Tumgik
#La carrière de Suzanne
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
“La carrière de Suzanne” (1963) by Éric Rohmer
13 notes · View notes
haverwood · 9 months
Text
Tumblr media
La Carrière de Suzanne Éric Rohmer France, 1963 ★★★ Catching up with some Rohmer.. I feel like I'm seeing the realest people ever put to film.
0 notes
thelastgoodcountry · 9 months
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
La Carrière de Suzanne, Éric Rohmer, 1963.
0 notes
Text
Tumblr media
Accès au cinéma invisible vous donne rendez-vous, ce mercredi 18 octobre à 20h 11 rue des Olivettes (Nantes), pour découvrir la plus belle adaptation au cinéma de l'écrivain Julien Gracq, Rendez-vous à Bray, sorti au cinéma en 1971.
L’auteur florentais est réputé difficile à transcrire sur grand écran : grande densité narrative, paysages flous et sensibilité à fleur de peau.
Tumblr media
C’est André Delvaux, réalisateur belge adepte du surréalisme et développant un style de mise en scène qualifié de réalisme magique, qui va se lancer dans cette adaptation.
Tumblr media
Delvaux est un féru de littérature, ayant à ce moment déjà adapté plusieurs fois au cinéma Johan Daisne (Un homme, un train avec Yves Montand en 1968), il continuera en 1983 avec Suzanne Lilar (Benvenuta avec Fanny Ardant) puis Marguerite Yourcenar en 1988 (L’Œuvre au noir avec Sami Frey).
En adaptant la courte nouvelle Le roi Cophueta tiré du recueil La presqu’île (Éditions Corti, 1970), Delvaux s'empare à la fois de l'univers restitué par Gracq, mais aussi de sa sensibilité. Il transpose son goût pour le cinéma à une œuvre pleinement littéraire. Avec le jeu d’Anna Karina et Matthieu Carrière, il réussit alors à transmettre aux spectatrices et spectateurs le mystère dont Gracq avait le secret.
Tumblr media
En cela, Rendez-vous à Bray est autant un hommage au pouvoir de la littérature qu'à celui du cinéma. Le film fait la jonction entre ces deux pratiques pour devenir une œuvre à part entière encore trop méconnue en France, récompensée du prestigieux prix Louis-Delluc à sa sortie en 1971.
Projection gratuite à Pol-n, 11 rue des Olivettes (Nantes), à 20h le 18 octobre 2023.
2 notes · View notes
Text
Tumblr media
La Carrière de Suzanne, Éric Rohmer, 1963
4 notes · View notes
o-druida-ebrio · 2 years
Text
Tumblr media
"La carrière de Suzanne" (1963)
Dir. Éric Rohmer.
7 notes · View notes
Text
Objets mythiques au cœur de toutes les ambitions, trophées consacrant la carrière d’un champion : les coupes de Roland-Garros reflètent l’histoire du tennis et du plus grand tournoi sur terre battue au monde. Remis aux vainqueurs depuis 1953, ces trophées ont évolué avec le prestige du tournoi. Véritables œuvres d’art, ils ont été réalisés par La Maison Mellerio, célèbre joaillier à Paris depuis le XVIIe siècle.
Tumblr media
La coupe des Mousquetaires est remise au vainqueur du simple messieurs depuis 1981 et rend hommage aux quatre Mousquetaires du tennis français : Jean Borotra, Jacques Brugnon, Henri Cochet et René Lacoste.
Vasque en argent décorée par une frise en feuille de vigne à son sommet, elle est agrémentée de deux anses en col de cygne. Le trophée est monté sur un socle en marbre portant le nom des vainqueurs depuis la première édition.
Tumblr media
La coupe Suzanne-Lenglen récompense la lauréate du simple dames depuis 1979 et porte le nom d’une emblématique championne française. Suzanne Lenglen (1899-1938) a remporté à six reprises le tournoi de Roland-Garros. La modernité de son style, son élégance et son panache en ont fait l’inspiratrice des Mousquetaires. Le trophée est, à quelques détails près, la réplique d’une coupe offerte à l’époque par la Ville de Nice à Suzanne Lenglen, conservée au Musée national du sport.
