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#Vu en 2021
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Obstination
Aujourd’hui, je n’y arrive pas. Les mots sont des blessures exemptes de douleur. Choses sans envergure, ni secrets ; petites choses aux contours affirmés qui me disculpent de mes crimes et de mes trahisons. Les mondes inconnus, qu’ils recèlent d’habitude, sont vides de magie. Aujourd’hui, les mots sont étanches, n’ont qu’une seule vie à offrir, rien ne bouillonne en eux ; aucun feu ne s’allume sous leurs corps allongés. Hier, j’ai vu une forêt de nuages plantés sur l’horizon, des dentelles de givre recouvrir la prairie, des flotilles d’étourneaux brasser l’air matinal. Aujourd’hui, l’arbre est un arbre, l’oiseau un oiseau, la pierre une pierre, et pourtant je m’obstine.
Franck Bouysse. Fenêtre sur terre. Récit poétique. 2021
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raisongardee · 8 months
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"Comble de la disgrâce, une "école parallèle", selon l’expression du sociologue Georges Friedmann, s’immisce dans l’intimité familiale par l’intermédiaire du poste de télévision qui s’arroge aussitôt l’une des plus anciennes prérogatives du père qui était d’être, sous son toit, le haut-parleur du monde, l’intercesseur privilégié entre le dedans et le dehors, le forain et l’intime. Au modèle d’identification paternel qui avait fonctionné pendant des millénaires succède l’empyrée cathodique des héros de feuilleton télévisé, des animateurs et des chanteurs de variété qui s’offrent au regard des jeunes comme autant de pères électifs décidément plus gratifiants que ceux que la nature leur a donnés. Le magistère des "étranges lucarnes" est tel que les choses ne sont plus vraies parce que c’est le père qui l’a dit mais parce qu’on l’a vu ou entendu à la télé. Qui n’a pas vécu ces années-là dans une cours de collège ou de lycée ne peut imaginer à quel point la télévision a pu façonner les comportements des teenagers et leur faire adopter, sans la moindre résistance, de nouveaux codes sociaux en comparaison desquels les valeurs patriarcales étaient brusquement frappées d’obsolescence et devenaient, à tout le moins, suspectes de passéisme."
Patrick Buisson, La fin d’un monde. Une histoire de la révolution petite-bourgeoise, 2021.
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nuitdemai · 6 months
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Le village de Saint Lionel sur Mer
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Saint Lionel sur Mer est un village fictif fondé en 1723, dans le sud de la France, plus précisément en Provence. Il comptait 3641 habitants en 2021. Le village a très rapidement vu naître un port, et c'est grâce à ce dernier qu'il a pu prospérer si longtemps, le commerce étant un argument de taille à l'époque de sa création.
Depuis toujours, et grâce à un climat relativement chaud, le village connaît une petite notoriété par sa production de fraises très importante. On y fait également du vin. Ainsi, les vignobles, excentrés du centre-ville, s'étendent sur de nombreux hectares et offrent aux habitants une vue à couper le souffle.
Niveau temps, les étés sont très chauds à Saint Lionel, et les températures atteignent souvent les 40° Celsius. Les hivers sont doux, le mois de février étant le plus froid avec des températures baissant rarement jusqu'à -3° Celsius. Le village n'est néanmoins pas épargné par le Mistral qui peut rapidement faire baisser le thermomètre !
A Saint Lionel, tout le monde se connaît, au moins de vue, et il règne une atmosphère plutôt paisible, en apparence. Une grande partie de la population se retrouve souvent les soirs et les week-ends au bar "chez Fredo", véritable institution du village. C'est là-bas que naissent la majorité des rumeurs, vraies, ou fausses.
Au sud du village, de nouveaux immeubles ont été construits il y a quelques années, les habitant.e.s de ce quartiers sont plutôt aisé.e.s, mais la majorité des villageois.e.s vivent dans le centre ville ou le vieux village. Là, les bâtiments sont bien plus anciens. Ce qui fait le charme de ces endroits, ce sont les fleurs que l'on retrouve sur les fenêtres de nombreuses habitations.
Autre particularité du village, il n'y a aucun feu rouge, l'information peut paraître inutile, mais elle vous permettra sûrement de vous la péter lors de vos soirées mondaines.
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zab0tushka · 2 months
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Mes colocs m'ont initié à South Park, jpp que des camés à Montréal (je les adore hihi) mais ça fume à quel point c'est normalisé de se droguer ici. J'ai pas touché à une drogue dure depuis 2021, et l'année dernière j'ai fumé de la w**d une fois. Ici c'st tellement normal, pareil avec l'alcool, les gens boient beaucoup. Mais c'est tellement "bien" pour moi parce que je me rends compte que je suis pas eu tout tentée.
En vrai ma vie à Paris ça m'a grave permis de trouver une stabilité et ça me fait me sentir vraiment bien. Même dans mes relations amoureuses, genre je suis plus du tout dépendantes, même de Babe, genre je l'aime fort fort fort et ça me briserait le coeur de pas faire un peu de route (je dis un peu pour pas dire pour toujours parce que j'aibpeur que ça sonne trop cheesy) mais je sais que si il disparaît, à un certain moment ça finira par aller mieux.
D'ailleurs je parle de Babe, mais depuis qu'on s'est revus avec Elias, c'est vraiment cool et doux. On se donne des nouvelles régulièrement (tous les jours mdr, alors qu'un océan nous sépare) il arrête pas de dire qu'il veut venir me voir, et je suis contente, mais je sais qu'il sous entend plus et je me rends compte que j'ai plus envie des mêmes choses que lui.
Pareil depuis que j'ai vu mon vieil amoureux avant de partir, ben j'adore l'affection qu'on se porte, mais "l'amour" qu'il y a entre nous n'a plus le même goût. Avant c'était un truc tout précieux et magique, que je chérissais et que je trouvais incomparable, mais j'ai plus du tout ce sentiment depuis de nombreux mois...
