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georgettelahaine · 1 year
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L’inspecteur Chen s’ ennuie, lui qui engloutit ses raviolis en pantoufle à midi faute d’aller travailler. Ce qu’on lui reproche ? d’ouvrir trop grand sa bouche. Aussi lorsqu’un fidèle ami lui demande de mener l’enquête sur l’ assassinat de Min, Chen ne veut pas en perdre une miette. MIN, cette femme aussi sublime qu'énigmatique à la tête d'un restaurant gastronomique dans le quartier chic Shangaï communément appelé " La table de Min" attise toutes les convoitises. Sa cheffe cuisinière illustre inconnue , régale les palais des invité-e-s. Chaque soir, Min n'invite à sa table que huit convives trié-e-s expressément sur le montant de leur fortune. Mais un matin, la cheffe trouve le rideau de fer baissé. Min n'est plus en état de lui ouvrir la porte, ni quoi que ce soit d'autres !
J’ai été légèrement déçue par la lecture de ce polar pourtant alléchant. Une lecture agréable mais une intrigue qui manque de piquant à défaut de l’ avoir dans les descriptions des plats …. Une petite visite en Chine qui aurait véritablement pu transporter les lecteur-ices si l’auteur avait offert des personnages aux portraits plus profonds. Dommage !
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georgettelahaine · 1 year
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Voici un premier roman graphique grinçant et qui pousse au malaise. Dessiné en trichromie , le bleu, le blanc et le rouge sont savamment partagés entre les cases et les phylactères pour donner la parole à Manel Naher. Dans une société dystopique qu'on espère ne jamais connaître, digne des meilleurs épisodes de black mirror, l'oubli cause la mort. Sans popularité, sans notoriété, sans nom, les individus meurent ou se suicident. Manel est chanceuse : elle passe sa vie dans une vieille librairie, incarnant un bastion libertaire dans cette société "omni-résautée". Sa visibilité est suffisante pour lui permettre de vivre. Jusqu'au jour où une autre Manel Naher surgit, celle que tout le monde reconnaît et acclame, une chanteuse plus que populaire qui crève littéralement tous les écrans de la ville. Manel va devoir reconquérir son nom et son identité pour sur-vivre . Léa Murawiec est une grande dessinatrice. Malgré la complexité du scénario, les illustrations sont toujours éclairantes et pleine de rebondissements. je place ce roman graphique dystopique tout en haut des meilleurs page tourner de l' année !
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georgettelahaine · 1 year
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On parle beaucoup de santé mentale dans mon lycée : dys en tous genres, syndromes post traumatiques, TDS et j' en passe. Des mots sont jetés et certains diagnostics posés. Mais nous les enseignants, que savons-nous de ces fameux troubles bipolaires ? NADA. J'aurais aimé lire ce roman graphique plus jeune car c'est un sujet sur lequel je me suis beaucoup documentée. J'ai dévoré ce roman graphique qui se lit à la fois comme un journal intime et comme un petit essai de vulgarisation sur les troubles cyclothymiques. Le petit renard kawaï que vous apercevez, c'est la personnification de la cyclothymie de l'artiste Lou. Mais gare à l'ombre angoissante tapie sous la balançoire. Pas besoin de résumer ce livre : il suffit seulement de le lire, de l'emprunter, de l'offrir. Les textes sont simples et sans détour, les couleurs magnifiquement utilisées afin de rendre compte des états émotionnels variables de la narratrice. Une lecture qui remue mais qui place l'espoir au cœur du récit. Merci à Tom pour ce conseil de lecture.
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georgettelahaine · 2 years
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C'est MAGISTRAL, brillant, haletant. Des sueurs moites viennent traverser mes doigts sur le clavier rien qu'à l'idée de me remémorer cette expérience littéraire. Imaginez une ferme isolée, l'Islande, un couple de fermiers qui vit à plusieurs kilomètres de la ferme de leur fille et de toutes présences humaines. L'incipit m'a fait songer à l' excellent funny game de mickael Haneke. Aucune goutte de sang, aucune hache mais un huit clos angoissant entre ce couple paisible et ce voyageur perdu qui vient frapper à leur porte. Cet invité contraint de s'abriter entre deux rafales de neige attend que la tempête passe pour rentrer chez lui. Et pourtant, difficile de le cerner : il est seul, aucun portable, aucune voiture, aucune bagage, aucune identité ..... La veille des festivités de Noël, le couple se voit obligé de l'inviter au festin traditionnel. Mais cela va mal tourner. Quelques mois plus tard, Hulda, l'inspectrice préférée de l' auteur sera appelée à réintégrer son service à la crim' pour tenter de comprendre ce qui s'est passé lorsque deux corps sont retrouvés dans cette ferme ... au printemps ! Foncez les yeux fermés mais en lisant ce polar écrit dans les règles de l'art.