Tumblr media
La coupe Jacques-Brugnon est remise aux vainqueurs du double messieurs. Bel hommage au Mousquetaire Jacques Brugnon (1895-1978), grand spécialiste de cette épreuve dans laquelle il a triomphé cinq fois. Créé en 1989, ce trophée présente des appliques et son pied est décoré d’ornements en relief déclinés de façon répétitive nommés godrons
Tumblr media
La coupe Simonne-Mathieu est remise au duo victorieux du double dames. Créé en 1990, ce trophée rond est agrémenté de deux petites anses en forme de cygne et de moulures en feuille d’eau. Joueuse des années 1930, Simonne Mathieu (1908-1980) est une spécialiste de la terre battue. Elle a disputé à huit reprises la finale de Roland-Garros en simple, pour deux succès, en 1938 et 1939, et a également remporté huit titres dans le double dames et le double mixte. En 1940, Simonne Mathieu rejoint le général de Gaulle à Londres et termine la guerre avec le grade de capitaine.
Tumblr media
Depuis 1990, la coupe Marcel-Bernard récompense l’équipe lauréate du double mixte des Internationaux de France. De forme ovale, le trophée comprend des moulures tournées et rapportées, une frise ciselée et deux anses. Son piètement est garni de deux moulures tournées. Ce trophée fut réalisé en hommage à Marcel Bernard (1914-1994) dont le plus grand fait d’armes est son triomphe à Roland-Garros en 1946. Il fut ensuite président de la FFT de 1968 à 1973.
Tumblr media
June 6 2022
5 notes · View notes
lostgoonie1980 · 2 years
Photo
Tumblr media
217. A Carreira de Suzane (Six contes moraux 2: La carrière de Suzanne, 1963), dir. Éric Rohmer
3 notes · View notes
Photo
Tumblr media Tumblr media
“La carrière de Suzanne” (1963) by Éric Rohmer
7 notes · View notes
d-bovet · 6 months
Text
Mark Rothko :
Exposition à la Fondation Louis VUITTON (PARIS)
Du 18 Octobre 2023 au 02 Avril 2024.
From 2023,18th,october until 2024,2nd,April
Tumblr media
Première rétrospective en France consacrée au peintre américain Mark Rothko (1903-1970) depuis celle du Musée d’Art moderne de la Ville de Paris en 1999, l’exposition présentée à la Fondation à partir du 18 octobre 2023 réunit quelque 115 œuvres provenant des plus grandes collections institutionnelles, notamment de la National Gallery of Art de Washington, de la Tate de Londres et de la Phillips Collection de Washington, et de grandes collections privées internationales dont celle de la famille de l’artiste.
Se déployant dans la totalité des espaces de la Fondation, selon un parcours chronologique, elle retrace l’ensemble de la carrière de l’artiste depuis ses premières peintures figuratives jusqu’à l’abstraction qui définit aujourd’hui son œuvre.
L’exposition s’ouvre sur des scènes intimistes et des paysages urbains – telles les scènes du métro new-yorkais –, qui dominent dans les années 1930, avant de céder la place à un répertoire inspiré des mythes antiques et du surréalisme à travers lesquels s’exprime, pendant la guerre, la dimension tragique de la condition humaine.
À partir de 1946, Rothko opère un tournant décisif vers l’abstraction dont la première phase est celle des Multiformes, où des masses chromatiques en suspension tendent à s’équilibrer. Progressivement, leur nombre diminue et l’organisation spatiale de sa peinture évolue rapidement vers ses œuvres dites « classiques » des années 1950 où se superposent des formes rectangulaires suivant un rythme binaire ou ternaire, caractérisées par des tons jaunes, rouges, ocre, orange, mais aussi bleus, blancs...
