Tumgik
ab-auteure · 2 years
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Routine, habitude, occurrence... Appelez ça comme vous voudrez ! De toute façon, je n'en ai pas. 😖 Je sais, c'est mal. Mais je suis quelqu'un qui se disperse dans beaucoup de projets à la fois, qui coure après le temps, et qui prend le train plusieurs fois par semaine (je vis à deux endroits en même temps et mes affaires sont éparpillés dans trois logements et demi). Entre mon travail pour @triskailes_vdp, mes trajets en Bretagne, mes nouvelles actions de bénévolat chez @hpf_ecriture, l'écriture de nouvelle, la réécriture de roman, la création de contenu sur les réseaux et le reste de la vie courante, j'ai du mal à caser un horaire fixe. Néanmoins, quand j'écris : - Je ne mets pas systématiquement de musique, et quand j'en mets c'est des playlists de thriller - J'aime bien allumer une bougie - Je bois du thé ou de la tisane - J'écris sur un traitement de texte ou sur la plateforme @writecontrol Et c'est à peu près tout... 😚 #jesuisauteurice #communauteur #routineecriture #ecrire #writing #writer #auteure (à Bretagne, France) https://www.instagram.com/p/CZuPhT_qy-k/?utm_medium=tumblr
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ab-auteure · 2 years
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Tout ce qui a commencé doit finir. (Smith)
Ma critique de Matrix Reloaded
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ab-auteure · 3 years
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Fondamentalement détestable
Critique d’un roman noir
Roman écrit par Fabrice Causapé, auto-édité en 2020.
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📖 Vous avez peut-être déjà serré la main de ce type. C'est un vieil ami, un collègue de travail, ou juste un client. Il a souvent l'air un peu bizarre, mais dans le fond il n'est pas méchant, n'est-ce pas ? Pourtant, ce type est progressivement envahi par un virus intérieur. Vous n'imaginez pas à quel point ça le ronge, ça prend possession de lui. Ce type, c'est Vincent. Un gars lambda, avec une vie moyenne, pas palpitante, mais sans trop d'emmerdes. Jusqu'à ce qu'il croise la route de mauvais badauds et qu'il se retrouve dans le coma. Là, tout change.
Avouez que le pitch donne envie ! Moi qui suis fan des descentes aux enfers, des affreux personnages, des thrillers psychologiques, j'ai sauté sur l'occasion. Ce roman, je l'ai gagné par chance lors d'un concours organisé sur Instagram et je l'ai lu dès réception.
La société remise en question
Imaginez qu'on vous tape un grand coup sur la tête et que vous vous réveilliez quelques jours plus tard avec une étrange amertume dans la bouche et un filtre sur la rétine. Le monde n'est plus opaque, il est noir (ou rouge sang). C'en est ainsi pour Vincent pour qui la vie est tout à coup devenue minable. Il remet en cause son existence, son mode de vie et toute la société à laquelle il s'est conformé comme un bon petit Français de la classe moyenne. C'est trop pour lui. Cet aspect-là est pour moi le plus intéressant du roman. 99% du temps, je ne suis pas d'accord avec le narrateur (qui est aussi le protagoniste, Vincent donc), mais c'est là que le titre du roman m'apparaît de manière évidente : Vincent est fondamentalement détestable. Ce n'est plus simplement en surface qu'il est exécrable, c'est dans ses pensées les plus profondes, dans ses pulsions les moins bien motivées. Et en cela, l'auteur réussit son pari. Autant de racisme, de sexisme, de clichés validés, de spécisme, d'ignorance, de radicalisme, ça débecte !
Une intrigue prétexte
Pourtant, j'ai souvent décroché de la narration, pour plusieurs raisons.
Le style inégal : passer d'une belle description imagée à la narration express et sans détail d'une agression qui se révèle être le tournant de l'histoire, ça me chagrine. Passer d'un choix de mot précis, d'une écriture presque poétique, à des répétitions de termes qui résonnent à l'oreille comme un mauvais souvenir auditif ou à des tournures syntaxiques alambiquées, ça me chagrine aussi. Il y a des maladresses, notamment quand l'auteur passe du passé au présent d'un chapitre à l'autre et sans aucune justification narrative. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'on pourrait penser à une écriture à quatre mains, mais j'ai quand même envie de parler d'irrégularité dans la forme.
L'accident à l'air d'un prétexte : la tête dans un trottoir, un séjour à l'hôpital, un coma, court, mais quand même, et pourtant Vincent ne montre aucune séquelle physique (qui l'empêcherait de retourner au travail par exemple). Il va même jusqu'à qualifier lui-même cet incident de "broutille", de "non-événement", quand bien même il a radicalement changé sa perception de la réalité. Pour être franche, ça m'a donné l'impression que l'auteur avait besoin de trouver quelque chose qui puisse justifier un tel changement de comportement et qu'il s'est dit "Tien, une collision sur la route, c'est bien, c'est commun, c'est violent, ça ira". D'ailleurs, dans l'écriture même de la scène de l'incident ça se ressent ainsi. C'est rapide, sans détail, sans réelle violence. J'ai eu du mal à me représenter l'action parce que ça manque de contextualisation, il n'y a pas de "décor". Finalement, oui, ça ressemblait plus à un accident qu'à une agression volontaire.
