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kimludcom · 3 years
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reseau-actu · 5 years
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La révolte déclenchée par les jeunes Algériens a rapidement été amplifiée par la mobilisation, à leurs côtés, de leurs aînés. Cette génération, qui a connu la révolte d'octobre 1988, l'ouverture politique puis la guerre civile des années 1990, vit avec une intense émotion les événements de 2019.
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Alger
Ammar Bouras a ressorti son Nikon. Les boulevards haussmanniens d'Alger-Centre, noirs de monde, le flou rouge-vert-blanc des drapeaux qui virevoltent, les regards fatigués des policiers sous leur casque bleu sont pour lui une matière enthousiasmante. Cela faisait bien longtemps que l'artiste plasticien, 54 ans, connu pour ses installations contemporaines, n'avait pas photographié l'actualité. Presque trente ans, en fait. Ses clichés argentiques en noir et blanc de l'Algérie des années 1990 (les défilés du Front islamique du salut, le président Mohammed Boudiaf quelques secondes avant son assassinat, le premier tour des élections législatives dans une école d'Alger…) justement réunis dans un beau livre qui vient de sortir aux prestigieuses éditions Barzakh, à Alger, se regardent comme une page en train de se tourner.
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Une parenthèse est en train de se fermer. «Celle de la sortie de guerre», relève Malika Rahal, historienne à l'Institut d'histoire du temps présent, au CNRS, à Paris. Depuis quelques années, elle observe dans la société algérienne les signes discrets d'une renaissance, d'un plaisir et d'une fierté de l'action collective retrouvés. «On sort d'une époque où on résistait encore au fait d'être ensemble.» Il y a notamment, pour cette «génération 88», celle qui a connu la révolte d'octobre de cette année-là, l'ouverture politique puis la guerre civile des années 1990, «une libération du corps et de l'esprit, un allègement», note-t-elle. «Ça ne préjuge en rien de ce qui peut se passer. C'est de la joie toute nue.»
«Le drapeau incarnait tout ce que nous rejetions, le faux nationalisme qui bridait les gens. Peut-être qu'on est en train de se le réapproprier, ce drapeau, de dire qu'il est à nous ?»
Mouna, 52 ans, prof de lettres
Depuis le début de la mobilisation contre le cinquième mandat, le 22 février, la jeunesse qui s'est brusquement révoltée contre le système, que l'on dit peu concernée par les violences des années de terrorisme dans lesquelles l'Algérie a sombré en 1992, capte toute l'attention. Mais dans les rues, il y a aussi les quadras et les quinquas qui «ont repris espoir», constate Ammar. «Je retrouve cette Algérie de 1988, des gens soudés par des idées, un désir de changement, qui, d'une certaine manière, disent à nouveau leur refus du parti unique.»
À la veille de l'acte III des manifestations, dans un salon algérois, alors que des amis se retrouvent pour partager leurs émotions, les souvenirs ressurgissent invariablement dans les discussions. «La différence, c'est qu'à l'époque nous ne sortions pas avec les drapeaux!, s'amuse Mouna, 52 ans, prof de lettres. Le drapeau incarnait tout ce que nous rejetions, le faux nationalisme qui bridait les gens. Peut-être qu'on est en train de se le réapproprier, ce drapeau, de dire qu'il est à nous?»
Adlène Meddi, 43 ans, journaliste et écrivain dont les trois romans policiers transpirent le traumatisme des années 1990, en est convaincu: «La mobilisation aujourd'hui est une continuité de notre printemps, de l'incroyable révolution qu'a connue le pays à la fin des années 1980, résultat d'une prise de conscience de la société et d'une partie du système de la nécessité d'ouvrir le pays. Comme aujourd'hui, tous les Algériens étaient dans la rue, refusant le fait accompli. Ce souffle a été interrompu par les ténèbres, la frigorification. Mais la nuit s'est terminée le 22 février.»
Et si ce ne sont pas ces quadras qui ont enclenché les manifestations, c'est bien, comme le rappelle sur France Inter l'écrivain Kamel Daoud, 48 ans, parce que «le régime a toujours su opérer sur deux traumatismes». Celui de l'époque coloniale et de la menace d'une intervention de la France, comme en Libye, et celui de la décennie noire. «L'équation qui consiste à dire “soit nous, soit le chaos” a beaucoup pesé sur les consciences de ma génération.»
