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#Quartier Libre
logogreffe · 3 months
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Du coup = So
avoir quartier libre = to be off duty
(it's a military expression, but I use it whenever I want to say that i'm off work)
avoir l'impression de + V = to fell like + verb
Translation : So, I'm off work, I don't know what to do, the weather's nice, I feel like I've imagined my morning
Note 1 on "du coup" : I fall into the category of French speakers that use this expression 15 times per minute...You can place it at the beginning of the sentence or the end. To be used orally/in text message
On fait quoi du coup ? // So what do we do ?
La sonnette était cassée du coup j'ai toqué à la porte // The bell was broken so I knocked on the door"
Du coup...on y va ou on reste ici ? // So…are we leaving or staying here?
Note 2 on "moi, je" : I've found a lovely explanation of the use of "moi, je" (the original conversation is in French here : SOURCE)
- "When we begin phrases with "moi je" and not just "je," that emphasizes that the subject is the first person, or also perhaps contrasts the speaker with someone else."
-" Moi je is not necessarily to be avoided when speaking. It can be essential and perfectly correct. Think of the following dialogue:
Albert says: "J'aime le chocolat" (I love chocolate)
Gérard replies: "J'aime la vanille" (I love vanilla)
Put like that, Gérard's response is borderline rude, almost completely ignoring the expression and existence of Albert's tastes.
On the contrary, if Gérard replies:
"Moi, j'aime la vanille" (~~~~Me on the other hand/ As for me, I like vanilla~~~~)
The reply acknowledges the first opinion. Moi is a subtext of "I've heard your opinion and I'm responding with my own"; in other words, "moi" replaces "as for me, I…", "well, I…".
In this example, there aren't many words that could replace me.
Oral dialogue requires some sort of acknowledgement of the existence of the other's expression. The "me" at the beginning of a sentence is one of these."
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roger taylor x french reader - fluff (sassy roger)
hi I wanted to post a snippet from a fanfiction we're writing on Queen with my best friend. but it's in french. (2205 words)
let me know if you'd be interested in me translating my work. :)
FR : pour ceux qui parlent français, j'avais envie de poster un extrait d'une longue fanfic qu'on écrit avec ma meilleure amie. Roger rencontre Jane pour la deuxième fois avant leur concert. (2205 mots)
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On se mit en route tout en appréciant le silence entre nous. Le truc avec Mac, c'est qu'on avait pas toujours besoin de se parler, on était pas gênées par le silence, il nous faisait du bien, surtout quand on passait beaucoup de temps ensemble. Après une dizaine de minutes, nous arrivions dans le quartier universitaire où nous croisâmes pleins d'étudiants marchant dans la même direction que nous. Le tumulte autour de nous, la musique qu'on entendait du bar, les gens qui parlaient dans un brouhaha , tout ça fit monter en moi une certaine excitation. On s'engouffrait dans le couloir étroit placardé d'affiches pour des fêtes et autres événements qui prenaient place sur le campus. Je croisais quelques personnes que je connaissais de vue et je leur fis signe avant de rentrer dans la salle d'où la musique provenait. À ma grande surprise, la scène était vide des musiciens de la veille. Je reconnaissais leurs instruments, surtout la batterie avec le sourire dessiné dessus, mais la musique provenait de hauts-parleurs.
Le pub universitaire n'était pas particulièrement rempli, il était encore un peu tôt. Molly m'entraîna jusqu'au bar où elle commanda deux bières qu'on trinqua ensemble. Accoudée au bar, une fille que je ne connaissais pas s'approcha d'elle et elle commencèrent à discuter. Je jetai un coup d'œil à la scène, puis dans la salle, mais aucun musicien en vue, pas celui que je recherchais en tout cas. Je posai ma main sur le bras de Molly pour lui faire comprendre que je m'éclipsais sans l'interrompre dans sa discussion et partis avec ma pinte en main.
Je présumais qu'ils ne devaient pas être bien loin et j'entendais une certaine agitation dans le couloir. En sortant, toujours aucune trace d'eux alors je m'approchai d'une des filles que j'avais croisée plus tôt.
- Est-ce que tu aurais vu le groupe, par hasard ? lui souris-je.
La fille aux cheveux châtains me répondit qu'ils trainaient souvent à l'arrière du pub, tout en me pointant une sortie au bout du couloir. Je la remerciais et me mis en route vers la sortie. J'entendais déjà des voix provenant de l'extérieur. Je pris une gorgée dans ma bière amère et poussai la lourde porte en bois qui me fit atterrir dehors où quelques personnes étaient en train de fumer et discuter sous les étoiles. Il ne me fallut pas longtemps pour trouver celui que je recherchais ; une tignasse blonde accoudée sur le capot d'un van, en train de lui-même fumer. Il discutait avec, je présumais, les deux autres membres du groupe.
Je m'avançais sans trop y réfléchir vers eux tout en prenant quelques gorgées. Ils étaient tous les trois en pleine discussion sur leurs chansons lorsque j'arrivai à leur hauteur. Sans m'attarder plus longtemps, je m'approchais du type debout, tout en posant ma main sur son bras, je levai la tête pour regarder le grand brun.
- Excuse-moi, tu n'en aurais pas une pour moi ? lui dis-je en pointant la cigarette à ses lèvres.
Il acquiesça gentiment et sortit son paquet pour m'en tendre une que je pris avec ma main de libre pendant que le guitariste continuait de parler avec animosité. Cigarette en bouche, bière dans ma main droite, je tenais la cigarette entre mes doigts pendant que le chanteur sortit son briquet pour en allumer le bout. Il bloquait le vent avec sa main pour que la flamme cesse de s'éteindre. Pendant ce court instant où il était pleinement concentré sur ma cigarette, mon regard dévia sur ma droite et je croisais les yeux de Roger, qui était déjà en train de m'observer. Accoudé sur le van, il expirait la fumée de sa bouche tout en maintenant le contact visuel, et ce fut moi qui le brisai lorsque le briquet s'éteignit et qu'en inspirant je ressente le tabac remplir mes poumons. Alors, je reportai mon attention sur le chanteur.
- Merci pour la cigarette, dis-je en expirant la fumée avant de me détourner d'eux, sentant toujours un regard brûler sur moi.
Je marchais avec l'intention de rentrer à l'intérieur, mais je ne pus m'empêcher de sourire lorsque j'entendis une voix derrière moi accompagnée de pas qui me rattrapaient.
- Excuse-moi, dit-il alors que je me retournais vers lui.
J'inspirais un coup sur le tabac et nos yeux se rencontrèrent une seconde fois. Il avait le même regard mystérieux et intrigué qu'il m'avait lancé à peine quelques secondes plus tôt. Je me rendais compte que c'était la première fois que je l'avais vraiment en face de moi. Il n'était pas très grand, on faisait sûrement la même taille mais je portais des talons aujourd'hui, cependant ça n'enlevait absolument rien à son charme. J'étais surprise de voir que sa chemise était boutonnée de façon conventionnelle. Ça me rappelait la veille et la façon dont il était assis sur la chaise à côté de moi, comme si elle lui appartenait, comme si le pub entier lui appartenait. Évidement, je n'avais pas oublié ses cheveux blonds qui lui arrivaient jusqu'aux épaules, la première chose que j'ai recherchée dans la foule aujourd'hui.
- Tu es bien rentrée chez toi hier ? me tira-t-il de mes pensées.
Je fronçais désormais les sourcils tout en esquissant un léger sourire, pas certaine de la raison pour laquelle il me posait cette question.
- Je crois bien, oui.
- Tu crois ? à son tour de hausser un sourcil. J'ai dû te supplier de prendre un taxi car tu ne voulais pas rentrer, ria-t-il sans méchanceté.
D'un coup, la chaleur me monta aux joues, je me sentis gênée et mes souvenirs s'éclaircirent enfin. Le pub fermait, on avait trainé longtemps. Je refusais de partir et c'est lui qui m'avait trouvé le taxi. Je n'aimais pas être aussi ivre, surtout quand je me rendais ridicule devant des inconnus. Je baissais les yeux et riais de gêne, ne sachant pas comment me comporter après avoir appris qu'il m'avait vue dans un état pareil.
- Désolée, j'étais venue avec une amie, mais on s'est perdues de vue, puis on a discuté et je n'ai pas vu le nombre de verres que j'ai-
- Hey, c'est rien, t'as pas à t'inquiéter, dit-il en posant sa main sur mon épaule pour me rassurer. Ça nous arrive à tous.
Je ressentais la chaleur de sa main sur celle-ci de longues secondes après qu'il l'ait retirée.
- Tu as quand même décidé de revenir ce soir, fit-il en souriant, incapable de garder son sérieux.
Il détendit immédiatement l'atmosphère et je me laissais aller à rire tout en relevant mes yeux vers le batteur.
- Merci en tout cas. Mais ne crois pas que je suis revenue pour toi, j'accompagne mon amie.
Il fit mine de regarder autour de moi.
- Tu parles de l'amie imaginaire d'hier soir ?
Il semblait amusé par ma mine à moitié agacée. J'eus un petit sourire en coin, lui aussi. Il rit un instant à peine et amena sa cigarette à ses lèvres.
- Je ne me rappelle pas que tu m'aies dit ton nom.
Pas un mensonge, puisqu'effectivement, je ne me souvenais pas l'avoir entendu me le dire.
- Alors, ça, ça m'étonne pas, ria-t-il, cette fois-ci plus fort.
Je le jaugeais du regard pendant quelques secondes. Il avait vraiment un beau sourire, mais je n'allais pas me laisser attendrir comme ça. Ne voulant pas réagir à sa moquerie, je tournai les talons pour marcher en direction de la porte. Je l'entendis marmonner, ce qui me fit bien rigoler et avant que je ne l'entende arriver, il me rattrapa et se posta devant moi, me bloquant le chemin et me tendant sa main.
- Roger Taylor.
- Enchantée Roger, lui répondis-je en serrant sa main. Jane Stonem.
Il hocha la tête, satisfait de ma réponse et lâcha ma main. On se regarda un instant, un instant où nos yeux étaient encore une fois braqués dans ceux de l'autre.
Du coin de l'œil, j'aperçus Brian arriver à notre hauteur et tapoter sur l'épaule de Roger pour lui faire signe que ça allait être à eux de jouer. Celui-ci lui répondit qu'il allait arriver.
- J'imagine que tu as mieux à faire que de venir nous écouter, alors.
- Si tu me vois dans le pub, c'est qu'on m'y a forcée.
