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#Cinéma Indépendant
kino51 · 10 months
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Nobody Has to Know  2021
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basilepesso · 1 year
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Et Gérard Depardieu interprètera bientôt le rôle de Michael Jackson, moonwalk et mouvements lascifs inclus. (Aussi sur Fb, 20 avril 2 023) Article de La Provence : “Netflix : Omar Sy de retour dans la peau de Lupin le 5 octobre“
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rollinginthedeep-swan · 10 months
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J’sais pas trop pourquoi j’fais ce texte. J’ai envie ? 
Parce que l’art c’est ma came et ma dr**ue et c’est ce qui me fait triper. Alors tiens, voilà un texte random qui sort de nulle part et que tu peux éviter, si ça te chante. peut-être qu'il sera temporaire et s'auto-détruira prochainement. Qui sait.
Si t’as du temps à me consacrer. C’est comme tu veux, t’es libre, petit piou.
Parfois je passe des heures sur Pinterest. Je contemple des affiches de cinéma - J’ADORE LE CINÉMA - mon regard capte un truc dans la rue et je me gorge de ce que je vois et ce j’apprends. Je peux passer des heures à regarder tous les détails d'une carte de tarot ou les briques d'une architecture gothique. (neuroA power) Je dévore des oeuvres d’art. Je jauge d’un oeil critique les miniatures des affiches de streaming, souvent en soupirant parce que je rêve de voir quelque chose d’original, qui surpasse le classique et le commun. Je vois des artistes indépendant-e-s même pas payé-e-s faire 50 fois mieux et je me demande si on regarde ces gens-là avec le même regard que le miens. Je suis exigeante et parfois ça se retourne contre moi. Mon monde et mon quotidien, c’est ça qui nourrit mon imaginaire et mon ambition parfois vraiment éclatée au sol. J’en ai besoin pour créer. J’ai pas envie de diffuser du générique, de copier inconsciemment le-a voisin-e pour me dire « merde, j’ai jumelé le boulot d’un-e autre » plus tard. Parce que ça arrive, parce que c’est humain. Parce qu’on s’inspire tous et que c’est inévitable. Surtout quand on a une baisse fatale d’inspiration. Faut pas se leurrer. Mais tu sais quoi ? Du moment que ce méli-mélo d’images enregistrées dans mon crâne donne quelque chose de personnel, que je continue d’entendre « J’ai reconnu ton style tout de suite avant même de savoir que c’était toi », alors ça va. J’irai bien dans ma créativité. Et si je dérape et qu’on me reconnaît plus, j’appuierai sur le gros bouton rouge pour dire stop, prendre du recul et retourner jauger mon monde pour y puiser mes ressources.
Du coup parfois je disparais pendant quatre ans pour revenir comme une fleur. Littéralement. C'est ce que j'ai fait, for true.
Voilà, c'est tout.
Un jour je vous montrerai peut-être mon devianart.
À plus,
Swan
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Le classement des langues les plus parlées au monde
12 Allemand 70 millions
11 Pendjabi 100 millions
10 Japonais 130 millions
9 Portugais 250 millions
8 Russe 258 millions
7 Français 267 millions
6 Bengali 268 millions
5 Arabe 247 millions
4 Espagnol 543 millions
3 Hindi 600 millions
2 Mandarin 1,120 milliard. La Chine rayonne sur le plan commercial. L’apprentissage du mandarin s’est intensifié dans les universités, et écoles
1 Anglais avec 1,348 milliard. Bon nombre de pays indépendants continuent à utiliser l’anglais comme langue officielle. En plus d’être la langue la plus influente du G7 (USA, Royaume-Uni et Canada), elle est aussi omniprésente sur les médias, au cinéma et à la télévision
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June 13 2023
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thebusylilbee · 6 months
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"Le premier mail du rectorat est tombé le 12 octobre, à l’attention de l’Association des cinémas indépendants parisiens (CIP), qui coordonne le dispositif «Collège au cinéma». Au deuxième trimestre de cette année, les classes de sixièmes et de cinquièmes parisiennes n’étudieront finalement pas le film d’animation Wardi, qui a pour héroïne une fillette palestinienne vivant dans un camp de réfugiés à Beyrouth. Une décision du recteur de l’académie de Paris, inédite en trente ans d’existence des dispositifs d’éducation à l’image (qui touchent 2 millions d’élèves par an), témoignent des professionnels désemparés. Un mail aux enseignants la justifie par le «contexte d’extrême tension internationale et de ses conséquences potentielles sur notre territoire». «Plusieurs enseignants ont fait remonter au rectorat des interrogations quant à l’opportunité de diffuser cette année ce film d’animation qui a pour cadre le conflit israélo-palestinien», étaye le courrier, estimant que «les circonstances dramatiques que connaît actuellement le Proche-Orient, la diffusion et l’exploitation pédagogique de Wardi pourrait se révéler très délicate».
Co-portée par le ministère de l’Education nationale, le ministère de la Culture, l’association l’Archipel des lucioles et le CNC, l’opération «Collège au cinéma» vise à faire découvrir aux classes plusieurs films retenus par un comité de sélection national, paritairement composé de représentants de la culture, de professionnels de l’image et de l’enseignement. Dans Wardi, le Norvégien Mats Grorud raconte l’exclusion sociale et politique du peuple palestinien à travers le regard d’une enfant de 11 ans, et retrace l’histoire traumatique de son grand-père, chassé de son village au moment de la Nakba en 1948. Commandes de dossiers pédagogiques, recherche d’intervenants pour les classes, tout était prêt – figurent également au programme les 400 coups de François Truffaut et Tous en scène de Vincente Minnelli.
«Donner des clés»
Le jour où les CIP sont informés de cette déprogrammation, les enseignants venaient de compléter leur formation, suivie d’un temps d’échanges. Contrairement à ce que le rectorat laisse entendre, rien ne permet alors de conclure à un mouvement de panique, affirme Patrick Facchinetti, délégué général de l’Archipel des lucioles : «Si c’étaient les enseignants eux-mêmes qui avaient souhaité déprogrammer le film au regard du contexte actuel ou d’un manque de formation, on n’aurait pas le pouvoir de leur imposer de le projeter. Au contraire, cela aurait été entendable !» Et d’ajouter : «Cette décision unilatérale nous pose question. L’école doit rester plus que jamais un sanctuaire où construire l’esprit critique des élèves, apprendre à décoder les images et former des citoyens éclairés. On trouve regrettable de mettre de côté ce film au regard de son sujet, alors que les jeunes sont en permanence inondés par les images et qu’il est nécessaire de leur donner des clés.»
Si une marge de discussion semblait encore possible au matin du 13 octobre, jour de l’attaque au couteau dans un lycée d’Arras où est tué l’enseignant Dominique Bernard, le ton du rectorat s’est soudain fait sans appel. Invoquée : l’impossibilité d’assurer la sécurité des enseignants, en première ligne quand il s’agit d’aborder des sujets si complexes. Un comité d’urgence convoqué le 24 octobre en présence de la Drac Ile-de-France et de la ville de Paris n’y fait rien. Contacté par Libération, le rectorat de l’académie de Paris parle plus prudemment d’un report : «Tous les professeurs qui participent à “Collège au cinéma” ne sont pas professeurs d’histoire géographie et par conséquent, ne possèdent pas tous les outils pédagogiques pour expliciter la complexité du contexte actuel. En l’état il nous semblait plus opportun de reporter la projection du film Wardi.» Le film est par ailleurs maintenu par les recteurs des quatre autres départements qui l’avaient sélectionné (le Val-de-Marne, la Lozère, le Lot-et-Garonne et la Marne), dissipant les soupçons d’un arbitrage du ministère de l’Intérieur lui-même.