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Inquiet du rapport de force qui est en train de se jouer dans la rue, le pouvoir appuie sur la menace comme il jouerait une dernière carte. «Nous nous devons d'appeler à la vigilance et à la prudence quant à une éventuelle infiltration de cette expression pacifique par une quelconque partie insidieuse, interne ou externe, qui pourrait, qu'Allah nous en préserve, susciter la fitna et provoquer le chaos avec tout ce qu'ils peuvent entraîner comme crises et malheurs», a prévenu un message attribué à Abdelaziz Bouteflika. «L'Algérie a payé le prix fort pour le recouvrement de son indépendance et sa liberté, et notre peuple a payé un lourd et douloureux tribut pour en préserver l'unité et le rétablissement de sa paix et stabilité, après une tragédie nationale sanglante», a souligné le chef de l'État en appelant «les mères à veiller à la préservation de l'Algérie, en général, et de ses enfants en particulier».
« Je culpabilise quand je vois cette génération qui a su faire ce que nous n'avons pas su faire parce que nous étions trop marqués par la guerre civile», regrette aussi Kamel Daoud. Plus indulgente, l'éditrice Selma Hellal, de la maison Barzakh, préfère voir en «Silmiya» («pacifique», en arabe), écrit sur les pancartes brandies depuis quinze jours, «une passerelle» entre cette jeune génération et celle qui l'a précédée. «Un peu comme si elle avait une conscience sourde du chaos des années 1990.»
« Je culpabilise quand je vois cette génération qui a su faire ce que nous n'avons pas su faire parce que nous étions trop marqués par la guerre civile»
Kamel Daoud
Le traumatisme n'a pas été verbalisé dans toutes les familles. Mais il s'est transmis malgré tout, et se lit dans le regard inquiet des parents qui savent leurs enfants dans la rue. «Ce “Silmiya” est brandi comme un bouclier, analyse encore Selma. Comme pour dire: “On ne sait rien exactement des exactions, des violences, de la sauvagerie de cette époque, mais on refuse tout ça.”»
Dans un texte publié dans le quotidien El Watan, la sociologue Fatma Oussedik, qui analyse le profil démographique et sociologique des manifestants, remarque «une forte présence des classes moyennes habituellement silencieuses». «Ce sont ces avocats, ces médecins, ces enseignants qui ont 40 à 50 ans», précise-t-elle. «Cette classe moyenne, laminée pendant les années 1990, ciblée par des assassinats dont les auteurs n'ont jamais été retrouvés, s'est reconstituée et a mué pendant que le pouvoir, qu'elle considère comme un ennemi de classe, ne bougeait pas.» Bahia Bencheikh El Fegoun, 41 ans, illustre parfaitement son propos. Son documentaire prémonitoire, Fragments de rêves, qui donne la parole aux acteurs et leaders des mouvements sociaux en Algérie depuis 2011, a été censuré par le ministère de la Culture aux Rencontres cinématographiques de Béjaïa. Heureuse qu'il trouve aujourd'hui toute sa place dans le cours de l'histoire, la réalisatrice préfère parler de «réparation» plutôt que de «renaissance». «Chaque fois que je marche au milieu des manifestants, je ne peux pas m'empêcher de penser que nous sommes en train de réparer ce désamour que nous avions de nous-mêmes. Mais je n'ai jamais perdu la foi. Je n'ai jamais baissé les bras. Quand j'ai fait ce film, j'étais même en quête de révolution, et je peux vous dire que pour nous, Algériens, la révolution est un héritage très lourd! Aujourd'hui, je ne dirais pas que mon rêve se réalise. Il se met en route…»
Cette réparation, chacun la vit à sa façon. Vendredi matin, Ammar et sa femme se préparent à partir à la manifestation. « Avec notre voisine, on s'est organisés. J'ai acheté les drapeaux, elle nous a ramené des tee-shirts où est écrit “Non au cinquième mandat!” », explique-t-il en pensant, comme tous les Algérois qui s'apprêtent à «descendre à Alger», à l'itinéraire à emprunter et à l'endroit où stationner. «Bien sûr, je me demande ce qui va se passer après, aux lendemains, confie-t-il. Mais je veux profiter de l'instant. Parce que ce que je vois, c'est cette envie d'être ensemble. De faire quelque chose ensemble.»
