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#La mort de Don Quichotte
raisongardee · 11 months
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“La chevalerie n’a pas le sens de l’économie : elle se vante même de son indigence. Comme le dit Ventidius, "l’ambition, vertu des guerriers, fait préférer une perte à un gain qui ternirait la renommée du chef." Don Quichotte tire davantage de fierté de sa lance rouillée et de sa rossinante que de l’or et de terres, ce qui suscite chez le samouraï une sincère sympathie pour son excessif confrère de la Manche. Il dédaigne l’argent en lui-même, tout comme l’art d’en gagner ou de le thésauriser. A ses yeux, c’était un lucre véritablement répugnant. Selon l’expression galvaudée utilisée pour décrire la décadence d’une époque, "les civils aimaient l’argent et les soldats redoutaient la mort." Être avare de son or et de sa vie suscitait le mépris et leur usage dispendieux était couvert d’éloges. Selon un dicton actuel, "Les hommes doivent haïr l’argent plus que tout autre chose car c’est par les richesses que la sagesse est entravée." Voilà pourquoi les enfants étaient élevés dans le mépris absolu de tout ce qui touchait à l’économie. En parler était une faute de goût et ignorer la valeur des différentes pièces de monnaie attestait d’une bonne éducation.”
Inazo Nitobe, Bushido. Le code du Samouraï. L’âme du Japon, trad. Laurence Seguin, 1900.
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dance-world · 2 years
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Jean Babilée (2 February 1923 – 30 January 2014) in The Portrait of Don Quichotte. Choreography: Aurel M. Miloss. Music: Goffredo Petrassi. Scenery and Costumes: Tom Keogh. Created in 1949 by Les Ballets des Champs-Elysées. Photo by Serge Lido. 
Jean Babilée was one of the most remarkable dancers of modern ballet. He first started dancing at the Paris Opera under the tutorship of Gustav Ricaux and Alexander Volinine at the age of eleven. During the war, he danced at Cannes in Marika Besobrasova’s troop. With the Liberation, he made his first public appearance in Paris in the pas-de-deux of Blue Bird at the Théâtre Sarah-Bernhardt, which he danced with Irène Skorik. Engaged by the Ballets des Champs-Elysées in 1945, he was given a triumphant reception, interpreting the Joker in Jeu de Cartes, as well as in Cocteau’s Jeune Homme et La Morte. In 1948 he realised his first choreographic creation, l’Amour et son Amour to the music of Cesar Franck, which he himself interpreted together with Nathalie Philippart.— from “La Danse” par Serge Lido, 1949
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ousontlesfemmes · 1 month
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Anne de Gaulle (1928-1948 )
Ou l’enfant qui a révélé au monde le côté tendre du Général de Gaulle.
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Le sujet du handicap me touche particulièrement et notamment celui de la Trisomie 21. Le frère de ma grand-mère, mon grand-oncle donc, est trisomique.
J’aime l’Histoire.
J’aime les personnages oubliés.
Et surtout, j’aime partager à propos de ces personnages oubliés.
Ainsi, quand j’ai découvert la petite Anne de Gaulle, après avoir lu son histoire, je me suis sentie obligée de vous en parler ici.
Anne de Gaulle (1928-1948) est la deuxième fille, le troisième et dernier enfant du Général de Gaulle (1890-1970) et de son épouse Yvonne (1900-1979). Avant d’avoir Anne, ils ont eu Philippe (1921-2024) et Elisabeth (1924-2013).
Anne naît le 01 janvier 1928 à Trèves (Allemagne) et à sa naissance, son père dit à son ami Lucien Nachin :
« Nous l’appellerons Anne. Elle verra peut-être l’an 2000 et la grande peur qui se déchaînera sans doute dans le monde à ce moment-là. Elle verra les nouveaux riches devenir pauvres et les anciens riches recouvrer leurs fortunes à la faveur des bouleversements. Elle verra les socialistes passer doucement à l’état de réactionnaires. Elle verra la France victorieuse une fois de plus manquer la rive gauche du Rhin et, peut-être, son petit-fils tiendra-t-il garnison dans Trèves. »
Très vite, il s’avère que la fillette est porteuse de trisomie 21 en plus d’une déficience intellectuelle. Pour rappel, la trisomie 21 est une maladie génétique qui touche toute la personne. Elle résulte d’une anomalie chromosomique : normalement, l’être humain possède 46 chromosomes organisés en 23 paires. Dans la trisomie 21, le chromosome 21 est en trois exemplaires au lieu de deux, portant le nombre total de chromosomes à 47. (Cf le site de la fondation Jérôme Lejeune). Et dans une époque où les personnes trisomiques sont cachées dans des centres, le Général et son épouse décident pourtant de la garder auprès d’eux. Charles de Gaulle, de nature introvertie, est avec sa petite dernière un papa dévoué, aimant, presque gâteau, la laissant jouer avec son képi, et dévoilant ainsi son côté plus doux et tendre derrière sa carrure de colosse militaire. D’ailleurs, il la surnomme « Ma joie ».
Afin de toujours développer un peu plus son éveil, il lui chante des chansons, essaye de lui apprendre à parler. Si elle parlera peu, l’un des mots qu’elle prononcera le plus sera « Papa ».
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En 1945, Yvonne de Gaulle fonde la fondation Anne de Gaulle afin qu’il y ait un lieu où accueillir les jeunes filles atteintes de déficience mentale, « sans ressources, bénéficiant des secours de l’assistance publique et de préférence provenant de familles éprouvées par la guerre ». Cette institution existe encore de nos jours.
Malheureusement, trois ans plus tard, la tragédie frappe la famille.
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Lors des funérailles de sa fille, Charles s’écroule sur la tombe d’Anne puis dans les bras du prêtre officiant le service, lequel dira plus tard :
« Je me suis agenouillé pour prononcer une prière. Quand je me suis relevé, il a fait deux pas vers moi et il s’est littéralement effondré sur mon épaule. Peut-être étions-nous ridicules : Sancho Pança soutenant Don Quichotte »
Le Général de Gaulle aurait prononcé ces mots à son épouse éplorée :
« Maintenant, elle est comme les autres. »
Le souvenir d’Anne restera présent pour le Général de Gaulle, lequel ne se remettra jamais de la mort de sa précieuse fille.
Le 22 août 1962, il est victime d’un attentat, l’attentat raté au Petit Clamart. On lui a tiré dessus. Il racontera plus tard qu’une balle avait été arrêtée par le cadre de la photo d’Anne que son épouse avait toujours avec elle dans une mallette, placée ce jour-là sur la plage arrière de la voiture.
Le 09 novembre 1970, Charles meurt et est inhumé aux côtés de sa petite Anne. Yvonne les rejoindra neuf ans plus tard, puis Elisabeth, la sœur aînée de la jeune fille, en 2013. Philippe, quant à lui, est décédé tout récemment, le 13 mars 2024, à 102 ans.
Du 3 au 10 décembre 2022, dans le cadre de la journée internationale des personnes handicapées, l’aéroport Paris-Charles de Gaulle est temporairement rebaptisé “Paris-Anne de Gaulle” pour sensibiliser à l’insertion des personnes en situation de handicap.
Comme quoi, même les vies vues comme plus modestes impactent aussi le cours du temps.
Si toi aussi tu veux en lire plus sur Anne, tu peux aller regarder ces sources :
Article sur Anne dans Vanity Fair :
https://www.vanityfair.fr/pouvoir/politique/story/la-veritable-histoire-danne-de-gaulle-la-fille-handicapee-du-general/1115
De Gaulle intime et méconnu de Dominique Lormier
De Gaulle de Julian Jackson
Le Général et son double : de Gaulle écrivain d’Adrien Le Bihan
De Gaulle malgré lui de Pierre de Boisdeffre
« Philippe de Gaulle : la mort de mon père », Le Point, no 948,‎ 19 novembre 1990, p. 58
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suis-nous · 9 months
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plaque-memoire · 1 year
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Plaque en hommage à : Jules Massenet
Type : Lieu de décès
Adresse : 48 rue de Vaugirard, 75006 Paris, France
Date de pose :
Texte : Le compositeur J. Massenet, membre de l'Institut, né à Montaud (Loire) le 12 mai 1842, décédé à Paris dans cette maison le 13 août 1912
Quelques précisions : Jules Massenet (1842-1912) est un musicien français. Entré à onze ans au Conservatoire de Paris, il obtient ses premiers prix musicaux à l'adolescence puis le grand prix de Rome en 1863. Disciple de Franz Liszt et d'Ambroise Thomas, il accède à la célébrité au début des années 1870, après son retour de la guerre franco-prussienne. Il est alors nommé professeur au Conservatoire de Paris (et comptera par exemple Gabriel Pierné parmi ses élèves). Il est principalement connu pour ses opéras, notamment Manon (1884), Werther (1892) et le plus controversé Thaïs (1894), ainsi qu'une version de Don Quichotte finalisée seulement quelques mois avant sa mort. Il décède des suites d'un cancer, laissant derrière lui un important héritage musical. La Biennale Massenet de Saint-Étienne (sa ville natale) est créée en son honneur en 1990, le conservatoire local portant également son nom.
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Okay, so I’ve been tagged several times in this “favorite opera lines” thing going around, and even though I’ve already done 5 of my favorites, I will go ahead and do more because why not?
So in no particular order:
...Can I just do all of Tatyana’s letter scene? please? okay.
Schchastye bilo tak vozmozhno,
Tak blizko! Tak blizko!
Happiness was once possible,
so close! So close!