«Un si beau témoignage»
«Les œuvres ne sont pas coupables», déclarait justement l’Observatoire de la liberté de création dans son communiqué du 25 octobre, dénonçant «la vague de déprogrammations et de reports d’œuvres d’artistes palestiniennes et palestiniens, ou dont le sujet a un rapport avec la Palestine». Peu d’annulations sèches ont été comptabilisées jusqu’ici, mais les ajournements d’événements (tels ceux proposés à l’Institut du monde arabe en marge de l’exposition «Ce que la Palestine apporte au monde») en disent long sur un climat inflammable.
La sortie le 8 novembre du documentaire Yallah Gaza de Roland Nurier, collection de témoignages sur la situation dramatique de l’enclave palestinienne et le quotidien des civils gazaouis, en offre encore un exemple. La tournée d’avant-premières prévues dans le réseau du GRAC (qui regroupe les salles Art et Essai de proximité en dehors de Paris) a connu trois déprogrammations en Rhône-Alpes, les exploitants se disant contraints de reporter des séances sous la pression des préfectures ou des mairies locales. «Ces gérants de salles ont cédé, expliqueRoland Nurier, mais dans 90 % des cas le film est maintenu, les exploitants répondent aux collectivités que le film n’est pas du tout un appel à la haine. Dans un petit village du Tarn-et-Garonne, on a quand même mis quatre gendarmes devant le cinéma… En cas de trouble à l’ordre public j’imagine, alors qu’il n’y a jamais eu aucun souci dans les débats que j’ai animés.»
Sans nouvelles des protagonistes de son documentaire, à l’exception de son chef opérateur gazaoui Iyad Alasttal, le cinéaste ajoute, ému : «Je ne comprends pas les motivations de déprogrammer un film comme le mien ou comme Wardi, un si beau témoignage de transmission. C’en est presque ridicule. Je ne fais que constater dans mes déplacements une forte empathie du public, une demande de compréhension et de contextualisation de la situation.» La projection de Yallah Gaza prévue à l’Assemblée nationale le 9 novembre est encore à l’ordre du jour, malgré l’interdiction de la venue de la militante Mariam Abudaqa, membre du Front populaire de libération de la Palestine (classée comme organisation terroriste par l’Union européenne) et frappée d’un arrêté d’expulsion."
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lecameleontv · 9 months
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Le film Glass Jaw (2018) avec l'acteur Jon Gries.
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Date sortie USA : 26 octobre 2018
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sources : imdb et @GlassJawMovie
Une référence à son rôle culte, pour le cinéma indépendant, d'Oncle Rico du film Napoleon Dynamite, est même fait pour promouvoir le film dans les festivals :
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Autre film de boxe : Sunset Park, voire Fight Club ( 1999) Rôle similaire : LOST (2004)
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Alias Broots dans la série Le Caméléon (V.O. : The Pretender)
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davidfakrikian · 1 year
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Interview DVDvision 2012
En janvier 2012, j’ai accordé une interview au site Revues-de-cinema.net à propos de DVDvision et mon parcours. Le site ayant disparu, je reproduis ici pour archives l’entretien dans son intégralité.
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Quelles études avez-vous suivies. Pendant votre scolarité, avez-vous eu des activités dans le cinéma ?
D.F. : J'ai suivi des études de cancre - au fond de la salle près du radiateur, plus intéressé par ce qui se passait à l'extérieur (nous étions dans les années 70 et 80, en plein boom à la fois cinématographique, graphique et musical), qu'aux cours ! Mes activités étaient alors musicales et fanzinesques - mon premier article fut publié dans un fanzine rock du début des années 80 intitulé Les Incorruptibles (prédatant de cinq ans les Inrockuptibles) - créé par un ami nommé Cyrille Monnet qui est aujourd'hui chef cuisinier, et propriétaire du restaurant Riso Amaro à Lyon. 
Mon premier article cinéma a été une preview de Terminator fin 1984, dans un fanzine nommé Athanor, qui était édité par la salle de cinéma Lyonnaise du même nom. A partir de 1984, la scène musicale s'est progressivement tarie, j'ai donc commencé à diversifier mes centres d'intérêts, et le cinéma a pris une place de plus en plus grande dans ma vie. L'Athanor était un cinéma de quartier que je fréquentais, avec une programmation de reprises en trois temps : à midi, les films étaient familiaux, ils passaient par exemple Blanche neige et les 7 nains, et les mamans venaient avec leurs enfants. Vers 17H, ils passaient aux choses plus sérieuses comme les Dirty Harry. A 22H, c'était l'heure d'Evil Dead !
Pour promotionner la salle, ils ont décidé de financer un fanzine. Ils ont réuni une équipe, dirigée par un cinéphile très sympa nommé Christophe Darnaud, mais dès le deuxième ou troisième numéro, une espèce d'arriviste borné a fait virer le rédacteur en chef et pris le contrôle, décidant d'imiter Première. J'ai suivi Christophe et une partie de la rédaction qui a quitté le Fanzine. Je ne vous surprendrais pas en vous apprenant que le zine a rapidement sombré (et la salle aussi). Pour une première expérience dans le fanzinat ciné, ça a été très éducatif.
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Le recueil du Fanzine Looker 1985-1990
Parlez nous du fanzine Looker. Quand est il paru, combien de numéros, avec quels collaborateurs. Quelles étaient alors vos motivations ?
D.F. : Il y a eu 3 numéros de Looker, et un quatrième non terminé, mais dont il me reste des pages maquettées, parus entre 1985 et 1988. Mes collaborateurs, étaient Xavier Fournier (actuellement rédacteur en chef de Comic Box), Corinne Bertrand, qui est devenue ensuite éditrice de BD franco-belge comme L'Epervier, et Daniel Rous. L'idée avec ce fanzine était de rendre compte de la plurarité de la scène des années 80, où l'explosion créative était sur tous les fronts, à la fois ciné, TV, BD, rock etc. Le concept était vraiment transgressif à l'époque. En dehors de Rolling Stone aux USA, il n'existait aucun magazine en France qui traitait de manière équilibrée le rock, le cinéma, la TV et la bande-dessinée, plus particulièrement les comics anglais et américains, alors en pleine explosion artistique avec Watchmen, The Dark Knight etc. Ce zine était fait de collages et de bric et de broc, mais j'ai une certaine tendresse pour lui. C'était un fanzine vraiment différent des autres, qui étaient plus "monomaniaques". L'interview des Berurier Noir parue dans le second numéro, reste de l'avis du manager Marsu et du chanteur François, la meilleure jamais donnée par le groupe - (ils parlent de Aliens , Le Prisonnier et Commando dedans !)- et celle de Jean-Pierre Putters, éditeur alors de Mad Movies, est la plus représentative pour moi de son état d'esprit, pur indépendant et anar ! 
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Couverture remixée de DVDvision n° 1 pour un projet de remasterisation.
En octobre 99 vous créez DVDVision.