Tumblr media
En 1958, Rothko reçoit la commande d’un ensemble de peintures murales destinées au restaurant Four Seasons conçu par Philip Johnson pour le Seagram Building – dont Ludwig Mies van der Rohe dirige la construction à New York. Rothko renonce finalement à livrer la commande et conserve l’intégralité de la série. Onze ans plus tard, en 1969, l’artiste fera don à la Tate Gallery de neuf de ces peintures qui se distinguent des précédentes par leurs teintes d’un rouge profond, constituant une salle exclusivement dédiée à son travail au sein des collections. Cet ensemble est présenté exceptionnellement dans l’exposition.
Tumblr media
En 1960, la Phillips Collection consacre au peintre une salle permanente, la première « Rothko Room », étroitement conçue avec lui, qui est également présentée ici. L’année suivante, le MoMA organisera la première rétrospective de son œuvre qui voyagera dans plusieurs villes européennes (Londres, Bâle, Amsterdam, Bruxelles, Rome, Paris). Au cours des années 1960, il répond à de nouvelles commandes, dont la principale est la chapelle voulue par John et Dominique de Menil à Houston, inaugurée en 1971 sous le nom de Rothko Chapel.
Si depuis la fin des années 1950, Rothko privilégie des tonalités plus sombres, des contrastes sourds, l’artiste n’a pourtant jamais complètement abandonné sa palette de couleurs vives, comme en témoignent plusieurs toiles de 1967 et le tout dernier tableau rouge demeuré inachevé dans son atelier. Même la série des Black and Grey de 1969-1970 ne peut mener à une interprétation simpliste de l’œuvre associant le gris et le noir à la dépression et au suicide.
Ces œuvres sont réunies dans la plus haute salle du bâtiment de Frank Gehry aux côtés des grandes figures d’Alberto Giacometti, créant un environnement proche de ce que Rothko avait imaginé pour répondre à une commande de l’UNESCO restée sans lendemain.
La permanence du questionnement de Rothko, sa volonté d’un dialogue sans mots avec le spectateur, son refus d’être vu comme un « coloriste », autorisent à travers cette exposition une lecture renouvelée de son œuvre – dans sa vraie pluralité.
COMMISSARIAT de l’EXPOSITION :
Suzanne Pagé et Christopher Rothko
avec François Michaud
et Ludovic Delalande, Claudia Buizza, Magdalena Gemra, Cordélia de Brosses
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
0 notes
thelastgoodcountry · 1 year
Photo
Tumblr media
La Carrière de Suzanne, Éric Rohmer, 1963.
0 notes
plaque-memoire · 8 months
Text
Tumblr media Tumblr media
Plaque en hommage à : Annie Girardot
Type : Lieu de résidence
Adresse : 4 rue du Foin, 75003 Paris, France
Date de pose : 8 mars 2013
Texte : Ici a vécu la comédienne Annie Girardot, 1931-2011
Quelques précisions : Annie Girardot (1931-2011) est une actrice française. Après sa formation aux arts dramatiques, elle apparaît d'abord au théâtre, y compris au sein de la Comédie-Française, avant de se tourner vers le cinéma, ce qui lui vaut dès 1956 le prix Suzanne-Bianchetti, qui récompense les jeunes actrices prometteuses. Elle accède à la notoriété en s'associant à Visconti et connaît une carrière fulgurante, qui connaît un ralentissement au milieu des années 1960 avant de repartir de plus belle. Elle devient l'une des actrices les mieux payées de France et une des personnalités préférées des Français. A partir des années 1980, elle décide de se tourner vers le monde de la musique, mais cette entreprise ne rencontre pas le succès et elle renoue avec sa carrière d'actrice, y compris au théâtre et à la télévision. Elle continue à accumuler les récompenses (elle obtient deux fois, en 1996 et en 2002, le César de la meilleure actrice dans un second rôle) en dépit de la maladie d'Alzheimer dont elle souffre et qui finira par avoir raison d'elle. Ses obsèques attirent de nombreuses personnalités du cinéma et elle est considérée comme l'une des principales actrices françaises du XXème siècle.
