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lekol-maron · 3 years
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Lékol Maron, différents états : vers un agrandissement de la structure.
Lors d'un workshop avec Gwénaëlle Montigné, et avec l'aide de Sneha Sookhur et des techniciens de L'ESA R, Jean-Pierre et Yannick, j'ai pu édifier une salle verte pour qu'elle devienne le quartier général de l'association nouvellement créée pour Lékol Maron. Une salle verte est une construction traditionnelle temporaire de La Réunion, en bambou et palmés de cocotier tressées mise en place spécialement pour une occasion festive. Je me réapproprie cette architecture dans un but artistique, en insistant sur la notion de partage déjà présente dans la salle verte.
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lekol-maron · 3 years
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“L’ENDA s’affirme comme une école d’un nouveau genre, une école ou la recherche, le risque, l’expérimentation sont la règle et non pas l’exception et où l’inconnu s’affirme comme un élément de travail indispensable. Depuis ses débuts rudimentaires jusqu’à l’ampleur qu’elle prend aujourd’hui, l’ENDA est devenue aujourd’hui la seule école de recherche et d’expérimentation artistique au monde où il est possible de tout faire, sauf ce qui l’a déjà été.”
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ENDA does not fall into any category of current French or international art education. It is an art school of a new generation that offers a curriculum that gives its participants the opportunity to liberate themselves from the legacy inherited from 20th century art. It also proposes to highlight some of the issues at stake in the art of the 21st century, a history now being written.
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lekol-maron · 3 years
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Je vous invite à découvrir ces interviews d’étudiant•es interrogé•es sur leur école d’art idéale. Je leur ai posé les questions suivantes : 
1. C’est quoi, pour toi, une école d’art idéale (en termes d’organisation, d’infrastructures, de communication, de moyens) ?
2. Envisages-tu l’école comme un lieu autogéré ?
3. Es-tu contre l’autorité ? Peut-on se passer de professeurs dans une école d’art ?
4. Envisages-tu l’école comme un espace de production, de détente, ou les deux ?
5. Étudier l’art est-il, selon toi, nécessaire pour être artiste ?
6. Quel rapport entretiens-tu avec l’école d’art idéale ? Comment la rêves-tu ?
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lekol-maron · 3 years
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English below / No english translation available after clicking on the link (sadly).
Bonjour à tou.t.e.s, j’espère que vous passez d’aussi agréables fêtes de fin d’année que possible.
J’ai découvert, après avoir visité l’exposition “Mar(r)on(n)ages” à la longère de St-Paul, le site internet qui lui est dédié. L’exposition n’est plus d’actualité, mais les ressources documentaires sont nombreuses.
Je me suis intéressée tout particulièrement à l’étymologie du mot “maron”... Découvrez-la en cliquant sur le lien !
Hi everyone, I hope you are celebrating the end of the year 2020 as pleasantly as possible.
I discovered the website of the exhibition “Mar(r)on(n)ages” (concerning runaway slaves), after visiting it. The exhibition is no longer available, but its contents are displayed on the website.
I focused on the etymology of the term “maron”, employed about runaway slaves, and some more. You can discover more by clicking on the link (french available only).
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lekol-maron · 3 years
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Geoffroy de Lagasgnerie est un des héritiers de la French Theory (courant philosophique rassemblant, entre autres, Derrida, Guattari, Deleuze et Foucault, dans les années 1960), et également une grande figure de la gauche radicale française.
EN / Geoffroy de Lagasgnerie is one of the successors of the French Theory philosophers (Derrida, Guattari, Deleuze and Foucault, among others, movement taking place in the sixties) and also an important stakeholder of the radical left wing political party.
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lekol-maron · 3 years
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6mois, tout comme XXI (https://www.4revues.fr/xxi/), est une revue semestrielle d’une qualité journalistique rare.
Tous les lundis, 6mois met en lumière le travail d’un.e photographe.
La photographie d’aujourd’hui m’a particulièrement plu.