-Eugene Onegin, Act III
Už je večer,
smím odbednit okeničky.
Všude tma, všude tma,
jenom měsíček bědným
lidem září a plničko,
plničko, hvězd..
Night falls;
now I can open the blinds.
Everything is dark, everything is dark,
and the poor have only the moon
and a whole legion of stars...
-Jenufa, Act II
Selig sind die Liebenden.
Die der Liebe sind,
sind nicht des Todes.
Und auferstehen werden
die dahingesunken
sind um Liebe.
Blessed are those who love.
Those who love
are not of the dead.
And those who died
for love
shall rise again.
-Das Wunder der Heliane, Act I
Le malheur, ma fille, n'est pas d'être méprisée,
mais seulement de se mépriser soi-même.
The misfortune, my daughter, is not to be held in contempt,
but only to have contempt for yourself.
-Dialogues des Carmélites, Act III
Prends cette île
qu'il est toujours en mon pouvoir
de te donner!
Un flot azuré bat ses grèves,
elle est belle, plaisante,
et c'est l'île des rêves!
Take this island
which is still in my power
to give you!
An azure wave beats at its shores;
it is beautiful, pleasant,
and it is the island of dreams!
-Don Quichotte, Act V
C'est Thaïs, l'idole fragile qui vient
pour la dernière fois s'asseoir à la table fleurie.
Demain, je ne serai pour toi plus rien qu'un nom.
This is Thaïs, the fragile idol who comes for the last time to sit at your flowered table. Tomorrow, I will be nothing more to you than a name.
-Thaïs, Act I
Ist das noch der Diwan, - auf dem sich -
dein Vater - verblutet hat? -
Is this still the sofa- on which-
your father- bled to death?
-Lulu, Act II
L'error che v'imputai...
Io... stessa... avea commesso.
The crime of which I accused you...
I...I myself...committed with him.
-Don Carlo, Act IV
“Rivolto allor Gesù al popolo assembrato
mostrò l'adultera ch'era a suoi piedi e così disse...
‘Quegli di voi che non peccò,
la prima pietra scagli.’
E la donna... la donna
perdonata s'alzò.”
Perdonata... perdonata... perdonata!
Iddio lo pronunziò.
“Then Jesus turned to the assembled people,
indicating the adulteress who was at his feet, and spoke thus:
‘Those of you who have not sinned,
throw the first stone.’
And the woman...the woman,
forgiven, arose.”
Forgiven...forgiven...she is forgiven!
God has spoken it.
-Stiffelio, Act III
Écoutez! Ces martyrs de la foi sont en prière là...et du Seigneur ils chantent les louanges...
en attendant la mort!
Vous, dans ce triste lieu,
répondez comme si vous étiez devant Dieu!
Listen! These martyrs of the faith are praying there...and they sing the praises of the Lord...while awaiting death!
You, in this place of grief,
answer as if you were before God!
-Les Huguenots, Act V
È se accusarmi il mondo vuol
pur di qualche errore,
m'accusi di pietà,
non di rigore.
And if the world wants to accuse me
of some error,
let it accuse me of mercy,
not cruelty.
-La clemenza di Tito, Act II
Ein Traum hat mir den Traum Zerstört,
Ein Traum der bittren Wirklichkeit
Den Traum der Phantasie.
Die Toten schicken solche Träume,
Wenn wir zu viel mit
Und in ihnen leben.
Wie weit darf sie es,
Ohn' uns zu entwurzeln?
A dream has dashed my dream to earth,
a dream of crude reality has killed
the dream of fantasy.
The dead send us such dreams
when we spend too much life
with and in them.
How far can we go in grief
before disaster?
-Die tote Stadt, Act III
Che un dì rinasca, io spero,
dell'aurea età l'albore;
che degli umani in core
regni fraterno amor.
I hope that one day the dawn
of the Golden Age is reborn;
that brotherly love reigns
in the heart of humanity.
-Il viaggio a Reims, Act I
Gibt es einen, der nicht trivial ist?
Is there an ending that isn’t trivial?
-Capriccio, Final Scene
Tutto nel mondo è burla.
L'uom è nato burlone,
La fede in cor gli ciurla,
Gli ciurla la ragione.
Tutti gabbati! Irride
L'un l'altro ogni mortal.
Ma ride ben chi ride
La risata final.
Everything in the world is a joke.
Man is born a joker,
In his mind, his reason is
always wavering.
Everyone is fooled! Every
mortal taunts each other.
But he laughs well who
has the last laugh.
-Falstaff, Act III
Les métaux, ces fleurs souterraines
Aux impérissables couleurs,
Ne brillent qu'au front des reines,
Des rois, des papes, des grands-ducs,
et des empereurs.
Honneur aux maîtres ciseleurs!
Tra la la la,
Honneur aux maîtres ciseleurs!
Metals, those underground flowers
with never-fading colors,
only shine on the brows of queens,
of kings, of popes, of grand dukes,
and of emperors.
Honor to the master metalworkers!
Tra la la la...
Honor to the master metalworkers!
-Benvenuto Cellini, multiple appearances throughout the opera
Leicht kann des Frommen Herz auch wanken
Und überschreiten Recht und Pflicht,
Wenn Lieb' und Furcht der Tugend Schranken,
Verzweiflung alle Dämme bricht.
Ist's recht, auf einer Kugel Lauf
Zwei edler Herzen Glück zu setzen?
Und unterliegen sie den Netzen,
Womit sie Leidenschaft umflicht,
Wer höb' den ersten Stein wohl auf?
Wer griff' in seinen Busen nicht?
Even the pious heart can easily swerve
And step away from right and duty,
When love and fear of rightousness' limits
Despair breaks all bounds.
Is it right that two noble hearts' happiness depends on the course of one bullet?
And if they are defeated by the nets
in which passion entwines them,
Who is to raise the first stone?
Who does not look into his own heart?
-Der Freischütz, Act III
Adieu donc, vains objets qui nous charment sur terre !
Salut, premiers rayons de l'immortalité !
L'infini m'appelle et m'éclaire ;
Je meurs pour la justice et pour la liberté.
So farewell, useless things which charm us on earth!
Greetings, first light of immortality!
The infinite calls me and enlightens me;
I die for justice and for liberty.
-Hérodiade, Act IV
Liberté, redescends des cieux,
Et que ton règne recommence!
Liberty, come down again from the skies,
and may your reign begin anew!
-Guillaume Tell, Act IV
Écoute bien:
Là-bas au fond du cimetière,
il est deux grands tilleuls! c'est là que pour
toujours je voudrais reposer!...
Si cela
m'était refusé... si la terre
chrétienne est interdite au corps
d'un malheureux,
près du chemin
ou dans le vallon solitaire
allez placer ma tombe!
En détournant les yeux
le prêtre passera...
Mais, à la dérobée,
quelque femme viendra visiter le banni...
et d'une douce larme, en son ombre tombée
le mort, le pauvre mort... se sentira béni...
Listen well!
Down there, at the back of the cemetery,
there are two great linden trees! It is there I wish to rest forever!...
If this is refused me...
if Christian ground is forbidden to the corpse
of a wretched man,
go place my grave
near the road
or in the lonely valley!
While turning his eyes away
the pastor will pass by...
but if, in secret,
some woman will come visit the banished man...
and with a gentle tear having fallen on his spirit...
the dead man, the poor dead man...will feel blessed...
-Werther, Act IV
Tu vois bien que je parle la sienne
quand je l'embrasse ainsi...
You well see that I speak the same [language as her]
when I embrace her like this...
-Ariane et Barbe-bleue, Act II
Pourquoi, les maîtres?
Parce qu'ils t'on fait naître, se croient-ils le droit
d'emprisonner ta jeunesse adorable?
Why are they the masters?
Because they gave birth to you, they believe they have the right
to lock away your adorable youth?
-Louise, Act II
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basilepesso · 3 years
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"L'ancien danseur étoile Patrick Dupond, l'ex-star française du ballet, est mort à l'âge de 61 ans des suites d'une "maladie foudroyante", a annoncé son entourage à l'AFP. "Patrick Dupond s'est envolé ce matin pour danser avec les étoiles", a déclaré sa collaboratrice, la chorégraphe Leïla Da Rocha, précisant qu'il était "malade depuis quelques mois". Nommé danseur étoile à l’Opéra de Paris à l’âge de 21 ans en 1980, Patrick Dupond était devenu, dix ans plus tard, le plus jeune directeur du ballet de l’Opéra parisien. Visage de la danse classique française sur les scènes internationales pendant une décennie, il a dansé avec les plus grands chorégraphes : Rudolf Noureev, Maurice Béjart, Alvin Ailey et a eu comme partenaires de scène Noëlla Pontois, Maya Plitseskaya, Sylvie Guillem ou encore Marie-Claude Pietragalla. En 1997, il était devenu le premier danseur-acteur à être désigné président du jury du Festival de Cannes."