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traver-sees · 5 years
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Lieu #14 - Kep : gris.
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Une toute petite ville, une jolie plage. Dormir dans un hamac, se promener le lendemain et se baigner dans le matin qui finit son chemin. S'installer dans un petit café, au bord de l'eau. Y rester un moment.
Tomber malade, laisser le hamac pour un lit en dortoir à cause d'une tempête qui débarque.
Rencontrer l'argentin qui voyage à vélo. Penser aux Bro fort et se débrouiller pour communiquer. Parce que je comprends bien bien l'espagnol mais les mots ne viennent pas. Et lui l'anglais, il ne le parle pas trop. Du coup, répondre en italien et retrouver les mots qu'il ne comprend pas en espagnol. Il me donne un peu d'un remède qu'on lui a offert dans un monastère en Thaïlande. Essayer. Passer une journée au lit à tenter de récupérer, manger de nouveau, avant de se remettre en route.
Lieu #15 - Siem Reap : violets.
Il y a eu le lendemain de l'arrivée, le souffle coupé le temps de quelques secondes, quelques larmes, l'inconnu dans le dortoir qui entre alors que j'ai les yeux encore trop rouges. Partager l'intime, un instant, juste parce qu'il fait pouvoir le dire à quelqu'un.
Descendre rapidement après avoir raccroché parce que d'un coup, l'autre bout du fil parait bien trop loin. Commander une bière - peu importe à vrai dire, juste quelque chose de frais puis écouter longuement la jeune allemande qui travaille là, me raconter son coeur brisé et ce gars, au Vietnam qui ne sait pas. L'écouter me raconter comme ça a été beau et comme ça s'est arrêté, et la crainte de le recroiser alors qu'il décide de revenir. Ses mots remplissent le silence qui s'est immiscé tout à l'intérieur.
Puis rencontrer le parisien - on dine ensemble, un peu comme ça parce qu'on a commencé à papoter puis c'était l'heure de manger. Se raconter les vies à Paris, par bouts. Ca me rapproche un peu de - peut-être. C'est ce qui me traverse l'esprit.
Le jour d'après, besoin de bouger, de sentir le corps- peut-être sentir la vie qui bat dans le mouvement. Désoeuvrée. Je me sens désoeuvrée. Louer un vélo et partir explorer un bout de la ville où je ne croiserais pas grand monde. Je m'arrête quelques instants et bois une eau de coco dans un hamac. L'en face est comme figé dans le soleil de midi. C'est calme.
Partir explorer, jusqu'au bout où il faut faire demi tour. Observer les villages flottants.
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Trouver une église. Voilà ce qu'il me faut. Alors je regarde sur la carte et je vais à la recherche de l'église de Siem Reap. Comme la certitude que ceux trop loin iront à l'église eux aussi.
Puis il y a quelque chose d'apaisant, dans le silence d'une église.
Trouver, déposer le vélo, entrer.
La none me sourit et allume le ventilateur au dessus de ma tête. Je reste assise en silence et elle s'occupe de quelques fleurs et décorations. Je me fais la réflexion qu'il y a quelque chose de commun chez les nones, dans leur façon d'être, de marcher, quelque soit le pays dans lequel elles sont. Je ne sais pas pourquoi, une impression. Elle est toute petite. Ca me fait du bien qu'elle soit là, elle aussi, à vaquer à ses occupations.
Retrouver Michael et Julia le soir. Puis d'autres. Your « Hostel Family » Hostel m'écrira Anna un jour, après s’être dir au revoir. Ca me fait beaucoup sourire. Il y a quelque chose de ça, particulièrement dans ce moment. Choisir ceux qui nos entourent, le temps d'un bout de voyage et partager du si fort que parfois, on en reste dérouté.