Mais aussi parce que je vais pas me le cacher, ce que je le ressens pour Babe je l'ai jamais ressenti avant. Pas en mode un truc ultra passionnel qui me fait virevolter le coeur, mais plus parce que j'ai l'impression que ça m'embaume, genre j'ai l'impression d'aimer inconditionnel pour la première fois, et si demain il me dit que ça doit s'arrêter là ben je serai juste ok sans volonté de me débattre.... olala je sais pas si vous comprenez.
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plaidetchocolatchaud · 3 months
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C'était peut-être le moment qui m'avait le plus marqué pour les championnats du monde. Elle était en feu durant toutes les qualifications pour obtenir sa place aux JO (elle n'a pas fait ceux de 2016 et ceux de 2021 alors qu'elle est dans l'équipe nationale senior depuis 2014). Et elle avait une pression pas possible vu qu'elle concourrait à domicile. C'était son dernier passage à la fin de la journée, et elle a fait un sans fautes. Le choix de la musique est génial (Stranger Things, et le justau et la chorégraphie font plusieurs fois référence à des éléments de la série). Le tout à presque 26 ans (la durée des carrières tend à s'allonger mais ça reste remarquable).
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ahjdaily · 9 months
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INTERVIEW: Une discussion avec Albert Hammond Jr. sur la vie, les Strokes et le sentiment d’être incompris (Les Inrockuptibles)
François Moreau | 07/07/2023 à 15h47
This interview is solely in French. For an English-translated version of the website: click here Please note, the translation may not be not entirely accurate.
For archival purposes, full text is stored below.
Le guitariste des Strokes vient de sortir “Melodies on Hiatus”, son cinquième album solo. L’occasion d’évoquer avec lui la vie en marge du groupe, le besoin incessant de composer et l’éternel sentiment stroksien d’être incompris et insatisfait.
On appelle Albert Hammond Jr. aux aurores à l’occasion de la sortie de Melodies on Hiatus, son cinquième album solo paru en juin. Le guitariste hirsute des Strokes décroche le combiné depuis le jardin de sa maison dissimulée dans les collines de Hollywood, à Los Angeles, Californie. Après notre entretien, il ira à la salle de sport. La routine angelina.
Comme beaucoup de musiciens de la côte est des États-Unis, à l’instar de Julian Casablancas depuis belle lurette, Albert a lui aussi migré à l’ouest en quête de soleil et de nouvelles opportunités. S’il prétend composer et enregistrer quotidiennement sous le ciel bleu californien quand il n’est pas en tournée, il passe aussi des castings pour le cinéma : vous l’avez peut-être vu jouer un type cocaïné dans Babylon (2022), de Damien Chazelle, le temps d’une brève apparition. En 2018, il confiait même avoir auditionné pour la série Stranger Things, avec un essai à la clef, mais l’aventure n’est pas allée plus loin.
La musique reste donc le cœur d’activité de ce bon vieil Albert. Quand on lui passe ce coup de fil, il rentre tout juste lessivé d’une mini tournée américaine avec les Strokes, bouclée le 25 mai sur la scène du Minute Maid Park de Houston, Texas, avec escales à Minneapolis (MN), Syracuse (NY), Phoenix (AZ) et San Antonio (TX). Les New-Yorkais partageaient la scène avec Red Hot Chili Peppers, preuve, s’il en fallait une, que The Strokes a désormais un stadium status, comme on dit outre-Atlantique, même si une telle affiche au début des années 2000 aurait interpellé. Après tout, la première fois qu’on a vu Pixies sur scène, c’était en première partie de la bande à Flea. Les digues séparant l’indie du rock’n’roll circus hollywoodien, si tant est qu’elles aient un jour existé ailleurs que dans l’étroitesse de nos jeans slim, ont cédé dans les grandes largeurs.
“Mais je fais partie des Strokes ! Je suis dans le groupe ! Il y a toujours eu une alchimie dans ce groupe, quelque chose d’unique. Ça a été là dès qu’on a commencé à traîner ensemble. Même quand on se déplaçait dans la rue en bande, tu pouvais le sentir”
Mais la question ne se pose certainement pas en ces termes en Amérique, ni même dans l’esprit d’Albert, qui ne s’embarrasse de telles considérations et reste lucide sur le parcours de son groupe : “Le paysage d’aujourd’hui n’est pas celui de nos débuts et, musicalement, le meilleur est devant nous”, tranche-t-il. Plus de vingt ans après la sortie de Is This It (2001) de la cave et après le Grammy du meilleur album rock de l’année pour The New Abnormal (2020) remporté en 2021, le quintet est bon pour le Rock’n’Roll Hall of Fame. Le club des cinq sera d’ailleurs pour la première fois à Rock en Seine cette année, le 27 août, en clôture du festival francilien, après une poignée de dates en Asie, aux États-Unis (encore) et à Londres. 
Carrière solo
Notre dernière rencontre avec le guitariste remonte au 18 février 2020, dans les coulisses de l’Olympia. “Je m’en souviens bien, on avait fait cette séance photo dans le parking deux minutes avant de monter sur scène”, nous glisse-t-il. À l’époque, nous n’étions qu’une poignée de chanceux·euses à avoir pu écouter The New Abnormal, le dernier album des Strokes au titre prophétique sorti en avril 2020, et le groupe accordait aux Inrocks une interview exclusive. Comme prévu, Julian Casablancas avait été expéditif, gêné comme d’habitude aux entournures par l’exercice. Albert, quant à lui, ouvrait les vannes, tenant le crachoir une heure durant dans sa loge, oubliant qu’Alex Turner, Hedi Slimane ou encore un représentant de Phoenix étaient en train de s’envoyer des coupes de champagne dans la pièce à côté. “Tu me demandes ce que ça fait de jouer avec les Strokes ? Mais j’en sais rien, je suis membre des Strokes, je ne peux pas avoir ce recul”, nous avait-il confié après le show.
Aujourd’hui, il tient le même discours : “Dans le fond, je n’avais jamais eu véritablement l’intention de faire des disques en solo. Faire partie d’un groupe comme les Strokes, qui a du succès, me suffit. Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu ça. Quand j’ai sorti le premier album, les gens disaient que certains morceaux ressemblaient aux Strokes. Mais je fais partie des Strokes ! Je suis dans le groupe ! Il y a toujours eu une alchimie dans ce groupe, quelque chose d’unique. Ça a été là dès qu’on a commencé à traîner ensemble. Même quand on se déplaçait dans la rue en bande, tu pouvais le sentir”. 