Un autre rictus apparut sur son visage. Il me sourit une dernière fois avant de se retourner et de s'engouffrer à l'intérieur, en bousculant quelques personnes qui tentaient de rentrer. Je me souris à moi-même en pensant à l'échange étrange qu'on venait d'avoir en tirant une dernière fois sur ma cigarette. J'aperçus, au-dessus de ma tête, le ciel parsemé d'étoiles et j'écrasai le mégot sous mon pied pour rentrer à l'intérieur.
J'avais fini ma bière et je déambulais dans les couloirs avec une question en tête : où était Molly ? Mais je ne vis que quelques personnes accoudées au mur placardé d'affiches. La foule qui y était précédemment avait dû se réfugier à l'intérieur car, alors que je me rapprochais de l'embrasure de la porte, j'entendis des applaudissements, sifflements et encouragements, et l'instant d'après, le bruit de percussions qui résonnaient et une mélodie à la guitare électrique. En rentrant dans la salle tamisée, tous étaient tournés vers la petite scène, le son de la musique devint plus claire à mes oreilles. C'était une musique entraînante, mais pas agressive, qui jouait. Je fis balayer mon regard à travers le pub à la recherche de ma colocataire, mais elle n'était ni au bar, là où je l'avais laissée précédemment, ni dans la foule à priori. 
Appuyée contre l'embrasure de la porte, mon regard continuait à balayer l'endroit jusqu'à ce que je m'attarde sur le groupe sur scène. Je remarquais évidemment le guitariste et le bassiste qui étaient debout, mais mon regard était attiré par le batteur. Bien qu'il était en retrait, c'était sa présence qui était la plus remarquable. C'était lui qui menait la danse en réalité, le chef d'orchestre, celui qui dictait le rythme. Ça lui donnait beaucoup de charisme. En plus de ça, je remarquais la façon dont sa concentration se traduisait dans ses expressions faciales. Il avait l'air parfaitement à l'aise avec son instrument, mais il se mordait parfois la lèvre inférieure. Je le voyais froncer les sourcils tandis que le rythme de la musique s'accélérait, d'une part car il se concentrait, mais aussi par plaisir. Il vivait la musique jusque dans ses expressions. Il était encore plus séduisant lorsqu'il jouait.
Soudain, alors que j'étais en train de le fixer depuis quelques longues secondes, il tourna sa visage et posa son regard sur moi. Le fait que j'étais en train de le regarder le fit sûrement sourire car je remarquais un rictus prendre forme au coin de ses lèvres. Il avait l'air satisfait et reporta son attention sur sa batterie tout en lançant quelques regards aux musiciens et à la foule tandis que la musique se terminait. Le blond tapa une dernière fois sur son instrument et lança sa baguette en l'air avec sa main droite.
Après les applaudissements de la foule, je le vis faire un signe de tête au guitariste comme pour donner un signal et une musique qu'ils avaient interprétée hier se mit à jouer. Le rythme donnait envie de bouger et j'aperçus la foule se détendre et commencer à danser. Je voulais me joindre au public alors j'ai retiré ma veste pour la déposer sur une des chaises à ma droite, là où j'avais déjà laissé mon verre vide.
Je me frayais désormais un chemin entre les gens, voulant me rapprocher de ceux qui dansaient déjà afin de les rejoindre. La musique résonnait plus fort et le public au devant de la scène bougeait sur le rythme de la batterie. L'idée que c'était Roger qui contrôlait la cadence à laquelle nos corps bougeaient me donna envie de lui jeter un coup d'œil. Ma surprise fut plus grande lorsque je me rendais compte qu'il était déjà en train de m'observer, alors que j'étais en contre-bas de la scène, en train de laisser aller mon corps. Je soutins son regard tout en bougeant légèrement la tête. Son expression n'était plus joueuse, ni la mienne d'ailleurs. Il n'y avait pas l'ombre d'un sourire, juste une intensité dans son regard qui me rendait fébrile, bien que je continuais à le regarder comme si j'étais hypnotisée. Je fus la première à briser cet échange de regards en fermant les yeux, me laissant entrainer par la musique. Je sentais la chaleur des corps qui se bousculaient autour de moi et qui me donnaient encore plus envie de bouger. En rouvrant les yeux, son regard brûlait toujours sur moi, mais il le redirigea bien vite sur son instrument, tout en entre-ouvrant légèrement la bouche. La mélodie arriva à sa fin et mon corps, toujours bercé par la musique, ralentissait sa danse.
- Merci à tous d'être là ce soir ! dit le chanteur. Nous avons Brian May à la guitare, Roger Taylor à la batterie, et moi-même, Tim Staffel, à la basse !
Les cris et applaudissements furent francs. Je me souvins à l'instant que je n'avais toujours pas retrouvé Molly et je jetai un coup d'œil derrière moi. Je l'aperçus en train d'applaudir près du bar, un peu en retrait. Contente de la voir, je souris et me mis à marcher en sa direction, mais je jetai tout de même un dernier coup d'œil vers la scène, d'où Roger me regardait.
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albad · 8 months
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«L'ORDRE, L'ORDRE, L'ORDRE»
Macron en déplacement en Nouvelle-Calédonie donnait ce midi une interview à des journalistes laquais, dans un contexte de sédition policière et de crise politique majeure. Comme personne n'a regardé cette intervention, on vous la résume.
➡️ Le président a d'abord osé se féliciter des 100 jours d'apaisement. Tout content qu'il n'y ait plus de casseroles lors des déplacements de ministres. Un mouvement social majeur, soutenu par 90% des travailleur-ses a été vaincu par le 49-3 et les grenades, et il en est fier. Dans l'esprit pervers du pouvoir, lorsqu'il y a des contestataires, ce sont des factieux qu'il faut liquider par la force. Lorsqu'il n'y a plus de contestation, c'est que tout le monde est d'accord avec lui. Gagnant à tous les coups.
➡️ À propos de la révolte des banlieues : aucun mot sur Nahel à l’origine de la colère. Aucun mot sur les violences policières. Aucun mot sur les deux hommes dans le coma et l'homme tué par la police durant les troubles. Sa réponse, mot pour mot : «l'ordre, l'ordre, l'ordre». Il s'est aussi félicité de la «réponse judiciaire implacable» qui a consisté à envoyer des centaines de personnes en prison après des procès expéditifs, parfois pour avoir seulement récupéré une canette dans un magasin brisé ou ramassé des vêtements.
➡️ Macron s'est attaqué aux familles. Puisqu'il n'est pas question de parler de l'exécution par balle d'un adolescent par la police, il faut bien trouver un coupable : les mères célibataires. Ce sont les «familles» qui doivent «rétablir l'autorité». Aucune empathie. Aucune réponse politique. Aucune solution sociale. Aucun message envoyé aux plus précaires ou aux habitant-es des quartiers. Même Sarkozy et Chirac faisaient semblant de parler de la pauvreté et de proposer une République vaguement «inclusive» après les émeutes de 2005 et 2007. Pour Macron, seule la force martiale compte.
➡️ Aucun rappel à l’ordre du Directeur de la police qui menace ouvertement la justice. Le président se refuse courageusement à «commenter ses propos». En principe, son rôle n'est pas de commenter mais de sanctionner le séparatisme fasciste du chef de la police. Aucun mot non plus contre les policiers qui font des arrêts maladie illégaux. Ce n'est donc plus lui qui dirige le pays, mais la police.
➡️ «Il n’y a pas de liberté sans ordre», a-t-il encore martelé. «Notre pays a besoin d’un retour de l’autorité à tous les niveaux». Il souhaite la mise en place d'un «ordre public numérique» sur les réseaux sociaux, donc supprimer le dernier espace de contre-pouvoir qui existe encore.
➡️ Même Marine Le Pen est dépassée. Elle tweete timidement : «Que fait le chef de l’État quand l’État est en train de se disloquer, Justice contre Police et Police contre Justice ?». Le Pen joue le rôle de la politicienne rationnelle et modérée face à un pouvoir en roue libre. Elle peut se le permettre : Macron applique déjà son programme pour elle.
Voici le bilan que tire Macron de la situation. Réprimer, mater, mépriser, et donner les pleins pouvoirs à la police, en n'ayant que le mort «Ordre» à la bouche. La République de Macron, c'est le Parti de l'Ordre. Cette République qui a tué dans le sang la Commune de Paris, en faisant exécuter 20.000 parisiens et parisiennes en 1871. Macron, c'est un Adolphe Thiers ubérisé.
Contre Attaque
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lesgenouxdanslegif · 5 months
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NOUS VOULONS SON RETOUR.
Maintenant on ne peut plus attendre : nous voulons le retour de Xavier Thevenard. Xavier, ce gars armé de jambes de feu, d’une tête dure et d’une voix timide qui a raflé trois fois la course de quartier de Chamonix. Les yeux humides à l’arrivée, les gamins qui disent moi plus tard je veux être comme ce héros, le talon libre sur la ligne, Ludovic Collet qui s’égosille, on connaît la musique. Il y a quelques années, une toute petite bête est venue mettre un gros bazar dans la machine. Maladie de Lyme, physique en miette, moral en compote. Peut-être qu’un jour il reviendra avec sa classe mondiale, son sourire en coin et ses cuisses de l’espace pour claquer des masterclass. Ou peut-être pas. Mais nous continuerons d’espérer encore et toujours le retour du petit gars du Jura. On pense fort à toi, Xavier.