De Siem Reap, il me reste les temples et les pierres aux milliers de secrets. Le lever du jour sur un bout de l'Histoire, si beau. Un tuk tuk remplit juste ce qu'il faut à 4h du matin, une soirée ennivrée dans la pub street - celle des au revoirs après s'être retrouvés, quelques uns parce qu'on se l'était dit, d'autres, un peu par hasard. Vadrouiller ensemble et rire, rire beaucoup.
Danser un soir, avant le matin et le reste qui vient.
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#22 - Julia
Michael rencontre Julia après notre journée à vadrouiller ensemble à Kampot. Ils prévoient une journée à scooter le lendemain. Moi j'avais prévu d'aller me balader avec Olivia. On passe un bout de la soirée ensemble. Puis les soirées qui suivent aussi.
Ils se dirigent vers les îles ensemble alors que je pars vers Kep. On se dit au-revoir une première fois et , en fait, on se retrouvera à Siem Reap.
Compagnone de voyage entre anglais en français, selon les moments, selon avec qui on est.
Julia, elle me prend la main un matin où elle me trouve triste et où je lui chuchote, d'une voix à peine audible ce que j'ai tu aux autres.
Quand on se dit au revoir, on se dit peut-être à Paris, au retour. Le sien de retour est pour avant les fêtes. Peut-être après Mai, alors.
La suite reste toujours en suspend.
#23 Ana & Owen
On se rencontre à Kampot mais on apprend à se connaître vraiment à Siem Reap. Ana et Owen, "The travelling Cooper" voyagent depuis pas loin d'un an, ensemble, autour du monde. Ils sont d'Australie, mariés depuis deux ans. De ces personnes rencontrées que j'ai envie de revoir, un jour, peut-être ici ou là, peu importe à vrai dire. C'est facile avec eux.
On se perd dans la jungle et on gravit roche après roche dans un lit de rivière un peu assoifé, parfois, pas assez. On est perdu, ensemble, avec d'autres, vraiment perdus. On ne s'arrête pas, il faut avancer, trouver un chemin ou retrouver le chemin avant que la nuit tombe. Nager avec les affaires portées à bout de bras quand d'un coup, il n'y a plus de roches pour traverser mais une petite cascade. Atteindre et escalader pour pouvoir continuer.
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Après, quand on se raconte la folie de ce moment, on rit beaucoup. Complètement fou.
A siem Reap, on se balade dans les temples et le tuk tuk nous ammène d'un endroit à l'autre. Le soir, on se retrouve pour dîner, boire des verres ensemble, après.
On danse ensemble.
Dernière soirée pour moi et on se dit au revoir, en se serrant fort, on se dit comme s'était bien de se rencontrer et on s'espère de se recroiser. Peut-être en Australie, peut-être à Paris.
Eux, ils partent pour la Thaïlande depuis Siem Reap. Puis il ne leur reste qu'un petit mois avant le retour.
"Back Home".
#24 - Rémy
Rémy est l'un de ceux croisés plusieurs fois sur la route. D'abord à Ho Chi minh, puis à Kampot. Et enfin, à Siem Reap. Avec certains, c'est comme ça, on se croise et se recroise, on s'accompagne par bout, dans les moments du voyage.
Avec Rémy et le petit groupe de Siem Reap, on va explorer les temples et on passe deux soirées à rire et à se découvrir - juste le temps d'être ensemble pour se dire au-revoir, encore une fois.
On essaiera de se recroiser au Laos mais on ne sera jamais aux mêmes endroits aux mêmes moments. Comme si se croiser devait être laissé au hasard.
#25 - Kike
Kike était à Kampot lui aussi. Et lui aussi était là le jour où nous nous sommes perdus dans la jungle - de l'incroyable qui fait rire - dans les moments qui se tissent après.
On se retrouve à Siem Reap avec Kike, il y est avec Ana, Owen et Rémy. Prendre le temps de s'y rencontrer, lui proposer la rando du Mondulkiri prévue. Il me dit peut-être et le lendemain, il rit fort en me disant que je suis un peu folle d'aller aussi loin dans la cambrousse pour ensuite remonter au Laos. Alors on rit, cette fois-ci, peut-être du surprenant du voyage.
On se dit au-revoir un soir, à Siem Reap
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