Pour un type qui ne rêvait pas de carrière solo, Albert Hammond Jr. est le membre du groupe qui possède la discographie la plus étoffée, avec cinq albums et un EP, AHJ (2013) sorti chez Cult Records, le label du pote Julian. A l’époque de Yours to Keep (2006), il est même le premier à s’échapper des Strokes, alors que les New-Yorkais entrent à peine dans une période de hiatus de six ans et que, par médias interposés, Casablancas se plaint d’être celui sur les épaules duquel repose l’existence du band. 
L’idée derrière Yours to Keep n’était effectivement pas tant de sortir un disque à tout prix, mais d’arriver au bout d’un processus, qui semble pourtant encore inachevé aujourd’hui, si l’on en croit Albert : “Je n’ai jamais vraiment eu l’occasion de réfléchir à quel musicien je voulais être, parce que j’ai toujours fait partie d’un groupe. Si j’y avais pensé plus tôt, j’aurais peut-être fait certaines choses différemment. Je n’aurais pas pris autant de drogues pour ¿Cómo Te Llama?, mon deuxième album. Je vivais dans une réalité, disons, qui n’était pas un modèle de vie durable. Avec le recul, je crois que l’idée, c’était de faire les choses et d’avancer avec le groupe quoiqu’il arrive. Je sais que je n’ai jamais été capable de faire de la musique tout seul, j’ai besoin d’un tuteur pour me montrer comment plonger. Si je passe un mois entier à bosser sur des morceaux et qu’il n’en ressort rien de bon, j‘ai du mal à me sortir de la tête l’idée que j’ai perdu mon temps. C’est sûrement faux, mais c’est la façon dont fonctionne mon cerveau.” 
New York années 2000
Albert revêt une allure de survivant encore un peu ébranlé par la frénésie des choses. La dope, le New York junkie et grisant des années 2000, celui dont on peut lire les exploits dans l’essentiel ouvrage de la journaliste Lizzy Goodman Meet Me In the Bathroom – New York 2001-2011 : une épopée rock, fraîchement traduit en français aux éditions Rue Fromentin ; le musicien se contente de l’évoquer quand on lui en parle, mais tient à désamorcer toute forme de nostalgie mal placée qui dit généralement plus de l’intervieweur que de l’interviewé : “C’est ma jeunesse, tu sais. C’est difficile de ne pas romantiser cette période de ta vie. Parfois je regarde en arrière pour réaliser que les choses sont belles aujourd’hui. Dans les moments les plus sombres, je me dis que j’aurais dû profiter davantage de tel ou tel moment.”
“Si je passe un mois entier à bosser sur des morceaux et qu’il n’en ressort rien de bon, j‘ai du mal à me sortir de la tête l’idée que j’ai perdu mon temps. C’est sûrement faux, mais c’est la façon dont fonctionne mon cerveau”
Au sujet de la dope, justement, Albert – sobre depuis longtemps – ne cache rien en interview, mais disqualifie, une fois encore, les biais de romantisation, notamment lorsqu’il s’agit d’évoquer le temps de la création musicale : “J’imagine que si tu es sous influence, que tes perceptions changent pour t’amener à voir les choses sous un autre angle et que tu travailles vraiment dur en suivant cette ligne, tu peux accomplir certaines choses. Mais cette discipline est presque impossible à atteindre. Même si un trip t’amène à voir des choses extraordinaires, une fois retombé, il te reste à tout rassembler ensuite. Et c’est une tâche sans fin.
J’aime bien la philosophie de George Carlin (comédien et humoriste américain, ndlr), qui dit qu’il faut que tu écrives encore et encore, et te mettre stone à la fin pour voir ton travail d’un autre point de vue. Mais tu dois bosser d’abord. Quand tu crées, tu dois composer avec ta part d’ombre. Ça peut prendre plus de temps d’arriver là tu veux aller, mais au moins c’est réel et profond. Je trouve ça bizarre de penser que c’est la substance qui crée. C’est toujours la personne et ce qu’elle met dans son œuvre ! La substance te permet juste de faire taire cette petite voix intérieure qui peut parfois se transformer en monstre quand tu es en plein processus de création. Si j’avais pu m’imposer cette discipline plus tôt, il aurait été intéressant de voir où ça m’aurait mené. Heureusement, je ne me suis pas grillé, mon cerveau est toujours là.” 
Dur labeur
Pour Melodies on Hiatus, un double-album de dix-neuf titres, Albert s’est ainsi entouré d’un producteur, Gus Oberg, vieux collaborateur des Strokes, et d’une parolière, la Canadienne Simon Wilcox, appelée à la rescousse quand il a fallu mettre des mots sur la somme de démos enregistrées. Au générique de ce disque, une poignée de musiciens : Goldlink, Matt Helders (Arctic Monkeys), Steve Stevens (guitariste de Billy Idol), la chanteuse Rainsford. L’idée d’être le type qui rassemble autour de lui, tel un esthète, le branche-t-il ? “Je n’irais pas si loin. Disons que, parfois, j’ai l’impression de comprendre que certaines personnes vont bien avec d’autres. Mais je connais mes points faibles, j’aime m’entourer de gens qui savent faire ce que je ne sais pas faire. C’est fun d’assembler les pièces du puzzle.”
Comme il le répétera tout au long de notre conversation, Albert n’avait pas spécialement en tête de faire un disque aussi pléthorique. Contrairement à Francis Trouble (2018), son précédent album enregistré de façon assez classique, avec un groupe venu en studio pour mettre en boîte des démos travaillées au préalable par Albert, Melodies on Hiatus s’est fait sur le temps long aux côtés du pote Oberg, avec peu de gens autour dans un premier temps : “Je voulais déconstruire l’idée du groupe en studio. L’idée, c’était d’avoir Gus avec moi, quelques drum machines, un ordinateur, des potes de passage pour jouer quelques instruments. On se disait ‘essayons ceci, essayons cela’, et finalement les morceaux sont sortis assez naturellement. Très vite, je me suis retrouvé avec une vingtaine de chansons et je me suis senti dépassé.” 