D.F. : Conceptualiser le magazine a été facile. J'y pensais depuis trois ans. Le matérialiser a été très dur, il m'a fallu une année complète et six numéros, au cours des quels j'ai épuisé huit directeurs artistiques différents, dont certains amis comme Fabrice Sapolsky, fondateur de Comic Box, qui heureusement ne m'en a pas tenu rigueur ! Les éditeurs Seven Sept, Mireille et Michel Poirier, heureusement m'aimaient bien et étaient à mon écoute. J'ai été sauvé, littéralement, par leur confiance, et le talent de tous ceux qui m'ont rejoint et ont été séduits par mon concept, mon enthousiasme et ma détermination pour y arriver. La liste est trop longue pour tous les mentionner ici, mais sans David Martinez, Leonard Haddad, Benjamin Rozovas, Fathi Beddiar, Yannick Dahan, Nicolas Rioult, Gael Golhen, Stéphane Lacombe, Laurent Perriot etc. ; l'équipe de Seven Sept, Véronique Poirier, Karine Poirier, Christelle Gibout ; et la directrice artistique de HK magazine Paola Boileau, le magazine n'aurait pas eu le même impact... Ils m'ont aidé sur cette première année, à le construire pièces par pièces, chacun dans sa compétence.
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Rare couverture alternative du n°13 avec essai de logo alternatif par Sandra Abreu.
Et puis un ange est apparu à partir du numéro 7 : la directrice artistique définitive du magazine, Sandra Abreu, qui m'a été présentée par Karine Poirier. Sandra a su instinctivement mettre en forme la maquette que j'avais en tête. Malgré les six numéros sortis, je savais que je n'avais pas encore trouvé mon "directeur de photographie", si tu veux, et sans un bon D.P., un réalisateur va galérer, quelles que soient ses ambitions. Le magazine marchait très fort, particulièrement grâce au DVD gratuit inclus en bonus, que nous étions les premiers au monde à proposer, la qualité papier, le dos carré et les intentions rédactionnelles, même si l'éditorial et la forme étaient encore imparfaits. Je veux dire, faire un dossier de 8 pages pour chroniquer un film en DVD comme Blade Runner par exemple, c'était littéralement du jamais vu dans la presse vidéo, et les gens réagissaient positivement à ça. Le mois après la sortie du n°1, on a enchainé direct avec notre premier hors-série, qui était l'unique magazine officiel au monde du film James Bond 007 Le Monde ne suffit pas. Vendu pour 7 € avec un DVD collector de bonus James Bond, le tout sous licence et autorisé par Barbara Broccoli et Michael G. Wilson, les producteurs des Bond. Suite à ce coup double, le mag a eu du succès tellement vite, que les directeurs artistiques se battaient pour avoir le contrat. Par exemple une société a réalisé le n°6 en un temps record, en 3 jours, suite à la défection du D.A. précédent, qui a fait un burn-out, et ils visaient le mag sur la durée. Par malheur, ou par chance, Leonard Haddad, pendant la phase des corrections, était sous pression, et il est passé à travers une lucarne dans la cour de leurs locaux, qui était un toit sur un RDC, et s'est fait très mal, après avoir fracassé du matériel informatique très couteux en tombant dessus. Après cela, ils n'ont plus voulu entendre parler de nous ! 
Sandra venait d'arriver dans la rédaction pour travailler sur les menus du DVD, et leur habillage graphique, et s'est proposée de prendre en charge la direction artistique du magazine. Elle était très jeune, et quand elle s'est portée candidate, je dois l'avouer, je n'y croyais plus. J'étais fatigué, et prêt à jeter l'éponge. Après un an sans trouver le bon D.A., c'était un peu si tu veux comme les batteurs dans Spinal Tap. Et puis cette fille avec les cheveux bleus, rouges et verts, qui n'a pas vingt ans, nous propose de faire la D.A. du mag. Puisque les précédents qui sont tous des vétérans s'y sont cassés les dents, tu imagines ma tête ?! David Martinez et Léonard Haddad m'ont suggéré de lui faire passer un essai. Je lui ai demandé de reprendre la page Chapitres (sommaire) et je suis parti déjeuner avec eux. Elle a bossé deux heures dessus, et à notre retour, quand elle nous a montré son essai, c'était comme si une bombe avait explosé dans mon cerveau. C'était clair que c'était elle.
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La directrice artistique Sandra Abreu et la responsable éditoriale du DVD Lydie Bimont.
Après son arrivée, tout s'est passé comme dans un rêve. Elle a amené progressivement dans le mag ses collaboratrices et collaborateurs artistiques, et la fusion a fonctionné. Nous avons hérité d'immenses locaux, alors qu'auparavant la rédaction, c'était trois bureaux, placés dans un couloir à l'entrée des toilettes de la société. Les nouveaux locaux étaient situés sur le passage de Alain Delon dans Le Samouraï de Melville, quand il tente d'échapper aux flics en prenant l'immeuble à double entrée du 1 rue Lord Byron au 116 bis Champs Elysées. On les aperçoit brièvement dans le film. On arpentait tous les jours le même couloir que Alain Delon et on empruntait le même ascenseur ! Ce lieu était en quelque sorte béni par les dieux du Cinéma.
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Alain Delon devant les futurs locaux de DVDvision.
On avait un home-cinéma 5.1 fourni par Waterfall, des enceintes en verre, avec plusieurs lecteurs DVD et un énorme écran 16/9, des caméras DV, une station de dérushage et une station de montage AVID. Il y avait des iMac partout, et des Mac Pro pour le graphisme et la conception du DVD, des imprimantes laser et des scanners haute définition. C'était du délire. Le premier soir, je me souviens, les éditeurs, Mireille et Michel, m'ont fait découvrir les locaux, qu'ils avaient préparés et aménagés, en remerciement du travail de la première année. Ils m'ont donné les clés, et sont partis. Je suis resté une heure tout seul, assis, les clés dans les mains, dans le local vide. Il y avait des affiches géantes sous verre des couvertures des 6 premiers numéros sur les murs, 7 avec le hors-série, exposées comme des disques d'or, comme pour dire "bien joué mon gars !". Je n'arrivais pas à y croire. Mais je savais que j'avais entre les mains les clés d'un royaume. Nous n'avions aucun horaire, on arrivait tous vers 9h30 ou 10h du matin pour repartir parfois à minuit ou 2h le lendemain. Ca nous a valu des remontrances de la direction, qui nous demandait de respecter les horaires de l'entreprise. Mais on s'en foutait. Il nous arrivait de passer la nuit à travailler sur le magazine au moment des bouclages. On commandait des pizzas et mangeaient tous ensembles, en buvant du café et du coca-cola. C'était une véritable ruche créative, on y travaillait 7 jours sur 7. On passait au bureau pour écrire, maquetter, ou faire du montage le week-end ! Il m'est arrivé de dormir sur le canapé du Home-Cinéma, et de me laver les cheveux le lendemain dans le lavabo des toilettes pour me rafraichir. On avait pour la plupart une brosse à dents dans le tiroir du bureau. Une fois, Sandra est repartie à 7H du matin après un bouclage. Elle était de retour le même jour à 14H !
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La directrice artistique Sandra Abreu au travail, de nuit comme il se doit.
C'était un lieu magique, et on avait envie d'y être tout le temps pour travailler. Il y avait évidemment parfois des tensions, puisqu'on passait plus de temps ensemble qu'avec nos petites amies ou petits amis respectifs, et qu'on étaient les uns sur les autres toute l'année. Je me rappelle d'une engueulade avec Sandra, qui voulait des textes à maquetter qui n'arrivaient pas, quand Mark Dacascos s'est pointé pour prendre les derniers numéros. Il était tellement zen que ça nous a calmé direct. Il a pacifié la pièce, juste par sa présence. Je lui ai filé les numéros, et quand il est reparti, on a tous éclaté de rires. Si tu interroges les salariés du mag, ils te diront tous que ça a été leur meilleure expérience professionnelle. Au début, on allait déjeuner au restaurant, et puis ensuite, on sortait juste acheter à manger, et on revenait bouffer sur place, pour être plus longtemps au travail. C'était complètement dingue.
