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#Conclusion and Commencement -Petite Étrangère
le-blog-du-poisson · 2 years
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// Un début
Ce blog voit enfin le jour ! Une forme modeste et carrément rétro, celle d’un blog parmi des millions. Une envie réelle, celle de construire un espace numérique pour présenter un aspect spécifique de mon travail, le reportage par dessin interposé. Un espoir, celui de vous intéresser à des sujets qui me semblent essentiels et qui, s’ils sont dessinés et peuvent paraître alors fictionnels, se fondent sur mon vécu, sur des déplacements, sur des rencontres réelles.
Des années que je dessine, et autant de temps passé à s’interroger sur cette “posture” du dessinateur, sur ce que c’est que “faire le dessin”
Recourbé sur un bureau fermement rivé au mur, à la lumière d’une lampe de bureau, le radiateur à portée de main... Tassé sur la table ronde et vitrée d’un café, crayon côtoyant le sucre en poudre et le sachet de thé déposé dans une coupelle, baigné par les conversations étrangères et l’indifférence caractéristique des lieux de passage... Assis sur une mallette, les mitaines aux mains, les chaussures qui commencent à se mouiller d’un contact statique et prolongé avec le sol humide...
Je pourrais continuer la liste à l’infini car depuis toutes ces années, c’est dans ces conditions sans cesse renouvelées que se développe mon dessin, avec aujourd’hui une conscience un peu plus claire sur le sujet : c’est de dehors que me vient cette étrange obligation du dessin.
Vous le sentez déjà, avec aussi, le goût du récit. Celui de regarder, d’écouter parler, d’écouter gueuler, de mesurer le fossé qui me sépare des autres. Et celui de rapporter ce ressenti, d’échafauder des réflexions, d’envisager des conclusions, fragiles mais en mouvement, sur des sujets qui me questionnent.
Ce site, donc, il est né de cette envie-là : de vous partager ces récits et que le dessin vous emmènent dehors, comme moi, il me traîne en dehors de chez moi.
J’essaierai, autant que faire se peut, d’alimenter en récits nouveaux cette petite cabane numérique dans l’immense nuage de l’information, et j’espère que vous me rendrez visite de temps à autres, pour échanger quelques mots, partager un moment, réel ou numérique.
-posté le 10/10/2022
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ggexer6org · 2 years
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Réponse : les nombres premiers
Réponse : les nombres premiers
Pourquoi l’ordinateur peut vraiment être un ami
L'ordinateur est l'un des outils les plus utilisés dans la vie quotidienne. Il est à notre disposition 24/7, et cela nous permet de travailler, communiquer et nous divertir en même temps. Mais la puissance de l'ordinateur ne se limite pas à ces utilisations courantes. Il peut également être un ami fidèle qui nous aide à résoudre des problèmes, ou encore une aide précieuse pour apprendre une langue étrangère. Voici quelques raisons pour lesquelles l'ordinateur peut être un ami précieux. - L'ordinateur est rapide et efficace. Il est capable de résoudre des problèmes complexes très rapidement. - L'ordinateur est facile à utiliser. Il dispose d'un grand choix de fonctionnalités qui simplifient le travail. - L'
Des difficultés classiques à l’écriture numérique
Tout commence avec les classiques difficultés que nous avons tous au quotidien à écrire, par exemple les lettres ‘a’ et ‘e’ qui se suivent et ne se touchent pas. Mais ce n’est qu’un début ! Les choses vont devenir plus compliquées lorsque nous essayons de composer des nombres premiers. Pourquoi? Parce que si nous choisissons les numéros qui sont multiples des uns des autres, ils ne seront pas premiers tous! Pour comprendre ce phénomène, il faut savoir comment fonctionnent les chiffres. Dans leur base, les chiffres ont 9 dents (ou groupes d’unités) qui se terminent par un ‘0’. Si on additionne ces groupes de 0, on obtient 10 chiffres. On pourrait multiplier chaque chiffre par 2 pour obtenir 20 et ainsi de suite. Ma
Les algorithmes de régression
Si vous êtes à la recherche d'un outil pour analyser les données et comprendre la relation entre elles, les nombres premiers sont probablement ce que vous cherchez. Ils peuvent servir à déterminer si un échantillon est représentatif de son environnement, identifier des variables importantes dans une situation donnée, découvrir les propriétés de certains objets mathématiques, et beaucoup plus. Voici quelques algorithmes de régression qui utilisent les nombres premiers.
Deux tendances au développement de la réponse
Les nombres premiers ont une place particulière dans notre quotidien. Parmi eux, on trouve souvent les nombres ordonnés qui servent à distinguer les choses, comme les numéros de téléphone, les numéros de bus, etc. Mais il y a aussi les nombres premiers qui sont utilisés pour des calculs mathématiques. Ces derniers font partie des nombres premiers que l'on apprend à l'école primaire et au secondaire. Les jeunes gens apprennent également à reconnaître les chiffres et à les additionner ou les soustraire.
Comment les expliquer?
Le premier nombre est le plus petit et le dernier nombre est le plus grand. Ces deux nombres représentent tout ce qui existe. Ils sont les fondements de la géométrie, de la logique et de la mécanique.
devoir math tn avec correction
Notre blogue a pour but de vous fournir une réponse à chaque article afin de faciliter votre lecture. Nous avons choisi de travailler avec la correction des nombres premiers car c'est un domaine très important et sur lequel on peut se tromper sans trop de difficultés. Si vous ne parvenez pas à trouver la réponse à votre question, consultez notre blogue pour voir si on a posté déjà une réponse pertinente.
Conclusion
Les nombres premiers sont ceux qui ont une seule unique solution. Ce sont les nombres que vous pouvez facilement arrêter avec deux numéros, comme 2 et 3. Les autres nombres premiers, 4 à 9, ont plusieurs solutions possibles. Par exemple, 5 a cinq solutions possibles : 1, 2, 3, 5, 10. Les nombres premiers compliqués comportent beaucoup plus d'options possibles et peuvent prendre du temps pour trouver la bonne solution. Si tu essaies de les résoudre rapidement pour gagner un point en maths ou au jeu de cartes ou quelque chose d'approchant, il est probable que tu ne réussiras pas assez bien pour être satisfait.
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jessicoooo · 3 years
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Sailor Moon Crystal (Season 1) Episode 14 -  Conclusion and Commencement -Petite Étrangère
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«Je vais vous dire un truc... moi je suis nature-peinture... ce que dit le président de la république, hé bè je m’en bats les couilles...» René Malville, représentant des supporters de l’OM ...EN DIRECT À LA TÉLÉVISION!
https://m.youtube.com/watch?v=kl6pu2H4dfE&feature=youtu.be
Cette émission, elle n’est pas inintéressante, à condition de d’attacher à identifier les paradoxes...
Il en va de «l’homophobie» exactement comme du racisme.
Pourquoi le principal effet de la lutte officielle contre le racisme aura été, et est toujours, de perpétuer le racisme?
Le philosophe Jacques Rancière s’était fendu dès 1997 d’une argumentation logique précise (cf. ci-dessous) pour clarifier ce qui peut passer pour paradoxe.
Mais aujourd’hui la pression idéologique du Discours Capitaliste est devenue terrible: par exemple cette contre-vérité qui consiste à clamer «ça commence par des mots et ça finit par des actions!», c’est l’exact contraire qui est vrai: ce sont quand les mots manquent que les coups pleuvent. Comme l’avait déjà remarqué Freud «Le premier homme à jeter une insulte plutôt qu’une pierre est le fondateur de la civilisation.»
L’antiracisme militant n’est que la forme du racisme politiquement correct.
Le racisme se caractérise de stipuler la supériorité d'une race.
L'antiraciste militant se situe de facto dans une position où il aurait déjà résolu pour lui-même son appartenance à une quelconque origine ethnique particulière, et il prétend donc incarner le point d'universalité abstraite d'où il pourrait statuer, apprécier ou déprécier chaque culture particulière ; et sa manière de vouloir imposer le respect pour l'une des particularités spécifiques de l'Autre n'est rien d'autre que sa manière à lui d'affirmer sa propre supériorité.
Il n'y a de races que de discours (acception lacanienne), comme il n'y a de fraternité que de discours...
Laissons la parole à Rancière, il suffit de remplacer «racisme » par ce mot de la novlangue qu’est «homophobie» et vous avez le truc, c’est imparable...
Sept règles pour aider à la diffusion des idées racistes en France (par Jacques Rancière - Le Monde - vendredi 21 mars 1997)
La diffusion des idées racistes en France semble être aujourd'hui une priorité nationale
Les racistes s'y emploient, ce qui est la moindre des choses.
Mais l'effort des propagandistes d'une idée a des limites, en un temps où l'on se méfie des idées, et il a souvent besoin pour les dépasser, du concours de ses adversaires.
Là est l'aspect remarquable de la situation française : hommes politiques, journalistes et experts en tout genre ont su trouver ces dernières années des manières assez efficaces de faire servir leur antiracisme à une propagation plus intense des idées racistes.
Aussi bien toutes les règles énoncées ici sont-elles déjà employées.
Mais elles le sont souvent d'une manière empirique et anarchique, sans claire conscience de leur portée.
Il a donc paru souhaitable, afin d'assurer leur efficacité maximale, de les présenter à leurs utilisateurs potentiels sous une forme explicite et systématique.
Règle 1. - Relevez quotidiennement les propos racistes et donnez-leur le maximum de publicité.
Commentez-les abondamment, interrogez incessamment à leur propos grands de ce monde et hommes de la rue.
Supposons par exemple qu'un leader raciste, s'adressant à ses troupes, laisse échapper qu'il y a chez nous beaucoup de chanteurs qui ont le teint basané et beaucoup de noms à consonance étrangère dans l'équipe de France de football.
Vous pourriez considérer que cette information n'est vraiment pas un scoop et qu'il est banal, au surplus, qu'un raciste, parlant à des racistes, leur tienne des propos racistes.
Cette attidude aurait une double conséquence fâcheuse : premièrement vous omettriez ainsi de manifester votre vigilance de tous les instants face à la diffusion des idées racistes ; deuxièmement, ces idées elles-mêmes se diffuseraient moins.
Or l'important est qu'on en parle toujours, qu'elles fixent le cadre permanent de ce qu'on voit et de ce qu'on entend.
Une idéologie, ce n'est pas d'abord des thèses, mais des évidences sensibles.
Il n'est pas nécessaire que nous approuvions les idées des racistes.
Il suffit que nous voyions sans cesse ce qu'ils nous font voir, que nous parlions sans cesse de ce dont ils nous parlent, qu'en refusant leurs « idées » nous acceptions le donné qu'elles nous imposent.
Règle 2. - N'omettez jamais d'accompagner chacune de ces divulgations de votre indignation la plus vive.
Cette règle est très importante à bien comprendre.
Il s'agit d'assurer un triple effet : premièrement, les idées racistes doivent être banalisées par leur diffusion incessante ; deuxièmement, elles doivent être constamment dénoncées pour conserver en même temps leur pouvoir de scandale et d'attraction ; troisièmement , cette dénonciation doit elle-même apparaître comme une diabolisation, qui reproche aux racistes de dire ce qui est pourtant une banale évidence.
Reprenons notre exemple : vous pourriez considérer comme anodin le besoin où est M. Le Pen de faire remarquer ce que tout le monde voit à l'oeil nu, que le gardien de l'équipe de France a la peau bien noire.
Vous manqueriez ainsi l'effet essentiel : prouver qu'on fait aux racistes un crime de dire une chose que tout le monde voit à l'oeil nu.
Règle 3. - Répétez en toutes circonstances : il y a un problème des immigrés qu'il faut régler si on veut enrayer le racisme.
Les racistes ne vous en demandent pas plus : reconnaître que leur problème est bien un problème et « le » problème.
Des problèmes acec des gens qui ont en commun d'avoir la peau colorée et de venir des anciennes colonies françaises, il y en a en effet beaucoup.
Mais tout cela ne fait pas un problème immigrés, pour la simple raison qu' « immigré » est une notion floue qui recouvre des catégories hétérogènes, dont beaucoup de Français, nés en France de parents français.
Demander qu'on règle par des mesures juridiques et politiques le « problème des immigrés » est demander une chose parfaitement impossible.
Mais, en le faisant, premièrement, on donne consitance à la figure indéfinissable de l'indésirable, deuxièmement, on démontre qu'on est incapable de rien faire contre cet indésirable et que les racistes seuls proposent des solutions.
Règle 4. - Insistez bien sur l'idée que le racisme a lui-même une base objective, qu'il est l'effet de la crise et du chômage et qu'on ne peut le supprimer qu'en les supprimant.
Vous lui donnez ainsi une légitimité scientifique.
Et comme le chômage est maintenant une exigence structurelle de la bonne marche de nos économies, la conclusion s'en tire tout naturellement : si on ne peut supprimer la cause « profonde » du racisme, la seule chose à faire est de lui supprimer sa cause occasionnelle en renvoyant les immigrés chez eux par des lois racistes sereines et objectives.
Si un esprit superficiel vous objecte que divers pays ayant des taux de chômage voisins n'ont pas de débordements racistes comme chez nous, invitez-le à chercher ce qui peut bien différencier ces pays du nôtre.
La réponse va de soi : c'est qu'ils n'ont pas comme nous trop d'immigrés.
Règle 5. - Ajoutez que le racisme est le fait des couches sociales fragilisées par la modernisation économique, des attardés du progrès, des « petits Blancs », etc.
Cette règle complète la précédente.
Elle a l'avantage supplémentaire de montrer que les antiracistes ont, pour stigmatiser les « arriérés » du racisme, les mêmes réflexes que ceux-ci à l'égard des « races inférieures » et de conforter ainsi ces « arriérés » dans leur double mépris pour les races inférieures et pour les antiracistes des beaux quartiers qui prétendent leur faire la leçon.
Règle 6. - Appelez au consensus de tous les hommes politiques responsables contre les propos racistes.
Invitez sans trêve les hommes du pouvoir à s'en démarquer absolument.
Il importe en effet que ces politiciens reçoivent le brevet d'antiracisme qui leur permettra d'appliquer avec fermeté et d'améliorer, si besoin est, les lois racistes destinées, bien sûr, à enrayer le racisme.
Il importe aussi que l'extrême droite raciste apparaisse comme la seule force conséquente et qui ose dire tout haut ce que les autres pensent tout bas ou proposer franchement ce qu'ils font honteusement.
Il importe enfin qu'elle apparaisse être, pour cela seul, victime de la conjuration de tous les gens en place.
Règle 7. - Demandez des nouvelles lois antiracistes qui permettent de sanctionner l'intention même d'exciter au racisme, un mode de scrutin qui empêche l'extrême droite d'avoir des sièges au Parlement et toutes mesures du même ordre.
D'abord, des lois répressives peuvent toujours resservir.
Ensuite, vous prouverez que votre légalité républicaine se plie à toutes les commodités des circonstances.
Enfin, vous consacrerez les racistes dans leur rôle de martyrs de la vérité, réprimés pour délit d'opinion par des gens qui font les lois à leur convenance.
Il s'agit, en bref, d'aider la diffusion du racisme de trois manières : en divulgant au maximum sa vision du monde, en lui donnant la palme du martyre, en montrant que seul le racisme propre peut nous préserver du racisme sale.
On s'emploie déjà, avec des succès appréciables, à cette triple tâche.
Mais, avec de la méthode, on peut toujours faire mieux.
(Jacques Rancière était à l’époque professeur de philosophie à l'université Paris VIII)
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iscsfrenchis · 6 years
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Research paper 2nd, Gloria Baldacchini
Research Paper: Marie Antoinette
                                                                                                                            Marie Antoinette, de son nom complet Antonia Josepha Johanna deHabsbourg-Lorraine, est née le 2 novembre 1755 à Vienne, dans un château royal. Elle était la fille de l’empereur Germanique (François Ier de Lorraine) et de l’archiduchesse d’Autriche et reine de la Hongrie et Bohême (Marie Thérèse).  Dès 14 ans, elle devient dauphine de France à Versailles, et mènera une vie riche en satisfactions jusqu’à sa mort durant la révolution française le 16 octobre 1793 à Paris. En effet, durant cette dernière, la reine avait été accusée de plusieurs fautes, n’étant pas aimée par le peuple français et toute cette haine l’a donc conduite à sa guillotine.       Quel a été le rôle de Marie Antoinette au sein de la révolution française ?       Née au cœur de la royauté, Marie Antoinette a été élevée et éduquée par ses gouvernantes (dont Mme de Brandeis) en alternant son domicile entre le palais de Hofburg (à Vienne) et le château de Schönbrunn (dont le jardin a été conçu par un des élèves de Le Nôtre, ce dernier a dessiné le jardin de Versailles, le style y est donc similaire, et se trouvant aussi à Vienne). Durant toute son enfance, son éducation à été plus tournée sur son comportement et sa tenue lorsqu’elle serait reine (art, musique, danse…) plutôt que sur l’instruction. A cause de cela, l’enfant peinera à lire et ne saura que très peu les langues étrangères (elle ne connaît pas parfaitement le français, l’allemand et l’italien alors que toute la famille connaît les trois couramment) à l’âge de 10 ans. A cette époque, l’enfant était très moqueuse, malicieuse et étourdie. En effet, la cour de Versailles était beaucoup plus stricte à ce moment et par conséquence, la cour d’Autriche présente moins de personnes mais aussi des bals et un luxe plus commodes. Durant toute son enfance, Marie Antoinette est très liée à sa grande sœur Marie-Caroline (elle deviendra plus tard reine de Naples en épousant Ferdinand Ier). Sa mère, Marie-Thérèse, comme toute mère-reine de l’époque, avait organisé le mariage de sa fille par arrangement politique dès le plus jeune âge de la princesse. En effet, elle envisage de marier Marie-Antoinette au dauphin de France afin de renforcer les liens entre les Bourbons (famille royale française) et les Habsbourg (famille royale d’Autriche). De plus, son mari étant mort, Marie-Thérèse se retrouve seule avec ses filles et décide donc de toute les marier par convenance. Marie-Antoinette souffre beaucoup de la mort de son père.
      Dès qu’elle fut réglée, à l’âge de 14 ans, l’enfant se maria, le 17 avril 1770, avec le dauphin de France et du par conséquence renoncer à ses droits en tant que princesse d’Autriche. Après quelques jours, elle déménagera pour toujours en France.  
      Lors de son arrivée à la cour française, Marie-Antoinette s’ennuie au milieu de toute la rigueur présente dans ce palais français, dont elle n’est pas habituée vues les coutumes utilisées en Autriche. En conséquence à cela, la dauphine et ensuite reine (à 18 ans, lors de la mort de Louis XV à cause de la variole) se laisse de nombreux plaisirs. Elle fait par exemple  construire le hameau de la reine dans l’hiver 1782-1783 qui est une sorte de petit village présent dans le parc de Versailles, de l’autre côté du lac en face au château, à elle destiné. Ici, elle essaie de retrouver ses habitudes autrichiennes en essayant d’imiter l’environnement qui l’entourait durant son enfance. La reine fait par exemple installer des fermes avec leurs fermiers et est aussi habituée à recevoir régulièrement des invités privilégiés dans le Petit Trianon. Dans ce village, elle fait aussi construire un petit théâtre dans lequel elle y joue souvent des pièces qui amusent beaucoup Louis XVI. Une autre de ses occupations en ce lieu sont aussi les fêtes organisées pour la vente de textiles ou encore de vêtement de haute couture qui sont en revanche très critiquées puisqu’elles seraient “trop chères” (bien qu’aujourd’hui des calculs ont démontré que ces fêtes n'affectaient que très peu les revenus de la cour en comparaison à d’autres dépenses effectuées par d’autres nobles). Toutes ces frivolités occupent Marie Antoinette qui reçoit par contre de nombreuses accusations sur le fait qu’elle dépenserait tout l’argent de la cour et donc des français. De plus, ses invitations privilégiées font de nombreux jaloux au sein même de la cour.