“J’aime bien la philosophie de George Carlin (comédien et humoriste américain, ndlr), qui dit qu’il faut que tu écrives encore et encore, et te mettre stone à la fin pour voir ton travail d’un autre point de vue. Mais tu dois bosser d’abord”
Dépassé, parce que le songwriting n’est pas le fort d’Albert Hammond Jr. qui, même s’il a grandi avec son auteur/compositeur de père, ne vit pas la musique de cette manière. “Les paroles, en musique, c’est vraiment la dernière chose à laquelle je me raccroche”, confie-t-il, avant d’évoquer sa collaboration avec Simon Wilcox, qui a coécrit toutes les paroles alors que les deux n’avaient alors échangé que par téléphone.
De longues conversations téléphoniques en forme de déversement de flux de conscience : “Je peux chanter avec du faux texte, parfois même, comme sur le morceau Old Man, quelques lignes surgissent, mais il me fallait quelqu’un. Je me suis dit que j’allais demander à des potes d’autres groupes de m’écrire quelques morceaux, et puis on m’a présenté Simon. On s’est tout de suite bien entendu. On a eu des conversations profondes, des choses très personnelles, et elle a su capturer toutes ces choses. D’une certaine manière, on peut dire que ça ressemble à une thérapie. C’est toujours plus simple pour moi de laisser couler le flot de la conversation que de déterminer à l’avance un sujet pour un morceau. Ça sonne faux pour moi.
De ce point de vue, la création peut donc être perçue comme une thérapie, oui. Parce que, créer, c’est faire surgir une partie de toi qui ne s’autorise pas toujours à exister. Mais ça reste beaucoup de travail. Bien sûr, il y a des moments suspendus, ça arrive, mais tu ne peux pas attendre ces moments éternellement. La plupart du temps, ça se résume à bosser énormément et à assembler les pièces d’un puzzle. Être capable de tout détruire et de reconstruire, sans trop t’attacher aux choses. Si un morceau ne marche pas, tu dois comprendre pourquoi. En d’autres termes, tu dois constamment te battre contre toi-même”. 
Incompris
Obnubilé par la personnalité accidentée de Julian Casablancas, on oublierait presque les quatre autres membres des Strokes, leur histoire en marge du groupe, le chemin parcouru pour se frayer une voie en dehors des perceptions parfois limitées que le succès du band a probablement dû exacerber ces vingt dernières années. Qui se rappelle de l’album de Nikolai Fraiture, bassiste discret, sorti en 2009 sous le sobriquet de Nickel Eye ? Il faudra s’en rappeler quand il s’agira de répondre à la question : que se tramait-il dans la tête d’un jeune New-Yorkais vingtenaire ayant grandi dans le Manhattan des années 2000 ?
À mesure que le temps passe, les fantasmes se cristallisent, quitte à nous fourvoyer. “’Ive been all around this town / Everybody’s singin’ the same song for ten years”, chantait Julian en 2011 sur Under Cover of Darkness. Albert semble avoir tracé sa route et ne regarde derrière que quand quelqu’un lui demande de regarder derrière, comme si on voulait encore et toujours rejouer l’histoire, comprendre l’incompréhensible, raviver une flamme éteinte depuis belle lurette. 
“C’est bizarre aussi de se dire que certains pensent que parce que je sors des choses de mon côté, je ralentis le groupe. Il n’y a rien de plus au monde que je voulais sinon faire partie de ce groupe. J’imagine que les gens se figurent que c’est bizarre de faire de la musique en solo alors que le groupe est toujours actif”
“Le truc, c’est que même 20 ans après, et c’est une constante chez moi, j’ai le sentiment d’être incompris, nous rencarde Albert. Je n’ai jamais l’impression de faire face à des gens qui me comprennent, et notamment quand je suis face à des fans. C’est un peu frustrant, et une sensation étrange. À chaque fois que j’entends quelqu’un parler d’un de mes morceaux, c’est si éloigné de ma propre perception des choses ! On me parle de chose que je n’essayais ni de près ni de loin de faire, de reproduire ou de copier. C’est bizarre aussi de se dire que certains pensent que parce que je sors des choses de mon côté, je ralentis le groupe. Il n’y a rien de plus au monde que je voulais sinon faire partie de ce groupe. J’imagine que les gens se figurent que c’est bizarre de faire de la musique en solo alors que le groupe est toujours actif. C’est toujours intense pour moi de sortir un disque, ça ressemble à un matin qui n’existe jamais vraiment.” 
Tout porte à croire que des groupes comme les Strokes ou Arctic Monkeys sont essentialisés jusqu’à la moelle (il n’y a qu’à voir ce que se mange en pleine poire Alex Turner quand il fait son Scott Walker, au lieu de donner dans le riff adolescent), au point de leur faire porter le poids des élans nostalgiques de trentenaires qui les verraient bien au Panthéon. Albert : “J’ai plutôt l’impression de ne pas avoir accompli certaines choses, plutôt que l’inverse. Je ne vais pas m’asseoir et énumérer avec toi tous nos succès. Les gens doivent comprendre que si ce qu’on a pu faire toutes ces années leur paraît énorme, c’est difficile de notre côté d’éprouver ce genre de sentiment.”
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jess-moloney · 1 month
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Les personnes qui soutiennent et défendent Jess, disent que beaucoup personnes l’a détestent parce qu’ils sont jaloux d’elle, parce qu’elle sort avec Jamie, Jess a eu des haters depuis le début de sa relation avec Jamie en 2021 et je soutenais leur relation, je me demandais pourquoi il y’a des gens qui détestent Jess, ils ne l’a connaissent pas et elle le rend heureux ? Mais comme je le disais, à partir de mai 2022, j’ai commencé à m’en rendre compte (comme beaucoup de personnes je crois) que Jess a commencé à changer et à attirer l’attention sur elle même en utilisant Jamie et je me suis dis, c’est le succès de Jamie qu’il a fait changé à ce point là ou elle a toujours été narcissique depuis le début, même avant de sortir avec Jamie elle était comme ça, mais elle le cachait tellement bien grâce sa manipulation. J’espère que Jamie réalisera que cette femme le manipule, en l’utilisant pour devenir elle même célèbre et qu’elle lui ment en cachant beaucoup de choses sur son passé, comme tu l’as dis il a l’air malheureux avec elle et j’espère qu’il va rompre avec elle, Jess ne le mérite pas.