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icariebzh · 9 hours
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"Je suis d'un autre pays que le vôtre D'une autre quartier D'une autre solitude
Je m'invente aujourd'hui des chemins de traverse Je ne suis plus de chez vous J'attends des mutants
Biologiquement Je m'arrange avec l'idée que je me fais de la biologie Je pisse, j'éjacule, je pleure Il est de toute première instance Que nous façonnions nos idées Comme s'il s'agissait d'objets manufacturés Je suis prêt à vous procurer les moules
Mais, la solitude
La solitude
Les moules sont d'une texture nouvelle, je vous avertis Ils ont été coulés demain matin Si vous n'avez pas, dès ce jour Le sentiment relatif de votre durée Il est inutile de vous transmettre Il est inutile de regarder devant vous car Devant c'est derrière La nuit c'est le jour, et
Ah, ah, ah Ah, ah, ah, ah, ah, ah
La solitude La solitude La solitude
Il est de toute première instance que les laveries automatiques Au coin des rues, soient aussi imperturbables que les feux d'arrêt Ou de voie libre Les flics du détersif Vous indiqueront la case Où il vous sera loisible de laver Ce que vous croyez être votre conscience Et qui n'est qu'une dépendance de l'ordinateur neurophile Qui vous sert de cerveau Et pourtant
La solitude La solitude
Le désespoir est une forme supérieure de la critique Pour le moment, nous l'appellerons "bonheur" Les mots que vous employez n'étant plus "les mots" Mais une sorte de conduit À travers lequel les analphabètes se font bonne conscience
Mais, ma solitude La solitude La solitude, la solitude, la solitude La solitude
Le Code Civil, nous en parlerons plus tard Pour le moment, je voudrais codifier l'incodifiable Je voudrais mesurer vos danaïdes démocraties Je voudrais m'insérer dans le vide absolu Et devenir le non-dit Le non-avenu, le non-vierge Par manque de lucidité La lucidité se tient dans mon froc
Dans mon froc"
Léo Ferré
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thelightofmeridian · 29 days
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Système de jeu -- explications
Bonjour tout le monde, j'espère que vous allez bien ! Petite surprise de la semaine : le système de jeu ! L'annexe peut être amenée à évoluer/avoir quelques modifications d'ici l'ouverture mais le plus gros y est ! J'espère que ça vous plaira. Bonne lecture ♡
HASARD & LANCER DE DÉS
Pour les plus téméraires d'entre vous ou tout simplement pour la prise de décision dans le jeu, il vous est possible de lancer les dés et ainsi laisser le hasard choisir à votre place :
— les dés du destin : à utiliser aussi bien inrp que hors-jeu (flood, etc), il faut cependant formuler vos questions de sorte à pouvoir obtenir une réponse ouverte (oui/non), — les dés de compétences : lors de l'étape traits généraux et compétences, vous pouvez lancer ce dé pour obtenir une valeur aléatoire entre 0 et 100 — les dés d'évolution : DÉS SPÉCIAUX créés à l'occasion d'une intrigue comme un sujet commun pour en définir l'évolution ou celle de votre personnage, leur fonctionnement sera expliqué dans le premier post des sujets administratifs ou lors d'interventions du Maître du Jeu, — les dés politiques : DÉS TOP-SECRET à retrouver au niveau des quartiers généraux des différents mouvements, ils ne seront pas développés ici.
Si les résultats obtenus ne sont pas à la hauteur de vos attentes (ou pas très arrangeants), vous n'êtes en aucun cas dans l'obligation de vous y tenir (on ne dira rien, promis !)
COMPÉTENCES
Nous partons du principe qu'en fonction de la tranche d'âge de votre personnage, celui-ci aura acquis plus ou moins d'expérience permettant de développer, perfectionner certaines de ses compétences. Ainsi, lors de l'étape de la fiche de présentation, les points à répartir sur les six compétences se feront de la manière suivante :
— cent (100) points pour les 18-22 ans, — cent-cinquante (150) points pour les 23-25 ans, — deux-cent (200) points pour les 26-28 ans, — deux-cent-cinquante (250) points pour les 29-32 ans, — trois-cent (300) points pour les 33-39 ans, — trois-cent-cinquante (350) points pour les 40-49 ans, — quatre-cent (400) points pour les 50-59 ans, — cinq-cent (500) points pour 60 ans et plus.
Il existe au total six caractéristiques, celles-ci pouvant directement influencer l'issue des actions réalisées dans le jeu :
— les traits généraux : physique et personnalité, — les compétences : offensive,  défensive, technique et formation.
Enfin, si au moment de la validation de votre fiche vous autorisez l'équipe administrative à vous attribuer des bonus et malus, votre personnage n'est pas à l'abri de subir un petit coup du sort !
Voici une liste non-exhaustive de quelques compétences possibles. Libre à vous d'en piocher là-dedans ou d'en choisir d'autres :
TRAITS GÉNÉRAUX : physique : endurance, force, rapidité, vision nocturne, ... // personnalité : persévérance, orgueil, discrétion, ambition, superstitieux, susceptible, sensible, insolence, impulsivité, minutie, réservé, leader, extra/introverti, égocentrique, pessimiste/défaitiste, courage, stratège, cupide, avare, corruptible...
COMPÉTENCES : offensive : magie offensive, maniement d'armes (épée, dague, tir à l'arc...), combats sur terre/étendues d'eau/dans les airs, ... // défensive : magie défensive (bouclier magique, peau impénétrable, ... //  technique ("spécialité" acquise via les études, en travaillant ou sur le tas) : navigation en mer, cartographie, astronomie, potions/plantes médicinales, joaillerie magique, danse, écriture, peinture, ... // formation (liée aux connaissances et savoirs) : chef cuisinier, boulanger/pâtissier, religieux, forgeron, armurier, ébéniste, couturier, membre de la garde royale, cavalier, palefrenier, soigneur animalier, femme de chambre, nourrice, herboriste/apothicaire, médecin, ...
EVOLUTION DES PERSONNAGES
Certaines périodes irl sont bien moins propices que d'autres pour écrire, réfléchir à l'évolution de notre personnage et c'est tout à fait légitime. Pas de panique, nous avons pensé à une solution !
Chaque nouvelle intrigue aura son sujet de mise à jour où il sera possible de faire le bilan des actions de votre personnage : où il était, son éventuelle implication. Vous pourrez bien évidemment lancer les dés du destin pour orienter vos choix, avoir recours aux dés d'évolution spécialement créés pour l'occasion ou simplement expliquer en quelques mots ce qu'il advient de votre personnage.
Enfin, nous vous rappelons de ne surtout pas révéler le camp de votre personnage (pro-Phobos ou pro-Reine Weira). Celui-ci doit rester confidentiel puisque les membres des différents mouvements auront l'occasion de faire pencher la balance, que ce soit lors des intrigues ou en réalisant des missions.
Restez à l'affut, méfiez-vous de tout le monde et amusez-vous !
(Et je profite de cette publication pour relancer la recherche de staff, si ça peut vous intéresser ou que vous avez besoin d'informations supplémentaires, n'hésitez pas à me contacter)
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the-ninth-moon · 1 month
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( Banque de personnages) Laëris
L'Ordre du diamant vert ( 13 / 13 )
Cet ordre est celui de l'empereur et de ses proches, sa cour rapprochée, si l'on peut dire. Attention, spécificité pour les postes d'empereur et d'impératrice, il pourra y avoir une exigence plus élevée concernant l'activité (et certaines actions pourraient vous êtes imposées par le MJ - jamais sans vous en avoir informé, bien sûr).
 1/1 libre ;; l'empereur ( pv )  1/1 libre ;; l'impératrice ( pv )  
 4/4 libres  ;; les archontes - dirigeant.es politiques, magistrat.es des villes (archonte de Dynacairn en poste vacant, les archontes de Aermagh, Airedal et Orveil sont libres).  4/4 libres ;; les conseiller.es  - paroles honorables pour l'empereur, sorte de " ministres " (conseiller.e des armées en poste vacant)
 2/2 libres ;; les maîtresses impériales  - (la favorite en poste vacant)
 1/1 libre ;; lea chambellan  - officier.e de cours chargé.e du service rapproché de l'empereur (poste vacant).
Les ailes carmines ( 11 / 12 )
Guilde d'assassins impériaux, qui ne communiquent qu'à visage couvert avec l'empereur en personne ; nul ne connaît ne serait-ce que leur existence. iels sont les bras armés de l'Ordre, œuvrant en toute discrétion pour que le pouvoir en couronne d'or ne glisse pas de la tête de l'empereur.
  1/1 libre ;; Chimère - lea chef.fe de la guilde (poste vacant)  1/1 ;; Elytre  - lea guérisseur.se de la guilde (poste vacant)  0/1 ;; Cerbère - le conseiller (pris)
6/6 ;; Les Pourpres  - les assassin.es chevronné.es (dont 1 en poste vacant avec le personnage de Virago)  3/3 ;; Les Velours  - les assassin.es en formation, nouvelleaux arrivant.es dans la guilde, qui doivent encore faire leurs preuves. (dont 1 en poste vacant avec le personnage de l'Hydre)
Les voiles noires ( 13 / 13 )
Les voiles noires qui surgissent au loin, ornées de l'emblème impérial. Cet équipage a vocation à faire respecter la loi de l'empereur sur les mers des Abysses de Vassion, de gré ou de force.
1/1 libre ;; Pillard - lea capitaine du vaisseau  1/1 libre ;; Silex  - lea second  1/1 libre ;; BlackDog - lea cannonnier.e  1/1 libre ;; Vagabond - lea quartier-maitre
 9/9 libres ;; Les Corsaires  - les membres de l'équipage
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tarotdujour · 2 months
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Nouvelle lune 🌑 10 février 2024 00:00:44
Premier quartier 🌒 16 février 2024 16:02:06
Pleine lune 🌕 24 février 2024 13:31:19
Dernier quartier 🌘 3 mars 2024 16:25:25
La carte du jour est l'As d'Épée 🗡️
Symbolisant l'intelligence et la force de la pensée, cette carte, aujourd'hui, vous rappelle que vous êtes doté d'un esprit libre, fait d'énergie insufflée par et de l'univers. Les idées qui vous font grandir sont mises en action, tandis que vous les nourrissez, tandis que celles qui vous blessent avec une violence extrême disparaissent tout simplement, sans effort, comme une bourrasque de vent un matin entre le printemps et l'hiver. Les pensées positives et négatives qui sont en harmonie avec qui vous êtes sont décuplées, amplifiées, renforcées et elles fusent avec grâce et agilité dans votre esprit, en accord avec l'univers et votre être. Vous êtes guidé par l'amour, l'intelligence, le succès intrinsèque, interne, intérieur, et la joie vous habite et se traduit en créativité, action, repos et connection pure, infinie et d'une force invincible avec les gens que vous aimez. Ayez foi en vos actions, et continuer de simplement être, connectez vous à vous même, et donc à l'univers, et soyez présent.
Quelle chance d'être vous.
Merci de partager cette carte si elle résonne en vous.
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traitor-for-hire · 2 months
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Transport de troupes, évacuation de Yavin — sept ans plus tôt
Cassian essayait de ne pas trop s’appuyer sur elle, Jyn s’en rendait bien compte, mais il souffrait tellement qu’elle supportait quand même le plus gros de son poids.
Ils parvinrent à la baie médicale et elle l’aida à s’asseoir sur un lit libre. Quand il eut repris son souffle, il leva la tête. « Ce ne sont pas mes quartiers.
— C’est pour ça que tu es le meilleur espion de la Rébellion ? » Elle regarda aux alentours, à la recherche du médic ou du med-droïde le plus proche.
« Jyn, vraiment, je vais bien, je –
— Ne savais pas où nous allions avant d’y arriver. » Parce qu’elle avait envie de chasser les cheveux qui tombaient dans les yeux de Cassian, elle posa les mains sur ses hanches, en le fixant d’un air sévère. « Tu as été déchargé trop tôt.