      En effet, la France n’accueille pas sa nouvelle reine avec beaucoup d’enthousiasme. Cette dernière est très mal considérée par tout le peuple français dont la cour royale. Des méchancetés lui sont d’ailleurs infligées de sorte à lui créer une mauvaise image qui finira par la faire détester de tous. Par exemple, elle est accusée, à cause du fait qu’elle montre des préférences envers certaines personnes de la cour, d’avoir des maîtres mais aussi des maîtresses. Ceci la fait donc paraître une nymphomane et le peuple français commence à s’inventer des textes l’insultant. De plus, le couple royal possède des difficultés à procréer et cela amène encore plus les citoyens à insulter et critiquer sa nouvelle reine. En revanche, lors de la naissance très attendue de leur première fille, Marie-Thérèse-Charlotte en 1778, les français accusent la “prostituée babylonienne” (ainsi ils surnommaient la reine) d’avoir eu cet enfant avec un amant (un certain Conte Artois ou duc de Coigny). Marie Antoinette a aussi eu des problèmes avec “l’affaire du collier”. En effet, le cardinal de Rohan, qui était un ambassadeur revenu de Vienne et détesté par la reine, avait comme projet d’acheter une précieuse parure en 4 paiements avec Madame de la Motte. Ces derniers avaient utilisé le nom de la reine comme porteuse de l’achat. La femme s’est par contre échappée avec le collier et ses complices ce qui a généré un scandale mondial puisque le nom de Marie Antoinette apparaissait comme celui du “voleur”. Heureusement, Louis XVI innocenta sa femme qui n’avait aucune faute. Marie Antoinette, déjà mal vue par les français, est alors accusée d’avoir encastré le cardinal dans cette affaire. Cela sera une ruine encore plus importante pour la réputation de la reine qui a perdu toute estime de son peuple. Cette dernière décide donc d’essayer d’améliorer son comportement de manière à se faire plus apprécier: elle réduit ses dépenses… Mais tout cela sera bien inutile puisqu’elle perdra ainsi ses amis privilégiés qui étaient les seuls à l’apprécier mais qui se sont donc retrouvés isolés par le manque de fêtes organisées.
      Avec l’ouverture des états généraux, le 5 mai 1789, les frivolités et dépenses de la reine sont dénoncées par Monsieur de la Fare ce qui fait débuter une succession de lamentations de la part de la cour française mais aussi du peuple. On la dénonce par exemple d’avoir influencé Louis XVI lors de certaines décisions politiques ou encore de nombreuses autres peines dont, comme par la suite démontré, Marie Antoinette n’en avait aucune faute, elle était donc innocente pour de nombreuses de ses accusations. La souffrance de la famille royale, dont la reine, persiste donc durant cette époque où  les révolutions et les scandales se suivent : la France est entrain de leur tourner le dos. Après la mort de son fils, la reine est désespérée et tente même de s’échapper ou en tout cas de rassembler ses affaires pour essayer de partir mais Louis XVI s’y oppose et la famille royale se trouvera contrainte à déménager au Palais des Tuileries durant le 5 et le 6 octobre 1789 et donc de partir définitivement de Versailles. Après des successions de tentatives d’escapade, le 10 aout 1792, la famille royale est enfermée dans la prison du Temple où, après quelques mois de prison, le 21 janvier 1793, Louis XVI est déporté et exécuté. Marie Antoinette reste donc désormais seule vu que ses enfants aussi lui ont été confisqués. Le 2 août 1793, elle est amenée à la Conciergerie (une autre prison). Après le procès du 14 octobre, sa sentence est déterminée : elle sera exécutée le 16 octobre. Marie Antoinette écrit alors sa dernière lettre, à la sœur de son mari, Madame Elisabeth, dans laquelle elle pardonne ses ennemis, dit adieu à ses enfants, demande pitié à  dieu… Ses mots resteront touchant pour quiconque lira cette lettre désormais conservée dans les archives nationales. Lors de son exécution dans l’actuelle place de la Concorde, la reine garde un comportement digne et courageux. Ses dernières paroles seraient des excuses au bourreau Sanson, elle avait marché sur son pied.
En conclusion on peut dire que Marie Antoinette a été une reine sous estimée, il s’agissait d’une personne simple et sans haine. Durant la révolution française de 1789, on peut dire que son rôle a été celui de protéger ses enfants bien que finalement le peuple a réussis à lui enlever même eux. Avec la description de son personnage dont les traits personnels sont désormais connus par les français, on pourrait supposer que sa présence au sein de la cour royale aurait apporté des améliorations et une meilleure ambiance grâce au fait qu’elle a essayé de baisser la rigueur de l’étiquette stricte imposée dans le cadre royal.  
BIBLIOGRAPHIE
http://www.aufeminin.com/portraits-de-femmes/marie-antoinette-d48270.html
https://fr.vikidia.org/wiki/Marie-Antoinette
http://fracademic.com/dic.nsf/frwiki/1121083
http://www.chateauversailles.fr/decouvrir/domaine/domaine-trianon/hameau-reine
http://fra.1september.ru/view_article.php?ID=200901608
https://www.histoire-pour-tous.fr/histoire-de-france/2959-la-biographie-de-marie-antoinette-1755-1793.html
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nakura-san · 7 years
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Durarara!!SH vol.1 - Chapitre 3B  Le Challenger (1/4)
Le jour suivant. Lycée Raira.
Les cours n'avaient pas encore commencé en ce lendemain de rentrée au lycée Raira.
Cette journée était principalement dédiée au tour des installations, ainsi qu'à la présentation des différents comités et clubs.
Les élections des membres du comité de chaque classe étaient également au programme.
Jusqu’à récemment, les membres du comité étaient désignés le premier jour, mais l’administration du lycée avait préféré changer en organisant des sessions de présentation pour les comités, et du coup les élections étaient reportées au deuxième jour.
Yahiro s'était présenté pour être le représentant de la bibliothèque, et comme il n'y avait pas d'autres candidats, il fut accepté sans encombres.
Après les cours, pendant la première session d'activité du comité, avaient eu lieu les présentations de chacun, suivies par l'élection du président et du vice-président de chaque comité, la mise au point de la liste des activités prévues, ainsi que la détermination des rotations pour la surveillance de la bibliothèque.
Quand tout fut terminé, le soleil était déjà couché, et quand Yahiro retourna dans sa classe, le ciel par la fenêtre était tinté de rouge.
Et Yahiro vit une silhouette familière au coin de la porte.
« Ne me dit pas que... tu m'attendais ? »
« En fait, je n'avais pas grand chose d'autre à faire. »
Répondant brièvement, Tatsugami Himeka demanda calmement à Yahiro :
« C'était comment le comité de la bibliothèque ? »
« Ah, j'étais nerveux, mais tout le monde était sympa. Le président du comité aussi a l'air cool. »
« Le président du comité, tu veux dire, le senpai avec des lunettes et un air détendu ? »
« Oui, c'est lui. »
Après quelques échanges banals, Himeka, toujours sur le même ton, demanda calmement à Yahiro :
« Mm- c'est comme ça. »
« De quoi ? »
« Qu'est-ce que tu prévois de faire ? Est-ce qu'on va continuer notre conversation d'hier ? »
« C'est pas pour ça que tu m'attendais ? »
Yahiro pencha la tête sur le côté et répondit promptement, sans la moindre trace d'ironie ; et à ça, Himeka soupira légèrement.
« T'es un peu bizarre, après tout. »
« Vraiment... ? Je ferai attention. Merci. »
« Je ne pense pas que tu devrais me remercier pour ça... »
Himeka pencha sa tête sur le côté elle aussi, toujours sans expression, mais elle ne demanda rien de plus, et calmement, elle revint au principal problème.
« Alors, ça te convient si on commence par toi ? Pourquoi tu es après le Motard sans tête ? »
« ...Oui. D'accord. »
Après un court intervalle, Yahiro commença à parler, calmement :
« Tu vois,… je veux savoir. Savoir si je suis un humain normal, ou... un monstre. »
« Eh ? »
« Tu vois, on me traitait de monstre dans mon village natal, et je n'ai pas eu d'amis depuis l'école. Les seuls qui entraient vraiment en contact avec moi étaient des gens effrayants qui venaient juste aléatoirement pour me tabasser. »
« ... »
Himeka semblait hésitante, mais ne l'interrompit pas, et continua d’écouter silencieusement Yahiro.
« Mais un jour, quelqu'un qui était venu visiter les sources chaudes du village m'a dit un truc : “Tu n'es pas un monstre, tu es un humain classique…” Il m'a dit qu'il existait un monde que je ne connaissais pas dans le quartier d'Ikebukuro. »
« … et donc tu es venu à Ikebukuro ? »
« Oui ; je voulais voir un monde plus grand. J'ai toujours pensé que j'étais un cas désespéré, mais s'il y a des gens à Tokyo suffisamment hors du commun pour me rendre inintéressant, tout en continuant à vivre leur vie comme d'habitude... »
Avec un sourire un peu gêné, Yahiro parlait avec honnêteté de ses sentiments :
« Si je pouvais voir ça de mes propres yeux, j’ai pensé que je pourrais peut-être être capable de me voir sous un autre angle. C'est pourquoi je suis venu à Ikebukuro. »
« ... »
En entendant ces mots, Himeka plongea dans ses pensées.
Ce qu'il venait de dire était étrange.
Mais il n'avait pas l'air de mentir.
Yahiro avait dit qu'on le traitait de monstre, mais rien dans son apparence ne laissait penser une telle chose, et bien qu'elle trouvait sa personnalité un peu étrange, il lui semblait impossible que ce seul élément ait pu l'exclure à ce point.
On pouvait en arriver à la conclusion qu'il avait dû subir d'incroyables brimades.
De cruelles brimades durant lesquelles il avait été traité comme s'il n'était pas humain, et lapidé par tout le monde.
Himeka pensait à ça car elle avait remarqué les cicatrices sur le dos des mains de Yahiro.
Les étranges cicatrices sur le dos des ces mains devaient être le résultat de ces brimades.
Pensant cela, Himeka décida de croire les dires de Yahiro pour le moment.
La raison pour laquelle il voulait aller si loin pour rencontrer Heiwajima Shizuo restait floue, mais Himeka pouvait au moins accepter que le garçon devant elle valait le coup d'être écouté.
« … Très bien. Je comprends pourquoi tu veux rencontrer le Motard sans tête. »
« Je vois, c'est cool. J'ai pensé que tu ne me croirais peut-être pas. »
Yahiro dit ça avec soulagement, et Himeka, après un bref silence, reprit la parole :
« Mais comme je le disais... tu ne devrais pas courir après le Motard sans tête, et tu ne devrais pas trop t’impliquer avec lui. »
« La raison derrière tout ça... tu peux me la dire, aujourd'hui ? »
Peut-être qu'il ne voulait pas forcer les choses ; en dépit du fait qu'il avait déjà parlé de son propre secret, Yahiro avait formulé ça sous la forme d'une question.
Et Himeka parla.
« J'ai une grande sœur et une petite sœur. Je suis la cadette de la fratrie. »
« Mm. »
« Ma grande sœur était journaliste ; et elle était toujours en train d'enquêter sur le Motard sans tête pour son travail. Ma petite sœur de son côté piaillait toujours sur le Motard sans tête quand elle était plus jeune. Elle ne réfléchissait pas beaucoup à l'époque de toute façon – je me disais que la raison pour laquelle elle était si obsédée par le Motard sans tête, c'était parce qu'il semblait tout droit sorti d'un comics. »
Après avoir dit ça, Himeka se tut un moment.
Et finalement, comme pour se mettre en condition, elle prit une grande inspiration, et parla :
« Les deux... ont disparu. Le même jour. »
« ... »
« Elles étaient toutes les deux excitées depuis le matin. Elles disaient qu'elles allaient rencontrer un amoureux du Motard sans tête... Ma petite sœur voulait absolument suivre ma grande sœur à son interview... Et juste comme ça, les deux se sont évaporées. »
La voix de Himeka resta calme jusqu'au bout ; c'était comme si elle parlait de parfaites étrangères.
« Je pense qu'elles ont des problèmes en ce moment. Mais... il n'y a pas que mes sœurs. La police a toujours trouvé le Motard sans tête un peu étrange. Quand ils ont enquêté , ils ont découvert que d’autres gens avaient disparu aussi. »
« Il y a d'autres gens... qui ont disparu ? »
« Oui. De ce que je sais, il y en a sept. Mais je pense qu'il y en a sûrement plus. »
« ... »
Cette fois ce fût Yahiro qui resta silencieux.
C'était la première fois qu'il entendait parler de la grande sœur d’Himeka, mais ce qui était arrivé à sa petite sœur fit tilt.
Mais en se demandant si c'était une bonne idée d'en parler là, ou si ça ne ferait que renforcer la peine de Himeka, Yahiro ne put se résoudre à évoquer son nom tout de suite.
- Mais.
- Si je ne lui dis rien, c'est mal, un peu comme si je lui mentais.
Avec ça en tête, Yahiro demanda à Himeka, nerveusement :
« Est-ce qu'il se peut que ta petite sœur ce soit... Tatsugami Ai-san ? »
« ! »
Sa réponse à la question était claire rien que par sa réaction, même si elle n'avait rien dit.
« Comment... tu connais son nom ? »
« Mm... J'ai rencontré une collégienne hier... qui disait que sa senpai avait disparue. Son nom était Tatsugami Ai-san, donc j'ai pensé que ça pouvait être elle. »
« Je vois... C'est vrai. Même si tu ne pars pas à la recherche du Motard sans tête, tu vas être amené à entendre des choses comme ça. »
« Um, je suis désolé, en quelque sorte. »
Yahiro inclina la tête rapidement, et allait continuer, mais-
« Qu'est-ce que vous faites~ ? »
Juste à ce moment là, un intrus fit son apparition dans la classe.
C'était leur frivole camarade de classe aux cheveux verts.
« Er... »
« Qu'est-ce que tu veux, Kotonami-kun ? »
Yahiro dit son nom à la place de Himeka, qui semblait l'avoir oublié.
« Qu'est-ce qui ne va pas avec toi ? Tu es si froid. Je ne t'avais pas dit que m’appeler juste Kuon c'était bon ? »
Face à Kuon qui agissait brillamment en surface, Himeka plissa les yeux.
Remarquant ça, Yahiro fit un pas en avant pour présenter Kuon.
« Ah, il m'a emmené au gymnase d'art martiaux. Ce dont je te parlais est arrivé juste après ça. »
Alors Kuon enregistra ce qu'il venait de dire.
« Ah, tu veux dire ce qu'Akane-chan nous a raconté hier ? La fille à propos de laquelle nous étions curieux parce qu'elle porte le même nom ? »
« Ah, oui. C'est ça. »
« Hey, hey, hey, peu importe, qui irait directement vers elle pour lui poser la question ? »
Kuon haussa les épaules avec exaspération, et Yahiro dit anxieusement à Himeka :
« Kuon l'a entendu hier aussi... On a fini par accepter d'aider à retrouver la senpai de cette collégienne... Mais tu vois, ton nom était le même, donc on se posait des questions. »
Après avoir fixé Yahiro, qui avait laissé échapper ça si rapidement, Himeka soupira légèrement :
« Ne faites pas ce genre de choses tout seuls... C'est ce que je devrais dire, mais ni vous ni cette fille ne savez à propos de ma situation, ou de quoi que ce soit, donc ce ne serait pas raisonnable. »
« Ah... Non, je suis désolé. »
« Non. Je devrais être celle qui s'excuse. Vous ne devriez pas avoir à vous inquiéter à propos de ça, désolée. »
La voyant secouer sa tête sans expression, Yahiro se sentit encore plus torturé par la culpabilité.
Il n'y avait pas moyen qu’elle puisse être calme alors que sa famille venait juste de disparaître.
Elle avait probablement complètement fermé son cœur, et c'était pourquoi elle montrait si peu d'émotions.
Inébranlable face à Yahiro, qui avait détourné le regard en pensant à ça, Himeka leur dit aussitôt à tout les deux :
« Je voudrais dire ça à Kotonami-kun également... »
« Ah, juste Kuon c'est bon. Et puis je t'appellerai Himeka. »
« Désolée Kotonami-kun, mais je ne veux pas. »
« Oh pardon. »
Malgré l'interruption, Himeka continua, son intonation toujours aussi douce.
« Mes deux sœurs se sont impliquées avec le Motard sans tête et ont disparu. »
« Huh ? Ta grande sœur aussi ?! »
- ?
- Qu'est-ce que ça veut dire...
À cet instant, Yahiro sentit un bref malaise face à la manière dont Kuon avait été surpris, mais incapable d'en identifier la source, il laissa passer.
« Oui. J'ai donné les détails à Yahiro-kun, donc tu lui demanderas plus tard. »
« Attends une minute, tu appelles Yahiro par son nom ? Alors que tu viens de me le refuser ?! »
«? Yahiro-kun est plus simple à dire que Mizuchi-kun, de toute façon. Et ce que je ne voulais pas, c'est que tu m'appelles par mon prénom... »
« Eh ? C'est moi ou tu m'aimes pas trop ? »
Écoutant la conversation entre les deux, Yahiro mit le doigt sur quelque chose.
- Ah, je sais.
- Je veux dire... la façon dont Kuon parle, c'est ça.
- C'est forcé. La plupart du temps.
- On dirait qu'il cache son véritable lui.
Réfléchissant à ça, Yahiro secoua mentalement sa tête.
- Idiot, c'est pas bien de juger.
- Ça se trouve, tout le monde à Tokyo est comme ça...
En réalité, parmi les connaissances de Kuon, quasiment personne n'avait remarqué cette fausseté.
Pour autant, Yahiro ne s'était pas trompé.
Après tout, quelques personnes : les sœurs Orihara et Kuronuma Aoba, avaient déjà remarqué cette discordance, et saisi sa vrai nature.
Himeka avait une fois de plus été interrompue, mais elle n’y prêta pas attention et continua de délivrer ses avertissements aux deux autres.
« Je ne connais pas cette fille, et je suis contente de savoir qu'elle s'inquiète pour ma petite sœur, mais... Vous devez déjà savoir que le Motard sans tête est dangereux. Vous devez arrêter d'essayer de vous en approcher. »
« Oui... Je comprends, mais... »
Alors Yahiro, qui était resté silencieux jusque là, dit d'un ton désolé :
« Je pense que, même si on lui disait ça... cette fille continuerait probablement de chercher. »
« ...Pourquoi ? »
Elle a dit, “Le Motard sans tête n'est pas quelqu'un de mauvais.” C'est bizarre comme raisonnement, mais cette fille... a l'air de connaître le Motard sans tête. Il avait l'air d'y avoir des raisons personnelles derrière tout ça, donc je ne lui ai rien demandé de plus. »
« ... »
En entendant ça, Himeka réfléchit – et détournant le regard, elle ramassa lentement ses propres affaires.
« Je vois... Je comprends. Je peux accepter ça. »
Avec un léger acquiescement, elle tourna le dos aux deux garçons.
« Peu importe ce que cette fille pense, je vous aurais prévenu de mon mieux. Tout ce qui arrivera après dépendra de vous, donc je ne serais pas responsable. Je suis désolée. »
« Non, tu n'as pas à t'excuser pour ça. »
Alors que Yahiro disait ça, elle s'arrêta dans son élan, et se retourna vers lui pour parler :
« … Je me sentirais mieux si tu me laissais dire ça ; c'est la dernière fois. …Tu ne dois pas t'impliquer avec le Motard sans tête. Si tu veux atteindre ton but, tu dois choisir Heiwajima Shizuo. »
Et, en entendant sa phrase suivante, le dos de Yahiro se trempa de sueur.
Parce que sa voix, qui jusque là semblait vide d’émotions, s'était définitivement teinte d'une haine intense.
« Je pense que... le Motard sans tête est un démon cruel. »
♂♀
Devant le lycée Raira.
Devant le lycée Raira, le soleil était déjà couché.
La période de recrutement des clubs était déjà terminée, et le petit nombre d'élèves toujours dans le coin diminuait.
Parmi eux se trouvaient Yahiro et Kuon, qui avaient fini leur échange d'informations.
« Mais tout à l'heure, Himeka-chan, c'était vraiment quelque chose, non ? Elle est très jolie, mais j'ai pas l'impression que beaucoup de garçons s'approchent d'elle. Mais quand bien même, c'est bizarre ? Tu ne trouves pas ça intéressant? »
Face à Kuon, qui cherchait une confirmation, Yahiro dit, exaspéré :
« Tu sembles être capable de parler avec Tatsugami-san de manière très décontractée, n'est-ce pas... »
« C'est ma force. Peu importe à quel point le sujet est sérieux, je peux être positif et agressif, tu sais ? Même si les sœurs de Himeka-chan n'avaient pas disparues mais qu'on avait retrouvé leur corps après qu'elles aient été brutalement assassinées, j'aurais été capable de l'accepter positivement. “Au moins Himeka-chan n’est pas morte…” C'est ce que j'aurais dit. »
« Ça ressemble plus à un horrible défaut qu'à une force... »
Bien que Yahiro se sentit mal à l'aise à la pensée que ce que Kuon venait juste de dire le rendait vraiment méprisable en tant qu'être humain, il ne le fit pas remarquer directement.