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Gael Golhen et Antoine De Caunes, surpris par la pluie dans la cour des locaux de DVDvision en 2001.
Il y avait la production du Pacte des loups juste au dessus, où je montais voir régulièrement David Wu faire le montage. Le mec qui a monté The Killer, m'a appris comment monter des films, c'est invraisemblable. Je pouvais m'assoir, et le regarder bosser. De temps à autre, il sortait le nez de l'Avid, et m'expliquait sa méthode pour assembler les plans. Par exemple, personne ne le sait, mais une séquence du film est entièrement montée sur Hard Day's Night des Beatles (rires). En échange, il me demandait juste de lui amener une bouteille de jus d'orange Tropicana à chaque fois. C'est le meilleur rapport qualité-prix de masterclass d'école de Cinéma, par un dieu du montage, que tu ne trouveras jamais (rires).
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Le Polo Room, juste en dessous des locaux de DVDvision.
Les bureaux de Metropolitan Films était juste au dessus, en dessous il y avait Seven Sept l'éditeur, et juste en dessous, au premier étage, un superbe Martini-bar / restaurant à l'anglaise très Bondien, chic et feutré nommé le Polo Room, dans lequel on filmait nos interviews, où on faisait les repas d'affaires, et qui était ouvert la nuit jusqu'à 2h, où on faisait des fêtes gigantesques en dansant sur le comptoir.
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Avec les réalisateurs Pascal Laugier et Christophe Gans, au Polo Room, le soir de la sortie du Pacte des Loups le 31 janvier 2001.
Je ne suis pas sûr que l'ambiance était pareille dans les autres magazines, à part peut être Starfix. C'est ce contexte, et cette passion partagée par tous, qui je pense a fait la réussite du journal. On a eu comme ça 3 années très intenses surtout qu'on est passé mensuel, et puis Sandra a pris un congé maternité. Nous étions à ce moment-là avec une équipe de quinze/vingt personnes, sans compter les pigistes écriture, monteurs et cadreurs qui souvent squattaient sur place, pour arriver à produire un DVD avec du contenu exclusif et un magazine chaque mois. Pour faire des économies, des décisions ont été prise par l'éditeur progressivement, de changer le dos carré en dos piqué, puis de réduire le format du magazine de 23x30 à 22x28,5, et aussi d'appliquer des changements de maquettes en l'absence de Sandra. Les ventes ont commencé à baisser. Mais quand elle est revenue, elle a repris la charte graphique et l’a faite évoluer, et là c’est remonté ! On aurait pu continuer plus longtemps, mais le but d'un magazine est de faire du profit. Vu le nombre d'employés, les charges étaient trop élevées. A la fin on était une vingtaine, avec une équipe constituée majoritairement de femmes, ce que d'ailleurs nous reprochaient parfois des lecteurs dans les courriers. Plus exactement 12 femmes et 7 hommes. C'était une énorme masse salariale.
Le magazine s'arrête en 2003. Comment la fin est arrivée ? Des regrets ?
Quand tu as réussi à construire quelque chose d'unique, le revers de la médaille est que c'est fragile, et que l'équilibre est difficile a préserver. L'éditeur a décidé de vendre le magazine à un groupe de presse, parce-qu'il devenait compliqué à gérer, en raison de l'énorme masse de travail et de tous les défis qu'il représentait, comme celui de produire des contenus DVD en même temps que l'écrit, et aussi parce-qu'il fallait passer à l'étape suivante, c'est à dire augmenter le tirage, et faire de la publicité. Après plusieurs offres, DVDvision a été repris par Larivière. Une fois qu'on avait signé avec eux, nous étions foutus. Ils avaient en tête de transformer la revue en une sorte de Ciné Live, à coups d'études de marché et de remplacements aux postes clés. Je n'y croyais pas du tout, je ne crois d'ailleurs absolument pas aux études de marché. Je ne fais confiance qu'à mon instinct. Mais je me suis retrouvé face à un éditeur qui avait son propre agenda, et ne voulait pas en dévier. J'ai tout fait pour éviter le naufrage, j'ai parlementé avec la direction pendant des heures, mais ils ne voulaient rien entendre, et forcément, préféraient écouter leurs vieux conseillers plutôt que moi qui était un nouvel arrivé. Quand ils ont licencié Sandra, ça m'a brisé le coeur. Après avoir licencié une partie de l'équipe, après le n°34, qui est le dernier, ils ont décidé de virer le DVD, changer le titre en CinéDVDvision, relancer la numérotation, et ils ont placé un ex de Studio au poste de directeur de la rédaction. C'était une énorme erreur de management. Ils savaient que j'étais l'âme du magazine, et après avoir perdu un moteur, Sandra, et d'autres membres vitaux de l'équipe comme la secrétaire de rédaction Estelle Ruet, je ne pouvais pas accepter d'avoir un tocard au dessus de moi qui décide à ma place du futur d'un magazine que j'ai créé et porté pendant 5 ans. J'ai donc démissionné de mon poste une fois le dernier DVDvision bouclé, et une fois que je m'étais assuré que tous les ex du mag avaient bien négocié leur départ, ou choisi de rester.
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L'édito du dernier numéro, l'enterrement du magazine.
Si tu relis les éditos des 3 derniers n°, tu vois bien que je montre mon désaccord sur la direction qu'ils commençaient à imposer, en les signant "la rédaction", et dans le dernier, la photo de l'édito est le Terminator portant un cercueil. C'était une forme de finir une ère. Toutes les bonnes choses, malheureusement, ont une fin. Je n'ai même pas fait de préavis, ni eu le temps d'avertir par mail qui que ce soit, dès qu'ils ont reçu la lettre de démission, ils ont bloqué mon email pro, m'ont demandé de faire mes cartons, d'abandonner mon poste, et de partir le jour même. Ils étaient furieux, mais je ne pouvais pas rester à bord d'un accident industriel annoncé, surtout que le vrai DVDvision était terminé, sans jeux de mots. J'ai mis toutes mes affaires dans un carton, puis appelé un taxi, et me suis barré.
Après mon départ, cet ersatz de mon mag, CinéDVDvision est sorti en septembre 2003. Le tirage est monté à 120 000 ex, et le plan média, avec des immenses affiches recouvrant tous les kiosques de France, et dans les rues, même dans le métro, a été gigantesque. Ils ont choisi un papier de mauvaise qualité pas cher, et divisé le prix en deux, qui est passé de 5,95€ à 3€. Ils paradaient à la sortie, comme me l'ont rapporté les rédacteurs, mais les ventes sont tombées à 3 000 ! Là où DVDvision se vendait à 32 000 sur un tirage de 50 000 ! Le n°1 de DVDvision, je m'en souviens, avait vendu 57% de son tirage de 48 000 ex, du délire, puisque à 30%, tu es déjà un bon succès pour le distributeur, et que les très gros cartons, c'est 60% max. CinéDVDvision est l'illustration parfaite de l'inanité des études de marché. S'ils avaient engagé tous ces moyens, en me laissant faire le magazine que je voulais, il serait encore là. Leur reboot a changé son titre en Cinévision au troisième numéro. J'ai découvert par la suite que c'était prévu depuis le début, parce-qu'ils avaient déposé les deux titres à l'INPI le même jour juste avant le rachat. C'est des mois après, que j'ai compris qu'on s'était faits piégés. Leur plan était d'acheter l'audience d'un magazine qui marche, pour s'en servir de base pour en lancer un autre, concurrent de Ciné Live. CinéDVDvision ne devait servir qu'à faire la transition. C'est pour ça qu'ils avaient insisté au moment du rachat pour que je reste. Quand je suis parti, tout leur a pété à la gueule. Ils ont arrêté l'année suivante, au bout de 7 ou 8 numéros, et ils ont licencié ceux de l'équipe qui étaient restés.