Je ne dis pas que Jess n'a jamais été détestée, mais toute la haine qu'elle a reçue était petite et de courte durée. Principalement parce que les fans attaquaient les gens très durement et rapidement. J'ai récemment vu un post de 2021, juste après qu'il ait été révélé qu'ils sortaient ensemble, et le post disait "Je ne veux voir aucune diffamation de Jess", c'était avant que quiconque ne sache qui elle était ou ce qu'elle était. Pourquoi cette personne aurait-elle supposé qu'elle allait être détestée et pourquoi aurait-elle supposé qu'elle avait besoin d'être défendue ? Comme je l'ai dit, c'était juste en 2021, juste après que cela ait été révélé. Dès le tout début, ces personnes étaient des fans, avant de la connaître, avant que les gens ne la détestent, elles ont supposé que les gens allaient la détester (pour Dieu sait quelle raison) et ont attaqué préventivement quiconque était perçu comme une menace. Personne n'a vraiment eu la chance de détester Jess parce que dès qu'elle est apparue, il y avait déjà un groupe de ces types de personnes prêtes à attaquer.
Depuis ce moment, les gens ont été totalement terrifiés à l'idée de dire quelque chose à propos de Jess qui soit même légèrement critique même si c'est complètement valable. C'est pourquoi mon blog existe. Parce que tout le monde sait qu'ils ne peuvent pas le dire sur leurs propres blogs. Si cette haine et ce harcèlement étaient si courants et normalisés comme ils veulent le prétendre, les gens n'auraient pas peur de le dire. Les gens ne le garderaient pas pour eux. Les gens en parleraient sur leurs blogs sans craindre les conséquences. Jess ne reçoit pas cette haine et ce harcèlement dont on prétend qu'elle est victime, pas de loin. Elle reçoit des critiques (la plupart valables) mais ce n'est pas directement sur elle, c'est sur ce site web. Ce problème est un problème inventé par les fans avant même qu'il ne se produise. Peut-être parce qu'ils ont toujours su qu'elle allait être détestée parce qu'elle est horrible, ou qu'elle ne semble pas normale, ou qu'elle est essentiellement une personne sans importance, mais cette idée de haine et de harcèlement envers Jess n'est rien de plus qu'un épouvantail fictif que les fans ont inventé pour justifier de haïr quiconque voudrait pointer du doigt ce qui ne va pas chez Jess. Même si c'est fait de manière non haineuse.
Veuillez noter que j'ai utilisé un traducteur pour écrire ceci, donc cela pourrait ne pas être entièrement exact.
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lemondeabicyclette · 9 months
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898 entrées en deux semaines pour le film de Bernard-Henri Lévy, "Slava Ukraini" : un bide retentissant pour ce documentaire pourtant vanté à longueur d’ondes et d’antennes. 898… c’est toutefois six fois plus que son documentaire précédent "Une autre idée du monde", sorti fin 2021 et qui avait attiré 152 spectateurs (dont 11 entrées cumulées le premier jour).
Chose surprenante, en 2021 comme en 2023, chaque documentaire a coûté 3 millions €, ce qui est au moins cinq fois supérieur à la normale. Pour un résultat technique cinq fois plus médiocre que la normale.
Parmi les aimables financiers, les chaînes publiques sont un soutien de longue date des projets audiovisuels de la firme BHL. Le service public a donné de l’argent pour plus de la moitié des productions de BHL (dont 500 000 € pour son "œuvre" de 2021 et 300 000 € pour celle de 2023). Mais cela ne s’arrête pas là car France Télévisions a financé les documentaires de l’épouse de Lévy et aussi ceux de son principal associé. Une situation qui permet à un observateur averti de parler "d’abus de copinage de la firme BHL".
Si on ajoute aux financements de France Télévisions, ceux du CNC et ceux des collectivités territoriales pour ces nanards, on comprend facilement à quoi ou plutôt à qui servent nos impôts.
La moralité de l’histoire : personne n’a vu les films de BHL mais tout le monde a payé pour qu’ils soient réalisés et fassent vivre la firme !
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barbiemonamie · 1 year
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Ea,(Barbie Fashionistas n°51) maman célibataire (et oui dans le monde de Barbie ça arrive aussi) avec ces deux filles Wen (Barbie soccer player de 2018) et Meï (Skipper Baby sitter anniversaire de 2021) , en profite vu que les cloches de Pâques sont passées.
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nanarenpanavision · 1 year
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Détour mortel (2003)
02/10
Vu le 04/01/23 / Horreur / Allemagne / USA
Détour mortel ou Sortie fatale au Québec est une série de films d'horreur gore germano-américains composée de sept films, sortis entre 2003 et 2021. Les six premiers films ont tous pour sujet différentes familles de cannibales aux visages déformés en Virginie-Occidentale
Ce film de production germano américaine réalisé par Rob Schmidt appartient à la catégorie des « comment y a-t-il pu y avoir 7 opus ? » movies.
Dès la première scène, c’est le malaise au sens propre comme au figuré : il semblerait que le cadreur ait été touché par une crise d'épilepsie qui se prolonge pour plus de 90 minutes.
On comprend vite que les hommages appuyés à la Colline a des Yeux cachent des faiblesses de budget, de réalisation et d’interprétation qui traduisent les difficultés rencontrées par les studios Summit et Constantin. Depuis, elles ont depuis déposé le bilan.