Le manque de réalisme ? Je ne sais pas si je peux parler d'un manque de réalisme, mais à un moment, j'ai perdu foi en cette histoire à cause de l'irrationalité de l'attitude du personnage. J'ai parfois cru à un rebondissement fantastique qui n'est jamais arrivé. Ne parlons pas de sa façon de penser qui est incohérente tout au long de l'histoire puisqu'un coup il est antispéciste et l'autre coup il prône la supériorité humaine sur l'animal, tantôt le voilà raciste puis il se dit ouvert, pareil concernant l'âge, puis il crache sur les non-éduqués tout en reprochant à certain leur "bonne" éducation. C'est à s'y perdre. Mais peut-être que la fin a raison de mes questionnements... Et là-dessus, je ne peux pas vous en dire plus, je ne compte pas spoiler.
Un roman en demi teinte
Pour conclure, je suis sortie déçue de ma lecture parce que j'avais beaucoup d'attente avant de le lire (la couverture y est pour quelque chose, et les chroniques de lecteur.ice.s aussi). Mais je crois en le potentiel de l'auteur qui met de l'intention dans son roman, et qui ne va sans doute pas s'arrêter à ce dernier. D'ailleurs, il a depuis publié un recueil de nouvelles noires intitulé La 28e nuit.
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ab-auteure · 3 years
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Rennes, No(ir) Futur
Critique d’un recueil de 14 nouvelles sombre - Partie 2/2
Recueil présenté par le Collectif 35, aux éditions Goater (collection Goater Noir) en octobre 2020.
📖 Suite et din du détail, sans spoilers.
▶️ RoazhonCop, Thomas Geha (7/10) Voici un mixe entre l’aoriginalité et la réappropriation de thèmes connus des oeuvres de Science-Fiction (Big Brother es-tu là ? A moins que ce soit Minority Report ?). Après la nouvelle TracK, qui faisait passer une émission de téléralité pour un service anticriminel, voici l’intelligence artificielle qui s’apprête à remplacer notre bonne vieille police. La chute est bonne, à vrai-dire, elle est trash, et c’est la circularité du récit qui le hisse à ce niveau de réussite. Néanmoins, il y a des problèmes de crédibilité selon moi, et une irrégularité dans l’écriture qui oscille entre l’oralité vulgaire et émotionnelle, et l’objectivité imaginée, presque cinématographique, avec un vocabulaire en dent de scie.
▶️ Bête devis eyes, Stéphane Grangier (5/10) Ne me demandez pas, moi non plus je n’ai pas compris le titre. Quant à la nouvelle, j’ai trouvé le contexte de l’intrigue un peu technique et en cela complexe (l’architecture ne passionne pas tout le monde, faut le comprendre), bien que le fil rouge soi carrément intéressant. Par contre, le thème du recueil est le futur de Rennes, et je n’ai pas décellé cet aspect dans le texte, bien que j’y ai vu un récit noir. L’originalité réside selon moi dans la narration alternant le point de vue interne, le “je” donc, et le point de vue externe omniscient, et c’est un poil déstabilisant. En revanche, je n’ai pas trouvée spécialement pertinente la coupure des scènes de tension ou d’action par des soudaines descriptions d’antécédents de personnages secondaires. Ca brise le rythme et réduit l’émotion.
▶️ Deux Milles Trans, Arnaud Ladagnous (10/10) Mon coup de coeur du recueil va à la nouvelle d’un des deux lauréats du concours. Le style décapant et cru m’a littéralement arraché quelques rires, j’en ressors comblée. L’intrigue est haletante, entre présent et futur. Je n’ai pas lâché le bouquin des yeux en la lisant. J’ai adoré l’espèce de neutralité de genre qui est insufflée dans la narration à la première personne du singulier, quand bien même le protagoniste est “elle”, et aussi la facilité avec laquelle les sujets sensibles sont abordés de front : le sexe, l’homosexualité et la drogue, avec une fin aux reflets de Le Parfum. J’ai d’autant plus aimé les jeux de mots, la vulgarité du vocabulaire habilement contrastée par l’intelligence de l’écriture. A dévorer !
▶️ Rose rouge, Stéphane Miller (6/10) S’il y a bien un texte noir dans le recueil, c’est celui-ci. L’auteur a pris le parti de se focaliser sur une famille d’étrangers, des roumains, qui vivent dans la pauvreté et qui sont en marge de la société (protitution, drogue, squat...). Ca fait mal d’imaginer des gens vivre ainsi dans notre chère Rennes, et ça n’inspire que le dégoût.
▶️ Gibier de potence, Frédéric Paulin (5/10) Il y a quelque chose de trop journalistique dans cette nouvelle. J’ai eu l’impression de lire des pages d’archives, une description presque exclusivement politique de faits fictionnels qui auraient eu lieu entre 2020 et 2030. Ce fut quelque peu... ennuyeux à vrai dire. Sans comtper que j’ai senti la première chute venir très vite (peut-être dû à ma sympathie pour le gore). Ce que je relève de positif dans ce récit, c’est la place du personnage féminin, son charisme, sa posture, sa détermination. C’est une héroïne, clairement. En revanche, le style ne m’a pas emballée et j’ai eu tendance à trouver le vocabulaire pauvre. Dommage, car le postulat de base, le côté SF de l’éhistoire “Une ville où consommer de la viande est légalement interdit” était une bonne idée.