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L'ersatz complètement raté de DVDvision, CinéDVDvision.
Quelle a été la réaction des lecteurs ?
Une véritable levée de boucliers, ça a été terrible. J'ai encore de nombreux courriers outragés reçus à cette époque à l'ancienne adresse du mag, des mails vraiment violents. Les gens annulaient leur abonnement à tour de bras. Ils ont perdu tous les abonnés ou presque, dès la parution du n°1 avec la couverture Ludivine Sagnier. Je me souviens du directeur de la rédac, avant que je parte, qui me dit "ce mag qu'on prépare ne te fais pas bander". Ben non, et il n'a fait bander personne du tout ! Il ne préparait pas un mag, mais un rag (torchon). Quand ils m'ont montré leur logo pourri, j'ai cru à une blague. Le plus démentiel, c'est tout de même qu'ils étaient persuadés d'en savoir plus que moi. Ils m'ont dit texto "il vaut mieux être petit dans la cour des grands, que grand dans ta propre cour". C'était vraiment n'importe quoi. Ça a été dur pour moi, que cela se termine comme ça, et en même temps, au bout de 5 ans, j'avais besoin de vent frais, je suis donc passé à autre chose. Bien évidemment, j'ai eu quelques regrets. On formait une famille, et on a laissé détruire ce truc que j'avais créé qui nous liait tous. J'en suis le premier responsable. Je ne voulais pas qu'on soit vendu à cet éditeur, mais toute l'équipe n'a pas entièrement fait bloc derrière moi, de peur de se retrouver au chômage, et j'ai cédé, ce qui nous a coûté cher. Tu sais, c'est très dur de gérer à la fois une direction, une équipe, un concept, d'en faire quelque chose d'unique et personnel et de qualité, et de le maintenir. On est constamment sous pression. C'est comme si tu es sur un tournage, mais qui ne s'arrête jamais, avec des difficultés et des problèmes à surmonter jour après jour. Quand tout va bien, tu t'inquiètes et te demande où ça va péter. On était plébiscités par les éditeurs, parce-qu'on faisait des dossiers entiers sur leurs DVD. Mais on avait pas la langue dans notre poche, et ça pouvait tourner vinaigre si on descendait un DVD en flèche parce qu'on le trouvait raté. C'est pourquoi la presse est lisse et interchangeable en ce moment. Je comprend que les rédacteurs en chef en général ferment leur gueule et encaissent le chèque en fin de mois. Mais c'est pas mon truc. Le seul moyen d'y arriver est d'être son propre éditeur.
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Vous avez enchainé avec HDvision, sur le même concept ? Avec la même équipe ?
D.F. : En fait, j'ai commencé à travailler sur d'autres idées de magazines dès 2004. J'ai revu Estelle Ruet, la rédactrice en chef adjointe et secrétaire de rédaction de DVDvision, et nous avons formulé un concept nommé HEROES, que je trouvais très excitant, une sorte de continuité de Looker, avec un mélange des genres, ciné, DVD, rock, BD et comics... et des interviews fleuve à contre-courant. Vogue ou Vanity Fair, si tu veux, mais en version geek, avec par exemple aussi bien Brandon Lee dans The Crow en couverture, que Billy Idol ou Trent Reznor ou Henry Rollins le numéro suivant. Vraiment refléter la culture populaire, toutes nos passions, mais de manière transgressive. Par exemple, quand je téléphone à John Lydon (Johnny Rotten), on ne parle jamais de musique, ou presque pas. On parle séries TV anglaise comme Chapeau Melon et Bottes de Cuir ou de cinéma ! Billy Idol, idem, le mec est un cinéphile fou. Mais personne ne l'a jamais interviewé là dessus ! Mon rêve est d'interviewer Martin Scorsese, mais de ne pas aborder le cinéma avec lui : juste parler de sa passion pour le punk et le hardcore américain des années 70 et 80, de groupes comme les Misfits ou les Bad Brains. Il parait que Scorsese a 78 bootlegs des Bad Brains en vinyl dans sa collection ! Tu imagines, une interview qui le révèle sous un jour jamais vu ? Ça ferait l'effet d'un séisme dans le monde du journalisme. Mais ce concept n'a pas trouvé preneur.
L'année suivante en 2005, je dépose l'url de DVDvision, et décide de perpétuer sur le Web l'état d'esprit du magazine, qui je pense, deux ans après sa disparition, manque déjà, avec un forum, des news et quelques critiques DVD et Cinéma de temps à autre. On se voit ponctuellement avec l'équipe, pour faire des fêtes chez Sandra, donc le noyau reste connecté. A ce moment-là, la HD se profile, mais il est encore trop tôt. Puis la guerre des formats, HD-DVD vs Blu-ray a lieu, et fin 2007 j'adopte le titre HDvision, plus générique. Un éditeur s'y intéresse, et on annonce le titre début 2008, pour une sortie en juin 2008, et puis en voyant les devis et le coût d'inclure un Blu-ray dans chaque numéro, cet éditeur se désiste pour faire un magazine sur la téléphonie mobile à la place. Il y a la crise économique et la récession qui nous tombent dessus, et on se retrouve donc dans les choux. Tout à coup, personne ne veut plus financer de nouveau magazine, surtout qu'entre-temps, Toshiba a annoncé l'abandon du HD-DVD, ce qui nous oblige à jeter à la poubelle notre rubriquage pensé à double vitesse, et la charte graphique avec des pages rouge et des pages bleues ! (A noter que cet éditeur a récemment mis clé sous la porte).
On refait donc une tournée des éditeurs, et certains sont intéressés, mais effrayés par les coûts. Finalement, deux ans passent, et on décide de sortir le magazine nous-même, via ma société Seventeen, et de se caler sur la sortie d'Avatar en Blu-Ray. Toute la rédaction revient pour y participer. Le magazine est maquetté, et quasi prêt, quand l'iPad est lancé par Apple. Je me dis alors qu'il y a une carte à jouer sur ce support, et qu'il faudrait réaliser une version iPad, qui va contenir des bandes-annonces et démos, et donc se substituer au DVD. Finalement, nous concluons un accord avec une société alors respectée, qui fait depuis des années l'authoring des DVD et Blu-ray des blockbusters, et qui offre de rémunérer sa prestation sur les bénéfices de la version iPad. Le magazine sort son numéro zéro le 4 janvier 2011, en même temps qu'une version papier collector limitée à 3 000 ex. Quand nous lançons ce numéro zéro test, nous n'avons aucun plan média, nous comptons uniquement sur le bouche à oreille. Le magazine se hisse dès les premières heures n°3, puis n°1 des téléchargements dans le App Store ! Bien évidemment, chez Apple, ça crée tout de suite un énorme buzz.