Le soutien gorge de la troisième victime est systématiquement mis en avant et les dialogues sont plus gênants les uns que les autres. En dehors des deux protagonistes, chaque personnage est écrit pour être le plus insupportable possible : ce serait amusant si les scénaristes n'avaient pas joué au bingo des discriminations.
Oubliable, même pas assez débile pour servir de stoner-flick.
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coziimode · 5 months
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Je critique les Robes de Mariée de Star: Ariana Grande
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Le mariage est une tradition sacrée qui remonte à la nuit des temps. Il permet de célébrer l’amour entre deux êtres humains qui se jureront fidélité, bonheur et amour inconditionnel.
Mais mettons l’amour de côté et oublions les histoires de conte de fée parce qu’aujourd’hui je vais critiquer des robes de mariée, mais pas n’importe quelle robe de mariée, celles des stars.
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Ariana Grande
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Je vais critiquer la robe de mariée d’Ariana Grande, mais d’abord parlons plutôt de son divorce car oui c’est déjà fini avec son ex.
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Ariana Grande est une chanteuse et actrice de 30 ans, elle s’est fiancée à Dalton Gomez, 28 ans et agent immobilier en décembre 2020 et ils se sont mariés en mai 2021.
Mais malheureusement, après deux ans de mariage, Ariana et Dalton ont entamé une procédure de divorce en 2023.
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D’après les rumeurs, Ariana Grande aurait commencé à fréquenter un autre homme pendant qu’elle était en couple avec son ex-mari. Et elle serait actuellement en couple avec le supposé amant, surnommé Bob l’éponge car il a joué le rôle de l’ustensile de nettoyage dans une comédie musicale à Broadway. Son vrai nom est Ethan Slater et il lui donne la réplique dans son nouveau film « Wicked », dont la sortie est prévue en décembre 2024.
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Bob l’éponge (Ethan Slater aka le suppodé amant) aurait commencé à fréquenter Ariana Grande derrière le dos de sa femme car il était lui aussi toujours marié. Mais je rappelle que ce ne sont que des rumeurs et que rien n’a été confirmé.
Cette nouvelle histoire d’amour à beaucoup choqué les fans d’Ariana Grande, surtout en Amérique. 
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Le mariage
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Mais revenons-en à leur mariage, ils ont fait une petite cérémonie de moins de 20 personnes (peut-être qu’ils savaient que ça n’allait pas durer).
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Ils se sont mariés au domicile de Dalton Gomez, à Montecito en Californie. (Ils ont fait des économies)
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La robe de mariée
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La robe en satin a été réalisée par Vera Wang et elle a été inspirée par le personnage Jo Stockton joué par Audrey Hepburn dans Funny Face.
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Je trouve la robe magnifique. Le dos nue avec un effet col bénitier est original et donne un petit côté sexy. La fente à l’arrière permet d’entrevoir ses talons immenses.
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Son voile est plissé à la main et orné d’un nœud de satin au sommet. Je trouve le voile très mignon, en plus les nœuds sont à la mode en ce moment et comme Ariana Grande est petite, c’est une bonne idée d’avoir pensé à un voile court.
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J’ai vu sur différents sites Internet que sa robe était décrite comme une robe empire (La robe empire se caractérise par une taille très haute, juste sous la poitrine, et d'un bas plus ou moins évasé). Mais je n’ai pas trouvé de photo où l’on voit bien sa robe de face donc je ne sais pas si elle l’est vraiment.
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Par contre, je n’aime pas le bustier de la robe, ça fait trop soutien-gorge, on voit même la sangle derrière. Je pense que la créatrice aurait pu remplacer la sangle par un ruban en satin pour ensuite créer un nœud avec.
Finalement, J’ai trouvé qu’elle était sublime pour le jour de son mariage et qui sait, j’aurais peut-être une autre robe de mariée à critiquer, si elle se marie avec Bob l’éponge.
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Je donne 7/10 à sa robe vue de profil.
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Et pour la vue de face 5/10.
Et quelle note vous lui donnez à la robe d’Ariana Grande ? Ça m’intéresse.
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Merci d’avoir lu cet article!!! 💕💕💕
XOXO, Cozii.
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le-horla · 1 year
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retour sur mon année 2022 :
J’ai lu + de 70 livres
J’ai coupé les ponts avec ma famille
Je me suis fait tatouer
On a fait nos premières vacances en amoureux.
On a coupé les ponts avec des amitiés toxiques.
J’ai accepté une aide médicamenteuse.
On a été à un festival.
J’ai réussi à reprendre le train.
On a profité d’une journée à Lyon sans que je fasse de crise d’angoisse.
J’ai revu la mer.
Je me sens chez moi où on vit, ce qui ne m’est jamais arrivé auparavant.
On s’est aimé et compris bien + que toutes les années précédentes.
J’ai vu les premières éditions des œuvres de Montesquieu.
J’ai compris que le pardon n’est pas obligatoire pour avancer. Tout ne se pardonne pas.
Qu’une relation c’est beaucoup d’amour mais que ça ne suffit pas.
J’ai aussi appris que rien ne nous force à nous justifier pour quoique ce soit.
Mon roman est à moitié terminé et j’espère pouvoir l’auto-éditer d’ici fin 2023. Comme le premier en 2021.
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rown-cheese · 1 year
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Mes derniers dessins en date
Vu que tout le monde débarque sur Tumblr à cause de la menace imminente de la fin de Twitter, je me dis que je pourrais partager mes derniers dessins faits?
C’est beaucoup de RPZ... En fait, c’est même pratiquement tout, ahah
Pour l’instant, voici tous les dessins de 2021! (enfin, ceux après les dessins de la Art Fight que j’avais posté)
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Tout d’abord, un (trop) vieux dessin de Chloé et Abi! Pas que je les connaissais beaucoup à l’époque, ou que je les appréciais énormément mais c’étaient elles que je voulais dessiner tout particulièrement, allez savoir pourquoi. C’est moche! :D ça a vraiment trop mal vieilli, ahah.
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Ensuite un petit dessin rapide d’Antoine, que j’ai fait parce que je m’ennuyais et que je voulaise essayer d’apprendre à dessiner plus de personnages
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Et vu que j’avais fait Antoine, j’ai aussi fait Daniel! Sauf que j’étais pas très fier de Daniel, J’avais l’impression de rater un truc, sans comprendre trop quoi.