▶️ Ménage de printemps, Elodie Roux-Guyomard (4/10) Le flop du recueil selon moi. Ce n’est pas le côté déconnecté du temps de cette nouvelle donnant l’impression de simplement lire un morceau de vie, qui m’a déplu. C’est le manque de réalisme, de crédibilité, de motif, le manque de fin en fait. Elle est intéressante pourtant cette femme maniaque à souhaite, complètement tarée, sorte d’anti-héroïne au final. Mais il est difficile de s’y attacher et on ne la déteste pas non plus, et c’est le cas de tous les autres personnages : on ne s’identifie pas à eux. Quant à la relation mère-fille décrite ici est si flippante qu’elle en devient aberrante ! Mais bon, admettons qu’elle soit réaliste. Je peux dire que le titre est bien trouvé, il contraste humoristiquement avec la lourdeur du sujet abordé dans le texte et la noirceur de la chute. Mais l’intrigue ne tient pas debout. Quelles sont les motivations du protagoniste pour en arriver à se débarrasser de son mari et sa fille quand le virus se sévérise ? Si elle ne les aimait pas, qu’elle voulait vivre seule, pourquoi s’être mariée et avoir eu des enfants ? Pourquoi avoir attendu l’épidémie pour les virer de chez elle ? Si c’est juste pour des raisons sanitaire, pourquoi les détester autant ? Que lui ont-ils fait ? Et surtout, pourquoi avoir attendu 10 ans pour revenir sur sa décision de 2020 ? Trop de questions.
▶️ Ravages, Christophe Sémont (8/10) Sans doute la nouvelle la plus pessimiste du recueil ! La fin du monde n’est plus seulement annoncée ou en marche, elle est, tout simplement. Ici, on lit un condensé d’horreur, une suite d’événements tragiques, dont on espère au fond la résolution. J’ai eu un instant l’impression d’être plongée dans un film. Honnêtement heureusement que cette uchronie restera une uchronie...
▶️ Au dehors, Erik Wietzel (5/10) Cette nouvelle m’a un peu laissée de marbre. La première partie m’a plongée dans la confusion, mais c’était a priori normal, il me manquait une clé pour saisir le problème rencontré par les personnages. Quand j’ai compris, j’ai trouvé l’idée originale, amusante aussi, mais un peu plate finalement. Je ne sais pas trop ce que l’auteur a voulu dire. Du coup, ce récit un peut “juste comme ça” me passe dessus notamment parce que la protagoniste et narratrice n’a pas grand chose d’attachant je dirais.
Finalement, j’ai passé de bons moment en lisant ces nouvelles, mais j’ai surtout apprécié me plonger dans cette ville que je chérie : Rennes.
Note finale : 6/10
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ab-auteure · 3 years
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Rennes, No(ir) Futur
Critique d’un recueil de 14 nouvelles sombre - Partie 1
Recueil présenté par le Collectif 35, aux éditions Goater (collection Goater Noir) en octobre 2020.
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📖 Imaginez, la capitale bretonne en 2030, dans dix ans donc... Ces 14 auteurs l’ont imaginée et couchée sur du papier (enfin tapée sur leur ordinateur), et je me suis emparée du recueil dans un salon rennais, entre les deux confinements, quand tous les rassemblements sont interdits. Pourquoi je l’ai acheté ? D’abord parce que j’ai participé au concours que Calibre 35 a lancé en 2019 pour faire entrer deux nouveaux auteurs dans son collectif. Ma nouvelle n’a pas été retenue, mais elle a sa seconde vie (dans le webzine Contes des Confins). Ensuite, je l’ai acheté parce que j’adore Rennes, et parce que j’adore les histoires noires, sombres, et les dystopies. Assez parlé !  Entrons dans le détail...
▶️ Reconstruire, Isabelle Amonou (7/10) :  On commence fort avec une ville détruite et une vie détruite, celle d’un homme seul et nostalgique. Pour un futur noir, il est noir. Le fil conducteur de cette nouvelle noue intelligement deux aspects : la relation amoureuse et les changements climatiques. Une sorte de parallèle presque métaphorique est dressé entre ces deux intrigues qui se provoquent l’une et l’autre, et finissent par s’entrechoquer dans un dénouement des plus angoissants. Une très bonne entrée en matière.
▶️ Utopie vaudou, Claude Bathany (4/10) : La possession des désirs et envies par le progrès technologique. Ca aurait pu être bien flippant. Mais une partie de ce texte est totalement obscure. Je ne veux pas dire par là que la nouvelle est noire, bien qu’elle le soit, je ne l’ai surtout pas vraiment comprise. Le récit est entrecoupé de lieux et de dates en italiques dont je n’ai pas saisi l’utilité. A vrai dire, je n’en ai rien retenu... Assez oubliable donc.
▶️ Prédiction, Thierry Bourcy (6/10) : Ici, on se retrouve bien à Rennes, mais est-ce dans l’avenir ? Tous les détails futuristes des descriptions m’ont donné l’impression d’être de simples prétextes à la science-fiction, une supercherie pour dire “Si si, c’est bien en 2030″, voire une diversion artificielle pour égarer le lecteur afin de mieux le surprendre, ou au moins pour l’émouvoir en lisant la chute. Chute qui, par ailleurs, est bonne, mais peut-être un peu trop rapide, ce qui a tendance à limiter son impact émotionnel, finalement.