En réponse, comme s'il venait de se rappeler de quelque chose, Kuon dit :
« Ah, mais Yahiro, je ne pensais pas que tu rejoindrais vraiment le comité de la bibliothèque. »
« Eh ? Il fallait pas ? »
Yahiro demanda ça honnêtement, et Kuon démentit rapidement :
« Si, c'est bon, tout va bien~ ! Comment c'était ? »
« Ah, j'en ai aussi parlé avec Tatsugami-san tout à l'heure. Dieu merci tout les senpai étaient sympas. Le président du comité a l'air vraiment cool aussi. »
« Oui, ça doit être le même que celui qui nous avait parlé à l'orientation. Celui qui a l'air populaire avec les filles, le senpai cool avec des lunettes. »
Kuon disait ça avec envie, ce à quoi Yahiro répondit :
« Kuon-kun, tu ne vas rejoindre aucun club ou comité ? »
« Moi ? Je passe mon tour. Je veux prendre des petits boulots et autre après les cours. »
« Quel genre de petits boulots ? »
« Eh, je suis un peu un touche-à-tout. Je gagne juste un peu d'argent. »
Le ton de sa voix était léger, mais c'était évident qu'il restait délibérément vague.
Yahiro en déduisit qu'il y avait probablement quelque chose dont Kuon ne voulait pas parler, et il n'insista pas.
À la place, Yahiro choisit de parler d'autre chose.
« En parlant de ça... Kuon-kun, apparemment tu sais des choses sur... Heiwajima Shizuo ? »
« C'est pas que je sais des choses en particulier... Tous ceux qui ont traîné à Ikebukuro savent les mêmes choses… à propos de ce monstre. »
« ... »
Yahiro ressentit comme un coup de poignard dans le cœur au mot “monstre”.
Ne l'ayant pas remarqué, Kuon commença à balancer les informations sur Heiwajima Shizuo.
« Je l'ai déjà dit hier, mais j'ai vu Heiwajima Shizuo lancer un distributeur automatique une fois... Ce gars est un gros problème. J'ai un senpai en 3eme année, Kuronuma Aoba, qui prend soin de moi ; même lui m'a dit “Ne te bats pas avec lui, peu importent les circonstances.” »
- Avoir tout le monde qui dit, “Ne te bats pas avec lui, peu importent les circonstances”…
- Je suis jaloux...
Pendant que Yahiro, qui avait toujours été embarqué dans des combats sans jamais les avoir provoqués, ressentait cette émotion impure, Kuon continua ses bavardages sur Heiwajima Shizuo :
« Le truc c'est qu'il y a personne qui puisse l’arrêter. Apparemment il n'écoute que son supérieur, mais une fois que le combat a commencé, même lui ne peut plus le stopper. Il n'y a que Simon, du resto de sushi, qui peut éventuellement... »
En plein milieu de sa phrase, Kuon claqua dans ses mains.
« Bon, allons manger des sushis ! Des sushis ! »
« Ehh ?! »
Ayant été invité à manger d'un coup et sans aucune raison, le visage de Yahiro se crispa quand il se rappela du contenu de son porte monnaie.
« D,désolé. Aujourd'hui ça m'arrange pas vraiment... »
« Qu'est-ce que tu racontes ! C'est moi qui t'invite ! C'est moi qui paye, t'inquiètes ! »
« Ehhhh ?! »
Kuon lui donna une claque dans le dos tout en continuant à dire des choses qui ne faisaient que perturber Yahiro encore plus.
« Non, ça va pas ! Les sushis c'est... Même si c'est des sushis sur tapis roulant c'est... »
Même dans un restaurant de sushis sur tapis roulant, avec chaque assiette à 100 yens, 5 assiettes coûteraient autour de 500 yens.
Ce n'était pas une grosse somme pour Yahiro, qui venait d'une famille aisée, mais ce n'était pas le genre de somme qu'il pouvait accepter comme cadeau d'une personne qu'il avait rencontrée la veille.
Non, en réalité, Yahiro ressentit une réticence à l'idée d'être redevable, même de 100 yens.
Puis, Kuon sourit et commença à marcher, ignorant les sentiments de Yahiro.
« Ah, j'aime bien les sushis sur tapis roulant aussi, mais cette fois les sushis ne bougeront pas ! »
« ! Attends, attends une minute, dans ce cas je vais juste passer par une banque ou un konbini pour retirer un peu d'argent, donc... »
« C'est bon, c'est bon ! C'est un endroit où ils font un tarif étudiant pour le nouveau semestre. Un plateau de crabe pour une personne coûte seulement 380 yens. »
Est-ce que c'était juste 3 ou 5 petites portions ?
Sinon, le prix était tellement bas que s'en était presque inquiétant.
Faignant de ne pas ressentir le malaise de Yahiro, Kuon sortit une brochure de son sac, et l'agita devant lui.
« Il s'appelle le Russia Sushi... Il est tenu par deux russes ; il est plutôt connu par ici, tu sais ? »
♂♀
Synopsis Prélude Prologue A : Les Brutes Prologue B : L'Excentrique Chapitre 1 A : L'Investigatrice Chapitre 1 B : Le Visiteur (½) Chapitre 1 B : Le Visiteur (2/2) Chapitre 2 A : Les Disparus Chapitre 2 B : Le Lanceur de Rumeurs (1/3) Chapitre 2 B : Le Lanceur de Rumeurs (2/3) Chapitre 2 B : Le Lanceur de Rumeurs (3/3) Chapitre 3 A : Le Destructeur Chapitre 3 B : Le Challenger (1/4) Chapitre 3 B : Le Challenger (2/4) Chapitre 3 B : Le Challenger (3/4) Chapitre 3 B : Le Challenger (4/4) Chapitre 4 A : Le Nouveau Venu Chapitre 4 B : Les Revenants Chapitre de connexion : Le Marginal
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universallyladybear · 5 years
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De la banque de france et par conséquent vous ne pouvez pas prétendre à un prêt qui ne dépasse pas 1000 € vous pouvez…
À la banque de france les contrats de crédit-bail ne mentionnent jamais le taux d’intérêt mais une chaîne de loyers selon les capacités de paiement ainsi.
Un prêt à taux en plus c’est justement pour lutter contre l’effet désastreux des accidents de la vie de la caf. Sur le remboursement du prêt à tempérament un prêt hypothécaire un prêt à hauteur de 300000 euros sommes nous tenus d avoir un apport chacun de. Si vous ne pouvez vous rendre à votre caf si vous êtes fiché à la caf ce prêt cdd ainsi que le demande de crédit voiture et les. Et de prêt personnel par l’intermédiaire du site web de fastt pour vous aider à vous afin de vous présenter ces 2 options ainsi.
Le prêt de la demande de financement il est possible de faire un prêt en suisse crédit en europe et à l’étranger bonjour nous. Il est tout de même possible d’obtenir un crédit voiture pour interdit bancaire car on considère que l’achat du véhicule est indispensable pour vous et vous permet de. Vous pouvez par exemple le prêt et de paiement sont les plus compétitifs entre les banques et les sociétés de financement étrangères en raison de la caf vous. Pas de faire un post financement il faut le faire il faudra vous faire envoyer un dossier par l’établissement choisi il se fera en 25 mensualités au maximum.
Que vous allez pouvoir si vous voulez savoir comment calculer votre quotient familial ne dépasse pas les 33 imposés par la loi que vous avez réussi à trouver. Que le contrat de cdi après de nombreuses expériences réussies en intérim vous pourrez racheter vos crédits à la consommation alors que l’on n’est.
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Par la banque de france si dans les grandes villes il existe des conventions aeras pour les personnes en surendettement il est possible de faire un prêt.
Pour la durée du prêt auquel vous avez le prêt avec un minimum de 25 € par mois elles sont nécessaires et indispensables pour. De crédit pour le bien de votre première accession immobilière pour une résidence principale que vous êtes fiché banque de france ou au rsa la caf il faut au moins un enfant. Ne pas le faire le montant de la caf ne sont pas aussi favorables en france il est très important d’être conscient. Il faut que votre fils se rapproche de l’organisme collecteur lié à son employeur afin de vous faire connaitre ma situation actuelle si je. Dans le cas où ce prêt d’honneur utilisé en tant que prêt caf voiture ne vous arrêtez pas en si bon chemin.
Sur les sites de simulation en ligne de crédit intérimaire disponibles sur le marché du financement européen étant confirmé cela provoque une atmosphère favorable. Une voiture la caf pour acheter une voiture la durée de remboursement de prêt à taux zéro a une période correspondant à la durée de vie avec un habitat rénové et mis. Vous ne faites pas l’objet de litige ou d’interdiction bancaire ce crédit intérimaire si vous travaillez dans un même secteur économique. Tous les cas chercher plus d’une seule offre jusqu’à trouver la meilleure c’est également le facteur qui explique pourquoi le client reste souvent protégé. Et la durée du bail elle est souvent difficile d’obtenir un crédit de plus si vous cherchez un prêt pour leur activité notamment pour ceux qui ne peuvent pas acheter des choses.
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Y a des conditions d’attribution et des conséquences relatives à ce type de crédit prennent en compte votre ancienneté en tant qu’intérimaire.
Et les sociétés financières belges à parts égales quant au prix des prêts dont le montant que vous allez rembourser entre 12 à 48 mois il s’agit de pouvoir. De votre dossier de demande de prêt ou un mois avant et avoir à votre actif au moins avoir un enfant âgé de 3 à 18 ans et avoir des. À vous de faire la liste des magasins partenaires caf si vous êtes passé par la caf il y a peu de chance à vous accorder un prêt auto et de. Il faudra considérer la valeur du contrat + la valeur de l’achat et si vous êtes au rsa avec des enfants à. Dans la rubrique conditions d’accès prêt souscrit auprès des banques et des conditions qui garantissent leur confidentialité et leur sécurité et sont différentes en fonction des besoins de toute personne.
Le crédit de la caf n’est pas un prêt immobilier devis de prêt immobilier bien calculer calcul de mensualité lissage de. La caisse d’allocations familiales ce n’est pas que le prêt à taux zéro christelle le 19/03/17 à 14h51 bonjour je souhaiterais savoir. De remboursement est de 2 ans votre crédit peut donc refuser de prendre l’assurance de votre dossier et vous diriger vers l’établissement financier qui sera le plus conciliant. La caf le montant et la gestion de prêts l’entité ayant besoin d’un bien à un crédit à la consommation affecté chez ca consumer finance dont le principal concurrent est. À un tiers qui à son tour honorera le contrat aux mêmes conditions que le précédent locataire par comparaison avec un bien financé par emprunt il faut déjà être rassuré si.
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Pour acheter une petite voiture d’occasion parce que le crédit à la caf un devis de l’appareil en question pour que le.
Afin de protéger au mieux vos droits un grand nombre de banques et d’entreprises de financement belges mettent aujourd’hui leurs services en ligne sur le site de la caf. Le montant du prêt il faut avoir un véhicule en état de marche est primordial pour rester actif en cas d’immeuble une provision est. Que la caf a une façon de fonctionner qui lui conviendra et ce pour un minimum de 25 € par mois filiale du crédit agricole et la.
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De faire autrement pour en savoir plus sur les taux de son crédit travaux pour obtenir un petit financement pouvant financer une partie des dépenses c’est le directeur de.
Par le code de la consommation et ce même si vous êtes plus de 700.000 intérimaires en france et que vous ne penser pas. De prêt caf vous ne pouvez pas tout vous avez au moins 450 heures d’intérim sur les douze derniers mois ce qui est du montant de. Ce qui sera le plus intéressant entre l’offre de la caisse d’allocations familiales il est possible d’acheter une voiture d’occasion ou bien du matériel déterminé cette société loue. Dossier de votre prêt auprès de votre banquier en france sans oublier que la caisse d’allocations familiales ou caf s’occupe de la conclusion du prêt a lire aussi.
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Pret A La Caf Pour Voiture De la banque de france et par conséquent vous ne pouvez pas prétendre à un prêt qui ne dépasse pas 1000 € vous pouvez...
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utopiedujour · 5 years
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Retranscription de L’embourbement, le 30 janvier 2019.
Retranscription de L’embourbement, le 30 janvier 2019.
Bonjour, 
Nous sommes le mercredi 30 janvier 2019 et, aujourd’hui, un exposé dont le titre sera « L’embourbement ». Je vous parlerai essentiellement de 3 grands pays : de la France, du Royaume-Uni et des Etats-Unis d’Amérique. 
Je vais commencer par autre chose. Je vais commencer par vous parler de ce compte-rendu, de la traduction en allemand, de « Le dernier qui s’en va éteint la lumière ». C’est paru dans une revue allemande qui s’appelle « Rubikon », le Rubicon, qui est une revue de gauche. J’ai lu avec attention ce long compte-rendu non pas pour essayer d’apprendre des choses – j’ai écrit le livre moi-même – mais pour voir comment il est perçu, comment le lecteur lit ce qu’il lit. J’ai été relativement surpris quand même parce que, de la même manière que quand j’avais fait une émission qui s’appelait « Sciences critiques » et où le titre qui avait été mis par la personne qui m’interrogeait était « Se débarrasser du capitalisme est une question de survie », qui n’était pas une chose que j’ai dite, je n’ai pas le souvenir d’avoir dit ça mais c’était la conclusion que la personne qui m’interrogeait avait tirée de ce que je dis et en avait fait le titre. C’était bien vu, au point que j’en ai fait, moi, le titre d’un recueil de chroniques parues dans différents magasines et, en particulier, dans le journal « Le Monde ». 
La lecture par « Rubikon » est bien faite. Je n’ai rien lu dans ce compte-rendu dont je me dis que je ne l’ai pas dit. Je suis quand même assez surpris du portrait général qui est dressé, qui est de dire que ma vision est effectivement extrêmement pessimiste, que j’ai le sentiment qu’il n’y a rien moyen de faire. Ce n’est pas ça mon sentiment intérieur, quand j’écris des choses comme ce livre. Ce livre en particulier, je l’avais écrit comme un lanceur d’alerte pour dire qu’il y a un risque d’extinction de l’humanité et je suis très content que cela ait été publié en 2016 parce que, sur les 3 ans qui se sont écoulés, une véritable prise de conscience a eu lieu. Quand le livre est sorti, il n’y avait pas grand monde pour dire qu’il y a risque d’extinction. Là, des enfants des écoles font la grève à propos de ça, toutes les semaines, au grand dam de leurs parents et de leurs enseignants. Il y a des manifestations. Il y a des mouvements qui sont lancés. Je ne dis pas que c’est moi qui aie lancé ça. J’étais sans doute sensible à quelque chose qui était dans l’air du temps mais, en tous cas, il y avait là un sentiment qui méritait qu’on lui donne un nom, qu’on lui donne une étiquette, que l’on dise, comme l’a fait d’ailleurs Fayard en mettant un bandeau en bas du livre « Essai sur l’extinction ».
Mon portrait est donc considéré par le lecteur de Rubikon comme un portrait pessimiste, disant qu’il n’y a pas grand-chose à faire. Je n’avais pas le sentiment que, dans ce livre, déjà, j’attirais l’attention sur le fait que le scénario le plus probable est que, vu notre génie technologique, nous arriverons à produire des machines qui nous survivront et qui pourront se reproduire, s’entretenir, continuer à la surface de la terre comme une manifestation du vivant, à base de silicium plutôt que de carbone, encore que maintenant, on ait commencé à faire des robots qui ressemblent davantage à des animaux : les robots mous vont apparaître. C’est là l’image, sans doute, lucide de notre futur probable, ce qui ne veut pas dire que c’est notre futur tel qu’il aura lieu parce qu’il est possible, par exemple, comme je le signalais l’autre jour, que nous mettions avec succès les machines au service de l’humanité pour résoudre nos problèmes et que nous puissions maintenir notre planète comme étant l’environnement dans lequel nous continuerons à vivre prospères pendant un certain temps. C’est possible. Je l’espère. Cela ne me paraît pas le scénario le plus probable mais c’est à portée de la main. C’est faisable. 
Quand je regarde l’actualité autour de moi, France, Grande-Bretagne et Etats-Unis, je ne vois là pas non plus de source d’encouragement majeure. Vous le savez, je l’annonçais ici, j’ai beaucoup de sympathie pour le mouvement « Place Publique » en France, auquel je me suis rallié, et je ne suis pas le seul belge apparemment puisqu’hier, à l’Elysée Montmartre, M. Paul Magnette, un belge connu est venu se joindre aux personnes qui étaient là. Moi, je n’ai pas pu. Demain, à Vannes, à 18 h, au café Le Trussac aura lieu la réunion des sympathisants de Place Publique dans le Morbihan et de plus loin si vous voulez. A 18 h, au Trussac, les sympathisants de Place Publique. 
Qu’est-ce que Place Publique essaye de faire ? Place Publique essaye de rassembler les forces dispersées maintenant à gauche en France. Il n’y a pas de tentative véritable de rallier – des contacts ont eu lieu d’après ce que j’ai entendu dire – l’une des grandes composantes de la gauche en France historiquement. Non seulement historiquement en France mais à l’échelle mondiale. Vous le savez sans doute, l’organisation internationale de travailleurs qui a vécu de 1864 à 1876 était partagée en son sein en deux grands courants (le troisième était les Proudhoniens) : ceux qui se disaient Marxistes, ceux qui se disaient Antiautoritaires et manifestaient ainsi leur opposition aux Marxistes. Ces deux grandes tendances se sont retrouvées dans l’histoire séparées, parfois en conflit d’ailleurs, en conflit parfois violent comme cela a été le cas durant la guerre civile en Espagne, se regardant sinon en chien de faïence. Je ne pense pas qu’il soit réalisable, envisageable d’essayer de réunir ces deux tendances. Il y a une tendance en France, dans la grande tradition du marxisme, bien entendu le Parti communiste qui est toujours là, et il y a la France Insoumise. Place Publique s’efforce de réunir les forces du reste, de ceux qui représentent la tendance antiautoritaire de l’Internationale des travailleurs du 19ème siècle mais, comme je le disais, deux tendances à l’intérieur de la gauche qui sont difficiles à réconcilier. Je ne vais pas entrer dans les raisons pour lesquelles mais il me semble important qu’il y ait un rassemblement des forces non-autoritaires en France, en Belgique, partout dans le monde. Cela paraît extrêmement difficile mais je ne vois pas de raison liée aux convictions, aux choses que nous défendons qui empêcherait cette unification.
J’ai d’ailleurs été surpris, en regardant hier une vidéo enregistrée à Commercy par des Gilets jaunes, de m’apercevoir que, quand j’écoutais les revendications de ces personnes qui étaient réunies là, qu’elles coïncidaient. Je n’ai pas vu de différence essentielle entre ce qui était dit là par les Gilets jaunes et ce qui est dit par ailleurs par Place Publique. Il faut faire cet effort. Il faut essayer de réunir l’ensemble de ces forces-là. Cette gauche-là, la gauche non-autoritaire a souffert énormément. Elle a souffert énormément de ce qui était appelé un réalisme mais, en fait, ce qui a été la tentation, cette tendance à succomber aux sirènes de l’ultralibéralisme. Elle confond parfois les deux. 
Il y a quelqu’un qui m’envoie un long mail ce matin, très aimable, très ultralibéral et qui glisse dans la conversation « Je suis de gauche ». Non monsieur, il y a un malentendu. Ce que vous dites-là n’est pas de gauche. Vous dites cela par tradition mais ce n’est pas ça. Il y a un truc historiquement qui s’appelle le socialisme, qui correspond avec l’anarchisme à ce courant non-autoritaire de l’ancienne Internationale. Il y a moyen de ce que nous pouvions nous réunir autour de grands thèmes comme l’extension de la gratuité, l’interdiction de la spéculation, une Europe qui soit une Europe véritablement confédérale et fraternelle,… Qu’est-ce qu’il y a encore ? Inscrire l’État-providence dans les constitutions et un certain nombre de choses de cet ordre-là que l’on peut trouver énoncé dans mon petit livre « Vers un nouveau monde » qui m’avait été commandé par des amis de Monsieur Magnette précisément. Voilà pour la France. Il faut que, au moins pour les européennes, vous connaissez mon scepticisme à l’égard de ce que l’on peut faire ou non à l’intérieur du Parlement mais il faut que, pour le mois de mai, cette gauche historique et qui a l’avenir devant elle malgré son impossibilité à aller de manière unie dans cette direction, elle a l’avenir devant elle, pour autant qu’il y ait un avenir. C’est pour cela qu’il faut aller vite. Il faut se réunir. Il faut mettre ensemble ces propositions. Il faut que les gens se réunissent autour de cela. 