Article de France Bleu : “L'ancien danseur étoile Patrick Dupond est mort à l'âge de 61 ans“ Vidéo de 25 secondes : “Patrick Dupond (17 ans) Don Quichotte, variation de Basilio (1976) A l'École de l'Opéra (15 ans)
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lefeusacre-editions · 4 years
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BOOKHOUSE GIRL & BOY #57 | ZAMZAMREC : Héloïse THIBAULT & Olmo GUADAGNOLI  | musiciens
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Ils sont privés de concerts. Comme vous et jusqu’à nouvel ordre. Pas de tournée pour le duo international ZAMZAMREC. Héloïse (électronique, claviers) et Olmo (batterie, mix) attendent en studio avec joie, sagesse et fringale - ça s’entend au téléphone - la fin du confinement pour inonder les salles européennes de leurs mélomanies bruitistes expérimentales, enregistrées dans leur tape bakery de Touraine. Éditeurs de musiques folles venues des soixante-dix-huit coins du monde (quoique plus space que world) immortalisées sur K7 et vinyles (GNOD, TRESQUE, JOHNNY HAWAY, SURPRISE BARBUE, DEAD LINCOLN,  REFURINN KITSUNE, RIEN VIRGULE et tant d’autres inventeurs des échos et boucans du futur), H&O se sont livrés au jeu des Bookhouse Boys and Girls l’été dernier, alors qu’ils fabriquaient comme de bons ébénistes leur propre mobilier de bibliothèque, laquelle n’a rien à envier à leur collection de 33T. Ah, l’été dernier... A l’époque, les vélos roulaient encore sous les chemtrails. Mais ça, souvenez-vous, c’était avant que les oiseaux ne remplacent les Boeings au-dessus de leur verger.
| Que trouve-t-on comme nouvelles acquisitions dans ​votre bibliothèque ?  
O : Fief de David Lopez ; « Ma vie » de C.G.Jung ; De la maison autonome à l'économie solidaire de Patrick Baronnet.
H : La Horde du Contrevent, La Zone du Dehors, Les Furtifs d'Alain Damasio.
| Quels livres marquants a​vez-vous découver​​t​s ​à l'adolescence et que vous possédez toujours ?  
O : Il Barone Rampante, de Italo Calvino.
Quand j'étais petit j'habitais dans une ancienne ferme en Italie où il y avait de très grands arbres et j'adorais y grimper, passer les après-midis perché là-haut et regarder le monde. Quand j'ai découvert ce livre ça a totalement résonné en moi. J'ai retrouvé les mêmes sensations et j'étais frappé de rencontrer quelqu'un qui comme moi, avait trouvé sa place, sur la branche d'un arbre.
H : La Mare au diable de Georges Sand.
J'étais intriguée par le titre de ce livre, qui évoquait un lieu de rendez-vous mystère, une invitation qui fait peur, et totalement fascinée par l'auteur qui avait choisi de s'appeler Georges et qui était une femme ! Plus tard, j'ai lu et relu Les Maîtres Sonneurs. Le disque de Zohastre Pan And The Master Pipers y rend d'ailleurs hommage. Et cet hiver, j'ai savouré, au coin du feu, les Contes d'une grand-mère, ces perles d'histoires qu'elle a écrites pour ses petites filles.
| Sans égard pour sa qualité, lequel de vos livres possède la plus grande valeur sentimentale, et pourquoi ?
O : Le Petit Prince d'Antoine de Saint Exupéry. Ce livre parle et célèbre l'enfant en moi, qui ne m’abandonnera jamais.
H : Le Festin Nu, de William Burroughs. Mon père me l'a offert pour Noël. J'avais 18 ans. Ça m'a pété la tête !
| Lequel de​ vo​s livres prêter​iez-​vous à quelqu'un qui vous plaît ?  
O : Le Kamasutra, version intégrale et illustrée.
H : Les Lettres à un jeune poète de Rilke.
| Que trouve-t-on comme livres honteux dans ​vo​s rayonnages ?  
H & O : Que du bon : Journal d'un vieux dégueulasse de Bukowski, La Mécanique des femmes de Louis Calaferte, L'Histoire de l’œil de Bataille,  Lolita de Nabokov, Les Belles Endormies de Kawabata, Les Onze Mille Verges d'Apollinaire...
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| Quels livres a​vez-​vous hérité de ​vos proches ?  
O : Il Decameron de Boccace. Ce livre était bien en évidence dans la bibliothèque de mes parents, qui recommandaient toujours que je lise. Je me souviens aujourd'hui du conte de Griselda.
H : Ma mère : le rayon psycho. Épisode marquant : j'avais piqué dans sa bibliothèque, Un voyage à travers la folie de Mary Barnes, mais j'avais vite compris que j'étais trop jeune pour le lire, alors je l'avais planqué en attendant. Aujourd'hui on échange plutôt de la littérature engagée.
Mon père : le rayon polar ; des classiques, Les Essais de Montaigne, Don Quichotte de Cervantes ; et ce bijou : La Légende de Gösta Berling de Selma Lagerlöf.
Mon frère : tout Nietzsche, le Yi-king.
Les amis : Guignol's band de Céline, Pylade, Contre la télévision de Pasolini, Le Bruit et la Fureur de William Faulkner, La Conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole, Mémoires d'un vieux crocodile de Tennessee Williams, Au-dessous du volcan de Malcom Lowry.
| Le livre que ​vous avez le plus lu et relu ?  
O : Cujo de Stephen King.
H : Baudelaire, Les Fleurs du Mal.
| Le livre qui suscite en vous des envies symboliques d'autodafé ?
H & O : Les trucs qu'on a envie de brûler c'est plutôt des fruits et des bagnoles !
| On ​vous propose de vivre éternellement dans un roman de votre choix, oui, mais lequel ?
O : Big Sur de Kerouac.
H : Dans le cycle arthurien.
| Quel est l'incunable que vous rêvez de posséder, votre Saint Graal bibliophilique ?  
O : Le journal intime de Kurt Cobain, l'original.
H : Le Livre des morts des Anciens Égyptiens – Livre pour sortir au jour.
| Au bout d'une vie de lecture, et s'il n'en restait qu'un ?
O : La Divine Comédie de Dante.
H : Peut-être qu'il ne restera plus qu'à attendre Godot ?
A surfer : le ZAMZAM site | http://www.zamzamrec.org/
A écouter : le bandcamp de ZAMZAMREC | https://zamzamrec.bandcamp.com/
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J'ai souvent remarqué que les ravages de la maladie semblent dégager les traits profonds du caractère, décaper les visages du superflu pour faire ressortir l'essentiel.. Chez les uns on découvre étonné une énergie inconnue, chez les autres une vulgarité, une bassesse insoupçonnée, parfois une innocence d'enfant. Ce qui domine, ce matin, chez le commandant, c'est sa noblesse. Sous la lumière crue de la lampe de chevet qui souligne le squelette de son visage maigre, il me fait soudain penser à Don Quichotte sur son lit de mort dans une illustration de Gustave Doré.
Le Crabe Tambour
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Big Jim - Guilhem Cadou Collection : premier roman Ft : 14,5 X 22,5 - 290 pages - 18 € ISBN : 979-10-310-0544-7 « L’homme dégoulinait d’eau noire car il sortait du ventre de la terre. La Vallée l’avait recraché comme un lendemain de fête indigeste. Il avait le droit d’être reconnaissant. Cela faisait trois jours qu’il était là mais il n’en savait rien. » Par-delà les montagnes irlandaises, le vagabond aux semelles de tourbe cherche un cap qui n’existe qu’en poème. Big Jim, c’est l’homme des bas-côtés et des chemins de traverse. C’est une mémoire qui l’attend au tournant, là où la route marie les tempêtes aux falaises. Dans les îles, la mer inonde les yeux des femmes et les êtres guérissent sur les comptoirs. Car si la braise couve encore, pour l’étincelle, il suffit de brûler du bitume. Big Jim, c’est Don Quichotte des tourbières, un homme qui choisit la route pour réparer ses souvenirs. Son errance prend des allures de mythe où les écrivains morts précèdent des amours bien vivantes, quand les amis d’un jour tracent des chemins qui méritent l’aventure.
Âgé de 39 ans, Guilhem Cadou est professeur d’histoire géographie dans l’Aveyron. De son enfance bretonne, il a gardé ce réflexe maritime de toujours revenir au port d’attache. L’enseignement l’a mené du Pays Basque à la région parisienne avant de l’ancrer à Millau. Ses passions l’ont conduit en Irlande qu’il arpente depuis vingt ans. Voyageur, touche-à-tout, la vie est pour lui une ligne d’horizon qu’il est toujours valable de poursuivre, surtout si c’est en marchant. Lecteur avide des écrivains américains, de Kerouac à Jim Harrison en passant par Edward Abbey, il leur emprunte l’inspiration des grands espaces et la marginalité de ses personnages. Big Jim est son premier roman.