1 note · View note
Text
Erik Satie ~ Il était une fois à Paris
Erik Satie ~ Il était une fois à Paris (Artwork by Edouard Leon Cortes)
https://youtu.be/b9WKC5sT9Z4
Sheet Music download
Tumblr media
Songs
~ Gymnopedies #1 ~ Gnossiennes #1,3,4,5 ~ Album ~ Satie: Works For Piano Solo And Piano Duet
Pianist:
Anne Queffelec ~ with artwork by Edouard Leon Cortes Tracks: 0:00
Tracks:
Gymnopedies #1 3:32 Gnossiennes #1 6:52 Gnossiennes #3 9:33 Gnossiennes #4 11:52 Gnossiennes #5
Erik Satie
Éric-Alfred-Leslie Satie, dit Erik Satie (Honfleur, Normandie, 17 mai 1866 - Paris, 1er juillet 1925), était un compositeur et pianiste français. Il se présente comme « gymnopédiste » (en 1887, peu avant d'écrire sa composition la plus célèbre, les Gymnopédies). Il a également rédigé des articles dans divers journaux. Il se décrit comme un « phonométrographe » (celui qui mesure et écrit les sons), et préfère se définir ainsi plutôt que comme un « musicien ». Il peut être considéré comme un précurseur du sérialisme, bien avant le XXe siècle. Il fut l'un des premiers à apparaître au cinéma, en 1924, dans un film de René Clair. Il est connu sous le nom d'Erik Satie (il a changé, dès sa première composition, en 1884, le « c » final de son nom en un « k »). Au début de sa carrière, il y a une période à la fin des années 1880 où il utilise les pseudonymes Virginie Lebeau et François de Paule. La jeunesse d'Erik Satie s'est passée entre Honfleur, en Basse-Normandie, et Paris. À l'âge de quatre ans, sa famille s'installe à Paris, où elle propose à son père, Alfred, un poste de traducteur. En 1872, après la mort de sa mère Jane Leslie Anton, il est renvoyé, avec son frère cadet Conrad, à Honfleur, vivre chez ses grands-parents paternels. Là, il a reçu ses premières leçons de musique d'un organiste local. À la mort de leur grand-mère, en 1878, les deux frères sont réunis à Paris avec leur père, qui s'est remarié avec un professeur de piano. Dès le début des années 1880, Alfred Satie commence à publier des compositions de salon (composées entre autres par sa nouvelle épouse et lui-même). En 1879, Satie entre au Conservatoire de Paris. Bientôt, ses professeurs l'ont qualifié de manque de talent. Après avoir été renvoyé chez lui pendant deux ans et demi, il est réintégré au conservatoire à la fin de 1885. Cependant, il ne réussit pas à faire meilleure impression sur ses professeurs, il décide donc finalement de partir. plus tard. Cela n'a pas duré longtemps ; en quelques semaines, il a tenté de s'échapper de l'armée avec une ruse (s'exposant au froid jusqu'à ce qu'il contracte une pneumonie), qui a finalement réussi. En 1887, il quitte son domicile pour s'installer à Montmartre. Pendant ce temps, il entame ce qui sera une amitié pour la vie avec le poète romantique Patrice Contamine et par l'intermédiaire de son père, il publie ses premières compositions. Prompte rejoint la clientèle artistique du café-cabaret Le Chat Noir et commence à publier ses Gymnopédies. Viennent ensuite les Ogives, les Gnossiennes, etc. Â la même époque, il rencontre Claude Debussy. En 1891, il devient le compositeur attitré et maître de chapelle de « l'Ordre kabbaliste de la Rose-Croix » dirigé par Joséphin Péladan. Il compose pour cela des pièces d'inspiration mystique, telles que Salut Drapeau!, Le Fils des étoiles et Sonneries de la Rose Croix. Satie et Suzanne Valadon, artiste et amie de Miguel Utrillo, entament une idylle en 1893. Bientôt, Valadon s'installe dans une chambre voisine de celle de Satie, rue Cortot. Satie est devenu obsédé par elle, l'appelant son Biqui et écrivant des notes passionnées sur « son être complet, ses yeux charmants, ses mains douces et ses petits pieds». Valadon a peint le portrait de Satie et lui a donné, mais six mois plus tard, elle a déménagé, brisant