats, des artisans, des chefs d’entreprise, des financiers, des docteurs, des influenceurs, des journalistes, des écrivains, des maîtres et des esclaves, des jeunes et des anciens, mais pas d'hommes - n'est-ce pas comme un champ de bataille où les mains et les bras et tous les autres membres sont démembrés en tas, tandis que le sang de la vie s'écoule dans le sable ?
Chacun a droit à son écran, direz-vous, et je le dis aussi. Seulement, chacun doit être ce qu'il est, avec de l'amour, il doit être ce qu'il est, car c'est ainsi qu'un esprit vit dans ses actes, et s'il est poussé dans une profession où l'esprit ne peut vivre, qu'il la repousse avec mépris et qu'il apprenne à lire, à écrire, à dessiner, à composer, à labourer la terre, à pêcher, à chasser, à se battre ! Mais les occidentés se contentent du néant de la vie, et c'est pour cela qu'il y a tant de travail bâclé chez eux et si peu d'activités libres et agréables. Pourtant, cela pourrait être le travail de l'homme, s'il n'était pas si dépourvu de sentiment pour toute la beauté de la vie, si seulement la malédiction de la pseudo-culture ne pesait pas partout sur ce peuple éclaté.
Les vertus des anciens ne sont que des vices éclatants, comme l'a dit une mauvaise langue, je ne sais plus laquelle, et pourtant leurs vices eux-mêmes sont des vertus, car ils ne sont pas des vices ; un reste de l'esprit d'enfance et de beauté vivait encore parmi eux, et de tout ce qu'ils faisaient, rien n'était fait sans âme. Mais les vertus des occidentés sont un mal éclatant, rien de plus que la peur de l'homme, de la femme, de l’enfant, des efforts serviles arrachés au cœur stérile, et qui laissent sans esprit l'homme qui, gâté par la sainte harmonie des natures plus nobles, ne peut supporter les sursauts de la discorde qui crie dans tout l'ordre mort de ces hommes.
Je vous le dis: il n'y a rien de saint qui ne soit profané, qui ne soit dégradé dans ce peuple qui a perdu le rapport à son origine, même les sauvages, ces barbares calculateurs les poursuivent comme on applique un calcul, et il ne peut en être autrement, car là où un vice de l'homme s’est une fois formé, là il sert son but, là il cherche son profit, il est jaloux de ses profits, il n'est plus emporté par l'enthousiasme, à Dieu ne plaise ! et quand il fête, quand il aime, quand il prie, et même quand arrive la belle fête du printemps, quand le temps de la réconciliation du monde dissout toutes les inquiétudes et fait naître l'innocence dans un cœur coupable, lorsque, enivré par les chauds rayons du soleil, l'esclave oublie joyeusement ses chaînes et, apaisé par l'air divinement vivifié, les ennemis de l'homme sont aussi paisibles que les hommes, paisibles comme des enfants - quand même les chenilles poussent des ailes et les abeilles pullulent, l’occidenté,
l’occidenté, lui, reste confiné à sa profession, à son divertissement. Il ne se préoccupe guère du temps qu'il fait !
Mais c'est toi qui jugeras, sainte nature ! Car s'ils étaient humbles, ces hommes, s’ils ne se faisaient pas la loi pour le pire d'entre eux !
s'ils ne dénigraient pas ce qu'ils ne sont pas, et pourtant qu'ils dénigrent, s'ils ne se moquaient pas de Dieu, des dieux anciens!
Ou bien n'est-ce pas le divin que vous, occidentés, raillez et appelez sans âme ? L'air que vous buvez n'est-il pas l'air que vous buvez ? ne vaut-il pas mieux que vos bavardages ? que vous tous nourrissez, hommes astucieux ? Les sources de la terre et la rosée du matin rafraîchissent votre bosquet ; pourriez-vous faire cela ? Vous pouvez tuer, mais vous ne pouvez pas donner la vie, non pas sans l'amour, qui ne vient pas de toi, que tu n'as pas inventé. Tu t'inquiètes, tu fais des projets pour échapper au destin, et tu ne comprends pas que ton enfantine technique n'est d'aucun secours ; pendant ce temps, les étoiles se meuvent inoffensives au-dessus de toi.