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Fiche présentation #2 : Ewan MacKinnon, l’aventurier idiot
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nom(s) : MacKinnon prénom(s) : Ewan Rhys Indiana âge : 27 ans date et lieu de naissance : 23 Décembre 1986 sur l'île de Skye, Ecosse nationalité : Ecossaise statut civil : Un grand amoureux mais Célibataire. métier  : Archéologue; Professeur d'histoire dans un Lycée et d'Archeologie dans une Université traits de caractère : Travailleur – Don Quichotte – Voyageur – Explorateur – Fouineur professionnel – Cherche des ennuis sans le vouloir – Aimant envers sa famille – Rêveur – Mourant – Opportuniste. groupe : On my Bicycle
♦ Ewan est un grand Reveur ♦ mais aussi un grand Amoureux ♦ Il a du mal à se connecter à cette réalité qui l'obsédé ♦ A vecu de drôle d'aventure plus bizarre les une que les autres ♦ Est un professeur très apprécié et un peu barjo... ♦ Est considéré comme le Scottish des Indiana Jones. ♦ A une sainte horreur de la religion actuellement ♦ La politique et lui ca fait deux ♦ Est amoureux de la même fille depuis 21 ans mais elle  ne le sait pas ♦ Cousin de Eira et Emma... ses deux princesse aux seins écrasées. ♦ Vit dans un appartement à Camden, son voisin n'est autre que Malcolm Newandyke, il a encore du mal à ce faire à l'idée que son voisin peut être bruyante et sa collocataire gonflante! ♦ Curieux de nature, il aime parcourir la ville la nuit pour chasser les fantomes avec les inventions huluberlu de son père tel que le Sanglophone. ♦ Il neige sur l'île de Skye en ce 23 Décembre 1986. Un froid de canard paranormal cadenasse la ville. Les vieux spéculent, il pourrait s'agir du jour le plus froid du monde. A croire que le soleil a disparu pour toujours. Le vent est coupant, les flocons plus légers que l'air. BLANC ! BLANC ! BLANC ! Explosion sourde. On ne voit plus que ça. Les maisons font penser à des locomotives à vapeur, la fumée grisâtre qu'exhalent leurs cheminées fait pétiller un ciel d'acier.L'air ambiant semblent être assimiler comme le prochain Noël, cette odeur de dinde précuite qui font saliver les clochards alors que les enfants rêves du matin de noël en subissant la pré-indigestion du repas de Noël. Skye était un village de pêcheur aux maisons au couleur voyante. Malgré cette neige, les rues et les maisons se métamorphosent. Les fontaines se changent une à une en bouquet de glace. Même la mer avait enfilé son plus beau manteau de glace, figeant les bateaux et même les poissons sembler être gelé sur place. Le givre fait des merveilles en pailletant le corps des chats. Les arbres ressemblent à des grosses fées en chemise de nuit blanche qui étirent leurs branches, bâillent à la lune et regardent les voitures déraper sur une patinoire de bitume. Le froid est tel que les oiseaux gèlent en plein vol avant de s'écraser au sol. Le bruit qu'ils font dans leur chute st incroyablement doux pour un bruit de mort. C'est le jour le plus froid du monde. C'est Aujourd'hui que je m'apprête à naître. Alors qu'une troupe de sauvageon semblait chanter des cantiques un peu spéciales, qui chantaient au abord de la ville. Cette route glacé laissé paraître une femme, une jeune femme accompagné de son mari. John et Elizabeth MacKinnon. Il semblerait bien qu'Elizabeth semblait me portait à bout de ventre sur le long de la route. Leurs destination était l'une des maisons les plus délabrés de la ville, on pouvait sentir l'obsession de la sage femme qui fut dîtes folle par tout les habitants, mais quand vous êtes enceinte et que l’hôpital est sur la grande Bretagne cela n'aide pas au raisonnement. Le Docteur Harris, elle vivait dans une maison très rustique taillé dans le bois, aux poutres apparentes rustique. Elle était du genre obsédé par les coucou-suisse. Ma pauvre mère semblait souffrir pleurant des larmes de glaces qui tombèrent sur le sol empalant les fourmis glacé sur le bitume blanc. Arriver dans cette maison de fortune style cabane de Tom Pouce. Ma mère semblait déjà s'en aller dans un autre monde, la doctoresse l'emmena sur la table où elle s'allongea pour l'examiner, elle avait des grands airs de sorcière les cheveux coiffé tel une montgolfière, des doigts crochus usé par les touches de son vieux clavecin. Je sentais les coups de son mini maillet de fée se cogner contre mon habitat si douillé... Après l'accouchement j'étais porté comme de la viande par les pieds, elle écouta mon cœur n'entendant pas mes cris... J'avais froid beaucoup trop froid... « Oh non... non non » répétait elle sans cesse, avant de me poser sur une autre table, je pouvais apercevoir un mur remplit de coucou des coucou suisses qui faisait tic-tac... Un son qui bizarrement me rassura je me demandais si c'était du au faite que je n'allais sûrement pas voir l'Aurore prochain. Je n'entendais plus un bruit ce fut comme si le monde c'était mis en mode silence alors que mon cœur s’arrêtait de battre, j'ai sentis des ciseaux se planter dans mon thorax comme si on me prenait pour un vulgaire poulet griller qui se dore la pilule au soleil en banlieue parisienne le genre de cliché qu'on peut apercevoir que dans des films avec Audrey Tautou pour vous dire. Elle était une véritable artiste, elle tiraillé ma peau tel un génie des lames formant ce qu'on pourrait croire une horloge, elle tenta de réchauffer mon cœur... Bon effectivement ces ce qu'on m'a raconté, mais effectivement après ma naissance. Je fus le premier bébé a qui on pose un pace-maker. Le truc le plus inattendu n'empêche, mais après avoir échapper à la faucheuse, j'ai vu mon enfance passer tel un coucou. Je voyais les choses différent plus de couleur, c'était peu commode. Cela ressemblait à un vieux cartoon avec la Sabre dance dans la tête. J'avais l'impression que le monde aller trop vite pour moi comme si mon cœur se mettait a jouer les machines a accélérer le temps... Je pouvais même entendre le petit bruit du pace-maker dans ma poitrine... Le bruit se mélanger au battement de mon cœur tic-tac- boboum tic-tac boboum... Ce son m’énervait déjà. Les semaines passèrent, bizarrement je n'étais plus sur l'île de skye, bien que je ne l'a connaissait pas à l'époque. Dans mon parc je n'étais pas seul... Pff moi j'aurais aimé être seul, mais non y avait cette ange, elle avais deux ans de plus que moi... Elle passait son temps avec moi quand mes parents lui rendaient visite à la capitale... les cheveux roux ondulé, elle était comme un coucher de soleil, elle avait une odeur de tarte aux pommes à la cannelle, avec un soupçon de chantilly. Je n'étais qu'un petit enfant et pourtant mon cœur faisait déjà sa comédie, a chanter tel un chanteur d'opéra du mariage de Figaro. Le genre de chose qui rester grave tel une pyrogravure sur ma peau... Mais la Sabre dance reprit de plus belle, le monde défila sous mes yeux tel une des inventions de mon père pour émerveiller ma mère par tant d'amour passionné... D'ailleurs je ne vous ai pas parlé de ma famille. Je n'ai connu mon nom de famille qu'à partir de 3 ans... pourquoi ? Dites moi simplement connaissiez vous le prénom de votre mère a votre naissance ? Non vous l'appeliez maman comme tout chérubin qui se respecte. Cela dit mon nom de famille résonne comme une parfaite harmonie... MacKinnon... Un nom banal je le sais bien, mais quand on voit ma famille qu'on se dit « C'est gens là... Tu vois eux ? Les MacKinnon... Faut pas croire... D'une ils sont blindée de chez blindée parole d’écossais ! Après tu sais les MacKinnon c'est le Clan principale de l'île de Skye... Faut pas croire c'est des bourges ! Des saloperies de Bourges ! VIVA LA REVOLUCION ! » Bon je ne l'ai entendu qu'une fois dans ma vie . C'était à l’école. Le Docteur Harris était devenue ma Nounou Infirmière sexy qui m'emmenait à l’école, elle s'assurait que mon cœur mécanique tiendrais le coup. Il s’appelait Elwyn, c'était ce genre de grand gars sans scrupule... le genre de mec qui tiendrais pas à sa vie même pour les yeux d'une jolie espagnole. Mais passons je n'en étais pas encore là. Eira douce Eira, c'était ma cousine cette jolie rousse qui partageait mon parc, tout ça pour jouer avec moi... Elle était gentille, nous étions toujours ensemble, on n'arrivait jamais a se lâcher quand il était temps de se dire « Au revoir à la prochaine » pour moi ce fut un adieu, car la prochaine était trop loin. J'aimais joué, elle avais de drôle d'idée et d'air d'Oiselle majestueuse... Elle donnais envie de s'aventurer dans les méandres de mon imagination. Perdre le fil et l'aiguille pour se faufiler directement dans la boite à malice. Les années ont passé bien trop vite, mon cœur a eu du mal à suivre et cela se ressentait comme si mon cœur s'était réduit à l'état d'un moteur de vielle locomotive qui tousse et crachote cette fumée noirâtre qui se confond au nuage. Je n'avais que six ans, six ans est un bien bel âge pour comprendre ce que s'est l'amour, pas le stupide amour d'enfant, non alors que je joué les pères de famille sans problèmes juste des rêves avec Eira, je l'ai rencontré a ce moment là, elle semblait si fragile, si volatile. Je pense bien que j'aurais pu la perdre a ce moment là, la perdre pour toujours, mon cœur à découvert une nouvelle sensation, j'aimais cette sensation dans mon torse qui me donner une impression de pétard explosif dans mon ventre... le goût sucré du chocolat sur les papilles... j'avais l'impression de vivre un rêve, elle dansait dans son jardin comme un arbre en fleur jouant avec le vent, mais sa maladresse maladive me fit doucement sourire, ses pieds