le cœur de Satie. Au cours de leur relation, Satie a composé les Danses gothiques, comme une prière pour rétablir la paix dans son esprit. C'était apparemment la seule histoire d'amour que Satie ait jamais eue. La même année, il rencontre le jeune Maurice Ravel, dans les premières compositions duquel il exerce une influence notable. L'une des compositions de Satie de cette période, les Vexations, est restée inconnue jusqu'à sa mort. A la fin de l'année, il fonde l'Eglise Métropolitaine d'Art de Jésus Conducteur. En tant que seul membre, dans le rôle de 'Parcier et Maître de Chapelle', il a commencé la composition d'une Grande Messe (plus tard connue sous le nom de Messe des Pauvres), et a écrit un volume de lettres, d'articles et de pamphlets montrant sa conviction dans le domaine religieux et sujets artistiques. Les premières années à Arcueil et les compositions de cabaret Vers le milieu de 1896, il avait épuisé toutes ses ressources financières et dut chercher un logement moins cher, d'abord rue Cortot, dans une pièce à peine plus grande qu'une armoire, et deux ans plus tard (après avoir composé les deux premières séries de Pièces froides en 1897) à Arcueil, aux portes de Paris. La distance jusqu'au centre était de dix kilomètres, et il avait l'habitude de le faire à pied, étant donné son aversion pour les tramways. A cette époque, il reprend contact avec son frère Conrad (d'une manière très similaire à ce que Vincent van Gogh a fait avec son frère Theo) pour de nombreuses raisons, à la fois pratiques et financières, révélant ainsi ses vrais sentiments. Par exemple, dans les lettres qu'il adresse à son frère, il est clair qu'il a mis de côté ses sentiments religieux, qu'il ne reprendra que dans les derniers mois de sa vie. Satie a utilisé l'humour d'une manière très particulière : pour indiquer un changement d'opinion sur des sujets sur lesquels il avait des vues très solides. Dès l'hiver 1898, on voit Satie quitter son appartement d'Arcueil et se rendre à pied à Paris, à Montmartre ou à Montparnasse, pour revenir de la même manière à la tombée de la nuit. A partir de 1899, il gagne sa vie comme pianiste de cabaret (accompagnant principalement Vincent Hyspa, plus tard aussi Paulette Darty), adaptant plus d'une centaine de pièces populaires pour piano (ou piano et voix), et y ajoutant quelques-unes des miennes. Les plus connus sont Je te veux (sur un texte d'Henry Pacory), Tendrement (sur un texte de Vincent Hyspa), Poudre d'or (une valse), La Diva de l'Empire (sur un texte de Dominique Bonnaud/Numa Blès), Le Picadilly (Mars, dit aussi La Transatlantique), Légende Californienne (Texte perdu de la Contamine de Latour, mais la musique réapparaît dans La Belle Eccentrique), et bien d'autres (avec bien d'autres qui ont dû être perdus). Dans ses dernières années, Satie rejettera toute sa musique de cabaret comme perverse et contraire à sa nature, bien qu'il en reprenne une partie de son ton ludique dans La Belle Excentrique, à partir de 1920. Mais à l'époque, cela lui servait à gagner de l'argent. Seules quelques compositions que Satie prit au sérieux durant cette période survivent : Jack-in-The-box, musique pour une pantomime de Jules Dépaquit (dite clownerie par Satie), Geneviève de Brabant, court opéra-comique sur un sujet sérieux, avec texte de Lord Cheminot, The Dreamy Fish, musique pour accompagner une histoire perdue de Lord Cheminot, et d'autres (pour la plupart incomplètes, presque aucune créée et aucune publiée à l'époque). On pense que Geneviève de Brabant et The Dreamy Fish ont trouvé (par exemple par Ornella Volta) des éléments de rivalité avec Claude Debussy, dont Debussy lui-même n'était probablement pas au courant (puisque Satie n'a pas publié cette musique). Entre-temps, Debussy connaît l'un de ses premiers grands