Vous dégradez, vous détruisez la nature patiente là où elle vous tolère, et pourtant elle vit dans une jeunesse infinie, et tu ne peux pas bannir son automne et son printemps, vous ne gâtez pas son éther.
Ô elle doit être divine, car tu peux détruire et pourtant elle ne vieillit pas, elle ne vieillit pas, et malgré toi le beau reste beau.
C'est aussi un déchirement quand on voit vos artistes, et tous ceux qui respectent encore le génie, qui aiment le beau et le cultivent. Les bonnes âmes ! Elles vivent dans le monde comme des étrangers dans leur propre maison, elles sont comme le patient et souffrant Ulysse lorsqu'il s'asseyait à sa porte déguisé en mendiant, tandis que les prétendants éhontés clamaient dans la salle et demandaient : Qui nous a apporté le vagabond ?
Pleines d'amour, d'esprit et d'espoir, ses jeunes Muses grandissent pour le peuple disparate des occidentés ; on les revoit sept ans plus tard et ils errent comme des ombres, silencieux et froids. Ils sont comme la terre que l'ennemi sème avec du sel pour qu'il ne pousse jamais un brin d'herbe ; et quand ils parlent, malheur à celui qui les comprend !
Qui ne voit, dans leur titanesque projet comme dans leurs technologies protéiformes, la bataille, le combat désespéré que leur esprit troublé livre aux barbares contre les barbares auxquels il a affaire.
Tout ce qui existe sur terre est imparfait - c'est la vieille chanson des occidentés. Si quelqu'un pouvait dire une fois à ces âmes perdues que tout n'est si imparfait chez eux parce qu'ils ne laissent rien de pur sans être corrompu, rien de saint n'est épargné par leurs mains grossières et leur esprit grossier, que rien ne prospère parmi eux parce qu'ils ne respectent pas la racine, le germe de l'épanouissement, l’origine divine, que la vie parmi eux est rassise, lourde de soucis et pleine de discordes froides et muettes, parce qu'ils méprisent le génie de l'homme qui apporte la force et la noblesse dans les actes humains, la sérénité dans la souffrance, l'amour et la fraternité dans les villes et les maisons..
C'est aussi pour cela qu'ils ont si peur de la mort et qu'ils subissent, au nom de leur vie en coquille, toutes les disgrâces, parce qu'ils ne connaissent rien de plus élevé que l'œuvre bâclée qu'ils se sont donnée.
Là où un peuple aime le beau, où il honore le génie de ses artistes, là où l'esprit commun flotte comme l'air de la vie, là l'esprit timide s'ouvre, la suffisance se dissout, et tous les cœurs sont pieux et grands, et l'enthousiasme donne naissance à des héros. La patrie de tous les hommes est dans la langue, et l'étranger lui-même peut s'y attarder avec plaisir. Mais là où la nature divine et ses artistes sont ainsi insultés, là le plus beau plaisir de la vie est écarté et toute autre étoile est meilleure que la terre. Là, les hommes deviennent de plus en plus stériles, de plus en plus désolés, de plus en plus dégénérés alors qu'ils sont tous nés beaux ; la servilité s'accroît, et avec elle l'impudence, l'ivresse s'accroît avec les soucis, et l'abondance, la faim et la crainte de la famine ; la bénédiction de chaque année devient une malédiction, et tous les dieux s'enfuient.
Et malheur à l'étranger qui erre par amour et arrive chez un tel peuple, et malheur trois fois à celui qui arrive chez un tel peuple comme je l'ai fait, poussé par une grande joie comme je l'ai fait, ou poussé par un grand chagrin, cela revient au même ! Assez ! tu me connais, lecteur, et tu le prendras bien, car j'ai parlé en ton nom.
Je parlais aussi pour tous ceux qui sont dans ce pays et qui souffrent comme j'ai souffert.
(Avec Hölderlin au XXIe siècle)
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Bleu lagon
Prendre le large en mer, prendre l’air, prendre l’eau Au dépourvu des mots, un peu à la légère, Au vent, bon gré mal gré, avant corps et chimère, Prendre à cœur de lever l’ancre et l’avant-propos.
