Poème pour M #573
Sous tes doigts de luthier
Qui caressent habiles
Les cordes si sensibles
De mon corps accordé
Au tien
Allongée et fébrile
Je résonne docile
Aux notes que tu crées
En moi
Tout mon ventre envoûté
Danse sous ton archet
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Poème pour M #588
Je suis ce livre qui se livre sous tes doigts
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Poème pour M #561
Je t'aime
C'est suffisant pour un poème
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Poème pour M #600
Oui, j’ai dansé dans l’aube
Et je t’aimais plus fort
Que la lumière blonde
Inondant le matin
J’ai dansé dans son onde
Dans le flot de clarté
Qui baignait l’heure neuve
Le nouveau jour enfin
Et tout dansait en moi
L’espoir comme la joie
Et la mélancolie
Cédait dans ta chaleur
Et je t’aimais si fort
Et dans chaque frisson
Je dansais l’éclosion
D’un horizon nouveau
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Poème pour M #553
"Non, non, mon cher amour, je ne vous aimais pas."
Edmond de Rostand, Cyrano de Bergerac, 1897.
Non, non, mon cher amour, je ne vous aimais pas
Cette nuit, dans vos bras, écoutant votre cœur
Je ne vous aimais pas et n'ai pas passé l'heure
A veiller sur vos rêves
Non, mon très cher amour, je ne vous aimais pas
Pas plus que je n'aimais vos paupières paisibles
Et l'ombre que vos cils dessinaient sur vos joues
Je n'aimais pas ce corps musculeux et splendide
Blotti entre mes draps comme un enfant fragile
Je n'aimais pas vos lèvres et je ne rêvais pas
D'y déposer les miennes
Non, non mon tendre amour, quand est venu le jour
Je ne vous aimais pas
Et ce n'est pas d'amour que j'ai guetté fébrile
Ton réveil et ta voix, que j'attendais muette
Ce grand frisson de joie à ton premier sourire
Non, non, mon cher amour, je ne t'ai pas aimé
Depuis le premier jour jusqu'à cette seconde
Où ma plume se trempe à tout l'amour du monde
Pour ne pas avouer...
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Poème pour M #547
Si c'est un ange
Et si le jour qui pleut de ses sourires étranges me baigne de feu
Si ses ailes d'ardeur me font comme un écrin d'argent et de soleil
Entre ses bras de miel dénudés de pudeur
J'irai toucher les cieux
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Poème pour M #589
Le diamant pur a ses facettes
Parfois taillées à la machette
Au cœur criblé est un jardin
Les pleurs l'arrosent en cet écrin
Et tu n'as vu que la surface
Les ombres denses et carapace
Tu crois aux formes projetées
Contre les murs de mon angoisse
Pourtant chaque trésor qui passe
Brille de la clarté des astres
Malgré la nuit qui va passer
Crois-tu qu'un ange sois forgé
Que de beauté ?
Si je suis celle que tu touches
Sur qui tu veux poser ta bouche
Je suis aussi le gouffre amer
Qui illumine
Et que tu devrais adorer.
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Poème pour M #557
Mon cœur a des missives
Qui demeurent captives
De mes lèvres serrées
A tant te regarder
Je prends des coups de ciel
Je voudrais que mes ailes
Te servent de palais
J'ai trop peur pour le dire
Le chanter ou l'écrire
Tu pourrais t'envoler
Mon cœur reste muet
De craintes muselé
Et si je pense à toi
Je ne le dirai pas
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Poème pour M #598
J'écris
J'écris encore
Mais ça ne sert à rien
La plume est oiseau mort
Et me glisse des mains
Je ne suis plus assez pour oser te cueillir
Je t'effleurais à peine
Tu n'as pu me sentir
Si vaine je suis vaine
Et vain est le désir
Tendresses et sourires
Ne valent rien
Je regarde mourir la communion des âmes
Le froid comme une lame
Vient trancher l'illusion
Rien entre nous
Rien entre nous sinon
Mes amours imbéciles...