succès avec Pelléas et Mélisande en 1902, qui conduira quelques années plus tard au débat qui a précédé qui entre les deux compositeurs (dans lequel Maurice Ravel est également mêlé). En octobre 1905, Satie s'inscrit, contre l'avis de Debussy, à la Schola Cantorum de Vincent d'Indy pour étudier le contrepoint classique (tout en poursuivant son travail au cabaret). La plupart de ses amis étaient aussi perplexes que les professeurs de la Schola lorsqu'ils apprirent son intention de retourner dans les classes. Quant aux raisons qui poussaient Satie à franchir ce pas, il y avait peut-être deux raisons : premièrement, il en avait marre qu'on lui dise que l'harmonie de ses compositions était erratique (une critique contre laquelle il ne pouvait pas très bien se défendre en l'absence de terminé ses études au conservatoire). Deuxièmement, il développait l'idée que l'une des caractéristiques de la musique française était la clarté (qui pouvait être mieux obtenue avec une bonne connaissance de la façon dont l'harmonie traditionnelle était perçue). Satie fait cinq ans à la Schola, en bon élève, et obtient un premier diplôme (niveau intermédiaire) en 1908. Certains de ses exercices de contrepoint ont été publiés après sa mort (par exemple Désespoir Agréable), mais il a peut-être considéré son ouvrage En Habit de Cheval (publié en 1911 après huit ans de dur labeur pour parvenir à une évasion nouvelle et moderne') comme l'aboutissement de son temps à la Schola. D'autres pièces, de la période antérieure à la Schola, parurent également en 1911 : les Trois Morceaux en forme de poire (Trois fragments en forme de poire, bien qu'en réalité ce soient sept pièces), qui était une sorte de résumé des meilleurs, qu'il avait composé jusqu'en 1903. Ce qui ressort clairement de ces compilations publiées, c'est qu'il n'a peut-être pas rejeté le romantisme (et ses représentants comme Richard Wagner) dans son ensemble (il l'avait modéré en quelque sorte), mais plutôt certaines de ses caractéristiques : principalement l'idée de ​développement, certainement au sens le plus strict du terme ; l'imbrication de plusieurs sujets dans une section de forme sonate. Naturellement, cela signifie que ses œuvres contrapuntiques, et les autres aussi, sont très courtes. Par exemple, les fugues « nouvelles et modernes » ne s'étendent pas beaucoup au-delà de l'exposition du thème. En général, il ne croyait pas que le compositeur doive priver le public de plus de temps que strictement nécessaire, évitant l'ennui. Aussi le mélodrame, dans son sens historique du genre romanesque, très en vogue à l'époque, de « texte parlé sur fond musical », est quelque chose dont Satie semble avoir réussi à se tenir à l'écart (bien que sa Piège de Méduse de 1913 puisse voir lui-même comme un étalage absurde de ce genre). Entre-temps, il y eut aussi d'autres changements : il adhéra au parti radical (socialiste), il fraternisa avec la communauté d'Arcueil (entre autres, il participa aux travaux du 'Patronage Laïque' en faveur des enfants), et il adopte l'apparence d'un fonctionnaire bourgeois, avec son chapeau champignon et son parapluie. De même, au lieu de rejoindre une secte de type médiéval, à cette époque, il canalise son intérêt vers un passe-temps particulier : dans un classeur, il conserve une série de dessins de bâtiments imaginaires (décrits pour la plupart comme étant en métal) qu'il réalise sur des cartes et morceaux de papier. Parfois, prolongeant le jeu, il faisait passer de petites annonces dans les journaux locaux proposant ces bâtiments (par exemple un « château de plomb ») à vendre ou à louer. À partir de ce moment, la vie de Satie a commencé à s'accélérer. Pour commencer, l'année 1912 voit le succès de ses courtes pièces humoristiques pour piano ; au cours des années suivantes, il