Perdre de vue la rive, et la marge, et la peau, Partir à la dérive, oublier que les vers Prennent de court l’idée et diluent son mystère Dans l’encre bleu lagon délivrée des stylos.
Voici les flots versés où se noient mes alarmes Et la source épuisée dans le sel de mes larmes. Viens ! Entends Mallarmé et les chants des sirènes
A l’écume, à la proue, lorsque nous divaguons A l’envers du décor, à l’envie qui entraine Par les fonds délicieux de l’encre bleu lagon.
- Fabienne PASSAMENT. 2023
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sloubs · 6 months
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Si le daron qui nous sert de roi Arthur te laissait la possibilité d'écrire une scène de KV2 (et pas une de plus parce qu'il faut pas pousser non plus 😁), tu écrirais quoi ?
sans surprise j'écrirais une scène entre arthur et guenièvre j'crois ?
je sais pas si c'est ooc mais j'ai vraiment envie d'une scène où les deux se parleraient, et tout d'un coup il y aurait un switch chez arthur et pour la première fois on verrait sur son visage une envie irrépressible d'embrasser guenièvre, un truc plus fort que lui contre lequel il a plus envie de lutter ; il se tairait pour la laisser parler, déjà, et puis il exprimerait dans ses yeux un sentiment d'apaisement rien qu'à la regarder, ses épaules se relâcheraient, il froncerait plus les sourcils et il jetterait des coups d'oeil furtifs à ses lèvres de temps en temps, timidement
et puis il l'embrasserait mais de manière inattendue, qu'il nous prenne au dépourvu comme pour la scène de la tour dans KV1, un truc assez risqué et en même temps plein de fougue, où on sentirait que les deux en mourraient d'envie depuis longtemps. je sais pas, une discussion un peu lambda après une longue journée, ils se chercheraient un peu, se taquineraient comme à leur habitude, puis guenièvre ferait ou dirait quelque chose qui ferait tiquer arthur, alors arthur ferait (volontairement ?) tomber quelque chose par terre, guenièvre le ramasserait et tendrait sa main pour le lui rendre, et au moment où les doigts d'arthur effleureraient la peau de sa femme, sans réfléchir il la tirerait vers lui pour l'embrasser passionnément, et puis...et puis après...bon...fondu au noir sans doute comme sait si bien faire la miss astier parce que ça reste son film quoi
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deathlesssaints · 1 month
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bonjour tout le monde (c'est encore moi) ! je viens faire honteusement ma pub pour deux de mes scénarios qui me tiennent à coeur pour faire vivre mon petit levi sur le forum bottom of the river (city-sombre ouest américain). je vous partage le lien ci-dessous ainsi que le lien du pré-lien si vous êtes curieu·x·se. LETHON fourbe à l’allure élancée, les sourires carnassiers échangés au blondinet quand celui-ci vient voir son frère. joue à un jeu dangereux, levi saute tête la première. quitte gene pour aller se prendre de quoi grignoter, tombe sur silhouette élancée et musclée dans le jardin, sortant de la piscine, dégoulinant. statue grecque prenant vie, gamin se joue des sensations et fait comme si de rien était. salaud aux intentions floues, l’invite à boire un verre, puis deux, alors que gene est endormi là-haut. finalement, c’est dans ses draps qu’il finira. polyphème qui savoure la peau et ses pigments, dévore muscle et ne laisse rien d’un levi pris au dépourvu. rejoint les enfers et fait un pacte avec charon. tu me laisseras me perdre dans ses bras sans m’emmener devant le tout grand, car levi craint pour son sort. ment à l’être aimé là-haut, prétend avoir discuté avec le grand-frère sans oser lui dire que c’est ses lèvres qu’il a dévorées. depuis ce soir-là, les menteurs s’échangent quelques mots, souvent des insultes, incapables de trouver un équilibre à cet excès de folie. levi cherche à l’oublier, le fourbe ne désire qu’une chose : pouvoir le retrouver. l’attirance pour les hommes tout juste dévoilée, levi pense à de la manipulation, sur ses gardes, incapable de lui donner un millième de sa confiance bafouée, pas quand il joue avec celle du cadet. l’eros aime se sentir désiré, trouve son paradis dans le regard paumé du blondinet, s’amuse de la situation alors que l’amant ne comprend pas, ne trouve pas de réponses aux interrogations. pourtant, ne perd pas le contrôle, prétend toujours l’avoir en disant charmer le garçon, quand le jeu se joue des deux côtés. préfère se dire qu’il a le contrôle sur ce qu’il se passe quand, en réalité, l’amant lui fait perdre tout ses moyens. bouffeur de cœur, semeur de troubles, levi est attiré par l’interdit qu’il représente.