qui s’entremêlent formant un meli melo de talons rouge. Il semblerait qu'elle ne portait pas ses lunettes, cela se voyait... Je me suis sentit pousser des ailes que je n'ai pas pu m’empêcher d'aller la voir et de danser avec elle pour pas qu'elle ne tombe... Londres était la plus belle ville pour moi à présent. J'en étais persuadé cela dit cela ne dura que le temps d'un été, car mon cœur n'avais pas tenu le choc impressionnant que produisait l'amour. Je ne l'a connaissait pas, mais il semblerait bien que par notre valse handicapé par les sentiments cela deviendra rockambolesque. Le temps du badinage n'est plus il fallait partir, retrouver mon royaume. Tel un roi en Pyjama je devais retrouvais les couleurs flashi des maisons environnante et laisser ma Princesse dormir jusqu'à notre prochaine rencontre. Les jours ont passés de fil en aiguille j'en ai perdu l'envie de voler. Elle hanta mes rêves tel un cauchemars duveteux et rougeoyant. Je jouais toujours avec Eira bien qu'une petite chevelure est apparu dans ma vie celle de Emma. La jolie Emma avec ses grand yeux et sa tête d'oiseau aussi fantasmagorique que la mienne. Ce fut une nouvelle qui est arrivé dans ma famille, j'ai pris exemple sur Eira je l'ai couvé comme un papa oiseau... Ce fut pour moi une véritable petite sœur moi qui n'est pas de sœur, ni frère. Je ne pouvais compter que sur les deux jeunes filles qui faisait partit intégrante de ma vie. Eira, de sa chevelure rousse et de notre mariage des plus enfantin. Les années défilent, malgré que mes souvenirs de cette petite danseuse ne quitte pas mon esprit, je grandit peut être un peu trop vite, mes cheveux roux prennent de l'ampleur, les murs de ma chambre sont recouvert de poster de Pixies ou bien d'autre groupe que j'affectionnais. Je suis devenu un adolescent, au départ on me prenait pour un rat de bibliothèque. Je n'aimais pas la popularité et j'étais plutôt pudique ma cicatrice. A 15 ans, le problème c'est aggravé, j'ai rencontré cet homme il s’appelait Andrew. C'était le genre de grand brun ténébreux qui ferait peur même à un feotus, dans ses air de grand fantôme mirobolant il m'assaillait de coup dans la gueule. Me trouvant trop bizarre pour être réel... Surtout qu'on avait un point en commun. Ce mec était amoureux d'une fille, il semblerait que c'était la même qui dansait et dont je suis tomber si vite amoureux sans pouvoir jamais la revoir... J'en ai eu marre... Cette putain de vie ne m'aidait pas et mon cœur a lâche. Je me suis réveiller à l’hôpital. Les murs blanc, ce goût de métal dans ma bouche. Ce n'était pas ce que j’appréciais le plus dans les hôpitaux. J'étais allongé dans ce lit blanc, tout était blanc et aseptisé... Mes envies de partir me reprenait, mais soudain je sentis mon cœur qu'il était différent j'ouvris la blouse remarquant un énorme bandage recouvrant mon torse. Une infirmière du style prof de math sexy m'accueillit a mon réveil m’annonçant que mon pacemaker avait lâché et qu'il me fallait une transplantation... Ma mère était derrière en larmes mon père cacher ses larmes de crocodiles qui filer sous ses rides marquer. Il semblerait que je me rétablisse mais la seule question qui m'est venu c'était : « A qui il appartenait ? » je voulais savoir par curiosité morbide, il semblerait que c'était un homme d'une 30aine d'année en bonne santé, un historien qui serait mort d'un accident de la route, le truc des plus morbides, n'empêche. Audences Fortuna Juvat, La chance sourit aux imprudents. Peut être que c'est ainsi que cette phrase me désigne bien... C'est le dicton de ma famille depuis des milliers d'années... Je dirais qu'elle correspond bien a mon cas... Un an s'est écoulé depuis que j'ai ce nouveau cœur, j'ai grandit, je ne me sent plus dans mon propre corps c'est assez étrange comme sensation... J'ai sentis en moi cette envie de voyager, c'était assez bizarre, mais la vie sur l'île de Skye ne me paraissait que pur fumisterie, j'ai décidé de tout quitter. J'ai pris mes sac et j'ai dit adieu a cette putain d'île qui ressemblait de plus en plus à Alcatraz. Je suis parti en Islande, je savais pas ou allait. La-bas je suis aller dans un bar histoire de me réchauffer, j'aimais bien cette île, elle semblait tiré tout droit d'un compte de fée. J'ai rencontrer deux hommes qui faisait tache dans le paysage, des genres d'agent secret américain... Ils sont venu me voir sûrement me prenant pour un enfant : « Bonjour mon garçon, nous venons de l'entreprise Kinder... nous recherchons quelque chose peut être pourrait tu nous aider... » mais qu'elle est ce grand délire putain. Ils m'ont parler qu'ils étaient à la recherche de nouvelle idée de jouet pour les Kinder Surprise. Je n'en croyais pas un mot, mais j'étais curieux de savoir où ils allaient décotés ça, je les ai suivit, ils avaient avec eux une glacière et un thermos, qu'ils n'ont jamais ouvert... Arriver sur le volcan j'ai entendu : «  Je ne rentrerai pas dans votre putain de thermos ! » Qui pouvait bien rentrer dans un thermos si petit... j'entendis une légende intéressant sur l'Islande, l'histoire d'un Géant qui était aussi grand que les galaxie et qui s'amusait a manger des planète jusqu'au jour ou son corps de glace, il avala une étoile tel le soleil, son cœur est devenu magma il se les arraché pour le jeter sur terre. On dit que c'est de la qu'est crée les Volcan et que l'Islande serait enfaîte le cœur du géant, son bras se glisserait contre l’Écosse. Histoire des plus hallucinante, je fus interrompu par un bruit sourd de caillasse qui me fit fuir... J'avais l'impression de vivre un rêve, après avoir trouver un petit travail de plonge dans un restaurant, je suis partit m'étant assimiler toute la culture locale... D’après les vieux de la ville... Ce serait des Elfes... Qui vivent dans les volcans... Je ne savais pas si je devait y croire. Au bout de deux mois je suis partit pour la première fois à Londres avec mon nouveau cœur. A Londres, j'ai trouvé un petit boulot de nettoyeur dans une salle de restaurant rapide a coté de Camden Town, mais ce qui m’intéresser le plus c'était les librairies... j'aimais toujours autant lire et les histoires était juste magique. On était en plein dans les années 2000, j'avais 17 ans. Et je ne croyais pas ce que je voyais j'avais l'impression de vivre dans un autre monde. C'était dans un magasin de luminaire. Les lustres avait de drôle de forme, des formes de fée. Un peu immonde je trouvais. On avait l'impression qu'elles étaient réel... D'après le vendeur ce sont des « Fée Lustre » Ce mec était aussi barré que ses représentant de Kinder... Il m'a raconté cette histoire... bizarrement j'avais l'impression de lire un livre. Malgré être parti j'ai gardé contact avec ma famille. Mes parents pleurent encore de mon départ, ne comprenant pas que je étouffait au point de crever à leurs cotés. Eira je lui envoi des lettres je trouvais plus conventionnel, je lui racontait mes histoires et mes aventures... je ne vivait pas comme les autres sûrement ce cœur de vieux que j'avais dans la poitrine qui me faisait tournoyer. Mais je l'avais revu, je l'aurais reconnu entre mille, cette danseuse. Elle était encore plus belle dans mes souvenirs malgré que dans mes moments de solitude elle m'est accompagné de ses jolies mini talons aiguille... J'ai tenté le tout pour le tout, je me suis cassé royalement la gueule sur le bitume pour tenter de m'approcher d'elle. Elle a accouru vers moi, ses grand yeux d'arbre en fleur m'ont presque ému... Je n'étais même pas présentable, depuis quand je n'avais pas vu un coiffeur, mes cheveux long aux boucle tenait presque de la décadence, mon corps avait prit en muscle mais on voyait la cicatrice sur mon torse malgré le polo que je portait. Nous avons discuté, je lui ai pas dit qui j'étais et encore moins que je suis amoureux d'elle depuis que j'ai 6 ans. Margaret, quel jolie nom... Elle semblait tout droit sortie d'un roman d'Agatha Christie. Elle jouait du violon, je sentais encore l'odeur du cirage pour violon sur ses doigts abîme par les cordes... Nous nous voyons toujours dehors, sur un banc ou dans un café devant un chocolat chaud. Nous nous sommes de suite bien entendu. Au point que nous devenions presque inséparable, nous nous sommes aimé... Mais je n'arrivais pas à l'aimer comme je le voulais mon cœur était détraqué je ne savais pas quoi faire... Du jour au lendemain je suis parti, laissant un mot sur notre banc habituel : « Je reviendrais...t'emmener dans les nuages avec moi. » Je suis partie pour la France à ce moment là. La Normandie... La Bretagne, je vous passe ses légendes des plus ennuyantes... C'est des choses que les gens connaissent pourquoi en reparler non... je vais vous parler d'une ville qui m'a marqué... elle se trouve dans le sud sur la route où je comptais atterrir : l'Andalousie. Toulouse, Toulouse la ville Rose... je me suis trouver un petit boulot assez durement mais bon, dans le bâtiment. J'entendais les ouvriers se racontait des histoires pour se faire peur quand un jeune garçon me raconta l'histoire de la déesse de Toulouse. Celle qui aurait transformer cette ville en Rose... C'est une fée qui aime se baladé entre le rêve et la réalité... Se planquant dans la tête des gens, flottant entre la Réalité de l’hémisphère droit et le rêve de l’hémisphère gauche... il m'arrive souvent de la sentir de flotté dans ma tête sentir son corps se cogner et m'effleurer de ses ailes douces... Je suis descendu en Andalousie, je ne savais pas ce que j'allais trouver... Mais je n'avais plus d'argent, je suis