▶️ And who hears when animals cry, Nathalie Burel (5/10) : Mon avis est mitigé après la lecture de cette nouvelle au contexte littéraire intéressant, mais un peu trop riche à mon goût. La société a viré de bord, la politique a retourné sa veste : l’écologie, le féminisme et la torélance sont au pouvoir, mais poussés à leur paroxysme, au point d’être devenus des contraintes extrémistes, presque dictatoriales. D’accord, l’ironie est bien trouvée. On veut un gouvernement plus fémino-centré, qui fait attention à la planète et condamne la discrimination, eh bien le voilà ce monde “parfait” ! Mais... j’ai l’impression que ce récit fictif donne beaucoup trop la parole aux racistes, aux sexistes, aux machistes et aux climato-sceptiques (et aux beaufs). C’est un peu bizarre, surtout pour quelqu’un qui défend ces causes, parce qu’on se sent discrédité et moqué. Disons que je n’ai rien contre cette histoire, mais elle m’a posé problème dans sa narration, sa façon de traiter le sujet.
▶️ Track, Danü Danquigny (8/10) : De l’action, un contexte, une intrigue simple, et pas de tartine sur le personnage. C’est dynamique, humoristique, tout en étant noir à souhait : droit au but. L’alternance entre le point de vue du protagoniste et celui des trackeurs, les nouveaux justiciers de l’avenir, augmente considérablement le suspens. C’est bien écrit et ça prouve qu’une courte nouvelle peut être très efficace.
▶️ Germaine Petrograd, Benjamin Dierstein (8/10) : Une bonne nouvelle, très originale, et dont les animaux sont cette fois-ci des acteurs, et pas seulement des victimes. Mais, manque-t-il une chute ? ou bien la fin est cette perspective sans perspective, une ville en guerre, et des types qui en profitent. J’ai beaucoup aimé l’écriture imaginée, presque cartoonesque. Les animaux humanisés, c’est très bien fait, on s’y croirait presque. Pour le coup, Rennes en 2030 est bien dépeinte, c’est visuel et ça m’a donné très envie de retourner dans la capitale bretonne pour la revoir une dernière fois avant qu’elle ne se transforme en ville noire !
La suite et fin de cette chronique dans le prochain article !
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ab-auteure · 3 years
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Contes des confins
Webzine bi-mensuel produit par JDO-Univers et publié depuis le 5 octobre 2020
Il est temps que je vous présente la nouvelle revue en ligne qui publie, deux fois par mois, les nouvelles de trois auteur.e.s ainsi que les illustrations de trois illustrateur.ice.s par exemplaire. Le bien nommé Contes des Confins !
Ce webzine est à la fois un homage et la relève des magazines pulp nés aux Etats-Unis dans les année 1910. Dans ces magazines premier prix, des auteurs qui ont aujourd’hui pour la plupart une grande renommée (Isaac Azimov, Ray Bradbury, Philip K. Dick, H. P. Lovecraft...) faisaient publier leurs récits courts et genrés. On y lisait de la Science-Fiction, de la Fantasy, du Polar noir, du Western, en sommes des récits originaux, parfois complètement barrés, et ça a fait un carton. Les illustrateurs jouaient un rôle clé dans les magazines pulp puisqu’ils étaient en charge de la couverture, souvent quelque chose de haut en couleur et d’immédiatement reconnaissable.
Voici la couverture de Contes des Confins n°2 et son trailer.
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De la même façon, les nouvelles et les illustrations de Contes des confins répondent à un thème propre à chaque parution, mais surtout, elles se veulent la relève des magazines pulp tombés dans l’oublie alors même qu’ils sont le fondement de notre culture littéraire et cinématographique (Zorro, Tarzan, Conan le Barbare...).
La revue n°1 (05/10/2020) a pour thème le girl power puisqu’il met en avant des personnages féminins :
Fausternité, par Sébastien Capelle et illustrée par Theresem
Demain tout ira bien, par Florent Martin et illustrée par Alexis Gye-Jacquot
Victoria, par Jean-Michel Martin et illustrée par Viviane Bucher
La revue n°2 (19/10/2020) regroupe des nouvelles SF sous le sous-titre : Quand la science s’en balance :
Samuel 13, par Jean-Marc Sire et illustrée par Alexis Gye-Jacquot
Brume de jouvance, par Serge Goriely et illustrée par Antoine Dazy
La Fée électrique, par Daniel Miensky et illustrée par Audrey Lopez
La revue n°3 (02/11/2020) regroupes des nouvelles sous le sous-titre : Les Ruelles sombres :
Poudre aux yeux, par Amélie Boulay (moi) et illustrée par Yann Vilain Cortie
La puissance du désespoir, par Natalia Vikhalevsky et illustrée par Alexis Gye-Jacquot
Une soirée d’enfer, par Joëlle Laurencin et illustrée par Antoine Dazy
Vous l’avez compris, je suis l’une des auteur.e.s publié.e.s de Contes des Confins. Si ça vous intéresse de la lire, elle se trouve dans la revue n°3. Et voici de quoi vous donner envie de la lire :
Un autre gamin est retrouvé mort dans le quartier sud, et ce n'est pas beau à voir. Contrairement à ce que débitent les médias, Evan, capitaine de police surmené, sait de quoi il en retourne : la ville de Rennes a sombré dans le grand banditisme. 
Pour se procurer le webzine, c’est sur le site internet au prix de 1,50 €
Et si l’aventure vous tente, le webzine recherche toujours des textes et illustrations pour les parutions de 2021 !
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ab-auteure · 3 years
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Le meilleur des mondes
Roman de Science Fiction de 1931 écrit par Aldous Huxley, un intellectuel britannique.
Découvrez ma chronique sur ce roman intemporel. Bonne lecture !
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Un Roman philosophique
Qu’est-ce que le bonheur ? Je vous le demande. En tout cas, si c’était de travailler au point de se droguer tous les jours, de jouer au Golf-Electrique et de regarder des films sentants au scénario sans sens, je n’aurais que faire du bonheur, moi je vous le dis !