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Après 3 semaines sans quitter le top 10, le magazine devient "App de la semaine" ! HDvision est ensuite sélectionné avec Allociné et IMDB dans un bandeau de mise en avant "Apps pour Cinéphiles" sur le App Store. C'est à dire qu'on se trouve direct placés au même niveau que ces sites qui sont des institutions. Le succès est tel que fin janvier 2011, l’information est reprise dans le quotidien 20 Minutes, qui lui consacre une demi-page, et la colonne de couverture, sur tout le territoire national ! Il a été téléchargé 83 000 fois le premier mois, et ça a fini a 132 000 téléchargements. En gros, tous les premiers adeptes qui avaient acheté un iPad 1 l'ont téléchargé. Nous sommes alors sur un nuage. C'est un carton absolu, et on prépare le n°1, mais notre partenariat avec la société prend une tournure inattendue : nous nous sommes rendus compte qu'ils ont collé leur copyright partout sur l'application de manière arbitraire, en prétextant des obligations légales, et ont déposé à notre insu un site internet au nom de apphdvision, (alors que la marque, tout comme celle de DVDvision, est déposée et est ma propriété), vers lequel redirigeait l'application, au lieu de renvoyer sur notre site. Du coup, impossible de profiter du succès iPad, et de booster les ventes de la version papier, puisqu'il n'y a aucun lien.
Nous attendions depuis des mois un contrat en bonne et due forme, qu'ils se sont proposés de faire, et quand il arrive, nous tombons des nues : le contrat en gros prétend qu'ils ont créé HDvision et sont libres de nous virer si nous rendons les textes en retard. C'est le monde à l'envers alors que c'est eux le prestataire ! Des avocats entrent dans la danse, et la collaboration s'arrête.
Mais ils n'en sont pas restés là : quelques semaines plus tard, alors qu'ils nous doivent toujours l'argent encaissé avec les pubs, il se barrent avec la caisse. Leur société est mise en liquidation judiciaire, et ils créent dans la foulée, via l'un de leurs employés, une nouvelle société avec quasiment le même nom, qui lance dans le App Store un magazine intitulé "The Vision Magazine", qui utilise notre maquette et charte graphique, et a juste remplacé les textes et photos...
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L'autre plagiat raté de DVDvision/HDvision, le lamentable "The Vision Magazine".
Il y a même un ex pigiste de DVDvision dedans, qui quand je l'appelle très remonté, me jure ses grands dieux qu'il n'avait pas compris que c'était une copie de mon magazine (rires). L'imitation est la forme la plus sincère de flatterie, mais là, c'est carrément du piratage industriel. Il a fallu encore se battre à coups d'avocats pour faire cesser cette copie, et surtout conserver le titre, puisqu'ils en revendiquaient la paternité, dans une inversion accusatoire. Ça explique pourquoi nous n'avons pas pu enchaîner avec le n°1. Ils ont saboté le lancement, pour s'approprier le succès. Nous avons dû tout reprendre, et démarcher d’autres éditeurs pour financer la suite. Mais rien n’a abouti, alors qu’on avait démontré qu’on était à la pointe de la technologie et du numérique. A un moment, France Télévisions voulait le mag, et puis ils ont changé d’avis. De guerre lasse, j’ai préféré laissé tomber.
La fusion de Ciné Live et de Studio et le rachat des Cahiers du Cinéma montrent la fragilité de la presse ciné Française. N'est-il pas risqué de sortir un magazine, même si il n'est pas diffusé en kiosque, de nos jours ?
D.F. : La crise de la presse est pour moi représentative de ses problèmes éditoriaux. Je pense que ces gens sont totalement déconnectés du lectorat. Tout est pensé à l'envers, le montage financier dicte le contenu, alors que ça devrait être le contraire. J'ai été surpris quand j'ai ouvert le site DVDvision, de rencontrer des fans du magazine qui nous voient comme les héritiers de Starfix, Le Cinéphage, et HK Magazine. Pour ce dernier, je comprends, puisque après la disparition de HK, Christophe Gans m’a proposé de l’intégrer au magazine sous le titre HKvision, et que j'avais récupéré les rédacteurs de HK. Mais c'est un peu impressionant dans une certaine mesure, parce-que ces magazines ont mis la barre très haut, et changé, dans un sens, à jamais le style de traitement du cinéma par la presse française. DVDvision était, effectivement fantasmé sur le modèle de ma perception de ce qu'était Starfix, un lieu où une équipe de potes concevait et écrivait un magazine qui les excitait, avec carrément des bagarres entre les rédacteurs quand on était pas d'accord sur un film ! Leonard Haddad et Benjamin Rozovas, par exemple, ont dû faire les frais d'une porte cassée (ils sont passés à travers en s'empoignant). Je ne me souviens plus du sujet de leur engueulade amicale, mais en gros, Léo n'était pas d'accord sur l'avis de Benjamin sur un film dans une critique, et à deux, ils ont perdu l'équilibre et défoncé la porte du fond de la salle des maquettistes. Je te laisse imaginer la tête de Sandra (rires). Forcément, le public avait envie de nous lire, parce-que cette énergie se ressentait à travers tout le magazine, de l'édito à la dernière page avec la rubrique Décompression (la page courrier). De plus, nous nous remettions perpétuellement en question et refusions de nous asseoir dans un train-train une fois la machine bien huilée. Chaque sortie du mag était l'occasion de véritables débats sur ce que nous estimions avoir réussi ou raté dedans. Ce n'est pas le cas de la majorité de la presse, où les changements sont très rigides et encadrés.
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Le premier coffret DVD de série TV au monde, The Avengers par David Fakrikian, en 1999.
Vous concevez et supervisez le montage de CD et DVD (The Avengers) ? Vous êtes donc toujours un fan de ce support.
D.F. : Les DVD The Avengers ont été conçus et sont sortis il y a plus d'une douzaine d'années, avant le lancement de DVDvision. J'ai en quelque sorte lancé le concept des coffrets de séries sur le marché du DVD, qui m'a été inspiré par les coffrets Laserdiscs japonais, puisqu'avant, ils ne sortait aux USA que des DVD simples avec deux épisodes, pour des séries comme Star Trek par exemple, et pareil en France, avec Les Mystères de L'Ouest. Je leur ai proposé d'éditer des saisons complètes en un minimum de coffrets, ce que personne n'avait pensé à faire avant par peur de méventes en raison du prix. Mon concept de produit a tellement bien marché que l'éditeur, A&E l'a ensuite décliné pour toutes ses séries, Le Prisonnier, Destination Danger, Le Saint, Monty Python etc. Les anglais de Kult TV ont repris les Avengers dans ce format, et Studio Canal en France aussi. Et on a abouti ensuite aux coffrets complets, qui sont devenus standarts sur le marché. Aujourd'hui, ca fait partie du paysage, mais les DVD A&E des Avengers ont été les premiers. J'ai eu le contrat en répondant à un appel d'offre, ce qui a fait des jaloux, mais j'étais le mieux placé pour ce projet, puisque je connaissais à la fois les Avengers par coeur, et le format DVD. J'étais la caution, auprès du fandom, que le travail allait être bien fait. C'est très dommage que l'éditeur Optimum / Studio Canal, qui a récemment réédité en Angleterre l'intégrale à partir de nouveaux masters HD, ne m'ait pas appelé. Ils ont eu des problèmes et un programme d'échange à chaque coffret qu'ils ont sortis, alors que les remasters sont superbes. Je leur aurai vérifié leurs disques pour rien, s'ils me l'avaient demandé ! Le DVD est devenu aujourd'hui la nouvelle VHS, c'est le format de sauvegarde vidéo le plus répandu, pratique pour préserver quantités de films qui ne verront jamais, dans l'immédiat, d'édition en Blu-Ray pour raison de coûts. D'ailleurs, nous caressons l'idée de continuer la série DVDvision, et sortir des mini numéros, qui ne chroniqueront que des films qui existent exclusivement en DVD. Une continuation de DVDvision, si tu veux, exclusive à l'iPad. 