arriver là bas je fus héberger par un vieux magicien, qui c'était occuper de moi alors que je suis tomber devant sa porte... une énorme déshydratation et de peine de cœur... Elle me manqué... j'aurais aimé resté, mais je ne savais où tout ça allait me mener, cette vie me plaisait... Je voyais a pied ou en train, il m'est même arrivé de faire un bout en Skate board... Cela dit je voulais rentrer, le magicien était un homme sage qui m'apprenait quelques petits trucs pour la vie, mais il me fallait de l'argent pour rentrer... Je remarqua qu'il cherchait un nouveau maître de la frayeur pour le train fantôme, je suis arrivé devant le comptoir d'une vieille aigri qui rien qu'à me regarder je savais bien qu'elle ne m'aimerait pas. « Que sait tu faire ? » Bonne question, que je savais faire pour faire peur j'ouvris ma chemise montrant mes cicatrice qui n'aimais pas belle a voir, lui montrant celle en forme d'horloge... « J'ai eu une horloge à la place du cœur... J'ai rencontre des elfes en Islande qui m'ont appris à faire le rugissement d'un géant... Les Toulousains m'ont appris a kidnapper le rêve des gens pour en faire ce que je veux... j'ai connu un luminariste qui m'a appris a dépecer des fée pour en faire des lustres majestueux. » La jeune femme me prit pour un fou avec un peu trop d'imagination : «  Bon bah tu as un jour d'essai se soir ! Soit prêt... » Elle m'emmena dans une salle, c'était les costumes je trouva alors un costume a mon goût aussi déstructure que l'était ma vision du monde, un long tresh noir en vieux velours au bordure rouge et un chapeau haut de forme difforme et me voilà en tant que Roi du Train Fantôme... J'étais le plus pitoyable des méchants de train fantôme, je ne leur faisait pas peur mais surtout rire avec mes bruit in-saisissant de tic tac boboum... Le son le plus effrayant que j'ai connu depuis petit... un son imaginaire qui me rappelait que mon cœur a était une bombe d'amour a retardement. Je suis parti comprenant que ma place n'était pas ici... Je suis revenu à Londres, J'étais encore pire qu'un cromagnon. Les cheveux long attaché en queue de cheval, aussi roux que possible, j'étais devenu un lion des plus bousillé... A mon arrivé, j'ai trouvé une petite chambre a pas cher ayant repris mon ancien travail dans le fast food... J'ai pris rendez vous chez un coiffeur... Adieu ma belle chevelure bousiller par le soleil et le vent marin. Barbe taillé... j'étais prêt a conquérir le monde à nouveau, mais cette fois si. Mon monde... Je suis retourné à l'université, finissant alors mes études d'histoire et d’Archéologie, finalement c'était la seule voie qui me semblait me satisfaire, par moment j'apercevais Margaret avec son violon a donner des cours... Elle était encore plus belle qu'il y a 4 ans... 7 Années sont passés depuis ce jours. J'ai eu mon doctorat et je suis partit trois mois sur des fouilles, finalement en revenant j'ai accepté un poste de professeur d'histoire dans un lycée, vu mes performance le temps de mes études je fait quelques cours à l'université ça me plaît ça comble mes journées... On me demande même de porter mon Kilt pour les cours à l'université... pourquoi ? Je n'en sais rien sûrement pour entretenir le mythe du Kilt... Je pars quelques fois en fouille, j'aime beaucoup voyager... Je raconte a peu de monde ce que j'ai vécu pendant trois ans pendant mon voyage... Ils risqueraient de me prendre pour un fou... Et vous dites moi... Suis-je fou pour vous ?
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suis-nous · 2 years
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christophe76460 · 4 years
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Cet article est une traduction de The Tragedy of the Resurrection de Carl R. Trueman, ancien professeur de théologie historique et d’histoire de l’Église au Westminster Theological Seminary et actuellement professeur au Grove City College.
En ce vendredi soir (je dirais bien « Vendredi Saint » mais, en tant que protestant triomphaliste du blog First Things – pour reprendre le terme de Rusty Reno – je m’en tiendrai à la nomenclature strictement laïque approuvée par les puritains), j’ai eu le privilège d’assister à une superbe représentation des Sept dernières paroles du Christ en croix de Haydn. J’ai également eu le plaisir de faire partie de ceux qui ont présenté brièvement entre les sonates quelques réflexions sur la signification des textes bibliques qui ont inspiré la composition de cette œuvre. La dame qui a organisé le concert – et qui jouait du violoncelle avec une rare habileté – m’a également demandé de conclure en allant au-delà de la croix jusqu’au tombeau vide. C’est ce que j’ai fait, sous une forme abrégée de ce qui suit :
Dans son livre sur l’opéra de Wagner, Tristan et Iseult, le philosophe anglais Roger Scruton fait remarquer que le christianisme ne peut produire aucune forme d’art vraiment tragique car il offre toujours la résurrection comme solution aux ténèbres de la vie. Le plus proche, dit-il, est la Passion selon Saint Matthieu de Bach, car elle se termine par la mort du Christ et ignore la résurrection.
Scruton n’est pas le seul à s’interroger sur la possibilité du christianisme à aborder le sujet de la tragédie. I. A. Richards et George Steiner ont fait à peu près la même remarque. Et Miguel De Unamuno, tout en essayant de maintenir une sensibilité religieuse dans sa réflexion sur la tragédie, donne plutôt le change quand il plaide pour Don Quichotte comme figure tragique par excellence. Apparemment, ceux qui se rebellent contre le désert existentiel de la modernité devraient chercher une inspiration paradigmatique en la personne de Don Quichotte. Pourtant, l’homme de la Manche n’est pas tant un défi tragique qu’une absurdité séduisante et cette distinction entre tragédie et absurdité est essentielle. C’est la raison pour laquelle The Birthday Party de Pinter n’est pas la même chose que le Philoctète de Sophocle.
Néanmoins, en pratique, j’ai une certaine sympathie pour le fait que la résurrection puisse court-circuiter le tragique. Par exemple, la résurrection est souvent présentée dans la piété chrétienne populaire comme un raccourci vers le bonheur et une solution banale aux problèmes de la vie, contournant la vallée de l’ombre de la mort et la complexité de la vie dans le monde réel. Comme je l’ai noté il y a quelques années dans First Things, le manque de sens du tragique dans le culte chrétien indique un manque d’équilibre biblique dans les liturgies des services d’aujourd’hui. Ceux qui n’étaient pas d’accord avec moi et qui me trouvaient trop pessimiste ont pointé du doigt la tombe vide comme preuve. Leur réponse était des plus typiques : « Trueman néglige la résurrection ! »
Si je reconnais le joyeux espoir de la résurrection, je ne pense pas pour autant qu’elle nie nécessairement la tragédie. Cela dépend d’une définition tronquée du tragique qui exclut la réalité de l’espérance éternelle. En fait, même selon les canons de sa forme classique, la vie au-delà de la mort peut être essentielle à l’action dramatique. La mort d’Antigone est tragique précisément parce qu’elle comprend qu’il existe une vie après la mort et qu’elle préfère affronter les défunts avec la conscience tranquille plutôt que de se plier aux exigences de Créon. La mort est inévitable, elle doit donc être accueillie dans des conditions qui rendront l’au-delà supportable. Si sa conscience de l’au-delà n’était pas aussi vive, si elle ne la considérait pas comme réelle, il n’y aurait pas de tension tragique. Elle pourrait obéir à Créon et bien dormir la nuit, comme sa sœur Ismène le suggère initialement.
En fait, contre Scruton, Richards, Steiner et compagnie, je soutiendrais plutôt le contraire : que la nécessité de la mort et de la résurrection du Christ comme réponse au problème de l’humanité – sa rébellion contre Dieu et son plongeon dans la mort plutôt que de choisir la vie – est précisément ce qui fait ressortir toute la profondeur de la tragédie humaine et donc la nature tragique de l’Incarnation.  Le fait que seul Dieu, se faisant homme, puisse résoudre le problème, montre à quel point ce problème est profond. Aucune créature ne pourrait le faire. Seul Dieu lui-même, entrant dans le temps et se revêtant de chair humaine, est assez puissant pour résoudre la tragédie d’une humanité en rébellion contre son créateur. Et la mort du Christ n’a pas de sens sans la résurrection, car si sa mort avait été le dernier mot, alors la mort aurait gagné et la vie du Christ, loin d’être tragique, n’aurait été qu’un geste héroïque mais finalement absurde.
Bien sûr, la pièce de Haydn s’achève le Vendredi Saint, où se termine également le chef-d’œuvre de Bach. Pourtant, le Vendredi Saint est suivi du dimanche de Pâques. En effet, le Vendredi Saint n’a de sens qu’à la lumière du dimanche de Pâques et il y a donc un argument pour dire que ces deux chefs-d’œuvre, bien qu’ils soient artistiquement entiers et cohérents dans leurs propres termes, sont théologiquement incomplets. Le Vendredi Saint n’est vraiment tragique qu’à la lumière du dimanche de Pâques, sinon il est tout simplement absurde. Ainsi, peut être que la seule véritable tragédie est la tragédie chrétienne : une tragédie qui repose paradoxalement sur l’espoir.
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Réappropriation comme questions centrales : nous devons réapprendre à faire de la politique, à discuter en collectivité des besoins et des aspirations de chacun, des règles que l’on veut se donner pour vivre ensemble.