Il s’agit pourtant du monde parfait qu’a imaginé Aldous Huxley en 1931, entre deux guerres. Une société constituée de castes, remplie de clones, où chaque individu a une place définie et n’en changera jamais jusqu’à sa mort, dont, par ailleurs, tout le monde se fout totalement. Si la solitude est bannie dans cette civilisation où l’on ne vit que pour que la société reste stable, la fidélité n’existe pas non plus !
Alors le bonheur existe donc sans amour ? Le fait même de me voir interdire les sentiments du cœur, la passion pour un autre être et la volonté de lui appartenir, me rendrait malade ! Oui, mais voilà, dans ce monde parfait, tout a été pensé. Chacun selon sa caste est privé de liberté comme celle d’aimer, de fonder une famille ou de tout simplement créer de l’art, mais dans le même temps, chacun est conditionné pour penser que ces choses sont hérétiques et anti-sociales pour la simple et bonne raison qu’elles mettraient en péril la pérennité de la dite société. Imaginez qu’avant même votre naissance l’on vous bourre le crâne à coup de “La fidélité, c’est mal”, “La procréation, c’est dégoûtant”, “ Être un Espilon*, c’est bien mieux qu’être un Alpha”...etc, etc. Imaginez qu’on omette de vous dire qu’il existe quelque part une autre façon de vivre, et que l’on ne vous présente qu’une seule façon (la BONNE façon) d’être heureux. Eh bien, croyez-moi, vous foncerez tête baissée.
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J’ai trouvé l’immersion dans l’univers d’Aldous Huxley difficile mais judicieuse. Tout comme ces étudiants qui visitent le Centre d’Incubation et de Conditionnement de Londres-Central, nous découvrons l’usine à fabrication des hommes et ainsi les fondements de ce monde parfait.
Le meilleur des mondes VS le passé
Durant tout le roman, et particulièrement dans la première partie, les personnages de haute caste crachent allègrement sur l’Histoire et le passé “pré-moderne”, autrement-dit, sur nous, humains du XXIe siècle ! Aujourd’hui, quand vous êtes une femme et que vous scandez que non, vous ne voulez pas d’enfant, on vous regarde de travers parce que la société actuelle veut qu’une femme enfante... Eh bien, dans le meilleur des mondes, c’est vouloir un enfant qui vous vaudrait des insultes et même un bannissement. De la même façon, si l’infidélité et le fait de collectionner les partenaires sexuels sont intolérables aujourd’hui, le monde parfait en a fait une norme ! Pas de couple, sinon vous serez puni, et pas de célibat. Mais pas de #BalanceTonPorc non plus... Si on vous met la main au cul, vous devez en être flatté.e (et de fait vous le serez puisqu’on vous a conditionné à trouver cela parfaitement normal de ne pas disposer de son corps exactement comme on le veut).
Le récit est jonché de propagande qui dénonce la religion, le libéralisme, la démocratie, etc. Ces gentils dictateurs sont fiers d’avoir créé des robots, en fait (puisque chacun agit sur commande comme si son cerveau fonctionnait à la façon d’un algorythme programmé. Par exemple : rire devant l’amour passionnel de Roméo pour Juliette). Ils sont fiers d’avoir endoctriné le monde en ayant supprimé la culture et la vérité. Clairement, Aldous Huxley est en train de nous dire que ce qui causera notre perte n’est pas le conflit guerrier, la violence des tueries, mais le soft power, la mondialisation ! C’est très avant-gardiste. C’est à l’aide de la science, de la psychologie et de la pharmaceutique que la population a été conditionnée. Et tout le monde, quasi sans exception, adhère à ce discours autoritaire ! Ca fait froid dans le dos. Mais c’est vrai, ils ont aboli la souffrance, la peur, le malheur en supprimant l’amour et en créant un remède à tous les maux : le soma (une drogue en somme...). Ils ont endigué la discrimination en créant des gens qui se ressemblent et qui n’ont pas de défaut.
Néanmoins, encore une fois, qu’est-ce que le bonheur ? Ce n’est sûrement pas une vie sans obstacles, sans problèmes ou sans échec. Le bonheur ne se définit que par rapport au malheur, autrement existe t-il ? Comment apprécier le bonheur s’il est durable ? Il devient une routine, une banalité, et donc un ennui mortel. C’est ce que pense Bernard Marx, un Alpha-Plus différent des autres, sûrement mal conditionné. Bernard, c’est un peu le Winston Smith de 1984**, en moins courageux quand même... Au fond de lui, il renie ce monde parfait et il se rebelle.
Les sauvages
La seconde partie du livre fait basculer l’intrigue. Bernard emmène Lenina, une femme respectée, dans une Réserve de Sauvages. Encore une fois, il y a de quoi être décontenancé. Il ne s’agit ni d’une civilisation conditionnée, ni d’une société pratiquant notre mode de vie, mais ça ressemble plutôt à un mélange entre une tribu païenne et un village catholique. Difficile à dire. En tout cas, leurs mœurs sont à des kilomètres de celles de Lenina et Bernard et la confrontation entre les deux fait des étincelles.
Mon appréciation : 9/10
Je recommande la lecture de ce classique de l’anticipation qui malgré son viel âge n’a pas pris une ride. C’est 320 pages de réflexion. Et même si je n’ai pas du tout compris la fin, je suis contente de l’avoir lu, car il me fait d’autant plus aimer notre monde imparfait.