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Si vous avez vu la fin de RPZ du point de vue de la LSPD, vous savez comment ils finissent la série, tous les deux. Eh bien, en tant que fan de la duologie Happy BirthDead, il y a une scène du second film qui m’a beaucoup plu, et m’a bien fait pensé à RPZ, alors j’ai redessiné ce passage avec des personnages de la LSPD!
Sur la première image, on a donc Kuck, qui se laisse tomber d’un avion, et sur la seconde, on a Kelly qui s’écrase avec fierté devant Michael et Jean en train de e bécoter.
Je pense, un de ces quatre, à redessiner ça, pour faire mieux, mais j’hésite, on verra
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Ensuite, je me suis amusé à dessiner tous les Vagos! Et Rose!
J’avais commencé à regarder la POV de Lenny, il me semble bien, et je les aimais beaucoup (c’est toujours le cas aujourd’hui d’ailleurs).
Sachez que je suis assez fier de se dessin, même s’il m’a duré un temps beaucoup trop long et que j’ai raté absolument toutes les femmes :’) Je coince encore sur le design de Kim et Haylie mais j’ai gardé celui des bonhommes et je me suis trouvé un beau design pour Rose, qui se verra plus tard (pas sur cette page en revanche)
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Sur Twitter, il y a eu un défi “dessine-toi avec ton personnage préféré”, et à l’époque j’ai eu du mal à me choisir sur un personnage alors j’ai choisi Jean car il m’amusait beaucoup (c’est vraiment un personnage intéressant)
Aujourd’hui, je me dessinerais avec Rose, ou Thomas, mais je suis content de ce dessin!
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Quand j’ai rejoint mon second serveur RPZ, j’ai vu un événement qui se mettait en place: La FRIZ. En tout honnêteté, j’osais pas y participer, j’étais angoissé à l’idée d’être sociable et de faire quoi que ce soit si je devais m’avérer faire un dessin nul (parce que tout le monde faisait déjà de si jolis dessins <3), mais il y a eu des demandes pour dessiner des personnages ultra secondaires, que tout le monde oubliait et auxquels personne ne pensait car c’était l’ère du Domaine, et Thomas Giorno, ci-dessus, en faisait partie. Je l’ai donc choisi, surtout par hasard, et je me suis lancé dans mon dessin!
Ce qui est drôle, c’est qu’aujourd’hui Thomas est un personnage que j’aime énormément, sur lequel j’adore écrire, et que (en partie grâce à moi?), il n’est plus considéré comme secondaire. Je suis ravi d’avoir pu participer à la FRIZ, ça aurait été dommage que Thomas ne soit pas dessus
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Ensuite, durant la période de Halloween, j’ai voulu retenter de dessiner les Croute, tous les deux ensemble, et ça a donné ça! Je leur ai donné pleins de pansements et des couronnes de fleurs parce qu’ils sont beaux et doux et qu’ils méritent le meilleur possible. Même s’il a un peu mal vieilli, j’aime toujours autant ce dessin <3
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Durant la période d’Halloween, l’an dernier, c’était aussi le Zevent! Et il y a eu un gros mouvement de catboy! Antoine Daniel, alors j’ai participé aussi, rapidement, tant qu’il était temps, ahah
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Ensuite, je me suis amusé à dessiner deux ships que j’aimais déjà beaucoup à l’époque, basé sur des représentations de types de ships qu’on peut trouver partout sur Internet. D’abord, on a le Sarally, mon crackship wlw par excellence, mais on a aussi le Jumas! (qui s’appelle ainsi car ça rappelle Judas, oui c’est réfléchi, incroyable, n’est-ce pas? ahah)
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Enfin, je me suis amusé à faire le portrait de certains personnages féminins de RPZ, donc comme indiqué, Rose, Kim, Vanessa et Sally
Je suis vraiment fier de mon design pour Vanessa! Elle a l’air fatigué, elle n’en peut plus de tout, c’est parfait. Je n’avais pas encore trouvé de design pour les trois autres, mais je m’approchais de quelque chose pour Rose déjà!
Et voilà pour mes dessins de 2021! Bon, en vrai il manque encore la BD pour RPZ en caZ, mais ça arrive, ne vous en faites pas!
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sushis4kalyo · 1 year
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Du coup, la retraite ? 💸
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Ok, à 27 ans, j'suis pas sensée être concernée par les retraites. Je me souviens même qu'en seconde, il y avait déjà une reforme avec grève où j'ai dissuadé des filles de ma classe de sécher les cours car "le temps de sortir, ça aura encore changé ...". Je ne savais encore pas ce que je sais maintenant.
Ce que je sais maintenant, c'est qu'on part du principe qu'on commence à travailler à 20 ans. Et moi j'ai fait 6 ans d'études supérieures. (2 ans de BTS, 2 ans de licence, 2 ans de Master). Déjà 4 ans dans la vue.
Après j'ai cherché du boulot. Je n'avais pas le permis. Refus sur refus. J'utilise donc l'argent que j'avais de côté pour le passer ! (Et déjà là c'est pas le cas de tout le monde. J'ai un ami qui attend d'avoir de quoi le payer pour le passer donc il cherche du taf ... mais pour le taf, faut le permis !). Je suis tombée dans une auto-école où le moniteur prenait un plaisir malsain à me faire bouffer le volant avec les dents à chaque connerie (et quand tu débutes, t'en fais obligatoirement !) à grand coup de patin. Au bout de 10h, je capitule. Je change d'auto-école et on recommence la conduite de zéro (cher mais nécessaire ...). J'avais tellement peur de faire une connerie que je me suis retrouvée en conduite supervisée pour éviter de payer trop d'heures en plus.
Là dessus le Covid et le confinement sont arrivés. Plus le droit de sortir ...et donc de conduire. J'ai eu mon permis en décembre 2021.