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georgettelahaine · 2 years
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Disons le sans détour, j'ai pris beaucoup moins de plaisir à lire ce second roman de VG. Une histoire plus classique et un dénouement décevant. J'ai trouvé le profil des héroïnes trop caricatural : Anna , maman isolée et divorcée qui galère à joindre les deux bouts ( OH MON DIEU sans homme dans sa life pour la sauver ), une grande ado Chloé amoureuse d'un Kevin tocard qui lui envoie des dick tip, et Lilly la petite dernière qui souffre de ses années collège. Anna malgré ses dettes et son renvoi va emmener ses filles voyager à l'autre bout de l' Antarctique à bord d'un van. L'écriture est toute aussi légère puisque c'est un roman polyphonique et l' on passe aisément d'un point de vue à l' autre ( niveau de langage, néologisme et faute d'orthographe compris). J'ai quand même trouvé le ton mièvre et il y a carrément des passages où je me suis ennuyée. Dommage... car il y a un réel combat à travers cette épopée. Anna cache un lourd secret et la tension arrive à monter au fil des étapes du voyage jusqu'à sa découverte qui fait complètement retomber la structure narrative et émotive du livre. Dommage.
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georgettelahaine · 2 years
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Salut mes ptit-es cocottes ! Billet rapide léger doux qui fait du bien au moral. Voici une lecture suggérée par une de mes collègues professeure des écoles spécialisée. J' ai un peu honte de le dire mais j'ai boudé les livres de Virginie Grimaldi. Trop de ventes, trop de couleurs et de titres aguicheurs, trop d'encarts" des millions de lecteurs conquis". Bref j' ai plongé et barboté avec beaucoup de délice dans la littérature de l'autrice. Facile à lire me direz-vous ? Et bien oui mais cette facilité s'accompagne aussi de sentiments complexes, pudiques, terriblement humains ! Je suis hyper sensible et j'ai aimé retrouvé les protagonistes, des héro-s-ïnes de l'ordinaire. Pas de résumé ici mais une belle histoire sur la vieillesse, l'attachement inter-générationel, l'anxiété, la peur de la mort. Juliane est gestionnaire dans un établissement scolaire. Elle aime le contrôle et fait tout pour lutter contre ses crises d'hyperphagie. Le jour où elle apprend que son père, totalement anticonformiste et hippie va devoir venir s'installer chez elle, le yoga semble bien insuffisant ! Tout cela peut paraître un peu convenu mais nul besoin d'une plume imbitable pour recevoir des messages de sérénité et de lâcher-prise.
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georgettelahaine · 2 years
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Je ne remercierais jamais assez ma collègue A pour cette douce recommandation. Un roman facile à lire mais avec une profondeur incroyable. Tom vit avec sa maman ( qu’il ne doit surtout pas appeler maman sinon elle se fâche) . C’est le monde de la bidouille, de la débrouille. La maman de Tom est jeune, très jeune et elle compte bien vivre sa vie autonome et libre comme l’air , avec son petit homme. Les personnages que l’on rencontre dans cette tranche de vie sont si attachants que j’ai prié pour que quelque part ils existent VRAIMENT. La question de la maternité bien sûr est centrale mais pas que ! La vieillesse également, la perte d’autonomie, le désir , l’amour aussi. Une plume qui ne vous laissera pas indifférente et qui fait un bien fou au moral. Ce petit homme vous mènera là où il sème le bonheur. 