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6mois, as well as XXI (https://www.4revues.fr/xxi/), is a bi-annual periodical demonstrating an uncommon journalistic quality.
Every Monday, 6mois showcases the work of a photographer.
I particularly liked today’s photography.
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lekol-maron · 3 years
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Bonjour à tou.t.e.s,
J’ai découvert, en écoutant l’émission de Charlotte Bienaimé, “Un podcast à soi”, sur Arte radio (https://www.arteradio.com/emission/un_podcast_soi), numéro 19 (https://www.arteradio.com/son/61661891/feminismes_et_handicaps_les_corps_indociles_19), la performeuse et chercheuse No anger. Ayant des difficultés d’élocution, elle s’exprime le plus souvent à travers une voix de synthèse, ce qui a de quoi faire fuir les personnes réfractaires à toute forme de handicap. C’est pour cela, envers et contre tou.t.e.s, qu’elle hausse la voix, pour mieux se faire entendre.
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lekol-maron · 3 years
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SIMANGAVOLE « Maloya Manièr Fanm » est le titre du premier album de SIMANGAVOLE dans les bacs en avril 2010. Depuis, l’album Fanm Dobout est également sorti (2013). Simangavole est une formation principalement féminine qui délivre un maloya traditionnel et moderne à la fois. Elles assurent la première partie de Danyèl Waro moins d’un an après leur création.
« Simangavole délivre un maloya brut, frais et tonique. » s’est enthousiasmée Eglantine Chabasseur de Radio France International, à la sortie du premier album.
Sacré Lauréat du deuxième Tremplin Music de Saint Denis en octobre 2010 devant un jury de professionnels dont la moitié est venu spécialement de Métropole, c’est ce prix qui permet au groupe d’être sélectionné pour le prix musique Océan Indien 2009. Auparavant le groupe évoluait en métropole sous le nom de « Kafrine Dofé ».
En effet, ayant grandi du côté de Mulhouse en Alsace, elles ont démarré leur parcours musical ensemble dès l’adolescence. Au cœur de cette formation, quatres femmes : Roukia Adam au « roulèr » Mickaële Ledoux au kayanm, Sophie Bataille au pikèr, sati et vocal et Katy Toave lead vocal mais aussi auteur compositeur du groupe.
Cela fait dix ans que Simangavole parcoure les scènes avec son : « Maloya Manièr Fanm ».
d’après reunionnaisdumonde.com
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lekol-maron · 3 years
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lekol-maron · 3 years
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Événement Lékol Maron demain ! Ral zot boyo !
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lekol-maron · 3 years
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This article provides a simple and clear definition of what bartering as a means of trading goods... and knowledge !
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lekol-maron · 3 years
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Extraits de “Compétences, le troc de savoir essaime”, par Céline Mouzon
Il s’agit d’un article publié en 2018 sur le site web d’Alternatives économiques. L’article étant réservé aux abonnés à la newsletter, je vous fais part des points les plus intéressants, à mon sens.
“Je sais changer un pédalier de vélo mais voudrais apprendre à faire un site internet. A l’autre bout de ma commune, Igor sait cuisiner un tajine mais aimerait pouvoir réparer sa chaudière. Chaque personne a quelque chose à transmettre et quelque chose qu’elle veut apprendre. Depuis les années 1970, plusieurs associations se sont développées sur ce principe inspiré des pédagogies alternatives : favoriser l’échange de savoirs et de compétences, de manière horizontale. Elles continuent d’essaimer.
A Mulhouse, le Rezo! s’est créé en 2008. « Le principe est simple, explique Tina Steltzen, la coordinatrice : l’association organise des permanences hebdomadaires dans la ville où se présente qui veut apprendre ou transmettre quelque chose ». Le savoir en question peut être un savoir classique (les grands penseurs de l’économie) ou un savoir-faire (comment dresser un chien). Nul besoin d’adhérer et donc de payer pour participer. La relation d’échange est ouverte et peut être individuelle ou collective : Martine peut apprendre à coder à Moustafa qui lui-même montrera comment tricoter une écharpe à Damien, Ahmed et Nadia.