merci de m'avoir lu snif!!
voici le lien du pré-lien
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enoramenguy · 4 months
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Sous le Voile Pourpre d'un Amour Proscrit
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Laissez-moi vous conter une histoire d’amour mystérieuse que, sur une frise chronologique, personne ne saurait placer, mais qui en rendra plus d’une heureuse.
C’est l’histoire d’un désir jugé impur qui, un jour, petite étincelle mauve, naquit au creux d’entrailles dépourvues d’amour. A son aurore, vacillante, notre petite étincelle ne fut pas reçue de manière accueillante. Que penseraient donc les autres, habités par leur désir lilial, confrontés à l’améthyste flamboyante d’une jeune femme censée accomplir son devoir conjugal ?
Mais une telle flamme, bien qu’ignorée et mise au placard, grandira toujours, dans l’espoir, qu’un jour, on la proclame. Ce fût bien sûr ici le cas, sans quoi, histoire, il n’y aurait pas. Celle qui se pensait jusque-là hors-pair, alors, sous l’influence du désir violacé, s’assuma dès-lors sorcière.
C’est sous une nuit sans lune, mais tout-de-même là pour la guider, que la femme devenue monstresse, fût envoyée à sa bien-aimée. Aucun grand poète ne peut prétendre coucher sur le papier, ce qu’il se passe quand deux filles d’Artémis, rayonnant de la même couleur, choisissent de se courtiser. Alors, les flammes, caressées par un air de liberté, font danser leurs ombres, qui sont, sur les parois du cœur, projetées.
Mais au loin, d’autres flammes brûlaient ; des flammes de haine, d’intolérance et d’esprits fermés. De plus en plus, ce feu haineux se rapprochait, si bien que nos deux incomprises durent se réfugier dans la forêt. Je ne pourrais répéter ici les injures vociférées, qui leur frappaient les oreilles telle une rafale de vent enneigé. Je vous parlerai plutôt de leur amie la forêt luxuriante, qui pris pour devoir de protéger les amantes. Enfoncées alors dans la pénombre, nos insurgées comprirent qu’elles avaient trouvé la sécurité. Les feuilles, dans leur bruissement, venaient chuchoter à leurs protégées : « Les arbres ne trahiront jamais votre secret. ».
C’est donc dans l’intimité du bosquet que les deux femmes purent explorer leur désir, accompagnées du son des lyres. Pour les autres, cette sororité était bafouée, mais à leurs yeux à elles, elle était élevée. Elles brûlaient d’un désir qui ne pouvait embraser la forêt. Ce même désir, j’oserais dire, bien que considéré par certains castrateur, se révéla libérateur.
Conte d’hier ou d’aujourd’hui, les castratrices, elles le savaient, n’auraient malheureusement pas trouvé la paix ici. C’est alors qu’apparu, au pied d’un orme, d’un rouge radieux, une séduisante pomme. Au loin, les cris et injures continuaient de résonner, faisant fuir la faune apeurée.
« Je laisserai mon désir pour toi tout entière me consumer
Avant de les laisser nous brûler sur le bûcher. »
Sur ces mots, transmis de sœur en sœur, toutes deux croquèrent la pomme en son cœur. C’est en mer d’Égée qu’elles se retrouvèrent alors, dans un paradis gouverné par Sappho, et où elles vécurent heureuses pour toujours, au milieu de leurs pairs.