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georgettelahaine · 2 years
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Je ne m’attendais pas à grand chose. Le titre déjà vu ! La quatrième de couv peu originale. Un psychopathe qui rentre chez les gens pendant leur sommeil et qui les torture. Et pourtant je n’ai pas lâché les personnage d’ Antoine Renand jusqu’au dénouement. Il y a une volonté certaine de l’auteur à camper des profils psychologiques réalistes et duels. Les questions de genre et d’identité y tiennent une place centrale. Attention cependant TW viols TW pédophilie. L’écriture est ciselée et suis à la perfection l’enquête. Antoine Renand nous emmène dans la vraie vie ! Un polar que je recommande  
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georgettelahaine · 2 years
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Polar, roman noir, conte cruel. Sandrine Collette jouera avec vos nerfs. J’ai acheté ce petit bouquin totalement par hasard car c’était le dernier du présentoir ! Très vite, la tension s’installe. Une fois de plus Clémence a fui. Mais cette fois, c’est pour de bon. Sandrine Colette laisse monter la tension et ne dévoile pas de suite les raisons de cette fuite. Ce qui est certain c’est que Clémence a peur. Sa vie se résume à enfourcher son vélo à 4h du matin, pédaler comme une furie jusqu’ à la boulangerie où elle vient de débuter en tant que boulangère ( pour une fois que c’est un métier qui se décline au féminin ). Puis à 14h, Clémence rentre et s’ enferme. Elle ose à peine s’ assoir dans le petit jardin qui borde sa petite maison. La nuit elle lutte contre ses insomnies tout en refusant de céder au sommeil malgré la fatigue intense. Au fil des pages, l’autrice nous livre un récit d’une force incroyable. Une fin vertigineuse à laquelle je ne m’attendais pas et qui donne toute sa vigueur à ce roman si court et si puissant. Je l’ai dévoré.
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georgettelahaine · 2 years
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Bon ma présentation sera courte. C’est le ruban de Chloé Delaume qui m’ a inspirée cette lecture : “ certaines violences subies ne s’écrivent qu’avec du sang”. Je ne sais pas si je dois le conseiller.  C’est extrêmement violent, cruel pédophile et torturé. Une jeune femme raconte l’indicible et trouve sa force dans l’écriture. On s’en prend plein la gueule, on déglutit difficilement ; parfois même on ferme les yeux pour “encaisser”. Car Nous, les lectorices, sommes- nous  spectateur-ices ? complices ? Que faire face à ces crimes pédophiles  ? Tuer le père ? Tuer la mère complice face à son inaction ? Tuer les assistant-e-s sociales qui ne sont jamais venu-e-s vérifier les dires des voisins ? Un roman insoutenable qui a remporté le prix Sade en 2020. 
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georgettelahaine · 2 years
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Apparemment à Paris il y  avait des premières de couverture partout dans le métro . Mais ici dans cette petite librairie Pessacaise j’ai fouillé longuement pour le dénicher simplement parce que la couv m’a tapée dans l œil . Une autrice un premier roman et une quatrième de couv complètement loufoque et décalée ! Une femme ( belle, mince, traductrice, deux beaux enfants, la quarantaine épanouie et une petite maison art déco ) qui aime plus que tout son mari et qui décide de lui vouer corps et âmes sa vie entière . Cela allait plutôt à l’encontre des récits de fiction que j’ai l habitude de lire ( comment se libérer de son mari justement ) . Il ne m’en fallait pas plus pour me séduire . Maud Ventura nous livre une narration très déstabilisante et féroce,  sans tabou ni détour d’une vie riche en émotions ( hautement colorée de orange vous verrez ! ) et de ses stratégies pour survivre aux obstacles de la vie qui l empêchent de profiter pleinement de son mari . Déstabilisant car j ai oscillé entre rire cynique , malaise étouffant , humour grinçant et la peur ! Moi qui ait une trouille bleue de perdre le contrôle j ai dû totalement lâcher prise pour finir ce livre . Comment peut on avoir envie de vouer sa vie à un homme ? Attendre toute la journée maladivement l’heure de son retour pour entendre des pas rassurants dans le vestibule ? Prier tous les soirs qu’aucun ami ne vous invite à dîner car cela pourrait potentiellement réduire du temps passé ensemble ! Chaque nuit le même scénario : impossible de dormir , son amour sa passion la dévore jusqu’à la démanger jusqu’au sang : se gratter à lui en faire perdre la raison ! Sa solution : tout noter ! Ce que son mari aime ce qu’il fait , ses habitudes . Ses carnets elle les dissimule bien, c est une histoire de survie, c est grâce à eux qu’elle mène la vie idéale , celle dont elle a toujours rêvé , qu’elle peut combler les moindres désirs de son mari . Mais peut on raisonnablement vivre pour son mari ? Vous n êtes pas au bout de vos surprises car le dernière chapitre est magistral . Une chute inimaginable ! Je n en direz pas plus et lisez le d’un trait ... les yeux fermés !