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Poème pour M #590
Voilà deux ans qu'un coup porté
Sur moi
Résonne encor' comme un long cri
Tambour douleur
Mais tes doigts posés sur ma peau
Et plus un bruit
Tout se tait et se fait douceur
J'aurais pu mourir mille fois
Ces derniers mois
Mille soupirs
Si tu n'avais pas été là
Et ton sourire
Rend supportable tous les heurts
Et tu me fais battre le cœur
Et tout se panse et tout me fait
Tourner la tête
Renaître
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Poème pour M #583
De l'amour en torrent
Sous le flot débordant
Des pensées
De l'élan
Qui me ramène à toi
Par vagues
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Poème pour M #572
Quand je vois les beautés du monde
Je pense à toi
Toi qui es beau
Toi qui me fais ressentir ça
Toi dont je baignerais les yeux
Des beautés qui baignent les miens
Si je pouvais
Je t'offrirais le monde entier
Dans un écrin
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Poème pour M #592
Elle n'est pas qu'ombrage
Cette femme courage
Dont les plaies te font peur
Mon cœur
Au travers de ses failles
Le jour a sa demeure
Une clarté habite
La beauté qui te pique
De sa tendre chaleur...
Ne te perds pas dans l'ombre
Si blanche est la colombe
C'est qu'elle tend ses ailes
Sur les horreurs du monde
Pas de clarté sans ombre
Pas de beauté sans tombe
Et si un jour tu tombes
Amoureux
Aime-la toute entière
Il n'est pas de prière
Il n'est pas de louange
Qu'on dit aux moitiés d'anges
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Poème pour M #581
Je voudrais te le dire
Et te le dire encore
Et encore
Et encore
Je voudrais te le dire
Mais je n'ose
Et je mords
La peau rose
De mes dents
Ma lèvre me taisant
Je la mords en n'osant
Te le dire
Je me tais
Pourtant je voudrais tant...
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Poème pour M #579
Ferme les yeux
Imagine-toi
Nos corps enlacés
Sur le sol amoureusement
La caresse de l'herbe
La caresse du vent
La caresse du soleil
La caresse de mes doigts
Dans ton cou
Sur tes lèvres
Imagine-toi la douceur d'un instant
Ou la douceur d'une vie
Puisque c'est toi celui
Que je contemple les yeux clos.
Ferme les yeux
Imagine-toi
Dans mes bras
Qui t'enlacent
Qui te dessinent
Le vent qui passe dans mes cheveux
Eux aussi amoureux
Leur caresse sur ta peau
Nos tendresses sans un mot
Dans le calme printemps
Ferme les yeux
Imagine comment l'on s'aime
S'aimerait dans cet instant
Dans cette vie
Caressant le rêve que
L'on sème encor' demain
Des monceaux de caresses
Des monceaux de tendresse
De nos corps qui se pressent
Imagine-toi et reste.
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Poème pour M #567
Quand tu m’embrasses, mon cœur est un oiseau de feu qui bat des ailes et qui m’embrase, et tout mon corps devient volcan ; quand tu m’embrasses je deviens flamme, je deviens femme contre tes lèvres qui m’aspirent et qui me caressent jusqu’à l’âme. Embrasse-moi, prends-moi dans tes bras mon amour et garde moi, contre ta peau, dans ta chaleur, fais-moi encore battre le cœur. Je suis séisme et éruption et envolée, je suis brasier, tu fais de moi un feu de joie inextinguible.
Quand tu m’embrasses, ce sont nos êtres tout entiers qui se désirent et qui s’attirent et qui se fondent l’un en l’autre et qui s’enlacent. Quand ta bouche saisit la mienne en un mouvement de tout ton corps, quand tes bras deviennent baisers, eux aussi, et que nos visages se touchent, le souffle court, les yeux fermés, cœur contre cœur, nos âmes s’aiment dans le secret de cette étreinte intemporelle. Nos âmes s’aiment comme en l’éternité des jours.
Quand tu m’embrasses, je sens se déchirer les ans, je sens s’ouvrir un gouffre d’or qui nous éclaire, je sens le ciel se déverser dans nos poitrines, je sens l’essence, la pure essence cristalline de l’Amour, l’âtre liquide qui flamboie et sa marée, irrépressible, qui nous submerge. Je sais soudain la pure douceur, le pur désir, la pure impulsion de mes sens et l’Univers en sa nature la plus limpide, et l’Univers qui siège en nous, dans nos poitrines. Quand tu m’embrasses, je deviens temple et holocauste, tu m’immoles et me sanctifie.
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