écrira et publiera plusieurs d'entre eux : Véritables Préludes flasques, Vieux sequins et vieilles cuirasses, Embryons desséchés, Descriptions automatiques, la Sonatine bureaucratique, toutes des œuvres de cette période. Son habitude d'accompagner les partitions de ses compositions de commentaires en tout genre est bien établie à cette époque (au point de devoir insister des années plus tard sur le fait qu'il n'est pas nécessaire de lire ces commentaires pendant l'exécution). Arrêtez également d'utiliser des barres fendues pour les barres. Par certains aspects, ces œuvres rappellent beaucoup les compositions des dernières années de Rossini, regroupées sous le nom de Péchés de vieillesse ; Rossini a pareillement écrit de petites pièces humoristiques pour piano, comme Mon prélude hygiénique du matin ou Figues sèches, et les a dédiées à son chien le jour de son anniversaire. Ces œuvres avaient été réalisées dans le salon exclusif de Rossini à Paris quelques décennies plus tôt. Cependant, selon toute probabilité, Satie n'a pas pu voir ou entendre ces pièces lorsqu'il a composé ses propres œuvres dans les premières décennies du XXe siècle ; Les œuvres de Rossini n'avaient pas été publiées à cette époque. Sergueï Diaghilev aurait découvert le manuscrit de ces pièces de Rossini vers 1918 à Naples, avant de monter La Boutique Fantasque, à peu près à la même époque où Satie cessa d'écrire des commentaires humoristiques sur ses partitions. Mais la véritable accélération de la vie de Satie ne vient pas tant du succès grandissant de ses œuvres pour piano ; c'est en effet Ravel qui, probablement sans le savoir, a activé ce qui allait devenir une caractéristique du dernier Satie : faire partie de tous les courants d'avant-garde qui se sont développés à Paris dans les années suivantes. Ces tendances se sont rapidement succédées, faisant de Paris sans conteste la capitale artistique de l'époque, où le début du nouveau siècle semblait en passionner tant. En 1910, les 'Jeunes Ravêlites', un groupe de jeunes musiciens admiratifs de Ravel, expriment leur préférence pour les premières œuvres de Satie (celle d'avant la période Schola), renforçant l'idée que Satie avait été un précurseur de Debussy. Au début, Satie était flatté qu'au moins une partie de son travail reçoive l'attention du public, mais lorsqu'il s'est rendu compte que son travail plus récent était sous-évalué ou décrié, il a recherché d'autres jeunes artistes qui comprenaient mieux ses idées actuelles pour trouver un plus grand soutien mutuel dans l'activité créatrice. Ainsi, des artistes comme Roland Manuel, et plus tard Georges Auric et Jean Cocteau ont commencé à recevoir plus d'attention pour leur part que les «Jeunes». Dès 1919, Satie est en contact avec Tristan Tzara, fondateur du mouvement Dada. Il rencontre d'autres dadaïstes, comme Francis Picabia (qui passera plus tard au surréalisme), André Derain, Marcel Duchamp, Man Ray, etc. Le jour où il rencontre ce dernier, ils créent le premier ready-made de Man Ray : The Gift (1921). Satie participe à la publication dadaïste 391. Dans les premiers mois de 1922, il est mêlé à la discussion entre Tzara et André Breton sur la véritable nature de l'avant-garde artistique, résumée dans l'échec du Congrès de Paris. Satie s'est initialement aligné sur Tzara, mais a réussi à maintenir de bonnes relations avec les deux. Entre temps, l'Ecole d'Arcueil s'était formée autour de Satie, avec de jeunes musiciens comme Henri Sauguet, Maxime Jacob, Roger Désormière et Henri Cliquet-Pleyel. Enfin, il compose un ballet instantané (Relâche) en collaboration avec Picabia, pour les Ballets suédois de Rolf de Maré. Parallèlement, Satie compose la musique du film surréaliste Entr'acte de René Clair, qui sert d'intermède dans Relâche. Certaines œuvres sont