“Si l’habitude d’écrire à la main, de se déplacer à pied, de prendre le temps de faire les choses par soi-même, ne sont effectivement que de vieilles reliques ; s’il faut se résoudre à dépendre entièrement du gigantesque système socio-technique qui nous sert (de plus en plus) de prothèse dans tout ce que nous faisons... les fractions politisées de la jeunesse actuelle ne se distinguent guère des autres, et participent souvent activement à créer un monde où le capitalisme est comme un poisson dans l’eau... le capitalisme est un système inique, mais l’on n’y peut rien, soyons heureux si nous parvenons déjà à en contenir la violence ; d’autant plus heureux que ce système est aussi une véritable vache à lait, dont nous devons essayer par la négociation de tirer le plus possible, en échange de notre servitude dans la sphère de la production...  Le libéralisme a fait de la croissance le moyen de vaincre la rareté présentée comme une réalité objective et jamais une réalité fantasmée... Il est plaisant de croire que le bonheur (ou le socialisme) est là, devant nous, et qu’il n’y a qu’à se baisser pour le ramasser. ”
Les manifestants contre la réforme (« nom de code pour « démolition » ») du régime des #retraites par répartition, de mai-juin 2003 se sont contentés de revendiquer un #capitalisme « à visage humain » sans aller jusqu’à la critique du #travail salarié. Alors que ce projet politique s’inscrivait dans l’approfondissement de « l’emprise de l’#économie sur la société, par la mise à bas de toutes les protections hérités des compromis sociaux de l’après-guerre, tout en créant de nouvelles sources de mise en valeur du capital (financement des pensions de vieillesse, santé) ». Ils analysent les discours des économistes de gauche, fascinés par « l’opulence marchande et industrielle », incapables de se demander sur quoi elle repose et pour qui. Les gains de productivité : sources de déqualification et de dépossession dans l’industrie, de dénaturation et de #déshumanisation du travail dans les services, de dévastation du monde rural dans l’#agriculture. « Mythologie progressiste » et son impasse... « L’ingéniosité technique et la mécanisation peuvent être bénéfiques, pour peu qu’elles soient mises au service de fins consciemment et librement déterminés par les hommes en société... des conditions opposées à celles d'aujourd’hui. » L’État social n’est qu’un « dispositif de compromis », défendable seulement comme « rempart contre l’anomie et le chaos complets, comme un point d’appui provisoire en vue de réaliser autre chose ». À force de vouloir socialiser le capitalisme, les réformistes risquent de nous éloigner de « l’idéal d’un monde libre ».
Matthieu Amiech et Julien Mattern attribuent ce désengagement à la « dissimulation des rouages d’un système de plus en plus complexe et immaîtrisable », toutes les médiations techniques ayant pour effet d’éloigner de nous « les nuisances sur lesquelles repose la « facilité » de la vie moderne », à l’irresponsabilité individuelle et collective devant les conséquences de nos actes quotidiens. Les partisans du Progrès refusent de prendre au sérieux les effets catastrophiques de la dissolution des communautés locales (villages, quartiers,…) et jugent  « plus ou moins fascisantes », en tout cas rétrogrades, les idées d’autonomie économique et de production locale. Ils considèrent que le « réseau des réseaux » est plus un « moyen d’approfondissement de l’emprise de l’Économie sur l’existence quotidienne ».
Guy Debord et Herbert Marcuse : « la dialectique diabolique de l’affaiblissement des individus au profit d’un appareil de production de plus en plus puissant, démesuré, et incontrôlable », « le rôle de la consommation marchande comme compensation illusoire, restitution dégradée de ce que l’on cède au système économique, en acceptant un salaire en échange de notre participation à la production de masse ». La gauche de la gauche qui se réclame de Marx semble « amnésique des leçons de base du Capital : tant que l’on considère comme naturelle et souhaitable la mise en équivalence de toutes sortes d’activités humaines par l’argent, il est inévitable que l’échange de biens et services ne soit que le prétexte à transformer de l’argent en plus d’argent ».
Hannah Arendt, « citée, célébrée, mais mise au service de la pensée molle », analysait « le nazisme non pas comme revanche de la politique sur le technicisme gestionnaire, mais comme « société totalement administrée, achèvement (et paroxysme insoutenable) du technicisme gestionnaire ». Sa critique vigoureuse de la science mettait en accusation l’époque moderne, coupable d’avoir réservé le droit d’agir aux seuls scientifiques. Dans son Essai sur la révolution, elle considérait les Conseils ouvriers de Budapest comme une réhabilitation de la délibération et de l’action politiques. L’École de Francfort fait l’objet d’un dédain profond tandis que Jacques Ellul et Bernard Charbonneau sont méconnus voire occultés.
Ingmar Granstedt montrait qu’en restreignant progressivement ses dépenses dans de nombreux domaines de l’existence individuelle et sociale, de façon à réduire sa dépendance vis-à-vis du travail salarié, on pouvait « entreprendre collectivement le démantèlement des secteurs industriels les plus inutiles et les plus nuisibles ... Le problème est que nous vivons dans un monde où les processus engendrés par l’activité humaine dépassent toute mesure et toute représentation humaine. Ils échappent donc à toute maîtrise, et la fuite en avant technologique ne fait qu’aggraver cette démesure et cette inintelligibilité. C’est justement ce décalage qui confère encore, par défaut, leur légitimité aux #experts patentés, censés jouer le rôle d’éclaireurs et de guides dans ce monde obscur qui constitue notre quotidien, seuls habilités à parler au nom de l’Intérêt Général parce que soi-disant au-dessus de toute influence particulière et de toute sensiblerie populaire. » Pourtant, les effets nocifs de l’amiante sur la santé été signalés dès 1906 mais l’utilisation de cette substance ne fut interdite qu’en 1997. « La rupture ne viendra donc jamais d’un quelconque plan d’urgence décidé par les experts... Critiquer les nuisances écologiques et la croissance sans critiquer la dépossession de l’individu par la société, et sans vouloir en inverser le cours n’a pas de sens. » Le seul projet politique pertinent et raisonnable est « la fin de la civilisation occidentale et du système technicien qu’elle a produit, plutôt que la fin de l’espèce humaine à laquelle elle conduit » - François Partant, « l’effondrement volontaire de l’économie de concurrence généralisée ». Ce qui le rend difficilement concevable pour beaucoup de citoyens de gauche, c’est qu’il est nécessairement destiné à être mené sans l’État ». Le problème est d’ordre culturel puisqu’il s’agit d’admettre que nous avons besoin d’une autre manière de vivre.
https://www.lemonde.fr/idees/article/2016/10/01/matthieu-amiech-ce-discours-ne-veut-souvent-plus-entendre-parler-de-la-question-sociale_5006617_3232.html
Les jeunes s’engagent, sont inquiets face à l’évolution du climat et à l’extinction des espèces. Mais est-on prêt à regarder en face le fait que le cœur de la catastrophe écologique est en train de devenir le numérique ? Ce développement faramineux des interfaces, des écrans, des appareils et des réseaux ? Derrière le numérique, il y a l’extractivisme et le renouveau de l’industrie minière mondiale. En plus des métaux traditionnels, dont l’exploitation est redoublée, il faut extraire de manière massive et exponentielle des matières nouvelles et des terres rares, le lithium, le tungstène, le germanium… Cette fièvre extractive provoque des catastrophes écologiques en chaîne qui se produisent surtout loin de chez nous... Jusqu’à maintenant.Arrêter son expansion actuelle, d’empêcher par exemple le déploiement de la norme de téléphonie 5G, de montrer qu’il est inutile de vouloir télécharger des films encore plus vite, de vouloir qu’internet fonctionne encore plus rapidement.Décroissance : rompre avec le mimétisme, où tout le monde essaye de copier les modes de vie des catégories aisées. Ce qui caractérise le mode de vie des dominants, c’est qu’ils ont le monde à leur disposition et cela suscite l’envie, dans les catégories défavorisées. Casser cette dynamique d’imitation des privilégiés... Trop de démarches de la vie pratique se font par son intermédiaire.
https://reporterre.net/Matthieu-Amiech-le-Numerique-devient-le-coeur-de-la-catastrophe-ecologique
Matthieu Amiech est un des éditeurs du recueil Sivens sans retenue (La Lenteur, 2015).
En 2013, il avait écrit avec Aurélien Berlan et Nicolas Eyguesier "La Liberté dans le coma. Essai sur l’identification électronique et les moyens de s’y opposer", paru en 2013 sous la signature du groupe Marcuse (Mouvement autonome de réflexion critique à l’usage des survivants de l’économie).
https://sniadecki.wordpress.com/2019/12/27/amiech-reporterre-2/
bulletin de critique des sciences, des technologies et de la société industrielle, consacrée au travail mort-vivant (éd. La Lenteur, 2008). Julien Mattern
morale, effort, se réaliser, s'incarner dans l'objet, habiter une réalité qui n'est plus, démocratie représentative VS oligarchie, liberté sans conséquence pratique
https://archive.org/details/RMU018TravailMortVivantMattern
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whileiamdying · 4 years
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Las d’être masqué par Marina Abramovic, Ulay sort du bois
Le performeur accuse son ancienne partenaire « MA » de ne pas respecter le contrat qui les lie depuis 1999.
Par  Emmanuelle Lequeux Publié le 22 janvier 2016 à 14h20 Mis à jour le 06 février 2016 à 21h44
Pour un peu, on l’aurait cru mort. Pendant plus de vingt ans, Ulay a disparu. Dans les années 1970 et 1980, il a pourtant révolutionné l’art contemporain au côté de l’artiste Marina Abramovic. Amants magnifiques, les deux pionniers ont mis leur corps à l’épreuve, à toutes les épreuves, pour réaliser des performances qui font aujourd’hui partie de l’Histoire. Puis ils se sont séparés, en un coup d’éclat. En 1988, chacun est parti d’une extrémité de la grande muraille de Chine, pour rejoindre l’autre en son mitan, et se dire adieu. Depuis, silence de mort, en ce qui le concerne. Elle ? Une rock star, quasi. La plus célèbre artiste femme au monde, en tout cas.