[...]
L’héritage de l’éducation populaire
Lors de l’inscription, la personne indique ce qu’elle souhaite apprendre et ce qu’elle souhaite transmettre. A charge ensuite pour les animateurs, le plus souvent bénévoles, de suggérer un partenaire avec qui se mettre en contact. « Ce n’est pas un supermarché des savoirs, ni des formations gratuites, ni un troc à distance », précise Tina Steltzen.Une fois la mise en contact réalisée, les personnes définissent elles-mêmes les objectifs, la fréquence et le mode d’apprentissage : « chacun est auteur et acteur de son propre parcours d’apprentissage », résume la coordinatrice. Au fondement de la démarche, les principes de l’éducation populaire et l’envie de renforcer la cohésion sociale. Grâce au Rezo!, ceux que la société rejette à ses marges se rendent compte qu’ils ont des choses à transmettre. Chez tout le monde, transmettre et donc prendre conscience que l’on est détenteur d’un savoir, accroît l’estime de soi.
On compte aujourd’hui quelque 500 associations de droit local qui mettent en œuvre cette démarche, assise sur une charte éthique. La grande majorité est en France, en zone urbaine (Evry, Lisieux, Avignon, Strasbourg, Bar-le-Duc) ou rurale (Agon-Coutainville…), et quelques-unes à l’étranger, au Brésil ou en Belgique. Une centaine d’entre elles adhère en outre au mouvement français des Réseaux d’Echanges Réciproques de Savoirs (RERS) au niveau national. Mais chaque association reste libre de fonctionner comme elle l’entend, dans le respect des principes de la charte. Pour fonctionner, il faut au moins une cinquantaine de personnes impliquées.
Le premier réseau a été créé dans une école d’Orly par l’institutrice Claire Héber-Suffrin, en 1971. Adepte de la pédagogie Freinet, elle a fait travailler ses élèves autour de la transmission horizontale. Cet ancrage scolaire et éducatif demeure. A Mulhouse, l’association travaille avec plusieurs collèges. Les élèves se rendent compte qu’ils ont déjà des choses à transmettre, cela contribue à leur donner confiance en eux. Au cœur du projet se trouve l’idée que l’on apprend soi-même en apprenant à autrui, car on prend conscience de ce que l’on sait ; et que l’apprentissage est un processus, car toute personne en position de « sachant » peut se trouver confrontée à une question dont elle ignore la réponse.”
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lekol-maron · 3 years
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Lékol maron reprend du service ! (Kréol desou, pankor fini tradui / English below )
Elle prend place sous le chapiteau d’estampe à l’ESA Réunion, avenue du 20 décembre 1848 au Port, à La Réunion.
Après une longue pause riche en recherches et en découvertes, Lékol maron revient de plus belle avec un nouveau programme !
Le troc de savoirs guidera les prochaines actions de Lékol maron, selon les règles suivantes (cf tableau de troc) :
1. si tu veux transmettre quelque chose, inscris ton nom et ce que tu veux partager en violet sur le tableau de troc. Ça peut être un savoir, un savoir-faire.
2. si tu veux apprendre quelque chose, vérifie si quelqu’un a inscrit ce que tu souhaites acquérir. SI c’est le cas, inscris ton nom en vert à côté du nom de celui ou celle qui a inscrit ce qui t’intéresse. Sinon, propose quelque chose en vert.
En préparation : des soirées de visionnage de films sur des coussins mous, du tricot, des réunions pour la création d’une asso, et moult autres réjouissances !
En attendant, RDV demain 12h sous le chapiteau d’estampe à l’ESA !
Lékol maron i kontinué !
Li lé situyé sou sapito garvir a l’ESA Réunion, aveni 20 désamb 1848 dann vil Le Por, La Rényon.
Apré in lon pose de tan, ke la été plin d’reserse ek dékouvert, Lékol maron i revien ek in nouvo program !