— Ils avaient besoin des lits », marmonna-t-il.
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memoire2cite · 6 months
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André Lurçat a déjà travaillé à Villejuif. En 1933, il est l’architecte du groupe scolaire Karl-Marx. La mort prématurée de Paul-Vaillant Couturier et la Seconde Guerre mondiale ne lui avait pas permis de mener à terme l’ensemble du projet, construire un quartier complet autour de l’école. Ce qu’il réalisera 25 ans plus tard avec la cité Paul-Vaillant-Couturier. En 1964, les travaux de la première tranche, soit 460 logements, sont terminés. Elle comprend deux ensembles:Une seconde tranche de 80 logements a été ajoutée au projet initial, à l’est de la cité, au-delà de la rue du Clos Fleury. Les trois immeubles de quatre étages ont été achevés en 1966. Ce qui porte le nombre total de logements à 540. Les architectes ont voulu un développement équilibré et une organisation harmonieusement distribuée de la cité. Chaque espace se présente avec une structure particulière sans apparaître fermé sur lui-même grâce à des axes de communications variés : rues ouvertes à la circulation, voie piétonne, mail bordé d’arbres.Selon ses concepteurs, la place Paul-Éluard devait être "un vaste espace libre où les habitants peuvent organiser, sous un quinconce d’arbres à hautes tiges, fêtes, rassemblements, bals et autres manifestations populaires." ! Les 3 immeubles à gauche du plan (entourés en rouge) correspondent aux 80 logements de la 2e tranche. Au 1er plan, le bassin. Au second plan le monument dédié à Paul Vaillant-Couturier.
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mrlafont · 11 months
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Soleil alcoolisé, tu ne vaux rien ! Non. Provoquer le rire chez un ami, le merci, l’accolade, la main tendue, le sourire complice. Ça mon vrai dieu, ça, c’est la vie. Garde-les, tes bières du désespoir, tes bières de l’ennui. Je ne veux aimer que la tendresse entre deux âmes vraies qui se connaissent et qui s’aiment. Quand est-ce que j’arriverais à te choper le cou, ennui fumier, à l’instant même où tu t’en vas étendre ta morsure sur mon âme ? Je t’aurais. Créer, mon vrai dieu, créer, c’est cela mon vrai pays, ma vraie terre de repos et là où je veux vivre pour de bon. Un jour, je vous le dis, à vous, pourris démons, je quitterais vos enfers merdiques. Car je sais que je suis fait pour le bonheur. Comment le sais-je ? Car le bonheur me rend heureux, et que vos terres m’ont été infertiles. Allez, salut. C’est déjà terminé. Je vous quitte. Je vous parle de loin déjà. J’ai quitté la rive. J’ai gagné. Côtes sauvages, campagnes bourdonnantes, neon lights des villes, quartiers de ma jeunesse, peu importe. Je vous ai vidé de toutes vaines espérances, de toute satanique poésie. Moi, je m’en vais dire “Bien le bonjour !” aux gens, avec le cœur libre et franc. Je m’en vais tout réussir... Je viens d’éclater ma mémoire au sol. Tous les mauvais rêves, les angoisses inutiles... Je suis fou ! Non, je ne suis pas fou ! Je viens de quitter cet énorme moi-même que je croyais être moi-même ! C’était ça ma folie ! Eh ! c’est fini. Fini ! Fini, fini, fini ! Tous les dimanches de l’âme, ma chambre maudite, la nausée de vivre, et... l’ennui ! Fini, fini, fini ! J’ai trop bien compris... comment les choses sont en vérité... simples !... gratuites... Je me fous, de la médiocrité générale, de mon incapacité à..., des femmes, des autres, de la société, des news, de ma “carrière”. Papa ! Ça va ? Moi ça va. À plus ! C’est moi ! C’est moi qui décide comment je veux que mon monde soit. C��est tout ! Tout oser.
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thomas-querqy · 4 months
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A Brno (Tchéquie), la villa Tugendhat tient la vedette auprès de tous ceux qui s'intéressent à l'architecture du XXe siècle, en particulier à l'architecture de l'entre deux guerres, moment d'émergence de l'architecture moderne, avec notamment l'école du Bauhaus. Ludwig van der Rohe, qui en fut l'un des directeurs, l'a conçue en 1930.
Son inscription au patrimoine mondial de l'UNESCO a permis une belle rénovation en 2001, mais pour la visiter (en petit groupe), il faut s'y prendre plusieurs mois à l'avance. A défaut, comme nous, vous pourrez l'admirez de l'extérieur puisque l'accès au jardin reliant la villa Löw-Beer en contre-bas est libre.
Quoi qu'il en soit, vous vous consolerez sans difficulté avec pas moins de 760 constructions référencées sur ce site :
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Parmi elles, cette villa a titillé ma curiosité par son nom : "villa pour deux jeunes hommes". L'architecte Otto Eisler l'a faite construire pour lui et son frère Mořic, une maison pensée parfaite pour deux jeunes passionnés de sport, de musique et collectionneurs, recevant en nombre intellectuels et artistes.
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R.A. Dvorský et ses Melody boys
Je ne fus guère étonné de lire dans la fiche wikipédia d'Otto Eisler qu'il a été persécuté par les nazis pendant l'occupation allemande de la Tchécoslovaquie parce qu'il était à la fois juif et présumé homosexuel. "En avril 1939, il fut arrêté par la Gestapo et incarcéré à la prison de Špilberk, où il fut apparemment torturé. Lorsqu'il fut mis en congé, il s'enfuit en Norvège, où il arriva le 21 février 1940. Après l'invasion de la Norvège par l'Allemagne, il tenta de fuir vers la Suède mais fut blessé par balle à quelques mètres seulement de la frontière, puis déporté à Auschwitz à bord du SS. Donau. Là, il retrouve son frère Mořic (Moriz), avec qui il survit à la marche de la mort vers Buchenwald."
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“Les frères” Rudolf Koppitz, 1928.
Ces deux frères qui vivaient ensemble m'ont rappelé une visite à l'hôtel Martel dans le XVIe arrondissement de Paris, construit peu avant, par un autre grand architecte du "Mouvement moderne", Robert Mallet-Stevens :
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laupiehouppette · 5 months
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Rien ne dure pour toujours - Se perdre pour se retrouver - Chapitre 7 : Un écho de...?
----------------------------------------------- { Index chapitre }
Dans l’usine, chacun est à sa tache. Dans les premiers postes, on y prépare et répare toutes les pièces pour l'assemblage ; la vitre, les caisses de bois, les composants. Tout est chargé sur des chariots et expédier aux divers postes qui monte à la chaîne, sur un grand tapi convoyeur, les différentes parties des précieux appareils. Une foi finie, ces derniers sont envoyés au poste de calibrage ; la dernière étape avant de passer sous l’œil attentif du contrôle qualité.
Ceux en charge de ce poste gèrent également les lieux et prennent toutes les décisions majeures dans l’usine. Bien que ces derniers administrent presque tout, personne n’a jamais vu de qui il s’agissait. Personne n’est jamais sorti du mystérieux local. Tout le monde ignore qui, et combien travaillent à ce poste.
Cela fait presque un mois qu’il est dans l’usine. À son arrivée, le chef de plancher, que tout le monde appel Jo, qui travaille au poste de calibration et gère les équipes, l’a assigné au poste de désassemblage, la ou les appareils rejetés par le contrôle qualité finissent. C’est ici que tout le monde commence, cela permet de se familiariser avec les différentes pièces et parties de l’appareil. Les appareils qui ont simplement besoin d’un ajustement sont renvoyés au poste de calibrage, pour les autres, c’est le recyclage : les composants sont renvoyés à leur point de départ pour y apporter les correctifs si nécessaire, soit recycler pour en faire de nouveaux. Une belle organisation.
Mais dernièrement, beaucoup de télévisions sont rejetées, soit, car pas suffisamment calibrées, soit, car défectueuse.
Défectueuse ou complètement explosées.
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Pour une raison étrange, certains appareils reviennent du contrôle qualité dans un état lamentable : des appareils carbonisés, des écrans explosés, des caissons brisés. C’est d’ailleurs le cas du téléviseur qu’il est en train de désassembler. Comme d’autres, en plus d’avoir de toute évidence explosé, semble également, aussi étrange que cela puisse paraître, avoir fondu, au vu des formes improbables que ces derniers ont pris. Dans ces cas-là, il n’y a pas grand-chose à récupérer. Il se demande bien quel peut être la cause d’une telle chose. Qu'est-ce qui peut bien faire fondre ou tordre une télé de la sorte? Quelque chose lui dit qu'il ne préfère pas le savoir. Quoi qu’il en soit, il récupère le peu qui peut l’être.
L’alarme de fin de journée retentit. Enfin ! Demain, il a quartier libre et peut rentrer à sa vraie maison si il le souhaite et il y compte bien. Bien que l’usine offre des dortoirs et même les repas du midi aux employés qui demeurent loin, il n’y a rien de mieux que son vrai chez-soi. Comme les autres, il prend ses affaires pour se rendre au tramway, mais avant de partir, passe dire le bonsoir à Jo, afféré au poste de calibrage.
Quelques employés terminent de calibrer leur dernière télévision et une fois satisfait , ils les poussent sur le convoyeur pour être envoyés à la salle de contrôle qualité. Il aperçoit Jo réglant lui aussi son dernier poste de télévision. Ce dernier le remarque immédiatement, malgré sa concentration. En même temps, il est assez dur à rater, il est tellement grand.
“ Ah, Morlin , comment ça va ? ” Salut-il.
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“Très bien, j’ai hâte de rentrer, je n’ai pas pu la semaine dernière, avec tout ce travail. ” Souffla-t-il fatigué.
“Oui, ils sont pointilleux dernièrement. ” Il partage que le nombre de télés explosant de façon inexpliqué le consterne également. Il lui arrive même parfois d'en entendre une exploser en fracas, ce qui ne manque jamais de le faire sursauter lui et d'autres.
“Cette télé me donne du fil à retordre, pas moyen de la régler”. À l'aide de tournevis spéciaux, il calibre tant bien que mal le récepteur et l' émetteur, tous deux dissimuler derrière les deux boutons à cadrans. JO inspecte avec attention le son et l’image, mais peut importe se qu’il semble essayer, l’image peine a rester stable. Il finit par retirer son casque avec exaspération. “ Rien à faire, les récepteurs-émetteurs sont sûrement défectueux. ” Lâcha-t-il en fouillant dans ses poches. Il sortit un crayon et alla marquer une croix sur l’écran, mais le crayon était de toute évidence à court d’encre. “ Arrh, à sec. Tu peux l’amener directement au poste de désassemblage ? Inutile de l’envoyer au banc d’essais, ils ont horreur qu’on leur envoie des télés défectueuses.” Demanda-t-il en quittant. “Et rentre bien te reposer, tu as deux jours cette fois !” Déclara Jo avant de partit aux vestiaires prendre ses affaires.