Merci d’avoir écouté mon histoire fantastique, d’avoir pénétré mon humble refuge utopique.
Enora Menguy
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aurevoirmonty · 2 months
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"L’individualisme repose sur quelque chose d’incohérents, c’est-à-dire sur des individus originellement libres, dépourvus de tout lien intime, indifférents à tout principe qui les transcende. L’unité d’une idée doit au contraire précéder chacun des éléments, si l’on ne veut pas réduire le mot État à un mot vide. Mais cela ne signifie nullement qu’il faille ôter à chacun de ces éléments sa personnalité propre. Au contraire, ce n’est que dans ce cas que chacun d’entre eux peut avoir une personnalité propre, sa juste place, sa fonction adéquate et libre, son sens. En somme, l’idée organique reprend la maxime classique du suum cuique, qui est celui qui, plus que toute autre, peut fonder une réalité politique différenciée, personnalisée et ordonnée, puisqu’en elle « chacun a le sien » dans le système global."
Othmar Spann, Le régime fasciste (14 juin 1933 et 2 février 1936)
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jeanchrisosme · 3 months
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Il y a des êtres qui vous comblent. Non pas de leur présence, mais de leur simple existence. Il y a des gens qui dorment avec vous, sans jamais toucher vos draps. Juste par leur pensées qui vous accompagne. Il y a des hommes merveilleux. Des femmes enchanteresses. Des êtres absolus. Il existe des personnes dont la facilité de vous pénétrer est de l'ordre de la magie. Elles tapent vos rêves comme on composerait une mélodie au piano. Elles écrivent des mots sortis tout droit d'un autre monde. Comme si le monde des vivants n'avaient pas accès à ces mots magnifiés. Elles parfument vos larmes de sens et de pardon. Elles habitent vos étages, vos greniers, vos caves et vos combles, et les éclairent à la lueur de leur cœur. Elles bercent vos envies comme des matins qui se réveillent doucement. Il existe des gens qui prosent avec la vie. Qui dessinent des mots sur les esprits. Qui apaisent tout mal. De ceux qui guérissent, ressentent et caressent. De ceux qui nous bouleversent l'équilibre fragile. Parce qu'ils sont libres. Parce qu'ils aiment sans attendre. Parce qu'ils sont rares. Magiques ou terrifiants. Comme des labyrinthes où l'on se perd irrémédiablement. Où on ne cherche pas la sortie. Où les certitudes volent toujours en éclat. Où l'abysse répare nos côtés abîmés. Ces êtres dépourvus d'attentes qui offrent leur absence comme une tombe qu'on fleurit de nos chagrins imaginaires. Ils sont beaux. Vivants et morts..Ils sont éternels. Sous forme d'amis, d'amour ou d'âme sœur. Appelez les comme vous voulez. Ils tapissent nos vies de baumes et de miel. Je le sais. Je l'ai vécu.
Cyrielle Soares
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kilfeur · 4 months
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J'aime bien comment le procès pointe du doigt, ce qui ait montré comme "pas normal" dans un monde où justement la magie est la norme. Ceux qui sont différents ou bien inapte, sont vu comme des intrus, des personnes qui ne sont pas la bienvenue par la société magique. La preuve Mash est considéré comme une anomalie juste parce qu'il est dépourvu de magie ! Et on a vu comment certains réagissent au fait que Mash n'ait pas de magie, Etor le voit comme quelqu'un à éliminer tandis que Ryoh semble voir le potentiel de ce dernier malgré son inaptitude à la magie tout comme le directeur.
I like the way the trial points out what's "not normal" in a world where magic is the norm. Those who are different or unfit are seen as intruders, people who are not welcome by magical society. Mash, for example, is considered an anomaly just because he lacks magic! And we've seen how some people react to the fact that Mash has no magic: Etor sees him as someone to be eliminated, while Ryoh seems to see the potential in him despite his lack of magic, just like the director.