* Epsilon est la caste la moins évoluée dans le roman ** 1984 est un roman de SF écrit par Georges Orwell en 1949
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ab-auteure · 4 years
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Lire de manière écologique...
L’heure est à l’écologie ! Le zéro-déchet fleurit, l’anti-gaspillage est partout et la lutte contre les émission de CO² est dans toutes les bouches, alors il est grand temps de s’y mettre, chacun à notre échelle. Nous, grands consommateurs de lecture, et si nous nous mettions aussi à protéger l’environnement tout en nous faisant plaisir ?
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🌎 1 - Livre papier VS E-book
Ces derniers temps, les e-book innondent nos feeds Instagram. Ils sont accessible et pratiquent puisqu’ils nous permettent de lire n’importe où. Pourtant, le numérique ne représente pour l’instant que 8 % du marché du livre. 
Il n’est pas question ici de se demander si le e-book vaincra le livre papier en devenant le premier support lu, notamment parce que les auteurs indépendants et les maisons d'édition ont tout intérêt à jouer sur les deux tableaux. La question est plutôt : lequel des deux est le plus écolo ?
📱 Le e-book est dématérialisé, ce qui implique qu’il ne nécessite pas d'utilisation d'eau ni d'énergie pour le créer. En plus, il est moins cher que son collègue le livre papier ! Néanmoins, le stockage des e-book consomme de l'énergie sur des serveurs en surchauffe (exactement comme les centaines de mails qui traînent dans votre boite de réception), et les liseuses (entre autres appareils électroniques) sont fabriquées à partir de métaux et de minéraux dont l'extraction est très consommatrice d'énergie, sans compter qu'ils viennent souvent de très loin. Sachez qu’" Il faut quatre ans pour les gros lecteurs, et soixante pour les lecteurs occasionnels, pour amortir l'impact environnemental d'une liseuse électronique " (Ifop, 2016)
📘 La filière livre "ne représente que 5% de la consommation nationale" de papier (notre-planete.info). Pas de quoi faire du livre un objet à bannir. De plus, la plus part des impreurs utilisent du papiers provenant de forêt certifiées durables (PEFC ou Imprim'Vert). Cependant, même si les exemplaires invendus de romans sont recyclés, l'encre n'étant pas encore totalement bio, elle ne peut être recyclée de manière naturelle et engendre une pollution non négligeable. Mais les temps changent, et le système évolue : les auteurs indépendants (les auto-édités) et certaines maisons d'éditions contournent ce problème grâce à un service d'impression à la demande - ce qui veut dire : un livre commandé est égal à un livre imprimé - qui évite la surproduction de livre à ne plus savoir quoi en faire, la perte d'argent, et c'est éco-responsable !
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🌎 2 - Livre neuf ou d'occasion ?
Certains lecteurs se ruent dans leur librairie préférée pour s'offrir la dernière nouveauté ou s'arrachent la dernière sortie sur la boutique en ligne d'une maison d'édition (ME). D'autres aiment fouiner dans les brocantes, chez les bouquinistes ou arpenter les multiples applications de revente de livres de seconde main. Cela soulève forcément la question de la rémunération des acteurs de la chaine du livre, mais
la question du jour est : lequel des deux est le plus écolo ?
📘 En 25 ans, la production annuelle de livres s'est envolée grâce aux progrès techniques (93 000 livres en 1990 contre 103 000 en 2016). Sur cette quantité, un quart des livres restent invendus et 15 % des invendus sont recyclés en emballages cartonnés (Le livre est-il écologique ? 2020). Ca fait beaucoup de perte, beaucoup de papier gâché. Pauvres arbres... De plus la surproduction de livres a pousser à fermer des imprimeries françaises pour réduire le coût de fabrication en employant des imprimeries étrangères plus rentables. Mais faire venir le papier du Brésil, c'est loin d'être écologique, n’est-ce pas ? Heureusement, aujourd'hui, les ME et librairies se bougent pour l'écologie en sollicitant des acteurs français et en utilisant du papier recyclé. Certains travaillent aussi à trouver une encre naturelle et recyclable.
📘 Le livre d'occasion, lui, est acheté neuf une seul fois et peut ensuite passer de mains en mains (attention à la COVID-19) jusqu'à épuisement, sans jamais générer de nouvelles consommations destructrices pour l'environnement. Vraiment ? Si je vis à Marseille et que je commande une veille édition de Stephen King chez un particulier qui vit à Rennes parce que son exemplaire est le moins cher que j’ai pu trouver, le livre traversera la France dans un gros camion. Bonjour le rejet de CO². Mais il est possible d’éviter cette pollution en pratiquant la remise en main propre ou en achètant en direct chez un bouquiniste. Dans les grandes villes on trouve toujours un marché au livre, sur une place, quelque part... Bien sûr, il ne faut pas être à une page cornée près.
▶ Et vous, comment achetez-vous vos livres ? Plutôt e-book ou livre papier ? Plutôt neuf ou d'occasion ? Dites-moi pourquoi en commentaire ⬇
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ab-auteure · 4 years
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Noir comme l’amour
Critique d’un recueil de 22 nouvelles sombres - Partie 3
Recueil présenté par Nancy A. Collins, Edward E. Kramer et Martin H. Greenberg en 1995
📖 Fin du détail, sans spoilers.