Deux jours? Et bien c’est pas de refus.
Morlin s’apprêtait a aller chercher un chariot pour amené la télé récalcitrante au poste de désassemblage, quand une idée lui traversa la tête. Et si… Et si il essayait de calibrer cette télé. De toute façon, elle est bonne pour le recyclage. Il voudrait voir ça de plus proche, ça le familiariserait davantage avec les engins, et puis il peut bien faire ça pour s’amuser un peu. Il met le casque sur sa tête, et comme son collègue, commence à tourner dans un sens et dans l’autre les gradateurs dissimulés dans les petits trous, inaccessibles sans outils adaptés. Il essaie quelquefois, mais, en effet, rien d’autre qu’une image distordue et un son cacophonique. Il est sur le point de laisser tomber, quand il entend un son particulier, comme un chant. Aurait-il trouvé ? Il écoute attentivement, mais le son est terriblement brouillé.
Il pousse un des cadrans un peu plus et le bruit devient plus fort et définit, une image commence même a apparaître à l’écran, mais, ça reste brouillé.
Au fur et à mesure qu’il affine le réglage, il commence a ressentir quelque chose de grisant. De la nervosité ? De l’excitation ? Il ne saurait dire.
En plus du son, l’image commence à se définir : plusieurs cercles avec a leur centre, un triangle noir, surmonté d’un symbole représentant un œil, et aux quatre coins , des cercles noirs avec un triangle en négatif avec le même œil dans chacun. Avec les dégradés de gris, et toutes ces lignes, il s’agit sans aucun doute de l’image test. Mais tout comme le son, l’image est recouverte d’un brouillard de statique et oscille constamment. En effet, la qualité n’atteint pas du tout celle qu’il a pu voir sur d'autres téléviseurs, notamment chez lui.
Chez lui ! Il devrait rentrer au lieu de perdre son temps sur cette télé défectueuse. Ça fait deux semaines qu’il n’est pas rentré, il doit manquer à sa femme autant qu'à lui, surtout qu’elle est seule a la maison. Il se débarrasse du casque et éteint la télé avant de partir chercher un chariot. Il a eu du mal à en trouver un vacant avec tous ces rejets et bris. Il s’empresse de revenir, quand il remarque que la télé n’est plus là. Ah, quelqu’un s’en est occupé ? Il aperçoit le gardien de nuit et lui demande où est la télé.
“ La télé qui était là ? Oui, quelqu’un avait oublié de la pousser sur le convoyeur.” Indiqua-t-il banalement.
 “ Il ne fallait pas, elle était défectueuse ! ”
“ Et bien ils l’enverront au désa -” Le gardien fut interrompu par une courte et puissante alarme résonnant dans toute l’usine. Toutes les machines qui tournaient encore se mirent à l’arrêt. Morlin et le gardien s’échangèrent un regard consterné, sans se dire un mot.
Avec l’arrêt des machines, un calme envahi l’usine et les voix d’ouvriers se firent entendre, s'interrogeant sur le changement d’ambiance. “ Hey ! On peut plus sortir ! ” s’exclama une voix au loin.
Les lumières du plafond s’éteignirent et furent remplacées par celle d’urgence. Le bâtiment fut alors plongé dans la pénombre. Il a un très mauvais pressentiment. Il sent l’angoisse montée et le calme plat des machines n’arrange rien. Après ce qui sembla une éternité, un grésillement se fit entendre dans tous les haut-parleurs de l’usine. Lui et le gardien sursautèrent au bruit soudain.
“Que celui qui a configuré cet appareil se présente immédiatement. ” Une voix d’un ton et timbre neutre sortie des interphones. Sur le mur du local du contrôle qualité, une lumière s’alluma un peu plus loin sur le mur, éclairant une porte dans la pénombre de l’usine.
Quelques ouvriers curieux étaient revenus à l’atelier. Des murmures commencèrent à s’élever. Morlin regard la porte avec appréhension. Pourquoi ils veulent le voir ? C’est si grave que ça d’envoyer une télé mal calibrée? Il garde à l’esprit qu’ils semblent plus exigeants qu’à l’accoutumer. Est-ce qu’il va simplement recevoir un avertissement ? Il ne peut qu’espérer que ceux qui sont derrière cette porte voudront bien comprendre qu’il s’agit d’un simple accident, que cette télé était évidemment défectueuse et allait être envoyé directement au désassemblage, si cela n’avait pas été d’une petite erreur de chacun. Il ne veut pas blâmer ses deux collègues, mais il n’est pas n’ont plus le seul responsable dans cette situation. Abattu, il se dirige d’un pas traînant vers la porte qui l’attend.
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“ Qu’est-ce qui se passe ?” Demanda Jo en arrivant à grands pas. Il aperçut Morlin, l’air grave, au pied de la porte illuminée, mais ne compris pas toute de suite. C’est quand il remarqua que la télé récalcitrante qui se trouvait au poste de calibrage un peu plus tôt, n’y était plus, mais qu’elle n’était pas non plus sur le chariot.
***
Morlin entra dans le local. Il s’attendait à voir d’autres ouvriers, dans une salle munie d’outils spéciaux pour s’assurer de la qualité des téléviseurs, mais a sa plus grande surprise, personne. La salle est surprenamment vide et minimalement équipée, plongée dans la peine-ombre.
Il peut apercevoir quelques télévisions sur le convoyeur à l’arrêt, qui se divise en deux , les guidant à l’aide d’aiguillages, soit vers l’emballage, soit au recyclage. Parmi elles, une télévision, sur un établi, devant une autre télévision. Il s’approche, la boule au ventre. Un téléviseur, sur un établi à part, est relié à une multitude de câbles disparaissant dans l'obscurité plus haut. Un étrange lueur rosé émane de l’appareil.
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Au vu de la qualité de l’image et du son impeccable, il s’agit sans aucun doute du modèle de référence. Rien à voir avec celle qui se trouve en face, la sienne, qui semble crier à l’agonie par moment. Il peut bien voir à quel standard les appareils sont supposés répondre. C’est pour cela qu’ils l’ont appelé ? Pour lui montrer le standard de référence ? Ça ne serait pas plus mal. Il n’a pas envie de rentrer chez lui pour annoncer qu’il est viré après à peine un mois.
C’est bien beau tout ça, mais où sont ceux qui l’ont appelé, il ne voit personne. Comment ce secteur fonctionne si il n’y a personne de présent ?
“ Mr. Morlin Hiroichi. Nous nous doutions que c'était vous qui avez calibré ce poste. ” Surgit de nulle part, la même voix de tout à l’heure. Morlin sursauta, cherchant la source. Il fut surpris qu'ils connaissent son nom, mais plus surprenamment encor : comment savent-ils que c'était probablement lui le responsable? Il est tenté de leur demander ce qu'ils veulent dire par là, mais ce n'est pas vraiment le moment de poser des questions.
“ Oui… ” Il marqua une pause, cherchant la meilleure façon d’expliquer simplement la cause de cet incident avant qu’ils ne tirent des conclusions, mais ce fut lui qui fut pris de vitesse.
“ Ce n’est pas votre attribution, n’est-ce pas ?” Questionnèrent-ils. Il sait qu’il aurait du se même de ses affaires, mais il voulait juste essayer. “ En effet, cette télé n’aurait jamais dû arriver là. Désolé… c’était just -.” Il fut abruptement interrompu dans son mea-culpa.
“ Oh, mais il ne faut pas être désolé.” Coupa la voix. Comment ça, il ne faut pas ? Il… Ils ont pourtant un peu merdé quand même, ils ont du perdre du temps a inspecté une télé qui ne vaut rien. “ Cela aurait été très dommage que cet appareil ne vienne pas jusqu’ici.” Morlin ne saurait dire si une mauvaise blague est en train de lui être jouée. Encore mieux, avec qui converse-t-il depuis le début ? Mais pour l’instant, qui que ce soit qui parle, il semble qu’ils ne soient pas contrariés, même au contraire, ils semblent même ravis.
“ Je ne comprends pas, cette télé est loin de répondre au standard. Le récepteur-émetteur ou je ne sais quoi, serait défectueux d’après mon collègue.” Il tenta d’expliquer dans sa confusion.
“ C’est exact. La pièce a un défaut. Mais vous en avez malgré tout tiré un signal exploitable. ” Firent-ils remarquer.
“ C’ét… C’était un coup de chance, un accident ! ” Protesta-t-il. Aucune chance que ce soit autre chose que de la chance. Même Jo n’a rien pu en tirer. Il ne veut et ne peut pas laisser croire à eu manœuvre volontaire de sa part, il y aller au pif, à l’instinct, juste pour voir.
"Vraiment?" Ils ne semblèrent vraiment pas convaincus. "Allez chercher un des appareils sur le convoyeur et installé le à la place de votre ‘accident’. ” Bon, puisqu’ils insistent…Comme demandé, Morlin alla chercher un des appareils validés et l’installa à la place de la l'appareil responsable de son malheur.
“ Bien, vous devriez trouver les outils nécessaires sur un des établis. Pas besoin de casque” Indiquèrent-ils . Morlin regarda autour de la pièce et repéra rapidement les dit établis. Il s'y dirigea et parmi les outils, il trouve les deux tournevis spécialisés. Impossible de les confondre avec des tournevis ordinaires, avec le même symbole d'un œil dans un triangle en guise de tête, identique à ceux vus sur l'image test . Il retourna au prêt de l’appareil, incertain de comment il va faire pour se tirer de ce mauvais pas.
“ À présent, retirez les caches et faite se que vous avez a faire. ” Quel dommage, il va gâcher une télé parfaitement calibrée, mais si il ne veut pas les contrarier, il doit essayer.
Il alluma la télé et l’écran de test apparu, accompagné d’une note mélodique. Il commença par remettre a en désordre le calibrage, afin de partir de zéro. Bien. Maintenant, il doit retrouver le bon réglage. Nerveusement, il commença par essayer quelque position au hasard, comme il avait fait toute à l’heure, mais ce n’est pas concluant. Après quelque essai infructueux, il commence à passer d’une position à la suivante rapidement. L’appareil émet des hoquets à être balancé d’un réglage à l’autre. Peut importe le nombre de positions qu’il essayer, il ne parvient pas a trouvé la bonne. Il commence à paniquer. Il tourne dans un sens et dans l’autre, mais rien a faire… Rien ! Rien ! Rien ! Il doit trouver, sinon.