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Des familles des voitures des civils israéliens ont été massacrés lors de l'attaque surprise la plus brutale alors que de nombreux Israéliens célébraient le Shabat. Les forces de défense israéliennes semblent avoir été complètement prises au dépourvu et les services de renseignement redoutés du Mossad ont échoués de façon spectaculaire à empêcher cette horrible attaque. Nous assisterons probablement à des représailles si graves que la Palestine pourrait cesser d’exister. L’Iran observe avec intérêt et se demande s’il doit profiter d’un Israël appauvrit pour détruire la nation une fois pour toutes 7 octobre 2023
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oviri7 · 10 months
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« Je trouve notre existence, l'existence ordinaire de l'Occidental d'aujourd'hui si atroce qu'elle ne pourra être supportée que par les balourds, les imbéciles, les gens dépourvus de nerfs, les êtres sans goût, sans résonance; certes, I'héroïsme est aussi l’idéal de notre époque, mais il expire dans les tranchées par quarante degrés de froid. Non, les hommes ne supportent cette vie que parce qu'ils ont dejà perdu l'habitude d'utiliser leurs pouvoirs les plus subtils, et parmi ceux-ci, les meilleurs et les plus beaux de leurs talents. Moi, au contraire, je suis un poète, c'est-à-dire un être appartenant à une époque mythique et révolue, un être à vrai dire plus sensé et capable d'émotions beaucoup plus nuancées que celles de l'homme d'aujourd'hui, mais un être prisonnier du monde actuel, de l'air qu'on y respire et destiné à y crever comme un animal étrange dans la cage d'un jardin zoologique. »
Hermann Hesse - Lettres (1900-1962)
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koala-ronchon · 8 months
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Projet de forum : Goodbye Neverland
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Bonjour/Bonsoir,
Je viens ici vous présenter mon projet de forum ! Il s'agit d'un forum city science-fantasy à avatars réels avec un contexte évolutif, inspiré des jeux-vidéos Genshin Impact, Honkai Impact et Honkai Star Rail. Il reprend les bases communes de l'Honkaiverse, et aucun personnage existant des trois licences n'y sera jouable.
L'intrigue se déroulera surtout dans la ville de Sainte-Fontaine et ses alentours dans un monde ayant échappé il y a un siècle de cela à sa fin de justesse grâce à ses héros et héroïnes, et l'influence d'une divinité. En ville, magie et technologie cohabitent autant que diverses créatures magiques, mais des années après la restructuration d'une nouvelle société, des problèmes se font vite évidents... Les inégalités sociales sont très marquées, et ce en partie à cause de la surpuissance et des avantages sociaux bien trop présents de certaines familles, mais aussi une influence divine qui pour certaines personnes se fait de plus en plus étouffante.
En effet, ce monde fictif est géré par une monarchie littéralement de droits divins, et chaque être est soumis à l'influence et au pouvoir d'une divinité dont il suit la Voie. Si certaines divinités ne posent guère leurs yeux sur ce monde, d'autres, comme Phanes, semblent s'être immiscées tellement profondément dans le contrôle de l'organisation du monde, que beaucoup y voient désormais un problème. Les mortels ne devraient ils pas avoir le choix de choisir de leur propre avenir ?
Problème plus pressant : des cristaux sombres, stigmates de l'ancienne Apocalypse, s'approchent du sud de la ville, et des disparitions d'habitants vivant à proximité se font de plus en plus signaler...
Gameplay et possibilités de création :
- Le forum sera à contexte évolutif : c'est à dire que ses joueureuses seront impliqué-e-s dans l'évolution d'une intrigue. A travers des évènements et des missions où tout pourra arriver, les choix de vos personnages auront de plus ou moins gros impacts.
- Le rythme des évènements et missions sera variable, pour offrir des possibilités de participation à des personnes ayant des rythmes différents.
- Il y aura un système de combat, dépendant de plusieurs facteurs : l'élément magique maîtrisé (ou non), la Voie (qui déterminera le rôle tactique du personnage), des statistiques de base évolutives, et une part de hasard à travers des lancers de dés.
- La magie sur le forum est élémentaire, mais inutilisable contre des êtres dépourvus de magie. Il est possible de maîtriser un de ces 8 éléments : glace, vent, feu, eau, plante, électrique, imaginaire et quantum. L'élément maîtrisé est pleinement aléatoire, et ne dépend d'aucun pré-requis particulier.