Et puis, un beau jour de 2010, Ulay réapparaît. Son ex affole alors les foules avec sa rétrospective au MoMA de New York, intitulée « The Artist is Present ». Pendant des mois, elle y reste assise, invitant le public à se confronter à son regard. De la file d’attente des fans venus approcher le mythe, une maigre silhouette surgit soudain. Don Quichotte en baskets, visage fatigué, œil ardent : Ulay s’assoit en face de la belle, sexy en robe rouge, comme des milliers de visiteurs le feront. Ils se taisent ; leurs regards en disent assez. Et elle, qui a tout enduré dans ses performances extrêmes, pleure. L’esprit sans doute assailli du souvenir des mille aventures vécues en leur temps de bohème. Elle tend les mains vers lui ; il les prend un instant. La scène est filmée. Elle atteint très vite près de 13 millions de vues sur YouTube. A-t-elle été touchée, a-t-elle joué l’émotion ? Ulay avoue lui-même ne pas le savoir, comme il nous le confie quand nous le rencontrons en novembre 2015, à l’occasion d’une soirée que lui consacre le centre Pompidou, à lui et lui seul.
Pas être effacé de l’histoire
Car, aujourd’hui, plus question de romantiques retrouvailles. Ulay poursuit en justice son ancienne complice. Lui qui, pendant des années, a préféré s’occuper de sa famille plutôt que de sa carrière, estime qu’elle a dépassé les limites. Que lui reproche-t-il ? Pas d’être aujourd’hui riche et célèbre, peu lui chaut : pour lui, elle est devenue ce qu’elle voulait devenir, et cela n’enlève rien à sa qualité d’artiste. Ce qu’il réclame, c’est qu’elle respecte pleinement le contrat qui les lie depuis 1999, les obligeant à mentionner leur double signature sur les œuvres communes et à lui reverser un pourcentage des ventes. Trop souvent, le nom d’Ulay disparaîtrait des cartels. « MA », comme il l’appelle, négligerait aussi de lui reverser certaines des sommes dues. La procédure ne colle pas à la légende qu’ils ont construite ensemble ? Il le sait. Mais il ne veut pas être effacé de l’histoire.
Ces griefs, la fameuse artiste, qui fraie aujourd’hui avec des pop stars comme Lady Gaga ou Jay Z, les conteste tous vigoureusement : « Il est désolant qu’Ulay, qui a beaucoup de mal à respecter ses engagements, cherche désormais à faire parler de lui en disant du mal de son ex-compagne et partenaire. Et il est faux de prétendre que je ne respecterais pas son nom, ce serait ridicule. Parfois, concède-t-elle, les tiers [galeries, supports de presse] font des erreurs, il suffit de les signaler pour qu’elles soient rectifiées. » Elle nous confiait pourtant en 2013, parlant au singulier pas très pluriel : « J’aime être comme Coca-Cola, une marque : celle de la performance. J’ai inventé ce langage. J’ai consacré ma vie à sa défense, j’en suis le dernier dinosaure. »
Il lui reproche de s’inspirer sans sa permission d’un de leurs projets communs pour réaliser, en 2014, une publicité pour Adidas ? « Ce film ne reprend pas une œuvre, mais un workshop », rétorque-t-elle, soit un atelier réalisé avec des étudiants. Et de préciser le contrat qui les lie : « Ulay m’a vendu l’intégralité de nos archives communes et m’a confié contractuellement le droit d’exploiter nos œuvres. J’ai ensuite découvert par hasard qu’il avait une copie de toutes ces archives, puisqu’il les avait transmises à son éditeur. »
Car voilà la principale pomme de discorde : la monographie d’Ulay, publiée en 2013 aux éditions Valiz. Au fil des pages apparaissent d’étonnantes planches roses. Elles remplacent les photographies de performances réalisées en duo avec Marina Abramovic qui, selon une des éditrices, aurait interdit de les utiliser. Quelques clichés sont certes reproduits, mais au titre du droit de citation : si célèbres et diffusés que quiconque peut en faire usage. « Personne ne m’a demandé d’autorisation pour la reproduction des œuvres communes, assure pourtant la toute-puissante artiste. C’est donc lui qui a violé notre accord. » Voix sage d’un homme fatigué par la maladie, alternant entre rage et tristesse, Ulay peinait, lors de notre rencontre, à évoquer cette querelle. Il ira même jusqu’à nier nous avoir donné une interview quand Marina Abramovic l’interroge à ce sujet.
De son vrai nom Frank Uwe Laysiepen, Ulay, né en Allemagne sous les bombes de la seconde guerre mondiale, souhaite simplement ne pas devenir une note de bas de page dans l’histoire de la performance. Et rappeler qu’il a eu une vie, une œuvre, avant et après « MA ». Dès 1966, il fait les grands titres de la presse allemande en dérobant à la Neue Nationalgalerie de Berlin un tableau, Le Pauvre Poète, de Carl Spitzweg, icône absolue de l’identité nationale. Il réalise ensuite d’incroyables autoportraits, polaroids où il apparaît grimé et déguisé, mi-homme, mi-femme. Puis il rencontre, à la fin 1975, cette jeune beauté serbe qui ne connaît pas la peur. Après leur séparation, il revient aux labos photo de ses débuts et à l’enseignement, pour mener ses élèves vers la voie de la performance. Car « tout artiste doit performer au moins une fois dans sa vie. Performer, c’est devenir le seul objet d’art qui soit conscient et sensible ». Si sensible que les deux parties ont réclamé, en vain, de faire relire et amender l’intégralité de cet article par leurs avocats respectifs…
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rollingstonemag · 5 years
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Un nouvel article a été publié sur https://www.rollingstone.fr/freewheelin-zegut-episode-3-texas/
Freewheelin’ Zégut, épisode 3 : cap vers le Texas
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C’est sur la Mother Road, la Route 66, que nous suivons l’animateur radio et journaliste rock Zégut traverser les États-Unis, de Windy City à Los Angeles, en suivant les étapes du célèbre tube composé en 1946 par Bobby Troup
Impossible de rouler en direction de Joplin dans le Missouri sans penser au cataclysme météorologique et économique qui a touché le Midwest américain du début des années 30 au début des années 40. Le Dust Bowl, telle est l’appellation de cette monstrueuse créature, des températures incroyablement élevées durant des semaines calcinent l’herbe grasse du grenier de l’Amérique, la terre sèche, se craquèle, réduite en poussière, elle est emportée par une conjugaison de vents violents, des milliers de morts, la ruine de fermiers, une surenchère à la Grande Dépression après le krach boursier de 1929, le pays se relèvera comme toujours. Woody Guthrie déclame ce phénomène dans ses “Dust Bowl Ballads”, Bruce Springsteen et Rage Against The Machine se souviennent dans “The Ghost of Tom Joad”et John Steinbeck écrit Les Raisins de la colère en 1939, un roman racontant l’histoire de la famille Joad quittant les plaines de l’Oklahoma vers un avenir californien.
En 1940, John Ford met en scène The Grapes of Wrath inspiré du roman de John Steinbeck, avec Henry Fonda. Deux décennies plus tard, Steinbeck décide de faire un road trip de plus de 15 000 km. Il part de Long Island en passant par les États frontaliers du Nord, la Nouvelle-Angleterre jusqu’à Seattle, puis il rejoint la Californie où il est né, à Salinas, il revient parle Texas et le Sud avant de rejoindre New York. De cette aventure à bord de son camping-car baptisé “Rocinante” du nom du cheval de Don Quichotte, il écrit en 1962 Voyage avec Charley. Charley étant son chien, un grand caniche, bleu foncé, quand il est propre.
Pourquoi rouler, parfois sans raison apparente? Derrière mon guidon, il y a une question d’équilibre évidente, la gravité de la physique, maîtriser les chevaux de son engin, les freinages, les virages, il y a aussi la gravité poétique, le ciel, et les nuages parfois sculptés ressemblant à un visage,un animal, les moucherons qui s’écrasent sur tes lunettes, il en est tout autre de la gravité spirituelle, rouler, pourquoi ? Afin que des bonnes questions reviennent avec des mauvaises réponses ? Maudites soient-elles, je roule plus vite afin qu’elles disparaissent happées par le vent. Je hurle derrière ma visière, je regarde devant, le plus loin possible afin d’oublier le passé, sans y parvenir vraiment, une lutte de tous les jours, dans laquelle on croise parfois des vies aux blessures similaires, elles comprennent, partagent, vous font sourire. Il faut que je stoppe, j’écoute en boucle Beth Gibbons dans la Symphonie no3: deux “Lento e Largo – Tranquillissimo” de Henryk Górecki, ça m’a embarqué trop loin dans l’émotion. J’aperçois une gas station, je m’arrête pour refaire le plein, j’en profite car Johnny Prostate me presse, je dévore une ice cream, il y a des lumières à la Edward Hopper dans le diner qui jouxte la station-service, je regarde de nouveau l’horizon, un incroyable sunset me fascine, des images que seule la nature est capable de créer.
Je remets mes écouteurs, mon casque, mes gants, je me suis concocté une playlist Rolling’ ByZegut dans laquelle on peut se rejoindre si vous en avez envie, ça commence par Chuck Berry, “Route 66”. Au mois prochain, avec plaisir….
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