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georgettelahaine · 2 years
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ALERTE BOMBE LITTERAIREµ
Salomé Kiner une plume au vitriol que je vais suivre avec beaucoup d attention . Une ado qui vit dans une banlieue dortoir rêve de parfum Lacoste, de cheveux lisses, de buffalo et d’ une vie normale. .. Sa mère refuse de lui acheter des marques , vinted n existe pas encore : nous sommes dans les années 2000. Alors que ses parents se séparent , sa mère tombe dans une profonde dépression. Et là tout part en couille dans tous les sens du terme. Notre jeune héroïne va intégrer le réseau Magritte et doubler à coup de zguegue son pouvoir d’achat en un seul mercredi après-midi. Et oui sans concession elle va nous expliquer sa première passe, son dégoût des zguegues et des ados prépubères dans leur voiture tunning. Mais cela n est rien comparé à l argent qu’elle va ramener en secret à la maison. Et puis ce roman c est l histoire d une rencontre incroyable avec Tenessee , 14 ans et déjà bourrée au whisky coca du matin au soir . Celle qui va l’initier au lécher prise ( je conserve la faute de frappe volontairement) , celle qui s est pris tellement de coups qu’elle n attend rien de la vie et qui profite de l instant T comme Tenesse . J’ai dévoré le roman car j ai moi aussi été ado dans les années 2000 et moi non plus mes parents ne m achetaient pas de marque par Conviction ! Ce que j ai vraiment apprécié dans ce roman c est la crudité dérangeante des scènes de sexe mélangée à l’ innocence du regard adolescent sur le monde des adultes . Il n y a pas vraiment d’intrigues ou  d’histoire mais une ambiance incroyable . Ce n est pas une diatribe contre le sexe tarifé ou pour abolir la prostitution adolescente : uniquement les faits. J’aime ce côté militant de cette plume assumée . Ne nous voilons pas la face la prostitution adolescente continue et a toujours existé ! Ce n’est pas un roman qui interroge la légitimité de la pratique . C’est une peinture sociale diluée à l acide et à l alcool . BRAVO pour cet incroyable roman
à découvrir de tte urgence
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georgettelahaine · 2 years
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J’ai découvert sur les conseils avisés  d’une amie la plume sociale et cinglante de Karine Tuil. Ce qui est sûr c’est que je regrette de ne pas avoir ouvert un de ses bouquins  avant. Les choses humaines, les choses de la vie , la vie sans jugement, juste un miroir sans tain face à des personnages que l’autrice  décrit avec un réalisme cruel. C’est une histoire banale, un couple de bourgeois blancs, lettrés, parisiens : Claire essayiste féministe ( enfin c’est à discuter justement ) et Jean Farel, le JP Foucault des années 2020. Une famille aisée, unie et un fils prodigue Alexandre. Petit à petit le vernis de la réussite se craquèle. Claire est accusée de défendre un patriarcat opprimant, on lui crache au visage son statut de bourgeoise en col claudine . Jean quand à lui sent que son siège du 20h se transforme en fauteuil éjectable. Claire quitte Jean, cet homme si charismatique à l’ enfance digne d’une tragédie grecque. Mais un jour, ce nouveau pseudo équilibre va leur péter à la gueule à tous les deux : leurs convenances forcées, leurs figures sociales, leurs rôles médiatiques : tout sera jeté sur la place publique et pour cause. Alexandre est accusé de viol.  Peut-on défendre un fils accusé de viol lorsqu’on est censé défendre les femmes ? Peut-on mettre en doute la parole d’une victime parce qu’ Alexandre, tout le monde le connaît et qu’il ne serait JAMAIS capable de faire ça ? C’est fin, subtil, intelligent , réfléchi ! J’ai avidement tourné les pages, celles qui décrivent la lutte d’une mère et celles qui retracent un procès. Les choses humaines est un livre digne d’un essai journalistique. Le livre a le mérite de faire réfléchir les lecteurices sans pour autant nous assener une morale culpabilisante ou un dogme du savoir-être. Un objet vibrant de littérature <3
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georgettelahaine · 2 years
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Alexander et Alexandra Ahndoril sous le pseudo de  Lars Kepler nous offre une intrigue sans grande originalité. J’ai été déçu ,non pas par la plume et le rythme saccadé de l’intrigue mais du dénouement grossier et de la toute fin du livre : tout simplement incohérente !  Le ministère des affaires étrangères est sauvagement assassiné, la sapö en charge de l’ enquête. Les hypothèses s’ assèchent et la presse s’impatiente.  Joona Lima (héros récurrent), sera bien entendu le seul à qui peut être confié cette enquête. Les autorités l’ extrait fissa du quartier de haute surveillance où il était enfermé depuis quelques années. Il va revêtir en un claquement d’oreilles ( de lapin )  un agent infiltré en charge de l’enquête. Joona va très vite capter que ce meurtre n’était que le premier d’une longue liste. Trahisons, racisme, islamophobie, attentats, violences sexuelles... tout y passe un peu pelle-mêle ce qui donne une impression d’ accumulation de faits tragiques sans beaucoup de cohérence romanesque. Bref je n’y ai pas cru du début jusqu’ à la fin. Dommage ...