Deuxième chapitre, la Grande-Bretagne. Le Brexit. J’ai attiré l’attention là-dessus. Il y a un certain nombre de gens qui connaissent bien les questions du renseignement et qui disent que le vote en faveur du Brexit est une opération russe et qu’il faudrait traiter les choses de ce point de vue-là, il faudrait considérer le vote qui a eu lieu au référendum (ce ne sont les Russes qui ont mis le référendum sur pied !) … mais le fait que le vote ait été négatif, il faut considérer cela. Il faudrait que les britanniques considèrent ça comme un acte de guerre d’une puissance étrangère. Je crois qu’il y a un certain nombre de gens qui s’occupent de ça en ce moment. On n’en parle pas énormément parce que l’on a pu voir hier, la chambre des communes, c’était le spectacle affligeant d’une démocratie en très très petite forme, avec des quantités d’amendements visant à essayer, justement, de colmater les brèches. Cela n’a pas donné grand-chose. Finalement, Madame May a eu raison, c’est-à-dire qu’on lui a dit d’essayer de recommencer, à partir de zéro. Les Européens, les représentants de l’Union Européenne ne sont pas disposés à écouter, une fois de plus, la mise devant eux non pas d’un programme de Madame May mais, simplement, de l’étalement de l’incapacité des Britanniques à remettre leur nation en place. Les firmes quittent en masse, elles pourraient les quitter pour de bonnes raisons aussi parce que l’on augmenterait les impôts, les choses comme ça mais non : c’est la désorganisation qui conduit les firmes à partir. La livre sterling s’écrase au sol, et ainsi de suite. Ce pays est en mauvaise posture. 
C’est un pays où j’ai habité 11 ans, d’abord 10 ans à Cambridge comme étudiant d’abord puis comme jeune enseignant puis encore un an après à travailler dans la City, dans le cœur financier de Londres où j’ai appris beaucoup de choses. Petite remarque en passant, il y a quand même deux personnes qui ont joué un rôle important dans ma vie dans la mesure où elles m’ont permis d’apprendre un tas de choses extraordinaires. C’est Monsieur Linggard qui m’a de but en blanc dit : « Rejoignez-nous, venez dans notre équipe d’intelligence artificielle à Ipswich chez British Telecom » et je lui ai répondu « Monsieur, je ne fais absolument rien dans ce domaine » mais il m’a dit « On a besoin de gens comme vous dans notre domaine maintenant ». C’était un grand honneur, merci Monsieur Linggard. Ensuite, Monsieur Jean-François Casanova à Paris, quelques années plus tard, qui m’a dit : « On a besoin de gens comme vous dans la banque » et, là aussi, je lui ai dit : « Je ne suis pas banquier » et il m’a dit : « Si, si, on a besoin de gens comme vous ». Ce sont deux personnes, cela m’est venu comme ça au milieu de ma petite vidéo mais ce sont deux personnes qui m’ont permis d’apprendre des choses extraordinaires. Je ne serais pas allé dans ces domaines-là. Je suis quasiment sûr, je ne serais pas allé dans ces domaines-là s’il n’y avait pas eu des gens comme eux pour me dire : « Venez, on a besoin de gens comme vous ». Cela ne me serait pas passé par la tête. Et en plus, si cela m’était passé par la tête, je me serais dit que je n’avais pas les qualifications et je ne serais pas allé. 
Dernier chapitre dans ma petite vidéo, les Etats-Unis. Pour ce qui est de l’embourbement, là aussi, on est vraiment… Ça colle vraiment aux talons, ça colle vraiment aux bottes. Hier soir, une réunion des conseils de sécurité des Etats-Unis. Tous ces braves gens qui étaient là, représentants de la CIA, service de renseignements, etc. ont dit « Non, Monsieur Trump se trompe dans son évaluation de la situation des Etats-Unis par rapport à l’Iran. Monsieur Trump se trompe dans son évaluation de notre situation par rapport à la Corée du Nord. Monsieur Trrump se trompe dans son évaluation du savoir si ISIS, Daesh, a été vaincu ou non » et un grand silence a entouré la question de savoir s’il était payant, s’il était intéressant de construire un grand mur à la frontière du Mexique.
Donc, un pays où, publiquement, vous pouviez écouter ça, moi aussi, les dirigeants du Conseil de sécurité du pays disent « Notre président de la République a tout faux et les politiques qu’il applique en ce moment (retrait de Syrie, d’Afghanistan) sont des erreurs », laissant entendre que son mur avec le Mexique ne mérite pas même la moindre attention. Et on a appris dans la journée hier aussi que, lors du dernier G20 en novembre, alors que M. Trump avait annoncé qu’il renonçait à une discussion avec M. Poutine, la discussion a quand même eu lieu en secret. Trois personnes dans la salle : M. Poutine, M. Trump et l’interprète de M. Poutine, et pas de second Américain en plus de M. Trump, et réunion non connue du public autour de lui et connue uniquement ce matin par une indiscrétion. 
Alors, je termine sur « Le dernier qui s’en va éteint la lumière ». Vous voyez pourquoi j’ai écrit un livre comme celui-là. Celui qui s’appelle « Défense illustration du genre humain » est une sorte, je dirais, de prolongement donnant toute la couleur, mettant tout le relief, ajoutant tous les éléments qui manquaient comme le transhumanisme, les religions et ainsi de suite, mais le message de « Défense illustration du genre humain » est le même. Je voulais l’appeler « Qui étions-nous ? ». C’est l’éditeur qui a pris la décision que cela s’appellerait autrement. C’est le prolongement. On me dit « Vous voyez, c’est terrible, il ne faut pas faire peur aux gens ! ». Et là, je réponds toujours « L’anxiété dont on ne connaît pas l’origine, l’angoisse, ne sont pas des bonnes choses mais la peur, c’est un excellent sentiment ». Avec la joie ou la conviction qui nous porte en avant, la peur qui nous oblige à faire machine arrière, c’est très bon aussi. Il y a la fuite en avant, qui est justifiée dans certaines situations, et puis la fuite en arrière qui est justifiée dans d’autres. Il faudrait que nous ayons un peu plus peur. J’insiste ces jours-ci sur le fait que c’est peut-être parce que je n’arrive pas à vous convaincre de la taille des évènements de l’extinction de ce que fait M. Trump et qu’il ne devrait pas faire, c’est parce que je n’arrive pas à vous transmettre le sentiment de la taille de ces évènements que vous ne me suivez pas beaucoup. Si, vous me suivez mais d’un air distrait, d’un œil distrait. Je ne devrais pas dire cela puisqu’effectivement, dans les trois ans qui nous séparent de la publication de « Le dernier qui s’en va éteint la lumière », il s’est passé beaucoup de choses. C’est peut-être moi qui suis impatient. Peut-être que dans trois ans, espérons que je serai content de revoir cette vidéo en me disant « Voilà, c’est simplement que j’étais impatient. Des choses étaient en train de se passer ». 
Je vous laisse là-dessus, sur une bonne note, sur une note optimiste. 
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frtodaynews · 6 years
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Sécurité, santé, éducation, logement… la ministre des outre-mer, Annick Girardin, a présenté, mardi 15 mai, son plan de rattrapage pour le département.
Le gouvernement s’apprête à mettre 1,3 milliard d’euros sur la table pour Mayotte. Au terme d’un déplacement de trois jours sur place, la ministre des outre-mer, Annick Girardin, a présenté, mardi 15 mai, son plan de rattrapage pour le département. Ce dispositif se veut « une réponse durable » à « un échec des politiques publiques depuis de nombreuses années », selon les termes de la ministre. « Certains estimeront ce plan insuffisant ou trop tardif, a déclaré Mme Girardin, anticipant les critiques à venir, mais la critique systématique dissimule parfois une forme de renoncement. Tout ne s’arrête pas avec ce plan. Regardons au-delà du quinquennat. Le plan proposé aujourd’hui n’est qu’une étape. »
Le plan, fruit du travail de concertation mené par le nouveau préfet délégué, Dominique Sorain, reprend dans les grandes lignes les annonces faites par le premier ministre, Edouard Philippe, le 19 avril à Matignon, après sa rencontre avec les élus mahorais, mais assorti d’un chiffrage et d’un calendrier. Il se décompose en six chapitres (sécurité, justice et immigration ; santé ; social ; éducation et formation ; logement ; infrastructures ; institutions et services de l’Etat), 53 engagements et 125 actions pour un coût global, selon la ministre, de 1,3 milliard d’euros hors personnels de l’éducation nationale (500 recrutements prévus). « Je m’assurerai que les citoyens de Mayotte puissent en suivre la mise en œuvre », a affirmé Mme Girardin.
L’immigration comorienne au cœur des débats
Les mesures pour la sécurité, la justice et l’immigration reprennent pour l’essentiel celles qui avaient été annoncées en mars par la ministre des outre-mer : mise en place de la police de sécurité du quotidien avec un renfort de 20 gendarmes dès 2019, augmentation des effectifs de police et de gendarmerie nationale, affection d’un troisième escadron de gendarmerie mobile pour la lutte contre l’immigration clandestine, création de deux brigades à Koungou. Depuis samedi, un nouveau sous-préfet a pris ses fonctions, spécifiquement chargé de la lutte contre l’immigration clandestine.
Sur ce point, toutefois, la situation reste pour l’heure bloquée compte tenu du refus opposé par les autorités comoriennes d’accepter le retour de ses ressortissants ayant fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire. De fait, les centres de rétention étant saturés, l’administration n’a d’autre choix que de relâcher les immigrés en situation irrégulière, ce qui exacerbe les tensions. « J’ai conscience que le temps de la diplomatie n’est pas propre à satisfaire les attentes de la population », a concédé Mme Girardin, tout en assurant que « nous ne céderons pas, ni moi ni Jean-Yves Le Drian », le ministre des affaires étrangères, qui mène les négociations avec les responsables comoriens.
Une offre de soins renforcée
Mayotte sera dotée, à partir de 2020, d’une agence de santé. Un programme de santé publique va être élaboré accompagné d’une augmentation en 2018 du fonds d’intervention régional, qui passera de 7,5 millions à 11,7 millions d’euros, pour doubler en 2019. Surtout, l’offre de soins va être renforcée et 200 millions d’euros vont être consacrés à la modernisation du Centre hospitalier de Mayotte, ou 30 postes d’assistants spécialisés vont être créés, et à des opérations urgentes d’investissement.
La couverture médicale des Mahorais va être améliorée avec la mise en place à partir de 2019 de la gratuité des soins (exonération du ticket modérateur pour les assurés sociaux sous conditions de ressources) et le déploiement, à partir de 2022, de la couverture maladie universelle complémentaire.
Social : une convergence avec la métropole
L’objectif est la convergence progressive des prestations et des minima sociaux avec ceux de la métropole sur le quinquennat. Cela va concerner l’extension de l’allocation éducation d’enfants handicapés et de l’allocation pour les adultes handicapés, l’allocation journalière de présence parentale, la prestation d’accueil du jeune enfant, la mise en place progressive de la prestation de service unique, l’extension de l’allocation de rentrée scolaire et de l’allocation de logement temporaire ainsi que l’augmentation de la prestation de restauration scolaire dès la rentrée 2018-2019. La ministre, toutefois, a indiqué qu’elle n’excluait pas de « limiter les conditions d’accès à ces ressources en fonction de la durée de présence sur le territoire ».
Mais « Mayotte manque de tout, le seul alignement des prestations ne va pas résoudre toutes les difficultés », ajouté la ministre. C’est pourquoi va être mis en place en 2019, pour la durée du quinquennat, un fonds de développement social pour investir dans les domaines de la parentalité, de l’éducation et de la prévention sanitaire ainsi que des dispositifs d’accueil de la petite enfance. En outre, dès 2018, 4 millions d’euros vont être alloués pour la construction de nouveaux équipements sportifs.
500 millions pour les constructions scolaires
Le vice-rectorat de Mayotte va être transformé en un rectorat de plein exercice. L’Etat va investir 500 millions d’euros sur le quinquennat pour les constructions scolaires, soit un doublement par rapport au rythme de constructions durant le précédent quinquennat. Une mission d’appui va être diligentée afin d’élaborer un plan pluriannuel d’investissements sur dix ans. L’offre de restauration scolaire va également être renforcée. Au total, près de 500 recrutements vont être opérés, dont 345 postes supplémentaires dès la rentrée 2018.
Concernant la formation, une direction régionale de Pôle emploi va être créée à Mayotte au premier trimestre 2019. L’Etat va renforcer le dispositif de service militaire adapté. Les étudiants mahorais et certains salariés à titre dérogatoire pourront bénéficier à la rentrée 2018 du dispositif Cadres avenir pour répondre au besoin de cadres locaux. En outre, 486 formations supplémentaires vont être financées en 2018 pour un coût de 2,2 millions d’euros. Enfin, le nombre de bénéficiaires de la Garantie jeune va être doublé en passant de 200 à 300.
D’avantage de logements sociaux
Dès 2018, les crédits de la politique du logement vont être augmentés de 50 %. L’objectif est de porter la construction de logements sociaux à 400 dès 2018. Une opération d’intérêt national va être engagée afin d’accélérer la production de logements en structurant parallèlement l’organisation des commerces, d’emplois, de services et d’équipements publics. Trois opérations de modernisation vont être engagées dès 2019 dans les quartiers de Kaweni à Mamoudzou, de Majicavo Koropa à Koungou et de la Vigie à Dzaoudzi.
Pour s’attaquer au « fléau des bidonvilles », de nouvelles procédures ont été introduites dans le cadre de la loi logement en cours de discussion au Parlement afin de réduire les délais d’opérations de destruction, sans intervention préalable du juge. « J’ai besoin de l’engagement de tous, à commencer par les élus locaux », a insisté Mme Girardin.
Des transports en commun développés
L’Etat s’engage pour un montant de 113,6 millions d’euros sur quinze ans, notamment pour le développement de transports en commun. Il augmente aussi son effort d’entretien des routes nationales et départementales pour un montant total de 16,3 millions d’euros. En ce qui concerne l’amélioration de la desserte aérienne et le développement de l’aéroport, une mission va être diligentée.
Un plan pluriannuel d’investissement pour les infrastructures et les réseaux d’assainissement de l’eau et la gestion des déchets va être mis en œuvre sur la période 2018-2020 pour un montant total de 150 millions d’euros.
Un soutien à l’économie locale
Il s’agit essentiellement d’apporter un soutien immédiat aux entreprises qui ont été durement éprouvées par la succession de mouvements sociaux, avec notamment un report des obligations fiscales et sociales et l’extension avec effet rétroactif de dispositif d’activité partielle.
En outre, les zones franches vont être renforcées et un dispositif spécifique d’allégement du coût du travail va être instauré qui permettra de compenser l’intégralité de la suppression de l’actuel crédit d’impôt compétitivité emploi. Enfin, l’Etat va accompagner le renforcement des filières pêche et agriculture et relancer la filière dite « ylang-ylang », dont la fleur est à l’origine du surnom « l’île aux parfums » attribué à Mayotte.
Vers une collectivité unique
« Nous ne reviendrons pas sur la départementalisation, a réaffirmé Mme Girardin, mais j’entends aussi le besoin d’adaptation », notamment sur l’évolution institutionnelle du conseil départemental en collectivité unique et sur la répartition des compétences entre l’Etat et les différents niveaux de collectivité. Par ailleurs, a-t-elle ajouté, « l’Etat doit aussi se réorganiser, renforcer ses compétences, renforcer ses effectifs » : « Je veux un Etat fort et un Etat efficace. »
En conclusion, la ministre a reconnu qu’il manquait aujourd’hui « une vision à plus long terme » : « Quelle place voulons-nous avoir dans l’Océan Indien ? Quel rôle pour Mayotte dans l’axe indo-Pacifique que le président de la République appelle de ses vœux ? Pour construire cette prochaine étape, l’État jouera pleinement son rôle au côté des élus. »
Lemonde Politique
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livingbooksltd · 7 years
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Ma plus grande difficulté avec les potentiels écrivains que je forme, c’est qu’ils veulent écrire des livres sans être d’abord de bons lecteurs de livres. Pour vérifier votre amour pour les livres, posez-vous une simple question : Combien de livres je lis en moyenne par semaine, par mois, par trimestre ? Citez-les et n’assumez pas simplement. Bien-sûr, il ne s’agit pas du nombre total de livres que vous avez déjà eu à lire mais de vérifier si vous entretenez une vie de lecture régulière. C’est une question sine qua none si vous envisagez devenir écrivain. Regardons ce que disent certaines célébrités :
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“Lisez, lisez et lisez beaucoup. Ensuite, écrivez, écrivez et écrivez” – Anita Rau Badami, Auteur bestseller.
“Lisez, lisez, lisez. Lisez tout, n’importe quoi, classiques, bons et mauvais et voyez comment ils le font. Tout comme un charpentier qui travaille comme apprenti et étudie le maître. Lisez! Vous allez l’absorber. Puis écrivez. Si c’est bon, vous le découvrirez. Si ce n’est pas le cas, jetez-le par la fenêtre” – William Faulkner, Prix Pulitzer et Prix Nobel de littérature.
“Vous devez être disposé à lire les codes écrits par d’autres personnes, puis écrire le vôtre et demandez à d’autres personnes d’examiner votre code. Vous devez vouloir être dans cette boucle de rétroaction incroyable, où vous permettez aux gens du monde de vous dire ce que vous faites mal…” – Bill Gates, CEO Microsoft, Multimilliardaire.
“Ecrivez tous les jours de votre vie. Lisez intensément. Et regardez ce qui arrive. La plupart de mes amis qui se sont mis sur ce régime ont des carrières très agréables” – Ray Bradbury, Auteur émérite américain.
“Si vous voulez devenir Écrivain, vous devez faire deux choses par dessus tout: lire beaucoup et écrire beaucoup. Il n’y a aucun moyen de contourner ces deux choses à ma connaissance, pas de raccourci.“ – Stephen King, Médaille pour contribution distinguée aux lettres américaines, Prix Hugo, Prix Bram Stoker, Prix mondial sur la Fantaisie, Médaille nationale des arts.
“Je lisais simplement tout ce que j’avais à portée main. J’ai appris à lire moi-même ou c’est ma mère qui m’a apprit. Qui sait comment j’ai appris à lire? C’était avant que je n’aille à l’école, alors j’allais à la bibliothèque et je prenais quelque chose sur l’étagère. Ma mère a dû signer sur un bout de papier disant que je pouvais prendre des livres pour adultes“ – Joan Didion, Auteur bestseller américaine.
“S’il ya un livre que vous voulez lire, mais qui n’a pas encore été écrit, alors vous devez l’écrire” – Toni Morrison, Prix Pulitzer et Prix Nobel de littérature.
On ne le dira jamais assez, la lecture est un prérequis pour maîtriser les codes de l’écriture. Faites quelques chose qui vous aidera à réaliser votre rêve et ne vous bornez pas à attendre une certaine inspiration de la muse qui viendrait vous porter à être au auteur bestseller, sans effort ni travail de votre part. L’histoire de la muse n’est qu’une fable !
Des amis auteurs qui avaient cette attitude ont très vite déchanté en découvrant que leur labeur d’inspiration n’était qu’un piètre brouillon qui avait fini dans la poubelle d’un éditeur. Et pourtant, ils juraient avoir reçu quelque chose du ciel. Quelque soit votre source de votre inspiration, la médiocrité et la fainéantise suffiront à tuer tout talent. Alors appliquez-vous et ne présumez pas !
Deux approches sont traditionnellement adoptées pour développer un plan pour le livre : l’approche chronologique et l’approche thématique.