“ Du calme, prenez votre temps.” Intervient la voix, toujours aussi calme.
Ils... Ils ont raison, il fait n’importe quoi. Il doit se calmer et se concentrer. Il prit une grande inspiration et soufi longuement. Il marqua une pause, prenant le temps de retrouver son calme. Il reprit les tournevis et cette fois-ci, il tourna lentement les cadrans et se contenta de tourner et d’écouter.
“ Ne pensez à rien… Ne pensez à rien d’autre qu’à régler la transmission… ” Lui instruisit lentement la voix.
D’accord... Régler la transmission… Régler la transmission…
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Sans le savoir, il fermi les yeux , ne regardant plus l’écran.
Il continue de tourner lentement les cadrans. Au fur et à mesure qu’il tourne les tournevis, une étrange sensation parcourt son corps, comme plus tôt. Oui, il sent quelque chose. Quelque chose de… Il ne saurait pas dire. Quelque chose de… familier ? Il sent à nouveau son cœur palpiter, mais cette fois-ci, ce ne fut pas de panique. C’était quelque chose de bien plus intrinsèque, viscéral. Il n’arrive pas a comprendre la source de ce sentiment, la seule chose qu’il sait, c’est qu’il veut s’en approcher.
Le sentiment devient de plus en plus fort. Tout autour de lui disparaît, ce n’est plus que lui et cette sensation étrange. La tonalité devient de plus en plus forte, mais pas que : une mélodie, un chant semble venir se définir. Un chant avec une voix qu’il pense familière, mais il ne parvient pas à se rappeler de qui ou de quoi il pourrait s'agir.
Il y est presque.
Un bruit métallique l’arracha de sa transe. Il revient brusquement à lui, déboussolé. Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Il recule de quelque pas, peinant à reprendre pleinement conscience de son entourage. Qu’est ce que c’était que ça ? Il se masse le crâne, essayant de chasser le brouillard de son esprit. Qu’est-ce qu’il était en train de faire déjà ? Son pied accroche quelque chose. Quel maladroit, il avait échappé ses outils. Mais maintenant il se rappelle de ce qu'il faisait. Il était en train de calibrer cette télé. Il secoua la tête, finissant de chasser le voile de son esprit, puis ramassa ses outils pour continuer. Mais quand il retourna a au téléviseur, il constata que ce dernier affichait l’image test avec une netteté impeccable, et le son… pas le moindre parasite. C’est lui qui a fait ça ?
Derrière lui, le téléviseur contrôle émit différents sons et images, que la télé fraîchement calibrée répliqua à la perfection. C’est donc comme ça qu’ils tests. Le défilement d’images et de sons continue, jusqu’à revenir avec l’image et le son par défaut.
Alors ? Verdict ?
“ Excellent ! Parfaitement excellent !” Se ravit la voix dans l’interphone. Il souffle un bon coup, s’assaillant sur la télé qui la mit dans cette situation. Il ne revient pas de ce qu’il a réussir à faire. Il se demande bien comment ils font pour le voir et l’entendre, mais quelle importance, ils sont satisfaits et c’est ce qui compte.
“ Félicitations, vous êtes promus au poste de calibreur ! ” Déclarent-ils.
A-t-il bien entendu ? Promus au poste de calibreur ? Il doit rêver. Après si peu de temps et aussi facilement ? Il a trop travaillé et il est en train de délirer. Le poste de calibreur est un des postes les plus importants ; même le plus impeccablement monté des téléviseurs ne vaut pas grand-chose sans un bon calibrage, n’étant rien d’autre qu’une boite bruyante.
“Je ne sais pas quoi dire… vous êtes sur ?” Se frottant la tête.
“ Cela nous ferait grand plaisir d’avoir votre talent à ce poste si délicat.” Enrichirent-ils.
Ils ont l’air sûr d'eux. Une telle promotion, si rapidement, ça ne se refuse pas.
“Et bien… avec plaisir. Merci beaucoup.” Répond-il confus, en espérant qu’il restera à la hauteur de leurs attentes.
“ Merveilleux. Vous pouvez maintenant disposer.” Continuèrent-ils.
“Merci” Morlin salua, sans être sûr qu’il soit vu et se dirigea ver la porte par ou il est rentré.
“Attendez !” Intervient la voix à nouveau. “Ramenez donc votre télévision à la maison. Nous aimerions la savoir chez vous.”
Une promotion ET une prime ? Quelle soirée.
***
Dans l’atelier, Jo fait les cent pas.
“Mais qu’est-ce qu’ils font ? Qu’est-ce qu’ils font ?” Répéta-t-il.
Les autres employés étaient déjà partis depuis un moment. Peu de temps après que Morlin fut entré dans le local du contrôle qualité, les portes se sont déverrouillées, permettant aux ouvriers de partir. Mais seul Jo et le gardien de nuit étaient restés.
“Tu devrais y aller. Le prochain train arrive dans quelques minutes.” Tenta de raisonner le gardien.
“Si j’avais marqué cette saleté, il n’aurait pas été convoqué !” S’énerva-t-il.
Le gardien de nuit soupira. “Je comprends… Et si je m'étais mêlé de mes affaires -.” Il s’arrêter quand du bruit derrière la porte se fit entendre. Quand la porte s’ouvrit, Morlin sorti de la salle et, sur un chariot, une télévision flambant neuve.
 “ Morlin! Alors ? Qu’est-ce qu’ils ont dit ?” Se précipita son collègue. “C’est quoi cette télé ? C’est…” Il interrogea avec inquiétude.
Morlin, toujours un peu abasourdi par la nouvelle, peina à répondre. “ Promotion…” Il murmura.
“Pardon ?” Répond Jo incrédule.
Des cloches du prochain train se firent entendre au loin.
Je t’expliquerais dans le train. Tu m’aides à transporter ce truc au centre des livraisons?
***
“Et bien ça alors. Pendant un moment j’ai cru qu’ils t’avaient viré et donné la télé pourrie comme mauvaise blague.” Plaisanta Jo.
“Moi non plus je ne m’attendais pas à ça ce soir… Quand je vais annoncer ça à Marly…”
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Le reste du voyage de retour se fit dans la bonne humeur. Jo proposa de fêter avec sa femme. Ça ne serait vraiment pas une mauvaise idée. Même si elle aime cuisiner, elle n’aura pas à concocter un repas de dernière minute pour ce soir un peu spécial.
***
Dans l'appartement, madame Marly regarde son émission préférer, le chef Radis, un spécialiste des petits plats à partir de pas grand-chose. Avec la livraison hebdomadaire de nourriture qui se fait maintenant attendre depuis bientôt 3 semaines, elle est autant à court d'idées que d’ingrédients.
L’émission toucha à sa fin quand on frappât à la porte. Serait-ce justement enfin la livraison tant attendue des vivres? Cela tomberait bien. Quand elle ouvrit la porte, ce ne fut pas le vieux livreur, ce fut une bien meilleure visite. Elle est ravie de revoir son mari , deux semaines sans se voir, ça fait long.
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Il rentra et embrassa sa femme. Ça fait du bien de se revoir. Elle lui demanda comment ça se passait au travail Il n’allait pas lui mentir, ça se passait très bien.
Avant de lui annoncer la nouvelle, il devrait aller se changer. Et puis il a bien envie de revoir la maison. Rien n’a changé, ou presque, elle semble moins encombrée. Il alla jusqu’au fond du couloir. La chambre près de la salle de bain a toujours été un mystère pour lui. Il s’agit bien d’une chambre a couché, mais il ne comprend pas pourquoi il y aurait une autre chambre, si ils ont en as déjà une pour eux deux. En plus le lit est trop petit pour un invité. Bof, il n’a pas la tête à ça, il va plutôt aller se changer ; ils ne doivent pas trop traîner si il veulent avoir une place au restaurant.
Après s'être changé, Morlin rejoint Marly. Elle se demandait bien ce qu'elle pourrait faire à dîner. Déjà quel n'attendait pas à ce que son gendre rentre ce soir, il ne reste pas grand-chose, à part du riz et quelques soupes en poudre.
"Laisse tomber ça, que dirais-tu d’aller au Gallina?" Demanda-t-il tout sourire.
“Oh, ça fait tellement longtemps. Mais c’est dispendieux non?” Il est vrai que ce restaurant, bien que sans être gastronomique, n’est pas à la portée de toutes les bourses. C’est probablement le seul restaurant dans la ville, a proposé autre chose que des soupes et ragoûts de viande à la fraîcheur (et origine) discutable. La spécialité, pour ne pas dire l’exclusivité du Gallina, est la volaille et ses dérivés, et fraîches s'il vous plaît. Elle lui demanda la raison d'une telle proposition.
“J’ai quelque chose à t’annoncer, mais c’est une surprise ”
***
Il approche de la maison, c’est très tranquille en ce début de soirée, c’est l’heure de manger… pour la plupart. Puisque les vivres commencent à manquer dans l'appartement, Mono est parti en quête de nourriture. Malheureusement, elle n’a pas été fructueuse et il est revenue les mains et l’estomac vide.
Il a tellement faim qu’il est tenté de mangé une des plantes qui pousse entre les fissures du béton, mais la dernière fois qu’il a mangé quelque chose provenant d’une plante, un des petits trucs dans une coque toute dure qui tombait du grand arbre dans le parc, il a eu mal au ventre et a régurgité le peut qu’il avait mangé se jour là… Pourtant, il voyait de drôles de souris rayées en prendre. Il a aussi déjà essayé de manger les feuilles des arbres, mais le goût était affreux, amer.
Oui il est affamé, mais s’il tombe encor plus malade que l’autre foi, comment il va aller chercher de la nourriture ? Il risque d’être malade, chose qui pardonne peu, et d’avoir toujours faim, mais s’il ne mange pas bientôt, il sera trop faible pour partir en quête de nourriture ou trop lent pour échapper aux dangers (pareil s’il devait tomber malade). Un dilemme bien compliqué.
Peut-être qu’il pourrait essayer juste une bouché, juste pour voir si une de ces plantes est au moins comestible, pour les prochaines fois.
Mono observe les quelques verdures qui sortent du béton. Il y a des touffes, des feuilles au bord dentelé, toute sorte d’autres plantes aux diverses feuilles et apparence. Il jette son dévolu sur une plante à grosses feuilles, affublé de tiges couvertes de minuscule bourgeon. Les feuilles ont l’air coriaces et dures à manger, mais les tiges, elles, ont l’air plus tendres ( et mangeables). Il mâchouille un bout, pour tester, et le goût est assez particulier, ça à presque que le goût de champignons, mais en plus vert. Pas mauvais, pas mauvais du tout même, ça pourrait être meilleur… si il avait quelque chose. Il en prend quelque petite bouchée et , avec un peu de chance, cette plante pourra le dépanner dans le futur, si elle ne donne pas mal au ventre.