▶️ Barbara, John Shirley (8/10)
Deux voyoux s’échauffent pour faire un sale coup, et comme ce sont des lopettes, ils préfèrent s’en prendre à la personne la plus vulnérable qu’ils trouveront. Pas de bol, ils tombent sur Barbara... Super récit original qui tourne en dérision les malfrats et redorent le blason des femmes, bon même si Barbara est un peu “différente” : “Elle est tarée, cette gonzesse”.
▶️ Hymenoptera, Michael Blumlein (5/10) :
J’ai eu du mal avec celle-là, mais c’est peut-être parce que je n’ai pas totalement saisi la satire de la métaphore. A vous de voir ce que la guêpe (Hymenoptera) à de commun avec la femme, celle qui se fait habiller par un couturier, mis à part le fait qu’elle est souvent une obsession ?
▶️ Le bout du rouleau, Ed Gorman (10/10) :
Cette nouvelle en deux parties est une pépite ! Le narrateur est hilarant sans le faire exprès, ce qui contraste avec le sérieux et le dramatique des dernières pages. Les thèmes principaux abordés par ce récit WTF sont l’amour de jeunesse et la beauté physique, deux choses que l’auteur s’amuse à démonter dans sa fiction délirante. L’amour est bien sûr au coeur de l’histoire. Un très bon moment à passer.
▶️ Chaleur, Lucy Taylor (8/10) :
Animée par son obsession pour la chaleur, elle enchaine les relations sexuelles avec des inconnus, comme pour assouvir une pulsion et atteindre une sorte d’état orgasmique métaphorique. Jusqu’où ira-t-elle ?
▶️ Murs en papier, Nancy Collins (7/10) :
Vous souvenez-vous de votre tout premier appartement ? Ici, c’est un souvenir qui est conté, un souvenir on ne peut plus marquant qui implique des voisins étranges, de quoi marquer toute une vie. Ce n’est pas le style d’écriture qui m’a séduite mais plutôt le suspens qui mène jusqu’à la fin dans le seul but de connaître la résolution du problème.
▶️ Confinée, Karl Edward Wagner (6/10) :
Les fantasmes sont des rêves qui sont rarement réalisés pour des raisons diverses, mais parfois c’est parce qu’ils seraient mal considérés par la société. Que diriez-vous d’un médaillon qui vous permette de les vivre, de les ressentir tout du moins ? La limite entre le réel et le fantastique est faible dans ce récit, c’est là tout l’intérêt.
▶️ En boucle, Douglas Winter (6/10) :
J’ai été très perturbée par le changement de narration du “Tu” au “Il” d’un paragraphe à l’autre qui, je crois, est censé représenter le même personnage, c’est à dire Delacorte. J’ai dû relire la nouvelle pour en saisir le sens caché, peut-être, mais j’avoue m’être un peu perdue. Quant au sujet abordé, il est sommes toute original. C’est le seul récit qui affronte la pornographie de face et la détaille via la vie morne du riche protagoniste.
Finalement, je dois dire que j’ai adoré ces lectures hors normes. Je pense avoir trouvé des auteurs à lire indépendamment. C’est un coup de coeur.
Note finale : 7,5/10
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ab-auteure · 4 years
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Noir comme l’amour
Critique d’un recueil de 22 nouvelles sombres - Partie 2
Recueil présenté par Nancy A. Collins, Edward E. Kramer et Martin H. Greenberg en 1995.
📖 Suite du détail, sans spoilers.
▶️ Le bout du tunnel, Ramsey Campbell (5/10)
L’idée de départ était pour le moins originale : Blythe se lance dans une course à pied caritative, sous un tunnel, alors qu’il à des contes a rendre à son ex-femme. Les joies de la séparation et ce que ça à de prise de tête... Mais le récit en lui-même ne m’a pas séduite notamment parce qu’il n’a pas de chute et que la fin est plus qu’ouverte, elle est inexistante. Ici le contexte est un peu prétexte à la folie de la narration qui n’est pas toujours crédible. En revanche, c’est assez agréable à lire !
▶️ Caché, Stuart Kaminsky (6/10) :
Pour une histoire pleine de suspens, vous aurez votre compte ! Le récit flirt avec le polar noir et la psychologie du personnage est creusée. Le point de vue pour lequel à opté l’auteur est intelligent, il nous donne à voir une enquête par un trou de souris : le regard d’un enfant. De plus, la fin est plutôt suprenante.
▶️ Prisme, Wendy Webb (7/10) :
Entrer dans les méandres d’un esprit torturé, c’est l’objectif de ce récit court et efficace. Il est empreint d’une ambiance froide et terrifiante. Une double lecture est possible, c’est un peu l’intérêt d’une telle histoire.
▶️ La Pucelle, Richard Laymon (10/10) :
Un moment, j’ai cru lire une nouvelle de Stephen King. Elle ressemble assez à son récit “Le Radeau” qui est paru en 1985 dans le recueil Brume à cause des personnages adolescents et de l’ambiance à mi-chemin entre le rationnel et le fantastique. Ici, l’auteur joue sur la réputation d’une légende et jusqu’au bout maintient le doute du lecteur quant à l’existence de La Pucelle en jouant avec le coeur amoureux de son protagoniste. Je la recommande !
▶️ T’as tes problèmes, j’ai les miens, Bob Burden (9/10) :
Drôlement horrifiante, cette nouvelle expose une réalité qui nous est innaccessible, celle de la “folie” ou plutôt de la maladie mentale dont le protagoniste lui-même à conscience, mais qu’il ne peut contrôler. C’est la folie qui le contrôle. Finalement, j’ai ressenti autant de peine que d’appréhension à l’égare de ce pauvre type qui veut juste s’intégrer...