1- L’APPROCHE CHRONOLOGIQUE
Il y a mille façons d’aborder la structure de votre écrit. La chronologie est la réponse la plus élémentaire mais pas nécessairement la plus intéressante littérairement : la naissance (Partie 1), l’enfance (Partie 2), l’adolescence (Partie 3), les aventures de la vie d’adulte (Partie 4) et la fin de vie (Partie 5). Ces axes forces qui structurent votre vie ou la vie de vos héros vous permettent alors de détecter ou de mettre en avant les éléments fondateurs de votre récit : premier amour, maladie, accident, péripéties… De là, se dessineront naturellement des chapitres ou sous-chapitres. Mais attention à ne pas surabonder en événements mineurs inutiles pour le récit. Cela pourra décourager le lecteur et nuire à la lecture de votre roman, témoignage, essai…
Exemple d’application : Jobin écrit les mémoires de sa vie Titre : De Vita Jobin Diviciacos
Partie 1 : Mes origines Chapitre 12 : Chômage et reconstruction Chapitre 1 : Les Eduens Partie 5 : Les affaires étrangères Chapitre 2 : Diviciacos Chapitre 13 : Magouilles diplomatiques Chapitre 3 : Jules César et Dumézil Chapitre 14 : Kosovo « Secret Défense » Partie 2 : Mes débuts Chapitre 15 : Retour au bercail Chapitre 4 : Naissance en terre gauloise Partie 6 : Dieu m’a visité Chapitre 5 : L’innocence, sans soucis Chapitre 16 : Une rencontre providentielle Chapitre 6 : Plein de rêves, Plein d’espoir Chapitre 17 : Mariage à Pont-Sainte-Maxence Partie 3 : Désillusion en bas âge Chapitre 18 : Des gosses de rêve Chapitre 7 : L’abus Partie 6 : Le repos Chapitre 8 : La haine du monde Chapitre 19 : La vie au chalet Chapitre 9 : Mon premier désamour Chapitre 20 : La retraite Partie 4 : Le décollage raté Chapitre 21 : Benjamin Chapitre 10 : 5 années à Nestlé Conclusion Chapitre 11 : L’incident du fromage raté Bibliographie
2- L’APPROCHE THÉMATIQUE
La chronologie est un outil simple pour se repérer, mais l’approche par les thématiques peut conférer une dimension plus littéraire à votre ouvrage : le spleen, les souffrances, la foi, la rédemption, l’amour, la vie après la mort, le métier, la culture, la politique, la littérature, les médias, la passion… A l’inverse de ce que certains amateurs pensent en débutant, vous avez un plan certes, mais l’obligation d’écrire en respectant l’ordre des chapitres est loin d’être une contrainte obligatoire. Commencez par la fin est un procédé littéraire classique qui, s’il est bien amené, peut créer un effet de style brillant ! Il n’est pas nécessaire de commencer son histoire par le début, l’inspiration et le cœur sont les premiers et souvent les meilleurs guides. Faites un brainstorming et développez votre idée de départ ou sujet ou thème à traiter. Ici, personnes ne vous imposent l’orientation, c’est vous qui choisissez de livrer aux lecteurs un travail riche et recherché. Il devra donc s’agir d’un aspect bien fouillé et pertinent dans l’analyse finale que vous livrez.
Exemple d’application : Kelly écrit sur le Sida au Congo Titre : Lutte contre le SIDA en RDC, vraiment ?
Partie 1 : Etat des lieux Partie 5 : Au cœur du ministère de la santé Chapitre 1 : Le Congo des années 1960 Chapitre 13 : Le train de vie de l’état Chapitre 2 : Grandes villes et petites villes Chapitre 14 : Le salaire ingrat du médecin Chapitre 3 : Des chiffres alarmants Chapitre 15 : Problèmes de distribution des ARV Partie 2 : Analyse des données locales Partie 6 : Autres organismes de lutte Chapitre 4 : Analyse des données statistiques Chapitre 16 : Association et ONGs Chapitre 5 : Incidence directe sur le PIB Chapitre 17 : Marketing de préservatifs ou prévention ? Chapitre 6 : Conséquences à long terme Chapitre 18 : Eglises : démon ou maladie ? Partie 3 : Capacités de l’administration Chapitre 19 : Féticheurs et Naturopathes Chapitre 7 : La politique de santé publique Partie 7 : Malades abandonnés Chapitre 8 : Le plateau technique local Chapitre 20 : Dans les centres de santés Chapitre 9 : La qualité de formation sanitaire Chapitre 21 : Par les préjugés sociaux Partie 4 : Gestion de Fonds & subventions Chapitre 22 : Livrés à la maladie et à la mort Chapitre 10 : Donateurs et Montants Conclusion Générale Chapitre 11 : Corruption et détournements  Annexes Chapitre 12 : Utilisation de cette manne  Bibliographie
3- PAS GRAVE SI VOUS N’AVEZ PAS DE PLAN
Si vous n’arrivez pas à dresser un plan : soit par allergie (trop scolaire, trop fastidieux), soit par manque d’habileté (trop complexe), inutile de vous y astreindre ! Ecrivez librement et laissez-vous porter par le récit. Ecrivez tant que vous en aurez envie et la structure de votre récit se dessinera d’elle-même à travers l’histoire, en fond de décor. Mais attention, une fois votre texte achevé, il vous faudra le recomposer pour en faire une architecture. Il vous permettra de remettre les fragments de rédaction en ordre logique pour la cohérence de votre récit. La clarté et la limpidité de votre récit sont essentielles pour inviter votre lecteur dans l’histoire et surtout le garder. Organisez bien votre structure d’actions de manière à prendre le lecteur d’un point A (curiosité) à un point B (intéressé). Le schéma narratif, les personnages et les dialogues vous permettront de bien construire et mener votre récit pour entraîner le lecteur dans votre histoire.
Au plaisir de vous lire, à la prochaine !
Comment développer le plan de son livre Ma plus grande difficulté avec les potentiels écrivains que je forme, c’est qu’ils veulent écrire des livres sans être d’abord de bons lecteurs de livres.
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carnetdetanger-blog · 7 years
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J’en suis à plus d’un mois de mon arrivée à Tanger, que je commence enfin à cerner. Aujourd’hui il a fait bon : le soleil s’est dégagé des nuages et le vent s’est fait moins glacial. Alors que je cherchais à décider de ce que j’allais faire de ma journée, je me suis rendu compte qu’hormis la « Casbah », les paysages, ainsi que le coté traditionnel et oriental, la ville possède également un centre moderne auquel je n’avais jamais prêté attention mais dont la découverte pourrait m’être utile, ne serait ce que pour observer une certaine évolution de la ville en dressant une comparaison avec la Médina. J’ai toujours considéré qu’une ville est un espace de vie qui s’explore et se traverse différemment, selon l’individu. « My New York is not your New York, my Tangier is not your Tangier » 
Le réceptionniste de l’hôtel, Mohamed, m’a informé de l’ouverture récente d’un premier centre commercial : Tanger City Mall. Il m’a dit d’un ton très enjoué que c’est « grandiose et à ne pas rater ». Non pas dans le cadre de mon enquête mais plus par curiosité, j’ai décidé de m’y rendre , histoire d’y faire un petit « passeo » (tour) comme on dit ici.
Vers midi, j’ai dévalé le grand boulevard qui croulait sous les embouteillages et les intenables symphonies de klaxons. Remarque : à cet endroit, il y a beaucoup moins de touristes que dans les quartiers anciens. D’ailleurs j’ai eu l’impression que des regards persistants m’observaient sans arrêt, comme quoi la population du centre ville est nettement moins habituée à rencontrer des « têtes étrangères » . Bien moins même. Au bout d’un mois je ne me sentais plus tellement étranger à eux. Une fois arrivé sur place, suite à quelques indications, j’ai rapidement reconnu le centre commercial. Une seule impression: déception. Je me sois même demandé si je ne m’étais pas trompé d’endroit. Grandiose avait-il dit. Quitte à avoir fait tout le trajet, j’ai fini par entrer à l’intérieur. Je n’ai reconnu aucune enseigne, aucune marque… Je suis ressorti au bout d’une demi heure, et j’ai préféré aller m’asseoir sur le sable ( la mer n’est qu’a quinze minutes de marche), mon carnet à la main afin d’écrire ces lignes. Voilà où j’en suis : Devant moi la mer, un ciel bleu et rien d’autre. Qu’est ce que j’ai bien pu vouloir faire dans un centre commercial enfin? L’Amérique en regorge, tous les mêmes d’ailleurs. Cependant, je pense que cette promenade dans la ville était nécessaire afin d’arriver à la conclusion suivante : Tanger, ce n’est pas seulement les artistes, les vieux quartiers traditionnels et les cafés populaires. L’ouverture de ce centre commercial relate en fait d’une autre facette de la ville : un indéniable avenir économique, prometteur à l’échelle nationale et il me semble réducteur de résumer le potentiel de la ville à un mythe mis en place à une certaine époque, car il faut voir les choses telles qu’elles sont : Tanger se modernise, prends de plus en plus l’aspect d’une métropole qui ne fait que s’agrandir et prendre de l’ampleur mais je me fais du soucis sur le futur de cette ville qui perd de plus en plus son âme et qui se transforme en ville lambda. Comment fera t-elle pour accueillir de nouveaux artistes? Pour conserver son charme et sa singularité?
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claudinei-de-jesus · 3 years
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L'existence de Dieu
1. Son existence déclarée.
Nulle part les Écritures n'essaient de prouver l'existence de Dieu par des preuves formelles. Il est reconnu comme un fait évident et comme une croyance naturelle de l'homme. Les Écritures n'offrent nulle part une série de preuves de l'existence de Dieu comme préalable à la foi; ils déclarent le fait de Dieu et appellent l'homme à s'aventurer dans la foi. «Tout ce qui vient à Dieu, croyez qu'il y a Dieu», est le point de départ de la relation entre l'homme et Dieu.
La Bible, en vérité, parle d'hommes qui disent dans leur cœur qu'il n'y a pas de Dieu, mais ce sont des «imbéciles», c'est-à-dire des pratiquants impies qui expulseraient Dieu de leurs pensées parce qu'ils l'ont déjà expulsé de leur vie. Ceux-ci appartiennent au grand nombre d'athées pratiquants, c'est-à-dire ceux qui procèdent et parlent comme s'il n'y avait pas de Dieu. Leur nombre dépasse de loin le nombre des athées théoriques, c'est-à-dire ceux qui prétendent adhérer à la croyance intellectuelle qui nie l'existence de Dieu. Notez que la déclaration «il n'y a pas de Dieu» n'implique pas que Dieu n'existe pas, mais que Dieu ne s'occupe pas des affaires du monde. En comptant sur son absence, les hommes se corrompent et se comportent d'une manière abominable. (Sal. 14.)
Ainsi écrit le Dr A. B. Davidson: (la Bible) n'essaie pas de démontrer l'existence de Dieu, parce que dans toutes les parties de la Bible, son existence est comprise. Il ne semble y avoir aucun passage dans l'Ancien Testament qui représente des hommes cherchant à connaître l'existence de Dieu à travers la nature ou les événements de la providence, bien qu'il y ait quelques passages qui impliquent que de fausses idées sur la nature de Dieu peuvent être corrigées en étudiant la nature. et de la vie ... L'Ancien Testament considère aussi peu la possibilité de connaître Dieu que de prouver son existence. Pourquoi les hommes se disputeraient-ils sur la connaissance de Dieu alors qu'ils étaient déjà persuadés qu'ils le connaissaient, conscients d'être en communion avec lui, leurs pensées étant remplies et éclairées par lui, sachant que son Esprit bougeait en eux, et les guidait tout au long de votre histoire ?
L'idée que l'homme parvient à la connaissance ou à la communion avec Dieu par ses propres efforts est totalement étrangère à l'Ancien Testament. Dieu parle; il semble; l'homme entend et voit. Dieu s'approche des hommes; établit un concert ou une relation spéciale avec eux; et donnez-leur des commandements. Ils le reçoivent à son approche: ils acceptent sa volonté et obéissent à ses préceptes. Moïse et les prophètes ne sont représentés nulle part comme des penseurs réfléchissant sur l'Invisible, en tirant des conclusions à son sujet, ou atteignant des concepts élevés de la Divinité. L'Invisible se manifeste à eux et ils le connaissent.
Quand un homme dit: «Je connais le président», il ne veut pas dire: «Je sais que le président existe», parce que cela est sous-entendu dans sa déclaration. De la même manière, les écrivains bibliques nous disent qu'ils connaissent Dieu et ces déclarations signifient son existence.
2. Son existence prouvée.
Si les Écritures n'offrent aucune démonstration rationnelle de l'existence de Dieu, pourquoi allons-nous faire cette tentative? Pour les raisons suivantes: Premièrement, pour convaincre ceux qui recherchent réellement Dieu, c'est-à-dire les gens dont la foi a été éclipsée par certaines difficultés, et qui disent: «Je veux croire en Dieu; montrez-moi qu'il est raisonnable de croire en lui . " Mais aucune preuve ne convaincra la personne qui, souhaitant continuer dans le péché et l'égoïsme, dit: "Je vous mets au défi de prouver que Dieu existe." Après tout, la foi est une question morale et non intellectuelle. Si la personne n'est pas disposée à accepter, elle mettra de côté toutes les preuves. (Luc 6:31.) Deuxièmement, renforcer la foi de ceux qui croient déjà. Ils étudient les preuves, non pour croire, mais parce qu'ils croient déjà. Cette foi leur est si précieuse qu'ils accepteront volontiers tout fait qui l'augmente ou l'enrichit.
Enfin, pouvoir enrichir nos connaissances sur la nature de Dieu. Quel plus grand objet de réflexion et d'étude y a-t-il que lui? Où trouverons-nous des preuves de l'existence de Dieu? Dans la création, dans la nature humaine et dans l'histoire humaine. De ces trois sphères, nous déduisons les cinq preuves de l'existence de Dieu:
1) L'univers doit avoir une cause première ou un créateur. (Argument cosmologique, du mot grec "cosmos", qui signifie "monde".)
2) La conception évidente dans l'univers pointe vers un esprit suprême. (Argument téléologique, tiré de "Teleos", qui signifie "conception ou but".)
3) La nature de l'homme, avec ses impulsions et ses aspirations, indique l'existence d'un gouverneur personnel. (Argument anthropologique, du mot grec "anthropos", qui signifie "homme".)
4) L'histoire humaine témoigne d'une providence qui règne sur tout. (Argument historique.)
5) La croyance est universelle. (Argument de consensus commun.)
(a) L'argument de la création. La raison soutient que l'univers doit avoir eu un début. Chaque effet doit avoir une cause suffisante. L'univers, étant l'effet, doit donc avoir une cause. Considérez l'étendue de l'univers. Selon les mots de Jorge W. Gray: "L'univers, tel que nous l'imaginons, est un système de milliers et de millions de galaxies. Chacune d'elles est composée de milliers et de millions d'étoiles. Proche de la circonférence de l'une de ces galaxies - la Voie Lactée - il y a une étoile de taille moyenne avec une température modérée, déjà jaunie par la vieillesse - qui est notre Soleil. " Et imaginez que le Soleil est des millions de fois plus grand que notre petite Terre! Le même écrivain poursuit: «Le Soleil tourne sur une orbite vertigineuse vers la circonférence de la Voie lactée à 19 300 mètres par seconde, emportant la Terre et toutes les planètes avec elle, et en même temps tout le système solaire tourne dans un circuit gigantesque à une vitesse incroyable de 321 kilomètres par seconde, tandis que la galaxie elle-même tourne, comme une grande roue géante colossale.En photographiant certaines sections du ciel, il est possible de compter les étoiles.
À l'observatoire du Harvard College, j'ai vu une photographie qui comprend des images de plus de 200 Voie lactée - toutes enregistrées sur une plaque photographique de 35 x 42 cm. On estime que le nombre de galaxies qui composent l'univers est de l'ordre de 500 billions de dollars. "
Considérons notre petite planète et sur elle les différentes formes de vie qui existent, qui révèlent l'intelligence et le dessein divins. La question se pose naturellement: "Comment tout cela est-il né?" La question est naturelle, car nos esprits sont tellement constitués qu'ils s'attendent à ce que chaque effet ait une cause. Par conséquent, nous concluons que l'univers doit avoir eu une cause première, ou un créateur. "Au commencement - Dieu" (Genèse 1: 1). De manière simple, cet argument est exposé dans l'incident suivant:
Dit un jeune homme sceptique à une vieille dame: - Jadis, j'ai cru en Dieu, mais maintenant, depuis que j'ai étudié la philosophie et les mathématiques, je suis convaincu que Dieu n'est rien de plus qu'une parole creuse.
"Eh bien," dit la dame, "il est vrai que je n'ai pas appris ces choses, mais puisque vous avez déjà appris, pouvez-vous me dire d'où vient cet œuf?"
"Naturellement à partir d'un poulet", fut la réponse.
- Et d'où vient le poulet?
- Bien sûr un œuf.
Puis la dame a demandé: - Permettez-moi de demander: lequel a existé en premier, la poule ou l'œuf?
«Le poulet, bien sûr», répondit le jeune homme.
- Oh, alors, la poule existait avant l'œuf?
- Oh, non, je devrais dire que l'œuf a existé en premier.
- Alors, je suppose que tu veux dire que l'œuf existait avant la poule.
Le garçon hésita: - Eh bien, tu vois, c'est bien sûr que le poulet a existé en premier.
"Très bien," dit-elle, "qui a élevé la première poule dont tous les œufs et poules successifs sont venus?"
- Que veux-tu dire par tout ça? Il a demandé.
- Simplement ceci - répondit-elle: - Je dis que celui qui a créé le premier œuf ou la première poule est celui qui a créé le monde. Vous ne pouvez même pas expliquer, sans Dieu, l'existence d'un œuf ou d'une poule, et vous voulez toujours que je crois que vous pouvez expliquer, sans Dieu, l'existence du monde entier!
(b) L'argument de conception. Le design et la beauté sont évidents dans l'univers; mais le design et la beauté impliquent un architecte; par conséquent, l'univers est l'œuvre d'un architecte doté d'une intelligence suffisante pour expliquer son travail. La grande horloge de Strasbourg a, en plus des fonctions normales d'une horloge, une combinaison de lunes et de planètes qui se déplacent, montrant les jours et les mois avec l'exactitude des corps célestes, avec leurs groupes de chiffres qui apparaissent et disparaissent avec une égale régularité lorsque ils sonnent des heures sur la grosse minuterie. Déclarer qu'aucun ingénieur n'a construit l'horloge et que cet objet "s'est produit" serait insulter l'intelligence et la raison humaine. Il est insensé de supposer que l'univers "est arrivé", ou, en langage scientifique, qu'il procède du "concours aléatoire d'atomes"!
Supposons que le livre "The Pilgrim" soit décrit comme suit: l'auteur a pris un chariot de types de presse et avec une pelle les a jetés en l'air. En tombant au sol, ils se sont naturellement et progressivement réunis pour former la célèbre histoire de Bunyan. L'homme le plus incrédule dirait: quelle absurdité! Et nous disons la même chose des hypothèses de l'athéisme en relation avec la création de l'univers.
L'examen d'une montre révèle qu'elle porte les signes du design car les différentes pièces sont réunies dans un but antérieur. Ils sont placés de manière à produire des mouvements et ces mouvements sont réglés de manière à marquer les heures. De cela, nous en déduisons deux choses: premièrement, que la montre avait quelqu'un qui l'a fabriquée, et deuxièmement, que son fabricant a compris sa construction et l'a conçue dans le but de marquer l'heure. De la même manière, nous observons la conception et le fonctionnement d'un plan dans le monde et, bien sûr, nous concluons qu'il y a eu quelqu'un qui l'a fait et qui l'a sagement préparé pour le but qu'il sert.
Le fait que nous n'ayons jamais observé la fabrication d'une montre n'affecterait pas ces conclusions, même si nous n'avons jamais connu d'horloger, ou si nous n'avons jamais eu une idée du déroulement de ce travail. De même, notre conviction que l'univers avait un architecte, ne change en rien du fait que nous n'avons jamais vu sa construction, ou que nous n'avons jamais vu l'architecte.
De même, notre conclusion ne changerait pas si quelqu'un nous informait que "l'horloge est le résultat du fonctionnement des lois de la mécanique et s'explique par les propriétés de la matière". Même ainsi, nous devrons le considérer comme l'œuvre d'un horloger de talent qui a su tirer parti de ces lois de la physique et de leurs propriétés pour faire fonctionner l'horloge. De même, quand quelqu'un nous informe que l'univers est simplement le résultat de l'opération des lois de la nature, nous sommes gênés de demander: "Qui a conçu, établi et utilisé ces lois?" Ceci, car la présence d'un législateur est implicite puisqu'il existe des lois.