Vous avez collaboré à d'autres revues, ou fanzines de cinéma ?.
D.F. : Plein ! Le fanzine de comics Scarce, dans lesquel j'ai fait mes armes aux côtés du regretté Nikola Acin, Comics USA bien entendu, où j'ai créé avec Bruno Terrier la première rubrique régulière sur les comics américains en France. Il y a eu S.F.X., dans lequel j'ai chroniqué l'ère laserdisc, et créé la première rubrique sur les scènes coupées des films, vraiment les germes de ce qu'est devenu DVDvision.
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L'ours du fanzine Arkensword/Ark.
J'ai aussi participé à un Fanzine anglais nommé Arkensword puis Ark, à la fin des années 80, dans lequel collaboraient toutes les pointures des dessinateurs de Comics anglais et américains. Mon nom était carrément dans l’ours à côté de Brian Bolland, John Bolton, Dave McKean, Dave Gibbons ou Brendan McCarthy, c’était surréaliste. Avant ça, au milieu des années 80, j’avais aussi collaboré à un fanzine cinéma lyonnais nommé Phantasm dont j'ai fait la maquette du n°1, (fait par l'ancien rédacteur en chef d'Athanor). J’ai écrit aussi de nombreux articles dans les années 90 dans Générations Series, Comic Box, et aussi Les Adorateurs de Seth, un fanzine ciné / comics parisien épais comme un bottin qui eut beaucoup de numéros, fait par un groupe de geeks dingues dont j'ai malheureusement perdu le contact. Plus récemment, il m'arrive de faire des papiers pour IMPACT ou Mad Movies, particulièrement le Hors-Série James Cameron.
Quels sont les actions, fonctions ou articles (pour le cinéma) dont vous êtes le plus fier…
D.F. : Je ne suis fier de rien, en fait, le propre du journaliste ou écrivain c'est d'être perpétuellement insatisfait. J'estime n'en être qu'au commencement.
Propos recueillis par JLuc G, en janvier 2012 
copyright ©2006-2012 / Revues-de-cinema.net
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dream4k-iptv · 1 year
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jeviensdevoir · 2 years
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Frances Ha, Noah Baumbach, 2012
A New York, une danseuse de 27 ans vit une relation fusionnelle avec sa colocataire. Lorsque cette dernière change de vie, Frances ne sait plus quoi et tente de s’inspirer de la vie des autres. Comédie douce, romantique, issue du mumble core, un genre de cinéma indépendant centré sur les errements des 20 à 30 ans, et qui  fait la part belle aux dialogues semi-improvisés. Ca me rappelle un peu le cinéma de Hal Hartley.
In New York, a 27 year old dancer lives a symbiotic relationship with her room mate. But this one leaves the flat to live her own life. Frances feels completely abandoned. She tries to copy and get inspired by other people’s lives to seek a meaning to her life. Sweet and romantic comedy belonging to the mumble core genre. It tells the life stories of 20 to 30 year old people and has sometimes improvised dialogues. It reminds me a bit of the Hal Hartley movies.
★★✰✰✰
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jb89149 · 2 days
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sidoinelenger · 21 days
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Casinos en Ligne Responsables : Conseils pour un jeu éthique et divertissant
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En tant que développeur de logiciels de jeux et afficionado du cinéma, la nature éthique et divertissante de l'univers du jeu en ligne est pour moi une préoccupation centrale. Beaucoup d'entre nous jouent dans les casinos en ligne pour passer le temps, vivre des montées d'adrénaline et, si on a de la chance, gagner un peu d'argent. Mais saviez-vous que votre choix de casino en ligne peut également avoir des répercussions éthiques ? Faisons ensemble un tour d'horizon de ces casinos en ligne responsables et voyons comment jouer de manière éthique, tout en restant divertissant!
Jouer dans un Casino Responsable : Une Affaire d'Éthique
La première étape pour s'assurer que vous jouez de manière éthique est de choisir un casino en ligne qui s'engage activement en matière de jeu responsable. Ceci recouvre plusieurs aspects : une politique de prévention du jeu de mineurs, une aide pour les joueurs qui pourraient développer une dépendance, et un engagement pour des pratiques de jeu équitables et transparentes. Lisez attentivement les informations du casino que vous choisirez, tout se situe dans le détail!
Se Fixer des Limites : Pour un Jeu Divertissant et Sûr
Jouer dans un casino en ligne doit rester un loisir, une source de divertissement. Pour éviter qu’il ne se transforme en obsession, le joueur doit fixer des limites dès le départ. Ceci peut être sur le temps passé à jouer, l’argent misé ou même l’argent perdu. Et rappelez-vous, l’argent que vous misez doit être de l’argent que vous êtes prêt à perdre. La clef est de maintenir le contrôle.
L'Importance du Repos : Une Autre Facette d'un Jeu Responsable
Être responsable dans le jeu n'est pas uniquement lié à l'argent ou au temps. Il est également important de prendre son temps pour se reposer et dormir. Le manque de sommeil peut affecter la prise de décision et vous conduire à prendre des risques inconsidérés.
Choisir la Transparence : Une Valeur Clé des Casinos en Ligne Responsables
Enfin, choisir un casino en ligne qui prône la transparence est une autre manière de jouer de façon éthique. Ces casinos publient leurs audits de licence et de taux de retour, et sont certifiés par des tiers indépendants garantissant le hasard des jeux - une information primordiale pour les joueurs conscients de la valeur de leur mise. En conclusion, jouer de manière éthique et divertissante au casino en ligne est possible, à condition de rester vigilant et de faire des choix éclairés. Ainsi, vous pouvez profiter de votre passe-temps tout en étant conscient de votre impact et en restant maître de vos actions. Allez, c'est l'heure du film! Restez responsables, et surtout, amusez-vous!
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fullnft-fr · 1 month
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Luxueuse salle de cinéma privé
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Luxueuse salle de cinéma privé
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Découvrez l’ultime expérience cinématographique dans notre somptueuse salle de cinéma privée. Imprégnez-vous du luxe absolu et de l’exclusivité alors que vous pénétrez dans cet espace dédié au divertissement haut de gamme. Dotée d’un design élégant et de finitions raffinées, cette salle de cinéma offre un refuge idéal pour les passionnés de films exigeants.
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basilepesso · 11 months
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Hep, Maintenant Battez-Vous !!