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Maintenant, à la maison.
Resté avec des ‘parents’ adultes à l’avantage de conférer une (très) relative sécurité et stabilité, surtout la nuit. Ces adultes représentent néanmoins toujours une menace, de par leurs réactions imprévisibles aux 'dérangements', quand ils ne leur arrivent pas de marcher ou s’asseoir, même par inadvertance, sur un enfant qui ne se serait pas écarté à temps. Aussi, pour pouvoir rentrer se mettre à l’abri tous les soirs, il est préférable de ne pas trop s’éloigner et donc, restreins la zone de recherche de nourriture. Et puis, tôt ou tard, les adultes des lieux ne ‘tolèrent’ plus leurs petits locataires clandestins et il est préférable d’avoir levé le camp avant que cela arrive.  Mais pour l’instant, en se qui le concerne, il y a plus d’avantages que d’inconvénient.
Une foi rentrée dans le bâtiment d’habitation, Mono passe comme à son habitude, par les conduits de ventilation. En chemin, il croise un visage amical. Un garçon un peu plus grand que lui, vêtu d’un pull rouge et d’un chapeau.
“Hey Tomah !” Chuchote-t-il en faisant des signes de la main. Le garçon, content de voir son ami, lui répond d’un signe de la main également et le rejoint.
“Mono ! Comment tu vas ?” Demande-t-il à voix basse.
Mono haussa les épaules, ça pourrait être mieux, mais ça pourrait être pire. Mono demanda quelques nouvelles d’Olivie, si elle va mieux. Tomah ne cacha pas sa peine. Elle se remet toujours de la mort brutale de sa sœur. Voir sa sœur être dévorée vivante devant ses yeux, et ne pouvoir rien faire d’autre que de se cacher pour ne pas être la prochaine… Il y a des expériences plus plaisantes. Tomah a bien essayé de lui changer les idées, en l'emmenant avec lui pour les quetes de nouriture, mais elle n’ose pas l’accompagner, croyant encor que c’est de sa faute si sa sœur est morte. Mono ne put que compatir, il sait exactement ce que ça fait ; il a déjà eu la malheureuse occasion d'assister à une scène semblable. Il en a des frissons juste à y repenser. Les deux garçons échangèrent un silence maussade.
Mieux vaut parler d’autre chose.
Ils demandèrent à l’un et l’autre comment se passait la recherche de nourriture, et tout comme pour Mono, Tomah n’était pas mieux loti. Lui aussi dépend des restes de repas de ses adultes, qui sont eux-mêmes dépendants en partie du vieux livreur. D’ailleurs peut être que…
“ Est-ce que tu les as vues ? ” Demande Mono,
“ Non, pas même sa roulante toussante.” Déplore Tomah.
C’est embêtant. Ça veut dire que l’homme et sa vielle roulante ne sont peut-être même pas dans le coin. Si ça se trouve, l’un d’eux, voir les deux, sont trop malade pour venir distribuer la nourriture aux adultes et monstres de la ville. Ils toussaient tous les deux beaucoup la dernière fois qu’il les a vues. Si ça continue, il va falloir aller bien plus loin que d’habitude, partir plus d’une ou plusieurs journées, et rendu là, autant partir pour de bon.
“On cherche à deux la prochaine fois ? ” Suggérera Tomah. Mono acquiesce sans hésiter. D’habitude, chacun sort de son côté quand le besoin s’impose ; il est rare que les besoins correspondent au même moment. Mais là, oui. À deux, ils auront un peu plus de mobilité, de force pour surmonter les obstacles et surtout, plus de yeux et d’oreille. Ça serait encore mieux si Olivie venait, elle est tellement agile, mais elle a encor besoin d’un peu de temps. Ils se débrouilleront bien sans elle.
“ Au grand arbre demain ?” Demande Mono.
 “ Au levé des nuages.” Confirma l’autre garçon. Sur ce, ils se dire à demain et rentraire à leurs abris à chacun.
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Quand Mono rentre, il remarque que la maison est différente : il trouve l’endroit bien tranquille, même trop tranquille. D’habitude, il y a toujours la télé d’allumée, même en fond. Mais là, pas un son, pas un bruit dans toute la maison. Il va voir au salon, et comme il pouvait s’y attendre, la télé est éteinte. Un doute le parcourt. Il espère que se n’est pas se qu’il croit, ça ne peut pas être ça, elle est loin d’être ravagée par cet écran, pas autant que les autres adultes qu’il a vues être aspirées, ne laissant que leurs vêtements derrière.
Les vêtements ! Si il ne trouve pas les vêtements vides… Il cherche au alentour et, il ne la trouve ni a la cuisine ne dans la grande chambre ou elle dort, nulle part. Pas la moindre trace de sa mère, pas même des vêtements vides. Ouf… Ce n’est apparemment pas pour ce soir…
Alors elle serait sortie ? Peut-être qu’elle aussi, elle ne pouvait plus attendre la livraison de nourriture. Si tel est le cas, il ferait bien de l’attendre. Quand le monsieur vient apporter de la nourriture, elle range la nourriture dans les placards trop hauts , et le reste dans la grosse armoire froide qui est bien trop dure à ouvrir. Donc, dès qu’elle rentre, il va devoir se dépêcher de prendre ce qu’il peut attraper sans trop de difficulté et aller le cacher dans sa chambre.
Il aurait voulu demander de l’aide à Tomah, mais c’est beaucoup trop dangereux. Contrairement à lui, si ils se faisaient repérer, son ami pourrait se faire tuer, frapper d’un coup de pied ou écraser à coup de balai. Simplement imaginer le corps à peine reconnaissable de son ami dans une mare de sang, le glaça d’horreur. Aucun bout de pain ne vaut de perdre de la sorte un ami comme lui.
Il devra se débrouiller seul, mais ça ne l’empêchera pas de partager le peut qu’il trouvera avec Tomah et Olivie. Peut-être qu’ils n’auront même pas à sortir demain.
En attendant il va aller dans sa chambre passer le temps, gribouiller un peu, ça lui fera peut-être oublier sa faim un moment et le gardera éveillé.
***
Ce fut une bonne marche avant d’arriver au Gallina, mais ça en vaut toujours la peine. L’établissement est facile à reconnaître avec son enseigne d’un coq fier. Il y déjà un peu de monde à cette heure, mais ce n’est pas encore l’heure de pointe.
Sur l’une des tables sur la terrasse, deux hommes sont attablés, et vu leur accoutrement, ils sont là pour parler affaires. L’un d’eux semble avoir la bourse aussi large que sa panse, étant donné la montagne de plat à côté de lui (et la montagne qu'il est) qu’un serveur vient débarrasser, pendant qu’un autre apporte la suite : un grand bol de riz avec un mélange d’œufs et de volaille. Peu qu’ils pourraient prendre la même chose? Cela à l’air délicieux, avec le jaune d’œuf encore bien coulant.
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Une fois installés, une soupe apéritive fut servie. Un délicat et logé bouillon de volaille et quelques herbes. Rien de mieux pour s’ouvrir l’appétit. Pour la suite, ils n’eurent pas eu à attendre bien longtemps.
Le plat qu’il avait vu plus tôt semble encor meilleur vue de proche. On dirait un mélange de toutes les meilleures choses que le Gallina à offrir : riz, œuf, volaille et légumes. Il y a même un peut de bouillon au fond.
Une fois le repas bien entamé, Marly demanda à Morlin qu’est-ce qui valait un tel repas. Il a lui-même encor du mal à y croire, mais il doit bien se rendre à l’évidence. Il lui expliqua qu’il est passé du poste de désassemblage, au poste de calibreurs. Une promotion jamais vue.
"Mais c’est merveilleux! Comment tu a fait?" Elle n’en croyait pas ses oreilles.
Ah, oui, comment il à fait, c’est bien la question qu’il se pose, t’enta-t-il d‘expliqué. Décrire ce sentiment qu’il a eu quand il chercha t la bonne fréquence, c’est difficile, jamais il n’avait ressenti une telle chose. La meilleure façon qu’il pourrait l’expliquer c’est ‘’familier’’. Peut-être qu’il comprendra mieux quand il réglera d’autres téléviseurs.
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Le reste du repas, ils discutèrent de ce qui se passait de leur côté. Marly raconta comment elle et Genna, la femme de ménage, sont devenu bonnes amies après que cette dernière ai une une bonne frousse en ayant vu une soit distante vermine dans une des chambres. Elle n'a jamais vue de quelle genre de vermine il pourrait s'agir, mais cela expliquerait quelque étrangeté dans la maison. Morlin, lui, partage l'émission radio qu’il à découvert et écoute maintenant après le travail. Il s'agit de l’histoire d’un détective qui enquête sur d’étrange événement et disparition dans la ville. La mise en scène, les dialogues et les personnages sont tellement convaincants, on les croirait réels.
Le temps passa vite, et rapidement, il fessa bientôt sombre. Il serait temps de rentrer.
***
Quand ils rentrent, il était plus tard qu’il ne pensait, mais quelle importance, demain et après-demain, il va pouvoir se reposer, se détendre enfin.
Sur le chemin, Il a hésité à lui annoncer que l’appareil qui lui a valu cette promotion était en chemin pour la maison, mais il préféra garder ça une surprise. Qui sait pour combien de temps il ne pourra pas rentrer avec ce nouveau poste.
Il se rendit à la salle de bain pour se rafraîchir, quand de la lumière provenant d’une chambre attira son attention. Tien ? Tout était pourtant éteint quand il est parti, non ? Il rentra dans la chambre et vit une lumière de chevet allumé sur une petite table. Bah… Il l’a simplement loupée dans son empressement.
Il s’approche pour éteindre la lampe quand il vit quelque chose sur la table bouger un peu, quelque chose de plutôt petit. Une fois plus près, il a du mal à comprendre ce qu’il voit. Cela ressemble à un petit être, assoupi apparemment, parmi des feuilles et des crayons.
Il continue d’observer le petit être. Après un moment, une étrange sensation envahit son esprit. Lentement, il approcha inconsciemment sa main. La petite créature se retourna lentement dans son apparente torpeur, et elle sembla avoir un sursaut.