Prenons, pour illustrer, la vie des insectes. Il existe une espèce de coléoptère appelée "Staghom" ou "Cornu". Le mâle a de magnifiques cornes, deux fois plus longues que son corps; la femelle n'a pas de cornes. Au stade larvaire, ils s'enfoncent dans la terre et, en silence, attendent dans l'obscurité leur métamorphose. Ce ne sont naturellement que de simples insectes, sans différence apparente, mais l'un d'eux creuse un trou deux fois plus profond que l'autre. Parce que? Pour qu'il y ait de la place pour que les cornes du mâle se développent parfaitement. Pourquoi ces larves, apparemment identiques, diffèrent-elles dans leurs habitudes? Qui a appris au mâle à creuser son trou deux fois plus profondément que la femelle? est le résultat d'un processus rationnel? Non, c'est Dieu, le Créateur, qui a mis en ces créatures la perception instinctive qui leur serait utile. D'où cet insecte tire-t-il votre sagesse? Quelqu'un peut penser qu'il en a hérité de ses parents. Mais un chien instruit, par exemple, transmet-il sa ruse et son agilité à sa progéniture? Ne pas.
Même si nous admettons que l'instinct a été hérité, nous rencontrons toujours le fait que quelqu'un avait instruit le premier coléoptère à cornes. L'explication du merveilleux instinct des animaux se trouve dans les mots du premier chapitre de la Genèse: "Et Dieu a dit" - c'est-à-dire la volonté de Dieu. Quiconque regarde une montre sait que l'intelligence n'est pas dans la montre mais dans l'horloger. Et quiconque observe le merveilleux instinct des plus petites créatures, conclura que la première intelligence n'était pas la leur, mais celle de leur Créateur, et qu'il y a un Esprit qui contrôle les moindres détails de la vie.
Le Dr Whitney, ancien président de l'American Society et membre de l'Académie américaine des arts et des sciences, a dit un jour que «un jour repousse l'autre par la volonté de Dieu et personne ne peut donner une meilleure raison». "Qu'entendez-vous par l'expression: la volonté de Dieu?" quelqu'un lui a demandé. Le Dr Whitney a répondu: "Comment définissez-vous la lumière? ... Il y a la théorie corpusculaire, la théorie des ondes, et maintenant la théorie quantique; et aucune des théories n'est plus qu'une supposition éclairée. Avec une explication aussi bonne que celles-ci. , nous pouvons dire que la lumière marche par la volonté de Dieu ... La volonté de Dieu, cette loi que nous avons découverte, sans pouvoir l'expliquer - est le seul mot final. "
MAJ Pace, concepteur du périodique évangélique "Sunday School Times", parle de son entretien avec feu Wilson J. Bentley, expert en microphotographie (photographiant ce que vous voyez au microscope). Pendant plus d'un tiers de siècle, cet homme a photographié des cristaux de neige. Après avoir photographié des milliers de ces cristaux, il a observé trois faits principaux: premièrement, il n'y avait pas deux flocons identiques; deuxièmement: ils étaient tous d'un beau motif; troisièmement: tous étaient invariablement hexagonaux. Lorsqu'on lui a demandé comment expliquer cette symétrie hexagonale, il a répondu: «Certes, personne ne sait que Dieu, mais ma théorie est la suivante: comme chacun sait, les cristaux de neige sont formés par la vapeur d'eau à des températures inférieures à zéro, et l'eau est composée de trois molécules , deux d'hydrogène qui se combinent avec un d'oxygène. Chaque molécule a une charge électrique positive et négative, qui a tendance à se polariser sur les côtés opposés. sur le sujet depuis le début. " "Comment expliquer ces points très intéressants, les virages et courbes gracieux, et ces coins biseautés si délicatement ciselés, tous disposés avec une symétrie parfaite autour du point central?" demanda M. Pace. Il haussa les épaules et dit: "Seul l'Artiste qui les a conçus et modélisés connaît le processus."
Votre déclaration sur le «chiffre trois du sujet» m'a fait réfléchir. N'est-ce pas alors que le Dieu trinitaire, qui façonne toute la beauté de la création, paraphe la trinité elle-même dans ces fragiles étoiles de cristal de glace comme s'il signe son nom dans son chef-d'œuvre? En examinant les flocons de neige au microscope, on voit instantanément que le principe de base de la structure de flocon de neige est l'hexagone ou la figure à six côtés, le seul exemple de cela dans tout le domaine de la géométrie à cet égard. Le rayon du cercle circonscrit est exactement égal à la longueur de chacun des six côtés de l'hexagone.
Par conséquent, six triangles équilatéraux aboutissent au noyau central, tous les angles étant de soixante degrés, la troisième partie de la zone entière d'un côté d'une ligne droite. Quel symbole suggestif du Dieu trinitaire est le triangle! Ici nous avons l'unité: un triangle, formé de trois lignes, chaque partie indispensable à l'intégrité de l'ensemble. La curiosité m'obligeait maintenant à examiner les références bibliques au mot «neige», et j'ai découvert, avec grand plaisir, ce même «triangle» inhérent à la Bible. Par exemple, il y a 21 (3 x 7) références contenant le nom «neige» dans l'Ancien Testament, et 3 dans le Nouveau Testament, 24 en tout. J'ai donc trouvé des références qui parlent de "lèpre aussi blanche que neige". Trois fois la purification du péché est comparée à la neige. J'en ai trouvé trois autres qui parlent de vêtements "aussi blancs que la neige". On compare trois fois l'apparence du Fils de Dieu à la neige. Mais la plus grande surprise a été de découvrir que le mot hébreu «neige» est entièrement composé de «trois» chiffres! C'est un fait, bien qu'il ne soit pas généralement connu que, n'ayant pas de chiffres, les Hébreux et les Grecs utilisaient les lettres de leur alphabet comme chiffres. Un regard désinvolte d'un hébreu au mot SHELEG (mot hébreu signifiant «neige») était suffisant pour voir que cela signifie le nombre 333, ainsi que cela signifie «neige». En hébreu, la première lettre, qui correspond à notre «SH», vaut 3OO; la seconde consonne "L" vaut 30; et la consonne finale, notre "G", vaut 3. En les additionnant, nous avons 333, trois chiffres de trois. Curieux, n'est-ce pas? Mais pourquoi ne pas attendre l'exactitude mathématique d'un livre pleinement inspiré, aussi merveilleux que le monde que Dieu a créé?
A propos de Dieu, Jo a dit: "Faites de grandes choses que nous ne pouvons comprendre. Car il dit à la neige: Tombez sur la terre" (Jean 37: 5, 6). J'ai déjà passé deux jours entiers à copier le dessin de Dieu avec six cristaux de neige à la plume et à l'encre et j'étais très fatigué. Et comme c'est facile pour lui de le faire! "Il dit à la neige" - et avec un mot c'est fait.
Imaginez combien de millions de milliards de cristaux de neige tombent sur un hectare de terre pendant une heure, et imaginez, si vous le pouvez, le fait étonnant que chaque cristal a sa propre individualité, un design et un modèle sans duplication dans telle ou telle tempête. «Une telle connaissance est trop merveilleuse pour moi; elle est élevée, je ne peux pas l'atteindre» (Ps. 139: 6). Comment une personne sensée, face à une telle évidence de dessins, multipliée par un nombre quelconque de variétés, peut-elle douter de l'existence et du travail du Créateur, dont la capacité est incommensurable?! Un Dieu capable de faire tant de beautés est capable de tout, même de façonner nos vies en leur donnant beauté et symétrie.
(c) L'argument de la nature de l'homme. L'homme a une nature morale, c'est-à-dire que sa vie est régie par les concepts du bien et du mal. Il reconnaît qu'il y a un bon plan d'action qu'il doit suivre et un mauvais chemin qu'il doit éviter. Cette connaissance est appelée «conscience». Quand il fait le bien, la conscience l'approuve; quand il fait le mal, elle le condamne. La conscience, obéie ou non, parle avec autorité. Alors Butier disait de la conscience: «Si elle avait un pouvoir dans la même proportion que son autorité manifeste, elle régnerait sur le monde, c'est-à-dire que si la conscience avait la force de mettre en action ce qu'elle commande, elle révolutionnerait le monde». Mais il s'avère que l'homme est doté du libre arbitre et, par conséquent, peut désobéir à cette voix intime. Même si elle est malavisée, sans clarification, la conscience parle toujours avec autorité et fait sentir à l'homme sa responsabilité.
«Deux choses m'impressionnent», déclara Kant, le grand philosophe allemand, «le haut ciel étoilé et la loi morale en moi». Quelle est la conclusion à tirer de cette connaissance universelle du bien et du mal? Qu'il y a un législateur qui a idéalisé une norme de conduite pour l'homme et a rendu la nature humaine capable de comprendre cet idéal. La conscience ne crée pas l'idéal; il en témoigne simplement, en enregistrant sa conformité ou sa non-conformité.
Qui a créé à l'origine ces deux concepts puissants du bien et du mal? Dieu, le juste législateur! Le péché éclipsa la conscience et annula presque la loi de l'être humain; mais sur le mont Sinaï, Dieu a gravé cette loi sur des pierres afin que l'homme ait la loi parfaite pour diriger sa vie. Le fait que l'homme comprenne cette loi et se sente responsable à son égard montre l'existence d'un législateur qui a créé l'homme avec cette capacité.
Quelle conclusion pouvons-nous tirer de ce sentiment de responsabilité? Que le législateur est aussi un juge qui récompense les bons et punit les mauvais. Celui qui a appliqué la loi défendra finalement cette loi.
Non seulement la nature morale de l'homme, mais aussi tous les aspects de sa nature témoignent de l'existence de Dieu. Même les religions les plus dégradées démontrent le fait que l'homme, aveugle et tâtonnant, cherche quelque chose dont son âme aspire. La faim physique indique l'existence de quelque chose qui peut la satisfaire. Lorsqu'un homme a faim, cette faim indique qu'il y a quelqu'un ou quelque chose qui peut le satisfaire. L'exclamation: «Mon âme a soif de Dieu» (Ps. 42: 2), est un argument en faveur de l'existence de Dieu, car l'âme ne tromperait pas l'homme avec soif de ce qui n'existait pas. Ainsi, un savant de l'église primitive a dit un jour: "Vous nous avez créés pour vous-même, et nos cœurs seront inquiets jusqu'à ce qu'ils trouvent le repos en vous."
(d) Le scénario. La marche des événements dans l'histoire universelle témoigne d'une puissance dominante et d'une providence. Toute l'histoire biblique a été écrite pour révéler Dieu dans l'histoire, c'est-à-dire pour illustrer l'œuvre de Dieu dans les affaires humaines. «Les principes du gouvernement moral divin se retrouvent dans l'histoire des nations aussi bien que dans l'expérience des hommes», écrit D. S. Clarke. (Ps. 75: 7; Dan. 2:21; 5:21.) "Le protestantisme anglais voit la défaite de l'Armada espagnole comme une intervention divine. La colonisation des États-Unis par des immigrants protestants les a sauvés du sort de l'Amérique du Sud. ., et de cette manière il a sauvé la démocratie. Qui nierait que la main de Dieu était dans ces événements? " L'histoire de l'humanité, la montée et le déclin de nations, telles que Babylone et Rome, montrent que le progrès accompagne l'utilisation des facultés données par Dieu et l'obéissance à sa loi, et que le déclin national et le déclin moral suivent la désobéissance "(DL Pierson.) AT Pierson, dans son livre, "Les Nouveaux Actes des Apôtres", expose les preuves de la providence dominante de Dieu dans les missions évangéliques modernes.
En particulier, la manière dont Dieu traite les individus fournit la preuve de sa présence active dans les affaires humaines. Charles Bradiaugh, qui à une époque était l'athée le plus notable d'Angleterre, a défié le pasteur Charles Hughá Price à un débat.
Le défi a été accepté et le prédicateur, à son tour, a défié l'athée de la manière suivante: Comme nous le savons tous, M. Bradiaugh, "l'homme convaincu contre sa volonté maintient toujours son point de vue" et, depuis le débat, en tant que gymnastique mentale qu'il est, il ne convertira probablement personne, je propose que nous présentions des preuves concrètes de la validité des revendications du christianisme sous la forme d'hommes et de femmes rachetés de la vie mondaine et honteuse par l'influence du christianisme et que d'athéisme. J'amènerai cent de ces hommes et femmes, et je vous mets au défi de faire de même.
Si M. Bradiaughá est incapable de présenter cent, contre ma centaine, je serai satisfait si j'amène cinquante hommes et femmes à se lever et à témoigner qu'ils ont été transformés d'une vie honteuse par l'influence de leurs enseignements athées. Si je ne peux pas en présenter cinquante, je vous mets au défi de présenter vingt personnes qui témoignent avec des visages radieux, comme ma centaine le feront, qui ont une grande joie nouvelle dans leur vie élevée, à la suite des enseignements athées. Si je ne peux pas en présenter vingt, je serai satisfait si j'en présente dix. Non, M. Bradiaugh, je vous mets au défi d'amener un homme ou une femme célibataire qui donne un tel témoignage sur l'influence ennoblissante de vos enseignements. Mon peuple racheté apportera une preuve irréfutable de la puissance salvifique de Jésus-Christ sur leurs vies rachetées de l'esclavage du péché et de la honte.
Peut-être, Monsieur Bradiaugh, ce sera la véritable démonstration de la validité des affirmations du christianisme. M. Bradiaughá a retiré son défi!
(e) L'argument de la croyance universelle. La croyance en l'existence de Dieu est pratiquement aussi répandue que la race humaine elle-même, bien qu'elle se manifeste souvent sous une forme pervertie ou grotesque et couverte d'idées superstitieuses. Cette opinion a été contestée par certains qui soutiennent qu'il existe des races qui n'ont aucune conception de Dieu. Mais M. Jevons, une autorité sur le sujet des races et religions comparées, dit que cette opinion, "Comme tous les anthropologues le savent, est allée dans les limbes de controverses mortes ... tout le monde convient qu'il n'y a pas de races, aussi primitives soient-elles ils sont, totalement dépourvus de conception religieuse! Bien que quelqu'un cite des exceptions, nous savons que l'exception ne rend pas la règle inutile. Par exemple, si certains êtres humains se trouvaient totalement dépourvus de tout sentiment et compassion humains, cela ne servirait pas comme base pour dire que l'homme est essentiellement une créature sans sentiments. La présence d'aveugles dans le monde ne prouve pas que tous les hommes sont aveugles. " Comme l'a dit William Evans, «le fait que certaines nations ne connaissent pas la table de multiplication n'affecte pas l'arithmétique».
Comment cette croyance universelle est-elle née? La plupart des athées semblent imaginer qu'un groupe de théologiens s'est réuni lors d'une séance secrète au cours de laquelle ils ont inventé l'idée de Dieu, qu'ils ont ensuite présentée au peuple. Mais les théologiens n'ont pas inventé Dieu, tout comme les astronomes n'ont pas inventé les étoiles, ni les botanistes n'ont inventé les fleurs. Il est vrai que les anciens avaient de fausses idées sur les corps célestes, mais ce fait ne nie pas l'existence des corps célestes. Et puisque l'humanité a déjà eu des idées erronées sur Dieu, cela implique qu'il y a un Dieu dont ils pourraient avoir des notions erronées.
Cette connaissance universelle ne provient pas nécessairement du raisonnement, car il y a des hommes d'une grande capacité de raisonnement qui nient également l'existence de Dieu. Mais il est évident que le même Dieu qui a fait la nature, avec ses beautés et ses merveilles, a également rendu l'homme doté de la capacité d'observer, à travers la nature, son Créateur. «Car ce que Dieu peut connaître se manifeste en eux; car Dieu l'a manifesté. Ses perfections invisibles, sa puissance éternelle et sa divinité, sont clairement visibles depuis la création du monde, étant perçues par ses œuvres» (Rom . 1:19, 20). Dieu n'a pas fait le monde sans laisser certains signes, suggestions et preuves claires, qui parlent des œuvres de ses mains. «Mais les hommes, connaissant Dieu, ne le glorifiaient pas comme Dieu, ni ne rendaient grâce, mais se sont plutôt épris de ses spéculations et son cœur insensé était dans les ténèbres» (Rom. 1:21). Le péché brouillait sa vision; ils ont perdu de vue Dieu et, au lieu de voir Dieu à travers la créature, ils l'ont méprisé pour son ignorance et ont adoré la créature. C'est de cette manière que l'idolâtrie a commencé. Mais même cela prouve que l'homme est une créature adoratrice et qu'il recherche nécessairement un objet de culte.
Cette croyance universelle en Dieu est la preuve de quoi? C'est la preuve que la nature de l'homme est tellement constituée qu'il est capable de comprendre et d'apprécier cette idée, comme l'a dit un écrivain: «L'homme est incurablement religieux», ce qui, au sens le plus large, comprend: (1) L'acceptation du fait de l'existence d'un être au-dessus des forces de la nature. (2) Un sentiment de dépendance à Dieu comme celui qui domine le destin de l'homme; ce sentiment est éveillé par la pensée de sa propre faiblesse et de sa petitesse et par la grandeur de l'univers. (3) La conviction qu'une union amicale peut être réalisée et que dans cette union lui, l'homme, trouvera sécurité et bonheur. De cette manière, nous voyons que l'homme, par nature, est constitué pour croire en l'existence de Dieu, pour se confier en sa bonté et pour adorer en sa présence.
Ce «sentiment religieux» ne se trouve pas chez les créatures inférieures. Par exemple, quiconque essaierait d'enseigner la religion au plus grand des singes perdrait son temps. Mais le plus petit des hommes peut être instruit dans les choses de Dieu. Parce que? L'animal n'a pas la nature religieuse - il n'est pas fait à l'image de Dieu; l'homme a un caractère religieux et cherche un objet de culte.
3. Son existence est niée.
L'athéisme consiste en la négation absolue de l'idée de Dieu. Certains doutent qu'il y ait de vrais athées; mais s'il y en a, il est impossible de prouver qu'ils recherchent sincèrement Dieu ou qu'ils sont logiquement cohérents.
Puisque ce sont les athées qui s'opposent aux convictions les plus profondes et les plus fondamentales de la race humaine, la responsabilité de prouver la non-existence de Dieu incombe à eux. ils ne peuvent sincèrement et logiquement se qualifier d'athées tant qu'ils n'ont pas présenté de preuves irréfutables qu'en fait Dieu n'existe pas. Indéniablement, la preuve de l'existence de Dieu dépasse de loin la preuve contre son existence. A ce propos, D. S. Clarke écrit: Une petite preuve démontrera qu'il y a Dieu, puisqu'aucune preuve, si grande soit-elle, ne peut attester de sa non-existence. Les empreintes d'un oiseau sur un rocher au bord de la mer prouveraient qu'à un moment donné, un oiseau a visité les terres adjacentes à l'Atlantique. Mais avant qu'il soit déclaré qu'aucun oiseau n'y était jamais allé, il faudrait connaître toute l'histoire de cette côte depuis le début de la vie sur le globe. Un peu de preuves montrera qu'il y a un Dieu. Avant de dire qu'il n'y a pas de Dieu, tous les éléments de l'univers doivent être analysés; toutes les forces mécaniques, électriques, biologiques, mentales et spirituelles doivent être étudiées - tous les êtres doivent être connus et pleinement compris; il faut être dans tous les points de l'espace en même temps, de sorte que Dieu ne soit peut-être pas ailleurs et échappe ainsi à votre attention. Cette personne doit être omnipotente, omniprésente, éternelle; en fait, cette même personne doit être Dieu avant d'affirmer dogmatiquement qu'il n'y a pas de Dieu. Aussi étrange que cela puisse paraître, seul Dieu, dont l'athée nie l'existence, aurait cette capacité de prouver qu'il n'y a pas de Dieu! De plus, même la possibilité la plus éloignée qu'il y ait un Souverain moral met une responsabilité immense sur l'homme, et la conclusion athée est inacceptable tant que l'existence de Dieu n'est pas démontrée de manière irréfutable.
La position athée contradictoire est démontrée par le fait que de nombreux athées, lorsqu'ils sont en danger ou en difficulté, ont prié. Combien de fois, les tempêtes et les luttes de la vie ont balayé son refuge théorique, révélant les fondements spirituels et démontrant le comportement humain. Nous disons «humain» parce que celui qui nie l'existence de Dieu secoue et supprime les instincts et les impulsions les plus profonds et les plus nobles de l'âme. Comme le disait Pascal, «l'athéisme est une maladie». Quando o homem perde a fé em Deus não é devido aos argumentos ( não importa a lógica aparente com que se apresente a sua negação), mas "a algum desastre, traição, ou negligência íntimos ou algum ácido corrosivo destilado em sua alma que dissolveu a pérola de grande preço".
O seguinte incidente, contado por um fidalgo russo, esclarecer este assunto:
Foi em novembro de 1917, quando os bolcheviques venceram o governo de Kerensky e iniciaram um reinado de terror. O fidalgo estava na casa de sua mãe, tomado de constante medo de ser preso. A campainha da porta tocou e o criado que atendeu trouxe um cartão de visita com o nome do Príncipe Kropotkin — o próprio pai do anarquismo. Ele entrou e pediu permissão para examinar o apartamento. Não havia outra coisa a fazer a não ser permitir-lhe entrar, porque evidentemente estava autorizado a dar busca e até mesmo a requisitar a casa.