Le lantouraz konésans i sa mont lo somin de lé prosin zaksyon Lékol maron, i sra par rapor lo bann règ i suiv :
1. si ou vé partaz in nafèr, ékri out non ek sat ou vé partazé an mov su le tablo lantouraz. I pé èt in konésans, in manièr d’fé.
2. si ou vé apran in nafèr, gèt si néna in moun ke la fini ékri sat ou la anvi apran. si lé kom sa, ékrir out non an vèr koté le konésans le moun. sinonsa ou gign propoz in nafèr an ver.
Sak nou la pou préparé : soiré film su kousin voul voul, tricotaz, zangoun po la créasyon in lantante, ek bonpé dot zafèr po fé plézir azot !
An atandan, vien azot zordi vandredi 6 novamb sou sapito gravir a l’ESA, 12h !
Lékol maron keeps going !
Lékol maron is a project taking place under the etching booth at ESA Reunion, avenue du 20 décembre 1848 in Le Port, Reunion Island.
After a long break, which was full of researches and discoveries, Lékol maron is back with a new program.
Bartering knowledge and skills is going to lead the way in our approach, under the following rules :
1. if you want to share something, you can write it in purple on the bartering board, with your name. It can be a knowledge or a skill.
2. if you want to learn something, you can look on the board if somebody has already written it ; if it is the case, write your name in green beside his or hers. Otherwise you can write what you would like to discover, also in green.
What is in preparation : evenings sessions watching movies on soft cushions, knitting sessions and much more to entertain !
In the meantime, we are meeting today, friday, november 6th under the etching booth in ESA, at 12 PM !
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lekol-maron · 4 years
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Manifeste de Lékol maron
Lékol maron, en tant que projet et espace artistiques, se base sur l’affirmation de Nicolas Bourriaud selon laquelle on peut « considérer l’échange interhumain en tant qu’esthétique à part entière ». Le lieu et les interactions qui s’y créent font œuvre. C’est le contexte qui prime.
"In lékol maron" est, à l'origine, en créole réunionnais, une école non-officielle, où étaient donnés des cours pendant les vacances, généralement chez une dame, qui avait les connaissances nécessaires pour enseigner, mais agissait hors le cadre institutionnel. Pour moi, Lékol maron est un projet et un espace artistiques basé sur la création et le partage, se tenant sous le chapiteau d'estampe, dans la cour de l'Ecole supérieure d'art de La Réunion. Dans la suite d'un mouvement de grève qui avait paralysé l'ESA-R plus d'un mois fin 2019, le projet s'est inscrit comme une réponse dissidente à la crise (dans un premier temps, proposition de débats sur le thème de l'école d'art). Le but du projet est de promouvoir le vivre ensemble et d'initier un changement constructif. Le troc de savoirs et le partage de connaissances sont, ici, plus que jamais d’actualité.
Échange horizontal / Partage d’expériences
A Lékol maron, on ne partage pas ses talents, mais plutôt des savoirs ou des savoir-faire que l’on maîtrise, ou non. Le savoir est mieux assimilé quand il respecte les lois naturelles de l’apprentissage (mobiliser le corps, les fonctions du langage, la transversalité, la répétition, mettre en avant les choix de l’apprenant (1)).
Pour apporter un complément à une transmission souvent unilatérale, on n’insistera jamais assez sur le rôle des échanges – souvent les plus formateurs – hors les cours et hors les murs. Le savoir n’est pas détenu par une élite culturelle et intellectuelle, les connaissances populaires sont aussi dignes d’intérêt, et méritent d’être partagées par des gens de tous âges et de tous bords.