- Les Voies, influencées par le caractère et les ambitions de chaque personnage, déterminent leur rôle tactique, mais auront aussi un intérêt dans l'intrigue, puisque les Voies lient chaque être à une divinité primordiale (ou Aeon). Marcher sur la Voie de la Destruction fera de votre personnage un main DPS, comme la Voie de la Préservation lea poussera à avoir un rôle protecteur, ou la Voie de l'Erudition à bouleverser les possibilités d'affrontements avec des buffs et des debuffs.
- Il y aura des points de statistiques à répartir dès l'inscription adaptés à l'âge et l'expérience de vos personnages. A travers les missions, les évènements (inRP et HRP pour certaines occasions), mais aussi des achats en boutique grâce aux points acquis en allant RP, il sera possible de booster ces statistiques de base.
- Le hasard et les lancers de dés pourront changer le déroulé des choses à tous moments. Dés d'actions, dés d'attaques, et un dé pouvant vous laisser ou non obtenir une bénédiction divine liée à votre Voie pourront intervenir dans vos aventures.
- Le forum proposera plusieurs espèces magiques jouables... A commencer par les humains, ayant une affinité naturelle avec la technomagie, les Valkyries, des humains magiquement évolués capables de mieux résister à la corruption de magies destructrices, les Foxxiens, des créatures humanoïdes capables de prendre forme animale, les Vidyadharas, cousins humanoïdes des dragons qui outre leur capacité à attraper des rhumes plus vite que leur ombre ont une affinité avec l'art alchimique, les Seelies, apparus au siècle dernier dans une mystérieuse brume bleue et liés par un fil bleu à un être qu'iels doivent guider toute leur vie, et les Sluaghs, êtres capables de discerner instinctivement les émotions profondes des êtres vivants à l'inexpliqué lien mystique et incompris avec leurs ancêtres.
Le forum est encore en travaux, et si beaucoup de choses sont déjà établies, il est en revanche nécessaire de préciser qu'il manque encore beaucoup de sujets purement administratifs, quelques annexes secondaire, et la rédaction des familles importantes.
J'ai également toujours plusieurs questions plus pratiques autour de la conception du forum, et j'aimerais donc pourquoi pas quêter quelques avis... Si jamais vous avez du temps, ou que le projet vous intéresse, je laisse donc ici ce Google Form : https://forms.gle/HeGsZijDXHSe9XSaA
Merci beaucoup d'avoir lu
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«C’est pour autant qu’une interprétation juste éteint un symptôme que la vérité se spécifie d’être poétique.
La vérité en psychanalyse, c’est un faire.
Ce n’est pas de chercher l’unité, l’atome de signification saussurien de signifiant-signifié.
C’est inventer une alliance du son et du sens qui précisément met en cause, met en péril, met en recherche, ce qui est établi, déposé, solidifié, dans les usages de la langue.
À l’occasion, l’interprétation psychanalytique n’est pas là pour faire simplement traduction, pour proposer un mot nouveau.
Elle est là pour unir le son et le sens d’une façon telle que ça résonne pour celui qui l’entend.»
(Lacan)
Pour le psychanalyste, la lettre c’est le réel du symbolique, le petit bout de hors-sens qui fait s’effondrer l’univers des significations…
La signification fige, le sens reste en suspens.
La signification chute dans le registre de l'objet, le sens continue de se renouveler en permanence.
La signification est du domaine de l'herméneutique, le sens une affaire d'interprétation, par exemple l'interprétation juste du sens d'un symptôme peut venir ruiner le champ entier des significations.
La signification est globale, son horizon englobant des détails qui apparaissent en eux-mêmes comme dépourvus de signification, tandis que le sens émerge d'un contexte local, au sein même d'un champ de non-sens.
La signification est menacée de l'extérieur par la non-signification, tandis que le sens apparaît à l'intérieur du non-sens, comme un sous-produit du non-sens, un résultat de la contingence, une heureuse rencontre, un bon-heurt…
Les choses ont une signification, elles font sens.
Le sens indique très précisément la direction vers laquelle il échoue…
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