Au contour des ravins, sur les hauteurs sauvages, Une molle vapeur efface les chemins, La lune tristement baigne les noirs feuillages, L'oreille n'entend plus les murmures humains
Mais sur le sable au loin chante la mer divine, Et des hautes forêts gémit la grande voix, Et l'air sonore, aux cieux que la nuit illumine, Porte le chant des mers et le soupir des bois.
Montez, saintes rumeurs, paroles surhumaines, Entretien lent et doux de la terre et du ciel ! Montez, et demandez aux étoiles sereines S'il est pour les atteindre un chemin éternel?
O mers, ô bois songeurs, voix pieuses du monde, Vous m'avez répondu durant mes jours mauvais ; Vous avez apaisé ma tristesse inféconde,
Benjamin Godard (1849 - 10 gennaio 1895): Symphonie orientale op. 84 (1884). Royal Scottish National Orchestra, dir. Martin Yates.
I singoli movimenti della Sinfonia sono ispirati da altrettanti componimenti poetici di autori diversi, fra i quali lo stesso Godard; le poesie sono riportate sulla partitura nella forma qui sotto indicata.
I. Les Éléphants (Leconte de Lisle): Andante con moto
Le…
Adresse : 64 boulevard Saint-Michel, 75006 Paris, France
Date de pose : 3 juin 1934
Texte : En cette maison, de 1872 à sa mort, habita le poète Leconte de Lisle, né à la Réunion, 1818-1894. Ô liberté, justice, ô passion du beau, Dites-nous que votre heure est au bout de l'épreuve.
Quelques précisions : Charles Marie René Leconte de Lisle (1818-1894), généralement connu sous son seul nom de famille qu'il adopte comme nom de plume, est un poète français. Après une enfance sur l'île de la Réunion, puis en Bretagne, il déménage à Paris à partir de 1848. Échouant à lancer une carrière politique, il se consacre à la poésie. Très influencé par la poésie grecque, dont il traduit de nombreux auteurs, il est considéré comme l'un des fers de lance du mouvement parnassien, caractérisé par un rejet de l'engagement individuel politique et social et une préférence pour la retenue et le caractère impersonnel de la production artistique. Ses principaux poèmes sont rassemblés en trois recueils, Poèmes antiques (1852), Poèmes barbares (1862) et Poèmes tragiques (1894). Il meurt d'une pneumonie, sept ans après avoir rejoint l'Académie française. De nombreux lieux, en particulier à la Réunion, portent son nom.
“Tais-toi. Le ciel est sourd, la terre te dédaigne. À quoi bon tant de pleurs si tu ne peux guérir ?Sois comme un loup blessé qui se tait pour mourir, Et qui mord le couteau, de sa gueule qui saigne.
Encore une torture, encore un battement. Puis, rien. La terre s'ouvre, un peu de chair y tombe; Et l'herbe de l'oubli, cachant bientôt la tombe, Sur tant de vanité croît éternellement.”
Pedro II, tradutor de mais de 3000 Livros e Poemas.
Durante toda sua vida, o Imperador voltou-se especialmente para o aprendizado de idiomas; estudou grego, latim, inglês, francês, italiano, provençal, alemão, tupi, guarani, hebraico, sânscrito, árabe ...
Seu talento para tradução foi descoberto por seus netos Dom Luiz e Dom Pedro em 1889, que publicaram um livro de traduções e poesias de Dom Pedro II;
encontra-se, além de suas poesias, as traduções de poemas de Victor Hugo, Leconte de Lisle, Félix Anvers, Henry Longfellow, John Whittier, Alessandro Manzoni, entre outros,
num total de 2176 poemas; traduções de duas canções, dois cantos do Inferno da Divina Comédia e sete cantos religiosos.
Como a maioria dos intelectuais brasileiros do período, Pedro II tinha o francês como a língua de literatura e cultura. Isso se expressa na quantidade de poemas cuja tradução se deu a partir do francês.
Foi também o primeiro a traduzir “Mil e uma noites” diretamente do Árabe para o Português. Também se dedicou por 4 anos a tradução da Obra “Odisséia” de Homero do Grego para o Francês e Português.
Dom Pedro não traduzia com o objetivo de fama literária, nem mesmo com a ambição de publicar livros. Traduzia por prazer, para treinar o conhecimento e a fluência nos vários idiomas que cultivava.
Embora sua atividade tradutória esteja inserida em um contexto mais pessoal do que político, as traduções que D. Pedro realizou a partir do hebraico adquiriram relevância perante historiadores da cultura judaica que reverenciam a atuação do imperador na preservação da memória do povo judeu.
Texte : Anatole France, né le 16 avril 1844, quai Malaquais n°19, habita dans cet hôtel de 1844 à 1853
Quelques précisions : Anatole France (1844-1924) est un écrivain français, considéré comme l'un des plus influents de la IIIème République, et récompensé par le prix Nobel de littérature en 1921. Disciple de Leconte de Lisle, il entre en littérature en écrivant de la poésie, mais ce sont principalement ses romans qui les feront connaître, en particulier Le Crime de Sylvestre Bonnard (1881), récompensé d'au moins deux prestigieux prix littéraires. Au cours de l'affaire Dreyfus, bien qu'il ait eu des relations houleuses avec Émile Zola, il s'associe à ce dernier pour demander la réhabilitation du capitaine Dreyfus. Proche des idées socialistes, il se tient toutefois en retrait des partis politiques, et s'attire une certaine inimitié de la part des communistes, en particulier après la publication de Les Dieux ont soif (1912). Il est élu à l'Académie française en 1896. Sa mort lui vaut de nombreux hommages.