Sans savoir pourquoi, il eut l’impulsion de saisir la petite chose avant qu'elle ne se sauve. Le petit être commença à se débattre et à émettre des geignements, mais ils lui sont incompréhensibles (si il devait y avoir un sens du moins.) L’agitation du petit devient de plus en plus grande si bien qu’il doit resserrer un peu plus fort, pour ne pas qu’il lui échappe de la main.La petite chose se mit maintenant à tirer sur sa manche, continuant à gémir de plus en plus fort.
La sensation étrange devient de plus en plus forte. C'est la même qu’a l’usine. Comment est-ce possible? Inconsciemment, il serra davantage sa prise et approcha son autre main pour mieux observer le petit être, quand un vif crie et pincement sur son pouce le fit lâcher prise. Il l’as mordu?! La petite créature tomba lourdement sur la table et, avant même qu’il ne puisse réagir, elle avait déjà sauté et disparu sous le lit.
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Oh non... dommage.
Il aurait voulu jeter un œil un peu plus proche. Peut-être qu'il peut encore l'observer? Mais avant qu’il ne puisse investiguer davantage, une voix l’appelle au loin et comme par enchantement, cela chassa l'idée du petit être de son esprit. Qu'est-ce qu'il était venu faire déjà? À oui, la lampe. Il l’éteignit et quitta la pièce.
Il part tout de même la pièce avec l’impression d’avoir oublié quelque chose.
Quelque chose d’important.
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{ Index chapitre }
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Mais quel peut être la source de cette étrange sensation que ce cher Morlin a ressentie à travers des écrans et cette petite chose qui dormait dans sa maison... Mmmmhh... Boh, c'est sûrement sans importance. Pauvre Mono par contre, je pense qu'il y a des façons un peu plus agréables d’être réveillé. Tous les adultes de ce monde ne sont pas forcément mal intentionnés envers les enfants, mais ils ont tendance à oublier, ou plutôt, ne pas penser qu'il faut y aller doucement avec des petits trucs comme ça. Donc il y a parfois des...accidents. Heureusement notre garçon a réussi à faire lâcher prise à son père un peu trop curieux.
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VOSH DISTILLERY;; ((thème song))
since 1996 -- distillateurs de bière et de whisky.
BERCEAU;; alliance de deux familles, aux émois partagées puis s'alignent les étoiles bien aimées. (( campbell )) en noirceur utopie, rencontre sous ciel pleurant la mort et la famine, les (( lamont )), un brin décalés, distillés au premier degré. nés, tous, sous l'égide (( écossaise )), ils ont quitté terres pour rêves éphémères. à conquérir dionysos lui même. musc d'éther s'envole dans l'air car le secret des recettes se transmets de génération en génération. secret farouchement gardé, jusque dans la tombe, ils l'ont emporté. LABEUR;; embrun d'amertume. les effluves s'enchantent en parcimonie, dévale les ruelles sinueuses avec envie. (( distillateurs )) de merveilles. s'enivrant de bière mais surtout de whisky. ceux attablés par ici, ne voit que par leur élixir pour s'embaumer l'esprit. MORALE;; l'équité demeure à part égale. car ils fonctionnent à deux, sont résolus à faire perdurer cet étale. (( confiance )) aveugle l'un envers l'autre, ils s'offrent ce que peu sont encore capables. antique nécrose, à ne pas vouloir voir la ville s'agrandir, attachés aux vieilles adages et leur (( routine )) bien huilée. CHRONIQUE;; dionysos n'a point d'ennemi, ni même d'allié à vouloir faire chavirer. pour eux, ce qui compte, c'est d'être fiers de faire dans l'équités. s'offrir portes monnaies de tout ceux capables de les combler. (( neutres ))par l'obligeance du marché, ils ne se soucient guère des rixes pouvant les bercer. pourtant, bien loin de le vouloir, ils ne portent pas dans leur coeur (( sea lion vineyard )) puisqu'eux, les détestent à souhait. LOCALISATION;; ville en émois, c'est dans le vieux quartier qu'ils ont décidé de perdurer. l'atypique (( wild west row )) les a accueilli comme s'ils avaient toujours fait partie du paysage. fervents adorateurs des vieilles rues et de l'ambiance qui en découle.
CHRONOLOGIE-
(1992) sol permissive, les premiers arrivés, sont les campbell. déjà dans le business de l'alcool, ils décident néanmoins de s'offrir une ferme et font d'abord dans la culture du malt. • (1996) compatriotes oscillent. les lamont, en terres hostiles, se tournent vers les campbell en premier, proposant d'abord d'acheter leur culture pour leur futur business. finalement, l'amitié finit par les liée et c'est ensemble qu'ils l'ouvrent, proposant les deux alcools. • (2001) la bière connait son premier échec tandis que le whisky s'offre un nouvel habit. dans le luxe prêt à porter, tumultes silencieux quant à la réussite de l'un et l'échec de l'autre. • (2010)fermes alentours leur fournissant bien précieux, se mettent à faire grève. raison établie, ils leur prennent leur récolte pour une bouchée de pain. remise en question s'étiole dans la durée jusqu'à ce qu'ils n'aient plus le choix que de céder. • (2022) décès du patriarche campbell et sur testament signé, tout revient au seul garçon né. les lamont voit là l'occasion de prendre un peu plus de pouvoir fasse à cette jeunesse trop vite montée. ils prennent l'ascendant des décisions et les premières frictions s'entrevoient. • (2023)pour calmer les ardeurs et faire taire les rumeurs, le père lamont propose sa fille cadette en épousailles. elles ne sont pas forcées puis les deux jeunes s'aiment depuis qu'ils ont apprit à marcher. mais la fille ainée campbell voit d'un mauvaise oeil ce jeu de main dont elle n'est pas dupe.
(( CAMPBELL FAMILY )) silencieuse et patriarcale, elle est l'impulsion même, pourtant, de cette entreprise florissante. porte le secret de la bière dans ses veines, celle que tout le monde boit à colchester. en retrait cependant, détestant être sous le feu des projecteurs. ici, ce n'est pas l'ainée qui reprend le pouvoir, mais le seul né garçon.
♂ hangman's blood — 1 libre. +28 ans, benjamin, gérant de la distillerie côté bière. deuxième gérant à la tête de la distillerie, il prend toutes les décisions relative au commerce et à la production de la bière. supervise ses soeurs. fiancé, depuis peu, à mint julep afin de sceller les deux familles dans le mariage.
♀ black velvet — 1 libre. +32 ans, cadette, gère les fournisseurs et les fermes partenaires. en contact constant avec les fournisseurs, elle est également en charge de l'approvisionnement en malt et travaille en étroite collaboration avec les fermes produisant cette céréale, localement.
♀ sake bomb — 1 libre. +38 ans, ainée, gère le personnel de la distillerie. véritable cheffe de bataillon, elle veille au bon fonctionnement de la distillerie. assure le rythme de production et les bons délais de livraison. en chargement, également, du recrutement et du bien être du personnel.
(( LAMONT FAMILY )) deuxième et dernière arrivée, beaucoup plus dans la démesure que ses compères. ouverte d'esprit aussi même si les apparences ne trompent personne. elle est la famille gardant le secret du whisky, éther se vendant à prix d'or.
♂ irish coffee — 1 libre. +50 ans, patriarche, gérant de la distillerie côté whisky. la retraite n'est point encore prise puisqu'il tient d'une main de maitre la gérance de la distillerie, face à la jeunesse d'en face. véritable bourreau de travail, il reste cependant assez inaccessible. mais prend toutes les décisions dans l'ombre.
♀ manhattan — 1 libre. 30-33 ans, ainée, responsable client, organisatrice de soirée. se formant, elle l'espère, à prendre bientôt la relève, elle est la responsable client, s'occupe du marketing et de faire connaitre la marque. véritable business woman dont ses soirées sont gravées dans les mémoires.
♀ mint julep — 1 libre. +28 ans, cadette, comptable. effarante jeunesse encore abrupte, elle est la responsable des comptes pour l'entreprise. connait par coeur tous les chiffres. fiancée à hangman's blood, elle porte sur ses épaules l'avenir collaboratif des deux familles.
♂ blue blazer — 1 libre. +25 ans, benjamin, sans emploi, en stage avec manhattan. sans fonction réelle, pour le moment, au sein de l'entreprise, il n'en reste pas moins lié à cette famille. dernier à qui il faut tout apprendre, sa grande soeur l'a prit sous son aile.
(( WORKERS )) ils sont les petites mains faisant tourner la distillerie. de simples employés à fermes travaillant pour eux dans la culture du malt.
♂/♀ stinger — 6/6 libres. +21 ans, employés à la distillerie. de la matière première à la mise en bouteille, ils sont les employés modèles dans la fabrication des deux alcools. travaillant principalement en équipe, ils ont tout apprit sur le tas et sont soumis au contrat de confidentialité.
♂/♀ bandista — 3/3 libres. +21 ans, fournisseurs de malt. fermes, petites cultures, ils ont tous un contrat avec la distillerie et les fournissent en malt si cher à leur coeur. véritables cultivateurs de génie, ils ont l'or de la terre entre leurs doigts.
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villingen2023 · 8 months
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Aujourd'hui nous nous sommes réveillés sous la pluie .
On a préparé nos sandwichs on a pris le car pour aller voir le lac de Constance à Meerburg.
Apres 1 pique-nique devant 1 panorama magnifique : lac et île de Mainau, on a visité le musée zeppelin ou nous avons reçu1 accueil fantastique.
Puis on a eu un quartier libre en ville .
Nous avons goûté et nous sommes rentrés au camp où chacun a fait l'activité de son choix .
Après,nous avons mangé des crudités,steak, petit pois.
Ce soir c'est une  veillé musicale.
Puis tout le monde ira  se coucher avec nos nouveau  voisins scouts qui font beaucoup de bruit...
Partie 1
LILY,LILI,SALOMÉ,ALICE,EVE
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disparate-gallery · 9 months
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STREET PARTY RUE DES DOUVES _ ZINEFEST 10 Rencontres internationales de micro-éditions, fanzines & multiples
◆ Le samedi 8 juillet 2023 ◆
En face du Marché des Douves Rue des Douves, 33000 Bordeaux
L’association DISPARATE s’installe dans la rue des Douves pour une petite fête de quartier !
AU PROGRAMME : Un repas de quartier avec une cantine VEGAN à prix libre, une buvette, des tables et des bancs sur place !
L’inauguration de la fresque réalisée sur l’Envol d’Aquitaine par les artistes Virginie Contier et Arthur Plateau.
Et bien sûr de la musique !
Concert de Tony Geranno (chanson foutue) Dj set - Sarah Rubio (reggaeton / dembow) Dj set - Jean-Eudes Macé
Le Zinefest est un événement organisé par DISPARATE. Avec le soutien de la DRAC et la Ville de Bordeaux.
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