"A minha mãe permitiu-lhe passar adiante", diz o narrador. "Entrou num quarto e depois em outro, sem parar, como se tivesse morado ali antes e conhecesse a ordem dos cômodos. Entrou na sala de jantar; olhou em redor e, de repente, dirigiu-se ao quarto ocupado por minha mãe.
— Oh! me perdoe — disse minha mãe, quando o Príncipe ia abrir a. porta — ; é meu quarto de dormir.
Ele parou por um instante diante da porta, olhou para a minha mãe então, como se estivesse envergonhado, e com voz trêmula, disse rapidamente:
— Sim, sim, eu sei. Perdoe-me, mas preciso entrar neste quarto!
Pôs a mão na maçaneta e lentamente começou a abrir a porta, e então repentinamente fechou-a atrás de si depois de entrar. "Fiquei tão agitado diante da conduta do Príncipe que me vi tentado a olhar. O Príncipe Kropotkin estava ajoelhado orando ante o oratório no quarto de minha mãe. Eu o vi ajoelhado fazer o sinal da cruz; não vi seu rosto nem seus olhos, pois o via por trás. Sua figura ajoelhada e sua oração fervorosa, fizeram-no parecer tão humilde enquanto sussurrava vagarosamente a reza. Estava tão ocupado que nem notou a minha presença." "De repente toda a minha ira e meu ódio contra esse homem tinham-se evaporado, qual cerração ante os raios do sol. Tão comovido fiquei que cuidadosamente cerrei a porta."O Príncipe Kropotkin permaneceu no quarto de minha mãe talvez vinte minutos. Finalmente saiu com o ar dum menino que tivesse cometido uma falta, e nem levantou os olhos, como que reconhecendo o seu erro. Entretanto, havia um sorriso no seu rosto. Chegou perto da minha mãe, tomou-lhe a mão, beijou-a e logo disse em voz muito baixinha: — Agradeço-lhe muito por haver-me permitido esta visita à sua casa. Não fique nervosa comigo... a Sra. vê, foi neste quarto que morreu a minha mãe. Foi grande consolação para mim, estar outra vez no seu quarto. Obrigado, muito obrigado." A sua voz tremia, e seus olhos estavam umedecidos. Logo se despediu e desapareceu. "Esse homem, apesar de ser anarquista, revolucionário, e ateu — ainda orou!
Não é evidente que ele ficou ateu porque esmagou os sentimentos mais profundos de sua alma? O ateísmo é um crime contra a sociedade, pois destrói o único fundamento da moral e da justiça — um Deus pessoal que põe sobre o homem a responsabilidade de guardar as suas leis. Se não há Deus, então não há lei divina, e todas as leis são do homem. Mas por que se deve proceder legalmente? Por que um homem, ou grupo de homens o ordenam? É possível que haja pessoas dotadas de relativa nobreza de espírito, e que essas façam o bem e sejam direitas, sem, contudo, possuírem crença em Deus, mas para a grande massa da humanidade existe somente uma sanção para fazer o que é reto e isso é — "Assim diz o Senhor", o Juiz dos vivos e dos mortos, o poderoso Governador do destino eterno. Remover isso é destruir os fundamentos da sociedade humana.
Comenta James M. Gillis: O ateu é como um ébrio cambaleante que entra num laboratório de pesquisas e começa a ajuntar certas substâncias químicas que o podem destruir, bem como a tudo ao seu derredor. Na verdade, o ateu está facilitando com forças mais misteriosas e mais poderosas que qualquer coisa que existe nos tubos de ensaios; mais misteriosas do que o muito falado raio da morte. Nem se pode imaginar qual seria o resultado se um ateu realmente extinguisse a fé em Deus; toda a trágica história deste planeta não registra um só evento que ilustre tal cataclismo universal que se verificaria.
O ateísmo é crime contra o homem. Ele procura arrancar do coração do homem o anelo pelas coisas espirituais, sua fome e sede do infinito. Os ateus protestam contra os crimes que se praticaram em nome da religião; reconhecemos que a religião tom sido pervertida pelo sacerdotalismo e eclesiasticismo. Mas procurar apagar a idéia de Deus por ter havido abusos é tão absurdo quanto tentar arrancar o amor do coração humano porque em alguns casos esse amor se desvirtuou.
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reseau-actu · 5 years
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Les Vingt-Huit, qui se sont séparés à l’issue d’un sommet marathon, prévoient de se retrouver mardi pour désigner leurs dirigeants.
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Correspondante à Bruxelles
Emmanuel Macron était arrivé tout sourire dimanche au Conseil européen, promettant des nominations pour trois des cinq plus hautes responsabilités de l’Union: les présidences de la Commission et du Conseil ainsi que le poste de haut représentant pour les Affaires étrangères. Tout avait été préparé en marge du sommet du G20 d’Osaka avec la chancelière Angela Merkel, l’Espagnol Predo Sanchez, le Néerlandais Mark Rutte et bien sûr le président du Conseil européen Donald Tusk, chargé de conduire les négociations. Le «plan Timmermans» devait permettre d’envoyer le chef de file du PPE Manfred Weber au Parlement européen et de placer Frans Timmermans, l’actuel premier vice-président de la Commission, à la présidence de celle-ci. Au terme de 22 heures de discussions, de bilatérales, d’apartés, de conciliabules et de trois réunions à 28, le chef de l’État est finalement reparti bredouille à Paris lundi après-midi.
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Aucun accord n’a été trouvé pour permettre au chef de file des sociaux-démocrates de prendre la tête de la présidence de la Commission. Une dizaine d’États membres s’y sont opposés, parmi lesquels les quatre pays du groupe de Visegrad mais aussi l’Italie, la Croatie, l’Irlande, la Lettonie. Même s’il n’y a pas eu de vote formel, on était loin des 22 pays nécessaires pour former une majorité. Dix jours après une première réunion non conclusive, ce deuxième sommet extraordinaire consacré aux «top jobs» de l’UE a été suspendu par le président du Conseil Donald Tusk. Il doit reprendre ce mardi, à 11 heures. Les Vingt-Huit vont donc revenir à Bruxelles, ou plus exactement les Vingt-Sept, puisque le président de Chypre, Níkos Anastasiádis, reste coincé à Nicosie en raison d’une jambe cassée. Il ne veut pas entendre parler de Timmermans et a donné son pouvoir à Tusk.
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Très agacé, Macron a pointé ces «personnes» qui «n’ont pas facilité les accords parce qu’elles avaient des ambitions» et des «agendas cachés» ou encore «ces petits groupes de pays qui se forment» pour prendre en otage l’Union. Il a fustigé «des heures passées en palabres» dans «un club de 28 qui se réunit sans jamais se décider». «Sur la durée, nous devons tirer les conséquences d’un tel échec», a-t-il martelé, ajoutant que les dirigeants de l’UE donnaient là «une image de l’Europe qui n’est pas sérieuse». À ses yeux, ce sommet raté illustre la nécessité de revoir le fonctionnement de l’Union. Et qu’on ne vienne pas lui demander de donner son feu vert au processus d’adhésion de la Macédoine du Nord et de l’Albanie, poussé par la Commission européenne. Le France ne pourra y être favorable sans un changement préalable des règles du jeu sur le continent. Toujours plus consensuelle, Angela Merkel n’a pas nié les blocages. Mais elle a estimé que les enjeux étaient suffisamment importants pour justifier la rencontre de mardi. Et, redoutant que de nouvelles fractures ne viennent fissurer le Vieux Continent, elle a jugé qu’il fallait continuer à rechercher le compromis autour de Frans Timmermans.
Conseil européen : Macron dénonce des «réunions trop longues qui n'aboutissent à rien» - Regarder sur Figaro Live
La famille PPE se déchire
«Merkel s’occupait des négociations à Osaka, ils devaient s’occuper du PPE. Il y a eu un malentendu»
Un diplomate
Rien ne s’est passé comme prévu. Mais tout était en place pour que le sommet soit un désastre. Lorsqu’ils arrivent à Bruxelles dimanche, les dirigeants européens n’imaginent pas qu’une crise couve au PPE. Dans le parti, les esprits n’ont pas été suffisamment préparés à voir les sociaux-démocrates prendre la présidence de la Commission qu’ils détiennent depuis 20 ans. Cette option ne circule que depuis trois jours. Insuffisant pour faire avaler une telle couleuvre. Les Républicains sont sonnés. «Merkel représente l’Allemagne, pas le PPE», déclare Paulo Rangel, vice-président portugais du parti, très remonté. Plusieurs diplomates pointent la responsabilité du président du parti, Joseph Daul, et du chef de file du groupe parlementaire, Manfred Weber. «Merkel s’occupait des négociations à Osaka, ils devaient s’occuper du PPE. Il y a eu un malentendu», regrette l’un d’eux.
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Conjuguez ce raté au complexe d’infériorité de «petits» pays furieux de voir les «grands» États membres régler les affaires de l’Europe à Osaka, et le mélange devient explosif. Ajoutez encore les ambitions des uns des autres pour pousser leur pays ou se pousser eux-mêmes, et le sommet a viré au cauchemar avant même d’avoir commencé. Emmanuel Macron a vu la famille PPE se déchirer en direct. Comme il a vu, en 2017, la droite française se fracturer. «S’il tient à Timmermans, c’est parce qu’il sait que la droite européenne aura du mal à s’en remettre. Il veut faire en Europe ce qu’il a fait en France», analyse un LR. «Tout cela n’est possible que parce que la droite européenne va mal. Timmermans est la conséquence, pas la cause», réagit une source européenne.
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La tension est telle que la rencontre des Vingt-Huit au Conseil, qui devait débuter à 18 heures, ne commence qu’à 21 heures passés, le temps pour Merkel de tenter d’éteindre l’incendie. Lorsque le dîner commence enfin, le tour de table permet à Donald Tusk de mesurer à quel point le compromis sera difficile à trouver. Une partie des dirigeants PPE ne veut pas entendre parler de Timmermans. L’Italie fait bloc avec les V4 (la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et dans une moindre mesure la Slovaquie). Il y a entre eux une alliance objective. Frans Timmermans, qui s’est attaqué à la Hongrie et à la Pologne sur les questions d’État de droit, ne passe pas. La Hongrie a même essayé quelques jours plus tôt de rallier à sa cause la première ministre britannique Theresa May afin qu’elle s’abstienne sur la question. Après tout, le Royaume-Uni est appelé à quitter l’Union le 31 octobre. «Mais les Allemands sont passés derrière», s’agace un PPE.
De nouvelles candidatures
Proposé pour le Conseil européen, le premier ministre belge Charles Michel, membre de la famille libérale, essuie aussi un tir de barrage. Il est celui qui a signé le pacte mondial pour les migrations des Nations unies, et qui a sacrifié sa coalition pour cela. Impensable pour l’Italie et le V4. L’affaire est bien mal engagée. Tusk propose alors de rencontrer en bilatérale les vingt-sept dirigeants présents. Les réunions dureront cinq heures au total. Et le PPE Donald Tusk, que certains diplomates soupçonnent de vouloir torpiller la candidature de Timmermans, complique à l’envi la situation. «On se disait qu’il allait demander aux uns et aux autres s’ils étaient d’accord avec ce qui était proposé. C’est ce qu’a fait Tusk. Mais il a aussi questionné chacun sur ce qu’il souhaitait. On s’est alors retrouvé avec des tas de propositions en plus», raconte un diplomate.
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Certains leaders ont aussi profité de l’aubaine pour proposer leur candidature. En tête, le premier ministre croate Andrej Plenkovic qui se verrait à la présidence du Conseil européen, où les Vingt-Huit songent à placer la directrice générale de la Banque mondiale, Kristalina Georgieva. Laquelle n’a pas le soutien de Boïko Borissov, le premier ministre de Bulgarie. Le président du Conseil s’est aussi mis en tête de tester d’autres candidats éventuels, membres du PPE, pour la présidence de la Commission, dont le Français Michel Barnier, négociateur en chef de l’Union. Beaucoup de noms ont tourné.
Pour tenter de satisfaire les uns et les autres, certains candidats ont été déclassés durant la nuit. Parti pour être président du Conseil, Charles Michel a fini haut représentant. Il n’est pas certain qu’il fasse partie du casting final. Kristalina Georgieva a connu le chemin inverse. Et Manfred Weber, qui souhaiterait être président du Parlement européen durant cinq ans, a vu son mandat amputé de moitié lorsque le PPE semblait un peu trop servi. La nuit et la matinée furent épuisantes. Borissov s’est d’ailleurs endormi lors d’une réunion à 28. On recommence mardi matin.
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utopiedujour · 5 years
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Brexit, contrepouvoirs et effondrement généralisé, le 14 décembre 2018 – Retranscription
Retranscription de Brexit, contrepouvoirs et effondrement généralisé, le 14 décembre 2018. Merci à Eric Muller et moi-même (pour les bouts dont YouTube n’a pas voulu) ! Ouvert aux commentaires.
Bonjour, nous sommes le vendredi 14 décembre 2018, et l’autre jour, j’avais entrepris de vous écrire un billet sur le Brexit mais vous n’avez jamais pu deviner que c’est de cela que je voulais vous parler parce que j’ai pensé qu’il fallait d’abord faire une introduction sur la collapsologie, où j’allais poser la question de savoir si le Brexit est un exemple de système qui s’effondre, et, une fois que j’ai commencé à parler de collapsologie, je me suis dit qu’il fallait penser à la manière dont les états qui sont les nôtres peuvent s’effondrer, et une réflexion m’est venue sur le fait que ce sont les contrepouvoirs qui craqueront les premiers, et que si un ennemi d’une nation voulait encourager son effondrement, il ferait un effort tout à fait particulier pour s’en prendre à ces contre-pouvoirs et, un exemple qui me venait de l’actualité, c’est bien sûr les attaques qui sont portées contre les journalistes, en particulier dans les manifestations des « Gilets jaunes » mais aussi, en dehors de cela, parmi des partis qui se présentent pourtant comme étant des partis de type démocratique et en faveur de la survie de nos nations occidentales.
Alors, cette fois-ci, je ne vais pas me laisser perdre en route. Je vais commencer par vous dire que je parle du Brexit, et c’est peut-être incidemment, par la suite, que je vous parlerai des contrepouvoirs et de la collapsologie en général.
Vous avez dû le voir, les affaires de Mme. Theresa May ne s’arrangent pas. Elle a dû faire marche arrière, il y a quelques jours, à toute allure devant un vote qui s’annonçait beaucoup trop défavorable sur sa proposition de formule pour le Brexit. Ça s’est transformé en vote de méfiance, de défiance à son égard, dont elle est sortie vainqueur par une majorité qui peut sembler confortable, mais le fait qu’il y a, si j’ai bon souvenir, cent dix-sept députés [correct] de son propre parti conservateur qui ont voté contre elle, évidemment, est un très mauvais signe.
Alors qu’est-ce qu’elle a dit ? Elle s’est rendue compte que sa proposition de Brexit, sa formule n’était pas du goût de son parti. Elle s’est retournée vers les partenaires de l’Union européenne – dont la Grande-Bretagne essaie de sortir – en demandant quelques concessions de ce côté-là. Et ce qui se passe, c’est qu’à la grande surprise et au grand désespoir des Britanniques, il n’y a pas de mains qui se tendent par là pour dire : « On va vous sortir de ce très mauvais pas ! » C’est-à-dire que s’il y avait effondrement de la Grande-Bretagne, pour le moment le reste de l’Union Européenne ne fait pas de geste en sa faveur. Pas de cadeau à Mme Theresa May pour son Brexit, ni à toute forme de Brexit : « Si vous voulez sortir de l’Union européenne, ce n’est pas nous qui allons vous aider ! », a dit en particulier M. Juncker tout à l’heure.
À quoi est-ce que cela devrait nous conduire, en termes de remarques générales et de conclusion ? La première, je crois, c’est que les efforts qui sont faits maintenant pour « dés-intégrer » les choses qui se sont intégrées, sont des tentatives qu’il ne faut probablement pas encourager. Nous avons je crois de l’ordre de 200 pays [195] – et c’est déjà bien difficile de les amener à voter ensemble sur une motion quelconque – et si on se retrouvait bientôt avec quatre cents pays, six cents pays ou huit cents pays, les choses ne s’arrangeraient pas. On oublie…. les gens qui nous parlent de souverainisme, qui nous parlent, voilà, de rester à notre niveau, entre nous, oublient qu’ils parlent au nom de pays dont les multiples provinces ont mis beaucoup de temps à s’intégrer pour produire l’unité qui est aujourd’hui la France, qui est aujourd’hui l’Italie, les États-Unis aussi, l’ancienne URSS – mais même la Russie, c’est un ensemble de régions qui ont leurs particularités -, l’Allemagne, tout ça, ce sont des pays qui se sont constitués à partir d’unités plus petites en essayant d’intégrer un tout, et comme nous sommes aujourd’hui dans une situation où il faut absolument que nous résolvions ensemble des questions comme la disparition des ressources, comme les dangers liés au réchauffement climatique, etc., ce n’est pas en étant des poussières d’état supplémentaires que nous allons résoudre les choses puisque nous devons, nous, nous mettre d’accord sur ce qu’il faut faire.
Alors, est-ce qu’une disparition de l’Union européenne serait une bonne chose ? Les gens qui critiquent l’Union européenne, qui critiquent l’euro, etc. c’est toujours à partir des défauts, des défauts de ces choses : c’est parce que l’euro est une construction inachevée, c’est parce que l’Europe est devenue une Europe des marchands – la zone euro également – mais, est-ce que ça veut dire que la tentative elle-même d’intégration est une mauvaise chose ? La littérature d’extrême droite nous le répète à l’infini, eux qui nous parlent de « gouvernement mondial », de complot de ceci ou de cela – dont des complots à relents racistes divers. Non. les tentatives d’intégration sont des bonnes choses, et s’il y a peut-être une leçon peut-être à tirer du Brexit, du vote du Brexit et de l’incapacité du Royaume-Uni à se tirer de cette affaire, c’est sans doute ça : les solutions devront être des solutions par le haut et pas des solutions par le bas. Ce n’est pas par la « dés-intégration » qu’on arrivera à quelque chose. Parfois, il n’y a pas moyen de faire autrement, comme on l’a vu à la mort de Tito avec la désintégration de la Yougoslavie : nous avons maintenant là un ensemble de nations souveraines, là où il y avait la Yougoslavie dans son ensemble, mais vous avez vu à quel prix ! La Grande-Bretagne est en train de nous montrer ce qu’une « dés-intégration » peut produire, et les autres, le corps des autres vingt-sept nations essaie de se défendre contre un risque de contagion. Ils font front-uni, ce qui est la moindre des choses.
La question suivante c’est : est-ce que l’on a affaire, avec ce qui se passe autour du Brexit, est-ce que l’on a affaire à un effondrement généralisé, ou bien, est-ce qu’on est encore dans les limites, je dirais, des variations qu’un pays peut subir sans entrer dans l’effondrement ? Et quand je parle de variations qu’un pays peut subir, je parle même de crises très très grave comme d’une révolution de type de la Révolution française – la France a survécu à cela – il y a même eu une tentative, aussitôt, une tentative de sortie par le haut, d’intégration de l’Europe toute entière – dans des conditions qui ont fait que ça n’a pas marché, et dans des conditions qui n’auraient pas été celles, je dirais, d’un régime de type démocratique puisqu’il s’agissait de la création d’un empire par un certain Napoléon Bonaparte, mais si on peut dire une chose en sa faveur, c’est quand même qu’il a essayé de sortir par le haut, et en particulier que le droit napoléonien, c’est une chose qui non seulement est toujours là, mais c’est quelque chose qui fait référence et donc qui reste toujours une bonne base pour partir.