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georgettelahaine · 2 years
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Il m’ a été difficile de lâcher ce court roman et surtout de le qualifier. Un thriller dystopique et littéraire.  Clarissa Katsef  est une écrivaine de 70 ans. Déjà une héroïne qui n’ a pas vingt ans et qui galère à se loger correctement dans Paris. Elle va postuler pour intégrer une résidence d’artiste révolutionnaire en terme de domotique. À sa grande surprise, Clarissa va être retenue et emménage dans un immense loft non loin de l’ ancienne Tour Eiffel, détruite suite à un terrible attentat. Tout y est conçu pour lui faciliter la tâche et lui permettre d’ écrire sereinement. Son assistante vocale, qu’ elle a prénommée Mrs Dalloway en référence à Virginia Woolf, veille sur elle. Mais pourtant Clarissa se sent surveillée, épiée, jamais tranquille. Elle commence à être persuadée que son mal-être est lié à son emménagement. Elle décide en solitaire de mener l’enquête. Ce que j’ ai adoré dans ce roman c’est imaginer découvrir Paris dans quelques années, synonyme de pénurie d’eau et de nature. Les références à des auteurs que j’ adore sont nombreuses : Wolf, Christie, Beauvoir, sans oublier l’ énigmatique Romain Gary. Une pépite littéraire qui joue avec les codes des genres littéraires qui la compose !Un roman qui aborde aussi le sujet douloureux des sexualités des personnes vieillissantes et des deuils à jamais achevés. MAGISTRAL
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georgettelahaine · 2 years
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Un polar qui m’ a été conseillé par une aficionados des polars donc je savais déjà que je n’allais pas être déçue. Le bal des ardentes nous plonge direct dans le monde des attentats et d’ un poseur de bombes anonyme qui rode sur Marseille. Si vous avez été victime ou proche de victime d’attentats je ne le vous conseille pas. Les descriptions sur les corps calcinés et les victimes déchiquetées sont plus que dérangeantes. J’aime beaucoup le fait que les dernières lignes dévoilent la clé de l’ énigme. Un auteur que je relirai avec un plaisir certain même si certaines relations entre les personnages semblent un peu cousues de fil blanc.
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georgettelahaine · 2 years
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On a beaucoup entendu parlé de ce roman graphique. Les semaines si intenses qui suivent un accouchement. Et ce grand tabou : la dépression post-partum. Deux autrices qui illustrent et racontent avec légèreté tout de même (je m’attendais à un récit beaucoup plus sombre ) la nouvelle vie à 3 de Marketa, Clovis et de leur petite fille Zoé. Beaucoup de choses ont résonné en moi : la douleur physique, les feuilles de chou, la peur de ne pas être une bonne mère mais je n’ ai pas fait de DPP donc je ne peux pas apporter un regard critique sur le sujet.  j’ai apprécié que les autrices déconstruisent ce sacro saint instinct maternel.  Les peurs éprouvées totalement universelles et partagées sont  également très bien illustrées. Ce n’est peut être pas dit aussi clairemement dans la BD mais j’aime à retenir que les rôles de pères qui sont juste présents sont surglorifiés alors que les mères se font traiter de feignasses quand elles peuvent s’offrir le luxe d’un congé parental. Par contre je dois quand même avouer que le discours des autrices «  on a eu la chance d’avoir des hommes qui étaient déjà pères et qui nous ont permis de réussir à être mère » ça m’a un peu gonflé. JE SAIS vous allez me dire que je vois le mâle partout dominant qui nous sauve de nos dépressions mêmes les post partum. Ce n’est pas le sujet du bouquin mais selon moi, l’ accent aurait pu êre plus mis sur la sororité et l’ aide des sages femmes qui prennent vraiment le temps de vous demander comment VOUS vous allez pas votre bébé ! Ce qui est certain c’est que la maternité est un sujet sensible et complexe donc un grand Merci à Mathou et Sophie Andriansen d’avoir commencé à lever ces tabous !
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