▶️ Waco, George Chesbro (9/10) :
Cette fois c’est une critique de la religion qui est au coeur de cette nouvelle. Je l’ai trouvée sincèrement amusante, notamment parce qu’elle personnifie Dieu dans le corps d’un vautour capable de parler, un vautour particulièrement désinvolte qui manie l’ironie avec brio. Rien que pour lire les longues répliques de Dieu, foncez.
▶️ Le Pénitent, John Peyton Cooke (8/10) :
L’amour et ses déviances obsessionnelles... Gary, un masochiste profond est charmée par la sadique Marie qui a les mêmes références historiques que lui : ils aiment les tueurs au mode opératoire glauque. Qui sait comment se terminera cette relation sadomasochiste ? Lisez.
▶️ Dégringolade, Katryn Ptacek (7/10) :
Quand on croit que ça ne peut pas être pire, qu’on pense avoir touché le fond, le ciel nous tombe sur la tête. C’est l’histoire d’une malchanceuse abonnée aux malheurs. De quoi s’arracher les cheveux en tant que spectateur impuissant.
La suite et fin de cette chronique dans un prochain article !
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ab-auteure · 4 years
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Noir comme l’amour
Critique d’une anthologie de 22 nouvelles sombres - Partie 1
Présentée par Nancy A. Collins, Edward E. Kramer et Martin H. Greenberg en 1995
📖 Comment allier les opposés que sont l’amour et l’horreur ? Il fallait demander à ces vingt deux auteurs du siècle dernier qui ont parfaitement réussi le challenge, chacun à sa façon. A chaque nouvelle sa vision de l’amour dans un contexte particulièrement affreux et audacieux. Aucune ne se ressemble, pourtant elles traitent toutes du revers sombre des relations amoureuses. Originalité, intensité, style, il y en a pour tous les goûts lorsqu’il s’agit de flirter avec les tabous et les interdits...
Mention spéciale à l’introduction de T.E.D Klein qui n’est ni plus ni moins qu’une mise en garde concernant la manière dont ces histoires déconstruisent les normes sociétales de l’amour (elle donne presque envie de fermer le livre).
Entrons dans le détail.
▶️ Déjeuner au Gotham Café, Stephen King (6/10) :
Le roi de l’horreur lance la danse avec la nouvelle la plus longue de l'anthologie. Mais ce n’est pas selon moi, le texte le plus prenant qu’il ait écrit, loin de là. Pas de chute particulière, juste un texte qui nous embarque à la limite de la folie alors que tout commençait le plus ordinairement du monde : Steve s’est fait largué comme un mal-propre par sa femme, il veut savoir pourquoi.
▶️ Le Dingue, Michael O’Donoghue (6/10) :
La forme de ce texte revêt celui d’un scénario de film. Impossible de l’écouter, il faut le lire. Au delà de la forme singulière, il s’agit d’un texte à chute qui semble prendre au pied de la lettre la phrase “Faites l’amour, pas la guerre”. Elle ne m’a pas tellement marquée à vrai dire, mais elle à le mérite d’exister. Peut-être vaudrait-elle d’être adaptée en court-métrage ?
▶️ Pas de deux, Kathe Koja (8/10) :
Première nouvelle sur une femme par une femme. Une femme prisionnière, très sombre, dans une ambiance dont on aimerait se dépétrer, et à la fin à la fois tragique et libératrice. Pourquoi sur fond de danse ? Une jolie métaphore je suppose, ou une fausse piste.
▶️ La lueur éclatante des lames, Basil Cooper (5/10) :
Je l’ai trouvée assez longue à prendre de la consistance, et la forme “journal de bord” n’a pas du tout fonctionné pour moi étant donné le sujet. La narration à la première personne n’était pas, d’après moi, le meilleur choix à faire pour impliquer le lecteur. On est dans le flou jusqu’au bout, et c’est sûrement ce qui m’a amené jusquau point final, mais la fin est un mélange entre une chute et une fin ouverte qui n’offre pas de satisfaction. A vue de nez, ça paraît inachevé.
▶️ Hanson et sa radio, John Lutz (5/10) :
Une obsession peut rendre fou, nous faire faire n’importe quoi, même des choses dangereuses, certes. Je n’ai pourtant pas trop accroché à cette histoire de radio à fond qui emmerde le voisin. Je crois qu’il y a une double lecture à faire de cette nouvelle, mais le mélange ne se fait pas bien et donc ne brille pas en efficacité.
▶️ Réfrigérateur céleste, David Schow (7/10) :
Une critique de la justice américaine et sa peine de mort qui fait froid dans le dos. Néanmoins, l’alternance de points de vue et également de temporalité (présent puis flash-back) peut légèrement perdre le lecteur s’il ne s’accroche pas suffisamment.
▶️ Ro Erg, Robert Weinberg (9/10) :
L’une de celles qui à le plus marqué mon esprit. Dans un couple ordinaire, la routine ennui Ronald Rosenberg qui n'a qu'une envie :vtout envoyer valser. On comprend qu'il veuille s'évader en jouant avec la société de cartes de crédit qui lui a fait parvenir un courrier au nom erroné et fictif de Ro Erg (problème informatique ?). Se met alors en branle la tentation de l'interdit et ainsi une lente descente aux enfers avec un final mémorable. Vous aurez peut-être noté la similarité entre le nom de l’auteur et celui de son personnage principal, hm-hm...
Livre de seconde main acheté sur Book Village
La suite dans un prochain article !
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