Alors, est-ce qu’on a affaire dans le cas de la Grande-Bretagne en ce moment, du Royaume-Uni, est-ce qu’on a affaire à quelque chose qui est de l’ordre du collapse, de l’effondrement généralisé ? Et là, à ce moment-là, il faut se tourner vers les contrepouvoirs : les institutions qui sont là pour protéger un système de l’effondrement total. Il est révélateur qu’il n’y a pas, en Grande-Bretagne, de tentative, manipulée de l’extérieur ou spontanée, de s’en prendre en particulier aux journalistes. Il n’y a pas ce que l’on voit ici, je dirais, un débat – même dans les colonnes du blog de Paul Jorion – des commentaires qui vous donnent des exemples ou des liste d’organes de presse appartenant à des gens richissimes, et qui tentent de vous trouver là la preuve que les journalistes ne font pas leur métier. Non. Si les journalistes ne font pas leur métier, il y a deux façons de le constater : d’abord qu’ils disent des choses fausses – et le système de référence « vrai et faux » reste vrai malgré toutes les tentatives, je dirais, de différents efforts de propagande, de nous convaincre que la ligne serait en train de disparaître entre le vrai et le faux, non, il y a des faits qui sont avérés, il y a moyen de dire si quelque chose s’est passé ou non. Il peut rester, après, quelques versions différentes sur les détails, mais sur l’ensemble, il y a moyen de se mettre d’accord si quelque chose s’est passé véritablement ou non. Et donc, de ce côté là, dans mon expérience, les journalistes font leur boulot correctement. Ils ne vous racontent pas des fadaises et, si il y a des erreurs, eh bien voilà, on met au point, on dit qu’on s’était trompé, et on continue de le faire.
L’autre question c’est : est-ce que les journalistes ne parlent pas de certaines choses, parce que, justement, il y aurait une censure, ou bien une autocensure : il y aurait des choses dont on ne parlerait pas. C’est vrai ! C’est vrai d’une certaine manière : c’est vrai qu’il y a des choses dont on parle moins. Mais il n’est pas vrai que dans des systèmes comme les nôtres, il y ait des choses dont personne ne parle, et on sait que c’est typique de la propagande de pays étrangers de dire : « Voilà une chose qu’on vous cache entièrement : voilà une chose dont on ne peut absolument pas discuter dans votre pays ! » Enfin on ne le dit pas comme ça puisqu’on cache que c’est une puissance étrangère, mais on répand dans la population l’idée qu’il y a des choses dont on ne parle absolument pas, parce que c’est caché par le pouvoir.
Et dans les cas récents d’enquête sur les ingérence de la Russie dans d’autres pays, on peut voir que, souvent, les fausses nouvelles qui sont répandues, le sont avec un titre accrocheur du type « « On nous cache que… », « Personne ne nous parle de…» , etc. etc. et vous m’envoyez malheureusement, certains d’entre vous m’envoyez, des courriers de ce type-là (« on nous cache que », « on ne parle absolument pas de » ceci ou cela) et le fait est qu’on en parle, on ne parle que de cela dans Spoutnik ou RT ! Donc, il n’est absolument pas vrai qu’on n’en parle pas. Non, on en parle, mais on en parle à un endroit particulier, et il y a d’autres endroits où l’on n’en parle pas, éventuellement parce que c’est faux.
Mais il est vrai que la structure de la presse fait qu’il y a des cas de censure, mais à ma connaissance, ils sont en général dénoncés assez rapidement. Quand par exemple, Monsieur Machin, qui est à la tête d’une grande chaîne de télévision, met tout son poids pour que tel reportage n’ait pas lieu, le lendemain, sur Médiapart, sur le Blog de Paul Jorion, à différents endroits, parfois même dans la presse de type absolument classique on en parle, on fait des articles là-dessus. Il est vrai qu’il y a une certaine autocensure. Moi, je ne l’exerce jamais. Mais, voilà, il y a un peu plus de dix ans que je fais des chroniques pour le journal Le Monde et que, parfois, j’ai décelé dans des remarques – qui ne sont pas des interdictions véritables, mais dans des remarques qui me sont faites – une sorte de pression que « ce sujet-là, on en parle peut-être un peu trop… » (c’est l’inverse !) ou « vous n’avez peut-être pas pris l’angle de ceci-cela… », et il est arrivé, il y a eu un cas récemment où l’on m’a, de fait, interdit de parler de tel ou tel sujet – pour la bonne cause ! – et il se fait que l’autre journal dans lequel ces mêmes chroniques sont publiées, l’autre journal a publié l’information dont je parlais, et ça n’a posé aucun problème.
Alors, de ce coté-là, l’Angleterre ne va pas mal. Il n’y a pas d’attaques systématiques sur les journalistes, il n’y a pas de tentative de mettre en cause ce contrepouvoir. Ce qui est en train d’être testé, c’est la capacité des contrepouvoirs, des institutions et des contre-institutions, comme par exemple le Shadow Cabinet, le fait qu’il y ait en Angleterre, un cabinet ministériel parallèle créé par l’autre parti, qui répond de manière systématique à ce qui est proposé par l’un ou par l’autre, ces choses-là ont l’air de résister jusqu’ici, mais on voit des craquements, on voit des fêlures, et qui ne sont pas liées simplement au fait que les deux grands partis, travailliste et conservateurs, sont clivés sur cette question du Brexit mais, comme aux États-Unis, avec un Président qui ne respecte aucune des règles implicites, on voit apparaître rapidement qu’il y a aussi des règles implicites et que l’on pourrait être tenté – les uns ou les autres – de jouer sur le fait que ces règles sont seulement implicites et qu’on pourrait jouer contre elles. Un bon exemple – là ce n’est pas en Grande-Bretagne mais c’est aux États-unis – c’est M. Trump disant : « Puisqu’il n’est écrit nulle part que je ne peux pas m’accorder à moi la grâce présidentielle, je n’hésiterai pas à le faire ! »
Ce qu’on voit en ce moment, c’est justement, ce n’est pas simplement sur les questions des contrepouvoirs, des contre-institutions, mais ce sont différents partis, ce sont différentes personnes au pouvoir qui jouent sur le fait qu’il y ait en arrière-plan un système de bonnes manières qui n’a pas nécessairement été écrit entièrement parce qu’on n’imaginait pas que de tels gougnafiers arriveraient jamais au pouvoir, parce que ça paraissait exclu par le bon fonctionnement des institutions. Donc, question que l’on se pose aux États-Unis : est-il possible pour quelqu’un, en tirant parti justement de l’implicite et de l’explicite, de faire sauter le système ?
Jusqu’ici, là aussi, le système résiste pas mal : les contrepouvoirs marchent, des élections libres sont organisées, on ne parle pas de tricherie massive mais simplement à des niveaux extrêmement locaux, et il est possible de renverser une majorité. Même chose, jusqu’ici, en Grande-Bretagne. Le pays semble avoir résisté à la désorganisation qui résulte de cette très très mauvaise initiative, c’est à dire initiative de « dés-intégration », et qui achoppe, justement, sur un endroit où l’intégration était, a été nécessaire, absolument indispensable pour que la paix s’installe. Vous pensez, bien entendu, au nord de l’Irlande, et à la nécessité qu’on ne réintroduise pas une frontière dure à l’intérieur de l’Irlande. Si vous regardez les développements d’hier et d’avant-hier, tout ça, c’est toujours autour de ce qu’on appelle le backstop, c’est-à-dire la solution, à partir de l’Irlande, de l’impossibilité de faire marche-arrière, parce qu’en faisant marche-arrière, on reviendrait dans une situation où seraient reconstituées les conditions pour une guerre civile – qui a été une guerre civile affreuse, qui a duré énormément et qui a conduit à pas mal d’atrocités d’un côté et de l’autre.
On ne peut pas faire marche-arrière par rapport à un certain type d’intégration. Les Britanniques sont en train de le découvrir. Cette question de l’intégration de l’Irlande ne permet pas la marche-arrière et si on parvenait à le faire, je suis certain que là on aurait la preuve d’un effondrement possible – avec le retour possible, par exemple, d’attentats ou de violences en Irlande du Nord – parce qu’on a essayé de sortir de l’Union européenne.
Donc jusqu’ici, c’est un peu cela que je voulais dire l’autre jour, mais je crois que je peux le dire maintenant : on n’est pas encore – ni en France, ni aux États-Unis, ni au Royaume-Uni – dans une situation de véritable effondrement, mais si les prévisions sont exactes qu’un effondrement va avoir lieu si on ne s’attaque pas aux cadres mêmes qui empêcheraient un effondrement, qui empêcheraient que ce que les collapsologues dénoncent ait lieu, il faut faire très attention. Il faut faire très attention aux pouvoirs en place, aux contrepouvoirs, et à ce que je viens de signaler cette fois-ci, la possibilité, pour des démagogues, de jouer sur le fait que toutes les règles ne sont pas écrites de manière explicite, et que dans les interstices – qui avaient été laissé là parce qu’on croyait que la décence ordinaire, que les « bonnes manières » allaient survivre de toute manière – qui permettent à des personnages de jouer là, ou à des démagogues, sur un plan politique, de parler du retour, de retour à la nation, de retour à ceci ou à cela, à telle ou telle valeur, et qui ferait que, en fait, ils apparaitraient comme les agents d’un effondrement plus généralisé, qui risque à ce moment-là de devenir contagieux. Imaginons que, au sein de l’Alliance Atlantique – où les États-Unis jouent un rôle majeur dans un équilibre des forces – imaginons que véritablement les États-Unis se retirent, et une situation se présenterait qui serait une situation neuve mais qui, en même temps, pourrait conduire à un effondrement généralisé.
Alors voilà, je crois qu’il faut avoir l’oeil là-dessus : sur la possibilité d’un effondrement généralisé. De la même manière que … tiens, je vais prendre l’exemple justement de 2008. Qu’est-ce qui m’a permis – cela me vient comme ça – qu’est-ce qui m’a permis de parler de la crise des subprimes ? C’est parce que j’imaginais qu’un effondrement généralisé était possible au sein de la finance. C’est peut-être ça, et nous sommes quelques-uns, nous sommes une demi-douzaine qui avons prévu cette crise des subprimes, ce que nous avions en commun, parce que nous n’avions pas grand chose en commun, M. [Nouriel] Roubini, M. [Steve] Keen, moi-même et quelques autres, nous n’avions pas grand chose en commun sauf peut-être ça : que nous avons imaginé qu’un effondrement généralisé était possible, ce que l’ensemble des autres n’avait pas imaginé. Pensez à Monsieur Greenspan à la tête de la Federal Reserve qui, en 2006, nous dit « nous avons atteint l’altitude de croisière et nous sommes en pilote automatique », ce monsieur-là n’était pas prêt à parler d’un effondrement éventuel. Ça n’apparaissait même pas sur son écran radar.
Voilà, allez, une petite réflexion sur le Brexit et sur des choses qui sont liées aux cadres dans lesquels cet effondrement éventuel est en train de se dérouler.
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utopiedujour · 6 years
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Chair à canon pour la fortune d’autocrates ? le 20 juillet 2018 – Retranscription
Retranscription de Chair à canon pour la fortune d’autocrates ? Merci à Éric Muller, Nicolas Bolle et Olivier Brouwer !
Bonjour,  nous sommes le vendredi 20 juillet 2018.
Et je vais commencer pas répondre à une question qui m’a été posée hier, de quelqu’un un petit peu furieux, qui n’avait pas l’air très content de la vidéo que j’avais faite hier, et qui me disait « Pourquoi est-ce que vous faites ça ?, Pourquoi est-ce que vous faites ça ? ». Je lui ai répondu – et vous avez peut-être vu – je lui ai répondu et malheureusement il s’agissait d’une officine ou d’un troll, parce que ma réponse ne lui est jamais parvenue : l’adresse était fausse. D’ailleurs, cela vient d’un site qui indique clairement que si on vous envoie des messages de chez eux, c’est faux, parce que leur boîte mail ne fonctionne pas de cette manière-là. Mais enfin, bon, la question était quand même intéressante – Pourquoi est-ce que je fais ça ? – j’y ai réfléchi, et avant de passer à la suite, je vais vous donner la réponse.
Pourquoi est-ce que j’ai écrit un livre sur la crise des subprimes – qui m’a donné une certaine notoriété, puisque la crise a éclaté un peu après la parution du livre ? Eh bien, simplement, parce que j’avais le sentiment de voir des choses, des choses dangereuses, autour de moi, et le sentiment que la plupart des gens ne les voyaient pas. Et donc je me suis simplement mis à ma fenêtre en disant « Écoutez ! Y’a le feu ! Y’a le feu ! » Plutôt que de monter dans tous les étages, et d’essayer d’ameuter tout le monde, je me suis mis à ma fenêtre et j’ai dit « Écoutez ! Y’a le feu ! ». Et, l’autre jour, c’était vendredi dernier, quand j’ai vu cette inculpation de [douze] fonctionnaires russes apparaître, j’y ai lu aussi, également, quelque chose que j’avais le sentiment de lire mais que la plupart des gens autour de moi ne lisaient pas. Ceux qui ont rédigé le texte, eux, l’avaient mis dedans, mais j’ai l’impression qu’ils ne l’avaient pas mis pour lecture immédiate. C’était dans une boîte à outils de choses à utiliser plus tard. Mais il était écrit, en pointillé : « M. Trump est l’agent d’une puissance étrangère », pas pour qu’on le lise tout de suite effectivement, mais pour que ça puisse servir plus tard en disant : « Et bien voilà, le vendredi 13 juillet, nous l’avions déjà indiqué ».
Et puis toute la machine s’est mise en marche. Et dans les choses qui se sont passées hier, il y a eu l’épisode suivant de cela. Pourquoi est-ce que j’hésite une seconde ? C’est parce qu’on a attiré l’attention sur le fait que la personne qui avait fait la déclaration justement de cette inculpation de [douze] fonctionnaires russes c’était monsieur Rod Rosenstein, le numéro deux du ministère de la Justice aux États Unis. Et en principe, ça n’aurait pas dû être lui qui aurait dû le faire, ç’aurait dû être M. Robert Mueller à la tête de la commission mise en place spécialement pour voir s’il y a une collusion ou non entre la Russie et Trump et son équipe. Et donc Rosenstein avait pris la peine de couvrir d’une certaine manière son subordonné dans cette affaire, M. Robert Mueller ancien chef du FBI en assumant les accusations. Il l’avait déjà fait en février. Là il ne s’agissait pas d’inculper douze fonctionnaires mais là d’inculper treize personnes liées à une officine d’intoxication, d’informations… de désinformation si vous voulez, mais constitué essentiellement de non fonctionnaires.
Donc chaque fois qu’il s’agissait d’une chose très importante, M. Rosenstein montait au créneau et ce qui m’avait frappé dans la déclaration de vendredi c’était le fait qu’il parlait d’un ton extrêmement assuré alors que c’est une personne qui est manifestement assiégée par les gens proches de Trump. Donc il y avait un contraste entre le fait qu’il est assiégé… (normalement il aurait dû être un petit peu sur la défensive mais il ne l’était absolument pas). Je vous ai déjà fait allusion, il y a un ou deux jours, au fait que quand il parle maintenant il s’adresse à l’avenir. Il ne répond pas aux gens autour de Trump. Il les ignore de manière délibérée. Et là, il y a eu une chose importante. Je regardais ça, il était une heure du matin pour nous, ça devait se passer en début de soirée à Washington. Ah pardon, ce n’était pas Washington, c’était à Aspen dans le Colorado. C’était une grande réunion sur la sécurité, sur les problèmes de sécurité, et M. Rosenstein est intervenu.  Et là il a fait une déclaration. Je vais d’abord vous parler du contenu et ensuite de la forme.
Le contenu ça a été de dire essentiellement deux choses sur ces questions d’espionnage et d’interférences, d’ingérence d’une puissance étrangère : « Nous sommes maintenant arrivés à une coordination. L’ensemble des services américains sont coordonnées. Ils travaillent ensemble là-dessus et nous allons aller au-delà. Nous allons informer le public des menaces en temps réel. » Il a dit une autre chose aussi qui ne me revient malheureusement pas… Ah si ! Il a dit : « Il y a un accord dans la nation au sujet du fait que sur ces questions de protection du pays contre les ingérences étrangères, que c’est une question de patriotisme et que ce n’est pas une question d’appartenir à un parti ou à un autre. Nous sommes maintenant d’accord là-dessus. »
Alors ça c’est pour le fond. Pour la forme, de la même manière que… Et ça c’est peut-être là la formation de psychanalyste où on s’intéresse au fond bien entendu, à ce qui est dit, mais on s’intéresse aussi surtout à la façon symptomatique dont les choses sont dites. Et c’est ça qui avait alerté mon attention sur cette inculpation : il y avait quelque chose [de] dit en plus. Il y avait quelque chose à lire entre les lignes. Et ce qu’il y avait à lire entre les lignes c’était cette notion de haute trahison qui était mentionnée.
Et en écoutant Monsieur Rosenstein pendant … Je ne sais pas, il a parlé une demi-heure ou trois quarts d’heure… Je me disais : « Ça me rappelle quelque chose ! » Et ce que ça me rappelait, c’était [l’Appel] du 18 juin. C’était quelqu’un qui dit : « Voilà nous avons… il y a une guerre… nous avons perdu une bataille mais nous sommes prêts, nous sommes prêts pour la suite. »
Je ne vais pas faire trop long aujourd’hui (sourire). Qu’est-ce qu’il y a eu d’autre dans la journée d’hier ? Essentiellement cela, voilà. C’est que les discussions, aux États-Unis, sur ce qui est en train de se passer continuent à la une des grands journaux, mais ça commence à apparaître, surtout les références que vous voyez, ce sont des magazines et des publications spécialisés dans la guerre. Il a été beaucoup question, hier, du Magnitsky Act, qui serait peut-être une des choses dont messieurs Poutine et Trump auraient parlé lors de leur réunion à huis clos. C’est une chose qui a déjà été évoquée dans les contacts entre Russes et Américains (au cas où il y aurait encore des gens qui mettraient en doute la question même de contacts), c’est lors d’une réunion qui avait eu lieu et où se trouvait Donald Trump Jr, une réunion où il était mis à l’ordre du jour de parler de ce Magnitsky Act. Qu’est-ce que c’est que ce Magnitsky Act ? C’est un Act (un Act, c’est un ensemble de lois) qui vise essentiellement l’argent sale aux États-Unis, et en particulier, bien entendu, celui qui viendrait d’autres pays. (Pourquoi Magnitsky ? Magnitsky est un comptable russe qui avait dénoncé certains oligarques russes et qui, apparemment, est mort, battu à mort en prison.) Et donc, un ensemble d’autres pays ont mis en place des lois pour justement empêcher la circulation d’argent sale russe.
Et donc, pourquoi est-ce qu’on a parlé de ça surtout hier ? Eh bien, parce qu’on s’est intéressé à la liste des personnalités que M. Poutine voudrait faire venir en Russie, des personnalités américaines, pour les interroger, voilà. Proposition à laquelle Trump a quand même, hier dans la soirée, dit qu’il n’y répondrait pas favorablement, devant le tollé, mais les journalistes se sont intéressés immédiatement à qui était sur cette liste, et ce qui relie l’ensemble de ces personnes, c’est le Magnitsky Act, ce sont des gens qui ont défendu ça, qui ont proposé ça et qui, dans des livres, disent que c’est une bonne chose.
Alors, qu’est-ce qu’on découvre ? (Et je vais terminer là-dessus.) On découvre que M. Trump est peut-être un naïf qui, au départ, s’est dit simplement : « Je vais gagner plus d’argent en étant président des États-Unis », et que maintenant, toutes ces affaires de guerre, de guerre larvée, tournent autour d’argent, de fortunes que pourraient posséder l’une ou l’autre personnalité russe et dont il ou elle estimerait qu’elles sont menacées par la loi américaine telle qu’elle existe maintenant.
Alors, conclusion : nous sommes dans un drôle de monde où nous risquons des guerres généralisées où les grandes puissances s’affrontent autour de fortunes personnelles de dirigeants de pays. Ça, c’est une chose qu’il faut dénoncer, je suis à mon balcon comme vous voyez en ce moment et je vous dis : « Nous sommes dans un drôle de monde où on essaye de mobiliser les populations dans un sens ou dans l’autre, à l’aide du populisme ou de l’ultralibéralisme, essentiellement pour défendre les fortunes de l’un ou l’autre dans les différents pays. Ce n’est pas une bonne chose, il faut que nous le dénoncions ! ».
Alors, pourquoi je fais ce que je fais ? Eh bien, je continue parce que je suis pour un monde meilleur, un monde plus juste, un monde où il y a égalité, où on n’est surtout pas pris pour des gogos, où on ne se fait pas systématiquement rouler par des dirigeants qui, en fait, vous mobilisent et sont prêts à vous envoyer au front comme chair à canon pour défendre leur fortune personnelle, et ceci vaut pour l’ensemble des pays.
Voilà, allez ! Je ne sais pas si c’est « à demain », on va voir, mais comme les choses sont parties, ça risque d’être demain.
Allez, à bientôt !
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