Le projet de Lékol maron, ce serait avant tout d’activer les échanges internes, ces échanges d’artiste à artiste, d’égal à égal : toi, tu sais coudre, ce que moi j’ignore faire ; par contre, moi, je suis fort en danse, et toi non. Alors toi, tu m’apprendras la couture, et moi, je te montrerai mes chorégraphies préférées. On pourrait ainsi se transmettre des choses que l’on n’apprendra jamais en cours, les choses qu’on a toujours voulu savoir, en construisant un organe de transmission parallèle. Chaque corps crée de nouveaux gestes, de nouvelles manières d’agir. Comme le disait Joseph Beuys : “Nous sommes tous des artistes. Et si nous ne savons pas tous faire ce qu'on appelle de belles sculptures ou de belles peintures, nous sommes néanmoins tous capables de créer !”  (2)
Tout le monde peut intervenir et partager ses idées : artistes jeunes, étudiants, artistes moins jeunes, enseignants. Mais ici, il n’y aura pas de hiérarchie, simplement des êtres humains généreux et curieux d’apprendre, comme de transmettre. Les expérimentations répétées nous permettront aussi d’accéder à un savoir plus large.
Equipe
Je propose, vous disposez : chacun.e est libre de suggérer des modes d’action et de prendre des initiatives. Ainsi, chacun.e pourra décider de quel savoir ou savoir-faire il pourra faire profiter aux autres, en proposant : un débat, une projection, un partage de références, l’écriture d’un projet commun, etc.
Structures proposées
Récupérathèque
Le sens premier du terme économie, selon le philosophe Alain Deneault, est l’exploitation intelligente des ressources en accord avec son environnement. Le terme écologie vient des sciences, il s’agit de la science de la nature. Il est utilisé pour pallier l’emploi généralisé du terme économie pour des modèles de société ne respectant pas la nature. Ici, on pratiquera l’économie de la nature. La Récupérathèque sera le poumon vert de notre école, le pilier fondamental de notre dynamique. “Une Récupérathèque est un magasin collaboratif de matériaux de réemploi au sein d’une école de création (arts, architecture, design, stylisme, arts de la scène, etc) fonctionnant avec sa propre monnaie ou son propre système d’échange, et visant à favoriser la durabilité, la solidarité, et la création de lien social.”, selon la Fédération des récupérathèques, qui en rassemble 13 dans toute la France. Le principe est simple : récupérer tout ce qui peut être réutilisé, dans l’enceinte de l’ESA, et chez des partenaires, et proposer aux étudiants de choisir ce dont ils ont besoin. Les matériaux pourront être troqués. On expérimentera donc le troc sous toutes ses formes.
Nota bene Le troc est l’action d’échanger un bien ou un service contre un autre sans utiliser d’autre moyen d’échange, comme de l’argent. Une économie de troc diffère d’une économie classique sur plusieurs points. Le Premier point, c’est que les biens et les services sont échangés immédiatement, et que l’échange est réciproque, c’est à dire que c’est un échange juste pour les deux parties.
Économie circulaire
À Lékol maron, le recyclage et la revalorisation des déchets, ainsi que le jardinage bio et le développement d’une pensée en accord avec la “sobriété heureuse” évoquée par Pierre Rabhi, seront la priorité numéro un. Ce que le gouvernement n’est pas capable de promouvoir et de chérir, nous en ferons notre cheval de bataille. Nous pourrons ainsi remettre au goût du jour, des pratiques ancestrales telles que le troc et le service rendu. Un dessin pourra s’échanger contre une One minute sculpture (Erwin Wurm) ou un plant de tomate. Nous recyclerons aussi bien nos pièces (artistiques) que nos barquettes usagées et autres déchets. Nous promouvrons le raté comme moteur indispensable de la création, sinon comme but (comme chez Robert Filliou, bien fait = mal fait = pas fait). Tests de matière, assemblages improbables et autres combinaisons douteuses s’entasseront dans notre Récuperathèque avant de trouver preneur. Ainsi, je peux commencer une pièce que tu finiras, ou encore, nous pouvons, ensemble, réfléchir à un concept commun.