nées sous le patronage du comte Étienne de Beaumont, à partir de 1922 . Épilogue Jusqu'à l'année de sa mort en 1925, absolument personne à part lui n'entrait dans sa chambre d'Arcueil, depuis qu'il a déménagé il y a vingt-sept ans. Ce que ses amis ont découvert ici, après son inhumation au cimetière d'Arcueil, avait le charme de la tombe de Toutankhamon ; en plus de la poussière et des toiles d'araignées (ce qui, entre autres, indiquait que Satie ne composait jamais avec son piano), ils ont découvert de nombreux objets : D'énormes quantités de parapluies, certains apparemment jamais utilisés, car il les collectionnait, on estime qu'il en avait plus de 100 ; le portrait fait de lui par Valadon ; lettres d'amour et dessins de l'époque Valadon ; d'autres lettres de toutes les époques de sa vie ; sa collection de dessins d'édifices médiévaux (jusque-là, ses amis ont commencé à voir un lien entre Satie et certaines annonces anonymes de journaux sur les « châteaux en plomb » et autres choses similaires); autres dessins et textes à valeur autobiographique ; d'autres souvenirs de toutes les périodes de sa vie, dont ces sept costumes de velours de la période du 'chevalier de velours'. Mais surtout, il y avait des compositions dont personne n'avait entendu parler (ou pensé perdu) partout : derrière le piano, dans les poches des robes de velours, etc. ceux-ci comprenaient les Vexations, Geneviève de Brabant, et d'autres inédits ou inachevés, tels que 'The Dreaming Fish', de nombreux exercices de la Schola Cantorum, un ensemble inconnu de pièces 'canines', quelques autres œuvres pour piano, souvent sans titre, ( qui ont été publiés comme de nouvelles Gnossiennes), Pièces Froides, Enfantines, etc.). Bien que généralement la musique de Satie soit composée de pièces courtes, il existe quelques curieuses exceptions : Vexations : Avec 840 répétitions du motif musical (et beaucoup plus de la ligne de basse), c'est certainement l'œuvre la plus longue avec un nombre fixe de répétitions (notez que, sans les répétitions, la musique dure à peine deux minutes). Aucune explication ne survit de Satie pour cette longueur exceptionnelle d'une pièce. Le Tango («Le Tango»), un air presque accrocheur de Sports et divertissements, Satie indique dans les partitions perpétuel (quelque chose comme perpetuum mobile, c'est-à-dire le mouvement perpétuel). Il y a peu de preuves de ce que Satie voulait dire par « perpétuel ». Lorsqu'il est joué pour un enregistrement, il y a rarement plus d'une répétition de cette partie de la composition, ce qui en fait l'un des tangos les plus courts jamais composés. Cinq morceaux de musique de fond, destinés à servir de musique de fond, avec un nombre indéterminé de répétitions. Sa musique pour le film Entr'acte comporte dix zones de répétition pour permettre la synchronisation avec le film de vingt-neuf minutes. Read the full article
0 notes
vincentdelaplage · 2 years
Photo
Tumblr media
BONS BAISERS D'HOLLYWOOD À Hollywood, la jeune Suzanne Vale, qui voudrait faire carrière dans le show business, est confrontée en permanence à sa mère Doris Mann, une célèbre actrice qui abuse de son statut pour s’immiscer dans la vie de sa fille. Regardez "HOLLYWOOD | Official Trailer | Netflix" sur YouTube https://youtu.be/Q3EASLgzOcM Le scénario est l’adaptation cinématographique des démêlés de l’actrice Carrie Fisher (Star Wars) avec sa mère Debbie Reynolds (Chantons sous la pluie). #culturejaiflash https://www.instagram.com/p/CevL4goKurf/?igshid=NGJjMDIxMWI=
0 notes
arthousedump · 3 years
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Six Moral Tales by Éric Rohmer
115 notes · View notes
minch-makes-stills · 3 years
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
La carrière de Suzanne (1963) dir. Éric Rohmer
9 notes · View notes