Entre temps ne supportant plus de tourner en rond à la maison. Je suis prise en service Civique à Pôle Emploi. Je savais que c'est du volontariat donc je ne pouvais pas prétendre au chômage (par contre ça compte pour le CPF et la retraite). J'ai aidé des gens à une période vraiment critique. J'ai vu passer toute la restauration. J'ai vu des mecs s'inscrire les larmes aux yeux. J'essayais de les accompagner au mieux, de rendre la chose moins pénible pour eux ... on m'a même remerciée à plusieurs reprises pour ça (et honnêtement ça fait quelque chose !). J'avais également fait des propositions pertinentes pour l'amélioration des services. Je me suis même retrouvée à aider des gens à faire leur déclaration à la Caf car ils étaient fermés pendant les confinements.
Mais quand tu vas postuler, on te fait comprendre qu'un service civique est perçu comme un stage machine à café ... donc on considérait malgré tout que je n'avais aucune expérience.
J'ai arrêté les candidatures. Elles sont vraiment occasionnelles maintenant et je n'y place plus trop d'espoir. J'ai constaté que mon domaine, la communication, a été touché pendant le Covid : Toutes les personnes licenciées à cette période sont prioritaires sur ceux qui sortent de l'école ... en raison de leur expérience. En gros, c'est peine perdue pour moi.
4 ans d'études pour 3 ans de recherche de taf infructueuses. J'en suis à 7 ans de retard selon le système des retraites. On m'a dit qu'il me sera néanmoins possible de "racheter mes trimestres" d'études supérieures... haha ok ... mais avec quel argent, du coup ?
Du coup je vois pour créer ma boîte de formation. Mais là encore, je ne cotiserai que lorsque j'aurai atteint un certain montant de chiffre d'affaires si j'ai bien compris. En parallèle j'aide aussi l'ancien (licencié il y a peu) à créer sa boîte (encore au stade de projet). Je lui fais toute sa communication et je l'aide sur le montage de projet quand il perd le fil. En gros là je bosse, mais je ne gagne rien et ne cotise rien nulle part ...
Du coup voilà, je galère déjà pour bosser ... je pense honnêtement pouvoir prétendre à la retraite pour 80 ans.
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plaidetchocolatchaud · 7 months
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Parmi les missions du jour il faut que je retrouve une feuille avec les dimensions de la tourque j' ai calculé et que j' ai oublié d'écrire dans mon mémoire.Malgré l'importance du document, la dernière fois que je l'ai vu, c'était en 2021
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alexispasalexis · 1 year
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Day 4/365 no zero days challenge
today, we did language learning ✨airplane edition✨. today was my flight back to montréal from seattle, and i am writing this post from the comfort of my appartment. everything is in balance. bon, the flight is 5 hours long, which means MOVIE TIME !! i wanted to do 2.5 hours of french content then 2.5 of spanish, but it turned out more 3:2.
voilá les films que j'ai regardés :
à quoi tu rêves léon ? (2022)
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Il n'y avait pas beaucoup de dialogue dans ce court-métrage, car le film est d'un point du vue d'un chien. C'est pas un court-métrage dont les animaux parlent ou peut-être sont les narrateurs. Pour dire la vérité, je suis pas une personne animale. Donc, je recommande ce court-métrage aux personne qui aiment des animaux, évidemment, surtout les chiens.
fanmi (2021)
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Le description de ce court-métrage m'intriguait parce qu'il propose un mère qui rend visite à sa fille et bien sûr il y a quelque chose que le mère cache. En fait, j'ai presque pleuré parce qu'il m'a fait penser à ma mère et le fait que, comme les personnages dans le court-métrage, on est loin l'un de l'autre. Ce que je déteste sur les courts-métrages, c'est que parfois, il n'y a pas une "vraie" fin. Bien sûr, c'est subjectif, qu'est-ce que c'est une fin ? Je vais revenir sur ce point plus tard.
lignes de fuite (2022)
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WAOUH CE FILM LÀ. okie je me souviens avoir vu des publicités partout à montréal pour ce film quand il est sorti, donc, quand j'ai vu qu'il était disponible dans la sélection des films d'Air Canada, j'ai su que j'allais le regarder, et c'est pas du tout ce à quoi je m'attendais. je recommande FORTE ce film. les acteurs sont magnifiques et je me sentais comme je les connais. en fait, dans le film, l'une de personnages avait une copine qui n'était pas née en parlant français à la maison. elle comprend parfaitement le français, et elle parle les deux dans le film. je me voyais dans ce personnage parce qu'il était évident qu'elle avait du mal à s'identifier avec le Quebec : la culture, la cuisine, les gens., etc. cette répresentante des anglophone a une magnifique dialogue où elle insulte le Québec, et, franchement, je l'ai adoré. le film touche aussi les gens woke qui aiment évoquer toujours ce qui ne va pas dans la vie. l'un de personnages est un chargé de cours de philosophie et il est vraiment désagréable. REGARDE CE FILM LÀ
competencia oficial (2021)
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ce film… était intéressant. bien sûr, penelope cruz et antonio banderas sont déjà connus dans la presse occidentale, mais c'était le premier film où je les voyais jouer dans leur langue maternelle. en tout cas, ce film a confirmé que je ferais n'importe quoi pour penelope cruz.
le test (2021)
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j'ai vraiment adoré ce film. au début du film, un test de grossesse est trouvé dans la poubelle et la mère s'est mise à trouver à qui il appartient. le fils aîné commence à paniquer parce qu'il a apparement beaucoup de partenaires sexuels à 19 ans. donc, ce film m'a fait réfléchir : putain, les ados français sont actives ! cependant, en comparant les parents dans le films aux parents américains, il me semble que les parents français sont ouverts et n'arrétent pas forcement leurs enfants d'avoir des relations sexuelles. le film se déroule aussi à montpelier, et je trouve que les gens qui vivent dans les climats chauds sont plus détendues que ceux qui n'en vivent pas. les enfants ont dit à leur mère de fermer la gueule, et j'étais vraiment choqu��. j'ai beaucoup ri dans le film et je l'ai trouvé tellement mignon.
alors oui
i hope y'all enjoyed that, my brain hurts, but it was good to challenge myself to write in french
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