Jardin (s)
Je pense qu’il serait bienvenu, dans un contexte de chaleur, tous les ans plus insupportable, d’organiser un verdissement de l’école. Nous pourrions militer pour un environnement luxuriant et accueillant, en un mot : ombragé. De nombreux projets, pour un bien-être effectif, qui viserait également à repeupler l’école, qui a connu des jours plus animés. On pourrait également travailler à  une coopération réelle entre les deux écoles habitant l’endroit (école d’architecture / école d’art), projet qui pourrait venir se greffer à celui de jardin : l’ouverture d’une cafète, l’organisation de soirées et l’invitation de membres extérieurs à l’ESA et à l’ENSAM… Je rêve de démonter les chapiteaux qui bouchent la vue sur le ciel, et nous empêchent de respirer et de rêver. Pratiquons d’énormes trous dans ce béton inhospitalier, et plantons-y des arbres fruitiers, des arbres de vie, des végétaux en lien avec l’histoire locale et le savoir séculier. Ensemble. A l’avenir, Lékol maron pourra se tenir sous un arbre à palabres.
Repenser le monde
Les pratiques de la sociologie, de l’anthropologie, des sciences, de la littérature, etc., offre autant de méthodes et d’outils, en relation avec l’actualité et nos pratiques respectives. Repenser ces méthodes et outils ensemble et les activer, sur le mode de l’échange, au sein de notre école, pour les faire mûrir, sera le plaisir de tous les écoliers marons qui se joindront au projet.
Programme
Créolité : définir les origines et les usages du mot “maron”, de “lékol maron” et promouvoir la littérature réunionnaise et d’outremer. Interroger les origines du troc dans le “tan lontan” à La Réunion. Low tech : Pratiquer des techniques prosaïques et anciennes, comme le crochet, le tricot, et tout ce qui ne requiert que peu d’investissement et de technicité. Jardinage bio : planter ensemble, des choses qui se mangent et/ou qui font du bien au corps et à l’esprit. Débats : discuter de l’actualité, de féminisme, d’écologie et d’art engagé. Cinéma : proposer des projections de films indépendants et d’auteur, en relation avec le Service de Documentation. Lectures : Proposer des lectures commentées de livres provenant de nos propres ressources documentaires ou du Service de Documentation.
Nora Ottenwaelder, L3, ESA-R, décembre 2020
Notes
(1) voir Les lois naturelles de l’enfant, de Céline Alvarez, qui, pour moi, s’applique également au contexte estudiantin (2) cf « La sculpture sociale de Joseph Beuys » Par JACQUES MICHEL, in Le Monde (https://www.lemonde.fr/archives/article/1981/01/29/la-sculpture-sociale-de-joseph-beuys_2718778_1819218.html)
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lekol-maron · 4 years
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OYEZ OYEZ ! Pardonnez-moi cette attente interminable : voici votre podcast de bilan, après un confinement riche de 14 podcasts, dont je m’attèle maintenant à retravailler le son. Celui-ci a été travaillé et retravaillé longuement, il ne demande plus qu’à s’insinuer dans vos oreilles pour atteindre, inexorablement, votre cerveau ! J’attends vos commentaires et appréciations, positives ou négatives. Continuant sur ma lancée, je vous proposerai, dans les prochains jours, un podcast sur les récupérathèques !
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lekol-maron · 4 years
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Ce sera ma première lecture après le confinement. Il était dans la bibilothèque parentale, de longue date, mais je ne l’avais, jusqu’alors, jamais lu en entier. Je me propose de le racheter et de l’intégrer au fonds documentaire de Lékol maron, dès la réouverture des librairies.
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lekol-maron · 4 years
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“Une Récupérathèque permet l'échange de matériaux de réemploi. C'est une organisation collective d'étudiants dont l'objectif est de faire face à l’épuisement des ressources et à la mutation sociale, économique et écologique.
L'idée est de créer, à l'aide d'une monnaie alternative, un magasin de matériaux de réemploi répondant aux problèmes majeurs des écoles de création.
Ce site est un outil, disposant de nombreux documents, pour que vous puissiez développer cette structure dans votre école.”
Ou comment agir intelligemment et en bonne entente, dans une école en accord avec son temps. Reduce, reuse, recycle !
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