Ces collabos n'ont absolument aucune limite. Si Depardieu est un porc, regardez ce qu'est Torreton... Il appartient à cette ignoble caste qui ruine les carrières et jette dans la rue (suivez mon regard !!) les plus brillants car ils dénoncent les atrocités racistes, et se plaint d'avoir été boycotté pour son "courage". Plus je lis et écoute ces individus, plus j'ai envie de gerber...et pas pour les mêmes raisons que la folle d'ultra-gauche Adèle Haenel au monde inversé. Basile Pesso, 9 mai 2 023 (Fb) >>> "En 2012, il avait publié une tribune dans le quotidien Libération dans laquelle il brocardait l'exil fiscal de Gérard Depardieu en Belgique. « Tu resteras comme un type qui a fait une belle opération financière sur le cinéma français, un coup de Bourse, une OPA…Tu as transformé tes interprétations les plus réussies en stratégie de défiscalisation », avait-il écrit. Depuis, Philippe Torreton explique « qu'il ne tourne quasiment plus ». Il critiquait également la complaisance d'une partie du public français à l'égard de l'acteur et de ses nombreuses frasques ou ses dérapages." Brigitte, Battez-Vous
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cinecritik · 1 month
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Un procédé qui est incroyablement efficace dans son insolence vis-a-vis d’un régime autoritaire en décalage complet avec sa population.
Avec ces #chroniquesdeteheran, on a ici un exemple parfait de la force de frappe d’un cinéma politique efficace.
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xylofansite · 2 months
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Artiste vedette de mars : Sunday (1994) | Article par setlistkitchen.com
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Sunday (1994) est un tout nouveau groupe indépendant qui vient de sortir son premier single, "Tired Boy". Composé de Paige Turner, Lee Newell et X, la musique de Sunday (1994) mijote sur Tik-Tok depuis huit mois, et "Tired Boy" évoque une nostalgie pas trop lointaine, mélancolique et rêveuse de la romance des années 1990 avec les films et les possibilités de vie, sans exclure la beauté de la banalité. J'ai parlé avec Sunday (1994) lors de leur première interview en tant que groupe pour en savoir un peu plus sur qui ils sont, où ils vont et leurs projets de domination mondiale.
Parlez-moi un peu de Sunday (1994). 1994, c'était il y a 30 ans ! Que représente pour vous cette période ?
L’un de nous est né cette année-là, pouvez-vous deviner lequel ? Lorsque nous avons trouvé le nom du groupe, nous avons toujours eu l'impression que nos chansons sonnaient comme au cinéma, comme au générique. C’est pourquoi nous avons stylisé le nom de notre groupe comme celui d’un film. Sixteen Candles (1984), Trainspotting (1996), Sunday (1994).
Félicitations pour la sortie de "Tired Boy!" Il vient d'être publié vendredi. Parlez-moi de ce que cela vous a fait de sortir votre premier single au monde.
Merci! C'était exaltant, en fait. Je recommande à tout le monde de le faire. C’est un sentiment très étrange de voir les gens être véritablement émus par quelque chose que vous avez créé. C’est une sensation particulière. Injectez-le dans mes bras. Nous étions très reconnaissants de recevoir la réaction que nous avons eue.
Ces paroles de Tired Boy m'ont sidéré : "Nous sommes toujours chez toi même si c'est une porcherie/mais ta vie et ton esprit aussi/mais je t'ai dit que je mourrais pour toi encore et encore." Cela ne peut pas être plus honnête que cela, et je pense que beaucoup d’auditeurs s’identifieraient probablement à ce sentiment de résignation amoureuse sur une musique si rêveuse.
C'est très gentil merci. Je pense qu’il s’agit moins d’une résignation que d’une acceptation. L'amour est subjectif bien sûr, mais pour moi, quand il est réel, les sentiments ne peuvent pas faire de mal. Eh bien, dans la limite du raisonnable. Dire que vous mourriez pour quelqu’un est la déclaration ultime. Surtout s'ils vivent dans un trou à merde.
Votre musique évoque une vision tellement viscérale de la pop et de la romance indie. J'adore tous les superbes extraits de films sur votre Tik-Tok comme Clueless, 500 Days of Summer et Lady Bird. Parlons un peu de l'influence du cinéma sur votre musique.
Eh bien, c'est en quelque sorte arrivé par accident. Nos paroles sont très visuelles, donc vous voyez le film dans votre esprit. Nous avons associé nos chansons à des films qui avaient du sens, et cela a fonctionné. C'est très amusant de changer la bande originale de vos films préférés ! Mais cela peut aussi être assez pénible.
En écoutant « Tired Boy » et en regardant le clip, je suis frappé par les scènes de la vie quotidienne, souvent de banlieue. Je pense qu'il y a beaucoup à dire sur la beauté de ces moments de vie domestique, de silence, de tranquillité et de nostalgie. Parlons un peu de la façon dont votre musique trouve la beauté dans la vie de tous les jours.
Il ne trouve pas seulement la beauté, il trouve souvent aussi la bête… Ce que vous verrez dans les prochaines chansons. Mais nos chansons sont toutes nos expériences, et nous ne sommes que des gens ordinaires en fin de compte. Il faut donc trouver la beauté quelque part ! Autant commencer à la maison. De plus, nous n’avions pas le budget nécessaire pour embaucher Christopher Nolan pour ce clip. Peut-être le prochain ?
Sur Setlist Kitchen, j'aime parler pour me connecter aux artistes à travers la musique live. Quel a été le premier concert auquel vous avez assisté ? Le meilleur ? Le dernier ?
Lee - Mon premier véritable concert a eu lieu au Reading Festival 2002, un baptême du feu pour un tout petit garçon.
Paige - Mon premier souvenir était de voir mon grand-père Joe jouer de la batterie dans un club de jazz appelé Charlie O's.
X - Paul McCartney au Hollywood Bowl.
Enfin, quelle est la prochaine étape ? Quand pouvons-nous espérer vous voir sur la route, et pouvez-vous nous dire quelque chose sur la sortie de l’album ?
Nous avons deux autres singles à venir, puis un EP de 6 titres. Nous travaillons actuellement sur le spectacle en direct, donc cela ne devrait pas tarder avant que nous soyons là, en chair et en os, devant vous. Gardez un œil sur nos réseaux sociaux pour les annonces ! Merci!
Traduction française par : XYLØ Fansite.
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buxberg · 2 months
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Acteur, producteur
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Sam Rockwell est né à Daly City, en Californie, de deux acteurs, Peter Rockwell et Penny Hess.  Deux ans plus tard, la famille déménage à New York, où elle vit d'abord dans le Bronx, puis à Manhattan.  Quand le garçon avait cinq ans, ses parents ont divorcé.  Sam et son père se sont installés à San Francisco, où il a grandi.  Rockwell a passé l'été avec sa mère à New York.
 L'acteur a commencé à jouer à l'âge de dix ans.  Avec Penny Hess, il a participé à des sketches comiques d'improvisation d'East Village.  Pendant ses études, Rockwell fait ses débuts au cinéma dans le film indépendant House of Clowns de Victor Salva, produit par la société de Francis Ford Coppola.  Au centre de l'intrigue se trouvent trois fugitifs d'une clinique psychiatrique qui, déguisés en clowns, terrorisent trois frères.  Sam a obtenu le rôle du frère aîné.
 Après avoir été diplômé de l'école de San Francisco, le garçon est retourné à New York et a étudié au studio de théâtre de William Esper pendant deux ans.  Sa carrière prend lentement de l'ampleur au début des années 1990.  Rockwell est apparu sur ABC's After School Special, The Equalizer et Law & Order.  Et a également joué des rôles épisodiques dans le drame de Will Edel "The Last Turn on Brooklyn" et le film fantastique de Steve Burron "Ninja Turtles".  Parallèlement, Sam a dû travailler à temps partiel dans un restaurant, livrer des burritos à vélo, et une fois il a même été assistant d'un détective privé.  De plus, Rockwell a joué dans des pièces de théâtre.
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